Mon dos et le reste de mon corps se cogne violemment contre la porte lorsqu'il me prend par les épaules pour m'y pousser. Je suis sûr que j'aurai crier de douleur si pour le coup je n'étais pas tétaniser par la trouille. Parce que oui, il me fait peur là, je l'ai mis en rage, je le sais et je l'ai même un peu chercher. Je vais m'en prendre une, peut-être même plusieurs s'il n'arrive plus à se contrôler. Mais à ce moment précis je suis presque sûr que le coup va partir. Et je voudrais garder les yeux ouverts pour le regarder quand le coup viendra, mais je n'y arrive pas, j'ai trop mal de me dire que je vais m'en prendre une par mon ami et que de ce fait, je vais le perdre.

Mais le coup ne vient pas, non à la place, c'est lui qui vient, qui se rapproche encore plus de moi et qui m'embrasse avec une telle violence, que cette fois-ci, c'est ma tête qui cogne contre la porte. J'arrive plus à bouger, ni à réagir, une nouvelle fois je suis sous le choc et on peut dire que cette nuit, ça n'a pas arrêté. Mais je sais qu'il fait ça pour me provoquer. Je le connais un peu mieux qu'il ne le croit. Et j'ai compris que s'il faisait ça, c'était pour me provoquer, pour que je le repousse, pour qu'il puisse partir. Mais je l'ai dis, je suis plus têtu que lui et je ne le laisserai pas partir. Je pourrais presque répondre à son baisé, pour lui montrer d'abandonner, que je ne le laisserai pas partir, peu importe ce qu'il fait. Mais là tout de suite, je ne peux pas, parce que dans l'état dans lequel il est, je ferais pire que mieux. Par contre, quand je sens sa mains attrapé la mienne, je la prend et la serre. C'est le bordel dans ma tête parce que je veux rester là pour lui, je tiens à lui merde, mais je me sens coupable de le mettre plus en vrac encore parce que je suis tout autant largué que lui.

"Alors laisse tomber... T'as aucun moyen de sortir d'ici sans qu'on te l'autorise..." je dis dans un souffle.

Je me détends un peu plus maintenant que je sais qu'il ne me frappera pas et je suis même content de savoir qu'il ne serait pas capable de le faire sur moi. Il y a quelques heures, j'aurai parié que même moi, je pouvais avoir le dessus sur lui, mais plus maintenant. Et comme si notre relation n'était pas devenu déjà assez bizarre, comme si la situation ne l'était déjà pas assez. Mon corps lâche et je pose ma tête sur son épaule en soufflant.

"Retourne dans ton lit... s'il te plait !" j'en suis presque à le supplier, mais je veux juste qu'il m'obéisse ce coup-ci, je suis trop épuisé pour me battre.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu ne lâches pas sa main, t'as trop peur de le perdre a jamais si tu le fais. Tu t'embrouille, t'est terrifié de ce que t'es entrain de faire, de comment il te rend. Tu t’arrête pas. Mais, cette fois toute ta violence est partis. Tu quittes ses lèvres tu descend juste dans son cou , sans un bruit, t'es tendre, comme tu l'as jamais étais. T'en peux plus de vivre ainsi. Sans meme avoir le droit d’être heureux. Tu te rend compte que le fait qu'il te repousse ne te donne que plus envie d'allez vers lui, de jouer au con.  C'est comme si t'en avais besoin , la c'est la seule chose que tu demande. Tu t'dis que tu l'auras jamais. Sa te détruis. merde, tu voulais juste déconner a la base, tu voulais juste jouer meme si s'étais pas de manière super fine et la, tu te retrouve a ne plus pouvoir le lâcher. Tu le serre contre toi lorsque tu le sens fléchir, le voir comme ça sa te fend le cœur, et encore plus le fait de te dire que tout ça c'est ta faute. Tu le savais que t'allais le brisé lui aussi. t'y peux rien. t'es comme ça.

_ J'arrive pas ... j'arrive pas a te lâcher ...

Tu reste juste la. T'as des frissons, un peu plus chaque secondes. Au fond, sa signifie tellement de chose, t'aurais aimer te dire que t'avais le droit - toi aussi - d’être juste bien , quelques instants. t'aimerais lui demander pourquoi il te repousse comme ça mais, t'as pas envie de l'entendre te dire que t'as tout simplement rien pour toi. sauf que lorsque tu le regarde, tu plonge ton regard dans le siens juste une dernière fois, et ton regard lui crie cette question, tu le supplie de te répondre en sachant très bien que sa va finir de te détruire. Tu t'es jamais aimer. Tu t'es toujours rabaisser, plus bas que terre.  T'aurais aimer que sa change, qu'on te dise le contraire au moins une fois, en étant sur que la personne ne te mentirais pas. Mais, a quoi bon. Tu crèvera aussi seul que t'es né.

Une nouvelle fois, il change du tout au tout d'humeur. Il y a quelques instant, il était prêt à sauter au cou du premier qui passait, complètement fou de rage et il est passé à presque la douceur même. Il change si rapidement d'agissement que je n'arrive plus à le suivre, que j'en ai presque le tournis. Je ne sais même plus comment agir de mon côté, un moment je dois être sur mes gardes et ne pas m'approcher de lui au risque qu'il me saute à la gorge et l'instant d'après, il est aussi doux qu'un agneau et je pourrais en faire ce que je veux si j'en avais envie. Mais dans l'immédiat, c'est plus lui qui fait de moi ce qu'il veut, depuis le début de la soirée déjà. Après quelques secondes, j'essaie de le repousser, doucement, je veux qu'il me regarde et qu'il m'obéisse quand je lui dis de retourner dans son lit. De plus on peut pas rester devant la porte, si quelqu'un veut entrer, je vais me faire bouler.

"Aller viens Max...Suis-moi et fait ce que je te dis pour une fois"

J'essaie de parler le plus doucement possible et je prends ces deux mains pour l'attirer vers son lit. J'essaie d'être le plus doux possible, parce que je ne veux pas que le Max hors de contrôle revienne, non celui que j'apprécie, celui auquel je tiens, c'est celui, toujours un peu barré, mais plus calme et doux et c'est celui-là que je veux garder. L'autre me fout la trouille, me fais peur, parce que je ne sais pas de quoi il est capable et parce que je sais qu'il est un danger pour lui-même. J'arrive à l'attirer devant son lit et je le pousse pour qu'au moins il s'assoit dessus, en restant planter devant lui.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T'as plus la force de lutter, t'en peux plus de rien, t'es mort bordel de merde, t'es mort et tu le sais très bien. Ton cadavre est rester chez ton père, avant de claquer la porte t'as bien fait gaffe a l’enterrer au fond du jardin. Oui tu respire encore mais, a quoi bon respirer si ce n'est que pour s'étouffer .

Tu ne le lâches plus, tu le suis, et tu décide finalement de capituler. Tu t'assoie sur le bord, du lit, tu le regarder. Honteux. Et puis tu t'allonge, t’enlèves juste ton haut parce que tu commence a crever de chaud. Tu le sais qu'il a détourner le regard lorsque tu t'es changer mais, il ne peux que regarder. Pas vraiment ton corps mais plutôt ce qui est graver dessus depuis tellement longtemps. Ton tatouage sur le bras et puis tes putains de cicatrices qui recouvres tout ton dos, comme si t'étais pas assez marquer par tout ça, t'es obliger de te souvenir de tout, absolument tout chaque matin et chaque soir lorsque tu te change. C'est peu etre aussi pour ça que tu t'effondre de fatigue, que quand tu t'fou a poil tu le fait dans un état second, parce que c'est moins douloureux au final.

_ Carter ... pourquoi tu me repousse ... j'te fait peur ? J'te .. j'te plait pas ... ?

t'es tellement fatigué que t'as presque parler sans t'en rendre compte. Tu ferme les yeux, tu te prépare a affronter la triste vérité. A tes yeux ça ne peu etre que ça, quoi d'autre sinon ... Tu ne comprend pas la vie, ses sentiments étranges qui t'entourent. t'aimerais lui dire pardon. T'y arrives pas.

Tu te rend compte que l'une de te mains n'as pas lâcher la sienne. T'es pathétique d'y croire. T'es un monstre, juste un putain de monstre, t'arrive meme pas a te contrôler. Enfin si mais, meme lorsque tu le fais tu va toujours trop loin dans ta folie, tu fais toujours un truc qui fou tout en l'air. Tu la serre fort, cette petite main, parce que t'as peur de devoir t'en séparer, t'as peur que lorsque tu le fera, tu t’effondrera encore.

Je souffle de souffle de soulagement, parce qu'enfin il se décide à me suivre et à m'obéir. Je ne le lâche pas des mains, ni du regard d'ailleurs et il me laisse faire sans rechigner lorsque je le pousse vers le lit et que je le force à s'asseoir. De son plein gré il décide même de se rallonger et je suis une nouvelle fois soulager. C'est peut-être pour peu de temps, mais Max est de nouveau comme je l'apprécie, calme, il a arrêté ses conneries et il se laisse faire. Je garde ma mains dans la sienne, je ne la lâche pas, et la serre un peu, pour lui faire comprendre que je reste là pour lui. Je continu de la garder lorsque je retourne m'appuyer contre la table de chevet, pas spécialement ravis d'être obligé de me retrouver une nouvelle fois sur ce truc, alors que tous mes muscles me tire. Alors qu'il est allongé et à les yeux fermés, je jette un coup d'oeil à son torse nu et regarde toutes les marques qui y sont. Je ne sais pas ce qu'elles signifient et je ne veux même pas le savoir, mais j'ai de la peine pour lui, certaine on du faire un mal de chien et je repense à ce qu'il m'a dit. Au faite que personne ne l'a épargné et je m'en veux un peu d'avoir été si brusque, si dure avec lui, alors que je me prétendais mieux que les autres. Mais tout ce que je veux, c'est m'assurer que ce soir, au moins, il ira bien.

"Non c'est pas ça Max !' Je m'exclame, sans même prendre le temps de réfléchir. "Enfin... Un peu si... Quand tu t'énerves, que tu pètes un câble et que t'es prêt à sauter à la gorge de quiconque t'approche, tu me fais ... peur, un peu... Je préfères quand tu es... toi !"

Oui je préfère le Max que je connais depuis un moment maintenant, avec qui je vais au cinéma et qui ne cesse de me faire chier pendant toute la séance, mais qui je dois bien l'avouer, m'amuse en même temps ! C'est ce Max là que j'apprécie et j'espère que ce n'est justement pas dans ces moments là qu'il n'est pas lui-même. Je garde sa main dans la mienne et caresse le dessus de la mienne avec mon pouce, parce qu'une nouvelle fois, je crains qu'il ne s'énerve.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu l'écoute sans rien dire. t’apprend juste a écouter les gens, tu prend du temps pour chaque chose, pour comprendre mais, t'arrive toujours a le faire meme si ce n'est pas toujours immédiat. Tu la serre un peu plus sa main, tu ne veux plus jamais qu'il s'en aille. Tu te déteste d’être ainsi. Peu etre que si t'avais eu une autre vie, que tu l'avais connu autrement, peu etre que t'en serais pas la aujourd'hui a lui poser toutes ses question, peu etre que sa serait simple.

_ Je ... j'veux changer ... mais j'peu pas le faire avec juste de la haine ... j'ai .. j'ai besoin de toi pour ça ... pas juste ... en temps que pote ... enfin j'sais pas .. désolé j'suis pas bien ... j'dit surement des conneries ... j'sais meme pas pourquoi je te raconte tout ça, j'passe juste pour un con ... un minable ...

C'est sortis tout seul t'as absolument pas contrôler tes mots, t'est fatigué mais, t'as quand meme les idées assez claire pour savoir que ce que tu dit c'est loin d’être faux, sauf que t'as l'impression de te noyer, de marcher mais, de ne pas avancer. Tu t'enfonce depuis tout a l'heure.

T'es misérable. Tu t'en veux comme jamais. T'en peu juste plus d’être seul. t'aimes te dire que si t'avais quelqu'un , peu etre que tu changerai, peu etre que tu te prendrais enfin en main. T'aimes te le dire, au fond c'est surement vrai, c'est juste de ça que t'as besoin, pas de toutes ses merdes , personnes n'as besoin de ce que tu t'fou tout le temps dans le sang. t'as juste envie de tenir a quelqu'un et que quelqu'un tienne a toi, de la meme manière que les gens que tu croise lorsque tu chante dans les rues. Tu les envies tellement, tout ses cons qui se tiennes par la mains, et le pire c'est que t'arrive meme pas vraiment a savoir pourquoi. A tes yeux c'est comme un rêve, sa n'existe pas vraiment dans ton petit monde. t'es destiné a vivre tout ça de loin, tout le long de ta vie.

t'as rouvert un peu les yeux entre temps. Tu pourrais t’énerver mais, tu ne le fais pas, t'es pas aussi con que t'aime le croire. T'es prêt a en faire des efforts, t'es prêt a tellement de choses juste pour qu'on te dise je t'aime. C'est idiot et t'en a conscience mais qu'est ce que tu veux y faire. Tu cours après ça depuis que t'es gosse. Même gamin, lorsque ton père t'écraser ses clopes sur le dos, tu lui trouvais des excuses, tu prier tout les soirs en te disant qu'un jour il te dira pardon, qu'il te dira qu'il tient a toi. Sauf que ce n'est jamais arriver, et attendre, t'en peux tout simplement plus.

Je continu de le regarder de là où je suis, debout à côté de son lit, sans lâcher sa main, comme si c'était un devoir. La situation est toujours un peu bizarre, mais moins inconfortable qu'il y a quelques minutes. Je commence même à retrouver mon aise et malgré ma fatigue, quand Max ouvre les yeux, je lui souris pour qu'il sache que je suis là.

"Arrête de dire ça Max, je te l'interdis... T'es un emmerdeur ça tu le sais, mais t'es loin d'être un minable ou un con, t'as pas le droit de dire ça ! Et je suis désolé de te l'avoir dis tout à l'heure, j'étais juste en colère..."

Je m'excuse, parce que j'ai passé la moitié de ma nuit à essayer de le persuader qu'il valait quelque chose et qu'il n'était pas un con et le premier truc que je fais quand il commence à m'énerver, c'est de l'insulter de con. C'est moi qui me sens con, parce qu'au final je ne suis pas beaucoup mieux que d'autres, je le blesse et le provoque gratuitement, pour le faire réagir, mais je suis pareil.

Après un moment, je décide de me rasseoir sur le lit. Juste sur le rebord pour pas l'embêter une nouvelle fois, pour pas lui demander une nouvelle fois de bouger. Mais mon corps ne me tiens plus, mes jambes non plus, elles vont finir par lâcher, alors je me pose sur le coin du lit, en essayant de le déranger le moins possible et je reprend sa main que j'ai lâché en m’asseyant.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu le regarde s’asseoir et tu l’écoute. Et tu te rend compte que tu parle dans le vide. depuis tout a l'heure t'as la sensation de parler et qu'on ne t'écoute pas. Il n'entend que ce qu'il veux.

_ Carter ... pourquoi tu fait comme si tu comprenais pas ce que je dit ... pourquoi tu retient juste la fin de ma phrase pour fuir le reste ... ?

T'es franc. t'y peux rien. Quand t'es fatigué tu l'es encore plus d'ailleurs. Au final c'est l'une des rares chose qui t’énerve chez lui. Il tente de te remonter le moral mais, c'est loin d’être efficace parce que t'aimes pas la façon qu'il a de te dire un truc pour esquiver pas mal de chose. peu etre qu'au fond, lui aussi il s'en fou de toi. Voila ce que tu te dit.

Tu détourne un peu le regard, tu t'sens paumé. Non, t'es paumé. Tout explose autours de toi, tu regarde ton bras, ton tatouage que tu t'es fait lorsque t'as quitter ton père, tu le sais, qu'a la base a cet endroit, il y avait presque toute les marques qu'il t'avais fait avec sa clope. Il visais. Toujours au meme endroit. tu t'demande parfois comment tu peu encore bouger ton bras, comment t'as pu supporter de te faire tatouer la. T'as juste une putain de volonté de fer et ça, personne ne peu te l'enlever.

_ T'as conscience de ce que j'suis entrain de te dire ... ou pas ?

Tu t'es jamais autant livrer a quelqu'un, confier. Non, tu te terrer, tu la fermais ta gueule de peur d trop l'ouvrir, et ce soir t'as lâcher toutes les questions, les peurs et la rage que t'avais contenu toutes ses années. Il ne se rend peu etre pas compte, oui c'est surement le cas mais, sa te met mal de rester la, simplement sans rien dire a part des questions, qu'il va peu etre esquiver, comme d'habitude.

Je fous ma tête dans mes mains, toujours assis sur le rebord du lit et je me retiens de gueuler que j'ai mal partout et la tête comme un compteur à gaz, parce que c'est pas à moi de me plaindre. Mais bordel, j'en ai marre, je suis mort, HS, qu'on ne me demande pas de rester plus longtemps debout.

"Je fais pas comme si je comprenais pas... ça m'énerve juste de t'entendre dire des conneries et de pas réussir à te faire comprendre que c'est complètement faux !"

Non en faite j'esquive clairement ses paroles et ses question auxquels je ne peux pas donner, ni trouver de réponse. Parce que, je suis lâche, oui c'est clairement ça dans l'immédiat et puis j'ai plus envie de me battre là, ni de réfléchir à ce que je veux ou à ce que je dois faire et je suis sûr d'une seule chose, c'est que j'ai pas envie de le laisser. Je veux prendre soins de lui l'empêcher de continuer de prendre de la merde, au moins essayer... Et lui faire prendre conscience qu'il est pas rien !

Je relève ma tête, difficilement, parce que putain, elle est lourde et elle me fait super mal et j'essaie de le regarder et je sais que je dois avoir une tête à faire peur et les yeux rouges parce qu'ils me brûlent, mais j'essaie de le regarder et d'avoir l'air le plus sûr de moi possible, chose que je ne suis absolument pas et que je n'ai jamais été.

"Oui Max, je sais... Je suis pas stupide à ce point..." Je peux pas m'empêcher de le rajouter ça. "Mais je suis trop pommé pour réfléchir... je sais juste que je suis là pour toi, ça c'est sûr..."

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T'en a tout simplement marre. Alors tu te tais, tu l'écoute mais, t'as meme pas envie de répondre. Tu t'allonge juste et tu te cale dans le coin du lit, avant de soulever la couverture , de te faire une place. T'en peux plus, t'es épuiser et tu sais que si t'ouvre ta gueule tu va dire une connerie. Tu lui en veux un peu. Sans trop savoir pourquoi en fait. C'est juste comme ça. Tu lui lance juste un petit regarde perdu, comme pour lui dire que sa ne sert plus a rien de parler. Et puis tu tapote le matelas en le regardant, les yeux fatigués.

_ On dort ... ? Enfin si tu veux pas dormir avec moi j'comprendrais vue la situation mais .. j'te ferais rien t'sais ... si tu veux j'te frôle meme pas mais, j'ai pas envie de te voir t'écrouler de sommeil comme ça ... c'est tout ...

Tu te décale le plus que tu le peux, pour bien le montrer que tu va pas en profiter. T'as compris. Qu'il tente de te préservais, alors il esquive, il tourne en rond sauf que tu préférerais presque une claque, au moins sa serais vraiment clair. Parce que tu te met chercher le moindre signe,la moindre faille qui pourrais faire que t'as peu etre une chance. Tu t'auto énerve.

_ Carter ... meme si c'est que demain ... tu pourras y répondre a mes questions ... enfin j'veux dire ... vraiment y répondre ... ?

sa aussi c'est dit. Et juste après que tu est fini ta phrase, tu te tourne sur le coté, tu le regarde. T'es un peu moins gêné que tout a l'heure, c'est déjà ça. t'as jamais autant désirer quelqu'un, et au fond, tu ne sais pas ce qui te fou le plus mal, que ce soit un mec, un pote a toi, qu'il te repousse et que l'ensemble du tout fait que tu va etre obliger de le voir, et d'affronter ça a chaque fois. De faire comme si de rien n'étais, alors qu’intérieurement, t'as juste envie de lui sauter dessus. t'aimes pas la vie mais, tu croit bien que de toute façon, elle t'aime pas non plus.

Cette proposition là tout de suite, c'est un peu comme Noël pour moi, parce que je ne sais pas si je pourrais m'endormir, je crois même que je suis trop fatigué pour ça, mais pouvoir être allongé, c'est un peu comme le paradis là pour moi. Je me relève pour le laisser lever les draps et je me fais pas prier pour aller m'y installer avec lui. Je m'occupe même pas de ce qu'il dit, encore une fois dans un sens, parce que même, s'il a raison, la situation est étrange. Je m'en fou totalement de reste proche de lui et j'en ai même envie.

"C'est encore mieux que le café comme idée ça ! Et arrête tes conneries, je m'en fiche que tu fasses quoi que se soit, je t'ai pas demandé de ne plus m'approcher tu sais !"

Je perds pas de temps et je m'allonge sur le matelas et bordel ça fais du bien. Le lit est petit et il s'est reculer le plus possible, comme pour prouver ses dires. Mais je l'attrape pourtant par le bras et je l'attire vers moi et je le tire vers moi pour qu'il soit moins au bord du lit et qu'il ne se casse pas la gueule.

"Ouais Max... Je te le promets !"

Je tourne la tête vers lui et je me mets dans la même position pour le regarder. Le lit n'est pas bien grand, alors même en voulant s'écarter le plus de moi, il serait resté proche, mais j'ai pas envie qu'il pense que j'ai envie qu'il agisse comme s'il était contagieux et qu'il s'éloigne, c'est égoïste et c'est sûrement dégueulasse pour lui, mais j'ai envie d'être près de lui.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu ne sais pas pourquoi mais, t'as beau etre a deux doigt de craquer, tu lui balancez tout ce qui ne va pas a la gueule, tu souris comme un con malgré tout, parce que tu te doute qu'il fait du mieux qu'il le peux. parce que t'as quand meme envie d'y croire au fait qu'il tiens a toi. Tu te met sur le coté, tu te rapproche de lui, c'est un peu lui qui te le demande meme si ce n'est qu'avec des gestes. parce que c'est vrai que, t’étais presque entrain de tomber de l'autre coté du lit vue comment tu venais de te reculer.

_ Haha pour une fois que j'ai une bonne idée ! ... Et dit pas que tu t'en fou, après j'ai envie d'faire des conneries !

C'est presque comme si t'en jouer un peu de la situation. Tu va pas faire comme si il ne s’était rien passé après tout, on peu le dire que t'as étais un peu loin. C'est comme écrit en gros sur ton front que t'as envie de lui. Tu te rapproche encore , juste un peu. Tu passe ton bras autours de sa taille avant de poser ta tête contre son torse, tu ne fait pas grand chose, t'as juste besoin qu'il te serre contre lui. tu rêve de plus mais, peu etre que t'arrivera a te contenter de ça. t'es sur de rien.

_ Elles font faire une drôle de tête les infirmeries quand elle vont venir demain matin j'croit ! On va peu etre meme en traumatisé deux ou trois !

Tu lève un peu la tête vers lui, mais tu te remet comme tu étais juste après. Tu t'marre, t'as pas envie de lui faire subir le Max qui lui fait si peur, celui qui le repousse. Tu fait des efforts, pour qu'il aime passez du temps avec toi et non parce qu'il se sentirais obliger de le faire, de peur que tu fasse une connerie.

_ Et t'sais , j'suis pas amoureux de toi hein ! Enfin c'est con de dire ça mais, c'est juste pour que tu le sache .. j'vais tenter de pas l’être ... ok ?

Tenter ... quel con tu fait. sa ne marche pas comme ça mais, t'y connais tellement rien que t’enchaînes les conneries mais pour le coup tu te veux juste gentil, rassurant, tu te comporte comme un gosse complètement chambouler, qui perd peu a peu tout ses repaires.

Il a abandonné l'idée de rester à l'autre bout du lit, le plus loin possible, comme si l'un de nous était contagieux et se rapproche enfin. ça me rassure, j'ai pas envie que se soit bizarre entre nous, parce que je tiens et lui, parce qu'il est sûrement la seule personne capable de me faire péter le plus rapidement un câble, mais je tiens à lui et je suis bien avec lui.

"Le café était une bonne idée aussi ! Il était vraiment dégueulasse, mais l'idée était bonne !"je dis en riant. "Je m'en fous..."

Et je me rends compte seulement après l'avoir dis que ça sonne exactement comme de la provocation. Que moi aussi je joue de la situation, alors que je ne devrais pas. Mais j'ai pas envie qu'on soit tous les deux comme des idiots à ne pas oser se regarder dans les yeux, gênés et je veux que se sois comme ça là toujours été entre nous, naturel. Il passe un bras autour de ma taille et je me repositionne pour faire de même avec lui, je passe un bras autour de lui et je pose ma tête sur un bout de l'oreiller.

" Oh punaise, si je pouvais rester réveiller assez longtemps pour voir ça, se serait fantastique, un vrai plaisir !"

J'éclate de rire, allongé là sur le lit, je baisse la tête pour regarder Max et je ris de plus belle, parce que c'est vrai, malgré tout l'idée que quelqu'un rentre et nous voit allonger ici en train de se demander ce qu'on fait, ça m'amuse.

"Ok Max, c'est d'accord..."

Je repose ma tête sur l'oreiller et je soupire. Ouais, c'est le mieux que je puisse faire là, ça et être là pour lui, parce que malgré tous je sais qu'il en a besoin et même s'il me croit pas, moi aussi j'ai envie d'être là pour lui.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

tu t'marre juste parce que t'en a plus que besoin. Tu la bien mériter après tout vue la soirée que tu vient de passez. Tu relève un peu la tête et prend un air faussement blasé face a la fin de sa phrase, il le fait exprès ou quoi ?! mais, la aussi tu joue la carte de l'humour, parce que c'est moins douloureux a supporter. Tu te rapproche un peu de lui avant de venir l'embrasser, tu te remet comme tu étais avant de te remettre a rire.

_ T'as chercher, désolé vieux !

Tu marque une petite pause, parce que faut bien se l'avouer, ton cerveau il marche un peu au ralentit depuis tout a l'heure, t'es épuiser, et lorsque tu commencerai presque a l'oublier, il y a toujours quelque chose qui te le rappelle. Et puis la , tu sais pas pourquoi, t'as juste envie de jouer au con, t'appuie sur le petit bouton rouge en face de toi qui sert tout simplement a rameuter une infirmerie.

_ Comme ça t'aura pas a attendre le matin !

Tu t'rend compte que t'as fait une connerie mais, de toute façon c'est pas bien grave. On va surement rien te dire, t'auras qu'a mentir un peu, dire que t'as eu une ou deux douleurs soudaine mais, que sa vient de passer. t'aime pas trop mentir mais, tu fait sa comme un pro. Faut dire que c'est toujours utile ,qu'on le veuille ou non.

_ J'aime ta reparti naze Carter ! j'ai jamais vue quelqu'un avant toi autant raccourcir a ce point tes réponses !

T'est pas méchant et tu ne veux pas l’être, tu dit ça en rigolant, tu le taquine juste un, et puis sa ne sera pas le premier pic lancé de la soirée, d'un coté comme de l'autre. Tu lui caresse la joue sans trop savoir pourquoi , un autre réflexe a la con. Tu ne sais meme pas si tu te plais ou non dans cette situation.

Je le regarde se redresser et me regarder complètement exaspéré et j'éclate de rire, parce que la tronche qui tire m'amuse. Oui là, je cherche clairement les emmerdes et j'ai encore les idées assez clair pour savoir que si j'étais pas tellement épuisé, j'agirai pas comme ça, comme un crétin sans cerveau ou comme un type qui à fumer un mauvais joint. Mais là je m'en fou... J'ai complètement chercher les "emmerdes" et ça m'amuse presque.

"Ouais j'avoue, je l'ai cherché là, je peux que me taire !"

Je ris encore un peu avant d'essayer de me calmer et puis je le regarde ce redresser pour appuyer sur le bouton d'urgences. Je me suis redressé sur mes avants-bras et je le regarde à moitié choqué et à moitié amusé. Merde, il a vraiment peur de rien...

"Tu es définitivement cinglés Max ! On va avoir des problèmes... Je vais être obligé de te mettre un coup pour faire croire qu'il y avait bien urgences..."

Je le regarde, un large sourire aux lèvres comme si je réfléchissais à l'endroit où je pourrais le frapper pour que ça fasse vrai, mais je plaisante évidemment, je le frapperai jamais sans raisons. Je préfère encore expliquer à l'infirmière que j'avais juste envie de voir si le bouton marchait vraiment, plutôt que de m'en prendre à Max.

"Tu peux parler... Et elle est super ma répartie..."

Je change de position pour m'allonger sur le dos et je croise les bras sur la poitrine, ouais je boude comme un gamin et j'aimerai bien dire que je fais semblant sur le coup, mais non je boude vraiment, je suis un peu vexé parce qu'il me dit et j'agis comme un gamin de huit ans, j'en viens même à froncer le nez lorsqu'il pose sa mains sur la joue pour la caresser.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T'es perdue entre des dizaines d'émotions en meme temps. Tu décide que le fou rire sera la sensation qui prendras le dessus, t'en a marre de te prendre la tête, de te tracasser et te torturer l'esprit.  De toute manière sa ne sert a rien désormais. T'entend alors des pas dans le couloirs, et comme un con tu fait exprès de te coller encore un peu plus contre carter, jouant la provocation et la connerie le plus possible.

C'est une jeune femme, tu la vue tout a l'heure, elle est jolie mais, un peu froide a ton gout. Elle se fige quelques instants quand elle entre, elle tente de rester professionnelle mais, le fait que sa la perturbe est plus que flagrant. Puis, tu regarde Carter, d'un air perdu, faussement malheureux.

_ Carter ... j'ai mal a mon bras mon amour, fait quelque chose...

T'insiste bien sur le "mon amour" . Tu le provoque un peu mais, pas bien méchamment, tu parle fort pour bien qu'on t'entende. En fait, vue l'état de ton bras sa ne serait meme pas surprenant que t'es mal, sauf que ce n'est pas le cas pour ton plus grand bonheur, enfin tu peu dire que c'est supportable, t'es habituer a bien pire.

Puis tu bouge plus, tu te tient le bras, et tu colle juste ta tête contre son torse, t'en profite meme pour y poser deux ou trois baisers, en fait tu prend un malin plaisir a le foutre mal a l'aise. toi aussi t'as l'air bien con mais, comme t'est pas seul a l’être sa passe sans trop de problème.

Puis tu te tourne, sur le dos, et tu serre ton bras, la femme a l'air de reprendre enfin ses esprit bien qu'elle a une sorte de regard rempli de jugement, que t'aime pas trop. Normalement tu lui aurais crier deux trois vérité mais, la t'as juste envie de t'amuser, alors sa te fait plus rire qu'autre chose. Enfin, intérieurement parce que la, tu tire une tête horrible, comme si t'allez crever dans l'heure, sa sonne tellement vrai que t'est presque sur que Carter a du y croire meme si ce n'est qu'une fraction de seconde.

_ Bébé ! j'taime je ... Argh !

Hé ben voila t'as trois d'age mental, c'est prouver. T'as fait semblant de crever en pleins milieu de ta phrase, comme dans une sorte de vieux film de guerre bien pourri. Tu t'amuse, tu le fou mal a l'aise et t'adores ça,

Je sais pas à quel moment la folie a remplacé la fatigue dans nos esprits. A quel moment on a décidé de plus réfléchir et de juste faire les cons, agir comme bons nous semble, sans vraiment réfléchir à ce que l'on fait. Je sais pas à quel moment ça c'est produit. Mais ça fait un bien fou, j'ai encore assez d'énergie pour faire l'andouille et appeler une infirmière pour un rien, juste pour voir la tête qu'elle va tirer, c'est un truc que je n'aurai jamais fais, mais là ça m'amuse... beaucoup.

On entend des pas se rapprocher je comme on est tout au bout du couloir, il y a de grande chance pour que se soit pour nous. La porte s'ouvre et Max et littéralement collé à moi, qui me tient seulement sur les avants bras. Je regarde la tête de l'infirmière et je me retiens de rire alors que Max est déjà en train de faire son cinéma, j'ai même pas eu besoin de le frapper qu'il est déjà à fond. Je l'écoute et j'essaie d'entrer dans son jeu, mais j'ai juste envie de rire. Je me stoppe juste quand je l'entend m'appeler "mon amour", parce que je sais qu'il cherche juste à me provoquer et qu'en faite, c'est la première fois que quelqu'un m'appelle comme ça... Et il continu, affaler sur moi à jouer la comédie et à en profiter aussi et je sais que me voir gêné, ça doit être la cerise sur le gâteau pour lui et moi je regarde l'infirmière en essayant de me redresser tant bien que mal. Il peut jouer aussi bien qu'il veut, je suis à moitié mort de rire et ça doit se voir sur mon visage, parce que j'en ai du mal à me retenir.

Puis, il fait semblant de mourir en pleins milieu d'une phrase, évidemment, je n'en peux plus, je le regarde en rigolant et au moment où je relève les yeux. L'infirmière est partie, j'ai cru entendre "petit con" au passage, mais j'en suis pas bien sûr, quoi qu'il en soit, elle est partie et on a du la mettre en pétard.

"Ok Max elle est partie et t'en as absolument pas trop fait... J'espère que tu voulais pas être acteur parce que là c'est mort..."

Je m'étale une nouvelle fois sur le lit et je ris jusqu'à en pleurer, je suis obligé d'essuyer mes yeux pour empêcher mes yeux de couler et puis je me souviens qu'il à profiter de son petit numéro pour se foutre de moi en même temps que de l'infirmière, alors je lui jette un oeil avant de lui asséner un léger coup de coude dans les côtes !

"Tiens, ça c'est parce que t'apprécie un peu trop me faire tourner en bourrique !"

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Au final tu ne tarde pas a céder a ton tour, de partir dans un putain de fou rire incontrôlable. La femme en face de toi, par contre sa n'as pas vraiment l'air de la faire marrer mais bon, elle a du voir bien pire alors c'est simple, tu t'en fou complet d'elle. Une fois qu'elle est sortit, et après avoir cru l'entendre juré, tu te décolle un peu de Carter.

_ Ho c'est bon hein, c'est ta faute si elle est partit, t'es absolument pas convaincant mon pote ! ... P'tain t'as vue comment elle c'est barré n’empêche, un vrai monstre c'te nana !

Tu encaisse le coup et tu te redresse juste un peu avant de  lui tire la langue comme le ferais un enfant. Puis tu te relève un peu , et au final tu te met carrément sur lui, les mains appuyer a coté de sa tête. Tu ne peu pas t’empêcher de le regarder mais, tu tente de faire comme si s'était juste normal, de le fixer comme ça.

_ Si un jour t'as quelqu'un, il a intérêt a prendre soins de toi parce que sinon j'irais lui casser la gueule !

Tu ne sais pas pourquoi t'as dit ça, c'est meme pas une menace, c'est meme pas méchant, tu lui dit juste le plus naturellement du monde. Tu souris encore mais, tu sens que tes forces prenne la fuite, que tu va pas tarder a t'écrouler, et c'est d'ailleurs ce que tu fait. Tu plonge une dernière fois ton regard comme le siens,et t'as la sensation qu’après t'auras plus jamais le courage de le faire, tu t’allonge sur lui, ta tête sur son torse et l'une de te mains vient chercher la sienne. T'es pas bien lourd et tu fais attention a ne pas lui faire mal, t'as tellement peur de le brisé lui aussi. T'es a moitié endormie, tes yeux se ferme. Et puis juste avant de totalement sombrer tu ne peux t’empêcher de continuer sur ta lancé.

_ J'suis désolé , pour tout. Je te le promet que je ferais plus de conneries... ha et puis, s'il te plais me provoque plus, meme pour déconner, et si tu veux pas de moi, fou moi une claque , au moins sa sera clair ...

Tu t'sens partir, que tu perd les maigres forces que t'avais. T'as jamais étais aussi sincère quand t'y pense, parce que oui ce ne sont pas des paroles en l'air. T'as pas envie d’espérer si c'est pour ne rien avoir de sa part. Sa te détruit plus qu'autre chose.

Ça fait tellement du bien de rire, merde ! C’est moche de le faire aux dépends des autres, je suis contre habituellement, mais là c’est juste trop jouissif. De plus penser à rien, d’être juste comme un con à rire avec ton pote, tout aussi gamin et stupide que moi à l’instant présent.

« Max, t’as quel âge pour faire la grimace ? » je demande en le taquinant. « Oh de toute façon elle n’allait pas rester là à vie, tu voulais quoi continuer de jouer au mort jusqu’à ce qu’elle te réanime ? »

Je m’apprête à me moque une nouvelle fois de lui, parce que c’est une proie facile et qu’il agit immédiatement comme un enfant dans ces moments là et c’est juste à la fois adorable et à mourir de rire. Mais il se redresse et s’installe sur moi et je suis de nouveau comme bloqué, pas parce que c’est lui, non au contraire, je crois que quelqu’un d’autre, je l’aurais immédiatement poussé. Mais surtout parce que je n’ai pas l’habitude d’être aussi proche d’un mec à vrai dire, je crois même que c’est le premier avec qui je suis si proche au sens physique de la chose.

Il le sait pourtant que je n’ai pas l’habitude, je lui ai dis. J’ai plus l’impression que c’est lui qui me provoque pour le coup. Mais j’essaie de ne pas montrer que je suis gêné, que j’ai été surpris et que j’ai absolument pas envie qu’il se foute de moi. Et puis je le regarde, avec sa tête de gamin et j’en oubli totalement que je suis gêné, ce n’est même plus le cas. Je me contente de l’écouter et de hocher la tête à ce qu’il me dit et je sais qu’il va encore me dire que je raccourci mes phrases alors je dis :

« Apparemment, j’ai le meilleur gardes du corps avec moi,  alors j’ai pas à m’en faire ! » je répond en posant ma main sur son torse.

Je suis touché par ce qu’il me dit et heureux de savoir qu’il est là pour moi et j’aime l’avoir près de moi. Il se couche sur moi et je le laisse faire, j’ai toujours pas l’habitude d’être aussi proche de quelqu’un, mais avec lui je m’y fais. Il prend une de mes mains et je serre la sienne et de mon côté, je me sers de la deuxième et j’attrape son visage pour le remonter vers moi.
J’hésite quelques secondes, mais je l’embrasse sur la joue, à la commissure des lèvres. Il vient de me demander de ne plus le provoquer, même pour déconner, mais je ne déconne pas et je ne le provoque même pas. J’avais juste envie de faire quelque chose à mon tour…

« Désolé… »

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Toi aussi tu te le demande quel age t'as vraiment tu ne sais meme pas si on peu dire que t'es un adulte, t'as toujours eu la sensation d’être un enfant bloquer dans un corps de grand. Comme si tu courais après ses années qui t'on tellement manquer. T'as jamais était heureux gamin, tu ne l'es pas plus mais, le fait de te dire que meme a cet age la, ou tout est senser etre simple, t'as vie partais déjà en couilles, sa te déprime encore un peu plus. Sauf que ce soir t'as pas envie d’être triste, t'as assez donner.

_ j'sais pas, j'dirais entre deux ou trois ans ! Et puis, on sais jamais, elle m'aurais peu etre fait du bouche a bouche !

Tu souris comme un con, à demi endormi. Tu t'marre parce que t'as juste envie de ça, les coups de gueule, sa t'épuise, t'es parfois violent mais, ça chez toi tu le déteste plus que tout. Tu tente depuis des années de t’apprivoiser, de faire taire se lion qui tourne en rond dans sa cage depuis tellement de temps.

Tu le trouve mignon, de ne pas le prendre mal, et de répondre ça sauf que, ses gestes tu a du mal a les supporter. justement parce que chacun d'entre eu te met dans un état pas possible. Sa t'épuise, sa te tue. Tu crois essayer de passe a autre chose, tu lui demande simplement une petite chose mais, lorsqu'il pose ce baiser, meme léger au coin de tes lèvres tu reste figé. Bordel il se fou de ta gueule ou quoi.

T'aimerais lui gueuler ses quatre vérités, lui que t'en a marre qu'il te prenne un con , peu etre meme un simple objet. sauf que t'es tellement faible que tu n'en trouve pas la force, t'as juste envie de te laisser allez et c'est ce que tu fait. Tu te redresse, juste un peu, pour etre face a face avec lui, et cette fois tu l'embrasse a ton tour, toi tu le ne fait pas juste rapidement. Tu le frôle, juste une seconde, comme la première ou tu la fait, avec la meme douceur que toi meme ne comprend pas.

T'en peu plus. T'aimerais tellement que ce soit clair. Tu décolle tes lèvres des siennes mais , tu continue de le regarder, t'est comme accrocher a lui, t'es comme entrain d'y devenir accro a cet idiot. Puis tu pose sa tête dans son cou , tes lèvres frôle sa peau, comme si tu devais lutter pour ne pas le couvrir de baiser. C'est ça qui te rend fou, de ne pas comprendre, de ne pas savoir se qu'il pense. Il évite tes questions et toi t’espère comme un con depuis tout a l'heure, que peu etre qu'il a juste peur, peu etre qu'au final t'aurais une chance ...

La remarque sur le bouche à bouche que pourrait lui faire l'infirmière m'agace et je ne sais pas vraiment pourquoi. Enfin si je sais, il me donne juste l'impression de jouer sur les deux tableaux, de jouer avec moi aussi et ça m'énerve. Je me demande l'espace de quelques instants s'il se fout de moi, mais j'oublis vite, parce que j'ai pas l'impression d'être le mieux placé pour dire ou pensé ça, alors je me contente simplement de lui répondre, le plus normalement possible.

"Je dirais trois ans moi... A deux ans un gosse c'est encore adorable ! Je la rappelle et je te laisse à elle si tu veux !"

Je suis mort, je suis fatigué et je suis plus foutu d'avoir une seule pensé cohérente. ça me perturbe de le sentir sur moi comme ça et mais j'ai pas envie de lui dire de bouger, parce que je veux pas le vexer, je veux pas l'énerver, ni lui faire du mal, mais sûrement que j'en ai pas envie tout simplement. Et je ne suis qu'un putain d'égoïste, dirigeait par sa fatigue, je sais que j'agis comme un con et que je risque de lui faire du mal, de perdre mon ami et de m'en faire à moi aussi. Mais je sais aussi que lorsque je l'ai embrassé sur la joue, même si ce n'était pas pour le provoqué, j'espérais, un peu qu'il réagisse. Pourquoi ? J'en sais rien, pour pousser mes limites peut-être, parce que dans le fond, j'en ai envie un minimum, parce que je suis pas mal à l'aise avec lui.

Il détache ses lèvres des miennes et je me regardes et je le regardes également, parce que j'ai pas envie de détourner le regards. Je reste là un moment à le regarder, je suis épuisé et je me laisse aller sans même plus réfléchir à ce qui est bien, juste à ce que j'ai envie. Je redresse un peu la tête et je m'avance vers lui et je copie son geste, je l'embrasse, en posant à peine mes lèves sur les siennes.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

t'aimes pas le pic qu'il te lance par rapport a la fille de tout a l'heure. mais, tu ne lui en veux pas vraiment, tu met sa sur le compte qu'il et presque mort de fatigue, tu tente de te rassurer. T'as encore peur, t'as l'impression que désormais, un rien peu te détruire, a jamais. Un mot, un geste. T'as la sensation qu'il joue avec toi et sa te bousille, sa t'tue tout simplement. t'aimerais enfin pouvoir te dire que la vie elle t'en veux pas autant que tu le pense.

Tu ne lui répond pas. De toute façon tu ne sais meme pas quoi lui dire. Tu l'attend encore ce silence, ce regard fuyant mais, ce n'et pas le cas et tu ne comprend plus rien. Puis, il pose ses lèvres sur les tiennes, juste un instant mais, ça t'en a tellement rêver que t'as l'impression que le temps s’arrête. Tu t'sens perdu, enfin ,encore plus que tu ne l'est d'habitude. Tu reste quelque instant a le regarder, t’aimerais lui demander pourquoi il fais ça mais, t'ose pas, t'as peur que tout prenne fin et oui, au fond t'en profite un peu, parce que t'en a besoin, de lui.

Tu lui caresse la joue du revers de la main, avec un sourire un peu triste. Tu l'embrasse, une fois, doucement, tendrement, tu remonte un peu, tu sens ton corps coller au siens et tu les sens, ses putains de frissons que t'as jamais vraiment connus avant. Tu t’écarte de lui juste un instant mais, tu recommence. Tu l'embrasse , cette douceur ne te quitte pas mais, c'est comme si t'avais prit un peu plus d'assurance en le faisant, comme si t'avais un peu moins peur, juste un peu.

t'aurais presque envie de chialer mais, tu trouverais sa pathétique d'en arriver la, de montrer a nouveau à quel point t'es faible. Alors tu le regarde juste, t'as peur de le voir quitter ta vie, juste comme ça, sans un mot, toujours dans ce meme silence. Un silence a la fois rassurant et oppressant. Un silence qui te terrorise mais, que tu ne veux quitter pour rien au monde. Alors tu reste juste la, a le regarder, a te dire qu'il est beau a en crever. A pensé des choses dont t'es pas vraiment fier, des choses qui tourne en boucle dans ta tête depuis que tu la embrasser pour la première fois. Tu ne lâche pas sa main, tu ne veux plus jamais le faire. T'as jamais était aussi bien qu'en ce moment. t'as beau te poser des milliers de question, rien que le fait de pouvoir le touché, au moins un peu, sa te serre le cœur mais, cette fois, sans le brisé.

Cette nuit j'ai découvert plusieurs autres facettes de Max. J'ai vraiment l'impression qu'avant cette nuit, je ne le connaissais pas. J'ai découvert un Max doux et tendre, complètement pommé, brisé et attendrissant, ce Max là, j'ai envie de rester à ses côtés, de ne pas le lâcher, de le voir aller mieux, car j'y tiens, il ressemble tellement plus à l'ami que j'apprécie, à l'ami avec qui j'aime passé mes soirées. Mais la deuxième facette de Max, le mec violent et impulsif, qui pourrait te démolir à la moindre contrariété, me fout la trouille, j'ai envie de fuir à chaque instant. Mais je dois bien avouer que le lion blessé qu'il est, me fait rapidement oublier cette partie.

Je suis surpris par autant de tendresse ? De sa part et surtout par la proximité qu'il y a entre nous, je ne peux pas m'empêcher de me dire que c'est bien la première fois que je me retrouve aussi proche de quelqu'un et surtout d'un homme, mais la gêne est bien loin maintenant. J'apprécie la caresse qu'il me fait et le regarde en souriant légèrement, je le regarde dans les yeux et je lui répond sans hésiter lorsqu'il recommence à m'embrasser. J'ai l'impression de tester à mon tour, ce que c'est d'être proche de quelqu'un, j'ai peur qu'il pense que je me sers de lui, mais je n'arrive pas à garder cette pensée pour le moment, je reste juste dans l'instant présent. Après un moment, je me détache un peu de lui et le regarde en souriant, je passe ma main libre dans ses cheveux avant de lui dire :

"Je crois qu'il est vraiment temps qu'on dorme Max !"

Je lui donne un coup léger coup de hanche, pour qu'il bascule et s'installe sur le lit, plutôt que sur moi. Il n'est pas lourd, loin de là, mais je ne suis pas sûr de pouvoir fermer un instant les yeux, si je sens son poids sur moi. Je le garde pourtant prés de moi, pour qu'il comprenne que je reste là pour lui.

"Je reste là promis !"

J'ai juste à enlever mes chaussures pour être un peu plus à l'aise, bien que mon jean me serre. Mais le tee-shirt que j'ai sur le dos et celui avec lequel je dormais il y a quelques heures. J'essaie de m'installer le mieux possible en gardant Max dans mes bras.

- moriarten