| (#) Sujet: #?? Un pétard de blues ft. Cali Mer 4 Nov - 16:53 | |
| Octobre 2015 Immeuble d'habitation, Downtown Area Je venais de claquer la porte de chez Vicki, extrêmement énervé, triste et déçu de son comportement. Alors c'était ça, ce qu'elle était devenue aujourd'hui, après toutes ces années? Une belle salope qui se fichait bien de ma gueule. Putain mais je m'en voulais tellement d'avoir été aussi con, aussi naïf, aussi débile. Le pauvre puceau qui croit encore à l'amour, qui croit encore que tout est possible. Mais n'importe quoi ! Ma main refermée sur elle même vint s'éclater contre un des murs du hall d'entrée. Je lâchais un juron. Putain ce que ça faisait mal, mais même cette douleur n'était pas assez forte comparée à la douleur que je ressentais à l'intérieur de moi, à cette colère qui m'avait envahit dès le réveil. Putain mais quelle garce. Je serrai les dents, énervé par Vicki, par ses mots, son comportement. J'avais besoin de prendre l'air, de sortir de son immeuble pourrit là. J'avais envie de m'éloigner d'elle le plus possible. Je sortis devant l'immeuble. Il faisait jour depuis quelques heures, je sortis mon portable, il était à peine neuf heures du matin. Tu parles d'un putain de réveil, d'un putain de lendemain de "retrouvailles". Retrouvailles mes couilles ouais ! J'étais dans un état pas possible. Je me sentais tellement con, j'avais tellement honte. Je pris mon paquet de blonde qui se trouvait dans la poche de ma veste, que je jetais sur le banc près de l'immeuble. Je glissais la blonde entre mes lèvres tandis que mes mains tremblantes cherchaient mon briquet. Je fini par le trouver après avoir gueuler à son encontre. Allumant ma clope, je tirai une première bouffée, fermant les yeux et respirant calmement, cela me fit du bien. Je tirai comme un malade sur ma clope, pour ressentir les effets déstressants au plus vite sur mon organisme en souffrance. J'étais debout, face au banc dans lequel je donnais quelques coups de pieds, avant de finalement, venir m'asseoir sur le dossier, posant mes pieds sur la planche qui nous sert d'appuie. Je fixais mes chaussures, mes coudes sur mes genoux écartés. J'avais bien l'air d'un con tiens. Ma main passa sur mon visage puis dans mes cheveux, alors que j'entendais une voix familière qui s'approchait de moi. |
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