~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée, hum. Niveau résultat scolaire j'étais dans la moyenne, ni bonne, ni mauvaise. Sauf pour la littérature, une vraie passion, mes notes excellaient. Cependant, peu de personnes connaissaient ce côté sensible que je possédais. En effet, pour le reste des élèves j'étais la "fêtarde" qui ne fallait pas chercher sinon il allait y avoir des problèmes. Enfin, pour ce qui est, non, était de mes parents, ça n'a jamais été l'amour fou. Je ne voulais pas leur faire plaisir à être la fifille à papa qu'ils voulaient que je sois. Donc oui, je suis contente que cette période soit terminée.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Être diplômée, la fin des examens, la fête quoi ! C'était la liberté, bien sûr il fallait penser à après, au travail. Vous savez, ce qui rapporte de l'argent. Surtout quand, comme moi, vous vous retrouvez à la rue. Mes parents n'ont pas hésité, bye bye la Enaël. Cette liberté a donc été pour moi à double tranchant. Je n'entretiens aujourd'hui plus aucune relation avec mes parents. Des fois je revois mes anciennes amies, enfin amies, le genre de personne qui quand on est viré de chez sois ne se précipite pas pour vous accueillir. Heureusement, aujourd'hui il y a Mahé, donc oui, je peux dire que je suis heureuse.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans je me vois… Humm je ne sais pas trop en faite. J’aimerais garder mon emploi de secrétaire, mais en même temps publier des livres, des nouvelles, des romans. Bref, assouvir ma passion. Dans l’idéal, mais surtout dans mes rêves,  j’aimerais des jumeaux, une fille, un garçon. C’est bête, c’est commun, mais c’est ma vision de la famille. J’aimerais aussi être en couple, voir mariée qui sait ? Rester ici ou partir ne m’importe peu, il faut se sentir bien chez sois, avec les gens que nous aimons.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: bichon. ÂGE: 18 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: 7j/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? via bazzart.  AUTRE CHOSE À AJOUTER? magnifique forum vraiment  .

chapitre I : Le commencement.

« Je pense que nous nous demandons tous où nous allons, ce que l'on veut devenir réellement. Oui réellement, car il y aura toujours LA réponse qui sortira de notre bouche immédiatement quand on nous demandera « et alors, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ma grande ? ». Pourtant, il y aura toujours, cette voix, au fond de nous qui nous montre ce que l'on aimerait devenir. Pour la plupart ça sera devenir riche, d'autre célèbre, enfin une partie de la population voudra seulement vivre le plus longtemps. Et je pense que c'est le plus raisonnable, demandé de vivre. » ▬ Enaël Carter, le 12 juillet 2013
Enaël était de ses enfants sur qui tout l'espoir de ses parents reposait. Elle devait être belle, sage, polie, intelligente, aimante avec le reste du monde. Plus tard, elle devrait faire des études de droit devenir avocate comme sa mère, épouser un héritier qui ne saurait résister à son élégance. Bref, la fille parfaite. C'est pourquoi, dès son plus jeune âge la jeune femme refusa les dictâtes qui lui étaient imposés et n'en fit qu'à sa tête. A l'école, elle était populaire, certes, mais pas pour les raisons qui auraient plu à ses parents. Elle était bonne, mais pas la meilleure. Et c'est ce juste milieu qui créa des tensions entre elle et ses parents.
A chaque bulletin c'était la même chose, une engueulade. Plus les années passaient, plus les « punitions » s'intensifiaient, mais Enaël préférait n'en faire qu'à sa tête. La seule fierté que possédait la jeune femme était ses résultats en littérature, sa passion. Tous les soirs, la jeune femme s'enfermait dans sa chambre et écrivait tout ce qu'elle ressentait. Bien entendu, cela ne plaisait pas à ses parents qui auraient préféré que leur fille ait une carrière plus « avantageuse ». Bref, c'était la guerre et personne ne s'écoutait dans cette famille.

chapitre II : Que la fête commence.

Comme toutes les semaines, la jeune femme sortait en boîte. Elle avait perdu sa virginité lors d'une soirée arrosée, à l'âge de dix-sept ans avec un homme qu'elle croyait aimer. En faite, elle avait cru l'idée de l'amour. Ce soir-là tout se passa vite et la jeune femme ne remarqua rien. C'était bruyant, il y avait beaucoup de monde et elle était là seulement pour ne pas ressembler à la fille que ses parents voulaient qu'elle soit. Enaël lors de cette soirée ne laissa son sac que deux minutes sur une des tables réservées aux « VIP », en clair, ceux qui avaient du fric quoi. Un homme l'avait abordé, elle n'était pas une allumeuse, elle n'était pas non plus totalement conne, elle connaissait les dangers. Et quand la danse commença à déraper et que l'homme enivré commença à s'énerver, Enaël comprit tout de suite qu'il fallait partir et vite. Elle retourna à sa table, prit son sac et s'enfuie de la discothèque, seule, son amie qui était venue avec elle ne voulait coopérer pour partir. C'est donc en cible facile que la jeune femme chercha désespérément un taxi pour pouvoir rentrer chez elle. Ce n'était pas la première fois que la soirée ce finissait mal. Cependant, ça allait être la première fois qu'elle allait avoir des répercutions pour son avenir.

chapitre III : Le désenchantement.

La queue, toujours la queue. Elle détestait les fast food pour la simple et bonne raison qu'il y avait toujours du monde quand ELLE elle avait faim. On aurait dit qu'il se passait le mot. Enfin elle allait pouvoir manger. Un jeune homme allait la servir. Anaël comprit tout de suite pourquoi il y avait autant de monde, ce n'était pas pour l'empêcher de manger, ce devait être pour lui. « Bonjour, bienvenue chez McDonalds, que puis-je vous servir ? » Un sourire, des mèches à remettre en place pour pouvoir prétendre être présentable. C'était le lendemain de la soirée qui avait mal tourné, autant dire qu'elle n'était pas très fleur rose. Pourtant, elle avait l'air de lui plaire et cela lui fit plaisir. « Heu, un menu Big Mac, un giant, un... » Il rigola. Non, mais il se foutait de sa gueule ou bien ? Heureusement il s'excusa puis la servit. Le gentil serveur lui laissa avec sa commande un petit mot contenant son numéro de téléphone. Elle le rappela et ils firent plus ample connaissance, bien entendu que ce garçon, Mahé, plaisait à la jeune femme, mais jamais elle ne se jetterait dans la gueule du loup pour lui avouer ses sentiments. Non ça non. Même s'ils ne se connaissaient que depuis peu, Enaël savait qu'elle pouvait compter sur lui.
« Enaël !!! Bon dieu ramène toi ici » « Oh, maman, je ne savais pas que tu ... » Clac. La baffe de l'année était décernée à la mère de la jeune femme. « Mais ça va pas la tête ! Qu'est-ce que j'ai fait pour... » La mère montra à sa fille un petit sachet transparent dans lequel on pouvait remarquer de la petite poudre blanche. Enaël comprit tout de suite où voulait en venir sa mère. Pour la première fois, la jeune femme se montra impuissante « Maman, je... je te jure que j'ai jamais touché à ça... Tu me connais... » « Non » Son père venait d'entrer dans la pièce et avait suivi la conversation « Justement, on ne te connait pas. » Les deux adultes se regardèrent. Enaël comprit tout de suite ce qui allait s'en suivre. Elle envoya donc discrètement un sms « S.O.S » à Mahé en espérant que celui-ci est allumé son portable et qu'il ne soit pas en train de faire autre chose. Les parents de l'adolescente prirent la décision de mettre leur fille à la porte. Peut leur importait où elle allait finir, elle serait déshéritée, reniée. Elle était devenue la honte de sa famille.

chapitre IV : Le début d'une nouvelle aire.

Enaël arriva chez Mahé en pleure, il avait dû recevoir son sms. Les bagages à la main, elle les laissa tomber et s’effondra dans les bras de son ami en lui expliquant que ses parents l’avaient jeté de chez elle, sans lui expliquer toute l’histoire. C’est en ange gardien que Mahé prit Enaël sous son elle et l’accueilli chez elle. Une gentillesse qu’Enaël essayait de récompenser en travaillant comme secrétaire chez un dentiste du quartier. Elle n’avait qu’à répondre au téléphone donné un horaire libre et raccrocher. Le tout en étant aimable et polie. Elle arrêta les soirées de peur que sa mésaventure recommence, mais en contrepartie encaissa avec jalousie les cris de joies, d’orgasmes des inconnues que ramenait Mahé le soir.