T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T’arrêtes de rires mais, pas de sourires, tu ne sais pas vraiment quoi dire, tu t'sens débile, tu l'es d'ailleurs. tu restes juste la face a lui, le rouge au joue, que t'aimerais bien voir partir. Tu le sais, qu'au final sa le choque surement plus que tes dernières confessions si tu peu dire ça ainsi. Chacun se confie, et tu te rend compte a quel point cette nuit est étrange, comme irréel, comme si demain tout allez etre oublier, alors que c'est loin d’être le cas.

_ Ben ... oui .. enfin j'sais pas si je peu dire ça comme ça .. j'ai jamais était en couple avec un mec ... tu sais ... ben ... dans mon monde le sexe c'est un peu comme la drogue ... sa permet de s'évader ... et ... on test des truc ... pas toujours conseiller d'ailleurs ... p'tain pourquoi j'te raconte ça moi ?! .... enfin bref ... j'me suis fais quelques mec mais .. rien de sérieux hein ! j'suis pas gay ... enfin .. enfin j'croit ...

Tu t'perds dans tes propres phrases, t'as pleins de question qui te traverse l'esprit sur lui, t'aimerais en savoir plus sur ça mais t'oses pas, sa te fait flipper, encore plus que tu l'imaginer. Tu te rend compte de ce que tu viens de dire, a quel point sa peu etre mal vue de parler avec autant de franchise, meme avec un pote, parler de cul c'est jamais bien facile. Enfin si ça l'est, sauf quand sa te concerne. Toi aussi, tu ris, tu ne sais pas si c'est a cause du stress face a toutes ses ... révélations, ou si c'est juste que t'en a plus que besoin, de sourire un peu.T'es pas le seul a t'embrouiller, Carter le fais tout autant et bien que t'aimes pas vraiment ça, sa te rassures un peu.

_ Ok .. t'en fait pas ... quand tu dit ... que j'ai plus d’expérience que toi .. ça veux dire quoi ? .... hé merde ! pardon j'voulais pas demander ça ... enfin ... bordel !

T'y peux rien, poser des questions, t'es un pro a ce niveau, surtout pour celles qui mette mal a l'aise. Encore un don bien pourri que t'as, surement hériter de ton père d'ailleurs. il était toujours a t'en poser des centaines, des questions qui te donner envie de te barrer en courant. Tu continue de sourire, aussi pour le rassurer. Tu continue aussi de rougir sans vraiment t'en rendre compte, bordel dans quel merde tu t'es encore mit.

C'est bizarre à cet instant, lui et moi on a absolument pas l'air de deux cons gênaient par la situation. ça en deviendrait presque comique ! Et si ça question était destiné à ce que se soit à mon tour de me livrer, c'est finalement encore une fois lui qui le fait. Il le fait apparemment rarement, mais une fois qu'il est parti, il semble ne même pas pouvoir s'arrêter.

"Calme toi mec... Te justifies pas, tu fais ce que tu veux ! C'est pas moi qui vais te juger !"

Je crois qu'il est encore plus gêné que moi et ça m'amuse. Je me mets à rire, un fou rire incontrôlable, nerveux aussi en le voyant se perdre dans ses explications. Il essaye de justifier ses actes, mais comme pour tous le reste, je m'en fous pas mal, je ne le juge pas. J'arrête par contre complètement de rire et même de sourire lorsqu'il reprend la parole. Cette fois-ci j'essaie de réfléchir un peu plus à quoi dire plutôt que de lâcher la première connerie qui me passe par la tête. Merde, je pensais que c'était clair pourtant, mais non et je me sens un peu honteux, alors je ne sais vraiment pas quoi dire.

"Je veux dire par là, que j'ai jamais vraiment été avec un mec... dans une relation sérieuse, ou quoi que se soit d'ailleurs... Enfin bref !"

J'essaie de pas baisser la tête et de pas rougir encore un peu plus que je ne le suis déjà, de pas montrer que je me sens un peu honteux. Je le regarde et j'éclate de rire une nouvelle fois parce qu'on à vraiment l'air con tous les deux !

"Merde mec... On a l'air vraiment con !"

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu t'en doutes au fond, que si quelqu'un va te juger dans ta foutus vie sa ne sera surement pas lui. T'as beau avoir une vie complètement différente de lui, au final c'est un peu le seul qui tente de te comprendre, oui il ne capte pas , pas mal de choses mais, tu ne peux pas lui enlever le fait qu'il essaye de le faire. Tu t'mes aussi a rire comme un con, parce qu'au final, une situation pareille ce n'est que risible, t'as beau etre mal a l'aise, te sentir paumé, et avoir honte a en crever de ce que tu viens de dire, tu trouve ça drôle.

_ Je .. oui j'sais ! C'est juste que j'suis aussi paumé sur ça !

Tu est loin de dire ça d'un ton triste, bien au contraire, ce que tu dis au fond, ce loin d’être facile, tu ne sais meme pas qui tu es, qui t'aimes, et qui tu peu aimer. Sa te fait des centaines de questions en plus dans te petite tête déjà bien pleines par les problèmes. Sauf que la, tu t'marre, tu t'sens débile, pathétique, tu l'est un peu mais, la t'as juste pas envie d'en pleurer. Puis tu te calme un peu, et tu l'écoute, tu pensais juste qu'il n'avais jamais était avec un mec, de façon sérieuse si tu peu dire ça ainsi. Au fond, tu t'y attendais pas a celle la mais, vraiment pas.

_ Tu veux dire que t'as jamais couchez avec un mec ? Attend ! T'as quel age vieux, m'dit pas qu'es puceau ?! Enfin ... enfin voila quoi !

Tu te marre encore mais, pour le coup c'est un peu nerveux, tu pensais pas que tu la sortirai aussi facilement cette phrase. Tu pensais qu'elle allez rester bloquer dans ta gorge mais, bien au contraire, elle est sortit d'un coup, tu ne détourne pas le regard, tu le soutient meme. Tu tente de ne pas montrer que la situation te gêne et pas qu'un peu d'ailleurs, que t'es perdu face a tout, qu'au fond 'y comprend que dalle.

_ P'tain ouais ... vraiment con !J'sais meme pas comment on en est arriver la !

Enfin si tu sais, c'est un peu ta faute, c'est juste que t'aurais jamais pensé que sa irais aussi loin. Tu te cale un peu mieux contre le mur, tu commence a crever de chaud dans ce lit qui pue le désinfectant. Tu mate ton bras juste une dernière fois, t'as envie de faire une connerie mais, tu te retiens, tu passe assez pour un con.

"Sérieux Max ! Fais moi la liste des choses pour lesquelles tu n'es pas paumés, ça ira plus vite !"

Ma phrase est sortie toute seule, sans que j'ai le temps de réfléchir et je la regrette un peu. Evidemment il n'y à rien de méchant dans ce que je viens de dire. Je plaisante, je me fous gentiment de lui, je fais de l'humour. Mais je suis pas vraiment sûr que lui prenne à la plaisanterie mes propos.

Puis je l'écoute et finalement, je regrette pas trop de me foutre un peu de sa gueule, parce que lui se fout un peu de la mienne. Je le vois se marrer après lui avoir dis que j'avais beau être gay, j'étais jamais sorti vraiment et couché avec un mec. Et je me sens un peu comme une merde quand il me demande mon âge !

" Ouais c'est ça, j'ai jamais couché avec un mec... 21... Et non, je dis juste que j'ai jamais couché avec un mec..."

Encore un point pour lequel lui et moi sommes très différents. Je couche pas pour coucher. ça n'a jamais été mon genre et vu mon peu d'expérience, ça ne le sera jamais. Enfin je dis ça mais, même s'il est vrai que je n'ai jamais couché avec un mec, je suis plus puceau et ça me rassure déjà un peu de pouvoir lui dire ça, même si c'est pas vraiment comme une fierté. Au moins il pourra pas se foutre de ma tronche pour ça.

"Moi non plus... Enfin si, j'en ai une petite idée et laisse moi te dire que tu y es pour pas mal là !"

La gêne qu'on pouvait avoir tous les deux semblent se dissiper un peu et l'ambiance redevient peu à peu aussi agréable qu'elle l'était avant qu'il ne décide de s'assurer s'il avait raison ou tord en pensant que j'étais gay. Je le regarde se redresser sur son lit et regarder son bras. Je fronce les sourcils en me demandant ce qu'il peut bien lui trouver de si intéressant et moi aussi j'essaie de m'asseoir un peu plus confortablement sur mon siège de fortune qu'est la table de chevet branlante, qui menace de s'effondrer sous mon poids à chaque fois que je bouge dessus.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu pourrais la prendre mal sa putain de phrase mais, t'es pas en reste niveau moquerie alors tu ferme ta gueule. Malgré tu ne peux t’empêcher de le regarder, d'un air un peu accusateur, comme pour lui faire comprendre qu'il aurais mieux fait de se taire. Mais, tu passe rapidement a autre chose, t'es pas vraiment rancunier comme mec.

_ Ha ... t'as déjà couchez avec des filles mais .. dit ? Comment t'as su que t'étais gay du coup ?

T'y comprend pas grand chose a tout ça, a tes yeux, c'est surement con, mais, on né tous hétéro. Toi tu l'es, enfin tu crois. Tu te trouve horriblement con de douter de ça, bien sur que tu l'es, c'est pas parce que ... ho et puis merde, t'en a meme marre de pensé, de te poser toutes ses questions. T'as toujours cette idée qui trotte dans un coin de tête depuis tout a l'heure, et qui te fait te sentir bien con. Pourquoi t'as envie de faire une chose pareille ? t'aimes pas en avoir trop des questions a te poser mais, c'est tout l'temps le cas quand t'y pense.

_ Ho d'accord, ça va c'est ma faute ! Mais, allez on est pas bien la a parler de truc gênant autours d'un café dégueu ?

Bien sur que non mais tu dit ça pour déconner. Tu ne peu pas faire grand chose d'autre de toute façon. Tu le regarde dans les yeux, que t'arrive pas a quitter d'ailleurs. T'as peur, encore une fois, de toi, de ce que tu fais ou pourrais faire, t'as peur de tout et surtout de truc idiot.

_ Carter ? Tu croit qu'on peu etre les deux ? enfin ... hétéro et gay a la fois .. enfin j'sais pas pourquoi j'demande ça, j'le suis pas ...

Tu t'enfonces. T'en a plus que consciences. Mais, au fond, t'as toujours eu quelques doutes, tu ne sais meme pas si c'est possible de ressentir des choses pour une femme et un homme a la fois, tu sais pas grand chose sur la vie a part qu'elle est horriblement sadique avec toi. Au fond, tu lui demandes ça parce que c'est un peu le seul apte a te répondre, parler de sa chez toi, sa te vaudrais d’être roué de coup, et franchement t'es pas d'humeur pour ça, t'as assez donné.

Ok c'est de nouveau moi qui suis obligé de me confier et je dois avouer que j'aime pas trop ça en faite. Surtout sur ce sujet là, avec Max qui n'a absolument pas la même vie que moi. Plus jamais je forcerai quelqu'un à me raconter sa vie, c'est sûr, surtout si c'est pour que mon tour vienne ensuite et que je me retrouve dans cette position.

"Ouais, enfin des filles... enfin bref ! Euh, disons juste que j'étais plus attiré par mon prof' d'histoire au lycée, que par ma prof de maths... Non en faite, je sais pas trop, j'ai jamais vraiment été attiré par une fille, c'est tout..."

C'est vrai ça, j'en sais foutrement rien. J'ai pas d'histoire à raconter, avec un début et une fin, dans laquelle je me suis aperçu que je préférais les mecs aux filles. Je sais pas quoi lui dire, j'ai jamais été attiré par les filles et même si je n'ai pas vraiment d'expérience avec les mecs, je sais qu'ils m'attirent toujours plus ! Je hausse les épaules pour lui montrer qu'il n'y a pas d'autres explications, que je suis sincère, mais que je n'ai pas vraiment de réponses claires à donner.

"Ouais, entièrement ta faute ! Si, super bien, c'est presque comme le paradis..."

J'éclate de rire à ma vanne pourrit. Mais ouais, même si la conversation est gênante, qu'on se trouve dans une chambre lugubre, que je suis épuisé et que Max est amoché et qu'on boit du café infecte, je suis sincère. ça n'a rien à voir avec le paradis, mais c'est plutôt sympa au final ! Dans d'autres circonstances, je pourrais même dire que c'est une soirée d'enfer !

"Euh... J'en sais rien, peut-être, sûrement même ! Si on part du principe qu'on apprécie une personne pour ce qu'elle est et pas pour son sexe, je pense oui..."

J'ai pas vraiment l'impression que ma réponse soit très clair, que j'ai réussis à exprimer le fond de ma pensée, ni même que ma réponse lui suffise ou lui explique quoi que se soit. Mais je le dis quand même, en terminant le reste de mon gobelet de café, devenu à présent froid et encore plus immondes que lorsqu'il était bouillant.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T'essayes pas vraiment de comprendre au final, pourquoi on aime quelqu'un, tu te rend compte que t'as jamais était en couple, enfin sérieusement. T'allez toujours a droite et a gauche, tu jouais au con. En ce moment, t'y pense plus a ce genre de chose, tu ne sais meme pas si t'en as envie, sa a l'air tellement compliquer quand t'y pense. Pourtant, t'aimerais bien voir, au moins un peu, a quoi sa ressemble d'aimer vraiment quelqu'un.

_ Sur ce point j'te comprendrais jamais mon pote ! Parce que ...

Non la tu t'tais parce que t'allais sortir une grosse connerie. Le truc bien lourd, pas méchant, juste idiot. Tu t'mord encore la lèvres, comme pour t'ordonner de fermer ta gueule. T'aurais pu passez pour un gros con en a peine deux secondes, au moins t'es assez intelligent pour savoir quand tu te doit de te taire. Tu renchéri sur la phrase de Carter pour passer a autre chose. T'esquive.

_ haha ouais ! j'pourrais pas rêver mieux comme soirée !

T'es malheureux mais, tu t'marre et c'est loin d’être futile, t'en a besoin de ses fou rires meme lorsqu'ils sont idiots, sans grand intérêt et parfois incompréhensible. Tu t'rend compte qu'au final t'as pas vraiment tort, ta soirée t'aurais bien pu la passer a te défoncer , a finir a moitié mort au fond d'une ruelle, alors oui quand t'y pense, c'est plutôt agréable comme moment.

Tu l'écoutes. T'est attentifs faces a ses paroles, tu comprend pas tout mais, tu tente de le faire. Tu t'sens complètement largué face a ce que tu ressens, a ses questions, qui tourne encore et encore dans ta tête, comme des voix que t'arriverai plus a faire taire.

Tu le regarde parler, et lorsqu'il a fini tu ne dit rien, tu souris juste comme un con. Puis tu t'penche vers lui , tu passe ta main sur sa joue, tu remet l'une de ses mèches qui tombe sur son œil droit, et puis tu t'avance, juste un peu. Tu l'embrasse, la aussi juste un peu, du bout des lèvres, juste parce que t'avais besoin de ça, pour comprendre. Tu sais que t'as merder mais, tu regrette pas. Tu te recule, et puis tu souris, meme pas gêné par ce que tu viens de faire. Juste amusé par la situation. Un peu chambouler aussi. Mais ça t'ose pas te l'avouer.

_ désolé, j'avais besoin d'voir si sa me faisais quelque chose !

Tu sais que t'est vraiment con quand tu t'y met. Tu veux meme pas le mettre mal a l'aise, tu ne sais pas quel impact sa peu avoir sur lui, t’espère qu'il le prendra pas mal. T'as pas vraiment le idées claires. Tu tombe de fatigue , tu met ce coup de folie sur ça, t'es juste fatigué. Rien de plus. T'aimes te rassurer.

C'est le comble ça ! Il dit qu'il ne pourra jamais me comprendre, mais me demande de le faire pour ces conneries. Mais je ne peux pas lui en vouloir, et je lui demande pas de comprendre en plus. Sur ce point là, on est tellement différent, pour le reste aussi d'ailleurs, mais je me fiche bien qu'il ne puisse pas comprendre, on est très différent et ce point n'empêchera pas le fait que nous somme ami.

"Et je te demanderai pas de le faire Max..."

Si si on pourrait rêver mieux ! Par exemple, qu'il ne soit pas trois heures du matin et que Max ne soit pas amoché et dans un lit sans savoir quand il pourra sortir. En y pensant, j'aurai peut-être du prendre des affaires pour moi, dans le cas où je serais obligé d'y rester un moment. Car je lui ai promis, je ne bougerais pas tant que je ne sortirais pas de là avec lui pour le ramener.

"Ouais, il faudrait faire ça plus souvent !" je m'exclame en riant une nouvelle fois.

Et j'espère qu'il a compris que je plaisante. Que j'ai pas vraiment envie de me retrouver toute les semaines à l'hôpital, à son chevet, parce qu'il s'est pris la rouste de sa vie. Non pas que j'aime pas sa compagnie, non j'aime juste pas devoir me réveiller en pleine nuit, pour y passer le restant dans cet endroit glauque à me demander si mon pote va bien ou non.

En parlant de pote, je regarde Max qui me regarde bizarrement et je me demande l'espace de quelques secondes ce qui peut bien lui passer par la tête. Quelle genre de questions il va encore me poser pour me mettre encore un peu plus dans l'embarra. Mais il ne dit rien, à la place il se contente de juste continuer à me fixer et approche sa mains de mon visage. J'ai à peine le temps de me demander ce qu'il va faire, ou de me reculer, qu'il remet simplement une mèche de mes cheveux décoiffés en place. Je crois que je reste un peu choqué de ce geste un peu trop... tendre pour notre relation, pas que ça me dérange, juste que ça ne lui ressemble absolument pas. Et une nouvelle fois, je n'ai même pas le temps de réagir, que son visage s'approche du miens et qu'il... m'embrasse ? Merde, qu'est ce qui lui prend ? J'en sais foutrement rien et lorsqu'il se recule en souriant et qu'il me parle, enfin je crois qu'il me parle, parce que je ne l'écoute même plus, je reste choqué. Je mets un moment avant de comprendre ce qu'il me dit et surtout un moment avant d'avoir la moindre réaction.

"Ok... Euh vas y, si je peux aider..."

Ok ma réponse n'a aucun sens et surtout rien à voir avec ce qui se passe dans ma tête. Je ne suis pas en colère et je ne lui en veux pas, j'ai découvert ce soir que Max était un mec totalement imprévisible et qui agit seulement avec ce qui lui passe par la tête. Mais, j'ai quand même envie de lui demander ce qu'il a bien put lui prendre... A la place, j'essaie de faire comme s'il ne s'était rien passer, j'essaie de rester naturel, mais j'avoue que je suis complètement chamboulé et je reste un peu choqué.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

t'aimerais lui dire pardon mais, t'en a pas vraiment la force, il fui, pour une fois c'est lui et non toi qui le fait. Tu t'sens paumé, tu ne sais plus quoi faire, quoi dire, tu te noie dans un silence que tu ne comprend pas. C'est quoi cette phrase a la con qu'il te sort, aidez, bordel sa n'a rien a voir avec le fait de juste aidez quelqu'un. Au fond, tu crois que tu lui en veux un peu de faire comme si de rien n'étais, comme si pour toi s'était facile de faire sa, comme si tu déconnais. Enfin oui c'est un peu le cas mais, sa te fais mal et peu etre aussi un peu peur de voir qu'il ne comprend rien.

Au final, tu regarde tes mains, tu joues avec, t’entremêle tes doigts , les un avec les autres comme le ferais un gamin qui s'fait chiez en cours. Tu sens que si tu parle, tu va dire une connerie mais, ce silence tu le supporte de moins en moins. T'aurais envie de jouer la carte de l'humour, t'entrouvre la bouche pour allez sur cette voie mais, tu te stoppe avant qu'il s'en rende compte. Tu te tais, encore et encore. sauf que tu tiens pas bien longtemps dans cette situation.

_ Dit qu'tu t'en fou aussi ...

Hé merde ! Tu peux pas fermer ta gueule parfois. C'étais juste un jeu a la base, un truc a la con, une sorte de test sans but mais, tu lui fait des reproches comme si t'avais vraiment envie de lui. Putain, qu'est ce qui t'arrive a meme pas pouvoir contrôler tes nerfs alors que tout ça -comme souvent - c'est ta faute. Tu baisse la tête puis tu le regarde a nouveau, t'as pas envie de le voir fuir comme ça, sa te fou la trouille. T'es si flippant que sa pour qu'on veuille meme pas te regarder en face ?

_ Pardon, c'est ma faute, j'aurais pas du ! S'étais juste ... pour ... ben j'sais pas en fait !

tu passe ta main dans tes cheveux, mettant quelques instants ta mèche en arrière avant qu'elle ne revienne a sa place. Elle aussi elle fait comme si rien ne s'étais passé. t'es con en fait , a la base, tu voulais justement faire comme si tu t'en foutais, mais, maintenant que c'est fait c'est simple. T'y arrive pas.

J'essaie de faire comme s'il ne s'était rien passer, parce que j'ai l'impression que se sera plus simple. Que les choses passeront plus facilement pour moi et pour lui aussi, et que le mal aise disparaîtra. Que comme pour l'épisode où il m'a craché sa haine en me racontant sa vie, on pourra faire comme si ça ne s'était pas passé et arrêter d'être gêné comme deux cons. Parce qu'encore une fois, on a vraiment l'air stupide à être aussi gêné. Et je sais pas ce qui se passe dans sa tête, alors tous ça me perturbe encore plus.

Et je l'entend parler, me dire que j'ai qu'à faire comme si je m'en foutais et je relève la tête et là j'ose enfin le regarder. Surpris. Et je fronce les sourcils, parce que bordel je sais jamais comment il va réagir, il est vraiment difficile à suivre et il me perd parce que je ne sais même plus comment agir. Il me fait quoi là ? Une crise parce que je sais juste pas comment réagir à un acte qui lui a prit comme une envie de pisser ?

"Tu veux que je te dises quoi ?" je demande un peu mauvais. "Tu vas pas me faire une crise parce que je sais pas comment réagir à un truc que t'as fais, juste pour voir..."

Je le dis cette fois sur un ton plus calme, plus neutre, sans élever la voix, parce que je n'ai pas envie qu'une nouvelle fois on se remette à gueuler, à s'embrouiller. Je m'en fou pas, c'est faux et j'avoue même être curieux de savoir ce qui à bien put lui passer par la tête, mais lui-même à pas l'air de le savoir, alors à quoi bon ?

"Laisse, c'est bon Max... Tu dois être crevé..."

Oui j'essaie de lui trouver une excuse ou je ne sais quoi, un truc qui pourrait justifier son geste. Parce que je me pose la question, mais lui aussi semble se demander ce qui lui a pris pour m'embrasser. Et j'ai pas envie qu'il recommence à se prendre la tête et à avoir des pensées toutes plus noires les unes que les autres...

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu ne sais pas ce que tu veux qu'il te dise, tu sais rien, t'as toujours étais comme ça a ne jamais savoir ce que tu veux, c'est peu etre aussi pour ça que t'as arrêter de rêver. parce qu'au final, t'en sais rien de tes rêves, etre au devant de la scène oui mais, quand tu voulais sa t'étais encore un gamin. Non la seules chose que tu souhaite vraiment, c'est etre comme tout ses gens que tu croise, avoir l'air triste, tracassé, rire et pleurer, avoir un but, marcher, avancer, avoir un passé et un avenir, au fond, tu veux juste vivre dans tout ce que sa comporte. devant toi tu trouve toujours des milliers de questions, t'es comme un idiot, planter devant un mur qui te parait infranchissable, qui a l'air de grandir un peu plus chaque jours. T'as bien tenter de l'escalader mais, maintenant t'en a marre, tu te pose juste devant, et t'attend que le temps passe.

_ Je sais ... je sais pas ce que je veux entendre de ta part ...c'est juste que ... oui j'ai fais sa juste pour voir mais .. j'laurais pas fait si ... ben ...

Bordel qu'est ce que tu fou ?! sa se voit que tu t'embrouille, que tu ne sais plus quoi dire. Ton regard fui mais, il revient toujours sur lui, sans que tu ne sache pourquoi. Tu ne sais plus pourquoi et comment t'en est arriver la, t'as peur de tout détruire - encore - de le faire fuir complètement.

_ J'suis peu etre crevé mais, j'sais encore ce que je fait ...

Ta voix est calme, calme a un point que sa en serais presque flippant. Tu t'enfonce et le pire c'est que t'en est tout à fait conscients. T'as tellement peur de lui faire du mal, t'as tellement peur de le perdre mais, tu continue de jouer au con. Au final si t'es dans cet état c'est parce que t'aurai jamais pensé que l'embrasser sa pourrais te faire quelque chose, parce que oui c'est le cas. Tu pensais au contraire que sa dissiperai tes doutes, que t'y penserais plus a toute cette histoire, sauf que la, toutes tes peur arrivent d'un coup, et tu stagne, tu reste la, apeurer comme un animal sauvage face a ce mec qui te perturbe autant.

Je ramène mes genoux à mon torse, enroulant mes mains autour de mes genoux et je pose mes pieds sur la table de chevet. Je dois avoir l'air d'un gamin de dix ans dans cette position, recroqueviller comme ça, mais je commençais à avoir mal partout dans ma position et avec l'inconfort de l'endroit où je me trouve ainsi. Je tente le diable avec ce meuble, il va finir par se broyer sous mon poids.

Je pause la tête sur mes genoux et je le quitte pas des yeux, je le regarde se perdre dans ces explications et je dois bien l'avouer, je commence à m'énerver... Un peu. Il s'énerve parce que je n'ai pas de réaction, parce que j'essaie de faire passer ça comme si ce n'était rien, pour lui, parce qu'il est déjà assez pommé comme ça et parce que j'ai pas envie qu'il le soit un peu plus parce qu'il agit impulsivement. Si quelqu'un d'autre avait fais ça, je me serais sûrement emporter et je l'aurai bombarder de questions pour savoir ce qui lui était passé par la tête. Je l'aurai engueulé parce que c'est pas marquer "test" sur mon front. Mais avec lui, je dis rien.

"Voilà Max, toi-même tu ne sais pas ce que tu voudrais que je te dises ! Alors m'embrouille pas parce que je ne sais pas comment réagir..."

J'essaie de rester le plus calme possible, mais c'est impossible. Je ne suis même plus gêné, je suis dans l'incompréhension total de la situation. Je mets ça sur le compte de la fatigue, sur le fait qu'il ne doit pas avoir les idées claires à cause des antidouleurs, mais il me confirme que ce n'est pas ça.

"Ok peut-être, mais tu sais même pas pourquoi tu le fais..."

Je détourne enfin le regard de lui et je le plonge dans mon gobelet avec lequel je joue depuis tout à l'heure. Mon mal de crâne est revenu de plus belle et j'ai beau l'avoir goûté et l'avoir trouvé dégueulasse, je tuerai pour un autre café.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Ta tu t'sens plus que con, une sorte de stade bien au dessus, que tu pensais ne jamais atteindre. Tu bouge pas, tu le regarde se mettre en boule, et tu le trouve mignon, juste une fraction de seconde mais, sa te fou la tête en vrac. Tu t'tais juste, et puis, soudain, tu t’allonge dans ton lit, et tu lui tourne le dos, tu fais comme si il n'étais pas la , parce que rien que le regarder te rend encore plus con que tu ne l'es déjà.

Tu fais comme si il n'avais jamais étais la, tu joue a qui sera le plus idiot. Et tu gagne surement haut la main, bordel qu'est ce que t'as fait pour en arriver la, pour ressentir tout ça, cette peur au ventre, cette indifférence qui te tue. T'aimerais quelque chose, sans trop savoir quoi. Qu'il te dise autre chose, quelque chose qui te donnerais le sourire, meme si tu ne sais pas comment. T'aimerais qu'il te dise que tout ira bien comme tout a l'heure, sauf que ce n'est pas le cas, alors tu accentue ce silence, tu le prolonge et il deviens un peu plus pesant chaque seconde qui passe.

_ Carter ... pourquoi tu comprend rien ? ...

Au fond, tu ne te rend compte ce que tu veux dire qu'au moment ou les mots sortent de ta bouche, t'as peur, tellement peur que tout ton corps se fige, t'es comme en suspend, perdu dans le temps. Tu te fait du mal, t'en a marre de souffrir mai, peu etre que la souffrance t'attire. A tes yeux le message est bien passé, il s'en fou de ta gueule. De toute façon t'as rien pour toi, t'es con, t'est pessimiste et t'as meme pas l'avantage d’être beau pur rattraper un peu.

Tu lui tournes toujours le dos, ta voix est douce, presque comme celle d'un enfant , tu ne te reconnais meme pas lorsque tu lui demande ça. Juste d'un air perdue mais, cette fois sa n'inspire pas de la pitié, c'est étrange, un peu indescriptible a décrire. C'est comme si s'étais un autre qui parlais a l'heure qu'il es, comme si, lorsque tu lui avais demander ça, quelqu'un étais venu pour dire cette phrase a ta place . Quelqu'un qui n'avais aucune haine en lui, juste une tristesse et une tendresse infini.

Je le regarde s'allonger dans le lit et me tourner le dos. Je reste sans bouger sur mon perchoir, essayant de faire le moins de bruit possible pensant qu'il veut dormir, alors que moi je reste dans mon coin comme un con. Il se fout de moi là, à me laisser en plan, à décider de m'ignorer et à s'endormir ? A me laisser avec mes questions, que je ne suis pourtant pas décidé à poser, en faisant comme si je n'existais pas ! Il m'énerve...

Après quelques minutes d'un silence pesant, je commence à excéder ! Merde on est en pleine nuit, je suis crevé et je suis pas vraiment venu ici de mon plein grès et encore moins pour regarder mon pote en train de faire du boudin comme un gamin de six ans. Moi aussi je peux jouer au gamin... J'attrape le rouleau d'essuies tout que j'ai posé sur son lit il y a de ça un moment et je commence à en arraché des bouts pour en faire des boulettes que je lui balance, tel un véritable gamin, j’aggrave mon cas et je le sais, mais je m'en fiche, moi aussi je peux être un véritable crétin ! Il parle enfin et je sursaute, parce qu'il m'a surpris.

"Parce que je sais pas ce que je dois comprendre... Tu es incompréhensible comme type !"

Pendant un moment je pensais qu'il avait vraiment finis par s'endormir, malgré sa respiration qui me prouvait le contraire. Mais non, j'ai la confirmation que, comme moi, il a décidé de faire le gamin et mon agacement revient de plus belle. J'abandonne mes bouts de papiers et je me penche sur le lit pour atteindre Max, je choisis un endroit de son bras, qui j'espère n'est pas couvert d'ecchymose et je donne un léger coup dessus.

"Arrête ton boudin Max ! S'il te plait..." Je demande le plus doucement possible.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu l'entend faire a son tour l'enfant, tu sens les quelques boulette de papier atterrir contre toi, le pire au final c'est que sa t'agace meme pas, sa aussi tu trouve sa mignon. ce qui te fais que t'as juste envie de crever de honte, tu te roule en boule, t'as la sensation d’être a nouveau un ado, qui en plus de ne pas comprendre la vie, lutte contre elle. T'as toujours pas compris qu'elle pouvais aussi etre ton allié, cette foutu vie.

Tu ne réagis pas face a ses paroles tu le sais qu'il a raison meme si sa t'agace. Tu l'ignore encore un peu, juste quelques minutes de plus, puis tu sens le coup, pas bien méchant mais, qui te fait te retourner comme par réflexe. tu lâche une injure, qui ne lui est pas destiné d'ailleurs, tu fait juste ça des que t'est surpris.

_ J'boude pas !

T'est obliger de le regarder, mais, tu te remet en boule meme si t'es face a lui. Tu fait la meme tête qu'un gamin qui viendrais de se faire fâcher et qui serait prêt a tout pour qu'on l'excuse. Puis, tu te lève d'un coup, en tailleur, les bras croiser parce que tu ne sais pas quoi en faire sinon. tu t'approche juste de lui, et tu pose ton front contre le siens. Tu ne détourne pas le regard, au contraire, tu insiste sur ça. Tu te sens tellement pathétique, tu ne sais meme plus ce que tu fais, pourtant tu le fais et tu ne peux plus faire marche arrière.

Tu ne le touche pas plus, t'as peur qu'il s'envole si tu le fait, qu'il s'en aille a jamais. Sauf que tu te recule un peu, juste un peu, et tu recommence encore la meme connerie. Tu l'embrasse encore, au fond tu ne sais meme pas pourquoi. C'est comme un appel a l'aide, a l’intérieur de toi, tout explose, ton cœur se fend , se serre, t'as l'impression que tu va tout simplement crever la. Tu ferme les yeux, t'ose pas allez plus loin, tu te doutes que cette fois sa ne passera pas. Il va t'en retourner une , voila ce que tu te dit. Qui voudrais de toi, surtout comme ça, t'as jamais étais doué pour ce genre de chose. Tu te recule vraiment cette fois, encore une fois tu n'as fait que le minimum, du bout des lèvres, a fleur de peau.

Tu te tais cette fois, tu baisse la tête mais, ton regard se dirige toujours vers le siens. t'en a marres de toi, t'es qu'une putain d'erreur de plus sur cette terre de merde, voila ce que tu te dit. t'as une putain de personne qui tiens a toi, et la seule chose que tu trouve a faire, c'est de la faire fuir. Bien sur ce n'est pas ce que tu souhaite mais, a tes yeux, si il s'en allez, la tout de suite, sa ne te surprendrais meme pas. T'as honte, honte comme jamais.

Je commence à ramasser les boulettes de papiers éparpiller un peu partout autour de lui, parce que mine de rien, j'ai foutu un beau bordel et je vais me faire engueuler pour ça. Pas par lui, je ne sais même pas s'il s'en est aperçu, mais si une infirmière débarque et me voit en train de balancer des projectile, avec pour cible un patient, je vais me faire allumer !

Je l'entend enfin me répondre et je peux pas m'empêcher de rire, il se retourne enfin vers moi, toujours roulé en boule et je m'arrête de rire, je le regarde et souris simplement. Je me laisse attendrir en le voyant dans cette position, il ressemble presque à un enfant qui à fait une connerie et qui à peur de se faire gronder. Mais moi je ne suis pas là pour ça.

« Si tu boudes ! On dirait un gamin sur le point de se faire engueuler ! » dis-je en lui souriant gentiment.

Je me remets correctement sur mon perchoir et je continu de le regarder lorsqu'il se rassoit enfin sur le lit, en tailleur, face à moi. Je baisse mes jambes et pose mes pieds sur le rebord du lit pour lui faire correctement face à mon tour. Je m'attend à ce qu'il se mette à me parler, mais à la place, il se penche vers moi une nouvelle fois et pose son front sur le mien. J'arrête de bouger, presque de respirer et je regarde mon ami dans les yeux. Je reste dans cette position dans ce calme presque apaisant et ça me plaît d'être ainsi avec lui, même si ce n'est que pour quelques instants. Il s'éloigne enfin et recommence à m'embrasser, vraiment, je suis toujours surpris, mais moins que tout à l'heure, avec cette proximité, je m'en doutais. Mais je ne le repousse pas, je le laisse faire, je crois même que juste avant qu'il ne s'écarte, j'ai commencé à répondre à son baisé. Et je ne sais pas pourquoi, je devrais pas, parce qu'il est pommé, parce que je ne sais même pas s'il s'est vraiment ce qu'il fait et surtout je n'ai pas envie de lui faire du mal, il s'en fait déjà assez tout seul. J'essaie de me reprendre et je me recule un peu pour le regarder. J'espère qu'enfin la tension pourrait se dissimuler un peu !

« Bouge ! » dis-je finalement un peu plus brusquement que ce que j'aurai voulu. « Sérieux, je t'en supplie, fais moi une place, j'ai trop mal au cul là dessus et je vais finir par le péter ! »

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T'aimerais lui parler pendants des heures, t'as tellement de chose a lui dire mais, les mots ne sortent pas, restant bloquer dans ta gorge, et t'as encore cette sensation de t’étouffer parce que tu n’arrive meme plus a parler, ton souffle est comme couper face a la situation.Quand tu te recule, tu ferme le yeux de peur de t'en prendre une mais, rien ne viens, et quand t'y pense t'as meme l'impression qu'il y a - ne serait ce qu'un peu - répondu a ton foutu baiser.

Tu te décale sans un mot, juste avec une tête adorable, comme un chat qui ferais les yeux doux a son maître, sauf que toi, t'aimes te dire que t'as ni  Dieu n'y maître, t'est ton seul chef. Tu lui fait une place a coté de, t'en espérer meme pas un quart, tu t'attendais tellement a le perdre que tu reste figé, tu le regarde juste, tu le contemple presque.

_ Pourquoi tu t'es pas barré ... ou meme pourquoi tu m'en a pas retourner une ?

T'as voix est calme, reposer, t'as aucun sous entendu dans ce que tu dit, tu pose juste la question parce que t'arrive tout simplement pas a comprendre pourquoi il est encore la, pourquoi il est toujours aussi gentil et continue de faire comme si rien ne s'étais passé. sans vraiment que tu t'en rende compte, tu pose ta tête contre son épaule, tu pourrais t'endormir comme ça, tes yeux on envie de se fermer mais, t'as pas envie de sombrer, tu veux savoir, tu ne veux pas que cette nuit prenne fin, parce qu'elle a beau te terrifié, tu voudrais qu'elle ne s’arrête jamais.

T'aimerais savoir faire de beau discourt mais, on t'as seulement appris a parler avec les poings et c'est la dernière chose que tu veux faire. T'as envie de tellement de chose mais, surement pas de ça. t'as peur comme a ton habitude, vivre te fais peur depuis que t'as rejoint cette drôle de terre, et t'a jamais réussie a te débarrasser de cette sensation destructrice. Tu sens sa peau contre la tienne, son odeur, sa chaleur, toutes ses chose qui n'aurais jamais attirer ton attention avant, sa t'aurais juste paru normal, la sa te fou dans un état que tu ne connais pas, et que tu comprend encore moins.

Je me demande l'espace de quelques secondes, s'il va vraiment me laisser une place pour que je puisse m'installer à côté de lui, parce qu'il met du temps à réagir. Mais il s'exécute enfin et je me lève immédiatement, un peu maladroitement, manquant de me casser la gueule et je m'installe immédiatement sur le lit en position assise, allongeant mes jambes dessus et essayant de prendre le moins de place possible et bordel ça fait du bien d'être un peu mieux installé. J'avais mal dans les jambes et dans le dos, mais c'est un peu mieux. Je le regarde et je lui souris gentiment pour le remercier.

« Parce que je t'ai promis que je te laisserai pas seul... et parce que t'es déjà bien assez amoché comme ça ! »

C'est ce que je répond en premier lieu, parce que c'est moi ça, toujours un peu sarcastique, un peu ironique et toujours avec la phrase à la con à sortir. Mais je me ravise bien vite, parce que au fil de la nuit je commence à bien cerner le personnage et je sais que ça va l'énerver. Alors je reprends :

« Je sais pas Max... Vraiment ! J'en ai pas envie, j'ai pas envie de te frapper ou de te faire du mal... Je sais pas ! Et puis je t'ai pas obéis quand tu m'as demandé de me casser, alors je vais pas le faire maintenant... »

J'ai pas plus d'explications que ça à donner. Il va devoir se contenter de ça et ne pas m'en vouloir, car c'est la pure vérité, je tiens à lui, j'ai débarqué ici en jurant que je resterai là pour lui et j'ai aucune envie d'être violent envers mon ami, j'ai plus envie de m'occuper de lui, de m'assurer qu'il va bien.

Je le laisse poser sa tête sur mon épaule et je pose à mon tour la mienne sur la sienne. Je sais pas si c'est vraiment bien qu'on soit tous les deux aussi proche. Si ça va pas simplement l'embrouiller encore un peu plus et moi aussi d'ailleurs. Mais ce calme après la tempête, ça fais du bien, et j'en profite. Je redresse finalement la tête et la pose contre le mur et m’affaisse encore un peu plus pour que mon dos puisse profiter de l'oreiller.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

C'est peu etre la première fois que quelqu'un veille vraiment sur toi, sans a avoir peur de fuir et carrément le faire, s'en allez sans demander son reste. Tu te rend compte que tout ceux qui t'on proposer leurs aidez avais toujours en tête que tu leurs rende un service, tu te trompe peu etre mais, t'as pas la sensation que ce soit le cas pour Carter. Carter .. bordel de merde, tu comprend meme pas pourquoi il te rend comme ça ce mec.

_ Merci ... d’être la ... vraiment la !

Tu ne dit jamais les choses sans les pensés, parfois sa fait pas mal de dégâts mais, lorsque c'est pour dire ce genre de chose, c'est simplement beau a dire. t'aimerais le dires plus souvent ses quelques mots, parce qu'ils te font un bien fou, ils te soulage et quand tu te rend comptes de ce que tu a , t'as peu etre un peu moins peur de demain. T'aurais presque envie de te dire que la vie , c'est pas si mal comme truc au final.

Tu te frotte les yeux, t'es épuiser mais, tu lutte encore. Tu l'écoute parler, tu ne sais pas vraiment comment il fait pour trouvais toujours quelques chose a dire qui a un sens, toi tu t'embrouille toujours quand tu parle longtemps, comme si t'avais jamais vraiment compris comment il fallait faire. Tu tente de ne pas céder mais, t'y arrive pas, t'es trop fatigué pour trouvais la force de ne pas faire quelques chose dont tu crève d'envie. T'y pose juste un baiser, dans son cou, puis un deuxième, avant de te stopper complètement, tu ne sais meme pas ce que tu fais mais, peu etre qu'au fond, le fait qu'il ne réagisse pas, sa t'donne encore plus envie de jouer avec tes propres limites, de jouer avec la vie et toutes les conneries qu'elle met sur ta route.

_ j'ten supplie ... repousse moi ou fait quelque chose ... tu vois pas que j'deviens encore plus con que d'habitude a cause de ton silence ...

C'est pas un reproche , tu tente juste de ne pas dire ça d'un air trop sérieux meme si ça l'est. Le voir, rester juste la a ne rien faire, a te regarder passez pour un con, sa te met la tête en vrac. Tu sais que t'en demande surement trop mais, t'as besoin de savoir, meme si quand t'y reflechi vraiment, tu ne sais pas vraiment ce que tu veux entendre, tu ne sais pas ce que tu attend de lui. Tu sais juste ce dont tu a envie la , tout de suite, et sa te fou des frissons, t'es tout simplement terrifié de te voir ainsi.

J'ai fermé les yeux l'espace de quelques instant, mais je les ré-ouvre bien vite quand je l'entends me dire merci. Parce que depuis qu'on se connait, ça doit bien être la première fois qu'il me le dit. Je n'ai pas souvenir qu'il l'ait fais pour chacune des fois où je l'ai aidé à frauder au cinéma, ni même lorsque qu'on prenait un verre et je n'ai pas non plus le souvenir qu'il l'ait fais lorsque je suis arrivé ce soir. Alors  ses paroles me touchent et me font plaisir.

"Pas de quoi, vraiment, je t'ai dis... t'es pas seul !"

Je suis content d'avoir ces remerciements, car je sais qu'il est sincère. Non pas que je sois venu là pour avoir une quelconque reconnaissance, je m'en fou bien, c'est juste sympa et je profite encore un peu plus de cette paix qui règne enfin, pour combien de temps, avec Max, impossible de le savoir. Mais au moment où je commence à croire que Max s'est endormi sur moi, qu'il ne bouge plus. Je le sens remuer et son visage se tourner vers moi. Et je sens ses lèvres dans mon cou, une fois puis deux, un frisson me parcourt le dos et je reste figé, à capable, encore une fois de réagir. Et je me trouve vraiment stupide. Et lui aussi ça commence à l'énerver et j'aimerai bien faire quelques choses, mais je ne sais pas ce qui est le mieux pour lui, je ne sais pas ce qui serait le mieux pour éviter de le briser encore un peu plus, voilà ce qui me fige.

"J'en ai pas envie..." je dis à voix basse. "Et je sais pas non plus quoi faire pour pas... te blesser..."

Je joue cartes sur table, je suis franc avec lui, je lui dis exactement ce que je penses, même si ça peut paraître un peu dénué d'émotions. Même si ce n'est pas ce qu'il veut entendre, j'ai pas envie de le repousser, de perdre mon ami, qu'il se remette en boule en boudant comme un enfant et que la situation redevienne aussi tendu qu'avant, car même si celle-ci reste étrange, elle est moins désagréable...

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu te bloque. Tu le savais mais, malgré tout tu te fige. les conneries tu les enchaînes, t'as peur, tellement peur, t'as jouer au con et t'as perdu. Encore. tu perd toujours. C'est qu'un autre échec dans ta putain de vie après tout mais, t'en peu plus. Tu te lève du lit, sans un bruit, t'as sentit ton cœur exploser mais, tu fais comme si tu l'avais pas entendu. Tu t'éloignes. T'as juste une armoire - tout aussi dénué d'humanité que le reste de l’hôpital - au fond de cette petite pièce. Tu l'ouvres et tu voit les fringues que t'avais avant d'arriver ici.

T’enlèves cette foutu merde que t'as sur le dos, cette grande blouse qui couvre tout ton corps. Tu t'fous a poil mais, tu fais comme si il n'étais pas la, t'oublie. Tu crève lentement. T'enfiles ton boxer, ton vieux jeans toujours craquer, puis ton T-shirt pour finir. Tu passe ta main dans tes cheveux, tu les ébouriffes, au final, t'as jamais étais autre chose que Max, le ptit con perdu des rues, celui qui s'fait tabasser tout les soirs, celui qui s'pique pour oublier a quel point il est seul. Tu t'adosse juste quelques instants a l'armoire, tu le regarde, t'as toujours rien dit. t'as honte. Tu t'approche de lui et tu lui souris. Et la , tout tes mots explose dans ce simple geste. Ton sourire est juste accompagner d'une minuscule larme, t'as meme pas envie de la cachez. T'en a marres de mentir, a toi et aux autres. Tu lui en veux pas, tu comprend. Personne ne veux de toi, t'as l'habitude.

Tu te tais, tu hausse les épaules comme pour lui dire que ce n'est pas grave alors que sa fini de te bousiller. Puis tu lui tourne le dos , tu prend ton sac poser sur la chaise a coté de la porte d'entrer. t'as pas envie de rester plus longtemps ici. T'as pas la force d'affronter son regard. S'en est pas vraiment mais, t'as l'impression de lui faire des adieu. Tu comprend, tu lui en veux pas et tu lui en voudras jamais mais, c'est juste son foutu regard que t'arrives pas a affronter. Pas encore. Ta main frôle la poignet. Tu peu pas partir sans un mot.

_ Et moi j'ai pas envie de passer pour un con plus longtemps.

T'est froid. t'aimerais lui dire que c'est pas grave, tu fera avec après tout. T'as vécu milles fois que ce genre de conneries mais, a tes yeux, c'est encore une défaite face a la vie. Peu etre une de trop. T'arrive pas a ouvrir la porte, t'es planter quelques instants face a elle. Tu bouge pas. Tu tremble. Et une deuxième larmes coule lentement. T'es mort. Comment t'as pu en douter.

Le calme avant la tempête. Comment j'ai pus espérer deux secondes qu'il s'était enfin calmé ? Je suis naïf et ce type vas me faire péter un câble il change d'humeur aussi rapidement que de fringues. Et une nouvelle fois, changement radical, l'agneau à disparu, place au loup grognon. Il se lève de son lit sans un mot et part en direction de la minuscule armoire où son sûrement ses fringues et se fout à poil pour se changer. Je mets quelques secondes avant de réagir, mais je baisse finalement la tête et me la fout dans les mains en soupirant bruyamment. Il commence vraiment à m'épuiser et je ne manque pas de lui faire savoir.

"Merde Max, qu'est ce que tu fous bordel ? Sérieux, tu m'épuises..."

J'attend d'être sûr qu'il soit complètement habillé et je relève la tête. Je suis toujours sur le lit et franchement, l'espace de quelques secondes j'hésite à me lever pour l'empêcher de partir. Parce que je ne sais pas si je pourrais m'empêcher de lui en coller une. Merde, j'ai jamais été violent, jamais jamais frapper personne, mais ce mec me met tellement hors de moi, que je pense que pour le coup, je pourrais en être capable.

Mais finalement, lorsque je le vois prêt à ouvrir la porte, je me lève d'un bon, je manque encore de me casser la gueule parce que mes jambes sont engourdis, mais je parcourt le chemin qui me sépare de la porte en deux enjambés et je me plante devant, les bras croisés pour empêcher Max de sortir.

"Tu me fais vraiment chier Max ? Tu le sais ?" je demande énervé. "Tu passes pas pour un con, mais t'es un emmerdeur de première ! Tu peux pas sortir dans cet état tant qu'on t'en a pas donné l'autorisation, alors retourne te foutre dans ton pieux avant que je ne t'y obliges. "

Je ne bouge pas de la porte et il devra m'y obliger pour que je le fasses. Après quelques secondes, je tente de le pousser pour qu'il retourne en direction de son lit espérant qu'il va m’obéir.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

Tu le vois venir. Tu l'emmerdes en fait. Non en fait ça tu le pense pas mais, tu fais comme si s'étais le cas. Tu serres les dent quand il se met en face de toi , tu te dit a cet instant précis, qu'au fond, il est peu etre con. Tu la retiens ta rage destructrice mais, tu le sais très bien que tu va craquer, tu cède toujours face a ce genre de chose, sauf que les mots qui sorte de ta bouche, il te surprenne plus qu'autres chose.

_ p'tain Carter ! laisse moi sortir de cette foutu pièce ! Et puis casse toi de mon champ de vision , la j'ai juste envie de t'en rouler une , et j'ai assez donner !

Oui, t'aurais pu lui dire que t'allais lui donner une claque mais, la seule chose que t'as envie quand tu le vois c'est de le plaquer au mur, et pas vraiment pour lui casser la gueule. Et ça, tu lui dit, comme ça , sans passez autours du pot. Tu déballe ton sac. Tu sais qu'il s'en fou bien de ta gueule. Tu le sais que t'es qu'une merde. T'as cru quoi au final ? Que quelqu'un comme toi avais ne serait ce qu'une maigre chance avec un mec comme Carter. Non, t'auras personne et encore moins lui. Et la, c'est la seule chose que t'a en tête, alors tu veux fuir, au moins dans ça t'es doué.

_ Tu m'laisse passer ou j'répond plus de mes actes ...

Tu lèveras jamais la main sur lui. dans ta tête, soit tu t'casse d'ici au plus vite, t'as besoin de t'piquer, pourquoi pas d'allez au putes t'en que t'y est. T'as besoin de croire que t'es comme tout les autres mecs de ton quartier. Une merde mais, une merde normale. Tu ne veux pas qu'il insiste et c'est pour ça que tu lui dit ça meme si c'est complètement débile. T'as besoin qu'on te dise qu'on t'aime, t'as besoin qu'on te prenne dans tes bras , t'as besoin de cette chaleur contre toi, de cette douceur, et si tu ne peux pas l'avoir avec lui, alors tu l'auras ailleurs, meme si dehors tu le sais très bien, que ce n'est que mensonger.

Je reste piquer devant la porte et je sais que j'en bougerai pas, il me ferait presque peur et je vois la rage dans ses yeux, mais j'en ferais rien. Il est buté, mais putain il sait pas à quel point moi aussi je le suis. Et je vais pas laisser un ami, dans un tel état sortir d'ici. Et j'aurai pas la force de lui courir après pour l'empêcher de faire une connerie et c'est moche, mais peu importe la connerie, je sais qu'il va la faire et j'en ai pas envie.

"Putain, mais t'es vraiment un con quand tu t'y mets ! Regarde toi, t'es pas en état de te tirer de là... Et pour aller faire quoi ? Une connerie de plus, tu crois que t'en as pas assez faites avant de te retrouver ici ?"

Je suis dur, mais dans l'instant actuel, je m'en tape. J'ai raison, je le sais et il le sait, il peut s'énerver et prendre mal ce que je viens de lui dire, je m'en fou. J'ai dis que je serais là pour lui et je le suis et même si c'est pas une mince à faire et même si c'est seulement pour ce soir, parce que je n'aurai pas toujours l'oeil sur mon abruti d'ami, ce soir c'est le cas et je ne le laisserai pas faire plus de conneries, je resterai à veiller sur lui, en quelques sortes... Même si c'est bien le truc le plus fatiguant que j'ai fais...

"Et bien vas y Max, frappe moi si ça t'amuses ! Mais il faudra au moins ça pour que tu puisses espérer sortir, parce que je bougerai pas."

Je sais que je pousse le bouchon un peu loin, il est déjà bien assez énervé et je sais que je ne fais que faire grandir sa rage un peu plus, c'est comme si je le cherchais un peu. Mais j'espère qu'il ne le fera pas, je reste camper sur mes positions, mais je sais que je ferais pas le poids s'il rentre vraiment dans un accès de colère.

- moriarten

T'as peur de mourir mais, encore plus de vivre.

T'en peux plus, tu craque. Tu t'épuise et t'en a tout simplement marre. Tu le saisi par les épaules, et tu le plaque contre la porte, tes mains se pose a coté de sa tête, tu bouillonne, ta foutu rage tu tentes comme tu le peux de la contenir mais, t'y arrive de moins en moins. Et puis, tu l'avais prévenu après tout, que si il te retenais t'allez faire une connerie de plus. Tu l'embrasse encore une fois, juste pour l'faire chiez. Sauf que cette fois tu va plus loin, au pire il t'en mettras une et sa te laissera le temps de te casser. Tu pose ta main sur sa taille pendant que l'autre vient chercher la sienne du bout des doigts. T'as peur. Et meme si ce n'est pas volontaire en faisant ça tu cherche juste a etre rassurer. t'aimerais tellement espérer mais, t'y arrive pas.

Tu t’arrête juste un instant , ton regarde se plonge dans le siens. Tes yeux le défis, et montre aussi - malgré tout - que tu tiens a lui. T’essuie juste du revers de la main quelques gouttes de sueur qui coule le long de ton font, qui s’entremêle dans tes cheveux en bataille. Puis tu recommence. T'as envie de faire juste ça pour l'emmerder, t'as pas envie d’être gentil avec lui, d’être doux ou une connerie du genre mais, il y a toujours quelque chose qui te trahit.

Ta main qui cherche la sienne, la manière dont tu colle a lui, assez pour qu'il ne se sente pas oppresser, t'as beau l'avoir embrasser violemment la première fois, au fur et a mesure que tu le fait, tu te calme.

_ j'pourrais jamais te frapper.

Tu dit ça entre deux baisers, le pire dans tout ça c'est que tu n'y prend meme pas du plaisir, au contraire. Tu te bousille juste un peu plus. Il ne veux pas de toi, bordel qu'et c qu'il te faut de plus ?! tu te fait autant de mal au final, non, tu souffre surement dix fois plus en faisans ça, une chose tellement conne que lorsque tu arrêtera tu ne pourra plus jamais le regarder dans les yeux. sauf que t'arrive plus a te stopper, tu veux pas allez bien loin, t'es pas un monstre. Mais, t'es comme accro. C'est ça ou ta foutu drogue, entre les deux tu te demande bien ce qui te fait le plus de mal.