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 Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins

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Message(#) Sujet: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 0:49

J'avais fini mon service à 23 heures. Jim m'avait laissé le privilège de ne pas aider à ranger la salle et de pouvoir rentrer chez moi. Le studio qu'il me louait depuis peu, était à côté du restaurant, dans une petite cour commune à plusieurs appartements - duplex. Il était plutôt grand, je n'avais pas besoin d'autant d'espace. Les murs en briques rouges et les larges fenêtres en métal noir m'avaient conquises mais de toute façon, ce n'était pas vraiment comme si j'avais eu le choix. Jim me faisait un prix d'amis. Pour lui, le plus important c'était surtout qu'il soit occupé pour éviter les squatteurs. Dès l'entrée, j'avais un escalier en métal pour accéder au salon / cuisine ouverte. Un autre escalier en métal longeait le mur pour amener à ma chambre et ma salle de bain, sur la mezzanine. J'adorais sa conception. Même si je ne me sentais pas encore à l'aise, mais je savais que cela ne venait pas de l'appartement. Non. Cela venait surtout de ce fou qui me traquait. L'emménagement n'avait pas été facile. Il avait d'abord fallu l'annoncer à mes parents, leur faire croire que je voulais retrouver un peu de mon indépendance connue et vécue à Miami pendant cinq ans. Ils ne comprenaient pas pourquoi je jetais mon argent par les fenêtres, alors que la maison était à 5 minutes, mais je ne leur laissèrent pas le choix. Ce fut pénible pour moi de m'imposer face à eux, je leur avais fait de la peine, ils ne comprenaient pas mon choix, ni même le fait que je ne passais plus les voir tous les jours, mais je ne pouvais rien dire et je savais qu'au fond, c'était ce qu'il fallait faire. Julian avait passé la première nuit avec moi et il essayait d'être le plus souvent à mes côtés, voir presque tous les jours, quand il ne bossait pas. Il était génial avec moi et sa présence m'aidait à traverser tout ça. Il me faisait rire, me rassurait la nuit, quand j'étais prise de crise de panique ou de cauchemars. Cela m'arrivait toutes les nuits, depuis que je savais Skyler dans les parages. Je voyais également tous les jours le lieutenant Adkins, Melvin (oui, elle l'appelle comme ça et pis c'est tout :p). Il venait tous les jours manger au restaurant, afin de garder un oeil sur moi probablement. Cela me réconfortait. Et puis la journée, il enquêtait. Il me tenait informée dès qu'il apprenait quelque chose, mais je crois qu'il s'en voulait que cela soit aussi long. Je ne pouvais pas dire que je lui en voulais également, mais j'aimerai tellement que tout soit fini. De revenir à ma vie d'avant, loin de tout ce remu-ménage.

Je sortais de ma douche, enroulée dans une serviette chaude. J'attachais mes cheveux longs dans un chignon rapide. La flemme de me coiffer ce soir. J'enfilais un tee-shirt XXL de mon école de Base-ball favorite ainsi que des sous vêtements. J'avais pris soin de fermer tous les stores bien évidemment. Depuis que je savais que je pouvais être constamment observée par un psychopathe, je faisais très attention. J'avais installée plusieurs verrous à ma porte, aux fenêtres et puis je ne laissais plus l'obscurité de la nuit me surprendre. J'étais très prudente, peut être trop, mais je préférais et de toute façon sans ça, je ne pourrai jamais dormir. Cette nuit, je ne pouvais pas dormir avec Ju', il avait un inventaire à faire au magasin et il ne pouvait pas s'y soustraire. Il s'en était beaucoup voulu, mais Adkins lui avait promis de garder un oeil sur moi.

Je descendis dans ma pièce à vivre pour me faire du thé. Goyave/poire. J'adorais ce thé, je l'achetais dans une petite boutique en bas, dans le centre-ville et je crois bien qu'elle se faisait livrer directement par les anglais. L'eau était chaude, je la versait alors dans ma tasse. La fumée s'en échappa. Ma main frotta mon ventre. J'avais faim. J'ouvris mon frigo, mais rien ne me tenta et je le refermais rapidement. Je mangeais très peu, je dormais très mal et mon corps commençait à ressentir tout ça. Mais je ne pouvais pas le faire voir, sinon, quelqu'un comme Jim ou mes parents, se douteraient tout de suite de quelque chose.

Assise au comptoir de ma cuisine, je bu une gorgée de mon thé bien trop chaud et ouvrit mon ordinateur. La page s'ouvrit sur la dernière d'hier : des recherches internet sur Skyler. Je n'en avais parlé à personne, ni à Ju' ni même à Melvin. J'avais besoin de savoir pourquoi moi, pourquoi faisait-il ça. Avec les compléments que me disait parfois le lieutenant, j'avais réussi à remonter à son adolescence. Je connaissais sa ville d'origine. Une bourgade près de la Nouvelle-Orléans. J'avais aussi trouvé des articles dans les archives, sur tous les meurtres ou accidents graves à cette période dans la région. Je lançais donc l'impression pour lire ça dans mon canapé. La lumière était basse et, entrainant mon thé au salon, saisissant les feuilles fraîchement imprimées, je m'installais pour lire.

Ma vie, c'était devenue ça. J'avais l'impression d'être dans un jeu vidéo. Deux personnes en face à face, sans jamais se voir, à enquêter l'un sur l'autre sans jamais se parler. Chercher des infos. Les informations qui feraient alors toute la différence peut-être? Je pense que Melvin devait savoir les informations que je trouvais, c'était le B.A.ba de la police, mais j'avais besoin de faire ça. Comme pour me rassurer, me plonger dedans, apporter ma pierre à l'édifice. J'en sais rien.

~~~

La pénombre. Le froid. Cette angoisse qui me sert la gorge. Ses dents jaunes, ce sourire au dessus de mon visage. Je vois cette ombre. Elle est là, elle me guette, tapie dans l'ombre, immobile, mais me fixant. Je ne vois pas son visage, je ne vois pas ses yeux mais je décèle son sourire, son regard de tueur. Il attend. Il attend le moment propice pour attaquer, comme un animal féroce qui attend le bon moment pour piéger sa proie entre ses griffes. Je sens la panique envahir mon corps au point de le tétaniser. Je ne peux plus bouger. Je ne peux rien dire. Je ferme les yeux pour ne pas assister à ça. Je sais ce qui va m'arriver. Je sais ce qui m'attend. Je connais la fin de l'histoire. Il est là, il commence par s'approcher. Je vois son ombre, son corps fin, ses grandes mains élancées, son maigre cou qui porte cette tête disproportionnée. Je sens son odeur. Une odeur de tabac froid, une odeur de poubelles, de rue. Je sens un peu plus l'odeur du tabac froid, se rapprocher de moi. Il est là, tout près. Je le sens, malgré mes yeux fermés. Je sens mon coeur s'emballer. Il bat à tout rompre et moi, je suis tétanisée. Incapable de crier, de bouger, d'appeler à l'aide. Il est déjà trop tard de toute façon. Je sens à présent son souffle contre mon visage. Il est vraiment tout près. Je peux sentir son haleine contre mes lèvres et je sens qu'il est prêt à me dévorer. J'entends sa respiration, calme, détendue, presque apaisée. Tout le contraire de moi. Finalement, ça s'arrête pendant quelques secondes. Rien ne bouge, quand je sens l'odeur de tabac, son haleine repoussante et son souffle prendre de la distance par rapport à mon visage. C'est à ce moment là que j'ouvre les yeux dans un cri. Un cauchemar ou bien la réalité? Je n'en sais rien. Mais la fenêtre de mon salon est grande ouverte. Le store est cassé et le rideau s'envole. Il y avait pourtant un verrou ! Que s'est-il passé? J'entends de l'agitation derrière ma porte, des pas lourds et du bruit dans la rue. Je n'ose toujours pas bouger. Je suis assise sur mon canapé, je ne réalise pas ce qui vient d'arriver. Etait-ce un rêve ou la réalité? Ai-je rêvé ou non? Etait-il vraiment là? Comment cette fenêtre se serait-elle ouverte sinon? « Oh mon dieu... », ma voix n'est qu'à peine murmure. Je tremble comme une feuille. Je suis pétrifiée. J'entends qu'on me demande d'ouvrir la porte mais je suis incapable de bouger. Pensent-ils que ça y'est, je suis morte? Sans doute. Je ne peux rien dire, rien faire. Je suis paralysée par la peur. Je ne suis plus moi-même.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 1:53

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Cela faisait quelques jours que j’étais arrivé à WOS et pas un seul n’était passé sans que je me retrouve le nez dans cette enquête, j’avais eu le droit au présentation, j’avais rencontré ceux qui allaient être mes coéquipiers pour cette affaire, même si j’avais l’esprit complètement tourné dans le boulot et que j’étais très clair en disant ne pas être ici pour me faire des amis, je devais quand même avouer que j’avais eu la chance de tomber sur une bonne équipe. Ce soir je me retrouvais devant le restaurant où travaillait Lorah, son cousin Julian n’avait pas pu se libérer pour la soirée et pour la nuit contrairement aux fois précédente et j’étais venu en renfort en plus de l’équipe de nuit qui était présente tous les soirs, je m’en foutais de savoir que je n’allais pas fermer l’œil de la nuit et que je reprendrais un nouveau service le lendemain matin une fois le soleil étant levé, mais je ne voulais prendre aucun risque, je refusais de prendre le moindre risque et de laisser la jeune femme dans une situation qui lui serait dangereuse. On n’avait absolument aucune idée du temps qu’il allait falloir à Skyler pour ce montrer et pour faire une première tentative, parce que l’on savait très bien que si la première était un échec il reviendrait jusqu’à réussir, depuis quelques années maintenant il avait toujours cette persévérance et cette confiance en lui, avec le nombre de victime qu’il avait dans sa liste, il ne pouvait qu’être sûr de lui, beaucoup voir peut-être même tout le monde après un dixième de ce qu’il a fait aurait déjà fini derrière les barreaux, mais pas lui, il continuait de nous échapper, à croire qu’il arrivait toujours à savoir quand on allait arriver et à quel moment précis il devait partir pour ne pas se faire attraper. Je me connaissais j’avais horreur de ne pas réussir, surtout lorsque la vie d’une personne était en jeu, et depuis quelques années trop de femmes avaient souffert de la cruauté et des mains de cet homme, à chaque fois que l’on était à deux doigts de mettre la main sur lui, de pouvoir le coincer et qu’il finit par nous échapper, je ne pouvais pas m’empêcher de m’en vouloir et plus cette liste s’agrandissait plus ce sentiment le devenait aussi.
J’avais passé presque toute la soirée dans la voiture avec un de mes nouveaux coéquipiers, on c’était retrouvé tous les deux assis à l’avant avec tout le compte rendu de cette enquête déposé sur le tableau de bord et entre nos deux sièges ce trouvait une boite de pizza qui faisait office de notre repas pour la soirée, comme expliquer qu’une seule pizza pour deux hommes c’étaient absolument rien, on en était même venu à jouer la dernière part à feuille, papier, ciseau, un jeu auquel je n’avais plus joué depuis que j’avais quitté la cours de l’école primaire, malgré les circonstances ce petit passage était venu me faire rigoler, bien que j’étais vite redescendu de ce petit moment sympathique en le regardant manger alors que je devais juste m’assoir sur cette défaite à un jeu pour gamin. Le sérieux avait rapidement reprit sa place dans le véhicule, nos yeux faisaient toujours le même trajet, un coup il était sur les feuilles que l’on avait entre les mains pour les lires et la seconde d’après on les relevait afin d’avoir un aperçu de la porte de l’appartement de Lorah, parti comme ça l’était il y avait fort à parier qu’on allait passer tous les reste de la nuit ici, à regarder encore et encore ce dossier, cette enquête pour voir si on avait pas fini par trouver ce petit détail qui nous échappait jusqu’à maintenant et puis les gars qui se retrouvait avec moi sur cette enquête avait découvert le dossier pour la première fois il n’y avait pas si longtemps et un nouveau regard sur cette affaire ne pouvait pas faire de mal. Il devait être vers les une heure du matin lorsque j’étais venu regarder mon coéquipier qui était en train de piquer du nez, en luttant au maximum pour ne pas fermer les yeux et les garder ouvert, un sourire aux lèvres j’étais venu reprendre la parole. « Vas-y reposes toi s’il y a quelques choses je te réveillerais. » On n’allait pas passer une bonne partie de la nuit tous les deux dans cette voiture à rester tous les deux éveillés, il valait mieux que l’on de nous deux en profite pour dormir un petit peu quitte à ce que j’en fasse de même dans quelques heures. « Merci. »
Ca faisait pas moins de deux heures que je me retrouvais dans cette voiture avec pour seul conversation moi-même, le second policier n’avait pas mis bien longtemps avant de trouver le sommeil, quant à moi j’avais fini par lever mon regard de ce foutu dossier, plus je le lisais et plus je m’énervais de ne rien trouver de plus, il était venu prendre place sur le siège arrière. Depuis à peu près vingt ou vingt-cinq minutes je me retrouvais le regard droit vers la porte d’entrée de l’appartement mon arme de service à la main à retirer le chargeur avant de venir le remettre dans le pistolet. De là où l’on était on avait une bonne vue sur l’entrée du bâtiment alors que l’on se retrouvait dans un coin complètement sombre maintenant que la lumière intérieur de la voiture était éteinte. J’étais venu froncer les sourcils en voyant un homme s’approcher bien trop sûr de lui des lieux, a cet heure-ci ce n’était pas une simple visite de courtoisie et puis les choses étaient beaucoup trop bien organisé pour que ce ne soit pas Skyler, mon coude était venu partir tout seul taper le bras de mon coéquipier qui venait de se réveiller en sursaut, le regard allant de droite à gauche en se demandant ce qu’il y était en train de lui arriver. « Il est là, on y va ! » Je n’avais aucun doute c’était lui, ça ne pouvait qu’être lui, mais cette fois-ci on le tenait, lorsque Lorah avait emménagé dans l’appartement j’avais fait le tour je ne sais combien de fois pour repérer chaque endroit par lesquels il pouvait entrer ou sortir, ce soir il ne pourrait pas aller bien loin. La seconde équipe étaient venu ce mettre en position vers l’arrière alors que je me dirigeais vers la porte d’entrée mon arme à la main et bien chargé pour le coup, mon coéquipier était tout juste derrière moi, on était à peine arrivé devant que je le regardais avant de compter à trois avec mes mains et de le laisser ouvrir la porte, qui était fermé à clés, il était capable de prévoir jusqu’à refermer la porte derrière lui ? Et puis comment est-ce qu’il arrivait à déverrouiller une porte avec autant de facilité ? « Patrouille un l’individu vient de s’enfuir par la fenêtre. » Ce qui était sur désormais c’était que Skyler n’était plus dans l’appartement, mais la question qui se posait désormais c’était comment allait Lorah, il n’était pas resté longtemps, mais assez de temps pour l’approcher, surement la toucher ou encore la tuer, je venais sans aucune douceur taper la main sur la porte avant de reprendre la parole avec exactement la même douceur dans le son de ma voix. « Lorah ouvres la porte ! » Le temps que quelques seconde ne viennent s’écouler j’étais venu remettre mon arme dans le holster que je portais à ma ceinture, je n’avais pas de nouvelle de la seconde patrouille et la porte ne s’ouvrait pas, est-ce que j’avais le droit de dire que j’avais peur de ne pas retrouver la jeune femme vivante dans cet appartement ? Après une grimace de ma part, mélangé à tellement de sentiments en même temps ma main était venue se reposer une nouvelle fois sur cette porte. « Lorah, c’est Adkins ouvres moi ! » Il n’y avait aucun mouvement mais surtout aucun son qui nous permettait de savoir si oui ou non la jeune femme était consciente à l’intérieur, le genre d’évènement qui était capable de faire ressortir pas mal de sensation d’un seul coup et qui n’était jamais agréable à vivre, mon regard vers mon coéquipier je lui faisais un signe de tête en direction de la porte reprenant la parole en même temps. « A trois on enfonce la porte. »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 2:27



« Lorah ouvres la porte ! » « Lorah, c’est Adkins ouvres moi ! » Je pouvais entendre sa voix. Il criait à travers la porte d'entrée en bois. J'entendais du remue-ménage, j'entendais des pas dans les escaliers, je sentais le vent glacial envahir l'espace et me faire frissonner davantage encore. L'odeur du tabac froid ne me quittait pas, ni même l'odeur de son haleine. C'était comme s'il était encore là. Il était encore là, je le sentais. Comment avait-il pu entrer? Comment avais-je pu le laisser rentrer ici? Dans cette forteresse que je m'étais construite? Comment avaient-ils pu le laisser entrer? Adkins m'avait dit qu'il l'en empêcherait. Je ne pouvais toujours pas bouger, comme pétrifiée de peur. Il avait été la Méduse, me broyant de l'intérieur par ses yeux de serpent. M'injectant un venin maudit dans les veines, empêchant tout mouvement, empêchant mon corps de sortir de cette inertie. Mes yeux bougeaient à peine. Je tremblais de peur de tourner le visage et de tomber sur lui. Je ne pouvais pas affronter cela. Je sentais seulement les larmes couler sur mon visage, sans avoir la force suffisante pour les essuyer. Non, j'étais incapable de quoi que ce soit. Comme s'il venait de me priver de mon corps. « A trois on enfonce la porte. »
Le bruit se calma, pour finalement qu'une explosion surgisse. Il ne s'agissait pas du tout d'une explosion, mais juste de la porte qui s'ouvre dans un fracas immense et qui cogne brutalement contre le mur. Cette agitation violente me fit tomber du canapé dans un hurlement de peur. Mes mains s'emparèrent de ma tête alors que je me retrouvais contre le mur en briques froides, seulement vêtue de mon grand tee-shirt. Mon corps avait froid, je tremblais de peur mais aussi parce que la fenêtre était toujours grande ouverte. Ce fracas que j'avais entendu et qui m'avait fait tombée par terre, j'étais sûre que c'était Lui. Malgré la voix de Melvin que j'avais entendu il y a quelques instants, malgré le fait qu'Il était partit. J'étais persuadée qu'il était toujours là. Qu'il revenait achever son travail. Il ne me laisserait pas tant que je serai vivante. Je vis des ombres envahir mon appartement, entre les espaces laissées par mes mains plaquées sur mon visage. Je continuais de hurler, espérant que quelqu'un me vienne en aide, me sorte d'ici, me sorte de là. Je ne me sentais pas du tout en sécurité bien au contraire, je crois que je ne m'étais jamais sentie autant en danger de toute ma vie. Je sentis alors soudain, un corps sombre, imposant, tombé face à moi. A genoux, il me prit par les épaules, voulant me sortir de mon état de choc qui ne me quittait pas. Instinctivement, je me mis à hurler davantage, pensant que c'était Lui, qui voulait me tuer, ça y'est, il allait le faire. J'essayais de me défendre, donnant des coups minables devant moi quand finalement, l'odeur de cigarette fut recouverte lentement, par celle de la menthe. La voix qui me parlait, qui n'était jusque là qu'un fond sonore, me devenait plus familière. Et puis je repris véritablement conscience quand mes yeux embrumés de larmes rencontrèrent les siens. Ses yeux bleus vivants, clairs, très clairs. Il n'y avait rien de démoniaque dans ces yeux là. Je les reconnaissais très bien. « Adkins... » soufflais-je alors avant de tomber dans ses bras, cherchant du réconfort. J'avais confiance en lui et le voir, me signifiait que rien ne m'arriverait tant qu'il resterait là. Je ne le connaissais pas vraiment, bien qu'on avait passé un peu plus de temps ensemble vu les circonstances; mais en cet instant, j'étais heureuse qu'il soit là. Je n'arrivais pas à le lâcher. Je n'en avais pas envie. Je sentais son odeur, il camouflait toutes Ses odeurs. Il camouflait la peur. Il camouflait le danger.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 15:08

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Je me retrouvais devant cette porte avec mon coéquipier, j’avais beau taper dessus et demander à Lorah en criant de venir nous ouvrir, il n’y avait aucune réaction de sa part, dans ce genre de situation tous les bruits qu’il pouvait y avoir autour de nous finissait par disparaitre pour n’entendre que l’essentiel et même à l’intérieur du logement je n’entendais rien, comme si personne ne s’y trouvait. Un peu éloigné de la porte avec mon coéquipier je comptais une nouvelle fois sur mes doigts jusqu’à trois avant de m’élancer mon épaule en avant, en venant forcer sur la porte en bois elle était venu céder et s’ouvrir, celle-ci venant terminer son chemin sans aucune douceur contre le mur laissant audible un grand son de claquement. Au moment de cet impact, des hurlements de femme avaient pu se faire entendre, ce qui malgré la situation était venu me rassurer, cela me permettait de savoir que la jeune femme était toujours en vie, cette peur de ne pas avoir été assez rapidement à intervenir était présente, je m’en voulais, je lui avais dit qu’en installant deux équipes de police pour sa sécurité Skyler n’aurait pas le temps d’entrer et une fois encore il avait réussi à nous prendre à contre-pied, non seulement il avait pu rentrer dans l’appartement mais il avait aussi pu s’enfermer dedans, nous empêchant le moindre accès. Lorah quant à elle ce retrouvais assise au sol, collé et recroquevillé contre le mur en brique, ses hurlements ne cessaient pas, son comportement ne trompait pas, je n’avais aucun doute sur le fait qu’elle est été en contact avec cet homme, la jeune femme l’avait vu et l’avait sentis. Avant de me rendre à ses côtés mon regard était venu ce déposer sur la fenêtre qui était cassé, les rideaux étaient à l’extérieur et la fraicheur de la nuit rentrait dans le logement, pendant que mon coéquipier ce dirigeait vers le sortie de secours de Skyler, je venais rejoindre Lorah, déposant mes deux genoux au sol. « Lorah c’est Adkins. » A mes paroles j’étais venu déposer mes mains sur ses épaules, il fallait que j’arrive à la sortir de cet état de choc, lui faire comprendre qu’à présent elle ne risquait rien, on était là, mais c’était peine perdu puisque les cris étaient encore un peu plus fort et les mains de la jeune femme venaient donner des coups dans ma direction comme si dans sa tête j’étais Skyler, comme si j’étais là pour venir la violer et qu’elle cherchait un moyen de se défendre, de pouvoir lui échapper pour le coup m’échapper. « Lorah c’est moi, c’est Shay. » C’était la première fois que je venais lui parler de moi en lui donnant mon prénom, mais je cherchais à lui faire prendre conscience de qui j’étais, de ce qu’il y avait devant elle, que ce qu’elle s’imaginait n’était pas la réalité en ce moment même. Je ne sais pas ce qui était venue la ramener sur terre, mais la jeune femme était venue retirer ses mains qui cachaient ses yeux qui venaient rapidement retrouver les miens. Je ne pouvais pas passer à côté des larmes qui étaient présentes, c’était forcément le genre de situation en tant que policier qui ne plaisait pas, on luttait contre cela et pourtant on n’avait pas le choix par moment que de le voir, de faire face à cet état de choc chez les victimes, sauf que là les choses étaient différentes de toutes celles que j’avais vécu. Depuis mon arrivé au Canada, je connaissais la « cible » de Skyler, pour sa sécurité j’avais passé par mal de temps à me retrouver proche d’elle, souvent le midi lorsque je venais manger à son restaurant, même si on ne se connaissait que dans le cadre de cette enquête, dans le fond j’étais venu faire ce que j’avais toujours refusé depuis que j’avais commencé dans les forces de l’ordre, avait une affinité avec une victime, tous les sentiments que j’aurais pu ressentir dans ce genre de situation en temps normal était encore un peu plus décuplé. « Adkins… » A peine avait-elle fini de murmurer mon nom que je la sentais venir tomber sur moi, comme si ce geste lui permettait d’évacuer la peur qu’elle venait d’avoir, de pouvoir se sentir en sécurité après ce qu’il venait de se passer, mes bras étaient venus l’entourer, un de mes mains déposaient dans son dos pendant que la deuxième venait ce placer sur son bras. « Je suis là… » J’avais envie de lui dire que désormais il ne lui arriverait plus rien, qu’elle était en sécurité, mais je n’y arrivais pas, je lui avais déjà dit cela une première fois et pourtant ça n’avait pas empêché Skyler d’être plus rapide que notre intervention, d’avoir pu rentrer chez elle et l’approcher. La deuxième patrouille n’avait toujours pas donné de nouvelle par la radio depuis qu’elle était venue nous informer avoir vu ce violeur en série partir par la fenêtre, j’espérais que ce manque d’information nous signifiait qu’il l’avait en ligne de mire, que dans quelques minutes j’allais apprendre qu’enfin on avait réussi à l’arrêter. Mon regard venait croiser celui de mon coéquipier, je retirais ma main de son bras pour venir d’un geste simple et compréhensible de venir me donner la couverture qui était sur le canapé en la montrant, lorsque je la tenais en main je venais la passer autour de Lorah, la reculant un peu de moi pour lui permettre d’être recouverte par cette petite couverture avant de la prendre à nouveau dans mes bras, je restais les genoux au sol avec la jeune femme contre moi. Jusqu’à présent j’avais toujours réussi à lui dire quelques choses pour l’aider à calmer sa peur et son angoisse, mais cette fois-ci rien ne pouvait sortir de ma bouche, comment est-ce qu’elle pouvait encore me croire alors que ce que je lui avais assuré n’avait pas été le cas ? Comment est-ce que j’avais pu croire que cette fois-ci j’arriverais à le devancer ? En voulant à tout prix éviter de faire de Lorah une proie pour Skyler afin de le coincer, c’était ce que l’on était venu faire. « Ici patrouille deux à central, on a besoin de renfort pour sécuriser le quartier. » Aux paroles que j’entendais dans ma radio, je venais fermer mes yeux, c’était pour le moment ma seule façon de venir retenir la colère que j’avais contre toute cette situation et contre moi-même, je savais qu’une fois encore il avait réussi à nous échapper. Après quelques secondes je venais reprendre ma respiration d’une grande bouffée avant de m’écarter un petit peu de Lorah, apportant ma main qui se trouvait sur son bras pour venir la déposer sur sa joue, mon regard dans le sien à nouveau. « Je suis désolé. » Ce n’était certainement pas ce que j’aurais dû lui dire, elle n’avait sans doute pas envie d’entendre cela de ma part avec ce qu’il venait de se passer, de mes paroles qui étaient venus sonner comme un mensonge après l’introduction de Skyler chez elle, mais c’était les trois seuls mots que j’avais été capable de lui sortir.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 15:41


Adkins était bien là, c'était lui devant moi et non plus ce monstre qui avait été à quelques centimètres de mon visage il y a encore quelques minutes. Il fallait que je garde les yeux bien ouverts, car dès que je les fermais, j'avais l'impression de revenir à ce moment où je dormais sans dormir, sur mon canapé, où je l'avais vu dans l'ombre de mon nouvel appartement, où je l'avais vu se rapprocher, jusqu'à coller son visage puant devant le miens. Je serrais mes bras autour des épaules d'Adkins, comme s'il s'agissait d'un ami de longue date mais même cette comparaison est invraisemblable. Je n'avais jamais serré personne ainsi dans mes bras, hormis mon cousin. Je n'étais pas quelqu'un de tactile, je n'étais jamais sorti avec un garçon au point d'en arriver là et je n'avais jamais été très expressive mais là, ce soir, en cet instant très précis, je ne pouvais pas agir autrement. J'étais morte de trouille, je tremblais encore, si bien que le lieutenant vint placer sur mes épaules la couverture qui traînait sur le canapé. Je ne comprenais pas tout ce qu'il se passait dans cette pièce. J'entendais des voix robotisées -leurs radios- et puis une autre voix, sûrement son coéquipier. Adkins ne me laissait pas. Il aurait sûrement du regarder l'appartement, voir si j'avais quelque chose, mais non, il restait là. Prenant le temps dont j'avais besoin. Mais tout le temps qu'il me donnerait me semblait que trop peu. Il ne serait jamais suffisant en cet instant. Je n'arrivais pas à me décoller de lui, je pouvais sentir sa force, son corps fort et puis son odeur effaçait celle qui était présente un peu plus tôt, par Skyler. Alors il était mon seul point de repère, mon seul détail me ramenant à la réalité, me laissant croire que Skyler n'était plus là. Mais je le sentais encore, comme si son odeur ne me quittait plus, comme si elle ne me quitterait plus jamais. Mes larmes ne cessaient de couler, tant j'avais eu peur, tant j'étais encore en état de choc. Je ne bougeais plus, depuis que j'étais dans les bras d'Adkins. Mais au fur et à mesure, je parvenais un peu plus à calmer mes pleurs. J'avais déjà cessé de crier. Melvin se recula un peu, posant une de ses mains chaudes sur ma joue avant de venir me dire : « Je suis désolé. » Mes yeux étaient ancrés dans les siens et je pouvais voir qu'il s'en voulait. Il s'en voulait de ne pas avoir pu intervenir avant, pour quelle raison avait-il mis autant de temps? Il m'avait dit que Skyler n'entrerait jamais ici. Qu'il serait toujours entre lui et moi. Mais ce soir, il avait échoué et bien que je sois sous le choc de cette rencontre horrible, une part de moi lui en voulait. Je lui en voulais d'avoir été naïve. Un policier ne peut jamais promettre ce genre de chose, il ne contrôle pas tout, sinon le coupable serait déjà en prison. J'étais illogique envers le lieutenant. Je lui en voulais pour quelque chose qu'il ne contrôlait pas, mais ce soir, en cet instant très précis, je n'avais aucune logique. J'étais trop sous le choc pour réfléchir à ce que je pouvais dire. « Vous m'aviez dit qu'il n'entrerait jamais ici... » Murmurais-je alors. J'étais triste, sous le choc, je tremblais encore de peur et j'étais en colère. C'était toutes ces émotions, faisant partie des plus fortes que l'on pouvait ressentir chez quelqu'un, que j'emmagasinais et qui étaient en train d'exploser en moi. C'est pour ça que je ne contrôlais pas mes larmes, que je ne contrôlais pas vraiment ce que je disais -je ne le pensais pas réellement- mais voilà, les vannes étaient lâchées. Au loin, je pu enfin y voir plus clair : j'entendais la sirène d'une ambulance. Je voyais les gyrophares clignoter dans mon appartement, provenant alors de la rue d'en bas. J'entendais des gens en bas, des gens dans les radios et tout un monde impressionnant entrer chez moi, sans mon autorisation. Très vite, mon appartement fut rempli de policiers en tous genres et d'une équipe médicale qui se rua sur moi. Adkins fut éclipser par les secouristes. Ils m'envoyèrent leurs rayons lumineux dans les yeux, me demandèrent s'il m'avait fait quelque chose. Ils prirent ma tension et tout un tas d'autres choses. J'osais à peine bouger, seuls mes yeux regardaient cette agitation autour de moi mais surtout, Adkins. Il avait rejoint son coéquipier et semblait sur les nerfs, et inquiet. « Vous devriez nous suivre à l'hôpital Mademoiselle, pour qu'on puisse vérifier que... » « Je vous dis qu'il ne m'a pas touché. Je n'irai pas à l'hôpital je... » J'avais mal à la tête à force d'avoir trop pleuré, j'avais froid, je voulais que tout cela se termine. En balançant ma tête, je me rendis compte que mes papiers imprimés avant l'agression étaient toujours sur la table. Pourvus qu'Adkins ne les voit pas. Une coéquipière flic d'Adkins s'approcha de moi. « Lorah? Je suis désolée mais... il va falloir que je recueille les preuves qu'il aurait pu laisser sur toi... » « Il ne m'a pas touché... » Répétais-je. « Je sais, mais il aurait pu faire tomber quelque chose, qui nous aiderait pour trouver l'endroit où il se cache » Elle était métisse et plutôt jolie. Une petite trentaine d'année. J'aimais sa voix douce et calme. J'avais besoin de calme et j'en avais assez de tout ce rafu dans cette pièce. Les policiers regardaient la fenêtre, la porte, essayant de savoir ce qu'il s'était passé, ce qu'il avait fait pour ouvrir la porte aussi vite et la verrouiller derrière lui. La policière m'aida à me relever, sous les yeux de la plupart des policiers ici. Je m'enroulais davantage dans la couverture avant de jeter un coup d'oeil à Adkins, un peu apeurée. Je suivi la policière à l'étage de mon duplex, afin qu'elle fasse ses prélévements au calme. J'étais assise sur le lit, quand elle me mit de la poudre, me demanda de déposer mes vêtements dans un sac, quand elle observa mes cheveux et en aspergea certain d'un produit incolore. Je la laissais faire, sans rien dire. J'étais en sous-vêtements sur mon lit, quand elle me tendit un large pull qui était non loin. Elle prit même la couverture avec elle, avant de finalement, s'asseoir près de moi pour me demander : « Raconte moi ce qu'il s'est passé... Je sais que c'est dur mais... » « Je ne peux pas... Je suis désolée... Je... je veux oublier tout ça s'il vous plait ». Je n'avais pas envie de me replonger dans cet enfer. Je voulais juste qu'on m'annonce que tout était fini, pour toujours. La policière insista, jusqu'à ce qu'une voix, familière, l'arrêta immédiatement dans sa démarche, du haut des escaliers.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 18:17

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Lorah était assise au sol, recouverte d’une couverture, je la tenais contre moi, mon regard dirigeait dans le sien, je n’avais pas pu lui dire autre chose que j’étais désolé, c’était sortie tout seul, tout ce que j’avais voulu jusqu’à présent éviter dans cette enquête venait d’avoir lieu et le pire c’était qu’elle avait dû subir cette attaque ou cette agression alors que derrière Skyler avait réussi à prendre la fuite une nouvelle fois. Je n’étais pas lui, je ne savais pas ce qu’il avait eu le temps de faire ou de ne pas faire avec la jeune femme, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser que si j’avais tenu parole et bien les choses seraient totalement différente, dans le fond, de ne pas être arrivé assez tôt pour l’aider faisait que je me sentais responsable de tout ce qu’elle venait de vivre. « Vous m'aviez dit qu'il n'entrerait jamais ici... » Oui elle avait raison, je l’avais dit et pourtant il c’était passé tout le contraire, mon regard ne quittait pas le sien, mais lorsqu’elle était venu me sortir cette simple phrase qui avait eu pourtant de l’importance pour elle depuis quelques jours, mon cœur était venu se serrer, j’étais venu lui promettre quelque chose que je n’avais pas pu faire. Je ne savais pas du tout quoi lui répondre, Lorah avait totalement raison dans ses paroles, il n’y avait rien que je puisse lui dire pour la rassurer, pour m’excuser, après tout si jamais ma sœur devait vivre une situation similaire et qu’après qu’un des policiers lui est affirmé que ce fou psychopathe n’aurait pas le droit de rentrer en pleine nuit il se passait la même chose que ce que venait de vivre Lorah, j’aurais surement beaucoup de mal à retenir mon poing ou ma colère, d’une façon ou d’une autre, j’aurais évacué tout cela contre ce policier, je ne pouvais donc rien faire de plus ni même rien dire vis-à-vis de la jeune femme. Rapidement les ambulanciers étaient arrivés dans le quartier et en quelques minutes ils se retrouvaient dans l’appartement de Lorah, la matériel déposé au sol non loin d’elle, je venais relâcher l’étreinte que j’avais sur la jeune femme avant de venir me reculer et de les laisser faire leur boulot. J’étais à peine sur pied à nouveau que j’étais venu rejoindre mon coéquipier qui n’avait pas quitté l’appartement depuis que l’on avait enfoncé cette porte. « Comment est-ce qu’il a pu nous échapper encore une fois ? » J’vais beaucoup de question en tête, si je ne me retenais pas elles sortaient les unes après les autres, tout comme celle que je venais de dire sur un ton ferme et énervé, j’étais en colère contre moi-même, contre Skyler et contre nous, de ne pas avoir été assez réactif et de laisser une fois encore la liberté à cet homme. Ma main était venu ce déposer sur mon visage avant de venir glisser dans mes cheveux, je n’avais qu’une envie c’était de laissé sortir toute cette nervosité que je ressentais et que je n’avais pas le choix de garder en moi, je tournais mon visage sur le côté et mon regard était venu croiser celui de Lorah qui était accompagné d’une policière, qui était là pour chercher des preuves qu’ils auraient pu laisser en approchant la jeune femme, même si c’était une procédure habituelle, le fait de la voir monter à l’étage et de ne pas refuser, ne pouvait que confirmer ce que je savais déjà, Skyler avait eu assez de temps pour l’approcher, beaucoup trop pour que Lorah le voit.  « On va l’avoir Shay. » Mon coéquipier était venu me répondre à ma question, il cherchait à me calmer, me permettre de rester positif, j’avais l’impression de me voir moi il y avait quelques années quand je m’étais retrouvé avec ce dossier entre les mains pour la toute première fois, mais voilà, ce n’était pas la première fois que je le voyais réussir à s’enfuir. « Mais quand ? Il va devoir détruire encore combien d’autre fille avant que l’on arrive à lui mettre la main dessus ? Il n’aurait même pas dû avoir le temps de rentrer dans cet appartement. » Mon regard ne quittait pas mon coéquipier, il était sans doute tout aussi dur que le ton de ma voix qui était bien sèche et sans aucune retenue, le pauvre n’avait pas de chance puisque la colère que je ressentais, c’était lui qui la recevait. Je ne l’avais pas rajouté mais je pensais très fort que ce soir on avait eu de la chance, c’est sûr que ce que vivait Lorah ne devrait jamais exister mais en temps normal Skyler ne partait pas sans s’approcher de la jeune femme qu’il avait en vue sans la violer. « Lieutenant, il semblerait que Mlle Seyton est fait pas mal de recherche sur Skyler. » Pour quelque chose d’inattendu cela l’était et la surprise de ce qu’il était en train de me dire devait ce voir sur mon visage, d’un geste de la main il était venu me montrer la table, qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir dessus pour qu’il me disait que Lorah avait effectué des recherches sur l’homme qui était venu chez elle ce soir ? En arrivant devant je venais déposer mes mains sur les feuilles qui étaient déposés dessus, les écartant les unes aux autres, effectivement il y avait pas mal d’article qui avait dû être trouvé sur internet le concernant, toutes les informations sur cet homme qui avait atterrit dans la presse au fur et à mesure de l’avancé de cette enquête qui continuait de durer bien trop longtemps. Ce qui était sur c’était que la détermination et surement la peur de savoir ce que cet homme pouvait lui faire, donnait une grande qualité à la jeune femme si jamais un jour elle voulait rejoindre les forces de l’ordre. Cela faisait déjà plusieurs minutes que Lorah était montée à l’étage avec une policière, je prenais la direction des escaliers pour monter les marches une à une, en arrivant en haut j’étais venu reprendre la parole avant même d’entrer dans la pièce.  « Lieutenant Adkins je peux entrer ? » « Oui vous pouvez. »  En entrant dans la chambre je retrouvais les deux jeunes femmes assises sur le lit, Lorah portait sur elle non plus son tee-shirt mais un pull, mon regard venait croiser celui de la policière, avant d’hocher légèrement la tête positivement pour lui informer qu’elle pouvait nous laisser tous les deux. Les derniers mots que j’avais eu jusqu’à présent de Lorah était venu me rappeler la promesse que je lui avais faite en lui disant que Skyler n’aurait pas le temps de s’approcher d’elle et depuis je ne lui avais toujours pas répondu, je m’approchais de son lit avant de venir m’assoir dessus, mon regard tourné dans sa direction. « Je sais qu’il n’y a pas de mots qui pourrait changer les choses… Mais je tiens à m’excuser parce que la seule chose que je vous avais promis je ne l’ai pas tenu… »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 18:52



« Lieutenant Adkins je peux entrer ? » « Oui vous pouvez. »La policière me laissa donc seule dans ma chambre, assise sur mon lit alors qu'Adkins entra, laissant la porte ouverte. Il portait un gilet pare-balles, il avait également son arme de service avec lui. Les premières fois, je trouvais ça impressionnant et maintenant, j'étais comme... habituée. C'était étrange à réaliser. J'agrandissais mon pull king-size pour essayer de couvrir un peu plus mes cuisses nues. Je replaça une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. J'étais plus calme que tout à l'heure parce que je savais qu'il y avait plus d'une dizaine de policiers dans mon appartement et qu'avec ça, on ne pouvait pas dire que je craignais quelque chose. De plus, ils étaient armés. Adkins s'installa doucement sur le lit, pas loin de moi et tout en me regardant, il ajouta d'une voix calme : « Je sais qu’il n’y a pas de mots qui pourrait changer les choses… Mais je tiens à m’excuser parce que la seule chose que je vous avais promis je ne l’ai pas tenu… » Rapidement, je tournais ma tête vers lui pour lui répondre sans trop attendre « Non, c'est moi qui m'excuse. Tout à l'heure j'étais pas vraiment moi-même... J'pensais pas ce que j'ai dit. Je sais très bien que vous faîtes du mieux que vous pouvez, simplement, vous ne contrôlez que 50% de la partie. Ce... ce n'est pas évident à comprendre pour une... victime. Mais je ne peux pas vous en vouloir. Je vous vois tous les jours, je sais que vous faites tout votre possible... » Très étrangement, ma voix était calme, ma respiration plus calme également. Mes tremblements avaient cessés sans que je ne m'en rende compte. J'agrandissais mes manches pour recouvrir mes mains. J'avais l'impression que l'odeur de Skyler s'était déposée sur ma peau, partout, s'infiltrant au travers de mes pores. J'avais tellement envie de me doucher et de me débarrasser de tout ça, mais je ne le pouvais pas pour le moment, je devais attendre que les policiers me disent que c'était bon.

Adkins était sûrement monté pour que je lui livre les détails de cette soirée. Je savais que je devrais leur raconter ce qu'il s'était passé et aussi, que c'était ce soir qu'il fallait le faire, parce que j'avais encore tout en mémoire et que ma peur n'avait pas encore mis de barrière sur les éléments vécus durant cette soirée. Alors calmement, je pris les devants : « Il faut que je vous raconte, c'est ça? » J'attendis sa réponse, puis, lança à nouveau : « Vous voulez du thé? » Personnellement, je voulais du thé. Une boisson chaude que j'affectionnais, je détestais le café. Je le faisais moi-même, parfois, mais pas ce soir. J'en avais préparé avant de m'endormir sur mon canapé. Il m'en restait, je n'avais juste qu'à descendre à ma cuisine et chauffer l'eau. Adkins me répondit et je descendis donc seule en bas pour préparer les tasses fumantes. Devant les autres policiers, je déposais plusieurs tasses et couverts sur le comptoir, afin qu'ils se servent s'ils en désiraient aussi. Finalement, après que l'eau soit bien chaudes et versée dans les deux tasses, je remontais les marches pour accéder à la mezzanine où se trouvait ma chambre. A l'étage, je me sentais plus en sécurité, car la fenêtre donnait sur le vide. Pas d'escaliers de secours, pas de quoi grimper. Je savais qu'il ne pourrait jamais passer par là, alors je me sentais plus rassurée ici, voilà peut être une explication à mon calme, si ce n'était pas dû au Lieutenant assis sur mon lit. Je lui tendis une tasse fumante, en précisant tout de même que c'était vraiment chaud. Je déposais la mienne sur mon chevet, avant de m'installer plus confortablement sur mon lit, prenant un coussin pour le caler contre moi, me permettant d'écarter mes jambes tout en laissant le tout, cassé au yeux du policier. « Je ne l'ai pas entendu rentrer, à vrai dire... » Commençai-je mon récit car après tout, il était là pour ça. « Je crois que je dormais, mais en fait plus j'y pense et plus je me dis que non. J'étais éveillée. J'avais les yeux grands ouverts mais j'étais incapable de bouger, de parler ou de faire quoi que ce soit. La peur a du me paralyser je pense » -à moins que ça ne soit une drogue qu'il m'est administrée- « Je ne sais pas par quel endroit il est rentré, ni depuis combien de temps il était là, tapis dans l'ombre, silencieux, à m'observer » Je fermais les yeux, pour essayer de revoir la scène, même si cela me torturait réellement l'esprit. Mes mains s'enfoncèrent dans le coussin alors que je continuais : « Il était debout, en face du canapé, près de la fenêtre, il était droit mais la tête un peu courbée, comme s'il m'observait dans les moindres détails... J'crois que j'ai fermé les yeux à ce moment là et j'ai senti que... Qu'il bougeait. Il s'approchait lentement, comme pour me faire encore plus peur. Pour faire patienter jusqu'au moment où... Il a laissé des doigts sur les meubles, quand il marchait vers moi. J'étais sur le canapé. Et je sentais... Je sentais l'odeur, la puanteur. Il... ça sentait les ordures, le tabac froid aussi. » Je remerciais mon odorat culinaire développé en cet instant précis. « Il s'est approché tout près, je sentais son souffle sur mon visage, je sentais son haleine, je sentais qu'il était à quelques centimètres seulement » Ce moment était sans nul doute le plus terrifiant pour moi. Je n'avais jamais été aussi proche d'une morte certaine, d'une agression atroce, du pire moment de ma vie même si rien que ça déjà, le rendait le plus horrible de mon existence. « Et... je ne sais pas pourquoi, il s'est arrêté sans bouger et... il est partit à toute vitesse. Juste avant que j'entende vos pas devant ma porte » Voilà, c'était absolument tout ce dont je me souvenais. Et c'est à cet instant précis qu'un policier arriva lentement, pour dire calmement : « Lieutenant? Les secours s'en vont. On laisse une patrouille à l'extérieur même si on pense qu'il y a très peu de chances pour qu'il revienne ce soir. Mademoiselle, » Termina t-il avec un hochement de tête en ma direction. Il quitta les lieux après la réponse de son supérieur, assis près de moi puis, paniquée, je ne tardais pas à lui dire : « Vous allez me laisser seule ici? »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 20:00

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
« Non, c'est moi qui m'excuse. Tout à l'heure j'étais pas vraiment moi-même... J'pensais pas ce que j'ai dit. Je sais très bien que vous faîtes du mieux que vous pouvez, simplement, vous ne contrôlez que 50% de la partie. Ce... ce n'est pas évident à comprendre pour une... victime. Mais je ne peux pas vous en vouloir. Je vous vois tous les jours, je sais que vous faites tout votre possible... » Lorah était venu me répondre du tac o tac, bien sûr que ses paroles me rassurais mais ça ne m’empêchait pas de continuer à le penser, ce que j’étais venu lui dire, le ressentis que j’avais, je l’avais eu bien avant qu’elle n’était venue me le balancer tout à l’heure lorsque je l’avais dans mes bras tous les deux sur le sol du salon. Lorsqu’elle était venue parler de cette partie dont je contrôlais 50 pourcents, j’avais envie de lui répondre, de lui dire le fond de ma pensée, mais en quoi ça aurait pu être rassurant pour elle de m’entendre dire que j’avais plus la sensation de contrôler 25 pourcents de cette enquête plutôt que la moitié, plus le temps passait et plus Skyler prenait l’avantage sur nous, il connaissait les procédures des forces de l’ordre, avant de mettre en place son but ultime après avoir posé son dévolue sur une femme il prend le temps d’observer, de faire comprendre qu’il était là, de faire grandir la peur chez la femme qu’il a choisi, ce que je n’arrêtais pas de me poser comme question, c’était surtout comment est-ce qu’il avait pu agir sans avoir repéré les lieux ? Si il était déjà venu ici comment est-ce que l’on avait pu faire pour ne pas le voir, une patrouille était toujours devant l’appartement, l’équipe qui était de garde aurait forcement fini par le voir. Tout ce qu’il me passait par la tête que ce soit mes questions, les reproches que je me faisais à moi-même je n’étais pas venu les dire, la seule réponse que j’étais venu lui donner c’était mon regard qui était toujours dans sa direction avant de venir afficher un très très léger sourire qui disparaissait presque tout de suite après.
Je ne savais pas si la policière qui était avec Lorah juste avant avait eu la possibilité de lui parler, de savoir ce qu’elle avait vu ou entendu du passage de Skyler, après tout ce qu’elle venait de vivre il fallait que je lui demande de m’en parler, de me dire exactement les moindre détails dont elle se souvient, la moindre petite chose pouvait nous permettre d’en savoir plus, il y avait toujours cet espoir qu’il fasse une erreur, celle qui nous permettrait de pouvoir enfin lui mettre la main dessus. « Il faut que je vous raconte, c'est ça? » La jeune femme avait été bien plus rapide à reprendre la parole, le fait qu’elle vienne le demander d’elle-même voulait d’un côté me montrer que malgré tout ce qu’elle venait de vivre, Lorah était capable d’en parler maintenant. « Je sais que ce n’est pas facile, mais le moindre détail, la moindre petite chose peut avoir son importance. » « Vous voulez du thé? » Cette question je ne l’avais pas vu arriver, la surprise avait surement du ce voir sur mon visage comme dans le petit temps de réflexion que j’étais venu laisser avant d’accepter sa proposition, en la voyant quitter la pièce pour venir rejoindre la cuisine où se trouvait encore les ambulanciers et policiers, je prenais la décision de rester ici, je ne savais pas le pourquoi du comment, mais le comportement de Lorah n’était pas le même et puis je ne pouvais pas lui demander de me raconter tout ce qu’il venait de ce passer devant tout le monde et encore moins là où ça avait eu lieu, c’était comme si cette pièce était un endroit neutre qui lui permettait de contrôler sa peur, son angoisse et ses doutes.
Après quelques minutes je la voyais revenir dans la pièce, les deux tasses en main dont une qu’elle était venu me donner en me prévenant que celle-ci était chaude, mon regard était déposé sur le thé que j’avais entre les mains avant de venir boire une toute petite première gorgée, mon attention venait ce reposer sur elle lorsque sa voix était venue se faire entendre dans la chambre. « Je ne l'ai pas entendu rentrer, à vrai dire... » « Je crois que je dormais, mais en fait plus j'y pense et plus je me dis que non. J'étais éveillée. J'avais les yeux grands ouverts mais j'étais incapable de bouger, de parler ou de faire quoi que ce soit. La peur a dû me paralyser je pense. » « Je ne sais pas par quel endroit il est rentré, ni depuis combien de temps il était là, tapis dans l'ombre, silencieux, à m'observer. » En la voyant marquer un arrêt et de venir fermer les yeux, dans le début de ce qu’elle avait vécu, un des faits qui ressortait souvent dans des cas de panique comme celle-ci, où l’adrénaline était très élevé par la situation, la notion du temps disparaissait ce qui avait pu avoir lieu en trois minutes donnait l’impression de s’être déroulé pendant une demie heure. Sur certaines de ses questions j’avais des réponses, je savais par où il était entré, je savais aussi environ combien de temps il était resté dans son appartement, mais je ne voulais pas l’interrompre, j’avais peur qu’en venant reprendre la parole et la couper dans ses explications Lorah décide de ne pas en dire plus. « Il était debout, en face du canapé, près de la fenêtre, il était droit mais la tête un peu courbée, comme s'il m'observait dans les moindres détails... J'crois que j'ai fermé les yeux à ce moment-là et j'ai senti que... Qu'il bougeait. Il s'approchait lentement, comme pour me faire encore plus peur. Pour faire patienter jusqu'au moment où... Il a laissé des doigts sur les meubles, quand il marchait vers moi. J'étais sur le canapé. Et je sentais... Je sentais l'odeur, la puanteur. Il... ça sentait les ordures, le tabac froid aussi. » L’odeur du tabac était revenu à plusieurs reprises dans les déclarations des victimes qui malheureusement n’avait pas pu échapper au viol, en revanche c’était la première fois que l’on venait parler d’une puanteur en nommant aussi les ordures. « Il s'est approché tout près, je sentais son souffle sur mon visage, je sentais son haleine, je sentais qu'il était à quelques centimètres seulement. » « Et... je ne sais pas pourquoi, il s'est arrêté sans bouger et... il est partit à toute vitesse. Juste avant que j'entende vos pas devant ma porte. » Mon regard ne quittait pas celui de la jeune femme qui continuait son récit sans que je ne vienne la couper, elle avait été bien précise dans ses descriptions, tout comme les réactions qu’elle avait eu, ce qu’elle avait vu au début, elle était venu me l’expliquer. Après tout ce que je venais d’entendre je n’avais pas de question à lui poser, je ne pensais vraiment pas avoir de détails supplémentaire sur ce qui lui était arrivé, alors que je venais ouvrir la bouche pour venir lui répondre, lui parler pour la première fois depuis qu’elle était revenu dans cette chambre, un des policiers était venu nous interrompre en m’annonçant que tout le monde allait quitter les lieux et une patrouille allait reprendre sa place à l’extérieur. « Remettez en place la patrouille deux. » Je n’étais pas venu ajouter autre chose, le policier était venu quitter les lieux juste après ma réponse, alors que je me tournais vers Lorah, son regard n’était plus le même, il laissait ressentir de la panique, l’angoisse qui revenait. « Vous allez me laisser seule ici? » Mon regard dans sa direction, je venais retirer une de mes mains qui tenait la tasse de thé qui était encore bien remplis, afin de venir ce déposer sur celle de la jeune femme, à ce geste j’étais venu reprendre la parole et lui répondre pour la première fois depuis que j’étais venu m’excuser de ne pas avoir tenu la promesse que je lui avais faite. « Non… Je vais rester avec vous, je n’irais nulle part. »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 20:29


« Non… Je vais rester avec vous, je n’irais nulle part. »
Il venait de dire ces mots d'une voix calme, juste après avoir déposé sa main sur la mienne. Je ressentais toujours une immense chaleur, quand nos peaux entraient en contact. C'était rare, on gardait une distance respectueuse, d'éthique, mais cela me faisait toujours autant de bien. Je souris faiblement. Allait-il rester toute la nuit ici? En même temps, avec ma fenêtre cassée et ce qui venait de se produire, je n'avais aucune envie de rester seule, ni même de rester dans cet appartement. Pour être totalement honnête, j'aurai aimé aller ailleurs, mais ça n'était pas possible. En repensant à la fenêtre, je ne pu m'empêcher de penser que Jim allait sûrement apprendre que la police et une ambulance soient venus ici dans la nuit, s'il voit la fenêtre, il faudra trouver une solution pour expliquer tout ça. Je lui ferai au pire, croire que ma main est passée à travers la fenêtre alors que je tentais de la fermer ou de l'ouvrir? De cette façon, il ne poserait pas trop de question. Il faudrait juste que je porte un bandage fictif pendant quelques jours. Mes yeux s'étaient posés sur la main du lieutenant, toujours posée sur la mienne. On ne bougeait pas. Pendant un instant, je me sentis mal à l'aise, n'était-ce pas déplacé? Ou peut-être que ça faisait partie de son métier? Je n'en savais rien mais est-ce qu'un lieutenant était autorisé de passer la nuit avec une personne de l'enquête sur laquelle il travaillait? J'en savais rien, mais je pense que lui le savait et que s'il restait, c'était qu'il était en droit de le faire. « Merci... Shay » Terminai-je par dire. Je remontais mes yeux vers les siens, qui me fascinaient. Ils étaient tellement clairs, tellement profonds. Mais je détournais rapidement le regard, retirant ma main de la sienne, par pudeur et timidité. Je pris ma tasse de thé entre mes mains et en bu une rapide gorgée. Finalement, je me levais de mon lit pour aller observer l'état de la pièce d'en bas. La vitre était cassée, mais le verre n'était pas dans mon salon (tombé dans la rue), les meubles étaient déplacés légèrement, suite à la foule de policiers. Des tasses sales avaient été mises dans mon évier, les coussins étaient par terre et ma table basse était recouverte de mes papiers concernant Skyler. Il avait sûrement du les voir, ils n'étaient pas cachés du tout, étant donné que je m'étais endormie dessus et que rien ne prévoyait ce qui allait arriver. Je soupirai, avant de tourner le dos à la salle pour faire face au lieutenant, tenant toujours ma tasse de thé. « Est-ce que j'ai le droit de prendre une douche maintenant? » Je me sentais poisseuse, sale, puante, comme si l'odeur de ce malade me collait à la peau, envahissant jusqu'à l'air de mon appartement en entier. Alors finalement, je laissais le lieutenant descendre et retira mon pull king-size pour entrer dans ma salle de bain. Elle était petite mais étrangement -et je ne le remarquais que maintenant- la fenêtre était ouverte. Elle n'était pas très grande, elle était haute, mais... il aurait pu passer par là. Devais-je appeler immédiatement le lieutenant ou est-ce que cela pouvait attendre ma douche? A vrai dire, je n'étais pas du tout rassurée à l'idée de me retrouver seule dans cette pièce, avec une possibilité que mon agresseur puisse repasser par cet endroit. Je me décidais néanmoins à passer ma tête à travers, il n'y avait pas d'escaliers de secours mais j'eu le réflexe de tourner ma tête au dessus. Le toit. Soudain, j'y voyais plus clair. Finalement, je sortis de la salle de bain après avoir enfilé à nouveau mon pull et lança, à travers la rambarde de la mezzanine, en direction du policier : « Je sais par où il est entré. » Il n'avait suffit que de ça pour le faire grimper 4 à 4 les marches. Je lui indiquais la salle de bain avant de continuer, tremblante : « Il pouvait venir du toit, il n'y a pas beaucoup d'espace. C'est pour ça que vous ne l'avez pas vu, n'est-ce pas? » Mais à cet instant, Adkins m'avoua l'avoir vu devant la porte, quelques instants avant qu'il n'entre lui et son coéquipier. Ca ne collait pas. Quelque chose n'allait pas dans cette histoire. Je retournais dans ma chambre, faisant les cent pas, terrifiée mais en même temps, extrêmement lucide. « Et s'ils étaient deux?... » Murmurai-je alors tout bas. « Et s'ils étaient deux? Ca serait possible? Imagine que l'un était là depuis le début... depuis bien longtemps, caché. Qu'il attendait juste son complice, ou bien le moment propice? Il serait passé par le toit, se serait caché dans ma salle de bain, ou sous mon lit... et puis... il... il aurait attendu. Et c'est l'autre qui lui a dit de partir, j'ignore comment... » En lui exposant mon idée, un flash de ce soir me vint en tête. Je voyais cette ombre oui, mais ensuite, j'avais fermé les yeux. Je ne pouvais pas confirmer ma théorie, mais si l'homme vue à la porte par Shay était entré chez moi, ils avaient été deux à un moment donné. Au final, nous ne cherchions pas un homme, mais deux? J'étais doublement en danger? Je levais mes yeux vers le lieutenant, effrayée par mes propres réflexions.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 22:13

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Je venais de quitter ma tasse de thé en main la chambre dans laquelle je me trouvais depuis tout à l’heure, déposant mes pieds sur le sol du salon après être venu descendre les escaliers, je laissais Lorah seule à l’étage pour lui permettre de prendre sa douche. Rapidement je venais me placer devant la fenêtre qui avait été cassé par Skyler, je me repassais les images de cette soirée mouvementé, je le revoyais arriver devant l’appartement, on n’avait pas mis bien plus de temps pour venir sortir du véhicule et arriver, jamais je n’aurais pu imaginer qu’en si peu de temps il réussisse à ouvrir la porte sans la moindre effraction et la verrouiller derrière lui, voilà une nouvelle capacité que l’on pouvait venir rajouter à son actif. Les flashes des évènements s’enchainaient, devant cette porte fermé ignorant comment allait la jeune femme, ne sachant même pas si elle était seule ou pas à l’intérieur, tout ce que j’avais pu ressentir à ce moment-là, la colère que j’avais eu envers moi-même de ne pas avoir anticipé cette possibilité, de mettre la vie de Lorah en danger alors que je n’arrêtais pas de lui dire qu’il n’aurait pas le temps de l’approcher, cette montée d’adrénaline qui était présente, on c’était retrouvé dans l’ignorance complet, j’avais beau taper à la porte et lui demander d’ouvrir la porte en hurlant, le profond silence qu’il y avait eu me restait en tête et puis forcement il y avait aussi la peur que j’avais eu qu’il lui arrive quelque chose, depuis le tout début de cette enquête c’était la première fois que j’avais passé autant de temps à discuter avec elle, depuis mon arrivé au Canada je cherchais à tout prix à la mettre le plus possible en sécurité pour qu’elle n’ait pas à subir un viol de la part de cet homme, des derniers jours qui étaient venues s’écouler et du temps qu’on avait passé ensemble finalement pour l’avancement de cette affaire. Même si je m’en voulais de ne pas avoir pu lui éviter ce qu’elle venait de vivre, j’étais resté quelques minutes mes genoux déposés au sol avec Lorah dans mes bras quand on avait fini par entrer dans son logement, sur le moment il était hors de question pour moi de la laisser seule assise contre ce mur. Je revenais à la réalité reprenant ma respiration un bon coup avant de venir approcher ma tasse de thé à mes lèvres, depuis tout à l’heure il c’était refroidis un petit peu, après une première gorgée je venais en avaler une seconde. « Je sais par où il est entré. » A ses paroles mon regard c’était directement tourné dans sa direction, je la voyais à travers la rambarde, je venais poser la tasse qui était dans mes mains sur la table qui se trouvait à côté de moi avant de me rendre rapidement à son niveau, avant de me retrouver à son niveau en quelques petites seconde, je ne savais pas ce qu’elle avait découvert mes ses paroles m’intriguait, qu’est-ce qu’elle voulait dire par le fait qu’elle savait par où il était passé ? Son regard se dirigeait vers la salle de bain, j’étais venu reprendre ma marche en avant pour me rendre dans la pièce alors que Lorah reprenait la parole la voix à nouveau tremblante ? « Il pouvait venir du toit, il n'y a pas beaucoup d'espace. C'est pour ça que vous ne l'avez pas vu, n'est-ce pas? » Mes yeux venaient se poser sur la fenêtre qui était un peu plus en hauteur et ouverte laissant la fraicheur de la nuit rentrer dans la pièce. Le raisonnement qu’elle avait dans le fond avait un sens, si je n’avais pas vu Skyler arriver j’aurais vraiment pu penser qu’il était passé par cette fenêtre, je me retournais pour faire face à la jeune femme une nouvelle fois, si je n’avais pas pu lui expliquer ce qu’il c’était passé tout à l’heure coupé par un des policiers cette fois-ci le moment était venu pour que je vienne lui dire. « Je l’ai vu arriver, c’est pour cette raison qu’on est intervenu immédiatement, je n’avais jamais pensé qu’il pouvait être aussi rapide pour crocheter la porte et la refermer derrière lui. » Toutes les éventualités étaient pourtant envisageable, mais je n’avais pas été capable de l’imaginer une seule seconde, parce que ça aurait été admettre que Lorah était en danger, que de cette façon sans le vouloir je faisais d’elle un appât pour cet homme. A peine j’avais terminé de parler que je la voyais quitter la salle de bain pour retourner dans sa chambre, j’étais venu lancer un dernier regard à la fenêtre avant de venir relever mon bras pour venir la fermer et revenir dans la pièce qui était juste à côté. Je la retrouvais en train de faire les cents pas dans la chambre, toute cette histoire était en train de la torturer et je le comprenais totalement, je me sentais mal de la voir comme cela, c’était assez étrange d’ailleurs, c’était comme si ce qui avait lieu ce passait à une amie, pourtant notre relation n’était que professionnel, pour sa sécurité et l’avancé de l’enquête, avant qu’elle n’entre au poste de police de Miami pour porter plainte jamais je ne l’avais vu avant. Lorah était venue murmurer quelques choses que je n’avais pas du tout compris, mon regard était devenu interrogateur, mais je n’avais pas le temps de lui demander quoi que ce soit puisqu’elle était venue d’elle-même me répéter de façon plus détaillé le fond de sa pensée. « Et s'ils étaient deux? Ça serait possible? Imagine que l'un était là depuis le début... depuis bien longtemps, caché. Qu'il attendait juste son complice, ou bien le moment propice? Il serait passé par le toit, se serait caché dans ma salle de bain, ou sous mon lit... et puis... il... il aurait attendu. Et c'est l'autre qui lui a dit de partir, j'ignore comment... » J’étais venu déposer mon regard sur le sol de la chambre en écoutant sa théorie, toute son explication avait un sens, cela pouvait aussi venir expliquer comment il avait réussi à ouvrir la porte aussi facilement sans laisser la moindre trace d’effraction, ce qui l’était moins c’était que la seconde équipe n’avait vu qu’un seul homme s’enfuir par la fenêtre du salon, ça voudrait dire que le seconde serait ressorti par la salle de bain ? Pourtant de tous les témoignages que j’avais eus des jeunes femmes qui avaient été violé par cet homme, jamais il n’y avait eu des paroles concernant un autre homme, à chaque fois il n’y avait que Skyler qui était cité. « Lorah regardes moi. » J’étais venu relever mon regard dans sa direction avant de mettre face à elle, reprenant une nouvelle fois la parole sur un ton calme et posé. « La fenêtre est fermé tu ne risques rien, je suis là avec toi d’accords ? … Tu vas aller prendre ta douche, ça va te faire du bien. » Si elle était venue me le demander un peu plus tôt c’est qu’elle en avait envie et besoin, je profitais de la laisser dans sa chambre et revenant dans le salon pour venir rejoindre la table où un des policiers était venu m’apprendre que Lorah avait fait de sacrée recherches concernant son harceleur, mon regard était posé sur les feuilles qui était devant moi alors que ma main venait rejoindre ma main sur la radio qui était déposé sur mon épaule. « Lieutenant Adkins, faîtes une ronde et assurez-vous que personne n’est autour du bâtiment, n’hésitez pas à regarder vers le toit. » Je venais attraper dans mes mains toutes les recherches qui étaient devant moi, pour venir m’asseoir sur le canapé où finalement tout c’était passé ce soir, pendant que Lorah prenait sa douche, je venais les regarder attentivement une à une, tout ce qui était dans les articles étaient généralement une partie de ce que la police avait bien voulu déclarer, mais tout y était bien précis, sa ville natale, ce qu’il s’y était passé il y a quelques années même si ça ne le concernait pas.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 22:41

Il semblait intéressé par ma théorie, ce qui d'un côté, ne me rassurait pas vraiment, même si cela voulait dire que nous avancions dans l'enquête malgré tout. « Lorah regardes moi. » Il s'était placé devant moi, me forçant alors à plonger à nouveau mes yeux terrifiés dans les siens. Le clair de ses yeux agissait sur moi, comme un calmant naturel. Je venais de me rendre compte que je l'avais tutoyer et qu'il en avait fait autant et étrangement, cela ne me dérangeait. Il me parlait calmement avec une voix réconfortante. J'avoue que cela me faisait beaucoup de bien. Je pris une grande inspiration, alors qu'il me lança : « La fenêtre est fermée tu ne risques rien, je suis là avec toi d’accord ? … Tu vas aller prendre ta douche, ça va te faire du bien. » Il avait raison. Je ne risquais rien. Il était dans l'appartement, avec une arme. Skyler et son complice, s'il existait, ne s'y frotterait pas, en plus de quoi, une patrouille surveillait l'immeuble. Il ne pourrait jamais attaquer à nouveau ce soir. Il ne prendrait pas ce risque, mais... j'avais l'impression de commencer à le connaître, lui et son jeu pervers. Il aimait ça, le risque. Rester caché sous les yeux des flics, de moi-même pendant des heures avait semblé l'amuser. Relâchant mes épaules, je fini par répondre au lieutenant : « Oui... tu as raison. Mets toi à l'aise hein » Après tout, s'il était là pour la nuit, autant qu'il fasse comme chez lui. Il quitta la mezzanine, me laissant alors seule. Un frisson s'empara de moi. J'avais peur, peur d'ouvrir la salle de bain et de l'y trouver dedans, qu'il me baillonne sans que je puisse appeler Shay. J'avais envie de lui demander de rester juste à côté de la porte, mais je n'avais pas le droit de faire ça, il n'était pas à mes ordres. Je pris une grande respiration pour essayer de calmer mes angoisses, afin d'ouvrir la porte de la salle de bain, qui ne m'aura jamais fait aussi peur. Finalement, j'entrais. La lumière était toujours allumée et je préférai laisser la porte ouverte. Je me mis nue et entra dans la douche, laissant l'eau couler d'abord sur la paroie, le temps qu'elle chauffe. Quand je vis la buée arriver, je déplacais la pomme de douche jusqu'à moi, laissant l'eau s'écouler d'abord sur mes cheveux, puis mon visage et enfin, mon corps. Cela me fit du bien, beaucoup de bien même. L'eau retirait les traces de son passage, retirait l'odeur, les sensations. Je restais ainsi longuement, avant de réaliser enfin, ce qui m'était arrivée tout à l'heure. Je me mis alors à pleurer. Comme si les nerfs qui me tenaient depuis tout à l'heure, lâchaient. Je devais craquer, pour me reprendre ensuite. Mes mains se plaquèrent sur mon visage, alors que mon front se colla à la paroie. Mes larmes nombreuses, se mélangeaient à l'eau chaude. Je restais ainsi un long moment, laissant simplement ma colère, ma honte, ma détresse sortir de moi-même. Après de très longues minutes, je me repris, me savonnant alors et me rinçant, je ne perdis pas plus de temps sous la douche. Je n'aimais pas être toute seule. Je voulais voir Shay, rien que pour me rassurer. Je ne voulais plus de silence, plus d'absence. Je voulais entendre du bruit rassurant, une présence. Je séchais mes cheveux dans une serviette avant de les attacher en chignon, un peu n'importe comment, puis sortie de la salle de bain enroulée dans une autre serviette, jusqu'à ma commode pour prendre un short et un débardeur. J'augmentais le chauffage dans ma chambre. La fenêtre ouverte rendait l'appartement trop froid. Je quittais rapidement l'étage, ma tasse de thé maintenant presque froide à la main. Il était au salon, assis sur mon canapé, regardant les feuilles, celles de ma recherche. Curieuse, je lui demandais : « Tu as trouvé quelque chose? » Je posais ma tasse sur le comptoir et me dirigeais vers le frigo. Avait-il faim? Avait-il dîné? « Tu veux manger quelque chose? Cuisiner me fera du bien à vrai dire... » La cuisine était ma thérapie. Quand j'étais triste, quand j'allais mal je cuisinais. Mon esprit était occupé à quelque chose et de cette façon, je ne pensais plus à rien. En attendant sa réponse, je me dirigeais vers ma chaine hifi et je laissais la musique envahir l'espace. Un son faible, certes, mais qui moi, me rassurait vraiment beaucoup. Fade into you - Mazzy Star. « Désolée mais ça me rassure un peu plus... » Finalement, le regardant de loin, je fini par lui dire, un peu surprenant sans doute : « Tu sais que je pensais à acheter une arme pour me défendre? J'pensais que... ça m'aiderait. Mais je crois que ça serait entrer dans son jeu. J'ai pas envie d'être sa victime. J'veux pas qu'il gagne. »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptyVen 24 Juil - 23:44

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Rapidement l’eau de la douche était venu ce faire entendre, je ne savais pas combien de temps elle prendrait pour ce doucher mais ça allait lui faire beaucoup de bien, soit elle aurait cette peur que Skyler ne revienne et sa prendrais en tout est pour tout cinq petites minutes, soit elle allait prendre son temps et relâcher toutes la pression qu’elle avait sur ses épaules depuis tout à l’heure. Mon regard était plongé sur les feuilles que Lorah avait imprimé, je lisais le moindre détail avec une grande attention, comme si un seul mot pouvait venir faire tout la différence sur cette enquête, entre temps la patrouille extérieur était venu me confirmer à la radio qu’après une première ronde rien ne venait attirer mon attention plus que d’habitude, passant ma main dans mes cheveux je venais poser les feuilles sur le canapé avant de venir me relever pour attraper le thé qui était sur la table et de venir le boire en plusieurs gorgées, hors mis le peu de cette boisson que j’avais bu tout à l’heure encore chaude, je n’avais rien avalé ni mangé depuis que je m’étais retrouvé dans la voiture avec mon coéquipier, la tasse vide sur la table basse, je reprenais ma place sur le canapé, mon dos contre le dossier et les feuilles une nouvelle fois en main. Lorah n’avait pas tardé à venir descendre de la chambre, mon regard c’était relevé dans sa direction, elle portait sur elle un short et un débardeur, je me surprenais moi-même à venir faire attention à ce genre de détail, mais je venais afficher un sourire sur mon visage, elle avait l’air bien plus calme que tout à l’heure comme si cette douche lui avait permis d’évacuer tout ce qui venait de lui arriver. « Tu as trouvé quelque chose? » Si elle semblait un peu mieux, ses pensées restaient bloqué sur cette enquête, ce que je comprenais totalement et d’un autre côté même si son hypothèse pour le moment ne correspondait pas avec les information que l’on avait, tout semblait pour probable et apporterait certaine logique sur ce qu’il c’était passé tout à l’heure. « Pour le moment rien que je ne sais pas déjà. » J’apportais une de mes mains à mon visage, passant deux de mes doigts sur mes yeux, avant de venir poser les feuilles sur la table basse, il fallait que je souffle deux minutes, j’allais y venir mais j’avais tout autant besoin de me changer les idées que Lorah. « Tu veux manger quelque chose? Cuisiner me fera du bien à vrai dire... » Mon regard revenait dans sa direction, quand elle était venu me proposer à manger, je n’avais pas pu m’empêcher de venir repenser à cette dernière part de pizza sur laquelle on avait louché autant mon coéquipier que moi et que l’on avait fini par la jouer à un jeu pour gamin, un sourire venait à nouveau ce présenter sur mes lèvres, alors que je venais me relever du canapé. « Je ne dirais pas non pour un repas, surtout si je sais que ce n’est pas moi qui cuisine. » J’étais venu sur ma dernière partie de la phrase lui répondre sur le ton de l’humour, j’étais loin d’être un bon cuisinier, les plats cuisinés et le surgelé étaient souvent mes amis le soir quand je rentrais de garde et puis d’une pierre de coup, pour un bon repas, ça permettrait à Lorah de venir ce changer les idées si vraiment cuisiner lui ferait du bien. J’apportais mes mains à ma radio que je venais retirer de mon épaule pour la déposer sur la table, j’avais beau avoir l’habitude depuis quelques années de porter cet uniforme mais je commençais vraiment à avoir chaud, j’enlevais ensuite ma veste et le gilet par balle que j’étais venu accrocher au dossier d’une chaise avant d’y déposer ma radio juste dessus, me retrouver en tee-shirt me faisait vraiment du bien, j’avais l’impression de respirer à nouveau alors que de la musique ce faisait entendre. « Désolée mais ça me rassure un peu plus... » Mon regard était venu croiser celui de la jeune femme, la façon dont elle était venu s’excuser me faisait sourire. « Pas de problème, fais comme chez toi. » Elle n’avait pas besoin de me présenter ses excuses parce qu’elle venait de mettre de la musique, cet appartement était le sien, je n’avais pas à lui dire ce qu’elle devait faire ou non. Je commençais à marcher vers la cuisine, en passant devant la table basse, j’étais venu attraper ma tasse vide alors que j’étais en train de venir rejoindre l’évier, pour la déposer dedans. « Tu sais que je pensais à acheter une arme pour me défendre? J'pensais que... ça m'aiderait. Mais je crois que ça serait entré dans son jeu. J'ai pas envie d'être sa victime. J'veux pas qu'il gagne. Mes doigts venaient se poser sur le robinet que j’allais ouvrir, mais ses paroles étaient venu stopper mon geste, je venais même les retirer avant de me tourner dans sa direction, il y avait beaucoup de personne qui pensait qu’avoir une arme était synonyme de sécurité et de défense, mais bien souvent les gens oubliaient que ça devenait encore plus dangereux s’ils ne savaient pas s’en servir et l’utilisaient au mauvais moment. Ses révélations ne venaient pas vraiment me surprendre, en revanche sa façon de voir les choses étaient bien différentes, son discours n’était plus le même par rapport à tout à l’heure, de la femme complètement paniqué et apeuré, je me retrouvais face à une femme qui ne voulait plus subir, ne pas lui offrir la victoire que Skyler attends depuis qu’il la suivait. « Ça te semblera surement absurde dis comme ça, mais ce qui t’aideras le plus c’est de continuer de penser que tu ne veux pas être sa victime. C’est vrai qu’une arme c’est sécurisant mais honnêtement si tu ne sais pas t’en servir, ça deviendra encore plus dangereux pour toi, qu’un moyen de défense. » Le sérieux dans cette conversation était revenu, je me retrouvais dans son appartement avec elle, on discutait tous les deux comme si on se connaissait depuis un petit moment, comme si au final j’étais vraiment un de ses amis de Miami et pourtant ce n’était pas le cas, hors mis toute cette histoire et Jason, je ne connaissais rien de sa vie, tout comme au final elle ne connaissait absolument rien de la mienne non plus. « Et puis de toute façon tu as ce qu’il te faut pour la nuit avec mon équipement… » Ah non, ce qui venait de sortir de ma bouche n’était pas vraiment ceux à quoi je pensais dans ma tête, ça ne sortait pas vraiment de la même façon, j’étais venu m’arrêter net de parler avant de laisser échapper un rire entre mes lèvres et de me reprendre du mieux que je le pouvais. « Je voulais parler de mon arme… »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 0:09

Shay me signala qu'il n'avait rien trouvé de plus dans mes dossiers, qu'il ne savait grâce à son enquête. Je n'avais pas accès au dossier, je ne faisais pas partie de la police, alors j'ignorais vers quoi ils s'étaient attardés ou non pour leur enquête. Moi, je voulais simplement en savoir davantage sur celui qui me tourmentait depuis maintenant, des mois. Shay me répondit ensuite qu'un bon repas ne serait pas de refus et qu'apparemment, il ne savait pas cuisiner. Cela me fit sourire, si le Canada lui avait apporté une bonne chose, ça serait peut être la cuisine du restaurant ! Sourire me faisait du bien, cela faisait longtemps et très honnêtement après ce soir, je ne pensais pas sourire aussi rapidement. Mais Shay me faisait du bien. Oui, je devais l'admettre, rien que sa présence, son regard, sa voix, sa façon de me parler, tout chez lui, me canalysait et quelque part aussi, me rendait plus forte. C'était con à dire, mais je n'avais aucune envie d'être la victime que l'on traîne comme un boulet, bien au contraire, je voulais même être tout l'inverse. Il commença a retirer sa radio, son gilet pare-balle et puis son uniforme, se dévoilant alors en tant qu'homme et non seulement comme un policier. Je ne connaissais rien de lui, mais c'est ce que je croyais. A force de le voir, au fil des jours, du rythme de l'enquête, j'avais appris quelques choses sur lui : il était calme, professionnel, méticuleux, précautionneux, loyal, rassurant, intelligent et apparemment, avait du second degré et une pointe d'humilité. C'était un garçon bien et étrangement, j'étais contente que cette femme hideuse à l'accueil de ce poste de police de Floride, m'est conduit à lui. Je l'observais depuis tout à l'heure, sans m'en rendre compte. Si bien que lorsqu'il s'approcha, sa tasse vide à la main, je ne pu m'empêcher de baisser les yeux et d'ouvrir le frigo pour faire semblant d'y chercher quelque chose. La musique berçait l'ambiance et cela me détendait beaucoup. Il n'y avait plus ce silence pesant, plus cette ambiance inquiète. Non. Il ne me priverait pas de vivre, ce malade. Finalement, lorsqu'il arriva à l'évier, Shay me répondit au sujet de l'arme et je trouvais qu'il avait totalement raison. Il fallait laisser aux policiers le soin de faire leur métier. Ce n'était pas à moi de faire justice, simplement de faire confiance aux hommes dont c'est la vocation. Je lui souris alors, comme pour lui répondre que je partageais son avis, puis, me mis activement à la recherche d'une recette. J'avais envie de poulet. En réalité, le voir dans le frigo, me donnait plein d'idées et surtout, d'envie. J'avais des légumes également. Je ferai donc un poulet rôti, à très exactement 1 heure du matin, avec une poelée de légumes. « Et puis de toute façon tu as ce qu’il te faut pour la nuit avec mon équipement… » Me dit-il alors. Ma tête pivota vers lui très rapidement et mes joues s'enflamèrent d'un rouge vif saisissant. Mes yeux étaient grands ouverts et je mis un temps avant de réaliser que c'était juste une maladresse de sa part. Je ne pu m'empêcher de rire. Un rire timide, mais vrai et punaise, ça me faisait du bien. « Ca fait du bien de rire, je pensais pas en être capable ce soir » Finalement, j'en revins assez rapidement à ma cuisine « Poulet ça te va? » Je me saisi alors de l'animal mort, encore emballé et sorti les légumes. Je sorti l'animal de son emballage, sortant un plat allant au four. Je me tournais pour préchauffer celui-ci et retourna à mon animal pour le préparer. Un jaune d'oeuf badigoné sur sa chaire afin de le faire dorer. Je coupa un oignon pour garnir le plat, un peu de beurre et quelques tomates. Finalement, je mis le plat dans le four et m'attaqua au lavage et découpage des légumes. « Tu veux m'aider? » Lui demandais-je alors sur le coup de la plaisanterie. Je lui tendis un éplucheur afin qu'il me prépare les légumes pour la découpe, en espérant qu'il ne se blesse pas ! « Pourquoi t'es entré dans la Police? » Demandais-je naturellement. Je me surprenais moi-même à m'ouvrir à lui de la sorte. D'habitude, je ne parle jamais, je ne raconte rien sur moi mais avec lui, c'était différent. Il connaissait beaucoup de choses que tout le monde ignorait en plus de cette histoire affreuse qui nous liait. Il était l'un des rares à passer autant de temps avec moi. Hormis mes parents ou Julian, j'étais une solitaire. J'étais pas habituée à vivre avec des gens, même si la coloc à Miami m'avait bien aidé à ce sujet là.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 1:01

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Je n’en revenais même pas moi-même d’être venu lui sortir cela de cette façon, j’étais je le savais très doué pour parler sans réfléchir et avoir le chic pour réussir à y placer un double sens sans même le vouloir, sauf que c’était la première fois j’étais venu en parler pendant mon travail, puisque même si les apparences et le sourire qui était sur notre visage depuis quelques minutes pouvait laisser penser le contraire, j’étais dans cette appartement pour la sécurité de la jeune femme en priorité. Mon regard était dirigé vers Lorah, je ne connaissais absolument pas son humour et après ce qui avait eu lieu un peu plus tôt cette nuit, je ne savais pas du tout comment elle pourrait venir réagir à ma maladresse, qui était pourtant venu me faire rire nerveusement en me rendant compte de ma propre connerie. Elle se retrouvait face à son frigo ouvert, sûrement en train de chercher ce qu’elle pourrait nous faire à manger, sa tête était venu ce tourner dans ma direction, ses joues étaient devenus rouge et ses yeux étaient loin de venir ce fermer, sur le moment je ne disais plus rien, mon regard la regardais sans broncher, j’attendais une réaction de sa part, mais du coup sans le vouloir j’étais venu afficher un petite mou d’enfant désolé, comme pour chercher à lui faire comprendre que ce n’était pas vraiment ce que je voulais lui dire. Je devais tout de même bien avouer que ces secondes de silences me paraissaient vraiment longue, mais en l’entendant rigoler, j’étais venu pousser un ouf de soulagement, je savais désormais sur la jeune femme qu’elle avait un humour qui n’était pas bien loin du mien et pour le coup c’était une très bonne nouvelle pour moi. « Ça fait du bien de rire, je pensais pas en être capable ce soir. » Un sourire était venu reprendre place sur mes lèvres après ce petit moment de suspens que j’avais eu, sur la réaction de ma maladresse bien étrange. Il était vrai qu’après tout ce que Lorah était venu vivre cette nuit, ce qu’elle avait, vu sentis que ce soit en odeur ou contre elle n’était pas quelque chose de banal et beaucoup aurait eu du mal avant de venir avoir un sourire aux lèvre, pourtant on se retrouvait tous les deux à rigoler dans sa cuisine. « Ça te vas beaucoup mieux quand tu rigoles… Enfin je voulais dire que j’aime bien faire le clown quand l’occasion s’y prête. » Shay il serait peut-être temps que tu réfléchisses un petit peu avant de lui parler, après ma maladresse à double-sens, je venais limite lui balancer une première phrase qui pouvait être prise pour de la drague. Heureusement pour moi elle était venue rapidement changer de sujet de conversation revenant sur notre repas de la nuit. « Poulet ça te va? » Je ne pouvais pas faire le difficile et puis il y a à peine quelques heures je m’étais retrouvé à manger trois pauvres part de pizza et là on me proposait un poulet qui rien que proposé me donnait envie, et puis après avoir mangé le midi au restaurant où travaillait Lorah, ça ne m’aidait pas à réduire ma faim bien au contraire. « Oui ça me va. » En la voyant sortir notre futur repas de son frigo, je la laissais se plonger dans sa cuisine et sortir ses plats, je me tournais à nouveau vers l’évier me retrouver en face et de venir y faire couler l’eau, avant d’attraper une éponge et du savon, je n’étais pas très doué en cuisine c’était vrai mais je pouvais au moins lui faire la vaisselle que mes collègues avaient laissé après leurs passages et puis sincèrement je ne me voyais pas me rassoir sur le canapé pendant qu’elle était derrière les fourneaux. Je profitais de ce petit moment de silence pour essayer de remettre mes esprits à l’endroit et de ne pas me retrouver une nouvelle fois dans une situation comme j’avais pu le faire un peu de temps avant avec mes phrases à double-sens ou cette petite phrase à l’apparence séductrice, bon en même temps je ne m’aidais pas vraiment, puisque dès que je la sentais bouger ou faire du bruit je venais tourner mon regard dans sa direction pendant quelque secondes, longue ou courte je ne pourrais pas vraiment le dire et à chaque fois, pendant ce laps de temps je me retrouver à frotter la tasse que j’avais dans la main plusieurs fois au même endroit, au moins je pouvais être sûr qu’elle était propre. En la regardant préparer le poulet ça semblait tellement facile, ça me donnait limite l’impression que je pouvais être capable de le faire les yeux fermés et pourtant en ayant un aperçu de tout ce qu’elle réalisait pour pouvoir le mettre au four je me rendais compte que j’étais bien loin d’être crédible dans le rôle de cuisinier, puisqu’à sa place j’aurais directement mis le poulet au four sans rien rajouter. « Tu veux m'aider? » Venir l’aider à préparer le repas, il m’avait fallu une petite seconde de réflexion puis elle était venu me demander ça avait un ton tellement ironique que je ne savais pas si c’était sérieux ou pas, mais en la voyant me tendre un éplucheur je comprenais que sa question était bien sérieuse, passant mes mains sous l’eau pour venir les rincer alors que le dernier couvert venait d’être lavé et sécher à son emplacement. « C’est parti pour la cuisine. » Je n’avais jamais été à l’aise en préparation de repas et je ne le serais certainement jamais, mais ça allait être l’occasion pour Lorah de pouvoir se moquer un peu de ma gueule, coupant l’eau, je récupérais l’éplucheur qu’elle me tendait avant de venir la rejoindre prêt du comptoir, en voyant les légumes posés dessus, j'avais l’impression qu’il y en avait pour quinze personnes, mon côté exagération ressortait souvent dans ma tête lorsque je ne faisais pas quelque chose que je connaissais et ça devait surement ce voir, prenant un premier légume en main, je commençais à m’occuper de lui sans vraiment être bien sûr de ce que j’étais en train de réaliser. « Pourquoi t'es entré dans la Police? Cette question on était venu souvent me la poser et jamais je n’avais pu répondre honnêtement, je ne pourrais pas expliquer comment un jour je m’étais levé avec cette envie de rentrer dans l’école de police, comment cette idée était devenu mon objectif et ma vie aujourd’hui. J’étais venu afficher un léger sourire sur mon visage, mon regard concentré sur le légume que j’avais entre les mains pour ne pas faire de connerie, même si j’étais sûr d’être en train de la faire. « Pour embêter mon père. » La réponse était sortie du tac o tac, je n’avais jamais porté mon père dans mon cœur et toutes les tensions qu’il y avait entre nous, j’aimais bien les alimenter à l’époque pour le pousser à bout un peu plus et finalement heureusement que je n’avais plus de contact avec lui aujourd’hui, dans sa vision des choses il était impossible qu’un des membres de notre famille rentre dans les forces de l’ordre, je n’ai jamais su le pourquoi du comment de sa colère contre ce domaine, mais elle était bien présente. « Puis un matin je me suis levé et j’ai foncé à l’école de police pour les inscriptions, d’une idée à la con c’était devenu ce que je voulais vraiment faire. »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 1:27

Shay était à mes côtés, en train d'éplucher son premier légume quand je lui avais demandé pourquoi était-il entré dans la police. Il me répondit alors que c'était pour embêter son père. Cette réponse me fit tourner la tête vers lui et je pu y lire un petit rictus. En mode "je me rappelle le bon vieux temps". Mais ça n'avait pas l'air d'être aussi simple. Je m'emparai d'un légume moi aussi, pour l'éplucher à mon tour, à deux, nous sérions plus rapide et puis, je lui avais proposé de m'aider plus pour l'occuper que pour le faire travailler à dire vrai. Nous étions dans notre tâche, quand il précisa un peu plus sa réponse. Il était impulsif alors? Cela me fit sourire. Je n'avais absolument rien de la fille impulsive. Je n'étais pas spontanée. On ne m'avait pas aidé à le devenir dans l'éducation que j'avais reçu. Depuis mon enfance, depuis toujours, mes parents étaient des gens qui avaient toujours eu peur qu'il m'arrive quelque chose. Je n'avais presque pas le droit de sortir, j'avais donc très peu d'amis, de vie sociale. Je ne voyais que mon cousin, étant donné qu'il faisait partie de la famille, qu'il habitait à côté et qu'il partageait mon établissement scolaire. Grâce à lui, ils m'ont autorisé quelques sorties, au cinéma, à des anniversaires, mais toujours sous des conditions : une tenue appropriée, pas d'alcool, pas de tabac, pas de drogue, pas de sexe, pas de garçon tout court en fait et avec ce bourrage de crâne, cela ne me posait aucun problème. Je ne ressentais pas l'envie de tout ça, car je ne réalisais absolument pas ce qu'il se passait, je laissais mes parents diriger totalement ma vie et c'était tout. J'étais une bonne élève, l'une des meilleures même, je faisais partie d'un seul club, celui des échecs. J'étais pas forcément toujours douée, mais c'était la seule activité que mes parents m'autorisaient à faire en dehors de la maison. Une fois l'école finie ou bien le club, je devais toujours rentrer immédiatement à la maison. Là, j'avais le droit de lire, d'écouter de la musique ou des activités du même style. Pas vraiment le droit de regarder la télé, pas le droit d'inviter des amis. Je crois que c'est d'ailleurs un peu à cause de tout ça que je me suis mise à la cuisine. Que j'ai commencé à y prendre goût (jeu de mot !) et que je me sentais véritablement en confiance. Je pouvais faire ce qui me plaisait, je pouvais laisser libre cours à mon imaginaire, à mes envies, sans que personne n'y mette son grain de sel (jeu de mot numéro 2 !). Finalement, j'ai grandis et je voyais que Julian n'avait pas la même vie que moi. Ils avaient pas mal d'amis, il avait le droit de sortir, ce qui provoquait des discussions à l'école, que je ne pouvais pas vraiment comprendre. Je me sentais seule, mais la solitude ne m'a jamais dérangée. Etant fille unique et étant habituée à être seule, j'y avais pris goût et cela ne me dérangeait absolument pas. Mon cousin, malgré sa vie bien plus normale que la mienne, a toujours su m'accorder du temps et de l'attention. On se voyait tous les jours à l'école, mais il venait me voir à la maison très souvent. On passait énormément de temps ensemble et sans lui, je n'aurai jamais eu d'aperçu de ce qu'était une vie normale. C'est lui, qui m'a dit que mes parents étaient trop stricts, trop réticents pour tout. Et c'est aussi lui qui leur a fait laisser un peu plus de mou, sur la corde qu'ils tenaient pour moi. J'avais le droit de faire plus de choses, mais toujours sous conditions. Un téléphone portable, mais seulement quand je ne suis pas à la maison avec mes parents, éteint bien entendu quand je suis à l'école. Pas de téléphone le soir après 21 heures. Pas d'internet. Je devais toujours leur dire où je me trouvais, quand est-ce que je rentrais et je devais toujours être accompagnée. Si bien que lorsque j'ai obtenue mon diplôme, je pris la décision de partir du Canada, loin d'eux, pour essayer de voir ce qu'était une vie, normale. Une vie où je décide quand je veux sortir ou non. Qui peut venir me voir, qui peut partager ma vie. C'était une grande décision, ça a été très dur de l'annoncer à mes parents et surtout : qu'ils acceptent. Mais ils l'ont fait, j'ignore encore comment. Les premiers temps, c'était difficile. Ma mère m'appelait sans arrêt, elle s'inquiétait toujours énormément pour moi et voulait que je lui raconte mes journées dans les moindres détails. Puis, j'ai finalement cessé de répondre à tous ses appels, pendant un temps. J'ai ainsi réussi à espacer les coups de fil. Je me rendais alors compte que de moi-même, je n'avais pas une tendance à sortir très souvent. Ayant prit goût à la solitude, à l'enfermement, cela avait finit par me convenir. Mais je pris la décision de m'installer dans une colocation, avec des étudiants de mon école de cuisine et je pense avoir fait le bon choix. J'ai appris à vivre avec des jeunes de mon âge, qui m'entraînaient dans leurs soirées. Je n'ai jamais abusée à ce niveau là, parfois je disais non, parfois je ne buvais pas du tout d'alcool, mais la plupart du temps, je m'autorisais un verre ou deux. Je n'ai jamais été saoule. Et puis, ce qui devait arriver, arriva. J'ai croisé le chemin de ce malade, sans le savoir et ma vie a basculée. Je me suis dit que mes parents avaient raison depuis le début. Que le monde, les gens, pouvaient être dangereux et toute cette histoire leur donnait raison. Sur toute la ligne. Voilà pourquoi je ne veux rien leur dire et qu'ils ne le sauront probablement jamais.

Je me sortais de mes longues pensées. J'avais repensé à toute mon histoire et mon évolution. Aujourd'hui, je vivais peut être un drame, mais j'avais l'impression de devenir plus forte. Je ne m'apitoyais pas sur mon sort, au contraire, je me battais et je ne m'en serai jamais sentie capable. C'était peut être Shay qui me faisait ça. Il me faisait ressortir le meilleur de moi-même.

Les légumes étaient à présents tous épluchés et je les mis dans une casserole d'eau chaude, sur le feu. Finalement, j'invitais Shay à s'installer avec moi au salon. Après m'être lavée les mains, je m'installais sur mon divan, face à mon policier. « Mais tu as quel âge au fait? Tu... tu es marié? » Il était jeune pour un flic, mais pas si vieux que ça de moi. A vu d'oeil, j'optais pour un 27/28 ans (je sais qu'il en a 28 :p) mais je n'étais pas sûre. A cet âge là, il pouvait très bien être marié, ça ne me choquerait pas. Mais quelque part, je crois que ça me ferait chier de le savoir marié. Allez savoir pourquoi.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 2:28

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Cette soirée était passé d’un extrême à l’autre, le pique de stress et de nervosité on l’avait vécu dès que Skyler avait pointé le bout de son nez pour la première fois depuis que Lorah était arrivé au Canada, l’angoisse, la colère, la peur, la culpabilité, le manque de réponse, l’impatience de voir cette enquête continuer de piétiner pendant que cet homme lui continuait son petit bonhomme de chemin tranquillement sans la moindre inquiétude, alors que la jeune femme subissait sa perversion, ses manipulations et son talent pour faire ressentir aux gens leurs plus grandes peurs. Et maintenant on se retrouvait tous les deux dans sa cuisines, en train d’éplucher des légumes, bien que je la voyais les enchainer à une rapidité qui me laissais sur place pendant que je galérais comme un pauvre abruti avec celui que j’avais en main, l’expérience dans le domaine jouait beaucoup et je n’avais jamais vraiment prit le temps de me plonger dans ce milieu-là, puis il ne m’avait jamais vraiment attiré, j’avais grandis avec des repas qui sortait soit d’un restaurant soit d’un traiteur, mes parents avaient eu la chance de réussir professionnellement et donc financièrement aussi, tant mieux pour eux, mais du coup je n’avais jamais vu l’un des deux cuisiner quoi que ce soit, il y avait même des jours où j’en venais à me demander à quoi pouvait bien nous servir cette pièce. Et en plus de nous retrouver en pleine recette à une heure du matin, on était surtout en train d’apprendre à ce connaitre finalement, bon pour le moment Lorah apprenait à me connaitre avec la question qu’elle était venue me poser, j’étais ici pour « travailler », officiellement je m’assurais de sa sécurité pour la nuit, mais plus les minutes avançaient, plus on passait du temps ensemble, à se parler et plus cette impression de boulot disparaissait, c’était comme si j’avais été invité à manger chez une amie si j’en oubliais l’heure. Enfin une amie, plutôt une connaissance, puisque je ne savais rien d’elle, enfin ça aussi ce n’était pas totalement vrai puisque je savais qu’elle s’appelait Lorah Seyton, qu’elle avait vingt-trois ans, originaire de WOS, la ville où je me trouvais, qu’elle avait passé quelques temps à Miami mais j’en ignorais les raisons et la durée, je savais également qu’elle avait un cousin avec qui elle était visiblement très proche, son boulot, je ne pouvais pas ignorer après être allé manger tous les midis ses derniers temps au restaurant où elle travaille que son univers est en cuisine. Au final je me rendais compte qu’avec cette enquête, j’en avais appris tout de même pas mal sur la jeune femme, bon je me doutais bien que ce n’était absolument rien et que j’avais sans doute encore beaucoup à découvrir sur elle. L’instant cuisine était pour moi terminé, pour le peu que j’avais fait j’étais tout de même content de moi, je n’étais pas venu me couper et visiblement ce que j’avais fait malgré ma super vitesse d’accomplissement du travail, semblait ressembler à quelque chose de bien, je profitais que Lorah soit en train de les mettre dans une casserole pour venir me laver les mains, assez rapidement elle était venue en faire de même alors qu’elle était venu me proposer de nous installer sur le canapé, en venant m’approcher de la table basse, je venais empiler toutes ses feuilles de recherche sur Skyler les unes sur les autres avant de les prendre en main pour les déposer sur un meuble un peu plus éloignait. On avait vécu assez de rebondissement sur ce sujet ce soir pour continuer, la jeune femme ne voulait pas se poser en victime et lui donner raison, elle le faisait plutôt bien depuis qu’elle était revenue de la douche, puisque j’avais même réussi à la faire rigoler sans le vouloir. Je venais m’assoir sur le canapé, légèrement tourné sur le côté pour venir faire face à Lorah qui était venu prendre place également, ma main droite était venue rejoindre mon holster non pas pour sortir mon arme mais plutôt pour le décaler un petit peu pour ne plus qu’il vienne me déranger, je pourrais très bien l’enlever et le poser à côté de moi, je ne voyais pas Skyler revenir ce soir mais je préférais le garder avec moi au cas où, on était jamais trop prudent au final. « Mais tu as quel âge au fait? Tu... tu es marié? » Heureusement que je ne me retrouvais pas en train de boire parce que j’aurais été capable de venir m’étouffer, non pas pour la question qui concernait mon âge, mais plutôt pour celle qui me demandait si j’étais marié, elle ne le savait pas mais même si je m’étais calmé par rapport à mon adolescence sur les femmes, jusqu’à présent je n’avais jamais été très doué pour réussir à faire tenir un couple sur la distance et puis je croyais difficilement au bonheur familial, pour moi tout cela n’était qu’une apparence aux yeux des gens mais tout était différent une fois la porte fermé, l’idée du mariage même si elle n’avait en soit rien à voir, ce mélangeait dans mes pensées et s’associait avec ma conception de la vie de famille qui n’était pas très glorieuse. « J’ai 28 ans, la trentaine n’est pas loin. » Un sourire venait ce dessiner sur mes lèvres, j’étais le plus vieux du cercle d’ami que j’avais à Miami et j’avais souvent le droit à des réflexion à l’approche de mes trente ans dans un peu moins d’un an et demi maintenant, mais ça me faisait rigoler, ce n’était pas un âge qui me faisait peur, au contraire plus le temps passait et plus je me sentais vraiment moi et non plus ce petit gamin arrogant qui ne pensait qu’à faire chier son père pour ce venger. « Et non je ne suis pas marié, enfin si je le suis, je ne suis pas au courant en tout cas. » Mon regard ne venait pas quitter Lorah, tout comme mon sourire qui ne ce décollait pas de mon visage, j’étais venue ici pour l’enquête sur laquelle je travaillais, jamais je n’aurais pu en montant dans l’avion ou en venant voir la jeune femme sur son lieu de travail, que l’on allait se retrouver tous les deux à faire connaissance, ni même que je me surprendrais moi-même en me rendant compte que je me sentais bien quand j’étais avec elle et qu’il m’était difficile de ne pas venir déposer mon regard sur elle dès que j’en avais l’occasion. « Mon métier est un frein pour une relation solide, je n’ai encore jamais rencontré de femme qui acceptait ce quotidien, l’arme de service qui rentre à la maison avec moi, la possibilité que je parte le matin mais que je ne revienne pas le soir, j’aime beaucoup ce que je fais, mais ça apporte aussi des inconvénients. » Il y avait des femmes qui l’acceptaient puisque j’avais pas mal de collègue qui étaient mariés et père de famille ou mère de famille, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer celle qui le supporterais et celle avec qui je pourrais avoir envie de faire ma vie avec elle. Je voulais profiter de cette conversation pour en savoir un peu plus sur Lorah à ce sujet, ce n’était une fois de plus pas très professionnel, mais dans le fond je ne faisais que poser une question, je ne faisais rien de mal. « Et toi, ton copain ne sera pas trop jaloux de savoir que j’ai passé la nuit avec toi… Enfin dans ton appartement ? » Pour les questions réussis j’étais fort, c’était sûr que si elle avait un copain et qu’elle lui répétait les choses tels que je l’avais sortie la première fois, ça ne risquait pas trop de lui plaire. Ça me paraissait surprenant qu’une jeune femme comme elle qui était jolie et malgré ce qu’elle était en train de vivre était souriante et elle avait cette capacité de me permettre de me sentir bien avec elle, qu’elle n’est justement personne dans sa vie et d’un autre côté, si elle était célibataire cela expliquerait pourquoi elle avait prévenu son cousin et personne d’autre.  
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 14:47

On était assis sur le divan, d'une façon peu professionnelle mais qui pouvait nous juger après tout? Mon coude vint se poser sur le dossier du canapé, tenant ainsi ma tête, dirigée vers le policier. Je venais de lui demander son âge et s'il était marié. Nous n'avions jamais parlé de nous, mais si nous devions passer la soirée ensemble ce soir, autant faire connaissance, surtout que je n'arriverai pas à dormir, j'en étais certaine. De plus, on ignorait combien de temps l'enquête allait durer alors, autant en savoir plus sur l'homme qui la gérait, non? Au final, je ne trouvais pas ça étrange et puis, parler de lui, de sa vie, me ferait oublier la soirée et ses évènements. Ce que j'avais du vivre était horrible et je ne voulais pas y penser. Comme une blessure sur laquelle on vient y déposer une pommade et un bandage. Il était ma pommade et notre conversation était notre bandage. « J’ai 28 ans, la trentaine n’est pas loin. Et non je ne suis pas marié, enfin si je le suis, je ne suis pas au courant en tout cas. » Sa réponse me fit sourire. Il avait cet humour très léger, qui me plaisait. On se parlait en se regardant dans les yeux, souriant alors comme deux idiots, faiblement. Je crois que je n'avais jamais autant regardé quelqu'un. D'habitude, j'étais très vite mal à l'aise et je baissais les yeux, ou bien tout simplement, je ne regardais pas la personne en face, mais avec Shay, cela ne me dérangeait pas. C'était un peu comme vouloir à tout prix, au contraire, me noyer dans ses yeux cascades d'eau pure et accueillante. « Mon métier est un frein pour une relation solide, je n’ai encore jamais rencontré de femme qui acceptait ce quotidien, l’arme de service qui rentre à la maison avec moi, la possibilité que je parte le matin mais que je ne revienne pas le soir, j’aime beaucoup ce que je fais, mais ça apporte aussi des inconvénients. » Je comprenais ce qu'il voulait dire, mais personnellement, je ne trouvais pas que ça serait un frein pour moi. Et c'est d'ailleurs sans réfléchir que je lui répondis très vite : « Je t'avoue que la première fois que j'ai vu ton arme, ça m'a fait fliper mais après, on s'habitue. Et puis, ça fait partie d'un packaging. Tu ne te limites pas à être un flic. Tu es... restes un homme portant l'uniforme » Je savais pas si j'étais claire ou non. Après toute la soirée que j'avais passé et les nerfs totalement absents, je disais peut être n'importe quoi. Mais ce que je voulais dire c'était qu'il était avant tout un homme et non juste un policier. Que ses outils se trouvaient être une arme et un gilet pare-balle, tout comme le charcutier a sa chambre froide et ses couteaux. Sauf que voilà, les outils qu'ils utilisaient étaient dangereux, mais il avait appris à s'en servir, sinon, il n'en serait pas là. « Personnellement, je trouve ça plutôt rassurant en fait. De savoir que l'on est avec quelqu'un qui sait se défendre et qui est autant rassurant » Au moment où je disais ces mots, je me rendais compte que ma phrase était un peu bizarre. Mes joues s'enflamèrent à nouveau et je fis volte-face pour essayer de la cacher à Shay, prétextant aller voir où en est le poulet. Derrière le comptoir de la cuisine, je fini par lui demander : « Tu veux peut-être boire un truc, je sais pas si tu as le droit à l'alcool pendant ton service, je dois avoir quelques bières quelque part? » Attendant sa réponse, je repris place sur le canapé (avec ou non, les bières selon la réponse de Shay). « Et toi, ton copain ne sera pas trop jaloux de savoir que j’ai passé la nuit avec toi… Enfin dans ton appartement ? » Je fus soudain très mal à l'aise. Mes mains vinrent se placer entre mes cuisses serrées et j'essayais de formuler une réponse qui ne me ferait pas honte, mais c'était pas tellement possible. A vrai dire, je n'avais jamais eu de copain digne de ce nom. Une brève histoire du lycée, de quelques heures, sans même un échange de bisou et puis, une rencontre à Miami, qui n'avait abouti à rien du tout non plus mais où j'avais pu embrasser pour la première fois, un garçon. J'étais encore vierge à 23 ans et cela me mettait très mal à l'aise. Personne n'était au courant, Julian devait s'en douter, mais on en avait jamais parlé en fait. « Je crois que si j'avais un copain, tu aurai eu l'occasion de le rencontrer depuis longtemps maintenant » Après tout, il avait déjà rencontré mes parents et mon cousin. Ils étaient les plus proches de moi alors si j'avais eu un copain, je pense qu'il en aurait été de même. Au moins avec cette réponse, j'évitais de dire que j'étais une vieille fille. Ouf. Mais.. pourquoi ouf?
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 15:57

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
« Je t'avoue que la première fois que j'ai vu ton arme, ça m'a fait fliper mais après, on s'habitue. Et puis, ça fait partie d'un packaging. Tu ne te limites pas à être un flic. Tu es... restes un homme portant l'uniforme. » Elle avait raison être avec un policier était accepter un packaging entre l’homme et l’uniforme, mais jusqu’à présent je n’avais pas eu l’occasion, ni la chance de pouvoir trouver celle qui serait capable de le comprendre et de l’accepter. Et puis j’étais aussi quelqu’un qui faisait face à pas mal de problème dans mon boulot qu’ils soient minime ou grave et quand je rentrais chez moi après une longue garde je n’avais pas spécialement envie de devoir encore faire face à une prise de tête sur mon emploi, au contraire, même si je savais que les disputes faisaient aussi partie d’une vie de couple, en quittant mon poste j’avais besoin de me changer les idées, de passer du temps avec mes amis bien sûr mais aussi avec celle qui partageait ma vie, j’aimais bien rigoler et m’amuser, si je ne pouvais pas le faire en dehors de mon boulot ça finissait toujours par ne pas coller et même rapidement me gonfler. « Pour être honnête, la première fois que je me suis retrouvé avec une arme dans les mains, j’ai eu peur aussi, j’étais persuadé de ne jamais devenir policier parce que c’était impossible que je réussisse à m’en servir correctement. » Cette journée au stand de tir je m’en rappellerais toute ma vie, j’étais tellement excité à l’idée de pouvoir tirer au pistolet pour la première fois, en y allant j’étais vraiment serein, mais quand on était venu me poser l’arme dans les mains, toute cette envie était partie, je réalisais vraiment que je tenais un pistolet et qu’il suffisait d’une erreur ou d’une maladresse de ma pars pour faire ce qu’il ne fallait justement pas faire, après tout il était chargé et il y avait de vraie balle à l’intérieur, quand je devais justement le charger j’avais réussis à faire tomber mes munitions au sol avant même de réussir à remettre le chargeur sur mon arme. « Personnellement, je trouve ça plutôt rassurant en fait. De savoir que l'on est avec quelqu'un qui sait se défendre et qui est autant rassurant » Mon regard n’avait pas bougé, il était toujours dans la direction de Lorah et ses paroles n’allait pas changer les choses, je n’avais pas pu m’empêcher de venir agrandir un petit peu le sourire que j’avais sur mes lèvres, alors qu’elle était en train de se relever pour aller dans la cuisine. Si ce qu’elle était venue me dire me faisais plaisir et que je le prenais au final comme un compliment je ne savais absolument pas ce que je devais lui répondre, je n’en avais aucune idée, c’était assez bizarre d’ailleurs comme sensation de ne pas savoir quoi lui dire, de ne pas trouver une répartie à sa phrase. « Tu veux peut-être boire un truc, je sais pas si tu as le droit à l'alcool pendant ton service, je dois avoir quelques bières quelque part? » Je ne sais pas si elle a changé de sujet parce qu’elle était mal à l’aise de ce qu’elle était venue me dire ou du fait que je ne lui avais pas répondu, mais il fallait bien avouer que ça tombait au bon moment, seulement comme elle le disait je me retrouvais en plein service et même s’il n’y avait que peu de risque pour que Skyler et son potentiel complice reviennent ce soir, je préférais rester la tête sur les épaules, rien que de l’avoir entendu parler d’une bière m’avait donné envie, j’aimais bien après une bonne journée de travail en boire une ou un café tout dépend l’heure, mais ma garde n’était pas terminé. « Une bière je n’ai pas le droit, mais si tu as un verre d’eau je veux bien, merci. » On avait parlé de ma situation sentimentale, Lorah savait désormais que je n’étais pas marié mais je n’avais pas pu m’empêcher de venir lui retourner la question, bon pour le mariage je savais que ce n’était pas le cas, en revanche un homme pouvait très bien partager sa vie, il pouvait être à Miami ou ici, lorsque j’étais venu lui annoncer que Skyler était à WOS, elle m’avait avoué vouloir en parler uniquement à son cousin et personne d’autre, mais ça ne voulait pas forcément dire qu’il n’y avait personne dans sa vie, bien que ça le traduisait grandement. Avant de venir me répondre ses mains étaient venu ce placer entre ses cuisses, mon regard avait quitté le sien quelques secondes pour suivre ce mouvement, la question que je venais de lui poser ne la mettais pas à l’aise, ça pouvait ce voir autant à ses geste qu’à son regard qui c’était perdu un court instant. « Je crois que si j'avais un copain, tu aurai eu l'occasion de le rencontrer depuis longtemps maintenant » Donc ma première pensée étaient la bonne, aucun homme ne partageait sa vie, j’étais à la fois ravis de sa réponse et à la fois déçu pour elle, je ne la connaissais pas tant que cela, mais du peu que j’avais pu découvrir de Lorah, c’était une femme qui était vraiment sympathique, agréable et forte avec ce qui était en train de lui arriver en plus d’être une personne attirante, j’étais en plein service, ici au Canada pour cette enquête mais je ne pouvais pas nier ce détail-là dans mes propres pensées. « Les hommes d’ici, comme à Miami d’ailleurs, sont fous… Je suis persuadé qu’ils auraient tout à y gagner de pouvoir être avec toi. » Mes yeux étaient de nouveau déposé dans les siens, après avoir terminé de parler, est-ce que ce que je venais de lui dire allait lui faire comprendre qu’elle me plaisait ? Est-ce que je n’étais pas en train de me retrouver à la draguer sans m’en rendre compte pendant que j’étais chez elle pour sa sécurité ? En tout cas ce qui était dit était dit, je ne pouvais pas revenir en arrière ni même changer quoi que ce soit, c’est pour cette raison que je préférais garder le sourire qui était sur mes lèvres et reprendre la parole sur un ton ironique pour essayer de ne pas la mettre mal à l’aise, ou de ne pas me retrouver moi plutôt mal à l’aise. « C’est un peu bizarre ce que je viens de dire non ? » Oui bon ce n’était pas vraiment à ce genre de chose que je pensais avant de reprendre la parole, je voulais plus changer de sujet que de venir lui demander cela, je crois bien que cette fois-ci c’était moi qui me lèverait bien pour aller regarder si le poulet était cuit, mais ça n’aurait pas été vraiment crédible vu mon talent culinaire.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 16:24

« Pour être honnête, la première fois que je me suis retrouvé avec une arme dans les mains, j’ai eu peur aussi, j’étais persuadé de ne jamais devenir policier parce que c’était impossible que je réussisse à m’en servir correctement. » Effectivement, il était honnête. Je trouvais ça beau. Je trouvais ça vraiment beau un homme qui, malgré son statut de Policier ou tout simplement parce qu'il est homme, acceptait sa part de faiblesse et composait avec sans honte. A mes yeux c'était une grande qualité et j'adorais rencontrer des gens honnêtes comme ça. Cet aveux ne le mettait peut être à son avantage pour certaines, mais pas pour moi, bien au contraire. « Personnellement, je trouve ça plutôt rassurant en fait. De savoir que l'on est avec quelqu'un qui sait se défendre et qui est autant rassurant. » Lui avais-je alors ajouté, pour lui répondre. J'étais aussitôt aller me réfugier dans la cuisine, pour voir le poulet, mais surtout pour changer rapidement de sujet ou détourner son attention sur ce que je venais de dire. Je lui avais proposé un truc à boire. « Une bière je n’ai pas le droit, mais si tu as un verre d’eau je veux bien, merci. » De l'eau? Vraiment? Finalement, j'optais une pour carafe d'eau fraîche avec un assortiment de sirop. Il pourrait choisir comme ça. Le tout posé sur un tableau blanc, je revins m'installer au salon. La fenêtre cassée laissant un vent frais envahir l'espace, me faisant frissoner. Les nuits étaient bien plus fraîches au Canada qu'à Miami, il n'avait pas froid en tee-shirt lui? Finalement, je lui avais répondu à sa question, concernant un potentiel copain. Sa réaction me fit plaisir. En fait, je savais pas trop où je me trouvais sur la ligne entre être gênée, et être contente. Pas loin du milieu, mais penchant vers l'un plus que l'autre, sans pour autant vous le dire. Il ne cessait de me regarder, alors que mon regard se faisait plus fuyant depuis que nous parlions de ce sujet précisément. « Les hommes d’ici, comme à Miami d’ailleurs, sont fous… Je suis persuadé qu’ils auraient tout à y gagner de pouvoir être avec toi. » Me souriait-il. Mes joues devinrent lentement rouges, je le sentais. Je sentais aussi un petit souffle chaud, étrange, sachant qu'il y a encore une minute, je disais avoir froid. Ce qu'il me disait me faisait plaisir, mais je n'y croyais pas vraiment à vrai dire. Je savais que j'étais loin d'être la femme dont veulent les hommes. Je n'avais rien de pulpeux, de sexy. J'étais une fille solitaire, timide, réservée, un peu coincée, qui avait beaucoup de mal avec les gens, les relations et la confiance en soi. J'étais pas très souriante, pas très causante, pas vraiment drôle non plus. J'étais un peu trop intelligente, ce qui soulait la plupart des garçons. Un peu trop mature aussi sans doute. Bref, pas le fantasme d'un homme, bien au contraire. De plus, j'avais un look assez banale, je ne savais pas me montrer "femme" mais en étais-je seulement prête ou pas encore? Je pense, pas encore. Je ne savais pas ce qu'était être une femme, je menais une vie d'adulte mais tout à la fois une vie d'ado voir d'enfant. Avec des parents possessifs, un pucelage évident et puis un abandon de ma vie sociale. Penser à ça n'était pas bon pour le moral, vraiment pas et surtout pas ce soir ! Je fis alors une grimace, en réponse à ce qu'il disait, comme pour dire "Oui enfin n'en fait pas trop hein". « C’est un peu bizarre ce que je viens de dire non ? » « C'est surtout bizarre que je ne sois jamais sortie avec quelqu'un, si j'étais si incroyable, non? » Mais pourquoi j'avais dit ça?! Oh non... Merde. Voilà, j'avais les joues en feu et la honte me torturait le ventre. Il allait se moquer, me demander si c'était vraiment vrai ce que je venais d'avouer. Me demander pourquoi. Il en aurait le droit et au final, pourquoi je ne lui répondrais pas? Après tout, lui et moi, c'était une relation vouée à la séparation. C'était un gars cool, avec qui je parlais bien en cet instant et puis, une fois Skyler sous les verrous, il repartirait et je ne pense pas que je le reverrai un jour. Pourquoi ne pas en parler avec lui? C'est un peu comme le principe du psy, parler à un inconnu est plus facile . J'avais toujours entendu dire ça, mais pour moi c'était un peu des conneries, puisque inconnu ou non, je parlais pas. Mais là, ce soir, c'était sorti tout seul et j'avais honte. Vraiment. Je m'étais assise devant ma table, pour me verser à boire dans un des verres, proposant alors à Adkins si je le servais aussi, attendant probablement ses questions qui ne sauraient tarder. Il allait me prendre pour une vieille fille et au final, c'était ce que j'étais et il n'y avait rien de sexy là dedans, dans cette image. Mais pourquoi ça me perturbait autant ce qu'il pouvait penser de moi? Peut être parce qu'avec ce qu'il avait dit, je pensais lui plaire un petit peu et que là, c'était comme abattre ma seule chance de confirmer que je pouvais plaire. Oui, enfin bon, je me faisais des films, naïve comme j'étais. Une pauvre fille, vraiment.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 17:48

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
Moi qui voulait changer de conversation, la faire rigoler un petit peu enfin tout du moins sourire plutôt j’étais venu lui demander si ce que je venais de dire n’était pas bizarre, il allait falloir que je revois mon dictionnaire pour la définition changer de sujet et rigoler, parce que j’en étais vraiment loin pour le coup et je me sentais vraiment con d’être venu lui demander ça, je venais tourner mon visage pour venir déplacer mon regard vers la table basse qui était devant nous avec le plateau et l’eau déposait dessus. « C'est surtout bizarre que je ne sois jamais sortie avec quelqu'un, si j'étais si incroyable, non? » Sa réponse avait été d’une rapidité à la question que je venais de lui poser c’était venu me surprendre et puis ses paroles venaient me laisser sans voix, je ne m’attendais pas du tout à ce genre de réponse, en même temps ce n’était pas écrit sur son visage et quand on la voyait on ne pouvait pas savoir qu’elle n’avait jamais eu quelqu’un dans sa vie. Avant qu’elle ne reprenne la parole j’allais venir attraper le pichet d’eau pour venir remplir les deux verres, mais c’était venu me couper dans mon élan avant même que je ne bouge, mon regard était venu ce tourner à nouveau vers elle, il n’y avait rien de méchant ni même de moqueur de ma part enfin je ne le pensais pas, je restais surtout scotché par ce qu’elle venait de me dire. Bon cette fois-ci il n’y avait plus trop de doute, on n’était plus tous les deux dans une relation professionnel, à moins que c’était devenu important pour les forces de l’ordre d’en venir à savoir si la victime dont on s’occupe à quelqu’un dans sa vie ou si elle est vierge ou non, mais si tel était le cas je n’en étais pas au courant. Ce qui me surprenait surtout c’était qu’aujourd’hui avec tout ce que je voyais ou que j’avais entendu sur certaines affaire ou dans ma vie privée je ne pensais pas que c’était encore possible de n’avoir eu personne dans sa vie à vingt-trois ans et pourtant Lorah était en train de me prouver le contraire. Je me retrouvais assis à côté d’elle, ne sachant pas du tout quoi lui répondre, si je suivais mon impulsivité il y aurait un parfait « C’est vrai ? » ou un « Vraiment ? » qui sortirait de ma bouche, mais je ne voyais pas pour qu’elle raison, Lorah serait venir me dire ça de cette façon si ce n’était pas le cas. Lorsqu’elle était venue me proposer à boire j’étais venue hocher la tête positivement avant de venir, enfin reprendre la parole après ce temps de silence que j’étais venue laisser. « Wow… Je ne m’attendais pas du tout à ça. » Oui enfin en même temps elle devait surement bien s’en foutre de ce à quoi je m’attendais ou pas, je venais tourner mon regard pour venir attraper mon verre qui était plein, les mes yeux étaient déposés dessus. « Non ce n’est pas bizarre, c’est surprenant… Je veux dire, plus je passe du temps avec toi et plus j’apprends à te connaitre, plus je me rends compte que tu es une personne qui mérite d’être connu, je n’ai pas vue souvent de femme aussi forte et déterminée comme tu l’es. Tu es loin d’être le genre de femme qui ne pourrait pas plaire aux garçons, donc je me dis que c’est un choix… » Pendant mes paroles mon regard naviguait entre mon verre que j’avais dans mes mains et ses yeux, je ne savais pas trop comment je devais agir, je ne voulais pas lui donner une impression qui était fausse ou encore lui donner la sensation que je cherchais à la séduire ou la mettre volontairement mal à l’aise après ce que je venais d’apprendre, parce que ce n’était pas du tout le cas, bien loin de là. « Et c’est ça qui est surprenant… Il n’y a plus beaucoup de personnes qui sont capable de le faire… Et c’est tout à ton honneur. » Cela dit je ne pouvais pas venir m’empêcher de repenser à toute cette enquête, ce qui avait eu lieu un peu plus tôt dans la nuit et forcement ce que je venais d’apprendre sur Lorah, ça venait me motiver un peu plus dans cette affaire pour venir donner encore plus que je ne le pouvais afin de mettre la main sur Skyler, le mettre derrière les barreaux là où finalement était sa place depuis de nombreuses années mais je venais aussi m’en vouloir un peu plus, c’était une sensation un peu étrange, mais c’était ce qui me passait en tête. En arrivant à WOS j’avais clairement dit à mes coéquipiers temporaires que mon objectif était de l’arrêter mais aussi qu’il ne fasse plus de mal à aucune femme le temps qu’on y arrive, il était hors de question que de nouvelles victimes ne viennent se rajouter à la longue liste qu’il avait déjà derrière lui, sauf que son objectif était Lorah, ce n’était plus un secret pour personne et ça m’impressionnait même qu’il persiste à garder son dévolu sur elle en sachant que la police était à ses trousses, après ce soir en tout cas il était au courant que la police connaissait ses intentions. Je venais apporter mon verre à mes lèvres afin de pouvoir boire une première gorgée et ça faisait du bien, premièrement parce que j’avais soif, mais aussi parce que ça me permettait de me remettre les idées en place après ce que je venais d’apprendre, ce n’était pas tous les jours que je vivais ce genre de révélation. « En tout cas ça n’enlève rien à ce que je t’ai dit, ça ne fais pas de toi une personne moins incroyable que je ne le pensais tout à l’heure. » Il pouvait y avoir tellement de question que je pouvais lui poser, mais je n’osais pas, c’était un sujet uqi ne me concernait pas et puis est-ce qu’elle avait vraiment envie de me parler de sa vie sexuel enfin plutôt dans ce cas précis de sa non vie sexuel ? Ce n’était pas vraiment le genre de discussion que l’on avait avec une personne que l’on ne connaissait presque pas et qui en plus de cela était un des policiers qui travaillaient sur une enquête dans laquelle on est « la victime ». Le verre venait retrouver le plateau blanc qui était sur la table, avant de passer ma main dans mes cheveux et de venir me relever du canapé, retirant le holster que j’avais autour de ma taille, je savais que je ne souhaitais pas le retirer un peu plus tôt mais celle-ci me gênait et puis ça me donnait une excuse pour venir me lever et m’approcher de mes affaire que j’avais retiré un peu plus tôt pour déposer mon arme juste à côté, j’en profitais même pour venir sortir le tee-shirt que j’avais de mon pantalon, tenu de l’uniforme oblige, mais personne ici ne pourrait savoir ou non. Après ce petit moment debout à me changer les idées je venais reprendre place sur le canapé, mes deux coudes appuyaient sur mes jambes, mes deux mains l’une contre l’autre, je n’avais pas pu m’empêcher de venir afficher un sourire mal à l’aise avant de venir reprendre la parole sur un ton ironique et pourtant tout autant gêné que le sourire que j’avais. « Je me sens con maintenant, d’être venu avec ma splendide maladresse, te parler de mon équipement tout à l’heure. »
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 18:23

« Wow… Je ne m’attendais pas du tout à ça. Non ce n’est pas bizarre, c’est surprenant… Je veux dire, plus je passe du temps avec toi et plus j’apprends à te connaitre, plus je me rends compte que tu es une personne qui mérite d’être connu, je n’ai pas vue souvent de femme aussi forte et déterminée comme tu l’es. Tu es loin d’être le genre de femme qui ne pourrait pas plaire aux garçons, donc je me dis que c’est un choix… » Mon visage se tourna vers lui, à l'écoute de ces quelques mots. J'étais un peu surprise de sa réaction. En réalité, c'était bien la première fois qu'on me disait trouver ça presque mignon. Quand mes colocataires avaient découvert que j'étais vierge, suite à des conversations débiles liées à l'alcool, auxquelles je ne participais pas d'ailleurs, elles avaient immédiatement ris. Puis, s'étaient accolées autour de moi pour me faire dire le pourquoi du comment. Me demander si je n'avais véritablement rien fait du tout, ou bien un peu de froti-frota; savoir si j'avais déjà eu un copain, à quel âge, et puis tout ce genre de questions qui me met personnellement, très mal à l'aise. Ne comprenant pas que ce sujet me vexait et que leurs réactions m'humiliaient, j'avais quitté l'appartement pour sortir faire un tour. J'avais marché longuement dans les rues de la Floride, sous une nuit battante. J'adorais faire ça, là-bas. Pourquoi? Parce que chez moi, je n'avais jamais eu le droit de le faire et parce que ça m'apportait un petit vent de folie, une vision du monde nouvelle et différente et puis un goût de l'aventure. Ok, c'était pas quelque chose de fantasque non plus, mais pour moi, ça représentait les interdits envolés de mes parents. Bref, je m'égare. J'en revenais toujours pas de la réaction de Shay et à vrai dire, je ne savais même pas comment réagir étant donné que j'étais encore sous le choc. C'était une première pour moi. « Et c’est ça qui est surprenant… Il n’y a plus beaucoup de personnes qui sont capable de le faire… Et c’est tout à ton honneur. » « Tu sais, je sais pas si c'est totalement par choix... J'ai pas eu une enfance très normale, mes parents sont très possessifs envers moi et j'ai jamais eu le droit de sortir, de voir du monde, de voir le monde en fait. Alors c'était presque normal pour moi, de me tenir éloigner des garçons. J'ai pas eu besoin de ça pour grandir, ni être heureuse. Enfin, je crois. Je ne peux pas te dire que je sois heureuse aujourd'hui hein... » « En tout cas ça n’enlève rien à ce que je t’ai dit, ça ne fais pas de toi une personne moins incroyable que je ne le pensais tout à l’heure. » Je souris, timidement, entrant presque ma tête dans mon cou et baissant les yeux au verre que je tenais entre mes mains. Shay se leva alors, pour déposer son arme et la mettre sur ses affaires. Ce détail lui semblait peut être anodun, mais j'avoue que de voir son arme, sans lui, ça me faisait bizarre. En réalité, j'étais plus aussi rassurée. Il n'allait certainement pas la tenir à la taille toute la nuit, j'en étais consciente, mais c'était la première fois que je la voyais loin de lui. Il devait se sentir en confiance, pour la poser là, devant mes yeux, sans craindre que je m'en empare pour je ne sais quelle raison. « Je me sens con maintenant, d’être venu avec ma splendide maladresse, te parler de mon équipement tout à l’heure. » Je ri, timidement, avant d'ajouter après avoir bu un peu d'eau : « Non mais attend, je suis peut être vierge, mais j'ai un minimum d'humour hein. » Je tournais pour la première fois depuis le début de la conversation (de ce sujet en fait), ma tête vers la sienne pour me plonger à nouveau dans ses yeux. Sans m'en rendre compte, je me mis à jouer avec ma lèvre. J'arrêtais dès m'en être rendue compte et entendis la sonnerie du four. Déjà? Le temps passait vite ! L'odeur du poulet avait envahit doucement l'espace, cela rendait l'atmosphère accueillante et chaleureuse, rien à voir avec ce que je ressentais tout à l'heure avec Skyler ou les policiers. La cuisine était ma thérapie, je l'avais dit, n'est-ce pas? Je me levais après avoir déposé mon verre sur la table et allait éteindre le four. « A table ! » Plaisantai-je alors. Je me tournais pour prendre deux assiettes, des couverts et des serviettes afin de préparer la table sur la petite table ronde, entre la cuisine et le salon, où je prenais mes repas (je détestais manger sur mon canapé). Une fois la table mise, Shay m'avait rejointe et je sorti le poulet du four. J'y plaçais les légumes cuits et les laissa tremper un peu dans la sauce de l'animal. Je pris le plat et le déposa à l'aide de gants de cuisine, sur la table. Nous n'avions plus qu'à nous installer et commencer à dîner ! « J'espère que tu vas aimer ! » Souriais-je alors en guise de "Bon appétit"
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 19:22

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
« Tu sais, je sais pas si c'est totalement par choix... J'ai pas eu une enfance très normale, mes parents sont très possessifs envers moi et j'ai jamais eu le droit de sortir, de voir du monde, de voir le monde en fait. Alors c'était presque normal pour moi, de me tenir éloigner des garçons. J'ai pas eu besoin de ça pour grandir, ni être heureuse. Enfin, je crois. Je ne peux pas te dire que je sois heureuse aujourd'hui hein... » Je l’écoutais me parler de son enfance, de ses parents, du monde dans lequel elle a grandi, de sa vision des choses qu’elle avait avec cette enfance, en l’écoutant me parler je me rendais compte qu’avec mes parents j’avais vécu une vie totalement inverse, mon père ne cherchait pas à me protéger ni être possessif avec moi son seul objectif était de faire de moi son remplacement à la tête de son entreprise te rien d’autre. J’étais arrivé dans une famille qui ne manquait pas d’argent, j’en avais perdu la valeur d’ailleurs pendant longtemps, pour moi la vie était plutôt simple, je claquais des doigts et j’avais la somme que je souhaitais, le tout en venant apporter ma rébellion contre les choix de mon père pour moi et la comparaison incessante avec mon petit frère, je pouvais sortir quand je le voulais, bon en même temps je ne leur laissais pas trop le choix non plus, le lycée j’y avais été plus souvent associé aux fêtes qu’aux cours, ma vie c’était l’amusement le sérieux je le verrais plus tard quand je serais adulte, pour moi je n’avais pas besoin de savoir ce que j’allais devenir maintenant. Il y avait même de grande chance pour que la personne qu’était Lorah au lycée, aurait été une des personnes que j’aurais pourtant tellement méprisé quand j’étais lycéen, aujourd’hui je ne comprenais pas comment ça pouvait avoir tant d’importance de faire partie des populaires et de mettre à mal ce qui ne l’était pas, à part faire du mal à la personne qui s’en prenait plein la gueule et perdre du temps en agissant ainsi personne n’y gagnait rien. « A chacun son enfance, mais sincèrement, oui quand j’étais au lycée c’était important pour moi de pouvoir sortir, faire la fête, rencontrer des filles, mais ça n’a pas fait de moi une personne plus heureuse que toi, bien au contraire, tu as tes parents aussi possessifs qu’ils soient et puis ton cousin qui semble prêt à tout pour toi. » Tout le monde ne pouvait pas rencontrer l’homme ou la femme de sa vie, si vraiment ça existait, au lycée ou à la fac, certain ne la rencontrait parfois jamais, mais ce n’était pas forcement la vie sentimentale qui faisait le bonheur, bien sûr ça permettait d’avoir un plus, une personne sur qui on peut compter, que l’on peut soutenir et aider, à deux c’est toujours plus facile, mais le bonheur c’était d’être bien dans sa vie, pouvoir faire ce que l’on souhaitait déjà professionnellement c’était une partie importante, on y passait beaucoup de temps alors faire quelque chose que l’on aime pas n’aide pas beaucoup à ce sentir épanoui. Mon arme était déposé avec mes affaires, pour ce soir je ne voyais pas vraiment qu’est-ce qui pouvait venir nous arriver et puis je n’étais pas loin de celle-ci au moindre problème j’aurais le temps de venir la récupérer. J’étais peut-être en service ce soir mais je me sentais bien en la compagnie de Lorah et de me retrouver armé de cette façon déjà que je portais encore le tee-shirt du poste de police, me donnait l’impression d’être dans le même univers que la toute première fois que je l’avais vue. « Non mais attend, je suis peut être vierge, mais j'ai un minimum d'humour hein. » Oui elle avait certes de l’humour, mais il y avait beaucoup de chose qui comptait dedans, j’étais ici pour prendre soin de sa sécurité, elle était une des victimes de l’enquête dans laquelle je travaillais, que je ne connaissais pas il y a encore quelque semaines et puis maintenant le fait de savoir qu’elle n’avait jamais eu personne dans sa vie, je me sentais débile d’avoir lâché ça tout à l’heure sans le vouloir. Un sourire aux lèvres, je tournais à nouveau mon regard vers la jeune femme qui pour la première fois depuis qu’elle était venue me faire une révélation sur sa vie sentimentale, me regardais aussi. « Je ne dis pas le contraire, mais ça ne m’empêche pas de me sentir con quand même. » On se retrouvait sortit de nos pensées lorsque la sonnerie du four ce faisait entendre dans l’appartement pour nous faire comprendre que le poulet était prêt et qu’on allait pouvoir manger un peu, mon estomac lui n’allait pas s’en plaindre, surtout pas après le petit casse-croute ridicule que j’avais mangé il a quelques heures. « A table ! » Un sourire sur le visage, je venais me relever alors que Lorah était déjà en train de mettre la table, j’attrapais mon verre qui était déposé sur la table basse pour venir le mettre avec nos couverts avant de refaire le chemin une seconde fois cette fois-ci avec le pichet d’eau et le sirops qu’elle avait apporté juste avant. En venant tirer ma chaise pour m’y asseoir la jeune femme venait déposer le poulet sur un dessous de plat, l’odeur donnait vraiment envie, ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas sentis une aussi bonne odeur de repas dans un appartement. « J'espère que tu vas aimer ! » Je n’avais pas pu m’empêcher de venir sortir un petit rire, quand je regardais mon quotidien chez moi avec mes repas et le poulet qui me faisait face désormais je n’avais aucun doute sur le fait que j’allais aimer, surtout que j’avais un aperçut de sa cuisine depuis quelques jours, puisque le midi je me rendais au restaurant où elle travaillait, à la fois pour y manger forcement, mais aussi pour me permettre d’avoir un œil sur elle, me permettre de savoir qu’elle allait bien, que Skyler n’était pas avec elle. « Je mange des plats cuisinés et du surgelés quatre-vingt-quinze pourcent du temps, je ne doute pas une seule seconde que je vais aimer ton poulet. » Je venais attraper le pichet d’eau afin de venir resservir Lorah qui avait terminé son verre bien rapidement lorsque l’on était venu parler du fait qu’elle soit vierge, puis je faisais de même avec le mien, je préférais la laisser s’occuper de la découpe de notre repas, un jour peut-être j’apprendrais la cuisine, enfin si je trouve une personne assez patiente pour me guider sinon ça allait rapidement tourner au vinaigre. « Je crois que je n’ai jamais aussi bien mangé que depuis que je suis ici d’ailleurs, finalement ce n’est pas si mal le Canada. » Dis-je sur un ton ironique et un sourire sur mes lèvres, Lorah avait dû avoir l’occasion de le voir à Miami qu’aux Etats-Unis ont aimé bien par moment charrier les Canadiens, je n’avais jamais vraiment compris le pourquoi du comment mais j’en profitais en ce moment même pour m’en amuser.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 21:28

Je m'attelais à la découpe du poulet rôti de façon fastidieuse. Je servis Shay avant de me servir moi-même et on se mit à manger. Tout de suite, je me dis que j'aurai pu davantage asaisonné mon plat, même s'il était bon comme ça. Quand il m'avoua ne manger que des plats surgelés ou presque, je ne pu m'empêcher de grimacer en répliquant « Les surgelés devraient être interdits ! Shame on you ! » avant de rire légèrement. La musique continuait de résonner dans l'appartement, d'un volume assez bas, juste pour combler le silence. Les musiques défilaient depuis que j'avais allumée la chaîne hifi, sans que je ne m'en préoccupe. Je mangeais lentement, mais je me rendais compte que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mangé aussi copieusement. Avec tout ce qui m'arrivait ces derniers temps, j'avais perdu l'appétit, le comble pour une cuisinière quand même. Les légumes étaient très bons, bien colorés ayant cuits dans l'eau. On dîna donc sans problème. « Je crois que je n’ai jamais aussi bien mangé que depuis que je suis ici d’ailleurs, finalement ce n’est pas si mal le Canada. » Je souris tout en le regardant et en buvant un peu de l'eau qu'il m'avait versé avant que l'on ne mange. « Ca te change des burgers et des burritos, pas vrai? Et oui, ici nous ne sommes pas en pays capitalisé mon petit ». S'il voulait entrer dans cette conversation, ce conflit américano-canadien, je pouvais le briser en quelques secondes. Nous les Canadiens, nous étions très fiers et chauvins de notre patrie. Pour nous, nos terres étaient un paradis, notre culture était traditionnelle et nos valeurs, fraternelles. En Amérique, c'était différent. J'avais remarqué qu'ils étaient très... accès sur le monde, en oubliant presque leur identité personnelle, pour briser aux yeux du monde, aux yeux de tous. C'était une autre façon de concevoir sa vie, ce n'était pas vraiment la mienne, mais bon. On ne choisi pas d'où l'on vient, mais l'où on veut aller, n'est-ce pas? On continua donc le repas. J'aurai pu lui poser 10 000 questions, car j'avais plein d'interrogations à son sujet, mais ma timidité et le fait que je n'étais absolument pas intrusive dans la vie des gens, m'en empêchèrent. J'aurai voulu en savoir plus sur lui, son passé, ses goûts, sa vie à Miami. Je savais qu'il était seul, qu'il avait consacré la majeure partie de sa vie à son travail et je trouvais ça bien puisque j'en faisais de même. Nous n'étions pas du tout dans le même domaine, mais nous avions la même vision des choses, d'après ce que j'avais pu voir. Terace - Let me know ♪ J'adorais cette chanson, elle me mettait de bonne humeur, surtout le matin. C'était l'une des rares chansons "joviale" que j'écoutais en ce moment, la plupart étant très mélancolique. « Tu as toujours vécu à Miami dis moi? » Demandais-je alors. « Tu t'y plais? » Mais je me rendis vite compte que la question était débile, étant donné sa première réponse. S'il ne s'y plaisait pas, il en serait partit depuis longtemps. Je continuais de manger en face de ce bel homme. Mes yeux se levaient souvent vers lui, pour contempler son visage, ses yeux, ses bras musclés, ses mains. Il était beau garçon, il fallait l'avouer. Les traits de son visage paraissaient durs, mais il n'en était rien. Il était très gentil et doux, j'avais pu le constater. Et puis, aussi maladroit que moi, ce qui me rassurait étant donné le nombre de maladresse que je pouvais faire. On continua à discuter tout le long du repas, dans une atmosphère bonne enfant puis on se leva de table pour débarrasser après lui avoir fait goûter le Sorbet framboise que j'avais dans mon congélateur. Je fixais la fenêtre cassée, le vestige qui me rappelait à la dure réalité de ce soir, qui expliquait la raison de cet homme en face de moi. La vaisselle alla doit au lave-vaisselle, tandis que les restes rejoignirent le four. Je pensais déjà les lui donner pour qu'il puisse dîner demain soir, autre chose qu'une pizza ou un plat surgelé. Il y en avait beaucoup trop pour moi de toute façon. J'étais derrière le comptoir et je fixais cette fenêtre. C'était comme une ouverture, une porte ouverte à Skyler et ça ne me plaisait pas du tout. « Tu peux m'aider à déplacer l'étagère pour cacher cette fenêtre s'il te plait? » Lui lançais-je soudainement. On se dirigea donc vers la fenêtre, déplaçant l'étagère qui se trouvait à côté afin de caché le trou commis par mon agresseur. Le vent cessa de passer et cela me fit tout de suite du bien. Enfin du bien, oui et non. Ce soir avait été une dure soirée, je ressentais à présent la fatigue -dûe très certainement au repas-, les nerfs étaient totalement lâchés et je commençais à sentir l'angoisse d'aller dormir. Cela m'arrivait souvent ces temps-ci mais je sentais que c'était bien plus fort que les autres fois, étant donné que mon agression avait eu lieu pendant mon sommeil. Je regardais mon appartement en entier, était-il encore quelque part? « Shay? Désolé mais... tu peux demander à tes collègues s'ils ont refait un tour de l'immeuble y'a pas longtemps? » Ma main était remontée le long de mon autre bras, un peu gênée de cette demande. Je devais sûrement l'étonner, à paraître bien et "normale" depuis tout à l'heure. Au fond de moi, je sentais cette angoisse qui ne m'avait pas quittée, mais parler avec lui, m'avait quelque peu fait du bien. Seulement voilà, nous n'allions pas passer toute la nuit à discuter. J'étais fatiguée et il avait également eu une grosse journée. Il devait être vraiment claqué. Je me doutais bien qu'il bossait demain en plus, enfin, aujourd'hui plutôt. Il était deux heures du matin passées depuis longtemps. Après des nouvelles de ses collègues, je regardais à l'étage. J'avais un peu peur d'y aller après tout ce temps, j'aimerai qu'il vienne avec moi, pour regarder partout, afin de me rassurer, mais je n'avais pas envie de ressembler à une enfant de 5 ans qui a peur du monstre sous son lit, même si dans l'idée c'était exactement ça. « On devrait essayer de dormir un peu, qu'est-ce que tu en penses? » Je me dirigeais, après sa réponse, vers le canapé pour l'ouvrir et sortir une couette et un coussin. J'espérais qu'il serait bien ici. Ca me gênait un peu de n'avoir à lui proposer que ça, plutôt que son lit confortable. Après quelques instants, je lui lança : « Bon et bien... Bonne nuit alors, j'espère que... ça ira » Je sentais l'angoisse monter en moi. Même si la mezzanine était ouverte, que je pouvais même le voir de mon lit, ça m'angoissait vraiment de monter seule. Je lui fis un signe de la main avant de marcher lentement vers les escaliers. Une fois en bas, mon visage se bloqua sur le haut, dans la pénombre. Je pris mon temps et après une longue inspiration, je me mis à grimper, lentement et sur mes gardes. Une fois en haut, j'allumais la lumière immédiatement, sentant mon coeur bondir dans ma poitrine à l'idée de le découvrir là, quelque part dans un coin. J'avançais lentement, regardant partout. J'allais jusqu'à aller dans la salle de bain pour vérifier derrière la porte et dans la douche. Tout était vide. Je vérifiais la fenêtre, je la verrouillais. Je regagnais ma chambre et fixa mon lit, horrifiée. Il me faisait peur, j'avais terriblement peur qu'il soit sous mon lit. Je m'accroupis alors et lentement, je me baissais. Je sentais mon coeur s'emballer dans ma poitrine, à l'idée de voir son visage, son sourire carnacier me sourire avant de me sauter dessus. J'aurai tellement aimé entendre la voix rassurante de Julian ou même de Shay, ou bien qu'il monte avec moi. J'aurai du lui demander, j'étais vraiment trop bête. Il n'y avait personne, néanmoins, je cru voir quelque chose, mais ça devait sûrement être une poussière. Je me sentis soudain, soulagée. Finalement, je m'approchais de la rambarde pour parler à Shay, timidement, je voulais pas le déranger : « Shay? Ca te gêne si je laisse ma lumière allumée? » Normalement, il ne devrait pas trop être touché, mais je préférais voir avec lui s'il ne dormait que dans le noir complet. Demain, c'était mon jour de congé et heureusement, je n'aurai jamais pu travailler dans cet état. Attendant sa réponse, je lui répétais à nouveau un bonne nuit, avant de me glisser difficilement dans mes draps. Ils étaient froids, vraiment pas accueillants. Une fois dedans, je n'osais plus bouger un seul orteil. Franchement, j'étais morte de trouille. Je restais allongée, sans rien dire, à peine respirer, pour entendre le maximum de bruit. Tellement le silence était présent, j'arrivais presque à entendre Shay bouger, poser son téléphone et s'installer. Cela me rassurait. Mais j'avais peur qu'il lui arrive un truc. Et si Skyler arrivait, il tomberait sur lui, et s'il s'en prenait à lui? Et s'il le tuait? Et s'il était plus en danger que moi? Après tout, il se mettait sur son chemin... La peur me terrorisait le ventre, je n'étais pas bien. Je sentais une vague de tristesse m'envahir et me noyer sous ma couette. Je ne sais absolument pas combien de temps je restais ainsi, sans dormir, juste à psychoter dans mon lit. Mais je du, à un moment donné, finir par m'endormir.

Des images me revinrent en mémoire, son ombre, sa silhouette, son corps caché puis sortant de sa cachette, de l'ombre de mon propre appartement. Je revoyais ses mains, son corps s'approcher de moi dangereusement. Puis soudain, je vis ses dents, jaunes, abîmées, et son odeur. Je la sentais, elle s'approchait de moi, elle m'envahissait et puis soudain, je me mis à manquer d'air. A vraiment manquer d'air. J'essayais de respirer au plus profond de mes poumons, sans y trouver la trace d'un air frais. Aucun air. Je m'étouffais dans mon sommeil -dans la réalité je respirais très fort, sans y trouver plus d'air que dans mon cauchemar-. J'essayais de me débattre contre une ombre, je me battais contre moi même. Soudain, je sentis une deuxième odeur, celle de la menthe fraiche. Je connaissais cette odeur. Oui, je savais à qui elle appartement. « Shay... » Murmurai-je pour moi même, presque inaudiblement. Mais mon angoisse prenait le dessus. Skyler avait ses mains sur moi et me secouait, il me secouait violemment, comme s'il me jetait contre les murs de mon appartement -pas Shay hein-. Il me criait dessus, il me répétais des atrocités, ce qu'il allait me faire, ce que j'étais pour lui. Je n'avais toujours pas d'air, je me sentais mourir. Il était en train de me tuer, il me tuait. Puis, comme au loin, très loin, j'entendis une voix. Faible au début, je n'arrivais pas à l'entendre, ni à la comprendre. La voix de Skyler était trop forte. J'essayais de me concentrer dessus, avant de me laisser partir, manquant d'air. Néanmoins, j'entendais cette voix au loin. De plus en plus forte. C'était la voix de Shay. Ma main vint s'aggriper à un bras. Un bras nu, dans la vie réelle. Je le serrai de toutes mes forces, mes dernières forces, comme pour essayer de revenir dans le vrai monde. Comme pour essayer de m'accrocher à cette voix, à ce que Shay me disait. Je sentais son odeur, il était là. Skyler n'était pas là. Je faisais sûrement un cauchemar. Peu à peu je retrouvais un peu plus d'air, même si c'était beaucoup trop léger encore. La voix de Shay me calmait, je sentais son bras fort et tendu, je sentais son odeur, je sentais sa chaleur. Oui, c'était bien lui. Difficilement, je quittais le monde des ombres pour revenir à la réalité. J'ouvris les yeux d'un coup, comme me réveillant en sursaut, me souvenant de tous les détails. J'étais très angoissée, comme après l'agression. A croire que je faisais mine que tout allait bien, et que mon inconscient était là pour me rappeler que non. Shay était au dessus de moi, devant moi et le voyant dans la faible lumière restée allumée, je me jetais dans ses bras, sans réfléchir une seule seconde, j'étais tremblante et en larmes, complètement horrifée.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 22:39

Chapitre II : L’attaque * Ft. Lorah Seyton
L’heure de dormer venait d’arriver, enfin pour le peu de temps de sommeil qu’il restait, Lorah était monté dans sa chambre laissant sa lumière allumé que je ne voyais presque pas au final, j’étais venu m’asseoir sur le canapé qui était désormais déplié pour me servir de lit. Je prenais mon temps, au final je savais que je n’allais pas plus dormir ce soir, ou alors que d’un seul œil gardant le second ouvert si jamais il se passait quelque chose d’anormal. Je retirais une de mes chaussures puis la seconde avant de déposer à l’intérieur mes chaussette pour ne pas les faire trainer dans l’appartement, mon portable dans la poche de mon pantalon je sortais pour déposer sur la table basse qui n’était pas bien loin après être venu activer le réveil. Quelques minutes étaient passé depuis que la jeune femme était monté dans sa chambre, je venais m’allonger déposant la tête sur l’oreiller, je ne mettais pas de drap sur moi, déjà bien recouvert par mes vêtements, moi qui avait horreur de ça, mais c’était devenu psychologique comme si mon cerveau avait assimilé le fait de dormir avec quelque chose sur le corps comme une nuit de garde où je devais pouvoir entendre le moindre bruit qu’il y avait. Si la journée avait été longue et que la nuit avait été bien agité, je n’arrivais pas à trouver le sommeil, mes pensées n’arrêtez pas de ce remettre sur cette affaire, ce que m’avait dit Lorah me travaillait et si elle avait raison ? Si effectivement il y avait Skyler et un complice ? Si depuis le début c’était grâce à cette personne que l’on n’arrivait pas à le coincer à chaque fois ? Est-ce qu’en coinçant cet homme ou cette femme ça nous permettrait de le déstabiliser ? Et puis qui était cette personne ? Comment est-ce qu’ils c’étaient rencontré ? Comment tout cela avait commencé ? J’avais du mal à comprendre comment ses gens pouvaient avoir des idées aussi tordu, en quoi ils pouvaient prendre du plaisir à traquer une personne, lui faire ressortir chacune de ses peurs, la violer et comme c’était arrivé une fois en tuant, ils vivaient dans un monde totalement différent du nôtre. Mes bras ce relevaient pour venir passer mes deux mains sur mon visage me permettant de décrocher mes pensées de cette histoire, partie comme c’était partie je n’allais pas réussir à avoir autre chose en tête bien longtemps. Je me relevais dans le canapé pour venir m’assoir, j’avais beau savoir que je devais rester en tenu, je commençais vraiment à avoir chaud, je ne me voyais pas retirer mon pantalon et me retrouver en boxer s’il arrivait quelque chose j’aurais juste l’air d’un con avec mon arme en main, mon tee-shirt et mon boxer, c’est pour cette raison que j’étais venu enlever le haut que je mettais en jetant sur le dossier de la chaise où se trouvait mon gilet pare-balle et la veste de police.
Je ne pourrais pas dire depuis combien de temps j’étais allongé dans le canapé la tête perdu dans mes pensées, la notion du temps je ne l’avais plus et je ne la voulais parce que je savais qu’on se rapprochait du jour et d’une nouvelle garde, Mes bras croisaient derrière ma tête, je me surprenais moi-même à repenser à cette soirée, pas tout le chamboulement qu’il y avait eu avec Skyler, mais ce qui c’était passé après, le moment que j’avais passé avec Lorah, les légumes que j’étais venu éplucher, nos conversation, c’était peut-être con parce qu’on venait de deux mondes totalement différents, on avait vécu deux chemin de vie éloignés l’une de l’autre et pourtant j’avais l’impression que dans le fond on se ressemblait beaucoup. Des bruits de respirations fortes venaient me sortir de mes pensées, s’en suivait avec des gestes de débattement qui venait de la chambre de la jeune femme, il ne m’avait pas fallu bien longtemps pour me retrouver sur mes pieds, attrapant au vol mon arme de service avant de monter les escaliers deux marches par deux marches pour me retrouver à l’étage, est-ce que Skyler avait une nouvelle fois réussi à passer par cette fenêtre si toute fois son probable complice était passé par là ? En arrivant dans la pièce, je me retrouvais soulagé de n’y voir personne, juste Lorah allongé dans son lit en train de ce débattre toute seule, je me dirigeais vers elle, mon arme prenait place sur sa table de chevet alors que je plaçais mes mains sur ses bras, une des mains de la jeune femme était venue s’accrocher à mon bras en le serrant. « Lorah. » Toute cette histoire pouvait finir par atteindre le moral de n’importe qui et même si elle prenait la décision de ne pas vouloir être sa victime et de ne pas rentrer dans son jeu, le subconscient reprenait le dessus une fois endormis, puis tout pouvait se lier aussi puisque l’agression de tout à l’heure avait eu lieu en pleine nuit, le cerveau était parfois bien étrange en son genre. LA preuve en était, la jeune femme se retrouvait dans son cauchemar en danger vu sa respiration et les gestes qu’elle effectuait, j’essayais de la retenir mais mes paroles ne semblaient pas l’atteindre. « Lorah, c’est Shay, ouvres les yeux… » A plusieurs reprises j’étais venu l’appeler, je me retrouvais assis sur le bord du lit, ma tête au-dessus de la jeune femme, cela faisait un petit moment que j’essayais de la réveiller sans grand succès, puis d’un seul coup je la voyais ouvrir les yeux, complètement essoufflés restant dans un premier temps allongé dans son lit. « Je suis là. » J’avais à peine terminé de parler que je la voyais se relever pour venir dans mes bras qui étaient venu l’entourer posant mes deux mains dans son dos avant de venir glisser la seconde jusque sur sa nuque avant de la passer dans ses cheveux, je ne pouvais pas expliquer moi-même pourquoi mais je l’avais fait. « Il n’y a personne, on est tous les deux tu ne risques rien. » Je la retrouvais au final exactement dans le même état quel était quand on était rentré dans son appartement après la fuite de Skyler, je n’aurais peut-être pas dû la laisser dormir seule, j’aurais surement dû venir la laisser dormir sur le canapé et rester dans le salon sur une chaise, peut-être que de savoir que j’étais dans la même pièce lui aurait permis de ne pas faire ce cauchemar, je n’en savais rien, mais je n’aimais pas la voir comme ça, enfin plutôt pour le moment la sentir tremblante contre moi avec les larmes qui coulaient.
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Message(#) Sujet: Re: Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins Chapitre 2 : L'Attaque ft. Shay M. Adkins EmptySam 25 Juil - 23:02

Je ne retrouvais pas mon souffle immédiatement. Mon coeur battait à tout rompre, tel un tambour violent. Mon corps tremblait de peur, je n'étais que panique. Comme si j'étais totalement possédée par la peur. Je n'étais que Peur. Mes bras étaient autour des épaules de Shay, il était torse nu, je pouvais sentir sa chaleur naturelle contre mon corps tremblant et quelque chose, ça calma les frissons. Je serrai un peu plus fort alors, tandis que mes larmes coulaient sur mes joues pour perler sur son corps. Je ne retrouvais pas une respiration normale, avec ma crise de larmes, j'avais encore du mal à respirer. Combien de temps cela allait il durer? Je me sentais tellement faible physiquement. Je me sentais tellement fatiguée... S'il ne me tuait pas de ses mains, je mourrai quand même. Je ne supportais plus tout ça, mon corps ne le supportait pas. J'atteignais mes limites et ça me faisait encore plus peur de voir qu'il me contrôlait jusqu'à ce détail le plus important. Ma jambe repliée venait de poser mon genoux contre les côtes du policier, me collant un peu plus contre lui. Je sentais sa main chaude contre mon dos, je sentais sa main douce qui était dans ma nuque, pour essayer de me calmer. J'entendais sa voix, je sentais son souffle chaud dans ma nuque, essayant de ma rassurer comme il le pouvait. « Il n’y a personne, on est tous les deux tu ne risques rien. » Il me répétais de me calmer, que tout allait bien, qu'il était là. Je ne sais pas de combien de temps j'aurai besoin pour me remettre de ce cauchemar, mais je fini par me reculer un peu. Nos visages se retrouvèrent alors tout près l'un de l'autre. Je voyais une partie de son visage, éclairé par ma petite lampe et l'autre moitié plongée dans une semie obscurité. Je voyais ses yeux, cet océan de bienveillance et j'y plongeais alors. Nos visages étaient à quelques centimètres et nous ne disions rien. Je le fixais dans ses yeux, comme si j'y lisais un livre, comme si j'y lisais des paroles rassurantes, que j'y sentais une force puissante m'aider, comme si j'y sentais tout le bien dans ce monde. Je ne pouvais pas expliquer ce qui se passait durant cet instant, après ce cauchemar. C'était un moment particulier, un peu mal à l'aise car lui et moi ne devrions pas nous retrouver dans une telle situation, mais d'un autre côté, je ne voulais personne d'autre que lui en cet instant. Une de mes mains était descendue sur son torse, son pectoral exactement. Mon autre main essuyait mes yeux humides et mes joues trempées par mes larmes. « J'avais... j'avais l'impression qu'il était... là... Il était revenu... Il... J'm'étouffais vraiment Shay... » Ma main se posa sur ma gorge, j'avais l'impression de souffrir comme si quelqu'un m'avait véritablement étranglée. Je ressentais un mal de tête horrible, causé par la fatigue, les larmes et tout ce que j'accumulais depuis des semaines. Je n'en pouvais plus. Mes deux mains vinrent sur mon visage pour essuyer mes dernières larmes et mettre mes cheveux en arrière avant que l'une de mes mains ne reviennent se poser sur son torse, comme tout à l'heure et comme si c'était normal. Finalement, je lui murmurais faiblement : « J'en peux plus... J'ai plus de force... J'craque Shay... » Mon corps me signalait qu'il fallait faire quelque chose. Ce n'était plus possible de continuer ainsi. Qu'est-ce que je pouvais faire? Je ne pouvais même pas fuir puisqu'il me suivrait encore et encore, où que j'aille. « Il me suivra toujours, peu importe l'endroit... Je serai jamais tranquille... » En disant ces mots, je perdais totalement confiance en l'avenir, je baissais presque les bras. Je n'y croyais plus. Pour moi, je devrais toujours construire ma vie avec cette épée de Damoclès. Une larme s'échappa à nouveau. Puis, je fini par murmurer au policier en face de moi, alors que ma main glissa le long de son bras. « J'veux en finir Shay... Faut trouver un moyen parce que je tiendrai pas longtemps comme ça... » Psychologiquement et physiquement, j'étais à bout. Il fallait qu'on trouve un moyen de le coincer maintenant. Je n'aurai jamais le courage d'attendre des mois ou des années. Je ne tiendrai pas, je n'en avais pas la force. En tout cas en cet instant, c'était exactement ce que je pensais.
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