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 Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell.

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Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Empty
Message(#) Sujet: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 21:44

Maxwell Howard Jenkins
« Qui aime-t-on quand on aime ? »
prénom(s) et nom Maxwell, Howard, Jenkins. Et, non : tout le monde ne m'appelle pas « Max », désolé de vous décevoir. C'est réservé uniquement à mes amis proches.  surnoms Max, uniquement. Pour les amis proches. Je l'ai déjà dit, je le sais, mais je sais aussi qu'il faut toujours tout vous répéter sans quoi vous ne retenez jamais rien. âge Trente ans, depuis le 13 janvier dernier. nationalité Je suis Canadien, c'est une des rares qualités qu'avaient mes parents. orientation sexuelle J'ai déçu beaucoup d'hommes à cause de ça, mais je me concentre exclusivement sur les femmes. Je ne peux pas être sur tous les fronts, malheureusement. Techniquement, je devrais même vous dire « ma » femme mais il se trouve qu'elle demande le divorce. Rien ne m'a jamais interdit d'attarder mon regard sur les courbes d'autres femmes, encore moins en ces circonstances.  statut civil Et bien, en instance de divorce. Je vous avais bien dit qu'il faut toujours tout répéter. C'est assez irritant. emploi/études Je suis avocat. J'ai tout d'abord travaillé dans un grand groupe éditorial – Pearson, oui, le premier groupe mondial – avant de  prêter serment au barreau de White Oak. situation financière Je suis avocat et j'ai bossé pour le plus grand groupe éditorial. À quoi vous attendez-vous ? Je n'ai pas fait des années d'études pour me retrouver avec un salaire de misère. avatar Jake Gyllenhaal. crédit J'ai trouvé les gifs sur Tumblr.

~ question une
à quoi ressemblait ta vie au lycée?
Les premières lueurs de l’indépendance, un avant-goût de liberté, une acuité grandissante, et surtout, des expériences nouvelles… Le lycée n’a pas été exactement la partie la plus extraordinaire de ma vie, mais ce furent de belles années. On acquiert enfin une plus grande liberté, non seulement dans ses actes, mais aussi dans ses pensées. Tout n’est pas encore très intelligent, mais même à trente ans, et je parle d’expérience, on ne fait pas nécessairement les bons choix. J’ai aimé le lycée. J’étais assez populaire, pas dans le sens où j’entrais avec le tapis rouge et les paillettes – ça m’aurait plu, j’avoue – mais on était un groupe de potes assez remarqué dans l’établissement et parmi ceux qui faisaient le plus parler d’eux – en bien ou en mal, c’est au choix. Les professeurs me laissaient tranquille : je ne foutais pas grand-chose soyons honnête, mais je n’en avais pas besoin. J’atteignais sans difficulté les premiers de la classe et j’étais celui qui détendait l’ambiance : mes blagues animaient leurs cours, ils ne pouvaient pas m’en vouloir (pas trop). Grâce à ça, et parce que mes autres potes étaient de la même trempe, il arrivait qu’on sèche des cours sans trop se faire mal voir de l’administration – on avait toujours des excuses même si personne n’était dupe. On préférait investir les trottoirs à quelques mètres du lycée ou échouer dans un parc plutôt qu’écumer les formules complexes de mathématique. Notre ambivalence faisait notre popularité, je ne vais pas mentir, si je suis prétentieux aujourd’hui, c’est en partie depuis cette époque : la popularité a flatté et gonflé mon égo, c’était inévitable à cet âge-là. Je n’allais pas cracher sur mon succès ! Cependant je n’en ai pas profité autant qu’on le pense, j’étais du genre sélectif. Si je cherchais facilement à séduire, il était plus difficile de me faire persister dans la tâche. J’aimais plaire aux filles, c’est tout, je n’aimais pas être dévolu à une histoire fixe. Le lycée a certainement été, de ce point de vue, la période la plus instable de ma vie. J’oscillais entre des périodes de calme et de sérieux et des périodes de relâche intense. Je ne regrette rien, voyez-vous : les années lycée ont été les dernières lors desquelles je pouvais me le permettre !

~ question deux
es-tu heureux présentement?
Tricky question, guys. Ma vie est un peu mouvementée depuis quelques temps. Et curieusement, je ne parle pas du boulot. – Pour ça, la vie d'un avocat, c'est une perpétuelle tempête de toute façon, vous vous imaginez bien. Non, je parle de ce que les gens appelleraient ma « vie sentimentale ». Ma femme demande le divorce. Je l'avoue, ça m'a fait un choc. Je ne la pensais pas capable d'aller au terme de ses menaces – d'un côté, j'ai trouvé ça sexy. Enfin ça c'était sur le coup, quand elle m'a foutu sous le nez les papiers. Maintenant, c'est un peu compliqué. Je ne m'y attendais pas, il faut dire que j'ai toujours pris la vie de couple comme un jeu plus que comme un engagement profond, et, voilà, j'en récolte les frais. Ma sœur ne se gêne pas pour me railler à ce propos, d'ailleurs – elle « me l'avait bien dit ». Je ne le confierai jamais, mais cette situation me déstabilise. Je ne sais pas comment elle va évoluer, et même si je peux mettre des bâtons dans les roues à Emma grâce à mon statut, je ne suis pas certain de tenir la cadence jusqu'au bout. Jouer, c'est finalement épuisant. Il faut peut-être que je range mes cartes. Donc, est-ce que je suis heureux ? Pas vraiment, en fait. Je ne faisais pas trop attention à notre situation, mais maintenant que c'est du sérieux, j'admets qu'une certaine anxieté me gagne et c'est de plus en plus difficile de ne pas y faire attention.

~ question trois
où te vois-tu dans dix ans?
J'ai du mal à savoir ce qu'il va se passer dans deux mois à cause de cette histoire de divorce alors, dix ans ! Dix ans, la quarantaine... Et c'est là ma seule certitude. J'espère au moins poursuivre ma carrière, mais pas forcément de façon linéaire. Peut-être quitter le barreau, retourner dans une maison d'édition, ça me plaisait bien de gérer les droits. Ou alors, je tenterais bien le métier d'agent, ça m'a toujours attiré. J'aime le changement, quitter un poste pour un autre me stimule plus que ça ne me fait peur, alors je suppose que je serai ailleurs, oui. Quant à ma vie personnelle, ça... C'est vraiment trop flou. Permettez-moi d'essayer de la démêler au présent avant de me projeter dans dix ans.

le questionnaire (pour la répartition des groupes) :

hors-jeu
“The secret is not to make your music louder,
but to make the world quieter.”

prénom/pseudo Raggedy Night. âge Majeure. pays France. présence Aussi souvent que possible, au moins trois fois par semaine je pense. comment tu as connu le forum Par Emma.  :han2: personnage inventé/scénario Scénario officieux. face  autre chose à ajouter? J'aime bien quand les smileys sont rangés par couleur alors merci pour ça. :mdr: En plus y'a mes préférés je crois. :hehe2: Et vous avez l'air super sympas et mégas géniaux alors j'ai très hâte de vous rejoindre ! :crazy:  :heart4:



Dernière édition par Maxwell Jenkins le Jeu 31 Mar - 14:50, édité 7 fois
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Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Empty
Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 21:44


Clôture de l'amour*
« un jour le voile se déchire et ce que l’on a chéri
n’est plus que crâne sac chaise rien »




« l’amour est une secte
soudain le monde s’ouvre et ce soudain c’est aujourd’hui »



❖ 'Cause everyone's replaceable
When you're just so incapable
Of getting past skin deep


Ses yeux restaient presque hébétés. Une main était encore posée sur le livre qu’il était sur le point d’achever – l’incroyable vie d’une Nord-Coréenne échappée du pays dictatorial, la jeune Yeonmi Park. Sa main droite était serrée sur sa tasse de café, le pouce allant et venant distraitement sur la hanse. Au milieu il y avait ce qu’il n’aurait jamais cru voir. Autour, le silence. Il n’entendait plus le murmure de la radio, ni l’horloge venue frapper la fin de douze ans de vie de couple. 8h30. Il aurait dû se lever, avaler d’un trait sa tasse de café, prendre sa robe, son attaché-case, puis filer au Tribunal. Il avait une audience dans moins d’une heure, il était déjà en retard sur son programme habituel du matin. En vérité c’était bien plus que cela, c’en devenait presque une maladie chronique. Il était en retard sur sa vie, sur son couple. Il ne sentait jamais le tourbillon du temps, ni les affres de ses fautes. Il avançait, entortillé dans sa vieille insouciance. Il ne prenait pas de pause, ne jetait pas de regard en arrière – à quoi bon ? Il fallait continuer, sans quoi les sables mouvants de l’existence auraient plus vite fait de nous engloutir que les regrets du passé. Car la vie, elle, continuait sans cesse ! Un seul arrêt signait la mort. Le monde n’avait pas le temps pour l’hésitation. Maxwell n’avait pas le temps pour les remises en question. Sa profession l’obligeait à toujours se mettre à jour, et même s’il plongeait dans les archives des affaires passées pour comprendre les enjeux, il ne jugeait pas aux lueurs fatiguées des antécédents mais à la lumière vive des faits actuels. Le monde présent, et celui à venir, déterminait ses actes car il était là pour établir un avenir sûr, non pas pour recoudre des blessures antiques. Un avenir sûr. Il s’appliquait à ériger des murs sûrs pour les autres tandis que les siens s’écroulaient sans qu’il ne s’en soucie une seconde. Emma l’avait alerté jour après jour mais il ne s’était jamais arrêté pour consolider les fondations de leur couple. Il ne faisait que rafistoler des fissures en chemin pour que le vent ne s’y engouffre pas mais il n’avait jamais pensé que c’était l’édifice tout entier qui un jour s’effondrerait d’un seul coup. Il n’avait jamais cru Emma lorsqu’elle le menaçait de divorce. Pendant longtemps les lendemains lui avaient prouvé qu’il avait eu raison de ne pas s’en faire. Mais à trop s’en moquer, elle l’avait rattrapé. Les mots agressaient ses yeux, se riaient de sa prétention et soulignaient avec éclat l’échec de ses présomptions. Le contrat était là. Un contrat pour se séparer, un contrat pour dire la dissociation, un contrat pour signer la rupture. « Oui on divorce d’accord je signe c’est signé on est divorcé plus de nous maintenant le contrat le dit regarde ». Oui on divorce.

❖ Guess what, another game over
I got burned, but you're the real loser


On divorce. Ses yeux fixaient les feuilles de papier qu’Emma avait posé sur la table avant de partir, presque légère – peut-être libérée. Max, lui, ne pouvait décoller de sa chaise. Un instant un sourire était venu sur ses lèvres et il avait ri. Emmanuelle demandait le divorce ! Avec tant de grâce et de délicatesse ! Et le laisser là, seul, sur sa pauvre chaise, un beau matin, avec des papiers qu’il devait signer. En y pensant il s’était dit que c’était beau et théâtral, cette façon qu’elle avait eu de faire. Et ça lui avait plu, elle lui avait plu, la force de son acte l’avait séduit. Puis un voile de plomb était tombé sur ses paupières et son cerveau avait décortiqué tous les sens possibles de ce qui était en train de se passer – en vérité il n’y avait là qu’un seul message clair – avant de passer en revue toutes les lois affiliées à ce domaine. Le divorce. Il allait donc devoir passer entre les mains de confrères. Pour signer son divorce. Emma et Max, Max et Emma. Est-ce que c’était bien fini, ça ? Le contrat disait oui. Emma disait oui. Et lui ? Lui. Il ne savait pas. Il allait être en retard. Il devait partir. Il avait passé trop de temps à rêvasser, à se remémorer sa journée type au lieu de se mettre en action. Des clients l’attendaient, il entendait son portable vibrer, il ne pouvait plus attendre. Mais la vérité lui avait sauté à la gorge et ne voulait plus le lâcher. Il avait cessé de lire et relire les lignes interminables du contrat mais son esprit poursuivait mentalement cette lecture, les mots virevoltaient dans sa tête, belle farandole acerbe qui riait jaune. Ces mots quels traîtres ! Pour la plupart il les connaissait, il les maîtrisait, il les avait côtoyé, les avait jaugés, appris, maniés, et voilà qu’ils se jetaient à sa figure pour se retourner contre lui ! Si Maxwell Jenkins n’avait pas été la montagne d’arrogance qu’il était, il en aurait vomi. Heureusement, sa stature restait droite et seul son regard était abaissé, la chute attendue d’une prétention trop vivace pour ne pas s’écrouler. Il avait été aveugle aux sentiments, sourd aux émotions, insensible à l’affection. Tous les efforts d’Emma n’avaient pu retenir suffisamment l’orgueil échaudé de l’avocat. Les mots, seuls, réussissaient à pénétrer sa chair. L’encre, la parole matérialisée, avait toujours été le harpon auquel il s’était cramponné. De fiction ou de réalité, la teneur lui importait peu, tant que la substance était là. Des lettres sur du papier, des caractères sur un écran. Du langage brut en vue. Une matière que l’on pouvait presque palper, des signes visibles, offerts à qui voulait bien les manier. Et, surtout : une vision qu’il ne pouvait ignorer. Il était obligé d’admettre la véracité de ce que ses yeux décryptaient. Emmanuelle demandait le divorce.
Il était 8h45, il ne serait jamais à l’heure.




« on jette sa cigarette et c’est la forêt qu’on enflamme
ton corps est la forêt
tes mots ont mis le feu
j’attends d’en récolter les cendres »



❖ You can't trust a serial cheater
You're good at hooking up but you suck at love


Il s’en souvenait, il les avait traînées toute la journée. Restées dans son attaché-case entre deux dossiers. Des feuilles volantes, blanches, tranchantes. Douze ans de couple qui se terminaient là dans ces pages. C’était lourd à porter, mine de rien. Le poids de ses torts était pesant. Il en avait, oui, bien sûr, il les reconnaissait – et il ne parlait pas que de son adultère, ça c’était facile. Mais le pire avec lui, c’étaient les mots. Les syllabes qu’il pouvait soudainement balancer en pleine gueule, histoire d’avoir le dessus. « Et alors ? Personne t’a obligé à le faire. Je t’ai jamais rien demandé, moi ! » Il avait sorti ça avec ironie, il s’en souvenait. Hypocrisie aussi peut-être. Non, bien sûr. Il n’avait jamais demandé à Emma de tout quitter pour lui. Mais il lui avait dit qu’elle lui manquerait. Qu’elle était la seule fille de tout le Canada qui avait réussi à lui faire accepter la notion de couple. Et, aussi, oui, inévitablement… « Si. Tu m’as demandé de t’épouser. » Oui. Il l’avait fait. De lui-même, avec sa propre volonté, son désir personnel. Emmanuelle épouse-moi. Ces mots avaient franchi ses lèvres et il avait souhaité l’entendre répondre oui, il avait souhaité toute la suite, la vie ensemble, la maison, leur quotidien. Pourtant il en était venu, malgré ça, au bout de sept ans, à jeter à la figure de la seule femme dont il était tombé véritablement amoureux qu’il avait « fait une belle connerie ce jour-là d’ailleurs ! » Qu’est-ce qui lui avait pris de sortir ça alors qu’Emma venait d’apprendre qu’il l’avait trompée et qu’il aurait dû se mettre à genoux pour se racheter ? Il ne savait pas. Il n’avait pas vraiment d’explication. Il crachait des mots comme d’autres frappaient des murs. Il bombait le torse au lieu de baisser la tête. Peut-être aussi était un soupçon de fierté qui lui restait de son adultère, l’orgueil rehaussé de l’homme qui a su séduire une autre femme malgré sept ans de mariage, douze ans de relation, et la belle trentaine déjà arrivée. Il n’avait pas su trouver en lui suffisamment d’humilité en cet instant pour faire profil bas devant Emma, son cœur battait encore du plaisir d’être désiré. C’est cet orgueil encore, et aussi l’habitude de la menace sans acte, qui l’avait rendu indifférent aux paroles que sa femme avait prononcé ensuite. « Tu sais quoi ? T'as gagné. Je jette l'éponge. Je vais demander le divorce. » Il avait presque failli lui rétorquer qu’il l’avait déjà entendue cents fois, celle-là, avec un haussement d’épaules désabusé. Il s’était contenté d’un de ses sourires railleurs, mais ça ne l’avait pas sauvé. Emma avait pris une décision ferme ce jour-là. En y repensant, il se disait qu’elle lui avait peut-être laissé une chance de se rattraper, par la suite. Elle s’était éloignée de lui, gardait ses distances, lui parlait peu et n’avait plus aucune de ses attentions familières quotidiennes qu’elle avait pour lui. Il en avait été alerté, et avait tenté de se rapprocher, mais elle le repoussait. Peut-être qu’il aurait dû en faire plus, peut-être qu’elle s’était attendue à ce qu’il lui prouve, d’une manière plus forte qu’à l’ordinaire, qu’il tenait à elle. Après son adultère, il fallait au moins ça. Mais Maxwell s’était laissé porter par l’habitude et, sans inquiétude, continuait leur vie sans implication nouvelle. Il la voyait se coucher loin de lui en se disant qu’elle finirait bien par se lasser. Il n’avait pas prévu qu’elle se lasse de lui.




« où est la vie ?
où sont les passerelles qui reconduisent à la vie ?
où sont les gestes tendres ?
les mains tendues les passerelles de douceur ?
où sommes-nous quand nous aimons ?
et quand nous n’aimons plus ? »



❖ Another day, another bed
It's just a game inside your head


Et maintenant la maison était vide. Bien sûr il y avait les meubles, et les tableaux, et quelques photos de famille encore posées sur le buffet du salon. Il y avait aussi le chat du voisin qui s’égarait un peu de temps à autre par chez eux – non, juste par chez lui désormais. Il y avait des souvenirs égrenés çà et là dans les diverses pièces. Il y avait son propre corps, sa propre essence, qui sillonnait les étages. Mais il n’y avait plus Emma. Il n’y avait plus son parfum, une écharpe oubliée sur une chaise, son verre sur la paillasse de la cuisine, la trace de son corps dans le lit, ses copies entassées dans le salon, sa brosse à dents dans la salle de bain. Il était seul partout et c’était comme s’il n’y avait plus rien. Parfois il sentait son odeur et se retournait mais ce n’était que son odorat qui se jouait de lui. Il avait joué ? Et bien, à son tour désormais ! Il était la proie de ses propres sens et le fléau de ses propres actes. A trop distiller du rire dans les situations les plus graves, il était condamné à rire de lui-même. Oui, il avait joué. Si souvent, et longtemps ! Il aimait rire, s’amuser, disperser dans la vie des éclats absurdes pour contrebalancer sa profondeur. Avec Emma, tout était parti de là également. D’un rire. La gorge déployée d’un ami de fac qui s’était exclamé, une lueur de défi dans le regard : « Chiche tu la dragues et tu sors avec avant Noël ! » Emmanuelle. Il venait à peine de la rencontrer. En vérité c’était moins qu’une rencontre, c’était un fil infime passé dans l’épais tissage de sa vie, une couture à peine visible dans le patchwork de son existence, à peine quelques mots échangés, une vision qui aurait pu s’évanouir et ne jamais revenir. Ses amis, ou le destin, appelez-les comme vous voudrez, n’avaient pas souhaité en rester là. Tous avaient remarqué l’extrême amabilité de Max à aider la jeune femme à commander un verre au bar bondé de la fête étudiante, la traditionnelle fête d’ouverture du début d’année pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux et aux étrangers. Ils étaient les nouveaux, elle était l’étrangère. Le futur Maître Jenkins avait regardé son ami avec un petit sourire et haussé une épaule. « Facile ! » Oui, c’était facile pour lui, ça. Draguer une fille, la séduire jusqu’à ce qu’elle veuille tout de lui. On lui répétait depuis l’enfance qu’il ferait des ravages avec ses yeux bleus, et il avait fait bien plus que ça. Quelques carnages, aussi, certainement. Il ne pouvait pas le savoir. Il n’avait jamais eu de vraie copine. Il séduisait une fille, puis partait en quête d’admiration auprès d’une autre. Ce qui l’intéressait, ce n’était pas l’amour, c’était d’être aimé. Une fois qu’il était parvenu à plaire, quel intérêt avait-il à poursuivre l’affaire ? La plupart des filles qu’il approchait ne s’en offusquait pas : elles jouaient le même jeu que lui. L’heure n’était pas au sérieux. Ils sortaient du lycée, entamaient leurs études, pour beaucoup le gong du romantisme n’avait pas encore sonné. Le frivole, le provisoire, la décadence, oui, en revanche ! Et à tambours battants ! Emma, il l’avait abordée comme il l’aurait fait avec n’importe qui d’autre. Il avait joué la carte du natif et s’était proposé pour lui montrer la ville, voire la région. Elle était passionnée de littérature, il lisait beaucoup lui-même : ce fait étonnant avait pu les rapprocher, et mal lui en avait pris. La littérature, il en parlait peu. On n’attendait pas de Maxwell Jenkins qu’il aime lire. On voulait l’ami de débandade, le mec qui sortait des anecdotes juridiques à deux balles, le petit séducteur qui dégotait des numéros en un tour de main. Pas l’intellectuel littéraire, qui connaissait aussi bien les classiques anglophones qu’Européens et qui pouvait même citer quelques philosophes. Un étudiant en droit, bien sûr, c’était intelligent et ça travaillait dur. Mais c’était logique, et méthodique, confiné aux lois, pas aux romans fleuves fictifs où tout était déformé ! Or il n’était pas ainsi. Il s’était ouvert à Emma en lui parlant de littérature dans l’espoir de la séduire rapidement, il n’aurait jamais pensé qu’ainsi il se dévoilerait lui-même. Elle entrait dans un univers fermé, dont la porte était ordinairement close. Cette facette secrète de lui n’avait que peu de visiteurs – non pas parce qu’il aurait craint d’être vu comme un pauvre intello littéraire, il se flattait d’aimer lire, mais parce qu’il n’avait pas besoin de ce pan de personnalité pour exister dans son monde commun. Emma, elle, était entrée dans l’univers hors du commun de Maxwell et, ce faisant, s’était rapprochée de lui d’une manière dont personne encore ne l’avait faite. Plus : elle l’avait ébloui. Son âme était parvenue à rayonner sur la sienne et pour une fois, il n’avait pas cherché à répliquer. Il s’était laissé emporter, émerveillé, par la lumière radieuse de cette jeune Française qui chaque jour croissait et s’insinuait en lui plus vivement que tout ce qu’il avait pu expérimenter jusqu’alors. Il était sorti avec elle, oui. Il ne l’aurait laissée à personne d’autre. Le pari était loin de ses pensées, et il ne s’en souvint que lorsque son ami le félicita de sa réussite. Max avait été un instant décontenancé, puis s’était rappelé la fête. Un léger sourire avait germé sur ses lèvres, il avait tapé l’épaule de l’étudiant et lui avait dit merci. Sans lui, il ne serait pas tombé amoureux. Emma se serait dissipée de sa mémoire rapidement, il ne l’aurait probablement jamais recroisée, n’aurait eu aucune occasion de lui parler. Néanmoins, il était loin encore de se figurer la force de leur relation. Toujours prêt à jouer, il s’enorgueillissait d’Emma sans cesser d’aller plaire à d’autres, avant qu’elle ne lui rappelle les lois qui cimentaient le couple. Il aurait pu hausser les épaules et s’en aller. Il ne pensait pas encore son heure venue. Le gong du romantisme était loin. Mais quelque chose l’avait jeté à elle, il la contemplait et n’avait pu réagir autrement qu’en consentant, soudain le sentiment amoureux prenait une forme concrète en lui et il s’engageait à ne pas chercher à le dissoudre, il s’engageait à le développer pour elle, à le cultiver et le faire croître. « Oui, d’accord, j’ai compris, on est un couple maintenant » était le premier de la série de oui qu’il insérait dans leur relation. Et longtemps il en fut heureux. Il avait Emma, il n’avait plus besoin de plaire puisqu’il lui plaisait à elle. Le crédit des autres ne l’intéressait pas tant qu’il sentait le regard de la jeune femme rivé sur sa nuque. Tant qu’il avait son rire et sa douceur, leurs échanges et leurs débats, son savoir et son courage, leurs propres jeux, leurs histoires, leur complicité, il ne voulait plus de ce superficiel sentiment d’orgueil. Longtemps rien ne changea. Longtemps il continuait d’aimer l’éclat de son regard, la douceur de sa peau, la délicatesse de ses traits, son élégance unique, son parfum gravé dans sa mémoire. Quel poison alors avait changé les choses ? Emma était comme il l’avait connue. Plus affirmée encore, plus rayonnante, plus belle. Mais le quotidien l’avait tué, lui. Il était mort dans leur routine – mort dans son égo. Présent avec et pour Emma depuis douze ans, il se noyait dans les mêmes gestes, les mêmes paroles, les mêmes lubies. Il se sentait eux sans pouvoir se sentir lui. Il regardait derrière lui et ce qu’il voyait lui donnait le vertige : à trente ans déjà marié, est-ce que vraiment il passerait toute une vie avec la même personne, et leurs mêmes habitudes, et leurs mêmes souvenirs ? Il était las en y pensant. Aucun regard nouveau ne s’animerait devant lui ? Max avait ployé sous le poids de ses constats, il avait tenté de s’en sauver : il avait commis un adultère, oui. Il était sorti seul et s’était gargarisé d’avoir encore du charme pour des yeux neufs. Il s’était senti mieux, rassuré. Pas apaisé, mais rassuré. Il savait encore faire. Le monde ne se limitait pas qu’à lui et Emma. S’il le voulait, il aurait l’occasion de s’y ouvrir. Il n’était pas condamné, merci ! Sa peur irrationnelle avait causé sa chute. Il avait essayé de s’en remettre en laissant d’autres ombres venant flatter son égo dans l’ancien lit conjugal après l’annonce du divorce, mais il s’était même lassé de ces courbes nouvelles, lui qui croyait y trouver son salut. Elles étaient sans saveur ces femmes nouvelles et il ne voulait pas les connaître. Il les laissait partir le lendemain sans les retenir. Leur présence ne parvenait pas à éponger son égarement. Les quelques nouvelles rencontres qu’il avait faites ne comblaient pas le dépouillement dans sa poitrine. A présent il avait arrêté ces séductions inutiles. Plus personne ne s’allongeait près de lui le soir. Et maintenant la maison était vide. Bien sûr il y avait les meubles, et les tableaux, et quelques photos de famille encore posées sur le buffet du salon. Il y avait aussi le chat du voisin qui s’égarait un peu de temps à autre par chez eux – non, juste par chez lui désormais. Il y avait des souvenirs égrenés çà et là dans les diverses pièces. Il y avait son propre corps, sa propre essence, qui sillonnait les étages. Mais il n’y avait plus Emma. Et après douze ans auprès d’elle, il ne savait plus très bien comment avancer sans elle.



I know it's nothing personal, it's just business as usual
You're good at what you do

— You suck at love.


*Pascal Rambert, Clôture de l'amour.


Dernière édition par Maxwell Jenkins le Jeu 31 Mar - 14:40, édité 16 fois
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:03

Bienvenue  :sun2:
J'aime les scénarios officieux :laugh: Et en plus d'avoir une belle tête ton perso a l'air bien drôle, certes malgré lui, mais drôle quand même :3
Bonne chance pour la suite ! Soit dit en passant, avant que tu ne le dises j'avais pas remarqué que les smileys étaient rangés par couleur :mdr: donc merci pour cette révélation :omg2:
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Alice St John

Alice St John

inscription : 20/11/2015
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:05

Bienvenue :coeur: mon dc Juliet étant avocate, on aura forcément un lien par la suite! j'ai hâte de voir votre histoire avec Emma :coeur2:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:08

mon dieu, jake. :bave: :bave: :bave: c'est cool, l'instance de divorce dans ces cas-là, je trouve. :hehe: :arrow:
bienvenue ici, scénario officieux. :coeur2: :hehe:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:28

Sam – Merciii ! :eyes: Oui, je pense qu'il y aura de quoi se foutre de lui. :mdr: Ahhh je suis contente si j'ai pu être utile ! :laugh: Et toi aussi tu as une belle tête par ailleurs. face :heart4:

Alice – Oh oui super, une collègue ! :bong: Merciii ! :heart: J'adore ton pseudo. :eyes:

Charlotte – Merci pour cet enthousiasme ! :laugh: Je dirai rien à Emma. :siffle:
(Salinger comme J.D. Salinger han.:eyes2: )
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Eliza Cardwell

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:34

bienvenue parmi nous ! :luv: bonne chance pour la suite & si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas ! :heart4:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:35

(à la base, non. c'était plutôt par rapport à une chanson d'indochine. puis finalement, oui. j'ai pensé à lui en écrivant mon personnage comme elle aime la littérature.)
pauvre emma. :faint: (m'enfin, charlotte est plus ou moins prise, mais lila est libre pour l'instant. :arrow:)
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:41

Cédrik – OH MY GOD. :waa: FIRST. MARIANO DI VAIO. :bave: SECOND. ROSE. ICI CHARLIE LESTWOOD-CADELL ARGALL. :love2: :love5:

Charlotte – (Indochine ! :eyes2: Han je l'aime bien ta Charlotte si elle aime la littérature. :han2: ) Oui pauvre Emma, avec un abruti pareil haha ! (Je note ! :mdr: Cela dit Max n'est pas le meilleur choix, mieux vaut fuir. :muhaha: )
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Eliza Cardwell

Eliza Cardwell

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:45

Maxwell Jenkins a écrit:
Cédrik – OH MY GOD. :waa: FIRST. MARIANO DI VAIO.  :bave: SECOND. ROSE. ICI CHARLIE LESTWOOD-CADELL ARGALL. :love2: :love5:

PAS POSSIBLE ! :eyes2: :eyes2: :eyes2: :eyes2: :eyes2:
le monde RPGique est tooooooo small for both of us ! :mdr: vraiment, je suis heureuse de te voir ici ! :angel: faut que tu me réserve un beau petit lien (et au pire qu'on remette à jour celui sur ilh ! :muhaha:) breeeeeeeeef je suis trop heureuse ! :bong:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:49

J'étais en train de m'extasier sur Mariano di Vaio quand j'ai vu ton pseudo, j'ai crié comme une débile. :mdr: Oui on se retrouve partout hahaha ! C'est pour te punir d'avoir fait partir Charlie, je viens te hanter jusque la fin de tes jours. :hehe2: OF COURSE y'a intérêt qu'on ait un lien oh ! (oui aussi :mdr: )
Je suis trop contente aussi !:han2: :hug2:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:50

c'est peut-être pas le meilleur choix, mais avec une gueule pareil, ça aide à pardonner. :arrow: nan, ça marche pas comme ça ? :roll:
(ouais. pour te dire à quel point elle aime la littérature, elle est tombée amoureuse de son prof et a eu un bébé avec lui. :arrow: bref, je retourne à ma littérature, la vraie, celle qu'on m'oblige à étudier. )
je lirais ta fiche en tout cas. puis mon samaël a vingt-neuf ans, on se trouvera un petit lien sympathique. :eyes:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 22:56

Tu m'as fait rire. :mdr: Si ça peut aider à pardonner, Max va pas s'en plaindre. face
(Ah ouiii elle fait pas les choses à moitié ! :laugh: Bon courage ! :heart4: )
Ouiii avec plaisir ! :crazy: Samaël j'adore ce prénom. :eyes: (y'a plein de prénoms que j'aime je risque de dire ça souvent :mdr: )
Bon j'arrête de flooder et je vais écrire l'histoire. face
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Alice St John

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 23:05

fait pas de mal à Lila/Charlotte/Samu si jamais, c'est ma grande soeur :mdr:
Citation :
Permettez-moi d'essayer de la démêler au présent avant de me projeter dans dix ans.
de dieu j'adore :coeur:
pour le lien entre avocat, je te recontacterais après votre validation, j'ai peut-être une idée :coeur2:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 23:09

Bienvenue parmi nous :heart:
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyDim 27 Mar - 23:31

haaa, mais c'est trop cool ça, que le duo soit déjà au complet ! :eyes:  ça promet. :heart:  puis jake en avatar (pardonnez moi de ne pas avoir tenté d'écrire le nom de famille :mdr:), waw. :pray:
j'adore le début de ta fiche, ça va être un personnage cool, je sens. :crazy:
bienvenue sur flt. :coeur2:  :coeur2:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyLun 28 Mar - 0:26

Alice – T'inquiètes pas, Maxwell a déjà fort à faire avec Emma, il va éviter de créer un chaos total de toutes parts. :mdr: (j'espère :arrow: )Oh merci ! :eyes: Han super j'ai hâte de savoir ! :heart4:

Louis – Merci ! :heart3: Chico. :faint:

Azel – J'aimetonpseudohan. :crazy: Je te pardonne pour le nom, j'ai mis du temps au début aussi. :mdr: Merciii ! :han3:
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Chance A. Kingsley

Chance A. Kingsley

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyLun 28 Mar - 12:26

Bienvenue parmi nous ! :heart:
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Rhys Norwood

Rhys Norwood
◆ if i held my breath on you

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyLun 28 Mar - 12:53

bienvenue et bonne chance pour ta fiche :eyes2:
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Serafina Riddle

Serafina Riddle
+ my love is on fire

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyLun 28 Mar - 12:57

le beau jake :**: c'est super que le duo soit là, j'ai hâte de voir ce que vous avez préparé! :hehe:
quel début de fiche, le personnage a l'air pas mal :mdr: :crazy:
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Maxine Fields

Maxine Fields
kill em with kindness

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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyLun 28 Mar - 15:41

le beau jake :crazy:
bienvenue par ici :heart: bonne rédaction et puis si besoin n'hésites pas :duke:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyLun 28 Mar - 22:29

Bienvenue !
Le mari qui trouve le divorce sexy :mdr:
J'ai bien aimé le début de la fiche, il a l'air drôle en tout cas, j'aime bien comment il prend la vie et je le voudrais bien en avocat :hehe2: (mais qui ne voudrait pas jace en avocat hein?:arrow: )
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Abigail Woods

Abigail Woods
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyMar 29 Mar - 0:16

bienvenue sur flt!  :coeur:
votre duo promet d'être intéressant. :cat: haha pour les smileys, je comprends, je suis un peu maniaque de ce côté-là aussi. :mdr: (si jamais il en manque de tes préférés, n'hésite pas à nous les envoyer  :shy:  )
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyMer 30 Mar - 10:42

Chance - Merci ! :heart:

Rhys - Merci ! :coeur2: Ce pseudo et Max Irons han. :faint:

Serafina - Merciii ! :bong: Oui, Max est des plus charmants. face #oupas

Cassie - Merci ! :han2:

Audrey - Haaan merci pour tous ces gentils mots ! :eyes: Pas de soucis si tu as besoin d'un avocat un jour ! :laugh:

Abigail - Mercii ! :heart4: Han Abigail, c'est beau. :eyes2: Haha je suis contente de voir que je suis pas la seule maniaque !  :laugh: Ohh c'est gentil ! :eyes: (y'en a un que je trouve pas mais je l'ai pas sous la main :arrow: Si Cédrik passe par là, c'est le :lick: d'ILH :mdr: )  

Je continue ma fiche j'espère finir ce soir ! :crazy:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. EmptyMer 30 Mar - 13:28

Bon, bon, bon... Je crois qu'en dépit des circonstances, je dois laisser une trace ici parce que bon, je suis toujours une Jenkins pour l'instant :grumpy2: MERCI d'avoir pris mon "scénario officieux" (c'était difficile de résister tellement je t'ai bien vendu leur histoire, avoue :hehe2:) et d'avoir pris Jaaaaaaake en avatar :bave: Ça me complique un peu les choses pour Emma parce que bordel son futur ex-mari est quand même super canon, mais j'aime bien baver devant tes avatars et tes gifs :love2: :love2:

Well, en lisant tes réponses aux questions, je suis dépitée de me dire qu'Emma est sortie avec un mec pareil pendant douze ans mais bon, on va dire qu'elle a été aveuglée par l'amour et que Max est pas si terrible au fond, hein :waa: BREF, dépêche-toi de finir ta fiche qu'on puisse officiellement lancer les hostilités et régler nos comptes à coup de rps de folie :siffle2: :sodance:
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Message(#) Sujet: Re: Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Destruction is a form of creation. ❖ Maxwell. Empty

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