~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
En un mot ? Horrible. La pire période de ma vie. Mon prénom de merde servait de sujet d'humiliation pour les autres élèves. "Dolfi" Ouai, c'est le prénom que ces enfoirés de parents m'ont donné, pour me compliquer la vie. " Eh, les gars, y'a Hitler le bolosse ! BOUFFON ! " ou alors " Adolf Hitler, prends ça !" me disaient-ils en me frappant et m'humiliant... Combien de fois ai-je entendu ces mots ? Je ne saurai vous le dire. Tout au long de ma scolarité, que ce soit primaire, collège ou lycée, j'ai subi ces injures, ces coups, ces humiliation...et tout ça, ça a toujours resté au fond de moi, cette chose que me tracasse et qui me préoccupe sans arrêt. J'y pense chaque jour, et plus jamais ça ne ce passera comme ça. Plus jamais on profitera de ma timidité.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureux ? Quelle jolie mot...j'aimerai bien ressentir cette sensation, ce sentiment, ne serait-ce qu'une fois. Ça doit être génial ! Mais non, j'ai toujours vécu dans la déprime, la tristesse et la haine. La haine, ça je connais. Mon humeur à toujours été basse et dépressive. Mes parents ? J'en ai rien à foutre, si vous voulez savoir. Je les déteste. Plus que tout au monde, ces sale cons, ce pour laquelle je me suis barré de chez moi à dix-huit ans. Précoce, hein ? Ils n'avaient qu'à pas me donner ce putin de prénom. Oh puis bref, vous l'avez compris, que je les ai toujours détestés. Mes amis ? Ah ouai, je les vois tout le temps je les adore ! Nan, j'déconne, j'en ai aucun. Eh oui, j'ai pas d'amis. Enfin, si on peut appeler des gens qui se foutent pas de ma gueule, qui ne me crachent pas dessus, qui regarde correctement et qui me respecte, je dois avoir trois amis au plus...  Heureux ? Pour conclure, je ne crois pas, non.[/i]

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Le futur, ça à toujours été le sujet tabou pour moi. Tout comme le passé. J'ai jamais imaginé comment ma futur misérable vie pourrait se construire. Des enfants ? Nan. Un boulot ? J'espère bien. Une femme/un mec ? J'attends que ça. Ouai, ma bisexualité vous dérange ? Y'a un problème ? Je suis un bi' indécis, voilà tout. J'arrive pas à l'assumer, ça me pose un trop gros poids sur le dos. Mais bref, je ne me vois pas avec une bande de potes d'ici dix ans. Après, je dis ça, mais...j'espère le contraire ! [spoiler]v>

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Dolf. ÂGE: 14 ans. LOCALISATION: D'quoi j'me mêle ? Roooh.. PRÉSENCE: Week-end/ Surtout le dimanche. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Grâce à Elzekiel J. Miller   .  AUTRE CHOSE À AJOUTER? cui cui (a).

Moi, j'm'appelle jamais. J'ai pas besoin, j'suis trop réservé.
" Tiens, prends ça bouffon d'Hitler "
Oui, durant mon collège et mon lycée, j'ai toujours été le bouc émissaire. La victime qu'on aimait humilier. Tout ça a cause des mes putins de parents de merde et du prénom qu'ils m'ont donnés. Un nom qui reste dans la mémoire et qui perturbe les pensées.
Dolfi.
Un nom auquel nous allons voir ce que la société en a fait.

Dès le plus jeune âge, moi, déjà très timide, réservé et déprimant, j'arrive avec ma petite taille à mon collège pourri. Bah oui, pourri. De toute façon mes parents s'en foutent complètement, tant qu'ils acceptent de se plier à la règle de la société.

Du coup me voici, pendant mes quatre ans de collège, insulté, frappé, martyrisé et humilié par les autres élèves. Non, y'en a pas un qui pense m'aider, me sortir de celle solitude blessante qui me hante. Tout le monde parle d'un meilleur ami, il parait c'est la personne à qui tu te confies; que tu aimes, avec qui tu rigole et que tu discute. Le pilier de ta vie en quelque sorte. J'aimerai bien aimer connaître ça, moi. L'ami le plus proche et qui te réconforte. Qui soigne ton cœur blessé. Qui te sèche tes larmes et qui découvre ton sourire. Mais non, moi je n'ai rien. Je vis dans la solitude. Malheureux. J'suis qu'un bouffon malheureux, et j'ai si honte...On humilie Adolf Hitler qui porte seulement le nom de Dolfi, mais qui suffise largement à être pointé du doigt. Dolfi Kiakonn Lukizian...mon dieu, y a rien de plus laid, hein ? C'est ainsi qu'on me pousse, et qu'on me frappe. A chaque fois que j'ouvre la gueule, j'me prends un poing, génial, non ?

Le lycée...c'est pas mieux. Devant ces grosse brutes, c'est de nouveau la misère, on humilie de nouveau ce petit mec faible sans défense qui a besoin d'aide. J'ai vu quelques personnes qui me respectent, qui me regarde normalement pour une fois, ça me calme. Mais pas assez. Puis me voilà, célibataire qui a des attirances pour les femmes et de attirances masculines qui commencent.
Putin.
Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je le veux pas, je veux être hétéro et normal, comme tout le monde...mais non. Je vais devoir l'assumer et être encore rejeter encore plus pour une bonne et nouvelle raison.

Je tente. Vers un qui semble partager les mêmes sentiments que moi, et qui subit les mêmes complications. J'approche doucement, rouge et excité et j'aime le fait qu'il me regarde correctement, lui. Une sueur dégouline sur mon front, et mes mains semblent moitent. De ma petite voix faible, j'assume mes sentiments puis j'ai ma réponse, enfin ! Il ouvre la bouche en prenant sa respiration, mon cœur bat la chamade et tous mes sens sont réveillés. Je souris, prêt a recevoir la réponse.
- Mais toi t'es un malade, sale pd !
Le poing me terrasse le visage sous le craquement de ma mâchoire. Le sang immaculé mon épaule sous l'élan. Mais le pire de tout ça, c'est pas la violence.

C'est qu'il est lui même homo.

Et c'est comme ça que se cache la société d'aujourd'hui. Le monde se cache derrière un masque, c'est une couche superficielle, un costumes dans laquelle les vraies personnalités se faufilent. Ça cache le noyau de la vérité. Et c'est toujours comme ça. On refuse sa vraie nature. On n'assume pas sa personnalité et son originalité. On transforme la nature de son intérieur par le mensonge de son extérieur, c'est dégueulasse.

C'est comme ça que je commence à déprimer. Et pour ça, j'ai essayé de me tourner vers mes parents que j'ai toujours détestés.. J'ai peut-être tort. Ils ont peut-être un bon cœur, et j'abuse surement. Ma mère tapait sur l'ordi à côté de mon père qui glissait ses doigts sur son smartphone. Je raconte alors mon histoire sans leurs regard, puis, après avoir fini, ils m'adressent enfin la paroles lorsque je leurs demande leurs avis.

- Putin de fils pd. Fais chier, casse toi et arrête d'ouvrir ta gueule de con.

Ok, dans ce cas je me casse alors. J'ai pris mes affaires et réuni mon argent. J'ai chopé mes affaires, volé de l'argent à mon père et à ma mère puis je me suis barré en claquant la porte, non loin d'ici j'achète un appart minus et me refuge dedans en conservant toute ma haine et ma soif de vengeance dans ce petit squouatte tout pourri. Beaucoup plus tard, j'arrêta de penser au suicide, et me calma. Ça a intérêt à s’améliorer, ou je pourrai commettre un meurtre.