TITRE DE TON HISTOIRE
citation

une enfance plutôt sympa Ҩ de la neige, un hiver très long sans soleil Ҩ des feux de cheminée le soir Ҩ de bataille de boule de neige entre copains d'école Ҩ une naissance en Allemagne Ҩ retour en Suède à deux mois et demi Ҩ éducation faite en école privée Ҩ des copains à foison Ҩ une amoureuse plutôt stable Ҩ elle s’appelait Emilya Ҩ elle était blonde, blonde comme le soleil sur la neige Ҩ c'était une garce finit Ҩ enfin une garce en devenir Ҩ à cette époque on la disait seulement peste Ҩ et jusqu'à notre passage dans l'école supérieur, elle m'a fait vivre de sacrées aventures, m'a mené par le bout du doigt et de la braguette Ҩ comme quoi les filles, même petites, elles sont sacrément douée Ҩ un père qui travaillait en Afrique sur une plate-forme pétrolière Ҩ une mère femme au foyer et attentionnée Ҩ pas de frère et soeur Ҩ une tante de quelques années à peine mon ainée Ҩ un blouson rouge criard qui faisait qu'on me voyait arrivé de loin dans la neige Ҩ oui ça a marqué mon enfance Ҩ un manteau rouge criard couleur du sang, comme celui s'écoulant du corps de ma mère après une chute dans les escaliers Ҩ une enfance adorée Ҩ une adolescence qui à peine entrée dans ma grande école a plutôt assez mal basculée

Je marche tant bien que mal parmi les vingt centimètres de neige qui se sont accumulé sur le trottoir. Depuis quand ils ne déblaient pas notre ville ?! Ma cendre crépite sur la neige à chaque fois qu'elle tombe encore trop chaude. Trop silencieux, trop fermé et illusoire mon petit monde bien loin du soir. Crépuscule depuis bien longtemps passé, ciel obscure enfin arrivé, quatorze heure sonne, déjà la nuit sans le soir. Adieu soleil et éclat, bonjour nocturne hiver qui s'étire. S'allonge, s'étend. Silence qui nous reprend, pays enneigé, pays oublié tant adoré. Maj ?! Maj attends moi... Mélodie mélodieuse qui lacère à coup de dents à coup de pelle, qui crève lentement mais surement mes tympans. Soupire, buée qu se détache, entre froidure et fumée. Silence. Qu'est-se que tu as ? Sa silhouette frêle et docile se décline à ma droite, je continue de marcher, finissant par expulser de mes doigts mon mégot. Elle râle, elle soupire cette go simple et banale, cette fille qui prétend me connaître pour m'avoir mener à la baguette. J'dis rien, je la laisse courir dans ses illusions féminines, j'la laisse dans son cocon pauvre fille faussement infaillible. Tu vas encore jouer longtemps à ce truc stupide ? Froncement de sourcil, incompréhension faussement tangible. Hum ? Regard vers elle, yeux bleu rencontré, si tu savais comme ici ta beauté n'a rien d'original...  Ça ! Tes silences, tes absences... tout. T'es devenu tellement... Tellement ?Je lui lance un regard attendant la suite, observant Emilya avec envie et absence. Contraste et paresse. Qu'est-se que tu as ? Je hausse les épaules. J'arrête le lycée. Douce nouvelle pas tant édulcorée.

collège plutôt difficilement passé Ҩ copains à ne pas fréquenter Ҩ vie de famille dont on parle au passé Ҩ dimanche occupé en maison de convalescence Ҩ des cartes d'un père absent Ҩ des lectures d'une mère au cerveau défaillant Ҩ prof à l'écoute Ҩ prof à aller se faire foutre Ҩ petites amies enchainées Ҩ à seize ans je retrouve ma toute première, ma Emilya Ҩ et comme toutes les filles, elle n'y avait pas échappé Ҩ regard assuré, bouche sulfureusement plaquée Ҩ même envie d'amour sincère et dévoué Ҩ j'me suis vengé Ҩ je lui ai prouvé que nous par contre, les mecs on peut changer Ҩ lycée écourté Ҩ je me suis orienté vers une école d'art Ҩ mon père payait, moi on peut pas dire par contre que je trimais Ҩ absence totale d'éducation de l'attachement Ҩ j'ai du perdre le respect de liens dans mes livres de contes amener à l’hôpital pour ma mère Ҩ

C'est juste pour t'accompagner, après je te signal que je dois bosser moi mademoiselle. Je la laisse remettre mon nez papillon en place alors que je regarde sa robe, et plus particulièrement son décolleté. Abymes obsessionnelles où se sont perdu des millions d'hommes depuis la nuit des temps. Les femmes. Un monde entier créé à leur effigie pour clamer notre envie d'elles. Non pas qu'elles ne soient qu'un objet sexuel, mais c'est bien à leur corps qu'on été dédiés des milliers d'autel, brûlé des châteaux, tués des ennemies pour de simples regards.... Maj, relèves les yeux. Sa voix neutre et son regard toujours sur mon nœud papillon me fit rire alors que je ne fais qu'appuyer d'autant plus mon regard sur cette partie là. Observant sa poitrine doucement remontée , plus qu'à l'habitude le décolleté de cette robe somptueuse et sa peau se soulevant régulièrement sous sa respiration. Il me semble que je peux voir ton piercing briller dans ce décolleté... Elle sourit, se contient de rire, je le vois en relevant le regard sur ses fossettes. Et après tu t'étonnes que Melchior te traite de tous les noms... Douce réalité, quand ces hommes apprendront-ils à ne pas toujours s'offusquer ?! Je sourie, en pensant que parfois oui, oui parfois Lola tu ne peux guère savoir à quel point j'aimerais bien ne plus le faire mentir, ton débile de copain, que j'aimerais bien une seule fois croiser son regard en nous voyant bien plus proche que la réalité. Mais il ne se fait que des films, t'es une gamine, une fillette, avec des seins et certes un truc plus intéressant sous ta jupette, mais une gamine. De connard, pas de tous les noms. Et que veux-tu, il ne peut rien dire, c'est ma tante qui a demandé à se que je t'accompagne à ton bal de-je-ne-sais-quoi-truc-machin... Elle plisse le nez, bordel se que ça me fait rire, de bonne humeur faut-il croire... Sais-tu qu'à bord d'un navire je t'aurais prise pour princesse ? Arrêtes de me prendre pour une gamine, j'ai qu'une seule année de moins que... Je pose un doigts sur ses lèvres vermillon pour ce soir, alors que fin près je m'éloigne d'elle pour la faire sortir jusqu'à ma voiture. [...] Quittant cette soirée pour enfant argenté, petits savoir en papier, petit roi de banc bien ciré, moi j'préfère de loin pouvoir de suite travailler. Et c'est se que je vais faire d'ailleurs, me garant sur ma place réservé, je détache avec difficulté le noeud papillon et l'abandonne sur mon siège prenant mes affaires de boulot pour aller me changer à l'intérieur. Peu de monde pour une fois, en même temps j'ai troqué mon service de ce soir pour demain une journée complète. Se qu'il ne faut pas faire pour combler une tante de cinq ans mon ainée,et une fillette sur les bancs de la faculté.

Entrée de service, veste abandonnée, chemise déboutonnée, j'enfile un tee-shirt abimé, sans prendre le temps de changer de pantalon, rejoignant les cuisines. Vu l'heure y'a qu'un serveur en salle, trop tard pour plus d'effectif, alors ça sera la plonge pour ce soir. Génial. Je salue le patron, un regard en salle, une silhouette sur laquelle je m'arrête, une hésitation, un froncement de sourcil, un sourire pathétique sur ses lèvres plaqué face au client qui lui fait face. Tenue correcte pour le boulot, sourire impeccable, regard polit, tout du serveur qu'on veut redemander. Un problème ? Je décolle mon regard de la salle remarquant mon temps d'arrêt. Manque plus que ça que le patron remarque qu'en plus je dérègle, ma mâchoire se crispe alors que je hausse les épaules. Finissant par faire un mouvement de tête vers ce gars comme si c'était sans importance. Qu'est-se qu'il fout là l'autre pédé ? Ma voix est dédaigneuse, humeur bien rapidement retombée, il avait qu'à me demander pourquoi je le regardais. Heuu... il... il est de service normalement l'après-midi mais comme ce soir tu devais être remplacé... ba il te remplace ce soir et demain vous reprenez comme d'habitude... Genre... demain... attendez demain il bosse lui aussi, seul jour de la semaine où je suis censé être a ne pas bosser l'après-midi donc pas avec lui... Fais chier ! Je peste pour la forme alors que je contourne mon "patron" pour rejoindre les cuisines saluant le cuisinier qui termine dans peu de temps. Remettant mes cheveux long en chignon sur ma tête, je prend un torchon pour me l'accrocher à mon pantalon trop chic pour la cuisine, avant de me mettre à bosser. Regardant d'un regard mauvais mon boss et le peu de la salle que je peux apercevoir. Mes pensées s'éloignant alors que je prend pas vraiment attention à se que je nettoie ou pas, plus habitué par la boulot. Allez... un mois et demi que je bosse ici ? Un mois que je suis arrivé de Suède, que Jane m'a trouvé ce boulot et que... je passe mon temps à servir au côté d'un dégénéré sexuel pas capable de se tenir loin de moi. Observant la salle de loin , je met du temps à le trouver... à me tendre un plateau. Sortant de mes pensées, je serre mes doigts autour d'une assiette sur le bord de l’exploser elle. C'est le dernier plateau, faudrait que t'en... Je sais encore faire mon boulot. Je peste en l'interrompant lui prenant le plateau des mains, le passant sous l'eau rapidement en le lavant quand même proprement je relève la tête voyant son regard plus bas sur moi alors que je lâche mon plateau directement pour le choper par le col. Tu vires toutes suite ton regards de là toi ! Je répond la voix sifflante en faisant référence à son regard sur mon pantalon, me fichant que ce soit sans doute le fait qu'un pantalon de costard n'ait pas sa place au boulot plutôt qu'autre chose. Mais une excuse est une excuse, j'veux pas de son regard sur moi, pas de si près et pas de si chiant. Les gars... s'il vous plait... Interrompu dans mon geste, je soupire finissant par le lâcher avec dédain. J'en ai pas finis la taffiole. Je murmure avec colère, lui remettant poliment son col pour faire "bonne figure" devant le patron, avec un sourire cynique alors que je reprend une assiette.

Bienvenue parmi nous
Je n'ai pas le temps de lire le début de ta fiche dans l'immédiat, mais ce sera fait dans la journée. En tout cas, hâte d'en savoir plus sur ton personnage

Félicitations, tu es officiellement validé(e) !
je peux t'épouser toi ? bref mad c'est... trop de mots pour le décrire, mais en tout cas je l'aime déjà , j'adore aussi ta façon d'écrire, cette légèreté
a coup sûr, ils nous faudra un lien, parce que j'ai vraiment adoré ta fiche

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight !