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 tony, live fast, die young.

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Message(#) Sujet: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyJeu 26 Nov - 23:48

anthony "tony"  gainsborough
we don't have to worry about nothing, we have the fire
prénom(s) et nom Il tient son prénom de son grand-père, ce Anthony qu'il aime, malgré tout. Il se présente le plus souvent sous ce nom là, même si son surnom prend le dessus la plupart du temps. Il n'a pas de deuxième prénom, n'a jamais su pourquoi et vit très bien sans. Son nom de famille en revanche, ce Gainsborough, il l'aime beaucoup moins. Trop long, trop compliqué, et surtout, seul symbole le liant encore à ses parents. Comme si ils étaient une famille. Il vit avec, mais c'est plus un poids qu'autre chose. surnoms Le plus courant, celui qui est devenu comme un prénom à part entière, c'est Tony. Tout le monde l'appelle comme ça depuis toujours, et c'est resté. Le surnom le plus répandu pour quelqu'un qui porte le prénom d'Anthony, rien de bien original. Et pourtant, il l'aime bien. La banalité, ça a du bon parfois. âge Il vient d'avoir vingt quatre ans, le 29 octobre. Il est né en automne et ça reste sa saison préférée. Il ne se sent ni plus vieux, ni plus jeunes, et ça va faire dix ans qu'il n'a plus fêté son anniversaire. Ca ne l'intéresse pas, il n'en veut plus. Personne ne le lui souhaite en général, à part les sites auxquels il est abandonné qui lui envoie un mail automatique. Et ça lui va très bien. nationalité Il est canadien depuis toujours, a toujours vécu là, et même si il est presque sûr qu'il a des origines étrangères, il n'a jamais eu l'occasion de demander à ses parents. orientation sexuelle homosexuel, pur et dur. Il a passé presque toute sa vie sans être sûr, peu intéressé par l'amour, le sexe autrement que seul avec son ordinateur, sans vraiment se poser la question. Vu l'exemple de ses parents, il ne voulait pas rencontrer quelqu'un et se poser. Mais Il a tout changé, avec ses yeux bleus et son sourire d'ange. Nahuel lui a tourné la tête et lui a complètement prouvé qu'il était gay, pour le meilleur et pour le pire. statut civil Difficilement en couple, il n'est pas le plus appliqué ou le plus attentionné des petits copains. Son corps a été volé, emballé et emmené loin il y a deux ans. Il essaie de faire des efforts, mais ils savent tout les deux qu'il ne pourra jamais l'aider. C'est plus un moyen de combattre la solitude. emploi/études Il a été diplômé en technique du cinéma, mais travaille actuellement comme serveur au haven coffee pour économiser assez d'argent pour se lancer dans le métier qui lui plaît vraiment. situation financière Ses parents sont affreusement riches et il vit très bien, dans une grande baraque vide et froide. Il en abuse pour des vêtements, de la nourriture, des places de concert ou de l'équipement stéréo, mais refuse d'y toucher pour son avenir et ce qui lui tient vraiment à coeur. En plus, il ne l'affiche pas plus que ça, ne le criant pas sur les toits et c'est souvent impossible de le deviner sans qu'il ne le dise. avatar Harry Styles, et ses bouclettes. crédit tumblr, un gif hunt.

~ question une
à quoi ressemblait ta vie au lycée?
Le lycée, c'était une période étrange et magique à la fois. C'est là qu'il a commencé à vivre pour de bon, à découvrir, la musique, le cinéma, qu'il s'est trouvé lui-même. C'était un garçon plutôt réservé, et pourtant, il n'a jamais été un paria. Sans faire partie du groupe des populaires, il était assez gentil, patient, toujours là, défenseur de la veuve et l'orphelin, et ça a fait de lui un élève banal, dans la moyenne. Sans parents, sa gouvernante (et mère d'adoption) partie, il a eu du mal à tout enchaîner. Mais il a fait au mieux pour ne pas s'éterniser dans les couloirs du lycée. Il y a fait son temps, puis en est parti et c'est pour le mieux. Il avait quelques amis, qu'il ne voit plus aujourd'hui et dont il n'entend presque pas parler, hors réseaux sociaux. Il n'a jamais eu de copines, et est resté puceau jusqu'à la fin. Sans en tirer une honte particulière, ça ne lui traversait même pas l'esprit. Mais tout ça, c'est du passé et, quelque part, c'est tout aussi bien. Ce ne fut pas une période particulièrement marquante de sa vie, il a tourné la page.

~ question deux
es-tu heureux présentement?
Heureux ... Il vit tranquillement, surtout. Il n'est pas en pleine dépression, mais n'est clairement pas au mieux de sa forme. Il a finit l'université, et ça a été dur. Il ne sait plus trop quoi faire de ses journées et enchaîne les heures supplémentaires au café. Il travaille pour se vider la tête et s'occuper. Il se connait mieux, a évalué ses limites et gère sa vie un peu plus calmement. Il a un copain, qu'il aime d'une certaine façon, mais qui comble surtout sa solitude avec ses sourires chaleureux. Souvent, pourtant, il finit avec le regard dans le vide et son coeur revit sa vie d'il y a deux ans, bien avant la tempête. Mais il chasse tout ça, et se force à vivre, à se lever et à recommencer une autre journée. Il est apaisé, si ce n'est vraiment heureux. Il fait de son mieux pour passer au dessus des difficultés. Quant à ses parents ... Ca fera bientôt un an qu'il ne les a pas vu. Il reçoit un mail, parfois, et voilà. Ils n'ont jamais été présents, il a l'habitude et ne s'en préoccupe plus. Tant que l'argent continue de venir sur son compte et que personne ne vient réclamer sa maison, il ne les contacte pas.

~ question trois
où te vois-tu dans dix ans?
Dix ans, c'est loin, et tout peut changer. Il n'a pas d'idée précise de son futur, même si les clichés lui feront toujours de l'oeil. Une vraie famille, des amies, l'homme qu'il aime à ses côtés. Pour l'instant, le dit homme a les traits de Nahuel, mais qui sait. Il se doute que ce ne sera pas ça. Il se voit bien dans le cinéma, réalisateur connu, derrière la caméra en tout cas. Pas trop connu, mais ayant sa petite notoriété. Il se voit bien comme ça. Dans une maison plus petite, plus chaleureuse, emplie de souvenir positifs. Par moment, il se dit qu'il sera seul, avec sa petite renommée, un chien et un feu de cheminée. Il en sait rien. Ca change, évolue, passe d'une version à l'autre sans qu'il n'arrive à se fixer sur ce qu'il veut vraiment. C'est encore trop flou pour lui. L'avenir, c'est un concept qui lui échappe. Mais il y croit. Il continue d'espérer, de tout son coeur.

le questionnaire (pour la répartition des groupes) :

hors-jeu
citation
prénom/pseudo a.j. âge dix neuf ans. pays Belgique. présence cinq à sept jours par semaine. comment tu as connu le forum je ne me souviens même plus. personnage inventé/scénario scenario (parfait) de Nahuel.  :rah3:  autre chose à ajouter? bed



Dernière édition par Tony Gainsborough le Sam 28 Nov - 16:45, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyJeu 26 Nov - 23:48


CRY ME A RIVER
what goes around, comes around

Papa ? Maman ? Il rentre en courant, il jette son cartable dans l'entrée, sa veste dans les escaliers. Il garde ses chaussures aux pieds, même si Minnie risque de lui en vouloir. Il n'y pense pas, sur le moment. Il n'y pense plus parce qu'il l'a vu dans l'allée, la voiture de sport rouge comme l'aurore, qui ne pouvait annoncer qu'une chose. Il court, fouille, passe d'une pièce à l'autre. Et enfin, il entend la voix forte, trop forte, comme si Il voulait toujours crier. Il entend la voix fluette qui lui répond. Il entend le bruit des talons de douze centimètres qu'Elle ne quitte jamais. Il entend les mains qui claquent, le rire sonore qui fait trembler ses jambes. Il sourit, court jusqu'à la porte, l'ouvre à la volée. Trois têtes se tournent vers lui, lui sourient. Son père, sa mère, un monsieur qu'il ne connaît pas. Son père lui sourit et ouvre les bras. Hey champion ! Viens dire bonjour à ton père ! Il se fait pas prier, traversant la pièce en quelques secondes pour sauter dans les bras de son père, qui lui ébouriffe les cheveux, avec un air fier, faisant les présentations. Bob, voici mon fils, Anthony ! Anthony, tu te souviens de Bob, bien sur. Bien sur. Pas du tout. Mais il sourit, gentil, poli, hoche la tête pour faire bonne figure, alors que ça ne lui inspire rien du tout. La grosse main de son père dans ses cheveux suffit à le rendre heureux. Il a un grand sourire content. Il regarde sa mère, elle lui rend brièvement son regard avec un petit sourire qui n'atteint pas ses yeux, avant qu'elle ne tourne à nouveau son attention sur le petit écran de son téléphone. Il sourit quand même. Elle est belle, sa maman, avec ses yeux verts, ses cheveux blonds coupés court et ses longues jambes. Il voit plus souvent le haut de son crâne que ses sourires, mais elle est belle. Elle a de jolies racines. Il sourit, regarde autour. Son père a toujours la main sur lui, mais il est absorbé dans sa conversation avec Bob. Il comprend rien, lui, ce sont des paroles de grands. Ça parle argent. Ils parlent toujours d'argent, les adultes. Il reste bien droit sur les genoux de son père, de peur de lui rappeler son existence. Si il dérange la discussion, il devra descendre, sortir. Il reste immobile. Savoure la chaleur des genoux sous lui, la force de la poigne dans ses cheveux. Ses parents sont à la maison. Ça le fait sourire, ça le rend heureux. Ils sont tout le temps partis, jamais là. Soit ils travaillent, soit ils voyagent. Ils lui ramènent des tas de cadeaux, de tout les pays du monde. Ils lui racontent – entre deux tapotements sur leurs claviers – qu'ils ont rencontrés telle ou telle personne importante. Il ne sait pas qui sont tout ces gens. Mais ils comptent dans la vie de ses parents ; alors ils sont importants. Papa a l'air si fier de lui dire qu'un certain monsieur Andersen va rejoindre son projet. Son projet de quoi ? Il est trop jeune, il comprend pas. Son père a arrêté de lui expliquer. Il lui raconte juste beaucoup de choses, avec l'air enthousiaste des gens qui réussissent, débitant quarante informations à la minute, lui laissant le soin de ne rien comprendre. Mais de hocher la tête pendant des heures, pour donner l'impression que ce n'est pas un charabia d'adulte incompréhensible. Et, au moins, dans ces moments-là, son père le regarde, lui parle, est à côté de lui. Bob fait une remarque qui provoque un gros éclat de rire chez son père, qui tremble et le fait trembler lui, petite poupée oubliée sur ses genoux. Il tombe presque et se retient aux genoux de son père, lâchant dés que c'est fini, mais trop tard. Avec un sourire, son père baisse les yeux sur lui. Tu ne devrais pas aller manger ton quatre heure ? Va voir Minnie, allez ! Les adultes doivent parler. Ça fait un moment que les adultes parlent. Mais il argumente pas. Il sait que si il reste et insiste, ça va énerver son père et il risque de passer un mauvais moment. Il hoche la tête, docile et saute sur le sol. Il regarde sa mère. Elle ne le voit même pas partir. Il inspire pour retenir les larmes. Il est grand, maintenant, il ne doit plus pleurer comme ça. Il se mord l'intérieur de la joue et sort, la tête basse. Son père rigole dans son dos. Minnie est devant la porte. Tu as encore tes chaussures ! Anthony, je te l'ai déjà dis ; quant tu rentres, tu enlèves tes chaussures ! Et j'ai vu que tu avais jeté ta veste n'importe où, ça ne va pas ça, et … Elle continue de parler, mais il ne l'écoute pas. Il avance jusqu'à l'entrée, enlève ses chaussures, va dans la cuisine et grimpe sur le tabouret, toujours sous le monologue ininterrompu de la gouvernante. Elle lui sort des biscuits et, enfin, le regarde vraiment. Il a les larmes aux yeux, tout recroquevillé sur sa chaise. Son visage s'adoucit et elle tend la main, rapprochant les biscuits. Allez, c'est pas grave. Je rangerais ça. Qu'est-ce que tu dirais d'une partie de foot avant le repas ? Il la regarde, ses yeux bleus plein d'amour, inspire et hoche la tête, frottant ses yeux de la main. Pardon pour mes chaussures. Elle sourit, secoue la tête, le fait manger. Un rire tonitruant résonne encore dans toute la maison. Anthony baisse les yeux. Il ne pleurera pas. Plus jamais.

♦♦♦♦♦


Il a quinze ans, aujourd'hui. Allongé sur son lit, il sourit au poster au plafond. Les murs sont couverts de photos, de cartes, de posters grandeur nature, de dessins, de paroles, de devoirs, d'articles. Il n'y a plus de place nul part. Il adore ça. Comme si sa vie était bien remplie. Il s'étire, se lève. Son corps tangue un peu. Sa croissance le laisse sur le cul. Un truc pousse, un autre pendouille, un autre fonctionne mal, le dernier lui fait mal. C'est trop bizarre et il n'aime pas du tout. Mais il s'habitue, ce n'est qu'une étape à passer. Il enfile un jogging gris, un t-shirt, un pull à capuche, se passe la main dans les cheveux, attrape des chaussettes et les met en sautillant dans le couloir. Des pas se font entendre au rez-de-chaussée et ça le fait sourire jusqu'aux oreilles. Minnie doit lui préparer un petit déjeuner de roi, comme chaque année. Elle le couvre toujours de présents pour son anniversaire, avec plein d'attentions plus douces à son cœur les unes que les autres. Depuis qu'il est né, c'est elle qui le rend impatient à l'arrivée de ce jour. Plus que n'importe qui, ou n'importe quoi. Ses potes sont sympa et tout, mais c'est se réveiller avec la bonne odeur des pancakes de Minnie qui lui donne le sourire chaque année. Et aujourd'hui ne fait pas exception. Il passe aux toilettes, va se rafraîchir vite fait dans la salle de bain, sachant qu'elle détestait qu'il arrive avec une salle tête. Elle lui disait sans cesse de prendre soin de lui. Que c'est la base du bonheur. Il sait pas si c'est vrai. Mais c'est devenu une habitude qu'il essaie de ne pas perdre. Il sourit à son reflet. Un jour ne change pas une vie. Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, il a un an de plus, que ça le change vraiment. Pourtant, il a l'impression d'être plus grand. Plus fort qu'hier. Que son sourire est plus brillant. C'est dans sa tête, il le sait. Mais ça fait du bien de se le dire. Aujourd'hui est mieux qu'hier. Il sourit, glisse sur le carrelage comme sur une rampe de skateboard et file vers les escaliers. Il descend les marches, ses pas étouffés par le tapis crème. Il termine la descente avec une fesse sur la rampe, glissant jusqu'au sol où il atterrit avec une nouvelle glissade. Il chantonne, tourne sur lui-même. C'est une belle journée aujourd'hui. Le début d'une nouvelle année de folie, au terme de laquelle, il aura seize ans. Un âge bien plus intéressant que ces quinze ans sans importance. Ça se rapproche, ça se rapproche. Il sourit encore. Minnie ? Je suis réveillé ! Il va vers la cuisine où un bruit de casserole lui répond. Toujours aux fourneaux, sa Minnie. Il pousse la porte et s'immobilise. Ce n'est pas Minnie. La femme qui lui fait fasse est grande, blonde, mince et a les mêmes yeux verts que lui. Mère ? Elle lève les yeux du plan de travail ou repose son ordinateur. Ses jambes restent croisées, ses fesses restent gracieusement posées sur le tabouret et elle se contente d'un sourire pour lui répondre. Vous deviez rentrer aujourd'hui ? Il retient le frisson de plaisir en lui. Ses parents sont rentrés ! Pour son anniversaire ! Cette année, ce ne sera pas un coup de fil passé depuis l'autre bout du monde ! Ils étaient là, ils pourront sortir, aller au restaurant, ou bien Minnie pourra faire son plat préféré, ils parleront, et riront, et … Mon vol a été repoussé à cette après-midi, je suis rentrée plutôt que de passer la nuit à l'hôtel. La voix n'est pas froide, et pourtant, elle est plus efficace qu'une douche froide. Son cœur se brise alors que le peu d'espoir qu'il avait encore s'envole en fumée. Il hoche la tête et s'assied sur un tabouret en face. Elle est occupée à travailler de nouveau, sans plus s'intéresser à lui. Il l'observe et se maudit. Comment a-t-il pu encore espérer ? Ça fait longtemps qu'il sait que ça n'arrivera pas, cette vision idyllique de la famille parfaite. Il se passe la main dans les cheveux, retenant à grande peine le sentiment d'abandon qui est devenu son lot quotidien, à chaque visite de ses parents. Il se redresse et regarde les fourneaux. Une casserole boue sur le feu. Il hausse un sourcil, se lève et va en soulever le couvercle. Un gros chou le regarde de l'intérieur, dégageant une odeur tout sauf encourageante. Beurk. Ils sont où les pancakes ? Il tourne le regard vers sa mère. C'est pour quoi, le chou ? Elle daigne à peine répondre. Pour manger, bien sur. Mon régime exige que je ne mange que des choux cette semaine. J'ai demandé à Daphné de m'en faire un avant que je ne parte. Daphné ? Daphné ? C'est qui Daphné ? Il vit ici depuis quinze ans, et il n'a jamais croisé une Daphné. Daphné ? C'est qui ? Sa mère pousse un long soupire, si long qu'il a l'impression qu'elle fait sortir tout l'air que son petit corps a réussi à emmagasiner. Puis elle lève les yeux sur lui, croise les mains sur ses genoux. La nouvelle gouvernante. Elle vit dans un appartement à l'Est de la ville et viendra deux fois par semaine – en plus des fois où ton père et moi seront à la maison, pour faire le ménage et te préparer des repas à réchauffer. Tu es assez grand pour pouvoir le faire tout seul, et si tu ne sais pas, c'est que cette bonne à rien de Minnie ne t'a rien appris du tout. Elle eut un sourire, fière d'elle. De toute sa vie, il ne l'avait jamais entendu faire une phrase aussi longue. Mais il ne fut pas content du tout lui. Il se redressa. Vous avez viré Minnie ? Mais … Oui, je l'ai fait. Elle n'était plus bonne à rien, de toute façon. À son âge … Elle a à peine trois ans de plus que toi. Elle eut l'air outrée. J'ai à peine vingt neuf ans ! Il ne put s'empêcher de rigoler. Alors que vous étiez enceinte à vingt ans ? Mère, pitié ! Il se sentait floué. Plus que jamais abandonné. Minnie, sa Minnie, sa seule mère. Partie. Il secoua la tête. Il n'avait pas la force d'être énervé. Quelque chose en lui se brisa. Il soupira. Et alla vers la porte. Quand il se tourna une dernière fois, sa mère arborait un sourire ravi en regardant son écran à nouveau. Mère, vous savez quel jour on est ? Elle ne leva pas les yeux. Au contraire, elle regarda l'écran et répondit. Le 29 octobre. Il la regarda. Et sortit.

♦♦♦♦♦


Premier jour à l'université. Il jette son sac sur ses épaules, coupe la musique qui résonne dans toute la baraque, et descend au rez-de-chaussée. Il entend l'aspirateur dans le salon, mais ne s'arrête pas. Il ne veut pas la voir. Il prend sa veste, l'enfile et saute sur sa moto. Le chemin va vite, et bientôt, il la gare et rejoint le bâtiment principal. Il a passé une semaine à faire du repérage, à se balade au milieu des autres étudiants, à reconnaître les chemins, les couloirs, les bâtiments, les auditoriums. Il sait où se situe chaque classe, et a déjà parlé à au moins trois de ses professeurs pour se présenter. Plus motivé que jamais. Ces études sont la carte vers la liberté, la clé de son avenir. Une fois son diplôme en poche, il pourra s'en aller, partir et ne jamais se retourner. C'est sa seule chance de mettre tout son passé derrière lui. Et c'est un sentiment grisant. De pouvoir faire quelque chose, d'être bien. De pouvoir toucher le bonheur et la liberté. Il sourit en poussant les portes à la suite de centaines d'autres jeunes, tous à la recherche de la même chose. Une chance. Un bête diplôme qui lui ouvrira les portes d'un vrai métier, d'un salaire, et d'un futur. Il sourit, retire son bonnet et ébouriffe ses cheveux, qui retombent en boucles désordonnées sur le haut de son crâne. Il rejoint son cours et s'installe. Un frisson le parcourt et il sourit. C'est ici qu'est sa place. Il le sait. Il le sent. Tout va mieux depuis qu'il a décidé de venir passer plusieurs années, enfermés entre ces murs. C'est la vie qui le félicite, enfin.

Il poursuit ses études, avec enthousiasme, motivation et un certain talent malgré tout. Il a rien de mieux à faire de ses journées que de bosser, que de se donner à fond. La musique qui résonne dans toute la demeure familiale, et son travail. Il a installé des baffles partout et a régler tout le système pour chaque pièce passe la musique de son choix. La maison tremble quand il glisse un CD dans sa chaîne hi-fi. Il est seul tout le temps, de toute façon. Alors qui est-ce que ça dérangerait ? Ses parents continuent d'engager des femmes de ménages, alors qu'il les fait toutes s'enfuir à toutes jambes. C'est un jeu. Et il est assez grand pour leur dire d'aller se faire voir quand ils osent dire quelque chose. Il mange principalement des plats à emporter, mais ça lui va. Dilapider l'argent de ses parents, c'est un sentiment unique et agréable. Alors autant que ça serve à le nourrir. Et là, après de courtes vacances, le retour à l'université. Il a tourné en rond pendant tout le temps de la pause, voyant un pote où l'autre, en manque malgré tout. Sa drogue, les études, et il compte bien arriver au bout. Rien ne l'enchante plus que l'idée de retourner à ses cours et ses feuilles de notes. Il ne doit pas être normal. Mais il a passé l'époque où le jugement des autres lui importaient. Il est impatient. Et c'est en chantonnant, son casque sur les oreilles, qu'il se pose à sa place habituelle, dans l'amphithéâtre. Personne ne s'installe jamais près de lui, parce qu'il n'est pas du genre amusant, pendant les cours. Il est trop concentré, trop appliqué. L'un des seuls. Il enlève son casque, le rangeant dans son sac, sortant ses feuilles. Et il attend. Le cours va bientôt commencer et il sourit, se préparant. Des pas lui font tourner la tête et il sourit. Son âge, des cheveux bruns, des yeux bleus. Plutôt mignon. Il lui sourit plus sincèrement, étonné de le voir. Un nouveau ? Il connaît tout le monde dans son cursus et est sûr de ne jamais l'avoir vu, lui. Le brun vient s'asseoir à côté de lui (preuve supplémentaire qu'il est nouveau) et il le laisse faire, amusé. La voix du professeur emplie l'auditorium, mais pour la première fois, Anthony ne l'entend même pas. Il est concentré sur les mouvements du jeune homme à côté de lui. Ça lui prend cinq minutes avant de craquer. Hey. Il le regarde, dardant son regard vert sur le visage de son voisin, qui lui répond de la même façon. Il lui tend la main. Moi c'est Anthony, Anthony Gainsborough, enchanté. Le sourire qu'il a en réponse est agréable, plutôt doux. Ça le fait sourire en retour. Et moi Nahuel. Nahuel Fergusson.  Anthony hoche la tête. T'es nouveau ? Et tout commence. Avec le recul, il se demandera si il aurait du ne pas insister. Mais, en étant sincère, il ne pourra jamais dire que c'était une erreur. Parce que c'est Nahuel. Et qu'il ne peut regretter tout ce qui se passa ensuite.

♦♦♦♦♦


Jour 15 de l'ère après Nahuel.
Il avance, les mains dans les poches. Il ne veut pas rentrer. La maison lui semble encore plus triste. Toute sa vie, il a glissé entre ces murs, seuls le plus souvent, jour après jour, abandonnés du monde, de ses parents, de sa mère d'adoption, de ses amis. Personne ne venait vraiment traîné chez lui. Ce n'était pas le bon lieu. Ça va faire un an que ses parents ne sont même plus venus. Il a essayé de faire semblant, mais c'est peine perdue. Il souffle et l'air devient buée condensée dans le vent d'hiver. Il sert les poings dans ses poches. Il va continuer à se promener un peu, puis il rentrera. Il mettra de la musique pour combler le silence oppressant de la maison, se fera un chocolat chaud et montera dans sa chambre. Il s'enfermera jusqu'au lendemain. Ira probablement sur son ordinateur, parler avec des gens imaginaires, des vieux pervers sur des sites de cul, ou regarder des vidéos sur Youtube. Il passera le temps. Il souffle encore et l'air froid de la ville rentre dans tout son corps. Il a pas besoin de boulot, pourtant, ça lui ferait du bien. Il n'a pas réussi à quitter la ville, pas encore. Pas après tout ça. Chaque rue, chaque maison, chaque seconde, lui rappelle le regard bleu, un peu perdu, qui le hante à chaque seconde. Mais il n'est pas capable d'y renoncer. Il ne peut pas. Pas après tout ça. Pas après le départ si soudain qui l'a empêché de faire son deuil correctement. Pas après avoir du tourner brusquement la page sur son premier et unique amour. Concept si abstrait à ses yeux quelques mois auparavant, mais qui aujourd'hui, veut tout dire. Il secoue la tête et prend le chemin du retour. C'est fini. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, comme on dit. Il allait devoir faire avec. Peu importe que son cœur se brise un peu plus à chaque pas où qu'il aie l'impression de s'être fait abandonné – encore. C'est une sensation familière, amère. Une amante retrouvée, garce en dessous rouges vif. Il la connaît. Il la hait. Mais elle est sa seule compagnie. Il inspire. Expire. Et rentre. Se perdre un peu plus.

♦♦♦♦♦


Deux ans ont passés. Il a arrêté de compter. Un courant d'air froid passe par la porte quand elle s'ouvre et il sourit. Un client lève la main et il y va aussitôt, prenant la commande. Beaucoup ont dit qu'avec son diplôme, son argent, ses capacités, il aurait pu mieux finir qu'en étant serveur dans un café, mais ça lui convient. Il est au chaud, loin de sa grosse maison pour les heures de boulot, et il touche un peu d'argent, qu'il met de côté précieusement. Son rêve de fuite et de liberté n'est pas mort, loin de là, mais il a réalisé qu'il devait travailler par lui-même pour réussir, sans utiliser l'argent de ses parents. Et ça commence par économiser assez d'argent pour se lancer. Alors il enfile son uniforme, sert le café, sourit et reste positif. Il ne peut pas abandonner. Il disparaît en cuisine, et quand il revient, la porte s'ouvre encore, sur un visage familier. Il sourit en coin, amusé de le voir là. Danny vient le voir, l'embrassant rapidement avant de lui montrer l'affiche. Regarde ! Ce truc de dingue ! Sur le poster, les noms de groupes s'affichent en lettres capitales. Le groupe préféré de Danny est tout au dessus. Tony sourit. Tu as volé une affiche pour me montrer ça ? Il se fait tirer la langue en retour. Ça le fait rire et il va derrière le comptoir alors que son copain pose ses fesses sur l'un des tabourets. Il faut qu'on y aille ! Il le faut vraiment, c'est vital ! Vital, hein ? Absolument ! J'en mourrai si on n'y va pas. Le brun rigole. Danny et son optimisme. Il l'écoute parler, s'accoudant au comptoir en le regardant. Quand le blond se met à parler tellement vite qu'il en perd son souffle, Anthony rigole et se penche, l'embrassant pour le faire taire. Ça marche, et quand il le lâche, il sourit. J'ai déjà les places. Danny a l'air aux anges. Surpris, charmé. Comme toujours. Tony le regarde, attendri. Il est mignon, gentil, patient. Fou de lui, probablement. Et pourtant, il ne lui en demande pas trop. Il sait bien que quand le brun le regarde, c'est un autre visage qu'il voit. Mais l'amour a besoin de temps. Il fait avec. Anthony se fait appeler plus loin et va servir une vieille dame qui a l'air d'avoir des soucis avec son ordinateur. Il en profite pour l'aider un peu. Ensuite, il se redresse et regarde par la fenêtre. Dans sa tête, un brun passe sur le trottoir, se retourne et lui fait un signe de la main. Il ferme les yeux, sent l'air froid, chasse les souvenirs. Le rire franc et chaleureux de Danny résonne dans son dos. Il sourit. Et se force à oublier.



Dernière édition par Tony Gainsborough le Sam 28 Nov - 16:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 10:06

ravie de voir que tu as finalement craqué :eyes: t'as fait le bon choix et tu vas faire une heureuse :hehe:
bienvenue ici et bon courage pour ta fiche :coeur2:
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Katia-Isabel Delage

Katia-Isabel Delage

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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 10:34

Bienvenue parmi nous ! :**:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 10:40

bienvenue :heart:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 10:51

bienvenuuueee :heart3:
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Maxine Fields

Maxine Fields
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 11:42

Excellent choix de scénario, c'est cool que tu sois parmi nous :heart4: :omg1:
Bienvenue ici donc :heart: bonne chance pour ta fiche :han3:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 16:28

Hazzaaaaa ! :pray:
Super choix de scénario !

Bienvenue parmi nous, et bonne chance pour ta fiche ! :smile:
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Abigail Woods

Abigail Woods
down by the river

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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 18:21

bienvenue, tu as fait le bon choix en nous rejoignant!  :bong:  (et en prenant ce scénario :heart:  )
j'espère que tu vas te plaire sur flt et bon courage pour ta fiche. :cat:
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyVen 27 Nov - 20:20

aoww, super choix de scénario! et trop contente que tu aies fini par nous rejoindre :heart:
j'espère que ce tony sera le bon, j'ai hâte de lire ta fiche :crazy:
bienvenue sur flt en tout cas :eyes: :eyes:
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Eli Copland

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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 11:54

Bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche :heart:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 12:05

super choix de scénario :cat: :cat:
bienvenue ici :ice:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 13:23

Merci à tous ! J'espère être le bon Tony aussi ! :mdr:
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 17:51

avant de pouvoir valider ta fiche, il nous faudra l'avis de nahuel. :heart:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 17:53

Normal ! Je vais attendre. :luuv:
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Azel Novak

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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 18:09

n'hésites pas à lui envoyer un mp. :luv:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 18:47

Très bon choix :hehe2:
Bienvenue chez toi et bon courage pour ta fichette :**: :coeur2:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptySam 28 Nov - 23:52

tout d'abord, bienvenue officiellement :sun:
ensuite, je dois te dire merci, parce que maintenant je déteste encore plus mon nahuel pour être parti comme ça. :mdr: ta fiche est superbement bien écrite, tu t'es appropriée anthony et j'ai même failli pleuré au premier paragraphe (la fragilitey :like2: ). j'ai juste envie de faire un gros câlin à tony en fait. :arrow: donc vraiment, c'est génial, et j'ai vraiment très hâte de faire évoluer notre lien et rp avec toi ! merci encore infiniment d'avoir pris le scénario et puis bah... je valide avec grand plaisir ! :bong:

:butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy: :butt: :youpi3: :mihaly: :love4: :omg1: :bong: :sun2: :sodance: :waa: :youpi2: :han3: :crazy3: bed :crazy:
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Abigail Woods

Abigail Woods
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyDim 29 Nov - 4:48

Félicitations, tu es officiellement validé(e) !
j'ai adoré lire ta fiche.  :coeur:  il est vraiment très attachant ce petit anthony, comme l'a dit nahuel, on a juste envie de lui faire un gros calin.  :eyes2: surtout dans le premier paragraphe, qui montre tellement bien l'innocence du petit.

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight ! :hula:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. EmptyDim 29 Nov - 9:16

Merci beaucoup !
Je dois avouer que même moi en l'écrivant, je trouvais ça triste ! :mdr:

En tout cas, je suis ravie que ça t'ailles Nahuel, et pardon, mais Anthony il a eu mal c'est comme ça. :siffle: Ca fera plus de tension après. :hehe:
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Message(#) Sujet: Re: tony, live fast, die young. tony, live fast, die young. Empty

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