~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Le lycée ? C'était facile, l'argent me donna confiance en moi, vêtements de luxe, lamborghini, j'avais tout ce qu'il fallait pour dominer ce petit monde qu'était le lycée. De plus, je n'ai jamais eu de soucis d'acné, ni d'appareil dentaire ou je ne sais quoi, physiquement, j'étais parfait. Un jolie sourire, un regard charmeur et un corps qui en faisait baver plus d'une. Toutes ses cartes m'ont mené en haut de l'échelle, les plus belles filles me couraient après, mais je dois avouer que j'ai mis du temps avant d'en regarder ne serait-ce qu'une seule. Je préfèrais mes professeurs, d'ailleurs celle de russe restera un bon souvenir gravé en moi. Puis par défis, je me faisais les plus difficiles à obtenir. Cependant, j'étais déçu un ou deux mensonges et c'était dans la poche. Oui, on peut dire que je me suis conduis comme un connard tout le long de ma scolarité.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Qu'est-ce que c'est qu'être heureux ? Avoir de l'argent ? Les femmes ? Dans ce cas oui je suis très heureux, mais tout ceci est bassement matériel, j'en prend peu à peu conscience à présent. C'est comme si je désirais sans cesse quelque chose, mais que j'ignorais ce que c'était. Alors je cherche, partout, je multiplie les rencontres, les amusements et les expériences. Cependant, je ne trouve toujours pas ce que c'est. Mon grand-père me dit souvent que c'est l'amour mon problème, mais comment le saurais-je ? Je n'en ai jamais reçu ni éprouvé. Alors je continue mon chemin sans m'appesantir sur cette idée.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Là où j'ai toujours voulu être, dans ce bureau italien, travaillant avec la mafia tout en étant à son sommet. En effet, c'est mon rêve dominé les meilleurs marchés, n'étant pas un adorateur de la prostitution, je préférais me spécialiser dans les armes. Biensur officiellement, je dirigerais d'une main de fer une entreprise lié à aux voitures de luxe.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: coldy ÂGE: 18 ans PAYS: France PRÉSENCE: 4/7 COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? pub     PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? inventé AUTRE CHOSE À AJOUTER? hâte d'rp avec vous.     

été 1997 - l'homme brandit une bouteille, effrayant une jeune femme, son regard dans le sien avant d'hurler de colère et de la projeter contre le mur. Les éclats de verres s'éparpillèrent au sol, cependant il n'y prenait pas garde, attrapant sa femme, il la força à se lever avant de la plaquer solidement contre le mur. Ses cheveux barrant son visage ne cachait pas son regard mi-affolé, mi-terrorisé. " C'est quoi ces conneries Vivianne ?" murmura-t-il doucement à son oreille, cachant mal son énervement. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son ne sortit. Son corps si fort contre le sien, elle ne pouvait respirer. Perdant patience, il s'écarta et la gifla. " réponds ! " vociféra-t-il, son regard impitoyable dans le sien. Celui-ci se releva dans celui de son maris. " Je l'ignorai, je te jure Tiago, je savais pas ce que mon père projetait ! " sa voix était empli d'effroie, malgré l'enervement qu'on y décelait, son souffle était court, mais il ne faisait déjà plus attention à elle, la relâchant. Elle frotta alors ses poignets l'un après l'autre croisant alors le regard de son fils caché sous la table de la cuisine. Il mordait son avant-bras pour ne pas que ses sanglots s'entendent." Tiago, on peut parler autre part, s'il te plait. " le ton sec, elle l'implora tout de même du regard, et il hocha positivement la tête. Ils sortirent alors tous deux.

Trois ans plus tard, quelque part un soir en Toscane. " Antonio, tu t'occupes du client, non tais-toi, je m'en fou que tu flippes des représailles, tu fais ton boulot c'est tout. " Tiago raccrocha, son fils marchant dans son ombre, il ouvrait grand les yeux dans cette ville, éclairé par la lumière des lampadaires, où il avait vu le jour et son père avant lui. " Denzel, marche plus vite, on va arriver en retard. " le ton dure, il regardait devant lui. " Papa, on va où comme ça ? " sa voix, il essayait de lui donner de la force, mais elle tremblait. Den' était un froussard, il avait trop prit de sa mère et Tiago comptait changer cela. Avec tendresse il regarda son fils. " Tu vas découvrir les amis de papa. " la lueur malicieuse de son regard cachait quelque chose, Den' le sentait, avant que celui-ci ne puisse rétorquer quoi que ce soit, son père lui fit un large sourire et ébouriffa ses mèches blondes. Quelques minutes plus tard, ils descendirent les marches d'une bâtisse et se trouvèrent devant une porte close. Son père sortit un cigare de sa poche et l'alluma, prenant une bouffée. Le silence règnait en maître dans ce couloir sans fenêtre. " Tu voulais savoir pourquoi je t'entraînais à tirer à la carabine quand t'étais petit ? Pourquoi je t'ai ensuite entraîné sur des cibles mouvantes en forêt ? " le silence reprit place, ce n'était pas un silence pesant. Den' appréciait ses moments où son père partageait du temps avec lui. Sans même s'en rendre compte, il esquissa un fin sourire. Son père reprenait une bouffée, la recrachant alors doucement. " Parce que je veux que tu prennes la suite de mes affaires plus tard, le nom Armani sera craint de génération en génération. Tu dois être fier d'être un Armani, toujours. " " Sa voix cachait un délicieux sourire, son regard dure ne quittant pas celui de Den',  il reprit une bouffée et coinça le cigare entre ses dents. " On va entrer dans cette salle, six hommes seront attablés, on en laissera un en vie et désarmé, il portera un foulard rouge autour de sa nuque. " son ton était doux malgré sa voix rauque. Il déclipa alors les deux ouvertures de sa malette avant de la poser sur les bras de son fils. Il recracha alors une dernière bouffée de son cigare et l'écrasa alors son cigare contre le mur, Den' regarda les cendres voltiger jusqu'au sol. Puis son père sortit des armes de la mallette, pour lui en tendre une : un révolver, au métal si lourd et froid dans les mains du jeune garçon. Celui-ci était perdu et son père posa une main sur son épaule, captant alors son regard. " N'ai pas peur Den', ce soir, tu deviens un homme. "  il souria à son fils, et le temps d'une seconde on cru voir de l'humanité dans ses prunelles si sombres. Il tapota la joue de son fils et sortit lui même un révolver. Il déposa la mallette dans le couloir en échangeant un sourire avec fils. Avec son pied il tapa alors dans la porte, comme prévu six hommes étaient attablés. Tiago tira deux coups de feu avant d'entendre son fils faire de même. Bientôt il ne resta plus que l'homme avec le foulard rouge. Tiago porta l'embout de son arme contre la tempe de ce vieillard. " Alors on salut pas sa famille, beau-papa ? " son ton était tranquille, seule sa folie dansait dans ses yeux. " Tiago, ne fais pas ça, ton fils est trop jeune dans quoi l'a tu embarqué ? " la voix du vieil homme semblait sincère, il regardait son petit fils avec une certaine compassion. Den' commençait à comprendre, il regardait l'arme dans sa main et la lâcha. Essuyant d'un revers de bras le sang sur son visage. Il ne pleurait pas, il ne se rendait pas compte que c'était mal de tuer. " Tu ne sais pas t'occuper de ton fils, regarde dans quoi tu l'entraîne ? " le vieux mafieux semblait vraiment penser ses paroles, Tiago baissait sa garde et c'est ce qui lui fu fatal. Le père de Vivianne sortit un couteau et d'un geste vif lui trancha la gorge. Tiago offrit son dernier regard à son fils. On voyait qu'il voulait lui dire quelque chose, mais jamais plus aucun son ne sortira de ses lèvres puisqu'il est mort ce jour là. Le grand-père de Den' s'occupa de lui comme de son propre fils, ne le mêlant jamais aux histoires de la mafia italienne. Il l'envoya dans une grande université : Yale. Den' était son unique héritier, sa fille étant décédée deux mois avant son maris, il le voulait irréprochable. Néanmoins, Den' refusa toujours de porter le nom de Lazzini, pour son père, pour lui faire honneur, il garda son patronyme. Aujourd'hui Den' est un jeune homme d'une grande force mental, il n'a plus rien du froussard qu'il était, il est même méconnaissable. Véritable Dom Juan avec les femmes, il enchaîne les conquêtes, son grand-père voudrait qu'il se mari avec la fille d'un mafieux italien, cependant Den' refuse. Il n'ose pas dire à son grand-père qu'il se l'ai déjà faite et qu'il a réussi à la persuader de convaincre son père de ne pas déclencher les hostilités. Oui, Den' est aussi un grand diplomate, son sourire et son charisme lui ouvre à peu près toutes les portes qui se trouvent sur son chemin.