~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
   lAutant dire que j’ai vécu une enfance heureuse. Quand bien même étais-je fils unique, je n’ai jamais eu aucun mal à se lier avec ses camarades d’école, devenant le gentil luron asiatique qu’on trouvait idiot, mais terriblement attachant. J’étais à cette époque populaire, moins que certains cependant. Cela ne me dérangeait pas tant qu’on riait à mes côtés et à mes bêtises, j’étais satisfait. Comme tout jeune garçon de mon âge, je me suis intéressé rapidement aux sports nationaux en commençant par le baseball et la crosse. Durant des années, j’ai donc fait partie de l’équipe masculine de baseball jusqu’à la moitié du collège avant de m’initier sérieusement à la crosse. Que voulez-vous, le jeune homme que j’étais s’ennuyait sur le terrain de base-ball et avait besoin de bouger plus intensivement. Fonceur et résolument casse-cou, j’ai trouvé mon bonheur dans le second sport, m’éclatant quitte à finir avec des hématomes tout le long du corps, appréciant les soins de charmantes demoiselles qui voulaient bien soigner le valeureux courageux que j’étais. S’initier à ce sport, parvint à me conférer une popularité assez certaine au sein du lycée privé et côté de white oak station avant de rentrer à la faculté à Oxford.

      ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
   Très heureux. Il n’y a rien de particulier à dire. Je n’ai pas eu ma place de commercial dans l’entreprise de mon père sur un plateau d’argent. Mon paternel fait parti de ses hommes qui ont commencés au bas de l’échelle et qui ont sus mettre toutes les cartes dans leur main pour devenir un de ses hommes d’affaires fortunés, qui est à la tête d’une entreprise bien fluctueuse pour ses actionnaires et salariés.  Cela fait près de trente ans désormais que ma famille fait partie du cercle très fermé des vêtements de luxe. Mon père possède trois usines de production dans le sud de la France, qui confectionne les magnifiques vêtements pour certains magasins de luxe. De plus, le tissu est directement fabriqué dans une usine en chine où les salariés sont payés à un salaire similaire à celui qu’un américain pourrait toucher pour la même tâche. Un peu à l’image du commerce équitable et en toute franchise, on y gagne au change. Le travail sur le tissu, les colorisations sont juste parfaites, rares sont les imperfections. C’est d’ailleurs notre carte maitresse dans notre politique commerciale, un magnifique argument de vente et je me fais toujours un plaisir de venter le travail et la qualité de l’entreprise de mon père.  J’aime beaucoup ce métier, cette perpétuelle compétition entre les différents fournisseurs pour obtenir un marché haut la main, j’avoue que parfois je me passerai bien de croiser l’autre andouille de Morales lorsqu’on est rivaux sur un marché. De plus, je voyage pas mal, au quatre coins du monde et j’ai vraiment l’impression que le travail que j’ai fourni jusqu’à ce jour paie à chaque fois. Il y a des hauts et des bas mais je m’éclate et je compte bien me spécialiser pour être un jour à la tête de cette entreprise familiale. Je pense donc qu’au travail tout en profitant des bienfaits que la vie peut nous offrir notamment grâce à mes soirées de luxure en compagnie de merveilleuses créatures toutes aussi plaisantes, les unes que les autres. Que demander de plus ! Ma vie est parfaite. J’ai tout pour réussir, à moi de me saisir des bonnes cartes et opportunités pour tirer mon épingle du jeu.

      ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
   Mon aspiration dans ma vie ? Faire mes preuves aux yeux de mon père, lui prouver que je suis le meilleur pour reprendre les rennes de l’entreprise lorsqu’il se fera trop vieux pour être un requin dans le monde des affaires. Faut pas se faire d’illusions, si il est là où il en est, c’est parce qu’il a su faire les sacrifices pour y parvenir. Il n’est pas mon père pour rien. On s’entend bien mais de là à dire qu’on est proche, ce n’est pas vraiment le terme qu’il faudrait employer. C’est un bon patron, chiant quand il s’agit des affaires mais sympa en dehors.

Mon souhait pour l’instant est de devenir le meilleur commercial de l’entreprise, devenir directeur du service et faire dégrader ce bon gros Smith, qui s’endort trop sur ses lauriers. Je sais que je lui fais peur, il n’arrête pas de vouloir me dévaloriser et me faire perdre mes moyens mais il oublie une chose : je suis incontrôlable et bien trop présomptueux pour me laisser leurrer. Je travaille depuis un an dans l’entreprise et j’ai un des meilleurs résultats de l’entreprise. Allez papi, retourne à ton bureau et laisse la jeunesse faire son travail.

Pour ma vie personnelle ? Que ma fiancée soit un bon coup et qu’elle ne me saoule pas trop avec la « fidélité ». Si je veux voir ailleurs, j’irai et je la laisserai faire de même de son côté, après tout ce n’est pas comme si on s’aimait, c’est juste une question de fric après tout. On le sait tous.

Puis pour le reste tant que j’ai l’argent et la santé, que demandez de plus ? Ah oui une bonne bière et des créatures divines pour s’amuser de temps à autre.

Né à la veille de Noël dans la magnifique ville de New York, Adam est issu d’un couple métis. En effet, son père, homme d’affaires dans l’industrie des vêtements de luxe, s’était rendu avec son épouse à un rendez-vous de la plus haute importance afin de discuter d’un marché très intéressant qu’il pourrait conclure avec un des créateurs de mode en vogue. Comme quoi même les fêtes traditionnelles n’arrêtent pas les affaires. C’est en plein diner que les premières contractions se firent connaitre et sa mère due être transférée dans une clinique privée pour le mettre au monde. Autant dire qu’Adam avait bien choisi son moment pour naitre, mais cela n’avait eu aucune incidence sur l’issue de la transaction et le contrat avait été signé à l’instant même où les ambulanciers étaient venus récupérer sa mère. Eh oui, les affaires sont les affaires, mesdames, messieurs. Quoi qu’il en soit, c’est grâce à ce contrat que son père est en mesure de se souvenir de son anniversaire, lui qui a tant de mal à les retenir, au point que cela soit un sujet de dispute avec son épouse. Monsieur est en effet incapable de se souvenir de l’anniversaire de leur mariage, mais quand il s’agit d’un contrat plus que rémunérateur pour ce dernier, aucun souci. Il a donc eu la chance de faire partie de ses gosses de riches, qui en plus d’être fortuné à sa naissance, est issue d’un mariage heureux où les deux amants s’aiment passionnément. Cela aurait sans doute dû l’inciter à suivre leur exemple, mais au contraire, il n’eut jamais aucun intérêt pour l’amour, préférant résolument s’amuser que de songer à ces histoires trop sérieuses.

Autant dire que le jeune homme a vécu une enfance heureuse. Quand bien même se trouvait-il fils unique, il n’eut jamais aucun mal à se lier avec ses camarades d’école, devenant le gentil luron asiatique qu’on trouvait idiot, mais terriblement attachant. Il était à cette époque populaire, moins que certains cependant. Cela ne le dérangeait pas tant qu’on riait à ses côtés et à ses bêtises, il se trouvait satisfait. Comme tout jeune garçon de son âge, il s’intéressa rapidement aux sports nationaux en commençant par le baseball et la crosse. Durant des années, il a donc fait partie de l’équipe masculine de baseball jusqu’à la moitié du collège avant de s’initiait sérieusement à la crosse. Que voulez-vous, le jeune homme s’ennuyait sur le terrain de base-ball et avait besoin de bouger plus intensivement. Fonceur et résolument casse-cou, il trouva son bonheur dans le second sport, s’éclatant quitte à finir avec des hématomes tout le long du corps, appréciant les soins de charmantes demoiselles qui voulaient bien soigner le valeureux courageux qu’il était. S’initier à ce sport, parvint à lui conférer une popularité assez certaine au sein du lycée privé et côté de white oak station.

C’est dans les couloirs de ce dernier qu’il connut son premier baiser volé d’une jolie danseuse étoile, sa première fois dans les vestiaires avec cette même demoiselle. Autant dire qu’il avait trouvé une demoiselle aussi désinvolte que lui et c’est sans doute celle qui resta le plus longtemps son amante avant qu’elle ne décide de se caser avec un autre gars de son équipe, à qui il se garda bien de l’informer qu’il avait déjà eu une aventure avec elle. Vu le gabarit de ce dernier, 120kg de muscle... il fallait mieux éviter... Ce fut la plus sage décision qu’il vint prendre et s’en félicite toujours, d’autant plus qu’il est sur le point de se marier avec cette dernière. Un secret a amené dans sa tombe même s’il n’est pas totalement sûr de la fidélité de la demoiselle, qui a bien voulu repasser une nuit avec lui au souvenir du bon vieux temps lors de la cérémonie des diplômes.

Comme tout adolescent de son milieu, il fit des études dans l’une des meilleures universités du monde, Oxford, où il eut le déplaisir d’y croiser de nouveau un ennemi de premier ordre. En effet, dans la niche du luxe, il n’y a pas besoin d’être très calé en économie pour comprendre que c’est un cercle assez fermé. Seules les familles fortunées peuvent généralement se procurer de tels tissus de qualités et le secteur est donc assez restreint. De ce fait, pour remporter le marché, les fournisseurs se font la guerre à tels points qu’ils en deviennent des ennemis de premier ordre. Cela faisait des années qu’Adam connaissait le petit Morales de loin, même s’ils avaient sport ensemble et que son physique parvenait parfois à le déconcentrer...

Seulement l’avoir comme camarade de classe dans cette université
vint débuter une guerre sans nom. Tous deux déterminés à être à la tête de cette promotion, ils passèrent leurs journées à tenter de battre l’autre par tous les moyens, faisant d’eux des compagnons d’armes, qui se supportent, rient parfois ensemble, mais dont l’appétit du pouvoir et de la revanche aveugles. Il est déterminé à l’évincer à chaque fois qu’il rencontre sa route, affermir sa domination dans le domaine professionnel pour évincer cette entreprise rivale de son champ de marché. Que voulez-vous œil pour œil, dent pour dent et il est évident que la tension est profonde entre les deux jeunes gens, qui auraient sans doute pu être les meilleurs amis du monde, si le destin en avait voulu autrement.


Qu dire sur mon caractère ?
Un vrai caractère de cochon et je sais de qui tenir. Autant dire que les rôles ont toujours été bien définie au sein de la maison et je n’ai pas appris à être très émotif sur mes sentiments, de pair avec mes origines asiatiques. A vrai dire, je serai même une personne secrète qui laisse personne s’aventurer sur le terrain de mon cœur. L’amour n’a pas sa place dans mon existence, j’y crois pour ainsi dire pas du tout. A quoi bon s’attacher à une personne alors qu’il est possible de profiter de tant d’autres dans le cadre de soirées bien passionnantes.

Volage ? Assurément, je ne suis pas l’homme d’une seule femme mais celui de plusieurs. Je ne résiste jamais à mes désirs primaires, ce qui fait de moi un don juan depuis pas mal d’années. Je reconnais, ce n’est pas vraiment flatteur sur un curriculum vitae mais je connais mes limites. Je ne couche jamais avec mes collègues féminines, comme mes clientes. Pourtant, j’aurai pu me saisir de certaines occasions pour le faire. Charismatique de nature, je possède un charme qui ne laisse point insensible et si vous ajoutez à cela  mes sourires ainsi que mes techniques de séduction quelque peu arrogante, je dois l’avouer, il est assez difficile de résister.

Arrogant ? Je veux bien l’avouer, je dirai même que je serai du genre présomptueux. J’ai une haute estime de moi-même et il est donc évident que je ne manque cruellement pas de confiance en moi. Un défaut pour certains mais je considère plus cette confiance comme une qualité, cela permet de ne pas se sentir inférieur aux autres. Là ça serait un défaut. Je suis également abrupt, un peu trop direct et sans gêne parfois aux yeux de certaines personnes. J’avoue que mes côtés passionnés, vigoureux et sportifs ne doivent jouer en ma faveur. J’étais auparavant joueur de football américain dans le lycée de la ville et je dois bien reconnaitre que je n’ai perdu en rien de ma combativité et de mon dynamisme.

Je suis d’ailleurs du genre borné et ambitieux, pour ne pas dire un brin dominateur et calculateur dans le travail. Je n’aime pas voir un contrat juteux me passer sous le nez et je peux limite devenir manipulateur pour arriver à mes fins. Je n’aime pas rester là, planté à ne rien faire. On dit souvent que je suis indomptable, un véritable petit con tant il aime se la jouer désinvolte et énigmatique. Ce n’est pas faux, je le reconnais, je suis un mec qui montre que ce qu’il a envie qu’on voit de lui mais j’en reste pas moins un bon type, d’accord ? Je suis juste du genre à prendre la vie avec détachement et je crois que c’est ça qui gêne, mon père en premier mais bon... c’est un peu trop tard pour remédier à tout cela. Je reste un gars comme les autres avec mes qualités et mes défauts. On m’aime ou me déteste, au choix, je suis pas dérangeant pour ça.

Ce qu'il faut savoir sur moi.
✏ Il ne fume pas. Il déteste l’odeur du tabac froid, même s’il trouve qu’une femme est sexy lorsqu’elle fume comme les femmes distinguées. Ça amuse beaucoup ses amis qui aiment bien le taquiner avec ça.
 ✏ Il aime boire, son péché mignon et à l’occurrence il raffole des vins sophistiqués et gouteux. C’est un fin buveur et à un palet très doué pour reconnaitre les couvées même s’il est incapable de donner l’année. Après tout, c’est un art.
 ✏ À dix-sept ans, il a kidnappé un koala avec quelques amis en rentrant par infraction dans le zoo de la ville, complètement saoul. Une expérience qui le fait encore beaucoup rire même si sur le coup, le lendemain, ils ont bien galéré pour ramener le koala, ni vu, ni connu. Digne d’une mission impossible.
 ✏ Il a couché avec une professeure de la fac, âgée de 40 ans pour lui voler les sujets d’examens en douce et pouvoir se faire un max de blé pour payer les études à son meilleur pote, qu’était boursier.
 ✏ Il a une collection de photos (près de 200 clichés) d’un de ses camarades masculins. Des clichés qu’il garde bien sagement dans une boite fermée au fond d’un placard. Son plus grand secret dont il a un peu honte soit dit en passant…
 ✏ Son objectif pour l’instant est de devenir le meilleur commercial de l’entreprise en devenant directeur du service et faire dégrader ce bon gros Smith, qui s’endort trop sur ses lauriers. Smith qui lui met d’ailleurs les bâtons dans les roues tant il a peur du jeune homme. Ce qui amuse grandement Adam, qui aime bien se jouer de lui.
 ✏ C’est un véritable Don Juan, il aime les femmes et ne se cachent pas pour les séduire et les mettre dans son lit en toute subtilité et respect. Il est très respectueux avec ces conquêtes et il est rare qu’elles gardent un mauvais souvenir de sa soirée avec lui.
Il n’aime pas faire des plans pour l’avenir. Il est plus du genre à vivre l’instant présent, sans se prendre la tête et se poser des questions. Il est donc assez cash et abrupt la plupart du temps. De ce fait, il ne cache pas à ses parents qu’il ne compte pas se laisser caser définitivement avec la princesse qu’ils lui ont choisie. Elle non plus.
 ✏ Une soirée parfaite pour lui : un bon vin, de la musique instrumentale et une belle demoiselle désirable et élégante avec qui partager un repas succulent. Loin de l’image dépravée qu’on a de cet homme même s’il est en temps normal.
 ✏ C'est un pervers ! Il aime dominer, être en haut de la liste et pour cela, il est prêt à tout, même à duper ses proches et amis. Il obtient toujours ce qu’il désire, c’est un gagnant et il ne lâche jamais prise lorsqu’il a décidé quelque chose. Ce qui est peut-être énervant pour ceux qui aimeraient le changer.
 ✏ Il n’a jamais couché avec une de ses clientes. Il en a eu plusieurs fois l’occasion, mais n’a jamais cédé aux avances de ces dames, la plupart plus âgées que lui. Lorsqu’il obtient un contrat, c’est parce que son offre et en béton et que l’entreprise Morales a mal fait son boulot, au plus grand damne du fils de la famille.