~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Au lycée, je n'étais pas la fille à fréquenter. Je vivais chez mes grands-parents, mes parents m'ont confiée à eux à ma naissance, car je n'étais pas une enfant désirée. Ils avaient déjà un fils, malade, je n'étais donc pas la bienvenue. J'ai alors tout fais pour attirée leur intention, sans succès. J'étais bonne élève, intelligente, brillante même, mais je ne faisais rien en classe. je séchais les cours, je volais dans les magasins, j'ai même pris de la drogue. J'ai été virée plusieurs jours, ce qui m'a servis de leçon, mais j'étais toujours la même ... survoltée ! Et j'ai perdu mon grand-père, et j'ai tenu à respecter ses dernières volontés. Me tenir à carreau et réussir mon bac. Ce que j'ai fais, même si j'ai abandonné mes études de médecine au bout de deux ans.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Des quelques bons amis que je me suis fais au lycée, je n'ai gardé qu'un seul contact, mon meilleur ami : David. Il faut dire que l'on se connait depuis tout petit, il vivait la maison à côté de celle de mes grands-parents. Il m'a souvent suivit dans mes délires, d'ailleurs, depuis peut, on vit en colocation tout les deux. J'ai eut du mal à trouver ce que je voulais faire de ma vie, après avoir abandonner mes études sur un coup de tête, j'ai erré pendant un petit moment, je faisais des petits boulots à droite à gauche, jusqu'à ce que mon frère me dise que l'hôpital recrutait une secrétaire. Ayant fait un début d'étude dans ce domaine, j'ai tenté ma chance et ça à payer. Je travaille là bas depuis six mois et je suis très contente de mon environnement professionnel, que je ne changerais pour rien au monde. Mes parents ? On ne se parle pas, ou très peut. De toute façon, chaque fois que je les vois, on se prend la tête.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
A White Oak Station ou ailleurs, dans dix ans, je serais mariée et mère de famille. On rêve tous de ça, non ? Je suis encore bien jeune pour y pensé, mais c'est vrai que je ne veux pas passé à côté du bonheur de porter un enfant. J'ai mon complexe de Cendrillon, alors je veux aussi ma robe de princesse, être la reine, le temps d'une journée. Etre celle que l'on félicite. Bon, pour ça, il faudrait que je rencontre la bonne personne et je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à trouver ce garçon, j'attire les mecs à problèmes. Et franchement, ça m'énerve, je voudrais me poser et avoir ce que d'autres ont. Ce que je n'ai jamais eut, un foyer, une famille, de la tendresse. En d'autres termes, je veux que mon conte de fées se réalise. Si des filles sans cervelle y ont eut droit, je ne vois pas pourquoi je passerais à côté !

Le jour de ma naissance, le trois janvier 1992, je n'ai pas crier, comme si je savais que je n'étais pas la bienvenue dans la famille. J'étais un bébé fragile, je suis née un mois avant le terme. Ma mère à fumer cigarette sur cigarette pendant toute sa grossesse. Elle n'a fait aucun cas de moi, mon prénom à été décider lorsque l'officier de l'état civile à débarquer dans la chambre. J'étais dans le petit lit prêté par l'hôpital, les yeux ouverts sur le monde. Ma mère ne faisait pas attention à moi, elle n'avait d'yeux que pour mon frère, âgé de sept ans de plus que moi. Il est né avec une malformation pulmonaire et ma naissance n'était pas souhaité. Un accident après une soirée arrosée, n’empêche, j'ai jamais demander à venir au monde moi ! C'est comme ça qu'à ma sortie de l'hôpital, au lieu de suivre mes parents dans leur appartement en centre ville, j'ai finis dans la maison de mes grands-parents.

Je n'ai pas eut l'affection qu'un enfant doit avoir de ses parents, mais j'ai tout de même été choyée. Je devais avoir sept ans lors des nouveaux voisins ont déménagés. Ils avaient un fils de mon âge, du moins presque puisque nous avons quelques mois de différence. On était amis, enfin, j'ai toujours considéré ce garçon comme mon ami, mon meilleur ami, mais pour lui, c'était tout autre. Il me tirait les cheveux, il m'a fait tombée d'un arbre sur lequel mon grand-père m'avait construit une cabane. J'ai passé une semaine à l'hôpital à cause de cette bêtise, mais je n'ai pas gardé de séquelles de cet accident. En grandissant, au cours d'une sortie scolaire à la piscine, il a essayer de me noyer, je me suis venger en lui faisant manger de l'herbe à chat et de la terre. On s'est tenu à carreaux pendant une semaine et on à recommencer à se chamailler. Enfin, c'est toujours lui qui me cherchait, moi, je ne faisais que me défendre, et le pire, c'est que c'est moi qui en subissais les conséquences !

C'est en entrant au lycée que mon caractère à changer. Mes parents ont déménagés dans une autre ville, à cinq cents kilomètres de chez nous, je ne pouvais plus voir mon frère comme je le voulais. Seulement pendant les vacances scolaires, et encore, je ne dormais pas là bas, grand-mère m'accompagnait et on couchait dans un motel. J'ai vraiment une famille exemplaire, n'est-ce pas ? Alors, pour attirer leur attention, je me suis mise à faire n'importe quoi. Je séchais les cours, je répondais aux professeurs, je ne faisais rien en classe, je traînais avec des types louches. J'ai même touché à la drogue, pour autant, j'ai rien compris le jours ou David a eut le bon gout d'indiquer sur la porte des toilettes « Emily est une S... » Je vous passe les détails, vous avez parfaitement compris. Des accusations non fondées, puisque oui, j'avais des petits amis pas très recommandables, mais je n'ai jamais été plus loin avec eux. Pour être franche, j'avais quitté le lycée lorsque j'ai passé ma première nuit avec un garçon.

J'ai obtenu mon baccalauréat avec mention, pour honoré une promesse faite à mon grand-père. Il ne me restait que quelques mois de lycée à faire avant l'examen et je ne faisais rien, j'en avais tout simplement pas envie, puisque bon, mes incartades ne me donnait pas plus de crédit auprès de mes parents, et être une élève modèle me rendait encore plus invisible à leurs yeux. J'étais donc décider à ne rien faire, à continuer mes bêtises et puis mon grand-père à fait une attaque cardiaque et les derniers mots qu'il a prononcer avant de fermer les yeux m'ont pousser à obtenir mon diplôme. Oh bien sûr, certains ont parler. Mes bonnes notes, je les avait parce que je couchais avec mon professeur, ce genre de trucs. Les gens sont méchants, il ne leur ai jamais venu à l'esprit que j'étais une élève brillante mais que j'avais décider du contraire en guise de protestation. Je leur ai bien clouer le bec lorsque je suis entrée à l'université de médecine.

Pour autant, au bout de deux ans, j'en ai eut marre et j'ai tout plaqué sur un coup de tête. Les études, ça n'était pas pour moi, j'ai fais pas mal de petits boulots tels que caissière dans un cinéma, vendeuse de glace, j'ai même fais la promotion d'un restaurant déguisée en poule ! Le comble vu que j'ai une peur panique de ces bestioles.Puis, grâce aux bons conseils de mon frère fraîchement revenu en ville, j'ai pu rentrer à l'hôpital en temps que secrétaire médicale, emploi que je tiens depuis presque six mois et que j'aime vraiment beaucoup. J'ai finis par trouver ce que je voulais faire de ma vie. Et vous ne devinerez jamais avec qui je vis ?! David ! Oui, oui, celui qui voulait me noyer quand j'avais neuf ans. Après le lycée, on est resté en contact et quand mon appartement à brûlé le mois dernier, il m'a gentiment proposé de venir vivre chez lui.