~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
ma vie au lycée a longtemps été parfaitement banal. tout ce qui a de plus normal. je réussissais bien à l'école. j'avais un bon groupe d'ami. je fréquentais l'homme le plus craquant du lycée. bref, je ne pouvais pas vraiment demander mieux, mais ma dernière année de lycée a été complètement différente. j'étais celle qu'on pointait du doigt. celle qu'on traitais de garce, pour être tomber enceinte d'un parfait inconnu, parce que oui j'avais mentis sur l'identité du père. au fond de moi, je savais que c'était ce qu'il voulait. il ne voulait pas qu'on le juge, qu'on soit méchant avec lui, et moi j'étais amoureuse, alors j'ai fais ce que j'ai sembler le mieux pour lui. heureusement pour moi, mes amis les plus proche sont resté près de moi. elles ne m'ont jamais abandonné. mes amis de lycée sont de vrai perle et j'ose espéré qu'on ne perdra jamais contacte.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
honnêtement ? je ne peux pas dire que je suis malheureuse, mais j'ai quand même déjà connu mieux. disons simplement que je suis anxieuse en ce moment. ma fille est malade. elle est hospitalisé depuis quelques jours. on l'a soigne, mais on ne me parle pas beaucoup. ils attendent toujours des résultats d'examen, des résultats de prise de sang. il ne me dise rien, mais je n'essaie de ne pas m'inquiéter. une petite fille de neuf ans ne peut pas être gravement malade n'est-ce pas ? et puis je sais qu'elle est entre bonne main. noàm est son pédiatre et je lui fais totalement confiance, et puis elle va mieux. du moins, c'est ce qu'elle dégage, mais j'ai hâte qu'on retourne toutes les deux à la maison. je n'ai jamais raffolé des hôpitaux, alors plus vite elle sera sortis, mieux se sera.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
dans dix ans, ma fille aura dix-neuf ans. je préfère ne pas y pensé. ça me donne un coup de vieux, mais dans dix ans, j'imagine qu'elle aura quitté la maison, mais j'aimerais qu'il me reste un deuxième enfant à la maison. oui, j'aimerais pouvoir avoir un deuxième enfant, un garçon, avec un homme avec qui j'aurais quelque chose de sérieux. j'aimerais aussi être marié tiens, pourquoi pas. toutes les femmes rêvent d'un mariage de princesse, et je n'en fais pas exception. si je veux poussé les choses, je dois dire que si je me fis au présent, j'aimerais que cet homme soit noàm. il ferait un amoureux parfait et je suis parfaitement certaine qu'il ferait un papa exceptionnel. c'est facile, il travail tous les jours avec des enfants et il a totalement le tour avec eux, et il est tout simplement adorable avec myah. elle l'adore totalement. c'est déjà comme s'il faisait partie de la famille. niveau professionel, je dirais que ça serait assez sympa d'avoir mon propre cabinet de physiothérapie, mais honnêtement, je ne crois pas que ça arrivera, mais c'est toujours beau de rêvé.

« merde, c'est pas vrai ! » j'étais assise dans la salle de bain à fixer ce fichu test de grossesse qui m'annonçait le pire. j'étais enceinte. mes parents allaient m'arracher la tête. je n'avais que seize ans. j'étais encore moi-même une enfant.je ne peux pas dire qu'entre moi et liam s'était le grand amour. je l'aimais oui, mais ça ne faisait pas tellement longtemps qu'on était ensemble. à peine deux peut-être trois mois pour tout dire. on n'était pas prêt pour tout ça, mais tuer ce petit bébé innocent me semblait tout simplement impossible. j'avais beau ne pas me sentir prête, je voulais le garder. comment allais-je l'annoncer à mes amis, mes parents, à liam ? j'en savais rien. j'étais terrifié, mais je savais que tout ce passerait bien. que j'étais bien entouré, qu'on allait me supporter dans tout ça. oui j'avais été assez idiote pour croire qu'on m'épaulerait, qu'on m'aiderait, mais les choses ne se passèrent pas comme ça. « je suis enceinte » voilà c'était dit. la première chose qui réussis à sortir de la bouche de liam fut un rire. un rire nerveux ? probablement. toutefois, voyant que j'étais parfaitement sérieuse, le visage de liam se transforma complètement. de la peur ? oui sûrement. j'étais totalement terrifié moi aussi. je comprenais sa réaction. on ne s'attend pas à devenir père à seize ans, mais il finirait par s'y faire. il devait l'accepter. les choses ne pouvaient pas se passé autrement. encore une fois, je me mettais le doigt dans l'oeil. il ne voulait pas de ce petit bébé en moi. il voulait que je m'en débarasse. il allait changer d'idée. il le devait, mais il ne tarda pas à me prouver le contraire. « je ne t'aime pas » ces mots qui restèrent graver au fond de ma mémoire. il ne m'aimait pas. il se foutait de ma gueule depuis le début. il m'abandonnait moi et le bébé. je me retrouvais toute seule pour affronter tout ça.

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je suis entré à l'université un an après tout le monde. à la fin du lycée, j'ai accouché d'une belle petite fille et j'ai choisi de prendre un an avec elle. j'aurais tout simplement été incapable de géré mon rôle de maman et celui d'être étudiante, et je crois avoir bien choisi. l'adaptation à ma nouvelle vie a été complètement éprouvante. c'était très difficile de géré tout ça toute seule, surtout que je n'avais pas vraiment de revenu. mes parents m'aidaient quand même du mieux qu'ils le pouvaient, car oui, dès qu'ils on vu la petite bouille à myah, leur vision des choses à complètement changer. bref s'est donc un an après tous mes amis que je fis mon entré à l'université. l'université, ça été pour moi une manière de repartir à zéro. personne ne connaissait mon histoire, personne ne me connaissait tout simplement. j'étais entouré de nouvelle tête. bien sûr, je restais une jeune femme de dix-neuf ans avec une petite fille d'un an, mais je fis rapidement soulager qu'ici personne ne me jugeait. en fait, mes nouveaux amis étaient tout simplement en admiration devant mon adorable myah. ma vie allait pour le mieux et honnêtement, j'étais parfaitement comblé. je n'avais jamais autant aimer la vie.

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myah était maintenant rendu à neuf ans. j'avais définitivement perdu mon petit bébé. c'était une grande fille maintenant. on vivait toutes les deux avec un ami à moi depuis quelques temps, noàm. je dirais même que c'était mon meilleur ami, mais les choses étaient également plus compliqué que ça. elles l'étaient pour moi du moins. encore plus depuis qu'il était en instance de divorce avec sa femme. j'avais toujours refouler tout ses sentiments en moi. je le voyais avec seven, ils avaient l'aire si amoureux tous les deux que la simple idée de lui dire que j'étais tomber amoureuse de lui me semblait complètement insensé. d'une certaine manière, je préférais les choses ainsi. tout était claire dans ma tête, je ne devais rien faire. je ne devait pas rien lui dire, parce qu'il était évident qu'il n'avait pas les même sentiment que moi, mais là, les choses ont tellement changés. noàm est tout simplement adorable avec myah, même avec moi. je n'ai aucune difficulté à m'imaginer qu'on puisse être une famille tous les trois. je crois que tout ça, ça nous a même rapproché tous les deux, mais ce n'est peut-être que dans ma tête. j'ai peur, je ne sais pas quoi faire. je ne veux pas perdre mon meilleur ami pour une histoire de sentiments. je dois tout de même avouer que noàm et moi, ces derniers temps, c'est le dernier de mes soucis. myah a commencé a être malade. elle ne mange presque plus. elle est tellement faible et elle a toujours envie de dormir. elle a fréquement des saignements nasales et même des ecchymose qui apparaisse sans aucune raison. une chance pour moi que mon joli colocataire est le pédiatre de myah, alors il a pu rapidement venir voir ce qui clochait. je me souviens de noàm qui examinait myah dans sa chambre. de son doux regard qui se tournait vers moi. de sa voix qui se faisait la plus douce possible, comme s'il ne voulait pas m'inquiété. « on devrait l'amener à l'hôpital... lui faire passé quelques tests » j'hochais tout simplement de la tête. je lui faisais parfaitement confiance. c'était lui l'expert après tout. je savais que myah allait être en de bonne main. elle devait simplement couver une vilaine infection. elle prendrais des antibiotique et tout irais mieux. c'était forcément ça. une enfant ne pouvait pas être gravement malade. myah doit toutefois rester à l'hôpital, le temps qu'on sache ce qu'elle a. elle passe beaucoup de test, mais personne ne me dit rien. j'attend simplement que quelqu'un arrive avec les foutus résultats de ses examens, qu'on la soigne et que tout redevienne comme avant.

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« jazz ! » j'étais lily pour tout le monde, mais pour lui, pour lui seul, j'étais jazz. je ne voulais pas le voir. je faisais comme si je ne reconnaissais pas cette voix, comme si je n'entendais pas que quelqu'un m'appelait, mais évidement, on a finis par se retrouver nez à nez et je n'avais d'autre choix que de lever la tête vers lui, de laisser son regard pénétré le mien. je n'avais pas repensé à cet homme depuis tellement longtemps. ça l'avait toujours été comme s'il n'avait jamais exister. myah n'avait pas de père et elle n'en aurait jamais. il n'avait pas changer d'un poil. toujours aussi beau goss, toujours aussi briseur de coeur j'imagine. il était là devant moi, et il me souriait. il semblait même heureux de me voir. il était bien le seul. je ne lui pardonnerais jamais de nous avoir laisser tomber moi et myah. « j'aimerais t'inviter à sortir... enfin toi et myah » il se pointait vraiment devant moi après pratiquement dix ans d'absence et faisait comme si rien ne s'était jamais passé ? comme s'il ne m'avait jamais brisé le coeur ? comme s'il n'avait jamais souhaiter que je me débarasse de myah ? « ne croit pas que les choses seront si facile liam. tu as perdu ta chance de faire partie de la vie de myah il y a bien longtemps » peut-être s'il était venu vers moi plus tôt. peut-être que les choses seront différente, mais on ne reviens pas dans la vie de quelqu'un après dix ans en croyant que je vais l'acceuillir à bras ouvert. je ne suis plus la même femme maintenant. je ne suis plus la petite lycéenne naïve que j'étais. liam a encore du chemin à faire s'il veut assumer son rôle de père.