Yeah, life is beautiful
Our hearts, they beat and break

Sa tête posée sur la table, elle observait la table d'à côté. Elle avait toujours été très intéressée par les relations humaines. C'est probablement cette raison qui l'avait poussé à étudier les relations publiques. Et en toute honnêteté, elle trouvait ça beaucoup plus intéressant que réviser.« Lucas. » qu'elle crie dans toute la bibliothèque, soulagée de voir arriver son sauveur. Elle n'en peut plus de lire ses notes sur l'importance des médias au 21ème siècle. D'ailleurs, sur ses fiches, sont désormais dessinées des petites fleurs. Pas sûr qu'elles lui servent à grand chose quand elle sera devant sa feuille blanche. Un chut se fait entendre et Charlie se presse de tourner la tête vers la personne qui ose lui faire cet affront. « Chut toi-même, vieille pie. T'as pas arrêté de flirter avec ton voisin d'en face et de manière pas très subtile qui plus est. Lâche l'affaire d'ailleurs, tu vois bien qu'il est pas intéressé. » Il ne fallait pas embêter Charlie en période de révisions. Si habituellement, elle était un soleil à elle toute seule, elle se transformait en véritable godzilla quand la période de partiels arrivée. Surtout qu'elle n'avait pas eu sa dose de caféine, parce que la machine à café était cassée. Elle avait bien pensée à faire une lettre de complainte à l'administration, mais avait préféré s'abstenir. Elle se tourne vers Lucas et lui offre son plus grand sourire « J'ai cru que tu t'étais perdu en chemin. » Ils avaient un rendez vous implicite à la bibliothèque, une fois par semaine. Charlie n'avait pas cours l'après midi et en profiter pour finir ses travaux en retard. C'était également le seul moment où elle pouvait parler de Louys sans avoir l'impression que chacun de ses mots était passé au microscope. Elle s'en voulait de cacher cette partie de sa vie à Isis, mais elle était incapable d'en parler, pas tant qu'elle ne saurait pas avec certitude ce qu'elle ressent véritablement. Il est hors de question qu'elle mette en danger leur amitié pour quelque chose, qui n'est, peut être, qu'éphémère. « Comment tu vas ? Tes cours de droit ne t'ont pas encore grillé le cerveau ?»  

Charlie and Lucas

Rest your mind

Les études, une grande partie de la vie de la plupart des jeunes de moins de 25 ans, et évidemment je n'échappe pas à cette règle. Mon domaine : le droit. Juste le nom fait peur non ? C'est un peu comme la médecine, on a droit aux regards ébahis et curieux de nos amis qui nous demandent sans cesse pourquoi on a voulu se faire du mal à ce point là. Peut-être pour me noyer dans les études et ainsi penser à autre chose qu'à ma vie qui était catastrophique à 18 ans, l'âge où on choisit sa voix. Et puis avec le recul, je ne regrette pas vraiment. De là à dire que j'adore mes études, il ne faut quand même pas pousser mais j'aime l'idée que ça va me mener au métier qui me plait. Avocat. Défendre les gens, se battre pour la justice. J'aimerai d'ailleurs me spécialiser dans les enfants, petits êtres qui sont pour moi ceux qui ont le plus besoin de justice. Enfin bon, vous voyez, les études ne me dérangent pas. Les études non, mais le stage que j'effectuais jusqu'à la semaine dernière a été horrible. Un cabinet de vieux aigris, me demandant de faire des cafés à longueur de journée. Il n'y a pas mieux que des cafés à faire faire à un jeune qui est en passe d'obtenir son doctorat ? Enfin bon, j'ai besoin de détendre après ce mois assez long, et c'est donc avec impatience que je me rends à la bibliothèque. Bizarre dis comme ça non ? Je n'ai pas si hâte que ça de retrouver mes bouquins, mais mon amie Charlie si. Ca me fait tellement de bien de la retrouver une fois par semaine ici, comme un petit rituel, pour parler de tout et de rien, refaire le monde à notre façon, parler de nos coups de coeur. A peine passé la porte, j'entends la voix aigue de Charlie retentir, criant mon prénom, quelques secondes avant de crier sur la jeune fille à ses cotés qui ne demandait qu'à travailler. Je m'approche alors rapidement d'elle, mets ma main sur la bouche de Charlie et fais un petit signe de la tête à la jeune fille, comme pour m'excuser de sa part. " Je sais que je t'ai manqué mais quand même, baisses le volume Pocahontas ! " Moi et mon amour des Disney... Non mais vous ne trouvez pas qu'il y a un air de Pocahontas dans Charlie ? Enfin bon, ce n'est pas le propos. Je m'assois alors en face d'elle, tout en lui répondant " Ca fait un mois que je me rappelle encore du chemin ! Impatiente va " Je lui souris suite à cette remarque, adorant la taquiner. Et voilà qu'elle me demande comment se passe mes cours. Enfin je vais pouvoir un peu exploser et lacher toute la haine que m'a fait ressentir ce *** de maitre de stage. " Mes cours non, mais ce stage oui ! Ca a été horrible ! Je pensais pas pouvoir dire que les bancs de l'amphi me manquait mais finalement si c'est possible. Passes un mois assis sur une chaise dans une pièce de 9m² en face d'un vieux, aimable comme une porte de prison, et qui te parle juste pour te demander le café, je te JURE que tu apprécies les profs de fac ! Et en plus ils lui filent que des affaires débiles à celui là, du coup j'ai rien appris du tout.." Il vaut mieux que je m'arrête maintenant sinon je pourrais en parler des heures. Il faut que je m'intéresse un peu à elle aussi, surtout que ce qu'elle a à dire m'intéresse toujours. Dernière news en date, son coup de coeur pour Louys, un ami proche, à elle certes, mais à moi aussi et ça elle ne le sait pas. Elle m'a tellement pris au dépourvu ce jour là que je n'ai pas de suite fait le rapprochement avec mon basketteur en herbe et quand j'ai réalisé je n'ai plus osé le lui dire. Je ne sais pas comment je fais me sortir de tout ça, mais toujours est-il que je mens et j'apprécie guère ça. Je serai peut-être pardonné si j'arrive à les mettre un dans les bras de l'autre non ? " Et toi alors ? Ton Louys ne t'a pas encore fait exploser le cerveau ? Ou le coeur peut-être ? "

Yeah, life is beautiful
Our hearts, they beat and break

Elle attend patiemment Lucas et ne peut s'empêcher de s'exprimer haut et fort quand elle voit sa crinière bouclée à l'autre bout de la pièce. Cinq minutes plus tard, la crise avec sa voisine est abrégée et elle peut enfin se concentrer sur lui. Elle le fusille du regard. Elle était habituée à ce qu'on la compare à Pocahontas, petite, ça avait été son déguisement de prédilection pour carnaval, mais récemment, elle avait eu le malheur de regarder Pocahontas 2 et elle ne s'était toujours pas remise du choc. Elle adresse un faux sourire à l'inconnue de service avant de se réinstaller à sa place. Son sourire se fait plus sincère quand elle le pose sur Lucas. « Manqué Simba ? Je ne crois pas. Mes révisions avancent beaucoup plus vite sans toi. » qu'elle lui réplique, un sourire moqueur dessiné sur le visage. Bien sur qu'il lui a manqué. Un moins sans personne à qui parler et rien d'autre à faire que de réviser, c'est affreusement long. Lucas avait cette facilité à rendre les révisions plus amusantes, mais Charlie n'était pas suicidaire. Elle ne lui avouerait jamais ce fait, sous peine d'en entendre parler jusqu'à la fin de sa vie. Elle hausse les épaules à sa remarque. Impatiente est probablement son second prénom. « Dix minutes de plus et j'envoyais une patrouille pour venir te chercher. » Mettant sa tête dans sa main, elle l'écoute attentivement. Elle ne pensait pas qu'une petite question innocente allait déclencher autant de hargne chez son ami. Elle l'a rarement vu aussi animé. Elle le laisse déballer son sac avant de reprendre la parole. « T'as pensé à mettre du laxatif dans son café ? » qu'elle demande comme la chose la plus naturelle du monde, comme si ce n'était pas le truc le plus absurde qu'elle n'ait jamais dit. « Quoi ? C'est la réponse à tous tes soucis ! Il passera toute sa journée aux wc, te laissant tranquille. Et pendant qu'il se vide aux toilettes, tu peux t'occuper de ses affaires et prouver aux autres avocats que t'es doué. Deux semaines comme ça et tu deviendras le stagiaire d'un avocat important. » Charlie pense avoir réponse à tout et la plupart du temps, c'est le cas. Même si ses réponses ne sont pas très conventionnelles. Le nom de Louys est mentionné et toute logique passe par la fenêtre. Elle sent son cœur qui s'emballe dans sa poitrine, le rouge qui lui monte aux joues. Elle bafouille avant de se taire et de prendre une grande inspiration pour reprendre le calme sur ses émotions. Son point attérit sur l'épaule de Lucas. Elle se fait plus mal qu'autre chose, mais c'est l'intention qui compte. Le regard qu'elle lui lance n'a rien de gentil. « Je t'ai dit ça dans la confidence, pas pour que tu me tortures. » qu'elle murmure, un peu trop fort. « Mon cerveau va très bien. » Son cœur, par contre, elle n'en est pas très sûre. Il a une tendance à battre beaucoup trop vite quand elle pense à lui. Parfois, elle se dit qu'elle est victime d'arythmie et devrait consulter un cardiologue, plutôt que d'exprimer ce qu'elle ressent à Lucas. « Il ne me voit pas comme ça. » Elle accentue le ça, comme si Lucas pouvait comprendre ce qu'elle voulait dire, alors qu'elle-même ne sait pas ce qu'elle attend. « On est juste amis. Les meilleurs amis du monde, rien ne changera ça. Je vais pas gâcher notre amitié pour des sentiments qui s'effaceront dans quelques jours. »

Charlie and Lucas

Rest your mind

" Je peux repartir si tu veux bosser tranquille, Einstein ! " Je me doute bien sur au vue de sa réaction qu'elle n'a pas vraiment envie que je reparte, Simba lui a manqué. Surement ma passion pour Hakuna Matata ( que je connais par coeur ) qui m'a fait hérité de ce surnom, je dois avouer, très bien trouvé. Je lui souris tout en m'asseyant face à elle et rit à sa remarque concernant la patrouille qu'elle aurait envoyé à mes trousses. Le pire c'est qu'elle en serait presque capable. Il lui manque juste les moyens pratiques pour le faire mais je sais que si elle les avait, elle en aurait été totalement capable et je me serai fait ramener plus d'une fois de force à sa rencontre. C'est Charlie quoi, je l'adore comme ça, cette petite boule d'énergie.  Pour continuer dans les idées farfelues qui émergent de son imagination, voilà qu'elle me propose de mettre du laxatif dans le café de mon patron. Déjà qu'il était désagréable, je ne comprends pas bien comment passer la journée sur les toilettes pourrait arranger les choses. Mon air suspect a du se voir vu qu'elle commence à m'expliquer comment elle voyait la situation. C'est déjà beaucoup plus clair, toujours autant tiré par les cheveux mais au moins, y a de l'idée. Je ris légérement, toujours pour ne pas me faire remarquer dans cette antre du silence avant de répondre " T'aurais pas pu me dire tout ça avant que je finisse mon stage ? Pour le prochain j'y pense et s'il vient se plaindre, je lui file ton numéro bien sur ! "  lançais je avec un clin d'oeil avant de reprendre " Et t'imagines s'il me demande de lui amener ses dossiers sur le trone ?! Non mais pour un stage de merde, ça aura vraiment été un stage de merde ! J'y réfléchirai à deux fois " Je ne peux m'empêcher d'imaginer la situation, et vraiment je me dis qu'il ne faut jamais suivre les conseils de la future psychologue. Et nous en venons à parler de son petit coup de coeur pour Louys. Oui je joue les psychologues de la psy. C'est bien connu, ce sont eux qui ont le plus besoin qu'on les écoute. Ils sont très doués pour résoudre les problèmes des autres mais sont totalement perdus quand il s'agit d'eux et Charlie ne déroge pas à cette règle. Relevant un peu mes mains comme pour montrer que je suis innocent, je lui dis " D'accord d'accord, je dirai plus rien Madame ! " puisque de toute façon je sais que toi tu vas en parler. Et effectivement, elle ne change pas d esujet, elle en parle. D'après elle, Louys la voit uniquement comme une amie et rien de plus, ce dont moi je ne suis pas vraiment convaincue. Il faut tenter, elle n'a eu aucun signe négatif d sa part, il ne lui a jamais mis de barrière, alors pourquoi pas ? " Qu'est-ce que tu en sais ? Il te l'a clairement dit ? Tu l'as senti ? Ou tu crois l'avoir senti parce que t'essayes de t'en convaincre toute seule pour éviter la confrontation ? Je sais ce que je dis, et je te répètes même tes conseils d'ailleurs ! J'ai testé avec Mila moi. Certes ça n'a rien donné mais au moins je suis fixé et je peux passer à autre chose.. " Tellement passé à autre chose qu'une autre partage ma vie maintenant mais je lui parlerai de tout ça après.

Yeah, life is beautiful
Our hearts, they beat and break

« Ce serait dommage d'avoir fait tout ce chemin pour partir maintenant. Ma mère m'a appris les bonnes manières. Je peux faire une pause. Par politesse seulement » Sous entendu, ne pars pas, ne me laisse pas de nouveau me perdre dans le méandre de mes livres. Sauve moi d'un ennuie certain. Mais Charlie avait un minimum de dignité et n'irait pas jusqu'à supplier Lucas. Ni même à lui avouer directement. Elle ne sait pas se censurer et dit toujours ce qui lui passe par la tête, sauf quand ça touche à ses sentiments et à ce qu'elle peut ressentir véritablement. C'est probablement pour cette raison qu'elle n'a aucun problème à exposer son plan diabolique, mais a du mal à simplement dire qu'il lui a manqué. « Et s'il me fait un procès, je t'appelle. » qu'elle réplique avec un sourire moqueur. « Je pensais pas avoir besoin de te faire une leçon sur comment survivre dans le milieu du travail. » Un éclat de rire s'échappe de ses lèvres à l'idée d'imaginer Lucas devoir ramener les dossiers aux toilettes. Il lui faut plusieurs secondes pour reprendre son souffle et quand elle y arrive enfin, il lui suffit de croiser le regard de Lucas pour exploser de rire une nouvelle fois. « Je me demande comment tu aurais pu expliquer ça dans ton rapport de stage. Description de l'environnement : aucune fenêtre, une chasse d'eau qui coule, des odeurs étranges, aucune chance de survie. Tu aurais peut être pu t'attirer la sympathie du jury et t'en sortir avec un 20 sans même parler des dossiers inexistants. » Elle lui offre son sourire le plus innocent. « Mon plan diabolique ne te semble plus si affreux maintenant. » qu'elle finit par rajouter, repoussant une longue mèche derrière son épaule. Personnellement, elle préférait parler de son plan diabolique que le sujet qui venait d'être mis sur la table. Son cœur manqua un battement à la mention du prénom de Louys. Elle avait du mal à mettre de l'ordre dans ses pensées quand il s'agissait de son meilleur ami. Il avait commencé à prendre de plus en plus de place dans sa vie et sa place de meilleur ami était fortement remis en cause, sans qu'elle ne puisse réellement expliquer pourquoi. Elle préfère ne pas y penser, de peur de mettre en danger leur amitié pour des sentiments éphémères ou pire des sentiments à sens unique. C'est pas parce qu'elle commence à le voir sous un autre angle, que lui l'a voit de la même sorte. Les paroles de Lucas ont du sens, elle en a conscience, mais son cerveau ne semble pas vouloir les emmagasiner de la sorte. « Bien sur que non, il me l'a pas dit. Il allait pas venir me voir et me dire au fait charlie, je vois bien que tu commences à chopper des sentiments pour moi, mais te fais pas de films, t'es juste ma pote. » Et heureusement, parce qu'elle n'est pas sûre que son cœur s'en serait remis. « Je ne suis pas prête à prendre le risque de ruiner notre amitié. Est ce que tu peux dire avec certitude que les choses n'ont pas changé entre toi et Mila ? » qu'elle demande sur un ton de défi. La vérité, c'est qu'elle a peur de voir que ses sentiments ne sont pas partagés. Louys compte plus que tous les autres garçons, il est une part essentiel de sa vie, une part sans laquelle Charlie devient un peu bancale.

Charlie and Lucas

Rest your mind

Mais bien sur, elle me demande de rester uniquement par politesse. Et ses cris ont résonné dans toute la bibliothèque par pure politesse aussi ? Ah cette fierté féminine je vous jure. Je me contente de sourire à la remarque de la jolie brune et m'assois en face d'elle, tentant de calmer de cette façon son euphorie. Elle est tellement pleine de vie, extravertie et tout ce qui s'en suit, qu'il ne faut pas avoir envie de discrétion quand on est à ses cotés. Mais ça ne me dérange, ça met un peu de folie dans ma journée, et après ce mois de stage ennuyeux je ne demande que ça. Parlons en d'ailleurs de ce stage. A écouter Charlie, c'est vrai que la vie serait bien plus simple. Ca c'est son coté artiste. A croire que je suis entouré d'artiste ! Entre Daphné, Mila et Charlie, on peut dire que des idées farfelues je peux en avoir de tous les cotés, chacune à sa façon a son coté déluré de l'artiste, et j'adore ça. " Ben oui ! Je suis un pauvre enfant sans défense moi ! " lançais je avec un faux air innocent, vous savez comme le chat botté. On ne peut s'empêcher de rire tous les deux, malgré l'interdiction dans ce genre de lieu. C'est de ça dont j'avais besoin, ça fait du bien de la retrouver ma petite pile électrique. Je ris encore à sa petite histoire, débordante d'imagination comme toujours. " T'es impressionnante tu sais ? Je me demanderai toujours où tu vas chercher toutes ces idées ! " C'est vrai qu'elle est géniale cette Charlie, je ne comprends pas pourquoi Louys n'a toujours pas craqué, ou du moins n'arrive toujours pas à lui dire. Car ils se plaisent mutuellement, ça se voit. Enfin.. je suis peut-être mal placé pour comprendre les gens qui soit disant se plaisent.. Mais bon, ce n'est pas le sujet ! Ah ben en fait si, ça devient le sujet. Comme tout le monde quand on veut fuir un sujet, on dévie la discussion sur l'autre et c'est ce que fait Charlie en parlant de Mila. Elle n'a pas tord, ça a changé, mais il n'y a pas que des inconvénients à ce changement. D'ailleurs je ne lui ai toujours pas parlé d'Azel, ma nouvelle petite amie, avec qui tout se passe très bien. " Non bien sur je peux pas te dire ça, ça a changé. Mais ça reviendra comme avant, il faut juste laisser du temps. Et puis certes ça a changé mais au moins je suis fixé et je peux passer à autre chose. Faut arrêter de te torturer l'esprit comme ça, surtout que t'avances pas. Parles lui et tu verras bien. " J'essaye de lui donner des conseils comme je peux, en prenant en exemple mon expérience même si je me doute qu'elle ne veut pas que son histoire se passe comme la mienne. Mais en même temps je sais que ça ne se passera comme ça pour elle, Louys l'aime aussi mais il a juste trop peur pour lui parler. " Oh tu vas pas te laisser impressionner par lui non ? Moi j'te dis, tu le plaques contre le mur, tu l'embrasses et tu verras qu'il dira pas non ! " Oui bon c'est brutal, mais c'est méthode Lucas et ça marche je vous jure. Si si ça marche. Je lache un petit rire à la suite de cette remarque, presque taquine, en espérant faire réagir la petite Charlie.