~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Les gens disent souvent que les années lycée sont nos meilleures années. Ils n'ont pas forcément torts. Au lycée, moi je n'ai pas fait grand chose. Les cours ne me passionnés pas. Mes professeurs connaissaient mon nom mais très peu mon visage. Je préférais sécher les cours plutôt que d'assister à des cours dont je me fichais royalement. J'ai néanmoins obtenu mon diplôme à la fin des trois années. Ma mère était fier de moi et elle pensait que je ferais des études supérieurs mais non. Les études n'ont jamais été pour moi. Bien souvent, au lieu d'aller en cours, je traînais ici et là avec quelques potes. Ou seul. La solitude ne m'a jamais dérangée à vrai dire. Mes difficultés de lecture et écriture se voyaient très nettement. J'écrivais comme un enfant de première année de primaire. Ma mère ne cessait de me rabâcher les oreilles avec mon avenir. que je devais bosser pour réussir là où elle avait échouée. Mais qu'importe. Je n'en avais que faire des études. lorsque j'ai enfin eu obtenu mon diplôme, je me sentais comme soulagé. Pour résumé, les études étaient pour moi en second plan. Je ne faisais pas partie des populaires, ni des sportifs, ni des exclus. On me fichait la paix et ça m'allait très bien.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
C'est quoi être heureux ? En fait, je n'ai peut être pas la vie idyllique, la vie parfaite mais c'est la mienne et je l'aime comme ça. Je n'ai certes pas connu mon père mais je ne veux rien avoir à faire avec ce type. Il m'a abandonné ainsi que ma mère avant ma naissance, il ne mérite pas mon attention. Je n'ai pas eu de modèle masculin pour grandir et apprendre ce que c'est être un homme, c'est vrai mais je trouve que je ne m'en sors pas si mal que cela. Après le lycée, j'ai mal tourné. J'enchaînais les bêtises au grand désespoir de ma mère. J'ai fais quelques petits séjours en prison et un jour, j'en ai eu marre de cette vie. J'ai tout plaqué. Prenant un sac de voyage, j'ai mis mes affaires à l'intérieur et je suis partie explorer le monde. Le tour des Etats-Unis, le Canada. Mais là encore, j'ai continué les bêtises et ça m'a valut un séjour en prison plus long que les autres. Je ne me reconnaissais pas. Ce n'était pas ça mon but dans la vie alors à ma sortie, je suis revenu dans ma ville natale. J'ai retrouvé ma mère mais une surprise – de taille – m'attendais : un beau  père et une demi sœur. Mais j'ai retrouvé ma mère, c'était tout ce qui comptais pour moi. Mes amis de l'époque ?! Plus aucune nouvelle. Qu'importe. Je suis un solitaire moi. J'essaie de me trouver un job pas trop chiant et bien payé mais que peut-on à un ex taulard ?! Pas grand chose malheureusement. Ma vie me convient parfaitement même s'il me manque tout de même quelques petites choses pour être comblé. Une femme, des enfants, un chien. À ce moment-là, ma vie pourra être idyllique.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans ?! Oulà, j'ai déjà du mal à savoir ce que je vais faire demain mais dans dix ans.. Enfin, puisqu'il faut répondre. Eh ben dans dix ans, je me vois sûrement avec un vrai travail. Pourquoi pas coach sportif ?! Ouais ça me plairait bien ça. En tout cas, un travail dans le sport. Resté assis toute la journée derrière un bureau et un ordinateur, ce n'est pas pour moi. Désolé ! Et le soir, quand je rentrerais chez moi, pourquoi ne pas avoir un gosse qui me saute dans les bras ou deux, d'ailleurs. Une petite femme qui m'attendrait pour pendre l'apéro et qui m'aura préparer un petit diner romantique. Un chien aussi. J'ai toujours rêvé d'avoir un chien. Et tout ça, dans une petite maison de quartier. Après avoir voyagé dans divers endroits, je me rends compte que je ne me sens bien qu'ici. C'est ma ville et ça le restera toujours. Je me sens chez moi même si la moitié de cette ville sait qui je suis à cause de toutes mes conneries d'adolescents attardés. Non je ne me vois pas ailleurs qu'ici. Je suis né ici et ça serait juste trop cool que mes enfants naissent aussi dans cette ville.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: lollipop. ÂGE: vingt-sept ans. PAYS: france. PRÉSENCE: every day. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? par ma femme. ♥  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? il est tout droit sortie de ma petite tête.    AUTRE CHOSE À AJOUTER? bwaaaaaah !    

C'est dans une famille remplie d'amour que Louis a fait ses premiers pas. Élevé par sa mère et son grand-père, le petit garçon n'a jamais connu son père. Ce dernier a abandonné la jeune maman quelques mois avant la naissance de Louis. Pourquoi ? La peur de devenir parent sûrement. En tout cas, le jour où Louis a su la vérité au sujet de son père, il n'a jamais souhaité le revoir. Pour lui, il est mort et enterré depuis ce jour-là. Sa mère a toujours été présent pour lui. Serveuse dans un bar la nuit et secrétaire médicale le jour, la jeune femme enchaînait les heures de travail pour pouvoir offrir une vie convenable à son fils. Durant sa petite enfance, Louis était un jeune homme avec un grand cœur, souriant, aimable, poli. Pus il grandissait et plus il devenait égoïste, mesquin et mauvais. En fait, c'est à la mort de son grand-père que Louis a abandonné tut espoir de devenir un homme meilleur. Il était blessé. Et en colère aussi. À son entrée au lycée, Louis se fichait pas mal des cours. Il n'allait en cours qu'une fois sur trois. Les professeurs et le personnel de l'établissement connaissaient beaucoup plus son nom que son visage. Il brillait par ses absences et ses sautes d'humeur. Sa mère était désespérée de le voir agir ainsi mais elle reconnaissait une partie du père de Louis en lui. Sa mère était épuisée par toutes ces heures de travail accumulaient pour un salaire minable. À la mort du grand-père, ils avaient pu garder la maison familial. Un soulagement sinon ils auraient dû déménager dans un taudis à la sortie de la ville ou vivre sous les ponts. Louis traînait avec ces potes. Il n'en était pas le leader mais tous les autres le craignaient. Il ne fallait surtout pas être contre lui auquel cas, il se mettrait en colère et mieux valait ne pas être en face de lui dans ces moments-là. Au lycée, il ne faisait partie d'aucun club. Pas même un club de sport. Il ne fuyait cependant pas les autres mais ne désirait cependant pas se mélanger avec les autres étudiants. Tout le monde pensait que Louis n'obtiendrait jamais son diplôme mais si. Il a cloué le bec à tous les habitants de cette ville qui ne croyait aucunement en lui. En dehors des heures de cours, Louis sortait beaucoup. Les bars, les boîtes de nuit. Même des sorties entre amis quelques fois. Le jeune homme abusait un peu de la boisson et consommait parfois quelques substances totalement illégales. À l'époque, lorsque l'on parlait de Louis, on pensait immédiatement aux femmes qu'ils pouvaient fréquentaient. Qu'elles soient superficielles ou non, Louis ne pouvait s'empêcher de les draguer. Et de passer une nuit avec cette dernière aussi. Il possédait un véritable tableau de chasse. Aucune relation amoureuse. Uniquement des relations d'une nuit ou quelques fois plus. Louis refusait tout attachement avec quiconque. À la fin du lycée, Louis ne faisait rien de ses journées. Il a commencé à dealer de la drogue pour se faire un peu d'argent. La prison était la prochaine étape. Ne faisant que quelques courts séjours en prison, le jeune homme avait préféré tout quitter et fuir sa vie natale pour vivre sa vie ailleurs. Loin d'ici, loin de tout ça. Abandonnant sa mère à contre-coeur, le jeune homme parcourait les Etats-Unis puis le Canada. Lors de son passage à San Francisco, le jeune homme a passer un séjour un peu plus long que les autres pour une erreur qu'il avait commise. C'est à ce moment-là qu'il s'est rendu compte qu'il n'était pas l'homme qu'il voulait être. Son retour à White Oak était donc souhaité. Mais en revenant maintenant, il ne s'attendait à retrouver sa mère dans les bras d'un autre homme et d'avoir une demi sœur de huit ans. Louant un petit studio en ville, Louis enchaînait les petits boulots pour gagner de l'argent et vivre comme il le fallait. Mais quand on a qu'un seul diplôme et aucune autre compétence que dealeur, on ne peut pas espérer devenir un brillant avocat. Louis attend désespérément, tout de même, de trouver un vrai job ainsi qu'une gentille femme qu'il serait capable d’aimer d'être aimé en retour.