melody & louys

Après le boulot, je devais directement me rendre chez Melody. Pourquoi ? Isis avait décidé qu'on devait passer la soirée ensemble et la métisse avait gentiment proposé qu'on se retrouve chez elle. Je commençais à connaître la route par coeur, j'avais enfilé mes écouteurs avant de quitter le café puis j'avais mis mes mains dans les poches avant de partir chez elle. Il ne me fallait pas longtemps pour arriver chez Melody, moins de dix minutes. Arrivé en bas de son appartement, je sonnais pour la prévenir que j'étais là, mais comme j'avais la clef, je n'attendais aucune réponse de sa part. « Salut toi ! » dis-je en franchissant sa porte. Je m'approchais d'elle et l'enlaçais afin de lui dire bonjour. « Je suis le premier arrivé ? » Je posais cette question, mais j'avais déjà la réponse. En effet, l'appartement était beaucoup trop calme pour qu'Isis ou Aaron soit déjà là. Cela ne me dérangeait pas, je pourrais profiter un peu de Melody, sans pour autant avoir des remarques de mes deux autres meilleurs amis. Je lui souriais pour faire comme si tout allait bien, il était impossible pour moi de faire autrement. Je n'avais pas encore dit à mes amis que mon père était décédé et encore moins que je ne l'acceptais pas encore. Je devais donc tout garder pour moi et par conséquent j'étais en train de me refermer petit à petit sur moi-même. Mais ce soir, il est hors de question que je gâche la soirée avec mes histoires, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas retrouvé tous ensemble. Mon téléphone sonne, je décroche dès la deuxième sonnerie. Il s'agit d'Isis qui est en train de me mentir, je le sens, elle mijote un truc avec Aaron. Je raccroche quelques minutes plus tard. « Nous ne serons que deux ce soir. Aaron ne se sent pas bien et Isis préfère rester pour s'occuper de lui ». Ça sent le rendez-vous planifier à plein nez.

J'étais très heureux de me rendre chez Melody. Depuis quelques temps, elle était devenue très importante pour moi, il était difficile de passer plus d'une semaine loin d'elle, j'avais toujours le besoin de la voir, de la serrer contre moi et de l'embêter tout simplement. Cela n'a jamais été méchant, loin de là, c'était affectif, même plus que ça. Dès que j'avais franchi la porte de son appartement elle avait rendu ma journée plus belle. Elle me plait, mais je refuse de me l'avouer ou de l'avouer à quelqu'un d'autre. Je m'approche d'elle pour l'enlacer, je dépose l'une de mes mains dans le bas de son dos. « Je vais bien, et toi ? » Un large sourire s'affiche sur mon visage en écoutant la suite de sa phrase. « Je t'ai manqué ? Toi aussi tu m'as manqué ! Les journées sont longues et quand je pense à toi, ça les raccourcit ! » J'en avais peut-être trop dit. Quand je suis seul avec elle, je fais toujours attention à ce que je dis, sinon j'ai peur que ce soit mal interprété. C'est mon amie, ma meilleure amie et il faut que je me concentre là-dessus. Discrètement, je jette un coup d'oeil sur elle, pendant quelques secondes je la contemple, elle est tellement belle. Il faut que j'arrête, je suis son meilleur ami et je ne suis pas censé faire ça. Rapidement, on apprenait tous les deux qu'Isis et Aaron ne viendraient pas. Avant cela, elle m'avait donné une bière, j'en buvais quelques gorgées avant de la poser sur la table. « Autant que je me mette à l'aise » dis-je en enlevant la veste que j'avais. « On cuisine ensemble ? » J'aime beaucoup cuisiner, j'ai même déjà pris des stages culinaires à White Oak Station et en plus de ça, je sais que Melody aime cet univers, celui de la restauration. « Tu as une préférence, une recette où alors on cherche ensemble ? » Je lui lance de nouveau un large sourire. Malgré le fait que nous ne sommes pas tous les quatre, je suis sûr que cette soirée va être super. Ce sera peut-être le moment pour moi de me confier un peu, car je sais que Melody ne me jugera pas et qu’elle m’écoutera de façon attentive. « Je voulais te dire aussi, tu es très belle ce soir ». Mon regard se pose dans le sien, j’attends une légère réaction de sa part pour savoir si j’ai fait une boulette ou non.

Melody me racontait qu'elle n'avait pas travaillé et qu'elle en avait profité pour aller faire un peu de shopping. J'écoutais attentivement tout ce qu'elle disait, je me laissais presque bercer par le son de sa voix. « Et tu as trouvé ton bonheur ? » Je m'imaginais souvent que quelque chose pouvait se passer entre elle et moi, mais avant tout elle était l'une de mes meilleures amies et il était donc normal que je m'intéresse à ce qu'elle faisait de ces journées et de ces temps libres. Le sourire qui se trouvait sur mes lèvres ne pouvait pas s'enlever surtout après tout ce qu'elle me disait. Il était impossible pour moi de lui dévoiler ce que je ressentais pour elle, malgré les nombreuses tentatives d'Isis et d'Aaron. Mes gestes et mes paroles me trahissaient et je ne pouvais plus me cacher comme je le faisais avant. Malgré le fait que je m'étais renfermé sur moi depuis la mort de mon père, j'agissais toujours de la même façon avec Melody. Elle me rendait tellement vivant qu'il était impossible pour moi d'être triste quand je me trouvais avec elle. Elle venait déposer un baiser sur ma joue, ce qui fit augmenter la taille de mon sourire. « De rien, c'est seulement la vérité ». La suite de sa phrase, je n'y fis pas trop attention, enfin si, mais mon corps me disait de ne pas le faire. Et surtout de ne pas répondre de peur de briser notre amitié si j'allais trop loin. « Alors qu'est-ce que tu as dans ton frigo ? » C'était le seul moyen que j'avais trouvé pour changer de sujet. « De toute façon, on ne fait pas un truc trop compliqué ou trop long, car j'ai déjà faim ! » J'ai toujours été quelqu'un de très gourmand et dès que j'ai su comment cuisiner, je me suis mis à le faire.

Le courant entre elle et moi était toujours très bien passé et depuis quelques mois maintenant, il passait encore mieux. Tout semblait facile entre nous, on se comprenait sans parler, on était tellement fusionnels, mais c'était aussi très compliqué. Enfin non, c'est surtout qu'on se complique la vie. Si on arrivait à ouvrir les yeux sans remettre à chaque fois le fait que l'on est meilleurs amis devant nos sentiments, tout serait certainement plus simple. Je lui demandais ce qu'elle avait trouvé en faisant les magasins. Elle me répondait qu'elle avait acheté cette robe puis elle quittait la pièce un court instant et revenait avec un paquet dans les mains. Immédiatement, le sourire qui m'avait quitté les lèvres en son départ revenait. « C'est pour moi ? » Je prononçais cette phrase tout en prenant le petit sac. J'ouvrais alors le sachet sous le regard de Melody et attrapais rapidement l'objet qui s'y trouvait. Il s'agissait d'un petit coeur en verre, sans réfléchir je me mordais discrètement la lèvre inférieure en le voyant. « Merci beaucoup ! Il est super ». Je m'approchais d'elle et l'enlaçait pour la remercier. En me reculant, je déposais aussi un baiser sur sa tempe. Cette fille me rendait complètement dingue, mais pour le moment j'arrivais à gérer et je maîtrisais les pulsions de mon corps. Rapidement, on enchaînait sur le sujet de la nourriture. « Des spaghettis carbonara c'est parfait. Simple, bon et efficace ! » Je lui lançais un large sourire avant de remonter mes manches. « Qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Les pâtes ou la sauce ? »

Le cadeau qu'elle venait de me faire me faisait vraiment plaisir. Si elle ne l'avait offert qu'à moi, j'aurais commencé à me poser des questions, mais elle en avait aussi acheté un pour Isis et pour Aaron, donc c'était juste un cadeau entre meilleurs amis. En réalité, je ne savais même pas ce que j'éprouvais pour elle, je n'ai jamais eu beaucoup de copines, ce n'est pas mon genre, je préfère les choses sérieuses. Et dans ces quelques relations, je n'ai pas toujours été amoureux, alors qu'en est-il de Melody ? Peut-être que ce n'est qu'une passade et que bientôt je n'éprouvais plus d'attirance pour elle et tout redeviendra comme avant. Mon regard est tout le temps posé sur elle, je n'arrive pas à la quitter des yeux. Elle me propose de m'occuper des oeufs. « D'accord, je m'occupe de ça. Je dois les mélanger avec la crème, mettre du sel et du poivre, c'est ça ? » Elle avait pris la direction de la cuisine et je l'avais suivi tout en emmenant la bière qu'elle m'avait donné. J'en bois une gorgée avant de prendre un récipient dans un placard, je connais son appartement comme le mien, alors ce n'est pas compliqué pour moi d'en trouver un. Je me dirige ensuite vers le frigidaire afin de prendre ce dont j'ai besoin. « Alors, qu'est-ce que tu as à me raconter ? » On est avant tout des meilleurs amis et on se raconte beaucoup de choses, quasiment tout même. Bon, il est vrai que moi je lui cache chose d'important, mais j'ai fait le choix de ne pas leur dire tout de suite, enfin j'ai dit cela il y a six mois maintenant et depuis je n'arrive plus à sortir de mon silence.

Elle validait les actions que je devais faire tout en me donnant les ingrédients. Je mettais tout dans le plat que j'avais sorti, je mélangeais ensuite le tout. Je lui avais demandé ce qu'elle avait à me raconter et rapidement elle me répondait qu'un habitué du restaurant la draguait souvent. C'était tout à fait normal, elle était tellement belle, mais cela m'énervait. J'étais jaloux. Les autres hommes arrivaient à le faire, mais moi j'en étais incapable. « Ça, c'est parce que tu es très belle ». Ces mots étaient honnêtes et venaient du coeur. « Moi ? Pas grand-chose. Je passe beaucoup de temps au boulot. Ah ! Et je me suis mis à la boxe ». Je faisais un léger sourire pour accompagner cette phrase. J'avais besoin de me défouler un peu et c'était le seul moyen que j'avais trouvé. J'avais commencé les cours il y a que deux semaines. Je découvrais encore le matériel sans pour le moment me battre contre quelqu'un, je n'utilisais que le punchingball et je pensais que c'était mieux ainsi. Mais très vite, je revenais sur sa révélation, cela m'intriguait beaucoup. « Et toi ? Il te plait ? » Quand j'aurais eu la réponse, je serais un peu plus fixé sur la relation qu'on pourrait avoir. Si elle me répond qu'il lui plait, je n'ai plus aucune chance, mais si elle me répond non et bien je serais toujours au même point. Toujours à me demander ce que je dois faire. Tout lui en causant, je continuais de faire une partie de la sauce carbonara et j'avançais plutôt bien. Je jetais parfois des regards pour regarder ce qu'elle faisait, mais aussi pour l'observer tout simplement. Elle était tellement belle et je me demandais souvent comment je faisais pour ne pas lui sauter dessus.

« Je ne peux pas répondre à cette question ! » Je rigolais légèrement en pensant à la tête que ferait ma soeur et Isis si elles m'entendaient donner une réponse qui irait dans le sens de Melody. « Je vais me faire couper la tête par Isis, ou bien par ma soeur si je donne une réponse avantageuse pour toi, donc il vaut mieux que je ne dise rien ! » Je continuais de rire légèrement avant de me stopper. On avait le don de passer d'une conversation plutôt joyeuse à une conversation plus triste. Elle me faisait remarquer que quelque chose n'allait pas chez moi. Elle ne disait pas cela au hasard, juste avant je lui avais annoncé que j'allais commencer la boxe. Mon visage s'était fermé, je n'avais plus envie de rire maintenant, je pensais à mon père et malgré tous les bons moments qu'on avait passés ensemble, j'étais triste. « Tu trouves que je ne suis plus pareil ? » Je faisais tout pour ne pas changer, tout pour sembler heureux et je pensais y arriver, mais peut-être qu'au final j'avais tort. Je fronçais discrètement mes sourcils en entendant sa réponse à la question que je lui avais posée. Melody aimait quelqu'un. Ces mots passaient en boucle dans ma tête, je n'écoutais plus vraiment ce qu'elle me disait, j'étais resté bloqué sur le mot amoureuse. Mais elle me retournait la question et cela me fit sortir de mes pensées. « C'est ... compliqué. C'est le mot qui résume le mieux ma situation et comme j'ai l'air d'aimer les trucs compliqués et bien, je ne fais rien pour changer cette situation. Un peu comme un handicapé des sentiments quoi ». Un léger sourire se dessinait sur mon visage, après tout, on était là pour passer une bonne soirée et non pour se prendre la tête, je devais donc enlever les sujets qui me tracassaient de mon esprit pour profiter de ce moment. Je devais donc enlever la mort de mon père. Et Melody. Enlever cette dernière de ma tête risquait d'être plus compliqué, j'allais passer ma soirée seul avec elle. Je secourais doucement la tête, afin de sortir de mes pensées. « Alors, ces pâtes, elles sont prêtes ? » Ce n'était pas tout, mais j'avais faim moi et puis, ça nous permettrait de changer un peu de sujet, de parler de la pluie et du beau temps, de parler d'Isis et d'Aaron, de leur non-venue, enfin plein de trucs qu'on fait entre meilleurs amis quoi.

J’ai passé mes jour à me dire que l’amour un jour me tombera dessus quand je ne l’attendrais pas et c’est vrais que quand j’ai vu pour la première fois Louys (on était petit certes) mais je savais qu’il ferait peut être un jour mon bonheur il sera peut-être le seul que je veux près de moi tout le temps. Je voulais tout le temps le voir, être près de lui tout le temps pouvoir lui parler des filles qui se moquaient de moi… Maintenant qu’on a grandi c’est vrais qu’on voit la chose différemment avant c’était mon prince charmant, maintenant je ne sais pas trop qu’il le devienne tout simplement parce que je ne veux pas qu’il s’éloigne de moi… en fin j’avais demandé à Louys si il y avait plus belle que moi je le savais bien que oui, mais je voulais savoir ce que lui pensais quand il me répond alors qu’il ne pouvait pas répondre à cette question. Je fis une petite grimace « Ah … tant pis alors je connais ma réponse » Je lâche un petit sourire, mais pas très convainquant puis je me remet à faire ce que je fessais puis il me dit   « Je vais me faire couper la tête par Isis, ou bien par ma sœur si je donne une réponse avantageuse pour toi, donc il vaut mieux que je ne dise rien ! » je ris « ah d’accord bon bah alors n’allons pas dans le chemin du danger » Je lui sourit en même temps égouttais mes spaghetti qui était prête. Apparemment quand je lui avais demandé si tout allais en ce moment il changeait de discours en fin il me demandait ce qu’il avait de changer en lui je le regarde et pose ma main sur sa joue délicatement « Tu sais bien que celle qui peut te reconnaitre c’est moi… Parce que en fait je ne sais pas vraiment comment te dire sa… Non laisse je ne veux pas tout gâcher laisse tomber » je baisse alors très vite ma main et je prends la sauce et je mélange les pâtes puis il me dit « C'est ... compliqué. C'est le mot qui résume le mieux ma situation et comme j'ai l'air d'aimer les trucs compliqués et bien, je ne fais rien pour changer cette situation. Un peu comme un handicapé des sentiments quoi » Je le regarde une larme à l’œil « tu sais que je serais toujours là pour toi que ce soit compliqué ou non, que ce soit improbable ou pas, je n’ai jamais douté de toi et je ne douterais jamais je sais que si tu veux t’en sortir tu t’en sort, car tu es fort et pour moi tu es courageux et tes un homme qui mérite un bonheur énorme » Je souri légèrement et je baisse les yeux à nouveau. Cette larme était signe que je l’aimais tellement, mais que de ne pas lui dire je n’arrivais pas à retenir ma tristesse…  en fin j’ai sorti les assiettes et j’ai fait les assiettes quand il me dit « Alors, ces pâtes, elles sont prêtes ? » je hoche la tête « Oui on va manger » je prends les assiettes et file les poser sur la table…

Il était vrai que j'étais triste en ce moment et je l'étais de plus en plus. La mort de mon père m'avait touché. Plus que je n'aurais pu l'imaginer. Il était un pilier pour moi, malgré le fait qu'il avait été absent parfois, je l'aimais énormément. Le perdre fut un réel choc, tellement que je ne l'ai dit à personne, même pas à mes meilleurs amis. Et aujourd'hui, la seule solution que j'ai trouvé, c'est de me mettre à la boxe, afin de pouvoir libérer un peu mes nerfs. « C'est juste quelques problèmes familiaux ». Je ne m'étale pas à ce sujet. Maintenant elle a une petite partie de la vérité, je lui dévoilerais le reste peut-être plus tard. Un léger sourire apparait sur mon visage, après tout, je ne suis pas là pour déprimer la soirée et puis c'est l'effet qu'elle me donne en posant sa main sur ma joue. « Merci d'être là. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous, Isis, Aaron et toi ». Melody me plait énormément, mais je me sens incapable de lui avouer, dans le fond l'amour fait souffrir, non ? Elle avait toujours été là pour moi depuis mon arrivée. Au début, cette complexité n'existait pas, on était peut-être trop jeune pour y faire attention et puis on avait eu tous les deux des relations qui nous empêchaient sûrement de comprendre qu'on pouvait être ensemble. Bref, il fallait que j'arrête de me prendre la tête et qu'on voie au moment voulu ce qui allait se passer. « Oui, on va manger ». Cette phrase était passée par une oreille, mais elle n'était pas ressortie de l'autre. J'avais tellement faim. Je suivais mon amie qui tenait les assiettes, moi, je tenais dans mes mains nos couverts. Elle posait les deux assiettes sur la table et j'y déposais aussi ce que je tenais. Je m'installais à côté de la brune. « Bon appétit ». Sans plus tarder, je plantais ma fourchette dans les pâtes qui se trouvaient dans mon assiette et je les amenais à ma bouche. Les minutes passaient et on était bien trop occupé à manger pour faire autre chose. Mais lorsque mon assiette fut quasiment vide, j'avais besoin de parler. Et en plus de ça, de choses sérieuses. « Il y a quelque chose que j'aurais dû vous dire il y a longtemps. A toi, Isis et Aaron ». C'était bon, j'étais parti pour faire de grandes déclarations.

Je devais profiter de cette soirée pour tout lui dire. Je voulais qu’il sache ce que je ressentais pour lui, mais avant je voulais me préparer à ce que j’allais lui dire du moins la façon dont j’allais lui dire. Je ne sais pas si lui dire ‘ écoute j’ai quelque chose à te dire, mais ne prend pas peur ok ? je veux juste que tu sache une chose que j’ai depuis longtemps je … bon voilà je me lance ma phrase commencera comme sa je pense… J’étais dans mes pensées quand soudain il me dit « C'est juste quelques problèmes familiaux » je le regarde et lui dit « Non, mais je ne t’oblige a rien tu sais puis je peux comprendre que tu ne veux pas en parler » Je lui lâche un sourire en coin pour qu’il comprenne que je ne l’oblige à rien, mais sa lui ferais du bien peut être de parler de ce qui va pas à la place de le garder en lui. J’apporte alors les assiette a table et il se met à manger moi aussi du coup «  de rien on n’est là pour sa tu sais des meilleurs amies c’est fait pour sa » je lui sourit les paroles que je voulais dire me grattais la gorge, mais je n’osais pas j’avais peur, mais il fallait que je me lance puis il avait bientôt fini son assiette alors je le regarde et il me dit qu’il avait quelque choses à me dire « Moi aussi j’ai quelque chose à te dire, mais je t’en prie commence » Je ne voulais pas commencer je préférais que ce soit lui qui commence… Ce qu’il voulait me dire me faisait un peu peur je ne savais pas ce qui m’attendait ni même ce qu’il pourrait m’avouer peut être que c’est du a c’est problème ou alors nous ou alors … J’en sais rien et je ne voulais pas me mettre des choses dans la tête et être déçu après…  

En mangeant, je lui envoyais parfois de petits sourires et le reste du temps je mangeais ce délicieux plat que l'on avait préparé tous les deux. Mais peu importe ce que je faisais, mon regard était toujours braqué sur elle. Les sentiments que j'avais pour elle me rendaient complètement fou, je n'arrivais pas à me décider, est-ce que je devais lui dire ou à l'inverse, est-ce que je devais me taire et continuer ma vie normalement ? Mais avant même d'envisager une telle révélation, je devais d'abord être honnête avec elle sur un autre point. Sur mon père. Celui qui nous a quitté il y a huit mois, ma mère, Teddy et moi. Depuis sa mort, j'avais un peu mis ma vie de côté pour pouvoir rester avec ma famille, j'avais mis ma jeunesse et mes amis sur le bord. Et aujourd'hui, je m'en voulais et je souhaitais réparer mes erreurs. Je posais mes couverts et je serrais mes mains entre elles avant d'enchainer sur ce que j'avais à lui annoncer. « Mon père est mort ». La phrase qui me rongeait depuis plusieurs mois était maintenant sortie et je ne pouvais plus revenir. « Ça fait plusieurs mois déjà, mais je n'ai jamais trouvé le courage de vous le dire ». Mon regard se pose sur elle, je me sens coupable d'avoir gardé ça pour moi. On s'était toujours dit qu'il n'y aurait pas de secret entre nous et pourtant, celui-ci avait été plus fort que notre amitié. « Je suis désolé, j'aurais dû le faire ». Je ne voulais pas qu'elle m'en veuille. C'était peut-être bête d'imaginer qu'elle pourrait m'en vouloir, alors que c'est un sujet assez triste, mais je leur mentais depuis des mois maintenant, et le mensonge, cela enlève un peu de confiance. C'était de ça que j'avais peur, je ne voulais pas qu'elle n'est plus confiance en moi.

Je venais de lui dire que j’avais quelque chose à lui, mais lui voulais me dire une chose importante avant. A vrais dire j’avais peur de ce qu’il pouvait me dire. Es que c’était qu’il avait remarqué que je ressentais quelque chose pour lui ou es que c’est peut être un truc qui n’a jamais osez me dire jusqu’à maintenant quand il était petit... En fin bref je me posais trop de question je devais peut être arrêté de penser et le laisser dire… il me dit alors  « Mon père est mort » je me suis mise alors à le regarder et une larme à couler je le regarde et lui dit « non ce n’est pas possible » puis il redit à nouveau « Ça fait plusieurs mois déjà, mais je n'ai jamais trouvé le courage de vous le dire » je baisse alors la tête moi qui pensais... Non rien. Bon et puis je ne savais pas quoi répondre à ce qu’il venait de me dire il avait caché sa tout ce temps, mais je n’arrivais pas à lui en vouloir. Puis il répliqua à nouveau « Je suis désolé, j'aurais dû le faire » j’avais toujours la tête baisser et je réponds « Non il ne faut pas que tu dises sa tu sais ce n’est pas rien de perdre un proche, mais je pensais que on était assez proche pour ce faire confiance… mais je ne t’en veux pas… » Je me lève et me met à débarrasser en fait je ne savais pas comment prendre la chose lui a qui je dis tout… Je pose les assiettes dans le lavabo et retourne vers lui et le prend dans mes bras « je suis là et je serais toujours là pour toi… Tu sais je voulais te dire une chose, mais sa attendras… » Puis je vais pour lui faire un bisou, mais il tourne la tête en même temps et là ce que je voulais ce réalisa je me retire assez vite en devenant toute rouge « oups excuse moi je ne voulais pas… En fin si, mais… Bref laisse tomber » Je pars à nouveau dans ma cuisine les larmes aux yeux. Pourquoi je pleurais sa je n’en savais rien…

Ma révélation était maintenant faite et je ne pouvais plus revenir en arrière. C'était une bonne chose, je me sentais plus léger, enfin seulement un petit peu, car je mentais encore à deux de mes meilleurs amis. Mon regard était posé sur elle et j'attendais une réaction de sa part. Elle ne fut pas longue à venir, mais en entendant ses paroles je baissais légèrement la tête. Je savais que ce que je lui disais la touchait, je venais quand même de lui avouer que je lui mentais depuis plusieurs mois. « Ne dis rien à Isis et Aaron s'il te plait, c'est à moi de leur dire. » Elle se levait et s'approchait de moi pour me déposer un baiser sur la joue, mais je ne l'avais pas vu se lever et je tournais alors la tête. Ce baiser se déposait alors sur mes lèvres. Confus, je ne savais plus quoi faire. Et d'après les conclusions que je tirais de son comportement, elle était aussi perdue et rapidement elle allait se cacher dans sa cuisine. Je reprenais mes esprits et suivait ses pas avec quelques minutes de retard. « Ça va ? » Je m'approchais doucement d'elle jusqu'à arriver à sa hauteur. Je remarquais alors les larmes dans ses yeux, j'attrapais son visage entre mes mains et essuyais ces gouttes qui commençaient à glisser le long de ses joues. Sans réfléchir plus longtemps, je rapprochais mon visage du sien et je déposais mes lèvres sur les siennes, avant de m'éloigner aussi vite que j'étais arrivé. « Je ferai peut-être mieux de partir, de te laisser seule, je sais qu'une journée de shopping ça peut fatiguer les femmes. » C'était la seule excuse que j'avais trouvé. Elle restait sans voix, j'en profitais pour attraper ma veste et pour m'enfuir.

RP TERMINÉ