~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Mes souvenirs du beau lycée de White Oak Stations ? Ils sont plutôt bons, fin à part ces trucs entres les pauses, vous voyez ce que je veux dire? Ouais les cours c'est ça. J'étais pas franchement le chouchou des professeurs, mais c'est pas de ma faute j'captais rien de ce qu'ils me disaient. Et à quoi bon faire des mathématiques et de la physique, surtout si c'est pour comme moi se retrouver à vendre des Tacos. Bon je vais pas vous étaler ma théorie à propos de l'inutilité de ces deux matières. Je n'étais pas non plus très bon élève, à cause d'une dyslexie, elle était légère hein, prenez moi pas pour un idiot non plus. Donc bon le lycée à part la partie étude c'était énorme : papa, maman m'entretenaient et je n'avais à me soucier de rien à part peut être de l'heure à laquelle je devais retrouver ma bande. L'adolescent jeune, con et insouciant, parfait cliché de la jeunesse qui s'amuse c'était tout à fait moi, j'ai fait toutes sortes d'expériences des plus banales aux plus comment dire originales. (Vous saviez qu'il était pas possible d'ingurgiter 7 biscuits sablés en même temps sans s'étouffer? Et mettre du nutella dessus ça aide pas à les faire passer.) Bref, mes années lycées étaient mémorables malgré mes quelques (nombreux) passages à l'hôpital, c'était génial.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Fier, la tête haute, le sourire aux lèvres je vous l'affirme haut et droit : je suis toujours heureux, ce qui implique donc que je le suis maintenant. Peu de gens on réussi à se mettre en travers de mon moral, pour une seule simple chose : la vie est trop courte pour se lamenter, et y a trop de choses à tester pour désespérer ! Et ouais faut relativiser les gars, regardez je suis vendeur de tacos, j'ai pas un rond, mes parents disent que je suis irrécupérable, et alors regardez tous les points positifs que l'on peut sortir de ça : les tacos c'est trop bon, pas d'argent = pas de cambriolage, moins de parents = moins de repas de famille interminables ! Et voilà le tour est joué. Sinon en tant qu'habitant revenant à White Oak, j'ai retrouvé le contact avec ceux qui sont restés de mon ancienne bande, et on est toujours autant con, la maturité c'est pas pour nous.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
« Newton le roi du tacos » ; ça sonne bien non ? Ouais pas vraiment, dans dix ans j'aurais la trentaine. Un peu la loose de vendre des tacos à cet-âge là et de vivre dans une garçonnière ? Ouais on verra de toute façon, mais j'aime bien l'idée que peut être un jour je devrais porter un costard et user de sarcasmes de façon continuelle, mais j'me vois pas non plus faire le pingouin en léchant le cul de personnes hautement placées. L'optimisme c'est mon fort du coup, dix ans de plus = encore plus d'idées pour des expériences bizarres. Et puis à trente ans on est pas encore vraiment vieux, je pourrais encore m'éclater. Sinon mon petit rêve à moi c'est de partir explorer le monde avec mon sac à dos, mais pas seulement pendant un an comme je l'ai déjà fait, mais pour tout le temps, partir d'étapes en étapes, sans se soucier d'où l'on va, ni avec qui, la liberté totale les gars et ça c'est le pied !

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Marie. ÂGE: 18ans. LOCALISATION: France. PRÉSENCE: 6/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? c'est Solveig . AUTRE CHOSE À AJOUTER? j'vous aime les gars .

« Errors are not in the art but in the artificers. »  Isaac Newton.
On va commencer par la base, peut être l'un des aspects le plus important de ma vie. Mes parents ne m'ont jamais appelé Newton : ce sont pas des férues de physique qui ne vive que pour les réactions chimiques, la gravitation et toutes ces conneries. Loin de là, eux n'y sont pour rien. Ce surnom ne vient même pas du fait que je gravitais pas mal autour des filles au collège. Mais c'plutôt ironique vous voyez, quand on dit à quelqu'un 'qu'il est pas einstein', bah moi 'je serais pas un Newton non plus', bref ça ne vient pas de mes innombrables prouesses en physique, mais plutôt de mon jem'enfoudevosconnerietisme. Et depuis le collège c'est resté, tout le monde m'appelle comme ça, à part peut être les institutions, et lors des problèmes graves où j'ai le droit à Ethan. Bref moi c'est Newton Rosenthal et je suis pas prêt de le changer.

Suite ou plutôt commencement de mon histoire au Canada. Je suis né en Autriche lors d'un voyage que faisais mes parents sur les traces de leurs origines. Julia et Mikael Rosenthal étaient un marginal petit couple canadien, avec des origines autrichiennes, et ils avaient décidé de passer leurs premières vacances en tant que couple dans une charmante région Autrichienne bordée de cailloux où ils ne devaient y avoir que des paysans. C'est là-bas que je suis né, voilà pourquoi j'ai en plus de la nationalité canadienne, celle autrichienne, mais à vrai dire elle me sert à rien du tout, sachant que je ne parle même pas l'autrichien et que c'est un pays perdu au milieu de l'Europe. Bref, j'étais comme tous les bébés, pas très original, moche, tout ridé et qui pleurait tout le temps. J'étais le morveux par excellence, rien d'intéressant la dessus.

 « No great discovery was ever made without a bold guess » Isaaxc Newton.
Raconter ma vie je trouve ça plutôt fun, mais mes années en tant qu'enfant boutonneux à lunettes c'est pas vraiment le truc le plus classe à raconter. En quelques mots jusqu'à ma treizième année ce fût : horribles vêtements, lunettes en plastiques moches et amis tous plus bizarres les uns que les autres. Ouais vivre avec des parents à côtés de la plaque et qui ne cherchent pas à s'intégrer dans la société et vivant tels des artistes hippies libres, ça vous aide pas à grandir de façon très normale. Oublions donc ces années, et passons plutôt aux moments intéressants. Mes notes à mon entrée au collège étaient catastrophiques, et rapidement le directeur conseilla que pour mon plus grand bien je devais rester à l'internet ; plus de devoirs, plus de suivis qu'il disait, mais ça se transforma plutôt en adieu lunettes, bagues et vêtements has been, et bonjour une bande de mecs tous plus cons les uns que les autres. Pas des retardés, pas des gamins à emmerdes, mais plutôt des casses-cou qui outre le fait de tester sur eux-mêmes leurs propres conneries, ne faisaient de mal à personnes. Ces gens-là ? Ce sont devenus ma bande, mes meilleurs amis, les mêmes du collège à la fin du lycée (ouais on est des mecs HYPER fidèles). Les camps de vacances, les sorties scolaires, les barbecues, les virées randonnée, les après-midi glandent, les trucs bizarres, les appartements qui sentent le chacal après une nuit de jeux vidéos, ouais ça c'était nous.

« We build too many walls and not enough bridges. »  Isaac Newton.
Lasse de ces années de lycée, non impossibles, elles ont été trop intéressantes, lasse de White Oak peut être ? Mais c'est surtout parce que j'avais besoin de liberté que j'ai quitté WOS à vingt-et-un ans, après deux ans de travail au bar du coin. Et puis j'avais à peu près fait toutes les conneries possibles dans la petite ville, j'avais besoin de plus grands, de nouvelles choses. Un sac sur le dos, l'argent recueilli ces dernières années, et le tour du monde pour objectif. Boire un coup sur les plages de Copa Cabana, bronzer avec des vahinés, prendre une photo avec Monica Belluci au musée Grévin, Rendre visite à Dracula en transylvanie, se faire courser par des autruches au Kenya, arriver au Népal en tee-shirt, avoir la grippe dans un monastère thaïlandais, ramener un tee-shirt « Made in USA » de Chine et un « I LOVE PARIS » du cambodge, essayer de boxer contre un kangourou et finalement dormir quatre jour non stop en Nouvelle-Zélande. Avec la débrouille comme compagnie, ce fût l'année la plus mouvementée de ma vie. Partir sur un coup de tête, avec quelques affaires je le referais, mon avenir m'appartenait, et le magasin de camping du coin faisait tout le temps des soldes. Je pouvais repartir à tout moment de White Oak Station. Mais pour l'instant là n'était pas l'idée, ouais parce que l'avion ça coûte cher quand même, dormir à la belle étoile où chez un mec rencontré la veille ça c'est facile, mais payer l'avion pour décoller de ce cher Canada, c'est vachement plus dur. Donc bon en attendant, vous voudriez bien un petit tacos ?