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 et si c'était comme avant? (léozel)

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Azel Novak

Azel Novak
lost souls in revelry

inscription : 24/06/2013
messages : 8363
points : 39
pseudo : vercors. (chloé)
avatar : cora keegan.
autres comptes : biddy la jolie.
crédit : ultraviolences, the vamps.
âge : vingt-trois ans.
statut civil : célibataire, mais son cœur bat de plus en plus fort pour son premier amour.
quartier : fairmount district.
occupation : couturière à hazelnut.

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Message(#) Sujet: et si c'était comme avant? (léozel) et si c'était comme avant? (léozel) EmptyMar 21 Oct - 21:32

et si c'était comme avant?

Malia dans un bras, ma valise dans l'autre, il ne me manque rien – en théorie. J'avais vérifié un bon million de fois que je n'avais rien oublié après avoir méticuleusement préparé mes bagages, mais il subsiste toujours un doute avant de partir pour de bon. Après tout, des milliers de kilomètres me sépareraient de Freshmount une fois que je serais à White Oak Station, alors même s'il serait toujours possible de m'envoyer un colis, il valait mieux ne rien oublier. « T'as ton doudou ma chérie ? » Que l'on oublie sa sucette serait une chose, que l'on oublie son doudou en serait complètement une autre. Je l'imagine déjà pleurer pendant cinq jours non-stop, le temps que mes parents nous le renvoient. Malia secoue sa petite main, au bout de laquelle pend son lapin-chiffon. Je lui fait un bisou sur le nez en souriant. « Je crois qu'on est parée alors ! » Nous serons restées à Freshmount un peu plus d'un mois, pile ce qu'il fallait pour me ressourcer et pour que la petite blonde fasse connaissance avec ses grands-parents et son arrière-grand-mère. Ils étaient enchantés, d'ailleurs. Je crois que je peux m'estimer très heureuse d'avoir eu une famille aussi compréhensive. Il n'avait peut-être pas le choix, d'un côté, s'ils comptaient me revoir, mais je ne pense pas qu'ils se soient forcés à un quelconque moment. Après tout, maman était très jeune aussi quand elle est tombée enceinte. Cela a d'ailleurs toujours été un peu comme ça dans la famille : quitter les études tôt, avoir des enfants tôt – sauf que dans mon cas ce n'était pas vraiment prévu. Toujours est-il qu'ils m'ont toujours soutenu et ont très bien accepté que je sois enceinte à seulement vingt-et-un ans, ainsi que le père m'ait abandonné. Père qui était mon meilleur ami. Ils n'ont en fait pas pu faire autrement qu'accepter que je sois une mère célibataire : moi-même je n'ai pas pu donner mon avis sur la situation.

Je regarde tour à tour mon père, ma mère et ma grand-mère paternelle. Les larmes perlent au coin de mes yeux, et je vois bien qu'ils se forcent tous les trois pour ne pas pleurer non plus. Ce sera à celui qui craquera en premier. Je lâche la anse de ma valise et prends mon père dans mes bras. Je le serre de toute force, sachant que je ne le reverrais pas avant longtemps. Peut-être que ce sera dans un an, peut-être que ce sera dans plus encore. Je n'ai aucune idée de quand j'aurais le temps et les moyens de revenir à nouveau. Malia dépose un bisou de ses petites lèvres sur la joue fraîchement rasée de son grand-père, qui lui frotte affectueusement le crâne en retour. Je fais ensuite un câlin à ma mère puis à grand-mère, les serrant comme si ma vie en dépendait, Malia les embrassant à son tour. Je me recule des trois personnes auxquelles je tiens le plus, sans compter mon bébé bien sûr, et me mords la lèvre, triste comme jamais. Je prends une grande inspiration. « On s'appelle, hein ? » Je finis par dire, des sanglots dans la voix. Quand je suis partie, il y a à présent plus d'un an, c'était beaucoup plus facile. Je n'avais rien programmé, je suivais naïvement Augustin à l'autre bout du pays, tout me semblait un peu irréel, et je pensais que je reverrais ma famille tout aussi bien le mois prochain. C'est bien différent à présent, car je sais maintenant combien coûte un billet d'avion aller-retour, combien de temps le trajet prend, les obligations que j'ai là où j'habite. Je décide de mettre un terme à mes souffrances et à celle de mes parents et de mémé. « Je vais y aller, il ne faudrait pas que je rate mon avion. » Je souris faiblement. « Prends soin de toi, Azel » murmure grand-mère du bout des lèvres. « Fais un bon voyage » lancent mes parents à l'unisson. « Merci » je réponds, serrant ma main autour de ma valise. « Je vous appelle quand je suis arrivée ! » Je leur décroche un dernier sourire avant de tourner les talons. Je ne jetterais aucun regard en arrière – c'est le meilleur moyen pour pleurer de plus belle, pour regretter de m'en aller.

Je donne ma valise à l'hôtesse qui se charge d'enregistrer les bagages, puis me rend directement dans la salle d'embarquement. Je pose le sac de Malia sur le petit tapis roulant et passe sous le portique. Ma respiration se coupe, comme pour la première fois, comme si j'étais une criminelle. Mais il ne bipe pas et je soupire, soulagée. Je souris aux deux vigiles, qui restent impassible devant le signe de la main de Malia, et récupère le sac après qu'il soit passé aux infrarouges ou ultraviolets ou n'importe quels rayons qui permettent de voir ce qu'il renferme. Toujours sans me retourner, je m'avance jusqu'à la salle d'attente et m'installe sur la première chaise que je vois. Je pose le sac à mes pieds, et mon bébé sur mes genoux. « Voilà chérie, on n'a plus qu'à attendre un petit peu. » Je jette un coup d'oeil au tableau d'affichage – un petit peu, en fait, équivaut à une heure et demie. Mieux vaut être en avance qu'en retard, hein ? Je tapote mes doigts sur les pieds de Malia, pour faire passer le temps – autant à elle qu'à moi. Sans savoir que le temps passerait beaucoup plus vite que ce que j'imaginais.
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Message(#) Sujet: Re: et si c'était comme avant? (léozel) et si c'était comme avant? (léozel) EmptyMer 22 Oct - 18:10

Plus rien ne me retenait ici sans compter ma mère. La plus grande partie de mes amis avaient déménagés pour des villes bien plus intéressantes que cette dernière, ce qui est totalement compréhensible. Le réveil était sans doute l'étape la plus difficile de la journée, je n'avais pas dormi de la nuit, bien trop occupé à penser à aujourd'hui. J'ai décidé de prendre l'avion, de suivre Azel à White Oak Station, sans même l'avertir. Décidé de commencer une nouvelle vie, de prendre un nouveau départ, d'oublier mes erreurs et de continuer à avancer.

J'étais pas mal en retard, le réveil persistait mais mon corps n'avait pas la force de se lever, mes paupières étaient lourdes et le peu de lumière produite par le réveil me brûlait les yeux. Je fini par sortir du lit en traînant les pieds, mon regard croise l'horloge et mon coeur fait un bon. Je venais de laisser s'écouler trente minutes, soit pratiquement la moitié du temps que je m'étais laissé afin de me préparer. Je cours de ma chambre jusqu'à la salle de bain et me prépare à toutes vitesses. J'enfile les vêtements que j'avais préparé la veille et me parfume. Je rejoins la cuisine tout en me coiffant, ma mère était là, à table, à moitié endormie. Je découpe un morceau de brioche et me met face à elle. « C'est le grand jour aujourd'hui, mon fils » bafouille-t-elle juste avant de bailler. Je lui souris. « Oui maman, ne t'inquiète pas pour moi, je sais ce que je fais et pourquoi je le fais. » J'engouffre la part de brioche et fait un bisou sur le front de ma mère que je ne risque pas de voir avant un petit moment. Dans le fond, ça me dérange pour elle, de la laisser seule, dans cette pauvre maison, sans compagnie, mais elle, elle ne s'est pas dérangée pour déménager et prendre à plusieurs reprises un " nouveau départ " sans même se soucier de l'impacte que ça pouvait avoir sur moi, alors c'est à mon tour, c'est à moi de prendre les choses en main. Je retourne dans ma chambre et ouvre ma valise afin de vérifier si je n'ai rien oublié. Première chose que je constate, les billets ont disparus. Je panique et ne sais plus quoi faire, moi qui étais déjà en retard, j'avais en plus de ça perdu les billets. Je retourne ma chambre sans même prêter attention au bordel que j'y laisse et fini par mettre la main sur le papier tant convoité, qui s'était en réalité perdu dans mon lit. J'avais oublié ce moment où j'avais sorti ce billet quand j'étais encore au lit, je l'ai embrassé tout en pensant à Azel, et à ma future vie. Je me suis endormi comme ça je suppose, sans l'avoir rangé.

Je saute du lit et porte ma valise un peu n'importe comment pour ne pas perdre plus de temps, je rejoins la porte et enfile mes chaussures. « JE T'AIME MAMAN ! » criais-je avant de passer la porte. « N'OUBLIE PAS DE M'APPELER QUAND TU ARRIVES POUSSIN ! JE T'AIME, PRENDS SOIN DE TOI ! » j'avais horreur de ce surnom, mais je n'avais plus le temps de lui rappeler. Je cours sans m'arrêter afin de rattraper le retard que j'avais déjà pris et fini par arriver à l'aéroport, sans souffle.

J'aperçois les parents d'Azel et sa grand-mère, je les rejoins à toutes allures, ma valise traînant par terre. « Azel est déjà dedans ? » j'avais oublié la politesse, mais j'avais bien trop peur de louper Azel pour penser à ce genre de choses. « Oui. » Lâchait sa grand-mère tout en me souriant. Je passe sous le portique et laisse un vigile vérifier ma valise, puis la récupère et rejoins la salle d'attente, où Azel est sensée être.

Je regarde tout autour de moi, et finir par apercevoir la personne que je cherchais à tout prix, qui tenait dans ses bras une jolie petite bouille blonde. Je m'approche discrètement d'Azel sans me faire remarquer, jouant à l'inconnu.
J'approche ma bouche de son oreille droite et fini par lâcher bêtement.  « Puis-je occuper la place à vos côtés jeune demoiselle ? »

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Azel Novak

Azel Novak
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Message(#) Sujet: Re: et si c'était comme avant? (léozel) et si c'était comme avant? (léozel) EmptyLun 27 Oct - 15:12

Je passe une main dans les cheveux duveteux de Malia, qui s'assoupit de nouveau, tout en regardant sans vraiment le voir le tableau d'affichage. Je cligne des yeux. D'une heure et demi d'attente, le compte à rebours est passé à une heure vingt. Je ne sais pas trop quoi faire pour occuper mon temps, n'ayant jamais eu l'habitude d'avoir à patienter pour un avion, un train ou autre bus. Je n'ai jamais pris le train, et seulement deux fois l'avion. La toute première fois, c'était pour venir jusqu'à White Oak Station, avec Augustin. Dans l'hystérie du départ, je n'avais pas vu le temps passer. De même pour le trajet pour revenir sur Freshmount : c'était mon premier voyage toute seule, et le premier voyage pour Malia. Pas de quoi s'ennuyer donc, le temps de vérifier cinq cent fois les bagages à main, d'avoir répété quarante-six fois à mon bébé qu'on s'apprêtait à prendre l'avion, que tout allait bien se passer, tout ça probablement pour me rassurer moi davantage, plutôt qu'elle. Concernant le bus, que je prenais pour aller au lycée il y a de ça quelques années, eh bien il était toujours ponctuel. Huit heures pétantes à l'arrêt, j'arrivais cinq minutes avant et le compte était bon. Aujourd'hui, c'est complètement différent. J'ai l'impression que les secondes s'écoulent au ralenti. Je n'ai plus rien qui m'inquiète, je n'ai plus aucune euphorie à prendre l'avion. Alors j'attends. Je ne peux même pas papoter avec Malia, enfin, plutôt essayer de lui apprendre – en vain – à dire quelques mots, car tout ce qu'elle a envie, c'est de terminer sa nuit. Je ne peux pas lui en vouloir, après tout. Je prends bien garde d'avoir toujours mes mains accrochées l'une à l'autre au niveau de son ventre, pour ne pas qu'elle tombe, et observe la salle d'attente autour de moi. À cette heure-ci, il y a beaucoup d'hommes et de femmes d'affaires, le téléphone à l'oreille, l'ordinateur sur les genoux et la mallette posée à côté d'eux. Je m'imagine à leur place, un instant. Je m'imagine en Azel Novak, commerciale dans une grande entreprise d'électricité, jupe noire, chemise blanche cintrée, veste de tailleur et chignon serré. Petits escarpins vernis, manteau Burberry, IPhone et bague au doigt. Une voix vient me tirer de ma rêverie et je sursaute, réveillant Malia au passage. « Je, euh... » je commence un peu à l'ouest, avant de poser mon regard sur la personne qui vient de me parler. Léo. Attendez… Léo ?!

« Que, qu'est-ce que tu fais là ? » Un sourire vient illuminer mon visage, et seul le fait d'avoir Malia assise sur mes genoux me retient de me lever et de le prendre dans mes bras. Je suis tellement contente de le voir. Après notre première rencontre, enfin, nos retrouvailles, nous nous étions revus deux ou trois fois dans le courant du mois. Nous avions dû, à un moment, faire nos adieux. Bien entendu, c'était inévitable ; je ne pouvais pas rester indéfiniment à Freshmount, même si l'envie me démangeait sérieusement. Je lui avais promis qu'on se reverrait ; peut-être dans plus d'un an, peut-être plus récemment. Mais cette fois-là, Charlotte m'accompagnera. Avec son accouchement surprise, elle n'avait pas pu m'accompagner – déjà que Malia était un peu jeune pour faire le voyage, c'était impossible pour un nouveau-né. Nous avions donc fait nos adieux, bourrés de promesses, de sourires et de quelques larmes aussi, et voilà qu'il était là. Devant moi. Dans la salle d'attente… Mais, s'il était arrivé jusque là, c'est forcément qu'il avait pris un billet, quel qu’il soit. La sécurité ne laissait pas entrer quelqu'un qui n'avait pas d'avion à prendre. « Tu vas prendre un avion ? » Naïve,  je ne comprends pas ce qui est pourtant gros comme une maison. Malia, elle, babille de bonheur. Elle a sûrement déjà compris. Je regarde les différents panneaux d'affichage correspondant aux différents vols de cette même salle. Oslo ? Paris ? Québec ? Qu'est-ce qu'il irait faire là-bas ? Je me reporte sur l'écran qui me concerne. Edmonton. Mes yeux s'écarquillent et une lumière semble me traverser l'esprit. Edmonton ? Vraiment ? « Tu... » Je n'arrive même pas à prononcer la suite. En réalité, je n'y crois pas. Je me contente de lever les yeux vers lui, interrogative, le sourire toujours accroché aux lèvres. « Et euh, oui, vous pouvez occuper la place à mes côtés » je finis par répondre. Je pouffe bêtement, innocemment, heureuse.
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