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 (conrad) you're a target without a warning

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Message(#) Sujet: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyDim 22 Mai - 18:25


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les vieilles habitudes ont la vie dure. réglée comme une horloge, tu t'éveilles toujours à la même heure, et tu sais que l'armée que tu as récemment quittée s'éveille en même temps que toi. quittée, c'est une bien jolie façon d'exprimer le fait qu'ils t'ont dégagée, sans égard. après tout, tu es une menteuse. et tu es violente. tu as ce que tu mérites. ça te donne envie de vomir, ce pervers tranquille derrière des collègues qui le soutiennent, contre toi. simple soldat, appréciée mais qui n'a évidemment plus d'amis une fois dans la merde. bien sûr que tu as été violente, autrement il l'aurait été. tu as préféré frapper en premier, car c'est ce que l'on t'a appris à faire. et cela a fonctionné, il n'a rien pu te faire. enfin, pas directement, mais il a obtenu ta suspension.
avant même d'atterrir, tu avais un nouvel appartement. comme il est pratique d'avoir un beau-père agent immobilier. il t'a, comme bien des fois déjà, sauvé les fesses. quant à toi, tu lui as caché les raisons de ton retour précipité. tu le caches à tout le monde, inutile de conter tes mésaventures à tous, les seules personnes qui devraient connaître la vérité n'y croient pas. ou n'osent pas y croire. conneries, la vie est mal faite des fois. tu ne tardes pourtant pas à changer d'avis sur cette fameuse vie, qui t'apparaît soudainement plus clémente lorsque tu l'aperçois dans la foule du centre ville en milieu d'après-midi. tu sors de la salle de sport, t'apprêtant à aller manger -ce qui n'a rien de logique, mais tu n'essayes pas de perde du poids, tu restes simplement en forme. remontant ton sac sur ton épaule, tu lèves les yeux pour apercevoir une silhouette bien trop souvent détaillée.
ton cœur loupe un battement, tu fixes l'homme avec des yeux ronds. impossible. pourtant, tu es sûre de toi. qui d'autre cela pourrait-il être ? tu as rarement vu des cheveux pareils. et puis tu l'as tellement détaillé de haut en bas, de face et de dos, que tu es maintenant plutôt experte. il te suffit d'attendre qu'il se retourne pour vérifier tes dires et effacer tes doutes. O'Brien. vos regards se croisent, tu hésites une seconde. puis tu lui souris, largement. tu souris beaucoup, mais rarement de la sorte. tu es juste... contente de le voir. ravie, même. tu doutes que ce soit réciproque, mais tu t'en moques. tu traverses la route qui vous sépare et te plante face à lui. « j'avais reconnu vos fesses. il faut dire que quand vous faisiez des pompes, tout ça, c'était tout ce qu'il y avait à voir. et vos cheveux. impressionnants et reconnaissables. » les mots franchissent tes lèvres sans filtre aucun. tu n'es absolument pas gênée d'évoquer le fait -de toutes manières évident- que tu le matais à l'armée. ainsi qu'à l'instant. tu te mordilles la lèvre inférieure sans t'en rendre compte. « j'ai le droit de dire tu ? on ne bosse plus, ni l'un ni l'autre, je vois pas l'intérêt du vouvoiement. » tu détailles ses traits. trois mois, et tu ne savais rien de précis au sujet de ce qui lui est arrivé. l'explosion d'une bombe, un rapatriement. tu le savais vivant, et c'était suffisant. loin de toi, mais en vie. ça a d'ailleurs dû le soulager, l'éloignement avec la psychopathe que tu es.
ton regard se fixe sur la cicatrice qui barre sa joue. tu ne dis toujours rien, tu sais pertinemment d'où il la tient. tu doutes qu'il souhaite en parler, ou même te parler. mais tu ne peux ni t'empêcher de regarder, ni te résoudre à le laisser tranquille. il est absolument impossible que ces retrouvailles dans une ville relativement paumée ne soient qu'un pur hasard. tu ne crois pas au hasard. ni au destin, d'habitude, mais pour le coup tu penches pour la main du destin tentant de vous rassembler. ce qui n'est pas pour te déplaire.
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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyDim 22 Mai - 18:43


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« Il faut que tu sortes Conrad. » Duncan me fixe avec ses yeux trop bleus, similaires à ceux de notre père tandis que je tiens de ma mère. Je lui rends son regard avant de poser la manette de console. Il faut dire que je n’ai pas beaucoup d’occupation ces derniers temps. « Il faut beau, tu devrais aller prendre l’air. » Je fais claquer ma langue d’un air répprobateur. Je ne sors pas beaucoup et pour cause que je n’en vois pas l’intérêt. Je ne suis bon qu’en sport, qu’à servir mon pays et l’armée. Duncan pose un papier sur la table et je le saisis. « Candidature pour la police. » Bien sûr. Il voulait que je suive ses traces. Nous avions beaux être jumeaux, je ne suis pas comme lui. Je repousse le dossier d’un revers de la main avant de me lever. Mes jambes sont encore fébriles puisque je suis resté dans le coma pendant deux mois. Il fallait donc que je réapprenne à faire confiance à mon corps et d’autres choses. J’ai un kiné qui passe tous les jours et il me demande souvent de marcher. J’attrape donc ma canne avant de me munir d’une veste pour aller prendre le soleil.

Il y a trop de monde pour moi. Je n’ai pas été en société depuis très longtemps. A vrai dire, treize ans. Sauf pendant mes rares permissions où je rendais visite à mon père, Thomas ou à mon jumeau. Je constate que les gens s’affairent, font leur vie sans se douter un seul instant que pendant ce temps-là, des gens luttent pour les maintenir en vie. Avec les attentats qu’ils soient en Europe ou au Moyen-Orient, nous n’étions plus en sécurité. Nulle part. J’appartiens à l’armée. Je suis l’armée. Je fouille dans ma poche pour en sortir un calmant lorsqu’on me bouscule et je manque de tomber au sol. Le cachet lui s’évapore, c’était mon dernier. Les cauchemars de mes amis tombés, les cauchemars de cette bombe et son visage. Celui de ma mère lorsqu’elle est morte. Je ne trouve plus le sommeil et on pourrait dire que c’est le traumatisme lorsqu’on revient de guerre. Je vois un psy, je suis traité mais je me sens… vide.

Puis il y a cette voix, ce fantôme. Cette rousse qui pourrait m’obséder mais que je chasse à coups de revers. Delilah. Soldat Answald. « « j'avais reconnu vos fesses. il faut dire que quand vous faisiez des pompes, tout ça, c'était tout ce qu'il y avait à voir. et vos cheveux. impressionnants et reconnaissables. » Je mets un certain temps avant de comprendre d’où vient cette voix lorsqu’elle se plante devant moi. Mon fantôme. « Bonjour soldat. » Ma voix est froide, froide comme de la glace. Je me tiens droit et je la regarde dans les yeux. Je pourrais dire que je suis content de la revoir mais à vrai dire, sa présence ne fait que me rappeler ce qu’il s’est produit là-bas. Des cadavres déchiquetés pendant que j’agonisai au sol. « Merci. Je suppose que c’est un compliment. Pour ma part, je suis navré mais je ne vous ai pas vu venir. Et je ne savais même pas que vous étiez à White Oak. » Cette femme m’impressionne par son assurance. Elle m’aborde. Me parle de mon postérieur sans aucune retenue mais je ne suis pas comme elle. Je suis plutôt vieux jeu. J’aime le romantisme, les restaurants et je pense que je ne suis qu’une proie pour cette jeune femme qui manque cruellement de constance et de retenue. « j'ai le droit de dire tu ? on ne bosse plus, ni l'un ni l'autre, je vois pas l'intérêt du vouvoiement. » Merci de me rappeler très chère le sort qui m’est destiné. Je déglutis avant de hocher la tête. « Bien entendu mademoiselle Answald. Après jamais rien ne vous a retenu auparavant, je me trompe. » Je constate que nous gênons le passage. « Peut-être pourrions-nous aller prendre un café ? Et vous me raconterez ce que vous faites dans cette ville perdue du Canada. » Je lui fais un sourire. Un sourire tout en retenu. Je ne suis pas du genre à étaler mes émotions et pour cause que depuis mon attaque : je n’en ai plus aucune.
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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyDim 22 Mai - 19:21


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tes yeux clairs cherchent les siens, bien plus sombres, et tu le vois perdu. tu lis dans son regard -avec un certain soulagement- qu'il te reconnait. tu tentes d'oublier que cela n'a pas l'air de lui faire très plaisir. tu t'y attendais, on peut dire que tu l'as carrément harcelé. tu n'as pas l'habitude d'agir de la sorte, mais il te rend... un peu hystérique, apparemment. alors tu lui parles de ses fesses, comme la psychopathe qu'il doit penser que tu es. comme la femme à qui il faudrait apprendre le tact et la finesse. tu lui fais encore et toujours du rentre-dedans, et ce n'est même pas voulu. c'est un mécanisme automatique. avec lui, s'entend. avec lui seulement. tu n'es pas particulièrement séductrice en temps normal, tu es même plutôt inaccessible. il te faudrait un t-shirt pas intéressée afin d'éviter que l'on t'accoste. sans doute en faudrait-il également un à ton interlocuteur. pas intéressé, Delilah. ça aurait le mérite d'être clair, mais tu doutes de t'arrêter à cela. tu le veux, c'est tout.
tu constates évidemment son trouble. son malaise. mais tu ne peux pas t'arrêter là-dessus, tu ne veux pas. il va mal ? c'est normal, vous revenez de loin, et lui de l'enfer. mais tu n'es pas du genre à te laisser aller. tu as vu des horreurs, sans doute moins que lui, mais tout de même. tu ne te laisses pas abattre, ce n'est pas toi. ce n'est pas ta façon de fonctionner, tu ne laisses jamais l'occasion à tes souvenirs de te rattraper. tu fais des cauchemars, évidemment, comme n'importe quel autre militaire. mais tu as la capacité de t'y soustraire. pas d'oublier: de vivre avec. tu n'as besoin ni de psychologue, ni de traitement. tu es ta propre cure, toi l'éternelle optimiste. tu ne sais pas comment tu fais. tu espères seulement que cela peut être contagieux. non, tu ne fais pas qu’espérer, tu en es persuadée. tu te sais capable de le faire sourire sincèrement, et de lui faire oublier un temps ses malheurs. de le décoincer et de lui donner un avant-goût de bonheur.
son salut à quelque chose de presque cassant. tu perds un peu ton sourire, mais tu fais bonne figure. il ne parviendra pas à te démonter, peu importe son ton, son regard, ses paroles. il te remercie tout de même, supposant qu'il s'agit d'un compliment. tu as envie de lui hurler que oui, évidemment que c'est un compliment, mais tu n'en fais rien. tu ne réponds pas, passant à autre chose. le tutoiement, sujet important, toi qui déteste vouvoyer les gens. et puis il est pour l'instant retraité, toi suspendue... ça n'a plus lieu d'être. tes lèvres s'étirent un peu plus lorsqu'il emploie ton nom de famille, non pas précédé de soldat mais bien de mademoiselle. « j'avoue avoir été collante et peut-être même insupportable. mais j'ai toujours dit vous. »
sa proposition t'étonne, mais tu sais pertinemment qu'il ne dit pas cela car il a particulièrement envie de discuter avec toi. ce doit plutôt être parce qu'il sait que tu ne le lâcheras pas. « tu, insistes-tu, on va prendre un café si monsieur O'Brien m'appelle Delilah et me tutoie. » il peut parfaitement refuser, ce n'est pas pour autant que tu le laisseras filer. et puis tu ne vois pas ce qui le retiendrait de t'appeler par ton prénom. ce n'est qu'un tout petit pas, tu ne lui demandes pas non plus de t'épouser. tu le regardes, droit dans les yeux. planté comme un piquet face à toi, il te fait sourire un peu plus. posture de militaire, raide et sans expression. enfin, tu lui as arraché un léger sourire.
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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptySam 11 Juin - 19:02


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Delilah. Ce prénom est tellement charmant. C’est vrai. J’adorai prononcer ce prénom bien que la demoiselle soit un peu rustre. Mais elle était charmante. Enfin à sa manière. Séductrice dans l’âme, j’ignorai encore ce qu’elle attendait de moi. Une relation d’un soir ? Etais-je le seul qu’elle n’arrivait pas à mettre dans son lit ? Du coup, serai-je un défi ? Je n’en avais aucune idée. Je mentirai si je disais qu’elle n’avait pas hanté mes pensées, mes songes, mes rêves comme mes cauchemars. Elle avait été le dernier visage que j’avais vu. Pas celui de mon frère jumeau avec qui j’avais pourtant un lien très fort mais surtout elle. Sa chevelure flamboyante. Ses yeux clairs. Elle était magnifique. Mais son caractère me rebutait. Elle manquait cruellement de manière. Je ne savais pas ce qui l’avait poussé à entrer dans l’armée mais je savais qu’elle n’était pas faite pour ça. La discipline et la rigueur, le soldat Answald était tout l’inverse.

Je passe une main dans ma nuque moite à cause de la chaleur pour essayer de cacher mon embarras. Je ne suis qu’un homme après tout. Je me redressai alors. On m’avait appris à me tenir droit. Je demeure froid dans mes paroles et mon attitude. Je ne suis pas quelqu’un de chaleureux contrairement à mon frère qui lui est très jovial et aime les jolies filles. Moi bien au contraire, j’aime les relations longues. Avoir une femme avec qui me réveiller le matin. Vieux jeu. Je suis vieux jeu. Je constate que le sourire de mon interlocutrice disparait tandis que j’entame le dialogue mais je ne sais pas comment faire. Elle est très très envahissante cette demoiselle. Je soupire alors pour passer ma main sur mon visage visiblement agacé. Elle l’est aussi. C’est bien. « J'avoue avoir été collante et peut-être même insupportable. Mais j'ai toujours dit vous. » C’est vrai. Elle a toujours dit vous sans doute à cause de la hiérarchie. Bien que je n’aurai jamais fait un rapport pour une faute de pronom. J’ignorai encore la complexité des femmes. Et je trouvai ça assez intéressant quand on y pense. « Ce n’est pas faux. Je suis désolé mais je ne suis pas quelqu’un de très… disons que j’ai du mal à passer outre l’armée. J’en porte d’ailleurs les stigmates. » Je lui montrai ma cicatrice qui barrait mon visage. « Sans doute plus aussi séduisant qu’avant. » Je lui fais un maigre sourire pour lui faire comprendre que ce n’est qu’une plaisanterie.

Je lui propose alors de boire un café car cette jeune fille m’intrigue et que j’aimerai en savoir plus. Je sans sa surprise. « tu, on va prendre un café si monsieur O'Brien m'appelle Delilah et me tutoie. » Je soupire bruyamment avant de faire quelques pas l’invitant à venir à mes côtés. « Très bien. Je veux bien pour le prénom, Delilah. Mais pour le tutoiement, il me faudra un diner Mademoiselle Answald et ce n’est pas négociable. Jolie robe et tout cela. Ce n’est pas négociable, je me répète. » Je me tourne vers elle pour passer une mèche de cheveux couleur feu derrière son oreille tout en lui souriant tendrement. « Et oui, c’est un rencard si vous vous posez la question. » Dans quoi est-ce que tu te fourres O’Brien ?

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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyDim 12 Juin - 1:38


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ce n'est pas la première fois qu'il t'est donné de constater du caractère peu engageant de Conrad. mais tu n'avais jamais pris la peine de t'en inquiéter, auparavant. tu portes désormais un regard légèrement différent sur lui. il a toujours eu un air grave et sérieux. celui-ci est désormais accentué par la cicatrice qui assombrit ses traits, mais aussi et surtout par son humeur face aux récents événements. explosion, seul survivant, retour au pays, marqué à vie, retraité. tu ne comprends que la partie concernant un retour forcé et une pause indéterminée dans un métier auquel vous avez consacré de nombreuses années. lui bien plus que toi. il vit pour l'armée, depuis très longtemps. toi, tu t'es engagée il y a cinq ans. vos parcours ne sont pas comparables et tu ne prétends pas le comprendre. mais ton analyse se rapproche sans doute assez bien de la réalité.
votre conversation commence maladroitement. en y réfléchissant, tu as toujours été maladroite avec lui. ton comportement indiquait une grande confiance en toi, alors que tu t'es contentée de suivre ton instinct. au risque de te ridiculiser, ce qui est arrivé plus d'une fois. ce qui se produit encore, à l'instant. tant pis, cela ne t'effraie pas. et tu as beau être incapable d'expliquer exactement ce que tu attends de lui, tu ne comptes pas laisser le beau sergent filer comme ça. après tout, vous vous êtes retrouvés. ici. cela doit vouloir dire quelque chose. ou peut-être aimes-tu simplement croire aux signes lorsqu'ils sont en ta faveur. ses excuses interrompent le cours de tes réflexions. « je pense avoir remarqué ça. » tu esquisses un sourire avant de poser les yeux sur la cicatrice qu'il désigne. tu remarques qu'il s'en amuse, tu ne saurais dire si c'est par réel insensibilité pour la chose ou s'il tente seulement de le faire croire. « ça donne un côté aventurier, ça plait à certaines femmes. » tu ne précises pas si c'est ton cas.
sa proposition te surprend. tu entends ce que tu souhaites entendre, deviendrais-tu folle ? es-tu en train de rêver de lui ? il n'a pas l'air de plaisanter, et comme tu n'as pas l'intention de te pincer pour voir si tu te réveilles, tu lui demandes à nouveau de te tutoyer. tu le vois faire quelques pas, après un lourd soupir auquel tu t'attendais. mais il t'invite à le rejoindre, et tu ne te fais pas prier. sa réponse te laisse encore plus perplexe. ça commençait bien, il était en train d'accepter de t'appeler par ton prénom. ensuite ça a dégénéré et il en est venu à parler de dîner et de robe. tu ne le quittes pas des yeux, muette. il est probablement la première personne à te clouer le bec aussi facilement. tu parles tout le temps, tu as toujours quelque chose à dire, à répliquer. rien ne te vient. ce n'est pas négociable, l'entends-tu répéter. encore faudrait-il que tu retrouves l'usage de la parole pour négocier. il y a pire: il passe l'une des tes mèches derrière ton oreille, te souriant. tu l'as rarement vu sourire, et encore moins de la sorte. instantanément, un sourire éclaire à son tour ton visage. sa dernière phrase est le coup de grâce. un rencard. un rencard ? le mot tourne dans ta tête. mais répond-lui. tu t'assènes une claque mentale afin de te remettre les idées en place. « je... hmm. bravo, je ne sais même pas quoi dire. » oui ? parce que, même si c'était négociable, tu ne manquerais pas l'occasion. oui, évidemment, comment pourrait-il en être autrement ? tu ne sais pas ce qu'il a derrière la tête, tu ne comprends pas ce revirement de situation. mais, pour l'instant, tu l'acceptes comme il vient.
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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyMar 14 Juin - 1:19


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Cette femme m’étonnera toujours. Alors que je ne pensais pas la revoir de sitôt, la voici devant moi. En chair et en os. Avec ses yeux clairs et sa chevelure flamboyante. Maintenant que nous ne sommes plus à l’armée, je dois dire qu’elle est plutôt pas mal. Bon un peu garçon manqué mais ce qui fait mon charme. Moi qui les aime féminines d’habitude, je dois dire que je changeai totalement de plan en faisant la conversation à Delilah. Bon certes, je ne pense pas qu’il se passe un jour quelque chose avec elle mais elle m’attire. Et depuis le début. Lorsqu’elle me faisait des avances, lorsqu’elle me souriait. Ce n’est pas pour rien si j’ai vu son visage en dernier. Cette femme prenait tellement de place dans ma vie qu’elle ne laissait aucune autre tenter sa chance. « Je pense avoir remarqué ça. » Elle pointe ma cicatrice du doigt et je passe une main dans ma nuque mal à l’aise. Pourquoi ai-je sans arrêt l’impression qu’elle me passe au rayon x ? « Ça donne un côté aventurier. Ça plait à certaines femmes. » Elle ne précise pas. Elle est pas croyable cette nana. Je lui tends une perche mais elle ne la saisit pas. « Oh oui, je compte bien faire fureur auprès de ses dames. Maintenant que je ne suis plus à l’armée, je pense avoir besoin d’une femme dans mon quotidien. » Tu me cherches Answald, tu me cherches. Elle fait même ressortir mon côté taquin. Une première. Seul Duncan était capable de le faire sortir celui-là.

Elle me propose de l’appeler par son prénom, ce que j’accepte. Et ensuite de la tutoyer. Et pourquoi pas coucher tout de suite ensembles tant qu’on y est ? Non madame, je ne suis pas ce genre d’hommes. Faciles. Qui ne pensent qu’avec sa bite. Au contraire, j’aime prendre mon temps avec les femmes. Et je voulais surtout savoir ce qu’elle attendait de moi. Un seul plan cul ? Une baise rapide ? Ou alors une relation plus durable ? Je ne saurai dire. Cette rouquine est un véritable mystère pour moi. Je soupire avant de faire quelques pas pour me stopper à nouveau pour lui proposer un rencard. Je suis plutôt vieux jeu. Elle aura des fleurs. Devra se pomponner et voilà. Je l’emmènerai au cinéma et je ne l’embrasserai qu’au troisième rendez-vous et coucherai avec elle bien plus tard. Je la fixe un moment plongeant mon regard sombre dans le sien plus clair. Nous sommes parfaitement opposés. Cette femme sublime est lumineuse et rayonnante tandis que je suis sombre comme type. Mauvais frère, pensai-je. Je passe une mèche de cheveux derrière son oreille tandis que je l’écoute. Elle est sans voix. « Eh bien c’est une première Delilah. » J’attrape délicatement sa main pour la porter à mes lèvres. « Milady, la chose est entendue. Je n’en dis pas plus et vous garde la surprise mademoiselle. » Je lui souris. Ce sourire que mon frère m’a appris à faire pour faire chavirer des femmes. Histoire de voir quel effet il avait sur elle.


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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyMer 15 Juin - 19:01


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oh, c'était l'occasion de lui faire remarquer, pour la énième fois, que tu le trouves absolument canon. une belle occasion, un peu trop évidente même. mais cela t'amuse, car il se prend finalement au jeu. il est bien plus réceptif qu'auparavant, te tendant des perches que tu prends un malin plaisir à ne pas saisir. c'est le jeu. à la base, il n'a pas de règles. tu les instaures au fur et à mesure. libre à lui de faire de même, mais tu sens que les siennes vont t'éprouver. chacun son tour, tu l'aurais mérité. tes lèvres s'étirent à nouveau d'un sourire lorsqu'il répond à ton esquive. tu doutes qu'il soit du genre à faire fureur auprès des dames. son physique, bien. mais il ne laisse pas facilement sa chance à une femme. du moins, c'est ton analyse. en ce qui te concerne, c'est différent, car tu es un gros bourrin pot-de-colle à souhait dont il ne pourrait se débarrasser que s'il te blessait réellement. ce qu'il n'a pas l'air de vouloir faire, votre conversation tourne particulièrement bien. « tiens donc, et quel genre de femme ? » sa réponse serait capable de te faire soit rougir, soit râler.
plus tu discutes véritablement avec conrad -et c'est la première fois que vous tenez une conversation- plus il t'étonne. tu remarques qu'il a des valeurs honorables. pour le coup, c'est toi qui l'a longtemps joué peu subtil à la manière d'un mec random dans un bar. ce qui vous a tout de même menés ici, maintenant. pas de quoi t'en vouloir, donc -de toutes manières, ça ne risquait pas. tu es sans voix lorsqu'il te propose -t'impose ?- un rencard avant de pouvoir te tutoyer. un rencard, avec lui, suite à une discussion de dix minutes précédée par un silence radio plus de trois mois durant. alors que tu n'as jamais obtenu plus de deux phrases de suite de sa part à l'armée. vous n'êtes pas logiques, ni toi ni lui. toi, muette: une première, c'est le moins qu'on puisse dire. tu as toujours un avis, une réponse à tout. toujours, excepté cette fois. « c'est parce que je ne suis pas facilement impressionnée. mais tu me surprends beaucoup. » tu le tutoies malgré qu'il n'ait pas accepté de le faire en retour. ça viendra.
il te prend la main, tu le regardes faire en penchant la tête tel un animal curieux. et il la porte à ses lèvres. OK, OK. ou plutôt KO. est-ce qu'il souhaite ta mort ? du calme, ça va aller. non, non ça ne va pas du tout. mon dieu. ses paroles t'arrachent un léger rire amusé, et son sourire y coupe court. tu déglutis, soudain encore plus perturbée que par toutes ses attentions passées. ce sourire, tu le photographies dans ta mémoire. ce sourire, tu décides que c'est l'image exacte que tu souhaites garder de lui. tout le temps. à chaque fois que tu penseras à lui. cet instant précis. puis tu souris à ton tour. « très bien, monsieur, ça suffit. ce petit sourire n'est pas fair play du tout. » tu te caches le visage de tes mains, avant d'entrouvrir les doigts pour le voir, comme une enfant, sans parvenir à t'empêcher de rire. « le café tient toujours ? »
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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyVen 24 Juin - 23:52


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J’étais beaucoup plus détendu depuis que je n’étais plus à l’armée. Habitant avec Duncan, je l’avais saoulé jusqu’à temps qu’il accepte que j’adopte un chien. Bon Milou –oui très original comme nom- est déjà un vieux chien mais il me sert de compagnie. Il est fidèle et ne risque pas de partir. Pas comme elle. Je parle bien sûr d’une certaine rousse aux yeux clairs qui doit être restée à l’armée à l’heure qu’il est. Et je me sens comme un lâche de ne pas avoir pris de ses nouvelles, de ne pas avoir fait le nécessaire pour m’assurer qu’elle soit entre de bonnes mains et non avec des connards. Je ne suis pas jaloux. Je suis juste un peu trop protecteur avec cette femme qui a du mal avec l’autorité. Et puis la voilà. Mon image, mon apparition. Je ne montre pas mon trouble. Jamais. Je me contente de lui sourire, doucement. Puis une conversation s’engage sur mon physique et sur mes balafres. « Je ne suis pas bien difficile. Je vous laisse imaginer, dis-je dans un sourire avant de croiser les bras. » Je la détaille de manière discrète. Elle est bien plus jolie sans son uniforme, c’est certain.

J’en viens alors à discuter avec elle. Une véritable conversation. Des mots, des phrases. Et je lui propose tout naturellement un rendez-vous galant. Après tout, cette femme m’a tourné autour pendant des mois donc c’est un peu à moi de la déstabiliser. De lui montrer que j’ai des valeurs et je n’ai pas seulement envie de coucher avec elle. Tiens donc, je la surprends. Nouveau sourire en coin. « Vous vous êtes trompée de frère, Delilah. C’est mon jumeau qui ne s’intéresserait qu’à ça. » Je la montre en entier bien qu’elle soit effectivement désirable. Je m’approche alors d’elle pour plonger dans cet océan que sont ses yeux. « Je préfère respecter les femmes. Et aussi savoir ce que vous comptiez faire de moi. Juste coucher avec moi ou apprendre à me connaitre. » Je lui souris de toutes mes dents avant d’attraper sa main que je porte à mes lèvres. Je peux sentir le trouble dans son esprit alors je caresse doucement son poignet. « Voyez-vous mademoiselle Answald, il y a des gestes qui sont bien plus parlants que l’acte sexuel. » Puis, je lui lâche la main avant de plonger la mienne dans ma poche. J’attends qu’elle daigne me répondre. Puis, je lui fais mon petit sourire en coin. « On peut dire que vous n’avez pas été fair play non plus. » Je passe une main dans mes cheveux avant de me tourner de nouveau vers elle. « Bien sûr. Et je vous invite, j’insiste. Alors que s’est-il passé après mon départ ? »

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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyLun 27 Juin - 20:23


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ce doit être la première conversation normale que vous avez. votre premier échange civil, normal et simple. à vrai dire, ce ne doit pas l'être, ça l'est. pas que tu te souviennes du moindre de vos échanges, tu n'en pas non plus totalement obsédée par conrad, mais tu as en mémoire suffisamment de chose pour en avoir la certitude, et puis tu commences à le connaître. sur votre lieu de travail, dans vos uniformes, il était hors de question que vos conversations dérivent. hors de question pour lui. toi, tu as non seulement un problème avec l'autorité depuis ton plus jeune âge, mais aussi et surtout un big crush sur monsieur règlement. vous n'allez vraiment pas ensemble. et pourtant... « je ne préfère pas imaginer. » tu souris, tu n'arrêtes pas. tu ne peux ni ne veux cacher le fait que discuter avec lui te fait plaisir. te rend heureuse, presque. tu es une femme de plaisirs simples, un paquet de chips te rend heureuse, et conrad est encore mieux que ça. tu as l'impression de créer une relation que jamais, à l'armée, vous n'auriez pu développer. tu n'iras pas jusqu'à dire que tu es contente d'avoir été suspendue ni qu'il ait été blessé, mais c'est un concours de circonstances pas si fâcheux que ça en fin de compte. c'est du moins ce que tu en penses, mais tu as encore du mal à savoir s'il en content ou non de te revoir. cela ne change pas grand chose: tu vas le coller quelle que soit la réponse.
il en vient à te proposer un rendez-vous. du genre rendez-vous galant. ce n'est pas la première fois que l'on t'invite, ni que tu acceptes car tu comptes bien accepter, mais c'est lui. lui qui était si peu réceptif à tes avances (sans doute parce que tu n'étais pas très subtile mais c'est de sa faute, il te déstabilisait). il te surprend, en bien. en très bien. tu esquisses un sourire, secouant la tête. « à vrai dire non, je sais parfaitement quel jumeau j'ai choisi. celui qui ne s'intéresse qu'à ça doit être très gentil, mais pas mon genre. » pour tout dire, tu ne savais pas qu'il avait un jumeau, tout comme il ne sait pas grand chose de toi. mais ce que tu viens d'en apprendre te dit clairement que tu préfères le côté gentleman de conrad. oui, les opposés s'attirent, on dirait. en tout cas ton opposé t'attire. « ce que je comptais faire n'était pas vraiment défini. » tu te mordilles la lèvre inférieure, haussant une épaule. il prend ta main dans la sienne pour la porter à ses lèvres, te troublant plus que jamais. amusée, tu ne réponds pas, le laissant seulement lâcher ta main. son sourire te ferait presque rougir, de sorte que tu plaques tes mains sur ton visage comme pour ne plus le voir. « alors je préférerais qu'on devienne tous les deux fair play... » tu ris doucement, laissant finalement retomber tes bras.
tu te permets de prendre son bras pour marcher à ses côtés, l'interrogeant tout de même du regard afin de vérifier que cela ne le dérange pas. puis tu émets un vague soupir en l'entendant parler de l'armée. « disons que le remplaçant était encore plus collant que je ne l'ai été avec toi. mais je ne suis pas intéressée par tous les sergents que je croise. juste un... » tu croises brièvement son regard avant de regarder devant toi, un peu plus sèche en finissant: « je lui ai cassé le nez et sans doute privé de la capacité de procréer. » tu esquisses un sourire amer, toujours sans regarder conrad. « quand j'y repense, je me dis toujours que j'aurais plutôt dû crier, là au moins on m'aurait crue. à la place, je suis ici et lui là-bas. »
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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyLun 18 Juil - 23:31


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D’ordinaire, je ne suis pas bavard comme garçon. Au contraire, je trouve ça futile les conversations. Sauf avec les femmes. Alors que mon frère, Duncan, était du genre à faire un rentre-dedans monstrueux aux femmes, je préfère les séduire et leur faire la cour. En fait, mon frère me faisait un peu penser à Delilah Answald. Cette femme a un sacré caractère et n’a pas froid aux yeux. Cependant, aux risques de passer pour un homme chiant, je préfère de loin qu’on s’intéresse à moi pour mes yeux que pour mes prouesses sexuelles. Et je pense que cette femme ne s’intéressait à moi que pour mon physique. Je contemple alors cette féline qui me dévisage de manière impolie. Crinière de feu et yeux clairs. Un seul mot : Rebelle. Elle me fait penser à cette princesse Disney –oui, je regarde les Disney à mes heures perdues- véritable amazone. Chasseresse. Avide de… moi ? Je passe une main dans mes cheveux pour inspirer longuement. Indécence, insubordination et pourtant. Je suis attirée par cette femme comme un aimant. Je sais que tel le Phénix, elle me brûlera mais je ne peux pas m’empêcher de contempler cet oiseau mythique en me demandant quel effet cela me fera-t-il ? « Dommage. » Je n’allais bien entendu pas lui dire qu’elle était le dernier visage que j’avais vu en fermant mes yeux. Je m’attendais à trouver la mort. Et j’aurai préféré qu’elle me cueille. Je suis à demi-mort, bon à rien. L’armée était toute ma vie. On me l’a prise avec cette bombe qui m’a explosée en plein visage. Et je sentais que ce n’était pas la dernière. Answald était une bombe également. Une bombe que je devais désamorcer car elle ferait bien des dégats.

Je propose donc tout naturellement un rendez-vous. Me demandant au fond si cette féline allait accepter. Je ne suis qu’une gazelle entre ses pattes et elle allait faire de moi ce qu’elle voulait. Je relève donc la tête pour la regarder dans les yeux. Ne jamais flancher, ne jamais montrer ses faiblesses. « Nous sommes le feu et la glace avec mon frère. Disons que je suis gentleman. Mon frère est moins… subtil. » Parler de mon frère. Quelle diversion ! Bien joué Conrad. Et si elle filait avec ? Il ne manquerait plus que ça tiens ! « Vous allez devoir trouver rapidement une définition, Delilah. » J’appuie volontairement sur son prénom. Voix de velours. Tonalité grave. Celle du mâle qui marque sa femelle. Oui, je suis assez primitif quand je m’y mets. « Je ne suis pas le genre d’homme qui aime évoluer dans le brouillard. » Et je pense que cette femme l’avait remarqué. J’aime que les choses soient carrées, à sa place. Point. « Cessez donc de me faire des avances aussi subtiles qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine alors. » Je lui fais à nouveau un sourire en coin avant de passer une main dans ma nuque douloureuse. Douleurs dues à la bombe. Tic. Tac. Tic. Tac.

Je lui tends mon bras, la laissant évoluer à mes côtés pour lui parler de l’armée. Enfin un sujet qu’on avait en commun elle et moi. Je lui souris. Elle est immense comme femme. J’aime bien. J’aime beaucoup. « Ah. Aurais-je le privilège de connaitre le nom dudit sergent ? » Je me sens souris entre ses pattes. Féline. Féline. « Pourquoi cette manie de toujours viser les… C’est bas madame. Très bas. » Je grimace de douleur. Aie. Pauvre garçon. « Ou vous auriez pu m’appeler. J’ai toujours été… » Je me stoppe alors pour la regarder. Crier ? Pardon ? « Delilah est-ce qu’il vous a… » Je me mords la lèvre. « Est-ce qu’il T’A violé ? »


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Message(#) Sujet: Re: (conrad) you're a target without a warning (conrad) you're a target without a warning EmptyMar 2 Aoû - 22:59


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conrad, tu n'arrêtes pas d'y penser, et même d'en parler, et ce même si l'attirance que pour lui est, ou du moins était jusqu'à aujourd'hui, à sens unique et particulièrement étrange. presque déplacée. non, vraiment déplacée puisqu'il était ton supérieur hiérarchique. mais disons que cette fameuse hiérarchie n'a pas semblé gêner son successeur, pourquoi cela serait-il dérangeant dans l'autre sens. tu es du genre directe, sans doute même trop. il te plait, tu l'as fait savoir, c'est ainsi que tu fonctionnes. tu ne réfléchis pas, tu préfères agir d'abord. et tu détestes les ordres, tu fais donc un soldat pour le moins surprenant. mais un bon. tu sais ce que tu fais, tu sais rester à ta place lorsque c'est nécessaire, et tu es efficace. ils n'ont jamais rien trouvé à te reprocher si ce n'est une attitude trop familière dont témoignerait conrad, et cette dernière affaire. pour le coup, ce n'était pas de ta faute. il ne faut pas te chercher, et encore moins insister lorsque tu dis non. tu n'es pas le genre de femme chez qui un non peut vouloir dire oui, pas du tout, et ça tout le monde le sait. tu n'y vas jamais pas quatre chemins, alors non c'est non et cet idiot qui t'a presque agressée n'a eu que ce qu'il méritait, tant pis s'il t'a fallu être injustement punie et congédiée.
il est impossible que tu refuses sa proposition, aussi totalement inattendue et perturbante soit-elle. un rendez-vous, n'est-ce pas ce que tu attendais ? à vrai dire, tu ne le sais pas vraiment, et tu ne cherches pas trop loin: on verra. tu n'es pas une adepte des préparatifs et de la planification, tu te laisses porter, tu vois où tes actions te mènent. « je suppose qu'un peu de ton côté gentleman ne peut pas me faire de mal. tu pourrais avoir une bonne influence sur moi. » et puis, c'est moins intéressant lorsque l'on sait à quoi s'attendre, et si son frère est plutôt comme toi tu n'aurais pas trop de surprises. tu aimes les différences, ses différences. c'est le fait que vous ne vous ressemblez pas du tout qui te plait en lui. entre autres choses. tu esquisses un sourire amusé face au ton qu'il prend, il semble s'enfoncer de plus en plus dans ce jeu, jeu de séduction que tu ne contrôles pas vraiment, sans règles. « je n'aime pas tout planifier, c'est ennuyeux. je te tiendrais au courant lorsque je saurais où on va, mais il se pourrait que tu le saches avant moi. » nouveau sourire lorsqu'il insiste sur le fait qu'il n'apprécie pas le fait d'évoluer dans le brouillard, grande nouvelle. tu hausses une épaule, lui décochant un clin d'oeil: « bien, tu n'as qu'à me donner une définition, si elle me plait je m'y tiendrais. » la suite t'arrache un rire léger, puis une petite moue. « c'est plus fort que moi, mais je ferais des efforts. » ton sourire s'évanouit doucement en constatant qu'il souffre. la bombe, sans doute, des séquelles. tu tentes de cacher ton trouble, t'empressant de lui prendre le bras lorsqu'il t'y invite tacitement.
tu marches à son rythme en regardant autour de vous bien que tu connaisses white oak comme ta poche. l'armée est probablement votre seul centre d'intérêt commun, et vous en êtes privés l'un comme l'autre. peut-être définitivement. tu as plus de chances que lui d'y retourner, bien sûr, mais tout dépend d'une bande de machos sans cervelle, dont l'un t'en veux à la fois de lui avoir résisté, mais aussi et surtout de l'avoir humilié. tu n'es pas sûre de pouvoir reporter ton uniforme à une autre occasion que pour le carnaval. « celui qui m'intéresse ? j'ai bien l'impression que tu le connais déjà. » tu lui adresses un sourire, reflet du sien, avant d'entamer un court résumé de ce qui t'a ramenée au pays. tu es soudainement interdite, mais il parvient à te dérider à sa manière hésitante de contester la cible de ton coup. « parce que c'est là que ça fait mal, c'est tout. » tu hausses les épaules, évitant son regard. le but étant de faire mal, tu as plutôt réussi ton coup. de plus, tu es une femme, un coup de poing n'aurait pas suffi. tu le sens soudain devenir hésitant, puis s'arrêter, mais tu préfères ne pas le regarder. jusqu'à ce qu'ils ne posent sa question, te faisant ouvrir de grand yeux. pour tout dire, si cela avait été le cas, tu ne lui en aurais pas parlé. « non, non non. » tu secoues la tête en te tournant vers lui. « non, disons qu'il a essayé mais... enfin, comme je viens de le dire, je l'ai mis au tapis sans mal et voilà je... » tu déglutis, plus perturbée que tu ne le voudrais. tu passes une main dans tes cheveux en haussant les épaules, souriant légèrement: « il aura fallu que tu t'inquiètes pour moi pour employer le tutoiement », remarques-tu seulement en reprenant son bras pour recommencer à marcher comme si de rien n'était. tu n'as pas particulièrement envie d'en parler, et puis tu préfères rester sur la note positive de l'histoire, à savoir que tu vas bien et que conrad vient à l'instant de démontrer qu'il s'en fait pour toi.
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