~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
J'étais riche, populaire, belle, toujours supérieure aux autres, j'avais tout ce dont rêvait les autres filles de mon âge, je récoltai d'assez bonne notes. Néanmoins, beaucoup de personnes me détestaient. Il y en a qui me haissaient pour ma fortune, d'autres pour mon air hautain et mon égoïsme. Mais je n'ai jamais vraiment prêté beaucoup d'attention aux avis des gens sur moi, sinon je deviendrai folle si je tenais à plaire à tout le monde. Mes parents, quant à eux, se souciaient rarement de mes études. Et pour être honnête, je suis bien contente que cette période soit enfin finie.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
On peut dire ça, oui, je suis heureuse. Je peux avoir tout ce que je veux, quand je veux. J'ai des amis, de l'argent, de la bonne bouffe, une maison de rêve, les parents sont pas là, je peux faire tout ce qui me passe par la tête. Mais croyez-moi, l'argent ne fait pas toujours le bonheur.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
J'aimerai bien le savoir . Le destin est quelque chose qui m'effraie, je ne sais jamais à quoi m'attendre, si je devrais mourir ce soir ou demain. D'aillleurs, je suis terrifiée de la mort. Le simple fait d'entendre ce mot me fait frissonner. Mais je souhaite une seule chose : Que je sois dans l'endroit que je veux vraiment, avec les personnes que j'aime.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Ambre. ÂGE: LOCALISATION: Chez moi . PRÉSENCE: ça dépend. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Sur Root-Top. AUTRE CHOSE À AJOUTER? .

J’ai toujours voulu être la meilleure, la plus belle, la plus populaire. Mais après mûres réflexions, je constatai que la perfection n’existait malheureusement pas. Je naquis dans une famille bien aisée et je n’eus ni frères, ni sœurs. Mes parents occupaient une grande place dans le monde des affaires et voyageaient très souvent ; je ne les voyais donc que très rarement. Ils ne me consacraient même pas beaucoup de temps lorsqu’ils revenaient à la maison ; ils croyaient que leurs rôles consistaient simplement à me procurer ce dont j’avais besoin ou envie. Malgré tout, je les admirai et les respectai car ils avaient tout simplement réussi dans la vie. Ils étaient riches, intelligents, respectés, célèbres et amoureux. J’essayai toujours de les satisfaire, mais je ne me rappelle point qu’un jour, ils m’aient glissé ne serait-ce qu’un simple mot de félicitation. Bien sûr, cela m’encourageait à faire plus d’efforts mais je compris plus tard qu’en réalité, ils s’en fichaient complètement que je réussisse ou non. Je finis alors par laisser tomber. Cependant, je fus une enfant « pourrie-gâtée », qui pouvait avoir ce qu’elle voulait quand elle voulait. J’étais une petite fille capricieuse, égoïste et hautaine. A quatorze ans, j’étais plutôt mâture pour mon âge. J’étais belle, intelligente, maligne, populaire. Je cherchai toujours à être supérieure aux autres, et je parvenais toujours à exaucer mes souhaits. J’avais tout ce dont rêvaient les filles de mon âge, mais si on apprenait à me connaître un peu plus, on saura que je ne suis pas cette fille forte que tout le monde admire ; bien au contraire. Je me cache derrière un beau sourire, et j’évite le « pourquoi » avec un « Oui, je vais bien. ». Je ne faisais confiance que rarement et on pouvait compter mes amis sur les doigts d’une main.
On peut me décrire en quelques mots : Calme, posée, intelligente, mâture, maligne, manipulatrice, possessive, égoïste et têtue. J’ai toujours détesté l’hypocrisie et le mensonge. Malheureusement, tout mon entourage était constitué de ces deux éléments. Je n’avais pas vraiment d’amis intimes, à qui je peux confier mes secrets, raconter mes peines et mes joies. J’avais l’impression que toutes mes connaissances m’aimaient que pour mon argent. Et c’était le cas. Mais j’essayai d’oublier ces petits détails qui me dérangeaient la plupart du temps car j’avais vraiment besoin de me distraire et me changer les idées puisque je ne voyais presque plus mes parents. Et quand j’y repense, je constate que je n’avais rien qui pouvait me rendre vraiment heureuse. Et puis une chose est sûre : L’argent ne fait pas le bonheur. D’ailleurs, mon caractère hautain ne me permettait pas de m’approcher des gens aux situations financières moyennes.
J’avais déjà eu des relations amoureuses qui n’étaient pas vraiment sérieuses, juste pour passer le temps ; mais je ne connus jamais l’amour. D’un côté, j’entendis dire que c’était un sentiment exceptionnel et magique mais d’un autre côté, je sus qu’une déception amoureuse était la pire chose qu’il soit. J’en conclus alors que l’amour, c’était quelque chose de compliqué. Et je n’aime pas les choses compliquées.
« Qu’est-ce que tu me veux Summers ? » Alec s’approcha d’elle et l’embrassa. Je résistai un peu et me laissai aller dans ses bras. Alors il se recula et un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres. « Pourquoi t’as fait ça ?! Tu me le paieras ! » Le jeune homme éclata de rire. « Arrête de te mentir à toi-même princesse, tu as aimé ça ! Et je suis certain que tu en veux encore. » Il s’approcha encore et je le repoussai, avant de m’en aller, énervée. Mais oui, j’avais aimé ça. Mais ne comprenais pas pourquoi. Par contre, ce qui me mettait en colère c’était le fait qu’il était bien clair qu’il se foutait de ma gueule. D’ailleurs, depuis quand m’intéressai-je aux pauvres, aux fils de personne ? Moi, j’avais de l’avenir. J’avais une vraie famille. Je n’allais pas gâcher ma vie avec un raté comme lui. Pourtant, mon cœur tambourinait dans ma poitrine et je dois avouer que j’avais terriblement envie de faire demi-tour. Mais je n’eus pas à le faire, car déjà Alec me rattrapait, me retournait et m’enlaçait. Sans vraiment me contrôler, j’enroulai mes bras autour de son cou et posai mes lèvres sur les siennes : Il avait gagné.
C’était fou comment il pouvait toujours gagner. Mais c’était plus fort que moi. Quelque chose en ce jeune homme m’attirait comme un aimant ; et je me sentais complètement faible à côté de lui. Mais on était complètement différents : Il était d’un milieu peu aisé, j’étais d’une famille extrêmement riche ; et nos caractères étaient opposés. Mais malgré tout, on a commencé à sortir ensemble ; et je dois avouer que ce ne serait pas facile : Alec ne semble pas vraiment prêt à entamer une relation sérieuse avec moi et ça m’inquiète un peu, mais on verra bien où ça va nous mener.