fire meet gasoline.
   la passion est un feu si ardent que même un fois éteint,
il nous habite encore longtemps.

Ils étaient comme les deux doigts de la main. Ils partageaient les rires et les pleurs. Ils avaient leur délires que seuls eux comprenaient. Ils avaient énormément de mal à se séparer l'un de l'autre. Il jouait les gros durs pour l'impressionner. Ils agissaient comme un couple. Il accourait lorsqu'elle avait besoin de lui. Elle lui faisait son plus beau sourire pour l'amadouer. Ils se chamaillaient sans cesse. Ils se conseillaient mutuellement. Ils avaient grandi ensemble, issus de milieu complètement différents. Ils s'embrassaient juste pour le plaisir d'embêter les autres. Il était jaloux quand elle se faisait draguer. Il était son pilier. Ils étaient comme les deux doigts de la main, ils étaient. La fin du lycée sonnait comme la fin de leur amitié. Elle, elle restait dans sa ville natale pour étudier, lui, s'en allait à l'autre bout du pays. Elle avait pourtant pleuré, envisagée de le suivre, mais ses parents n'étaient pas d'accord. Selon eux, elle était bien trop jeune et trop peu indépendante pour qu'il la laisse quitter le pays. Londres c'était tellement loin, elle n'y croyait plus. L'amour de sa vie, son meilleur ami, son confident la quittait. Elle savait qu'il était destiné à un grand avenir, à une vie meilleure, mais elle pensait qu'ils allaient finir leur vie main dans la main.

Il était parti, définitivement parti. Elle l'avait pourtant supplié, mais c'était déjà trop tard. Il avait toujours eu une bonne influence sur elle, bien que parfois il la méprisait. Il partait au moment où elle se retrouvait sous les projecteurs, affublée de questions tout aussi déconcertantes les unes que les autres. Son père ne lui rendait pas la vie facile et le silence qui régnait lors des repas de famille la rendait hors d'elle. Malgré tous ses désaccords familiaux, elle ne cessait de penser à lui, de ce qu'ils auraient pu faire ensemble. Tant de choses inaccomplies, tant de promesses foutu en l'air, elle n'en ressortait pas indemne. Depuis l'âge de cinq ans, ils ne s'étaient plus quittés. Elle avait été sa cavalière au bal du lycée, tout comme il lui avait appris à embrasser son premier petit ami. Ils étaient liés.
Plus les mois passaient, plus les nouvelles et les échanges se faisaient rares. Elle ne se laissait pas atteindre. Lui avait sa vie ailleurs et maintenant, elle devait se faire à cette idée-là.

De nature très intelligente, la blondinette se tournait vers des études scientifiques, l'anthropologie. Cela lui semblait fascinant. Elle qui avait toujours été passionnée par l'art avait mis sa passion de côté pour le plaisir de ses parents. L'art ça ne mène à rien, lui avait-on souvent répété. Pourtant, c'était ce qu'elle désirait le plus au monde. Elle aimait la musique, la peinture, le dessin, elle s'épanouissait à reproduire toutes sortes de choses, mais ce n'était pas assez prometteur pour ses géniteurs. Elle se plongeait donc dans ses études pour se sortir des engueulades de ses parents. Elle les voyait se détruire sous ses yeux, mais elle n'avait pas le cœur à faire une remarque ou à leur prouver qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Après tout, l'amour c'est quoi ? Elle en avait fait les frais elle-même. La meilleure partie d'elle était parti en même temps que lui, car elle avait agis trop tardivement, parce qu'elle n'avait pas su lui avouer le fond de ses pensées. Il fut un temps où elle aurait pris le premier avion pour le rejoindre, mais il l'avait abandonnée. Encore aujourd'hui, elle repense à lui, à cet homme qui aurait comblé tous ses désirs. Elle est perdue entre la guerre de ses parents, son amour pour lui et ses études qui ne la divertissent plus, qui l'ennuie à mourir.

Ces flashs incessants, toutes ses questions sont à l'extrême. Elle ne supporte plus d'être interrogée par ces langues de vipères qui cherchent à tout prix des informations sur son père. Elle aimerait se dire que ça va passer, que White Oak est une petite ville et que demain ce sera fini. Pourtant, cela fait bien quelques mois qu'elle se fait violence pour ne pas craquer. C'est dur d'entendre des rumeurs, de lire des articles remplis de mensonges, de faire la une des journaux. Elle n'a rien demandé et même si cela concerne sa famille, elle préfère que cela reste privé. Ses parents sont toujours ensemble, offrant une belle image à ces paparazzis, tandis que Rosie ne se prononce pas à ce sujet. Elle est consciente que ce n'est que mensonge et que ses parents sont au bord du gouffre, mais elle préfère ne pas divulguer d'informations. La célébrité pèse sur sa famille qui déterre des secrets bien lointains. Elle en apprend tous les jours, des choses vraies, d'autres fausses, mais qui lui omettent des doutes à chaque fois. Elle essaye de ne pas y croire, mais la dernière nouvelle en date semble vraie et plus destructrice que jamais. 

Abigail Woods a écrit:

ahh, ça va trop me faire bizarre au début mais j'ai hâte d'en savoir plus sur ton perso.

Ashley est tellement belle
J'ai hâte d'en découvrir plus sur ce nouveau personnage, malgré tout ce que tu m'as dit dessus, hihi. Il faudra qu'on se trouve un lien du tonnerre avec Rosie et mon autre personnage,

Rosie Teegarden a écrit:

merci charlotte   (qui veut comprendra )>

je suis tellement d'accord avec les filles, ashley te va bien.
j'ai hâte d'en savoir plus sur rosie (j'approuve le pseudo, d'ailleurs ). et puis, rebienvenue chez toi surtout.