(#) Sujet: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Lun 25 Mar - 21:45
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Dix-sept heures trente trois. Je venais de finir ma journée à la boutique de fleurs, le patron n'étant pas là, je me devais de faire la fermeture en ce lundi. Il n'y avait pas eu foule, ces derniers temps les fleurs n'étaient pas vraiment dans la priorité des gens, mais le printemps commençait petit à petit à pointer le bout de son nez, et sûrement dans un petit mois de nouvelles couleurs viendront embellir cette vieille vitrine de White Oak. L'air était plutôt frais pour ce mois de mars, le thermomètre ne dépassait que difficilement les cinq degrés malgré le magnifique soleil qui bordait les montagnes. Je fermais la devanture, saluant au passage le vieil homme qui tenait la cordonnerie voisine, et avançai dans la jolie rue commerçante. Ce quartier était vraiment le plus beau de toute la ville, des marchands qui avaient gardé leur cachet d'Antan, tout en côtoyant les immeubles du centre-ville. Respirant l'air frais de cette fin d'après-midi je me dépêchai de retourner en ville, au centre-commercial plus précisément, malgré les fins de mois difficiles, j'avais promis à ma colocataire que ce soir on mangerait autre chose que nos banales spaghettis bolognaise. Le centre commercial n'était qu'à seulement une petite vingtaine de minutes à pieds de la boutique de fleurs, aux alentours de dix-huit heures j'arrivai donc. Le plus merveilleux ici, c'était la diversité, on croisait à toutes heures des avocats en costumes courant chercher à manger entres deux affaires, des gamins qui se chamaillaient, et quelques joggeurs qui rentraient chez eux, le centre était toujours en mouvement ! N'étant en ville que depuis quelques semaines, je ne connaissais personne, et dans toute cette effervescence je me retrouvai rapidement seule, pas que ça me dérangeait, mais il est vrai que depuis que j'avais quitté l'université, la sociabilité n'avait pas vraiment été mon fort. L'endroit était un lieu de rencontre, un groupes de jeunes lycéens se retrouvaient sur un banc, un mari attentionné offrait des chocolats à son épouse, une petite brune s'essayait au vélo à roulettes sous le regard émerveillé de sa mère ; toutes les générations se confondaient. Complètement parti dans mes pensée je manquai de renverser un petit homme à lunettes, un banquier sûrement, ayant quelques déboires à boucler les fins de moi à cause de ses, je me surpris à ne m'excuser que rapidement, continuant mon chemin. Mon petit accrochage ne m'ayant pas changé, je continuais de rêvasser, et au loin j’aperçus des cheveux blonds, quelques souvenirs remontèrent, d'il y a quelques années, un correspondant français que j'avais, mais avec le temps les courriers et mails n'avait été qu'en s'amenuisant jusqu'à s'arrêter complètement, malheureusement. Je secouai la tête, les souvenirs rendaient nostalgiques, et profiter de l'instant présent avec le sourire était la meilleure des choses à faire. D'une démarche plus dynamique et enjouée j'avançai et fis quelques achats, me reprenant à penser au jeune français à chaque jeune homme blond que je croisais, le lycée c'était tout de même une belle époque, même si on s'en plaignait tout le temps. Et ce n'est qu'en descendant au détour d'un escalator que je l'aperçu, ce ne pouvait être qu'une coïncidence, même si personnellement je n'y croyais pas trop, mais pour une fois je ne rêvais pas, il était là à quelques mètres devant moi.
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Mar 26 Mar - 15:03
Spoiler:
c'est normal qu'il n'y a plus mon rp ici, je ne suis vraiment pas douée et je l'ai effacé sans l'enregistrer, donc pouf disparu
Dernière édition par Maxence-V. Campbell le Dim 31 Mar - 12:50, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Sam 30 Mar - 12:26
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Nos regards s'accrochèrent quelques secondes, le même visage, les mêmes cheveux et même l'attitude tout concordaient. Et il n'en fût aucun doute quand le jeune homme commença à me parler, la coïncidence n'était à ce niveau plus possible. Un grand sourire se détacha sur mon visage, en me rapprochant de ce non-inconnu qui m'adressait la parole. Et avec des yeux étonnés je répondis :« Maxence ?! Ça fait tellement longtemps, qu'est-ce que tu fais à White Oak ? » J'avais tellement de question, tout se bousculait dans mon esprit, j'étais contente de voir enfin un visage connu dans cette ville, même si les années avaient passé. Combien d'années que l'on ne s'était pas vu ? Cinq, six, sept ? Ce n'était pas rien, mais se croiser au centre commercial de cette petite ville, qui n'avait pour moi aucune signification affective était un magnifique hasard. Malgré le temps, j’eus l'impression que ce n'était que la semaine dernière qu'on s'envoyait des mails, cartes postales de nos vacances respectives. Ce qui n'était qu'à la base qu'une correspondance de lycéen organisée par nos établissements respectifs s'était transformée en une amitié, et par une semaine de 'vacances' pour moi en France. A l'époque nous étions même très proches, je fronçai quelques peu les sourcils en guise de réflexions, avant de demander. « Comment on a réussi à plus se parler aux fils des années ? » Un peu franche comme question, mais c'était vrai, on s'entendait tellement bien, même si la plupart du temps on parlait pas vidéos, à des heures un peu inexplicables, comme nous étions chacun d'un côté de l'Atlantique. Mais nos études, vies respectives nous avaient peu à peu retiré cette amitié, qui s'était quasiment arrêtée. Mais je regrettais de l'avoir posé de cette façon, comme si j'accusais, alors que ce n'était pas mon attention, ce pourquoi j'ajoutais presque en rigolant, « Je crois on est vraiment pas doués ! » Je souris, même si notre amitié était devenue plus lointaine, j'étais heureuse de le croiser ce soir, ici à White Oak.
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Dim 31 Mar - 12:50
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sólveig feat maxence.
Un immense soulagement m'envahit lorsque je m'aperçoit qu'elle me reconnaît. Je ne passe pas pour un parfait crétin au moins. «Maxence ?! Ça fait tellement longtemps, qu'est-ce que tu fais à White Oak ?» Je la regarde quelques instants sans parler. Peut-être une vingtaines de secondes, je laisse sa question sans réponse. Je me rappelle comme à l'époque on luttait contre le décalage horaire pour pouvoir se parler. Ce n'était pas facile, mais on s'entendait tellement bien. On communiquait par webcam, et c'était toujours un plaisir de la voir, même par écrans interposés. Et puis, c'était en plein pendant le divorce de mes parents, les problèmes de garde, de biens à partager et tout ce qui s'en suit, donc mon amie m'offrait la distraction dont j'avais besoin. J'oubliais instantanément tous mes problèmes familiaux quand on se contactait. Et elle me remontait le moral, aussi. Après mon moment de réflexion et de souvenirs, je lui répond, souriant : «Oui, ça fait...cinq ans je crois.»Cela me paraît tellement énorme. Je continue : «Et tu sais que j'ai toujours voulu vivre en Amérique...alors me voici ! Et toi, qu'est-ce qui t'amène ?» Il ne me semble pas qu'elle vivait à White Oak Station. Elle a sûrement déménagé, après tout je n'ai plus eu de ses nouvelles depuis un bail. «Comment on a réussi à plus se parler aux fils des années ?» Je soupire légèrement en y repensant. Je me pose à vrai dire la même question. Nous qui disions ne jamais perdre le contact, c'est raté. Je suis vraiment heureux de la revoir. C'est une chance que nous nous recroisons ici, et je ne compte pas la laisser passer. En la revoyant devant moi, je me dis que nous pouvons redevenir amis, comme avant. Comme lorsque je restais éveillé jusqu'à deux heures du matin pour continuer à discuter avec elle. «Les études j'imagine... En parlant de ça, tu travailles ?» La curiosité prend le dessus désormais. Elle ajoute avec humour qu'on est pas doués, et je ne peux qu'approuver. «Au moins, maintenant on peut rattraper le temps perdu ! Tu veux t'assoir ?» Je lui désigne le banc le plus proche, le sourire au lèvres.
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Dernière édition par Maxence-V. Campbell le Mar 9 Avr - 16:16, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Mer 3 Avr - 20:51
Cinq ans. On avait vraiment fait fort tout de même. Mais quand je le regardais j'avais l'impression de revoir le Maxence de dix huit ans, le Maxence qui finissait le lycée : les mêmes cheveux, le sourire toujours présent, même avec quelques années de plus il ressemblait encore tellement au correspondant que j'avais eu, comme si on ne s'était pas quittés -ou du moins si on oubliait les centimètres qu'il avait pris, j'étais une naine à côté ! -. « Oh bah je suis là, un peu par hasard, les études terminées j'ai trouvé un prospectus sur la ville et j'ai un peu atterri ici sur un coup de tête ! » Ouais, les paperasses d'avocats, les tribunaux tous les jours, c'était vraiment plus mon truc, et une fois mon diplôme en poche, j'avais tout arrêté au grand damne de mes parents, qui eux l'avaient vraiment mal pris. Leur petite tête blonde, leur fierté qui avait tout lâché pour une ville du Canada, et pour devenir fleuriste, ouais pour le coup ils avaient pas apprécié. Mais j'étais passée rapidement au dessus de cette déception, le coin me plaisait et puis les fleurs c'étaitent un bon marché ! « Oui j'ai un petit boulot au fleuriste du coin ! Et toi toujours dans la médecine ? » A l'époque c'était dans ça qu'il se dirigeait, bon peut être qu'il allait avoir totalement changé d'orientation, et en ce domaine je m'y connaissais plutôt bien : le juridique et les plantes y a pas beaucoup de similitudes ! J’acquiesçai ensuite la tête, tout en continuant à discuter, on était parti pour un petit bout de temps si on commençait à se raconter nos cinq années passées ! Lorsque l'on discutait j'avais l’impression de revivre nos discutions via webcam interposées à des heures jamais pratiques : en parlant c'était si toutes les attractions autour s'effaçaient, je ne faisais plus vraiment attention au défilé incessant de travailleurs qui avaient doublé depuis notre arrivée. « Et Alors et t'en penses quoi de l'Amérique ? Ça comble tes espérances ? La concentration de fast food au kilomètre carré c'est sympa non ? » ajoutai-je en rigolant. Chacun avait une vision différentes des endroits du monde. En tant qu'américaine la France me paraissait un des plus beaux endroits du monde, les gens paraissaient distingués polis, tout paraissait beau d'un point de vu du touriste alors qu'apparemment les Français étaient réputé pour leur non-politesse. Et je suis sûre qu'en France c'était réciproque, l’Amérique ça attire bon nombre d'européens.
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Sam 6 Avr - 15:32
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«Oh bah je suis là, un peu par hasard, les études terminées j'ai trouvé un prospectus sur la ville et j'ai un peu atterri ici sur un coup de tête !» Je continue de lui sourire, comme toujours je ne perds pas cette habitude. Déjà à l'époque où on se connaissait je souriais beaucoup. Enfin, sauf quand ça allait mal chez moi évidemment. Sólveig n'a pas beaucoup changé durant ces cinq longues années. Bien sûr, elle a grandi, ce n'est plus la petite lycéenne avec qui je discutais de tout et de rien. Je ne vais pas mentir, elle est jolie. Elle l'était aussi à l'époque de nos discussions, je me rappelle que la première fois que j'ai vu une de ses photos j'ai été agréablement surpris parce que je ne m'attendais pas du tout à ça. Malgré tout, je ne l'ai jamais considérée autrement que comme une amie, et c'était pareil de son côté. Et puis, j'étais dans la période ingrate de l'adolescence, et l'acné s'en donnait à coeur joie. Pas vraiment le genre de choses dont je veux me souvenir d'ailleurs. «Jamais je n'aurais pensé te croiser ici. C'est une super coïncidence que l'on ait tous les deux décidé de poser nos bagages à White Oak Station !» Je pense que le hasard est parfois vraiment incroyable. Je veux dire, quelques minutes auparavant, j'étais loin de me douter que j'allais tomber sur elle, ici à White Oak. Ce n'est pas une ville très connue, et ce n'est pas non plus le lieu où tout le monde souhaite aller. Dans mon cas, c'était un peu mon rêve d'y habiter, mais n'importe quel endroit d'Amérique du Nord et du Canada plus particulièrement me plaisait également, c'est le destin qui m'a amené ici. Pas que je crois vraiment au destin, enfin je me dis que peut-être que... «Oui j'ai un petit boulot au fleuriste du coin ! Et toi toujours dans la médecine ?» Je m'étonne de ce choix de métier. Il me semble qu'elle comptait faire des études de droit, mais, et je le regrette, les souvenirs sont un peu flous. On a tellement parlé tous les deux, pourtant j'ai du mal à me remémorer nos discussions. Je ne lui fais cependant pas part de mes pensées. «Si j'ai besoin d'acheter des fleurs, je saurais vers qui me tourner ! Et oui, je suis technologue en radiologie, à défaut d'être médecin.» Si j'avais fait des études de médecine, je ne serais sûrement pas ici à l'heure qu'il est, mais plutôt en train de réviser mes cours pour ne pas rater ma cinquième année, donc c'est un mal pour un bien, et puis j'aime mon métier. «Et Alors et t'en penses quoi de l'Amérique ? Ça comble tes espérances ? La concentration de fast food au kilomètre carré c'est sympa non ?» Pour ça, je suis servi. C'est vrai que quand je n'ai rien à manger, c'est plutôt cool d'avoir des fast-food à côté pour pouvoir se nourrir. «Ne m'en parle pas, j'ai du prendre au moins cinq kilos depuis mon arrivée ! Mais sinon, j'adore l'Amérique. Depuis le temps que je voulais y mettre les pieds, je compte pas partir de sitôt.»
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Mar 9 Avr - 20:33
Beaucoup devaient penser que les correspondances de lycée, étaient des liens forts qui ne duraient que quelques années, puis une fois l'école finie, elles étaient faites pour s'arrêter. C'était sûrement ce qui était censé nous arriver à Maxence et moi. Mais White Oak Station avait réussi à nous réunir, pour une fois on peut dire que les miracles n'arrivent pas seulement qu'à Noël « Ouais pour une coïncidence, je crois on peut pas vraiment faire mieux ! » dis-je en souriant, et rattachant mes cheveux en un chignon rapide : ouais, manger des cheveux en parlant, c'est pas vraiment top. Maxence était donc technologue en radiologie, c'était un métier qui lui allait bien, aider les gens, bref il avait l'air d'avoir trouvé sa voie et c'était une bonne chose. Je devrais peut être même suivre son exemple, et trouver un nouveau domaine qui m'intéresserait. Mais bon à vingt-quatre ans, retourner dans les études ce n'était vraiment pas ce que j'avais le plus envie de faire ! La grande horloge du centre commercial se mit à sonner, un coup de cloche sourd qui annonça l'heure. Dix-neuf heure tapante, le temps passait vite, surtout lorsque l'on était en bonne compagnie ! Se remémorer des souvenirs, parler du bon vieux temps comme on dit, toutes ces petites choses tellement agréables, mais qui soulignaient aussi à quel point on avait changé, grandis. « Et ben je te propose de continuer, tu veux venir manger un bout ? Café du coin, fast-food ce que tu préfères ? Qu'on gagne encore quelques kilos ! » Bon si on pouvait éviter de prendre cinq kilos ça m'arrangerait, parce que franchement, les footing du matin c'était pas vraiment mon truc. Quoi que est-ce que c'est vraiment le truc de quelqu'un, de se lever tôt pour profiter des premières lueurs du soleil pour aller courir alors qu'on peut rester tranquillement à traînasser chez soi ? Mais ce côté de l'Atlantique n'était pas le seul endroit où l'on prenait des kilos, je me souvenais que lors de mon séjour en France, Maxence m'avait fait goûter de nombreuses spécialités, et à l'époque tout avait finis réparti entre les hanches et les fesses. Les meilleures pâtisseries : croissants, pains au chocolat, milles-feuilles ..., que j'avais mangé venait de ce séjour, jamais ici au Canada ou même à Chicago je n'avais réussi à retrouver aussi bon !
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Jeu 11 Avr - 20:18
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sólveig feat maxence.
«Ouais pour une coïncidence, je crois on peut pas vraiment faire mieux !»Je ne peux pas être plus d'accord. Le monde peut parfois être tellement petit, la preuve en est là. J'entends soudainement l'horloge du centre commercial retentir, sonnant sept coups. Je ne cache pas mon étonnement en me rendant compte qu'il est aussi tard. A vrai dire, je n'ai pas vu les minutes passer depuis que j'ai commencé à parler avec mon ancienne correspondante. C'est un peu comme au bon vieux temps, la même surprise à l'instant de découvrir que ça fait déjà un moment qu'on discute ensemble. Je me rappelle qu'à l'époque déjà on était très bavards tous les deux, et on retrouve notre complicité d'antan aujourd'hui, à reparler après toutes ces années sans s'être adressé une seule fois la parole. «Et ben je te propose de continuer, tu veux venir manger un bout ? Café du coin, fast-food ce que tu préfères ? Qu'on gagne encore quelques kilos!»Cette demande me fait vraiment plaisir, et je ne demande que de passer un peu plus de temps en sa compagnie. Je ferais du sport plus tard pour éliminer toutes ces calories accumulées dans mon organisme après le repars gras qu'on va bientôt manger. J'aime courir et me dépenser, alors ça ne me gêne pas de perdre mes kilos en trop en faisant du sport. Cela me défoule, puis je préfère ça que de ressembler à un sumo. Quand j'étais plus jeune, je mangeais énormément, et je ne faisais pas attention à ce que j'avalais, alors il faut dire que ce n'était pas du tout équilibré. C'est encore le cas, mais il y a une différence : je fais du footing très souvent, et ça change tout. Je fais parfois de la musculation aussi, pendant une période j'allais beaucoup à la salle de sport, mais je m'en suis vite lassé, et ça revenait assez cher, alors j'ai un peu abandonné. «Avec plaisir, il y a un fast-food pas loin, on pourra se goinfrer là-bas !»On se dirige donc vers ce lieu, et arrivé à destination on s'approche des caisses, faisant la queue. Il n'y a pas énormément de monde, mais il faut quand même un peu attendre. L'odeur est alléchante, et j'entends mon estomac s'impatienter. Ceux qui sont devant nous sont assez long à se décider, et je me demande quand est-ce que ce sera enfin notre tour.
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Lun 29 Avr - 15:07
« Allons-y alors, je meurs de faim, puis on sera pile-poil avant l'heure de pointe ! » Je n'étais jamais vraiment allée au fast-food de kingsway mall, ni dans aucun des dizaines d'autres présents. C'est vrai que la plupart du temps je rentrais mangeais en ville ou prenais un sandwich à l'épicerie du coin, il ne faut pas se méprendre non plus, j'évitais les fast-food non pas à cause de leurs cuisines, mais plutôt par économie de temps et d'argent. Manger un sandwich ou rentrer chez moi avaler n'importe quoi c'était vachement plus rapide. Tout en nous dirigeant vers le petit restaurant où de nombreuses personnes commençaient à affluer, j'envoyais un message à ma colocataire, lui annonçant que je mangeais dehors. En se rangeant dans la file nous continuions à discuter tout en regardant la liste des divers sandwichs, burgers … « Et t'es arrivée depuis longtemps à White Oak ? Pas trop difficile pour trouver un logement? » demandai-je tout en fixant mon choix sur l'un des menus. Le logement avait été mon principal soucis en arrivant en ville, une fois l'avion atterri j'avais dormi quelques jours à l'hôtel mais faute de moyens je me mis rapidement à chercher un endroit où passer la suite de mon séjour. Heureusement qu'Ellie avait été là a proposé une colocation dans mes moyens, au moins toutes les deux nous nous entraidions, et la vie n'était pas si dure même si nous ne roulions pas sur l'or ! Les gens devant ne devaient absolument pas être pressés vu la lenteur à laquelle ils commandaient, bon nous ne l'étions pas non plus, mais mon ventre commençait à crier famine. Quand enfin vint notre tour je commandais un menu classique avec grande boisson, du sprite ma préféré. Notre caissière n'avait pas l'air d'apprécier son travail ici : un bonsoir du bout des lèvres, et aucun sourire n'habillait son visage, la joie ne la décrivait absolument pas. Au bout de quelques minutes tout fût prêt, sans un au revoir de la caissière elle nous congédia en appelant les clients suivant. Nous laissions donc la caisse et allions nous installer sur l'une des tables proches des vitres de l'entrée. L'enseigne malgré le monde qui y affluait n'était pas très grande et ne permettait pas à tout le monde de s'asseoir aisément, nous avions bien fait de venir 'tôt'.
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(#) Sujet: Re: WRITE ME A LETTER (Maxence) ☀ Mer 1 Mai - 17:13
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sólveig feat maxence.
Je regarde attentivement la liste des sandwichs et autres choses caloriques que propose le fast-food, réfléchissant à ce que je pourrais prendre. Je ne suis jamais allé à celui-là, j'ai mes habitudes autre part, mais j'ai déjà remarqué ce restaurant (si on peut appeler ça un restaurant) bien avant. Plusieurs fois j'ai hésité de pousser la porte de ce fast-food, mais sans jamais me décider à le faire vraiment. Il faut dire que celui où je vais très souvent est beaucoup plus proche de l'hôpital, à une ou deux rues plus loin pour être plus précis. Faire un détour par le centre commercial pour un simple hamburger m'a semblé à chaque fois inutile. «Et t'es arrivée depuis longtemps à White Oak ? Pas trop difficile pour trouver un logement?» Je continue d'hésiter entre un cheeseburger et un panini. J'aime beaucoup les deux, et ma gourmandise est tiraillée entre le choix difficile à prendre. «Ça fait environ deux ans que je suis ici. J'avoue que ce n'était pas une partie de plaisir, mais finalement j'ai trouvé ! Et toi ? C'est dommage qu'on ne s'est pas croisés avant !» C'est vrai qu'à mon arrivée ici, j'ai eu un peu de mal à me dégoter un appartement. Le coût du loyer me fermait toujours des portes, car à l'époque les sous ne me tombaient pas sur les épaules. Aujourd'hui encore je ne croule pas sous l'argent mais c'est déjà mieux qu'avant, j'ai une situation stable et je me plaît ici. Finalement, après une semaine d'intense recherche j'ai réussi à me trouver quelque chose de très bien. J'ai choisi la colocation pour alléger les charges à payer tous les mois, et ce moyen m'a permis de rencontrer plusieurs personnes avec qui je suis devenu ami par la suite. C'est enfin notre tour de commander, et je réprime avec difficulté un soupir de soulagement. Les personnes devant nous ne se sont vraiment pas pressées pour commander, et j'ai eu du mal à contenir mon impatience. Nous prenons chacun notre menu, et j'opte finalement pour un cheeseburger avec des frites et du coca, soit un repas très basique quand on est dans un restaurant de ce genre. Nous allons ensuite nous assoir, et je me rends compte que les gens viennent de plus en plus et que l'étroitesse du fast-food commence à se faire ressentir. Je regarde par la vitre tout en sirotant un peu de ma boisson. La nuit tombe petit à petit sur la ville, mais avec les lumières du centre commercial on ne s'en aperçoit pas vraiment. Je souhaite à Sólveig un bon appétit, puis j'entame mon burger. «Alors, raconte moi un peu ta vie depuis le lycée.» Je suis peut-être un peu trop curieux, mais j'aimerais vraiment savoir ce qui s'est passé pour elle depuis tout ce temps.
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