~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Vous voyez ce blond au fond de la classe qui préférait écouter les vieux tubes de The Offspring plutôt que d’écouter son « passionnant » cours de math ? C’est Nash. S’il le pouvait, vous seriez certain que ses Doc reposeraient sur son bureau. Au lycéen, Nash était le mec qui se fichait bien des cours, mais pourtant, il avait une vie sociale bien remplie. Tout le monde adorait Nash et il les adorait pour le fait qu’ils l’aimaient – à peine narcissique le mec. On ne pourrait pas dire qu’il était le mec le plus populaire, mais en tout cas, on le voyait vite arriver avec son éternel style vestimentaire complètement décalé. On connaissait son prénom et surtout sa réputation pour faire tomber les filles. Si bien que des rumeurs à propos de bagarres entre filles pour ses beaux yeux ne cessaient de faire le tour de l’établissement. En résumé. Nash + Lycée = Mauvaises notes, mais bonne réputation auprès des jeunes filles aux hormones en ébullitions.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureux ? Peut-être ou peut-être pas. Comment sait-on qu’on est heureux ? Je ne regrette pas grand-chose de ma vie, mon job équivaut à faire la fête tous les soirs… Je crois que je me porte plutôt bien à vrai dire, mais de là à déborder de joie de vivre ? Bof… Il y a les jours avec et les jours sans. Je m’ennuie un peu, j’ai besoin de nouveautés je pense.  

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
C’est une excellente question ! Elle est tellement bonne que je ne sais pas quoi répondre. Dans dix ans ? Peut-être avec moins de cheveux, mais toujours sur le même boulot ? Je ne préfère pas me projeter dans l’avenir, l’instant présent est beaucoup plus important vous savez. Parce qu’on perd toujours notre temps à penser à l’avenir, à ce qu’on va faire demain ou à ce qu’on a fait la semaine précédente, mais on ne pense pas au jour-même. Donc je ne sais pas, je serais peut-être riche qui sait… Non je déconne.  

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Clumsy, mais Charline, c'est bien aussi ! ÂGE: 19 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: 4/7j. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? par Elliot ♥.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? personnage inventé :) AUTRE CHOSE À AJOUTER? Valar Morgulis  .

“the only people for me are the mad ones, the ones who are mad to live, mad to talk, mad to be saved, desirous of everything at the same time, the ones who never yawn or say a commonplace thing, but burn, burn, burn like fabulous yellow roman candles exploding like spiders across the stars.” ― Jack Kerouac, On the Road

Je m’appelle Nash William Kamil – oui, c’est un prénom de tapette et oui, je vous emmerde – Anderson. Ça prend une sacrée place sur mon permis de conduire je vous l’avoue, j’aurais bien voulu me débarrasser de William, parce que j’ai l’impression d’appartenir à la haute société britannique, alors que pas du tout, je suis né à White Oak Station, dans l’état d’Alberta au Canada. On ne peut pas dire que ma famille était riche, nous vivions dans un minuscule appartement pour cinq personnes. Je suis le dernier, le « chouchou » comme le disent si bien mes sœurs aînées. Pendant toute mon enfance, j’ai été torturé par ces véritables démons qui pensaient que c’était drôle d’essayer leur tout nouveau mascara sur moi – je ne sais même pas pourquoi je vous raconte ceci a vrai dire, ça devrait être une anecdote super gênante. Car les jumelles, de deux ans mes aînées étaient un véritable enfer pour moi. En plus de me faire torturer par le maquiller – alors que je le jure solennellement, je ne suis pas une fille et je ne le serais jamais – Katharina et Johanna avaient un autre passe-temps favoris : me foutre la honte. Bien sûr que mes potes semblaient m’envier sur le fait que je connaissais les secrets des femmes, mais qu’ils vivent avec ces deux-là pendant quarante-huit heures et ils m’en diront des nouvelles.

Je n’ai jamais manqué de rien, nous avions beau ne pas être les personnes les plus riche, j’avais toujours quelque chose à manger dans mon assiette. Mais le plus beau cadeau que me firent mes parents étaient ma première guitare lorsque je n’avais que quatorze ans. Au moment même où mes doigts ont touchés ces cordes en nylon, je savais que je quelque chose venait de se produire en moi. J’ai toujours aimé la musique, cela avait une énorme part dans ma vie, je ne me suis jamais séparé de mon baladeur, j’avais besoin de cette dose quotidienne. La musique à toujours été une passion et ce qui faisait qui j’étais. J’ai appris sur le tas, nous n’avions pas les moyens de me payer des cours de solfèges et c’était la première fois que je mettais du cœur dans quelque chose. Car ce qui décevait mes parents était que je n’ai jamais réussi à m’intéresser à l’école, c’est d’ailleurs pour cette raison que je ne suis jamais allé dans le supérieur, je savais que je passerais plus mon temps à faire la fête plutôt que de travailler. Je n’ai jamais quitté White Oak Station et pourtant, Dieu sait que je rêve de voyager sur la terre entière, de vivre. On me dit très souvent que je suis de ces personnes qui sont malades de vivre, qui veulent tout essayer, tout faire, tout voir. Je crois aussi que c’est l’âge. Quand on a vingt-deux ans et le monde devant soit, on n’a qu’une seule envie, c’est de le découvrir et tout voir de ces propres yeux. Cependant, le boulot de barman ne paye pas assez pour que j’organise ce genre de voyage. Je me dis qu’un jour, je prendrais un sac, ma guitare et je partirais comme ça, où la vie m’emmène. Mes sœurs ont déménagés chacune de chaque côté du Canada, j’ai l’impression que moi aussi, je dois encore faire du chemin. Mais une chose est sûre, où que j’aille, la musique sera avec moi et surtout, la vie sera avec moi.