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 you've got that one thing. (ft. lennon)

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Message(#) Sujet: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptyLun 8 Avr - 3:27


baby let me be
your last first kiss.


Lennon. Ce nom résonnait dans ma tête comme un écho. Je l’avais dans la peau, depuis le jour où nos regards se sont croisés. Je me souviens encore de sa bouille d’ange toute mignonne, dont les trois années passées ont renforcé les traits pour rendre son visage plus masculin, plus mature. Pour autant, je perçois toujours autant dans son regard cette petite étincelle qui m’avait frappé ce jour-là à l’hôpital. Sa voix suave très légèrement cassée m’avait charmé plus que de raison, et encore aujourd’hui, quand il me parle, il me fait tourner la tête. Il m’a fallu du temps avant de reconnaître que mes sentiments à son égard dépassaient le simple attachement amical. Dès le début, notre relation avait été spéciale. Il avait beau être en couple et être aussi futur père, à l’époque, ce qui m’importait c’était d’apprendre à le connaître. À peine avions-nous échangé nos premiers mots que nous nous étions donné nos numéros respectifs. Dès lors, nous n’avons jamais arrêté de parler, jours et nuits. Au réveil, en journée, au coucher, il n’y a qu’à lui que je pense.

Ce rapprochement n’avait pas été du goût de Sixtine, sa petite amie. Je ne la connaissais pas, il ne me l’avait jamais présentée et je n’avais jamais demandé à ce qu’il le fasse. Au contraire, j’espérais la tenir écartée de nous le plus longtemps possible. De mon côté, il y avait aussi Jack qui tentait de me raisonner. Elle ne portait pas Lennon dans son cœur; elle se méfiait de lui et me mettait constamment en garde sur ses réelles intentions. Même si c’était ma sœur, je voyais surtout dans cette réaction un désir de protection. J’avais été là pour elle quand Noàm avait déserté et dévasté nos vies, peut-être essayait-elle de me rendre la pareille. Ceci dit, j’étais lucide quant à ma relation avec Lennon; au fond de moi, j’espérais qu’un jour nous puissions être ensemble, mais je savais pertinemment que la réalité serait tout autre. C’était avant toute chose un père et son cœur n’était pas à prendre. Qui étais-je pour venir chambouler toute sa vie ? Avais-je le droit de lui poser un ultimatum ? Ressentait-il seulement les mêmes choses que moi ? Ces questions flottaient dans ma tête constamment, et malgré les jours qui passent, je n’avais jamais réussi à trouver des réponses satisfaisantes. Et quoi que je puisse imaginer pour nous deux, le scénario s’avérait toujours catastrophique dans mon esprit.

Ted, tu m’écoutes ou pas ? Sa voix au ton appuyé me sortit de mes pensées à une vitesse folle. Je tournai la tête vers ce bout de chou qui me fixait de ses deux billes colorées avec une moue réprobatrice. Soit je l’avais vexé, soit il s’inquiétait. Je passai une main dans ma nuque en grimaçant légèrement. J’suis vraiment désolé… Pour être honnête, j’ai un peu perdu le fil de notre conversation. Tu disais ? On était assis dans l’herbe près du lac Primrose. On avait convenu de faire une petite balade rien que tous les deux cet après-midi. Le soleil était au rendez-vous et en pleine semaine il n’y avait presque personne. C’était l’occasion idéale de se retrouver en tête-à-tête. Depuis trois ans, notre relation avait toujours été des plus platoniques. Même s’il y avait une certaine tension amoureuse, voire peut-être sexuelle, entre nous, jamais nous n’avions franchi les limites du raisonnable. Ils nous arrivaient parfois de se faire des câlins, que nos mains s’égarent quelques instants sur la peau de l’autre, mais ça n’a jamais été plus loin. Et tant que la situation n’aura pas été clarifiée, ça restera sûrement ainsi. Je détestais pourtant cette distance et ces barrières qu’il fallait laisser entre nous. Pour l’heure, je ne rêvais que d’une chose, c’était de goûter à ses lèvres rosées qui semblaient m’attendre depuis des lustres. Mon regard se laissa porter jusqu’à elles, si bien que j’en perdis de nouveau le fil de notre discussion. Décidément, si j’avais été à la place de Lennon, j’aurais perdu patience.

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Dernière édition par Teddy Gedwyr-Sheeran le Dim 14 Avr - 18:53, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptyLun 8 Avr - 21:33



every teardrop is a waterfall.



Le regarder te faisais mal. Lui parler, entendre sa voix te faisait mal et pourtant tu ne pouvais t'imaginer ce qu'il se passerait si tu venais à ne plus le voir. Plusieurs fois tu l'avais regardé de sortes que les moindres de ses traits d'ange restent imprimés à vie. Mais ce n'était pas la peine il te suffisait de fermer les yeux pour que son visage t'apparaisse aussi clair que s'il était en face de toi.
Teddy, Teddy était ton sauveur. C'est grâce à lui que tu as compris que ta vie ne se résumerait pas forcément à vivre en compagnie d'une femme pour qui tu ne ressentais plus rien. Mais c'est aussi celui qui te fait tout remettre en cause. Depuis quand tu tombes amoureux de garçons ? Depuis quand tu penses à quitter Sixtine et Solange ? Pas pour toujours, non tu passerais les voir, tu prendrais Solange une semaine sur deux, mais tout de même jamais auparavant tu aurais pensé à une chose pareille. Tu as beau te répéter que c'est mal, mal d'avoir ce comportement autant envers Sixtine que Teddy. Etant donné que Teddy lui aussi, doit souffrir. Il doit supporter le fait que tu partages ta vie avec une autre personne, supporter de devoir attendre que tu décides enfin à sauter le pas.C'est d'ailleurs ce qui te fait le plus peur; faire du mal, même sans le vouloir à Teddy.


Ca ne te dirais pas, on part ? On quitte tout et on part que tous les deux pour je sais pas, faire le tour du monde ! ou même aller dans l'espace ! Ce sont des propositions complètement folles, presque irréalisable et pourtant tu sais qu'avec lui quoi que ça te coûte tu pourras le faire. Tu voudrais pouvoir lui dire, qu'avec lui tout serait possible. Mais pour le moment tu en es incapable. Et ça t'énerve, parce qu'il a le droit de connaître tes sentiments. Même si lui aussi ne dit rien tu n'as pas de mal à les deviner tandis que toi tu fais tout pour les masquer. Comme si ton corps, ton cerveaux faisait l'inverse de ce que tu souhaites au fond de toi, comme s'ils essayaient de l'étouffer. C'est assez triste de ce dire que malgré tout cet amour indéniable, autant de personnes en souffrent.Ce serais tellement plus simple si on s'attachait pas aux personnes, tu n'aurais pas à te soucier du mal être de Sixtine ni de personne d'autre tu pourrais être égoïste. Teddy semblait ailleurs ce qui t'agaçais car au final tu parlais dans vide, mais il est tellement mignon avec ses magnifiques yeux bleu que lui faire la tête ne servirait à rien, enfin tu ne tiendrais jamais. Tenant quand même à reprendre la conversion avec lui tu lançais Ted, tu m'écoutes ou pas ? Tu le fixais, connaissant parfaitement la réponse. J'suis vraiment désolé... Pour être honnête, j'ai un peu perdu le fil de notre conversation. Tu disais ? Je m'en doutais tu lui souris Je disais, ça te dirait de partir loin d'ici, loin de tout juste toi et moi ? Tu prononçais ces mots avec le plus grand sérieux, aussi soit folle soit cette question tu tenais réellement à ce qu'il te réponde, car ça ne voudra pas seulement dire qu'il serait d'accord de partir vivre l'aventure avec un ami, mais qu'il serait d'accord pour partir, quitter sa sœur, Noàm qu'il vient de retrouver et même s'il dit qu'il ne lui pardonnera pas tu sais que c'est faux et serait d'accord pour partir avec toi.
C'est vrai que cette question n'est pas juste, car s'il te la retournait tu ne pourrais prendre une décision en tout cas pour le moment.
Et sinon quoi de neuf ?


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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptyDim 14 Avr - 19:16


baby let me be
your last first kiss.


Je percevais le son de la voix de Lennon comme un écho. Il parlait mais je n’étais pas concentré sur ce qu’il disait. À vrai dire, j’avais beau essayer, je n’arrivais plus à reprendre le fil de notre conversation. Je regardais ses lèvres avec désir comme un chat regarde un bol de lait. Je ne devais pas être très discret et pendant quelques instants mes yeux ne se détachaient plus de cette bouche aguicheuse qui remuait sans cesse. Sa voix suave et légèrement cassée me revint nettement aux oreilles et je détournai le regard vers le paysage. Je me laissai aller en arrière, m’appuyant sur mes avant-bras dans l’herbe sèche. C’était la fin d’après-midi, il devait être seize ou dix-sept heures, et le soleil renvoyait délicatement ses rayons de bonheur. Ils se reflétaient sur l’eau du lac qui brillait. Ça te dirait de partir loin d’ici ? Loin de tout, juste toi et moi. Je ris doucement. Lennon avait cette faculté de rêver éveillé, de refaire le monde à chaque fois qu’il en avait l’occasion. C’était cette spontanéité chez lui qui me plaisait. Cette insouciance presque enfantine qui le rendait si charmant. Oh oui, pour sûr, je rêverai de partir avec lui. Je nous imaginais sur les routes des États-Unis, découvrant tous les paysages que la nature a créés, nous émerveillant devant la beauté de notre escapade presque romantique. Une scène digne d’un film à l’eau de rose. Pour autant, l’image de ma sœur me revint à la conscience, bientôt remplacée par celle de Noàm. Je laissai mes avant-bras glisser et je m’allongeai complètement sur l’herbe. Je fermai les yeux, tâchant de chasser de mon esprit la tête de cet abruti. Si partir peut me permettre d’échapper à ce connard, alors oui… Lennon devait pertinemment savoir de qui je parlais. Je lui avais tout raconté à propos de mon (ex) meilleur ami. Je n’avais pas l’impression qu’il était jaloux de lui. Après tout, je lui avais clairement dit que je ne souhaitais plus le revoir et que je l’avais rayé de ma vie. Mais je ne savais pas expliquer cette lueur agacée dans le regard de Lennon quand je commençais à aborder le sujet. Me rendant compte dans le même temps de l’énormité que je venais de sortir, je me redressai soudainement. Enfin je veux dire, bien sûr que je rêverai de partir à l’aventure avec toi, découvrir le monde, vivre de nouvelles expériences, voyager… Je me suis mal exprimé quand j’ai dit que c’était pour échapper à Noàm. Si je devais partir, ce serait pour être avec toi, pas pour être loin de lui. Enfin… Tu comprends ? Je grimaçai avant de me laisser tomber de nouveau par terre pour être allongé. Ce que je pouvais être maladroit parfois. Je comprenais maintenant pourquoi certains de mes amis, ou même ma sœur, étaient à la fois agacés et hilares de me voir me confondre en excuses après une bourde.

Les yeux clos, j’écoutai le chant des oiseaux et celui de la légère brise qui secouait les arbres environnants. C’était d’un calme reposant et on avait presque l’impression d’être seul au monde. Sinon, quoi de neuf ? s’intéressa-t-il soudain. J’avais beau réfléchir, il n’y avait que Noàm qui me venait à l’esprit. Lui, lui, lui, et encore lui. Quand est-ce qu’il allait me lâcher la grappe ?! Pas grand-chose, la routine. Les beaux jours arrivent alors il y a un peu plus de monde ces temps-ci à la boutique. Je n’abordai aucun autre sujet, je n’avais pas envie de parler de l’autre ou des doutes à propos de lui qui tiraillaient ma sœur en ce moment. Je basculai sur le côté, appuyant ma tête sur ma main pour regarder Lennon. Il était toujours assis, le regard perdu dans le vague. Ma main libre vint se poser sur sa cuisse, mon doigt dessinant machinalement des petits cercles sur son jean. Et toi, tout va bien en ce moment ?

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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptyLun 15 Avr - 22:55



every teardrop is a waterfall.



Teddy n'ayant toujours pas reprit ses esprits, tu les regardais sans sourciliers tachant deviner à quoi il pensait. Pouvoir lire dans les pensées d'autrui était un pourvoir que tu avais toujours rêvé d'avoir. Petits tu aurais voulu savoir pourquoi tes parents attachaient autant d'importance à l'argent et à l'étique, mais tu as fini par comprendre ; ils étaient seulement assoiffés de pouvoir et de popularité. Au lycée tu aurais voulu savoir pourquoi tes camarades de classes te considéraient comme la personne différente et pourquoi ils ne t'acceptaient pas, mais encore une fois, tu as compris ; les gens ont peur des différences, rares sont ceux qui n'ont pas peur de l'inconnu. Alors, peut être qu'un jour tu finiras par savoir ce à quoi pense Teddy et ce qui le pousse à agir comme ça, même si bien sûr tu as ta petite idée-là dessus.
« Si partir peut me permettre d'échapper à ce connard, alors oui... » Il avait enfin répondu et tout ce à quoi il pensait était.. Noàm ? Tu ne pu t'empêcher de réagir au ça de tour. « Ah ouais donc toi j'te propose qu'on parte ensemble loin d'ici et ta première réaction est de te dire que tant que ça t'éloigne de Noàm, c'est bon ? » Sur le coup tu étais réellement vexée et en colère pas seulement en colère contre Teddy, mais aussi contre Noàm qui l'avait tellement blessé qu'après trois ans il y pensait encore. Mais en voyant la tête du jeune homme, tu pu t'empêcher de rire. Il était devenu rouge de gêne et commençait à bafouiller des excuses. « Enfin je veux dire, bien sûr que je rêverai de partir à l'aventure avec toi, découvrir le monde, vivre de nouvelles expériences, voyager... Je me suis mal exprimé quand j'ai dit que c'était pour échapper à Noàm. Si je devais partir, ce serait pour être avec toi, pas pour être loin de lui. Enfin... Tu comprends ? »
Ses excuses bafouillés étaient en passe de devenir ta phrase préféré surtout la dernière «Si je devais partir, ce serait pour être avec toi » Ses mots résonnaient dans ton crâne. Automatique le sourire te vint. Teddy s'allongea et ferma les yeux. Et encore une fois tu le regardes. Chose que tu pourrais faire pendant des heures, des jours, des années même.
Pas grand-chose, la routine. Les beaux jours arrivent alors il y a un peu plus de monde ces temps-ci à la boutique. Tu savais qu'il ne te disait pas tout, mais ne dis rien. S'il avait choisi de ne pas en parler c'était pour une bonne raison et tu respectais cela. Et toi, tout va bien en ce moment ?
« Ça va. Tu sais Solange apprend à s'habiller seule... » Tu souris. Ce genre de choses, même banales te rendais heureux, en fait tout ce que pouvait faire Ange te rendait fier et heureux. Ça peut faire cliché, mais avoir une fille lui avait changé la vie. De simple mots de sa part t'émerveillaient.

Quelques secondes plus tard tu sentis les doigts de Teddy qui se posèrent sur ta cuisse. Tu frissona, de surprise, mais surtout de plasir. Par réflexe tu pris sa main. A ce moment là tu n'avais qu'une seule envie. Le prendre dans tes bras, caresser son visage, ses lèvres l'embrasser. Approchant un peu plus ta tête près de Teddy tu en profites pour effleurer son visage avec ta main libre. « Si tu savais comme suis bien, quand je suis avec toi. » À présent tu chuchotais, comme pour garder cet instant ses paroles aussi intimes possibles bien que vous soyez assis dans un parc absolument pas à l'abri des regards indiscrets.


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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptyLun 22 Avr - 23:31


baby let me be
your last first kiss.


La façon qu’avait eue Lennon de s’emporter après ma petite bourde m’avait mis mal à l’aise. Je l’avais regardé en silence, la culpabilité s’insinuant dans mes veines tel un poison. Le pauvre, je n’avais pas réfléchi avant de l’ouvrir et je l’avais blessé en parlant de Noàm. Pire encore, j’avais inconsciemment utilisé Noàm comme excuse pour justifier une future escapade entre Lennon et moi. C’était pitoyable. J’avais piqué un fard, bafouillant quelques mots alors qu’il déversait sa frustration sur moi. Finalement, son ton s’était fait plus doux quand il remarqua ma gêne et mon teint rougeâtre. Je m’étais confondu en excuses et il avait souri. Dans ces moments-là, lorsque Lennon réagissait au quart de tour, j’avais clairement l’impression que notre relation n’était pas banale. Pour autant, je n’aurai su dire si sa colère contre Noàm était due à de la jalousie ou au fait que ce n’était pas à lui que j’avais pensé en premier. Même si je connaissais bien Lennon, depuis trois ans, à le voir au minimum deux fois par semaine, et que j’avais eu le temps de m’adapter à son petit caractère, parfois je n’osais pas poser des mots sur ce qui me semblait évident. Quand je me disais qu’il était clairement jaloux, il faisait quelque chose qui allait en sens contraire. Et quand je pensais qu’il ne s’intéressait pas du tout à moi, voilà qu’il rappliquait encore plus attentionné qu’avant. La situation était tendue, je sentais constamment cette tension affectueuse entre nous mais la frustration de l’inaction me refroidissait tout le temps. Je n’avais jamais abordé le sujet, pensant que c’était inapproprié de lui demander des précisions sur notre relation. Après tout, il était en ménage, avec un enfant et une fiancée. Est-ce que j’avais le droit d’être égoïste en voulant l’exclusivité ? Et si je devais me résigner à tourner la page, sans qu’il ne se soit rien passé, tout simplement ?

Je continuais de dessiner des petits cercles de mon index sur sa cuisse, les yeux dans le vague. Je lui avais demandé comment il allait en ce moment, mais à nouveau j’avais à peine écouté ce qu’il m’avait répondu. Le prénom de sa fille me fit sortir de mes pensées à la vitesse de l’éclair et je le toisai en retirant ma main. Solange, une gamine que je n’avais jamais rencontrée et qui était pour moi une angoisse permanente. Parler de ce petit bout de chou, qui ne m’avait absolument rien fait, me mettait réellement mal à l’aise. Ça me rappelait à quel point il était inaccessible, qu’il avait une femme dans sa vie. Pourtant, contre toute attente, Lennon agrippa ma main et enlaça mes doigts dans les siens. C’était un geste peu anodin, qui généralement signifiait beaucoup de choses entre deux personnes qui s’attiraient. C’était bien la première fois qu’il y avait un rapprochement aussi frappant. La façon qu’il avait de prendre ma main m’interpella et un frisson me parcourut l’échine. Je devenais aussi rouge qu’une tomate, pour la énième fois en trois ans, à mesure que son visage s’approchait du mien. Sa main libre était même venue caresser lentement ma joue. Si tu savais comme je suis bien, quand je suis avec toi. Son murmure me faisait tourner la tête. Je fermai les yeux un instant, savourant avec plaisir ce petit moment intime. Pour la première fois, j’avais l’impression qu’il n’était qu’à moi. C’était sans compter moi et mes innombrables questions. Et j’allais devoir gâcher ce moment. Après avoir rouvert les yeux, je tâchai de faire un mouvement de recul, profondément gêné. Je baissai bientôt le regard, gardant toutefois ma main dans la sienne. Je me rassis en indien et de ma main libre je vins arracher l’herbe devant moi. On devrait peut-être avoir une petite discussion… Tu ne crois pas ? Le silence s’imposa de lui-même. Je n’osais même plus le regarder. À propos de tout ça. Je désignai par-là notre rapprochement, notre rendez-vous et sa main dans la mienne.

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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptyMer 1 Mai - 13:44



but if I kissed you will your mouth read this truth



Il avait raison, bien sûr qu'il fallait qu'on discute. Intérieurement je repoussais cette discussion depuis un long moment, mais je savais pertinemment que je ne pourrais pas continuer à profiter de la situation. Je savais que je ne pouvais pas continuer à passer autant de temps avec Teddy sans en payer les conséquences avec Sixtine et vis versa. Je savais que le moment arriverait ou je devrais faire un choix et ça me terrorisais.
Teddy était toujours aussi près de moi. Peut être s'était-il même rapproché de moi, sans le faire exprès certes, mais notre proximité était telle que je ne mettrais pas longtemps avant d'exploser. J'entends par là le prendre dans mes bras, toucher son visage, l'embrasser, encore et encore. J'avais beau me dire que je n'avais pas le droit, c'était trop il me tournait la tête. À chaque fois qu'il me regardait, qu'il me souriait, mon cœur battait la chamade.
« Je sais, je » inconsciemment ma main se resserra un peu plus sur celle de Teddy, peut être même plus que ce que j'aurais voulu. Je ne voulais pas qu'il perçoive ma détresse. Je m'étais tellement convaincu que je n'aurais jamais à avoir cette conversation que je n'étais absolument pas préparé.
Je pris une grande inspiration prêt à pendre la parole, je ne savais pas vraiment quoi dire, mais je savais que ça finirait par venir tout seul.
Mais au moment de parler c'est comme si mon cœur s'était emparé de mon cerveau. Ma main c'est instinctivement dégagé de son étreinte et rejoins par l'autre elles ont pris le visage de Teddy pour le mettre juste en face du mien. Nous étions à présent qu'à quelques millimètres l'un de l'autre, mon cœur s'affolait à la manière d'un oiseau pris au piège dans une cage. Je savais ce qui allait suivre et je ne voulais pas., je ne voulais pas tout gâcher.
Mais encore une fois je ne pu me contrôler. Mes lèvres virent se coller aux siennes, comme aimantées, comme si elles étaient faites l'une pour l'autre. Ce baiser n'était pas violent, non seulement doux, bref mais qui voulait dire tellement de choses. Et en quelques instants je compris que la seule personne qui pourrait me rendre heureux, c'était lui. Teddy Gedwyr-Sheeran, juste lui. Mais il n'a pas fallut longtemps pour que l'inquiétude et la peur reprennent le dessus.
Sans vraiment regarder la réaction de Teddy, je m'écarte, rougis et me confond en excuse. « Teddy, je suis désolé, je sais que.. non en-fait je sais pas, mais j'imagine que c'était pas ce à quoi tu pensais quand tu disais parler, puis de toute façon là c'était même pas parlé donc c'est sûr que c'est pas ce que tu voulais, merde putain, j'ai vraiment merdé là hein ? Ted, je suis désolé j'aurais pas dû.. » Maintenant j'avais peur, peur de sa réaction, peur qu'il ne me pardonne pas cet instant de tendresse volé. M'en voudrait-il ? Il y aurait de quoi, je ne l'ai pas écouté, encore une fois.

Baissant les yeux, je commence à me tordre les mains, histoire de me donner une contenance et d'essayer de me concentrer pour trouver quelque chose intelligent à dire, mais encore une fois je ne parviens qu'à empirer les choses. « Je suis désolé vraiment, mais.. cela dit j'ai bien aimé, non qu'est-ce que je dis. Je n'ai pas bien aimé, non c'était juste... extraordinaire. Merde Ted ! s'sais pas si tu te rends compte de l'effet que tu me fais quand on s'embrasse pas, juste quand je suis avec toi, mais là wow je crois que je pourrais passer ma vie à t'embrasser.. » MAIS TA GUEULE. Me hurlait une voix intérieurement, sauf que je n'en avais pas envie. Je venais tout juste de trouver mon bonheur et je voulais qu'il le sache, qu'il sache que mon bonheur c'est lui. Je n'avais plus qu'à prier pour que ce soit réciproque.


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juste parce que voilà quoi.. :faint: :faint: :
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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptySam 11 Mai - 2:16


baby let me be
your last first kiss.


Mon regard se perdait dans l’océan de ses yeux. Je n’arrivais pas à lire en lui. Je trouvais ridicule cette expression… «lire en quelqu’un comme dans un livre ouvert». Il était parfois bien difficile de faire la différence entre un sentiment ou un autre, et je n’avais pas envie à l’heure actuelle de me fourvoyer. Je voulais vivre le moment présent, user de la parole, oser poser des mots sur ce que l’on ressentait. Car même si les actes valaient parfois mille paroles, entendre une déclaration permettait de donner un tournant à une toute nouvelle histoire. Oui, je considérais que la relation entre Lennon et moi serait nouvelle lorsqu’il se déciderait à faire un choix. Pour le moment, nous n’étions que des amis, et tout ce qui nous liait était normalement de l’amitié. Pour autant, même si j’étais gêné de nos rapprochements toujours plus affirmés au fil des mois, je n’avais jamais repoussé Lennon. L’idée ne m’avait même pas traversé l’esprit. En revanche, l’image de Sixtine et de sa petite fille flottaient dans ma tête chaque fois que nous passions des moments «intimes». J’étais un garçon particulièrement lunatique et à force, j’en avais marre de m’empêcher de vivre pour une fille qui n’en valait certainement pas la peine. Je savais qu’elle était malade, mais pour moi elle était juste folle. Et même si je comprenais que Lennon reste pour son enfant, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il ferait mieux de l’abandonner pour être avec moi. Réaction égoïste, je dois avouer. Mais si c’est ce que je souhaite ? Et s’il le souhaite aussi ? Je me trouvais tout bonnement ridicule avec mes dix mille questions.

Je sais, je… Sa main resserra un peu plus la mienne et je cherchai une réponse dans ses yeux. Le temps semblait s’arrêter autour de nous. Je ne percevais rien d’autre que sa respiration et le son de sa voix. Je n’entendais plus les oiseaux chantonner. Je ne prêtais même plus attention aux rares personnes qui passaient près de nous. Les yeux dans les yeux, j’attendais une quelconque réaction de sa part. Et tout sembla se passer si vite. Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Ses mains fusèrent alors sur mon visage et il tint mes joues rosées. Je piquai un nouveau fard et mes yeux fuirent aussitôt son regard. Instinctivement, je n’osai plus le regarder, j’avais peur de ce qu’il allait me dire. J’avais peur qu’il me dise que c’était fini, qu’il en avait assez de jouer un double-jeu, qu’il avait décidé de rentrer chez lui et de s’occuper de sa petite famille en me tenant à l’écart. Mais quand je levai enfin les yeux pour affronter son regard, ce n’était pas pour voir de la déception, c’était pour y voir du désir. Je sentis alors des papillons dans mon bas-ventre, et quand il approcha son visage à quelques millimètres du mien, mon cœur loupa littéralement un battement. Ses lèvres happèrent les miennes avec douceur. Un baiser certes bref mais qui signifiait tellement de choses. Un véritable feu d’artifice éclata dans ma tête et mes yeux papillonnèrent. Mon regard devait briller tant j’étais touché, heureux, amoureux. J’aurai voulu que ce moment ne s’arrête jamais, que Lennon reste mien sans qu’il ne soit obligé de me quitter. S’en suivit alors une longue tirade dans laquelle le jeune bouclé se confondait pratiquement en excuses avant d’avouer son envie permanente de m’embrasser. Un sourire enjoué se dessina sur mes lèvres et je laissai échapper un rire sincère. Le pauvre, il se tordait les mains pour se donner une contenance. Il semblait terriblement gêné, au bord d’une crise de panique.

T’es vraiment trop mignon quand tu paniques. Ma main dessina délicatement le contour de son visage, de son front jusqu’à la courbure de sa mâchoire. Mes doigts effleurèrent avec douceur ses lèvres rosées et remontèrent sur son nez que je faisais mine de voler. La seconde qui suivit, je plongeai littéralement sur Lennon. Je le fis s’allonger dans l’herbe et je vins me caler près de lui, sur le côté, appuyé sur mon coude. Ma main libre se promena fébrilement sur son torse. Je le regardai de nouveau droit dans les yeux avec un sourire. Tu n’as pas à être désolé… Au contraire, j’attendais ce moment depuis que nous nous sommes rencontrés. Je ne supporte plus de rester près de toi sans pouvoir te toucher ou te confier ce que j’ai sur le cœur. J’en avais marre que ça n’avance pas. Je sais que la situation est compliquée, mais pour le moment, profitons juste de ce qu’on a, d’accord ? Oublions le temps d’un instant nos priorités et concentrons-nous uniquement sur nous deux… Tu veux bien ? J’approchai lentement à mon tour mon visage du sien. Nez à nez, je ris sincèrement, avant de venir l’embrasser avec toute la tendresse que j’avais à lui donner. Mes lèvres épousèrent les siennes avec délicatesse et nos langues se rencontrèrent avec parcimonie et timidité. Je vins me poser sur lui, torse contre torse, en appui sur mes coudes de chaque côté de sa tête. Je recouvrai son cou de baisers rieurs. Ça te tenterait une nuit à la belle étoile ici, ce soir ? Rien que toi et moi ? Murmurai-je tendrement à son oreille.

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Message(#) Sujet: Re: you've got that one thing. (ft. lennon) you've got that one thing. (ft. lennon) EmptySam 15 Juin - 12:43



but if I kissed you will your mouth read this truth



Le contact de sa main sur mon visage me fit l'effet d'une décharge électrique et pourtant ce n'était pas la première fois. Non, mais cette fois ci est différente, parce que dans ce simple geste je parviens à ressentir tout un tas d'émotions nouvelles, de la tendresse,  du désir aussi, de l'amour et rien d'amical. Pour la première fois je semble saisir qu'entre Teddy et moi ça n'avait jamais été qu'une simple amitié et ça me fait souffrir de me rendre compte que Teddy en as toujours ou presque eu conscience alors que moi il m'a fallut 3 ans années pour cerné notre véritable relation, pour assumer mes sentiments envers lui. Comme si inconsciemment depuis toutes ses années j'ai tenté de les garder pour moi, enfouis si bien qu'avant cette après-midi je ne m'était jamais posé de questions sur nous deux, s'il nous fallait plus ou pas. Maintenant la question ne se pose plus, bien sur que nous voulons plus, bien plus encore que ce que nous aurions pu imaginer. Et c'est une certitude.
Ses paroles joint à ses geste furent le meilleur antidote contre la peur que je n'ai jamais connu, elle s’évapora comme un mauvais souvenir bien lointain maintenant alors que ma détresse date seulement d'il y a quelques minutes ou même peut être quelques secondes..
Sans que je ne sache vraiment comment je me retrouve allongé dans l'herbe Teddy à mes coté continuant ses caresses, sur mon torse cette fois. Toutes ses sensation sont tellement nouvelles... tellement enivrante. Je souris au anges. Je sens le regard bleu perçant de Teddy sur moi, lorsqu’il commence à parler.
Au premier mots, je m’appuie moi aussi sur un coude de manière à pouvoir lui faire face. Ce qu'il dit est important et je ne peux m’empêcher de toujours vouloir le regarder, je ne me lasserais définitivement jamais de ce tableau. Ses yeux d'un bleu troublant qui vous ensorcelle de manière à ne plus jamais vouloir les quitter, ses cheveux en bataille, sûrement pas dû au vent inexistant en cet instant, mais plutôt a un manque affligeant de discipline envers ceux-ci, je souris d'avantage à cette pensée. Avec lui un rien me fait sourire. Je l'aime c'est indéniable. Cette fois-ci c'est lui qui fait disparaître la faible distance qui sépare et qui scelle nos lèvres. Mon ventre abrite des centaines de papillons et ce sentiment est plus grisant que jamais. Teddy met doucement fin à notre et échange et s'allonge presque sur moi se soutenant sur ses coudes. A cet instant je donnerais tout pour que la terre arrête de tourner, pour que les minutes, les heures ne défilent plus, pour que nous soyons seuls au monde. Juste lui et moi. C'est d'ailleurs ce qu'il veut que j'oublie quelque temps ma fille, sa mère et tout le reste. J’ignore encore si j'en suis capable, j'imagine que oui que pour lui je serais capable de tout.
Sa proposition est folle, complètement. Serais-ce une manière de me tester ? De voir si oui ou non je suis capable d'oublier l'espace d'une nuit mes obligations ? Je l'ignore, mais en vérité je m'en fiche, je me fou bien que Sixtine m'en veuille, elle est adulte elle peut s'occuper de sa fille seule, de notre fille elle peut le faire. Et puis de toute façon elle n'a pas le choix ce soir je reste.
« Ted, c'est wahou.. tu veux vraiment qu'on dorment comme ça ?.. »  Ma question est purement rhétorique je me fou bien de comment on va pouvoir dormir, je doute d'ailleurs que l'on dorme beaucoup. Ce qui m'importe c'est d'être avec lui reste on verra bien. « Si tu ronfle pas j'accepte et par contre je suis frileux et puis j'aime bien les croissants le matin et puis je crois que parle aussi quand je dors » Dis-je en riant contre ses lèvres, avant de l'embrasser tendrement. Encore une fois ce simple geste provoque en moi un feu d'artifice de sensations. La chaleur qui me tiraille dans le bas du ventre est presque insoutenable et je dois faire appel à toute ma volonté pour ne pas flanché et me jeter sur lui là comme ça, devant les passants. Tentant de me contrôler je me contente de l'embrasser en faisant danser nos langues sur le rythmes de battement de cœurs. Je ne peux retenir ma main qui s'enfonce dans ses cheveux tirant doucement dessus pour me calmer.  



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