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 Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass

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Message(#) Sujet: Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass EmptyMer 2 Mar - 21:39

Le talus n'attend pas le nombre des années !

Cass & Sam

Ca finirait sûrement mal. Ça finissait toujours mal en fait. Alors pourquoi cette fois-ci devrait être différente ? Il n'y avait aucune raison pour que ça se passe mieux que d'habitude mais Sam était un jeune homme persévérant qui se fichait des conséquences. Et il savait conduire une voiture, à deux roues près c'était la même chose ! Mais peut être était-il aussi un peu trop naïf... Pourtant, quand il voyait l'étendue bleue il avait le pressentiment qu'à un moment ou à un autre il allait finir dedans. Combien de fois ses plans étaient tombé à l'eau ? Trop pour qu'il puisse les compter, mais plus que de tomber dans le lac, ce qui aurait dû le rendre réticent était l'idée de retourner à l'hôpital.
Son dernier séjour lui avait largement suffit et il en gardait encore des bleus. Il ne savait même pas si ses côtes étaient entièrement soignées, ni exactement pendant combien de temps il n'était pas sensé pratiquer de sport et à vrai dire il s'en fichait complètement ! Ce qui l'intéressait c'était de survivre, alors il devait bosser et c'était plus facile de travailler avec un moyen de locomotion. Les voitures étant trop chères, il s'était rabattue sur une bécane, CQFD. Et soudainement Audrey avait eu un plan pour lui, un garagiste qui réparait des motos et qui aurait certainement un truc d'occas' qui le dépannerait ! Allelujah, il allait pouvoir reprendre du service. Le tout petit problème résidait dans le fait qu'il n'avait jamais conduit d'engin à deux roues à part des vélos et que ça n'avait strictement rien à voir.

C'était pour ça qu'il était sur les berges du lac, couvert de la tête aux pieds comme tout bon motards qui ne veut pas finir déchiqueté à la première chute. Aujourd'hui il dompterait la moto ! Ou la moto le dompterait lui, il n'était pas encore sûr d'avoir la capacité de survivre à cette journée mais il ferait au mieux.
Son professeur improvisé n'était autre que Cass, le mécano. Quand Sam s'était pointé à son garage en lui expliquant ce qu'il cherchait, ils en étaient vite venu à la question du permis et le rouquin avait du se rendre à l'évidence : à quoi bon payer un truc qu'on ne sait pas utiliser ? Et plutôt que de renoncer à sa liberté de mouvement, il avait décidé d'apprendre et avant même qu'il ait à se demander qui allait bien pouvoir lui enseigner les bases, Cass s'était proposé. Il était, en quelque sorte, son sauveur. Mais Sam n'avait surtout pas mentionné sa capacité à tout foirer et à être un incapable fini : il ne voulait pas le faire fuir ! Mais cela signifiait que la journée avait des chances de très mal se finir...
Heureusement que le jeune homme ne se faisait pas trop de film et était assez courageux (ou téméraire, ou inconscient), sinon il aurait posé un lapin à son prof d'une journée. À sa place, n'importe qui se serait déjà vu paraplégique, voire amputé, ou encore rendu idiot par un choc trop fort. Mais Sam ne se démontait jamais. Il adorait essayer de nouvelles choses, quitte à y risquer d'y laisser sa peau. Là, il avait une occas' en or et n'allait certainement pas la louper. En plus, il avait beau être absolument médiocre, il n'en restait pas moins chanceux et s'en sortait toujours en un seul morceau. Ça, c'est ce qu'il se serait dit s'il avait eu besoin de se rassurer, mais le fonceur qu'il était n'avait absolument pas réfléchi aux conséquences que pouvait entraîner ces cours de conduite.

C'était donc avec son enthousiasme habituel que Sam attendait Cass. Le fait qu'il fasse beau et assez bon y était clairement pour quelque chose, mais il en fallait toujours beaucoup pour entacher la bonne humeur du garçon et à vrai dire il avait hâte de ressentir la vitesse. Il n'avait plus dépasser les vingt kilomètres /heure depuis son accident. Et ça encore c'était quand il avait pris assez d’antalgiques pour faire taire la douleur qui irradiait son corps quand il forçait trop, notamment à bicyclette. Il était sincèrement heureux de renouer avec le moteur ronronnant et le sentiment d'ivresse qui le possédait quand il dépassait les limites de vitesse autorisées. Il avait même hâte.
Limite il se sentait comme un gosse le jour de Noël et il était incapable de comprendre pourquoi. Ça n'était pas si dur à vrai dire : en y réfléchissant deux secondes, la réponse semblait limpide, depuis que ses parents l'avaient foutu à la porte, quelques semaines auparavant, il n'avait pas eu l'occasion de se divertir.
En voyant Cass arrivé, Sam ne pu retenir un sourire encore plus large que celui qu'il affichait déjà. Il allait pouvoir, pendant un moment, arrêter de songer à des conneries. Comme quand il conduisait, quand il ne restait plus que lui, le volant et les pédales et que tout le reste disparaissait, devenant soudainement que pensées futiles et problèmes sans intérêt. Il allait ressentir l'extase, le plaisir : bref il allait se sentir vivant pas seulement survivant. Cette perspective l'enchantait tellement qu'il en oubliait que la pratique était précédée de la théorie. Restait à voir ce qu'avait prévu Cass qu'il salua rapidement avant d'enchaîner :

Comment ça se passe alors ?


Ses yeux devaient être pleins d'étoiles et peut être que ça faisait pitié mais Sam avait besoin de ça. D'adrénaline. Et rien de mieux que de découvrir de nouvelles choses et de se tenir sur le bord, prêt à sauter dans l'inconnu quitte à se briser quelques os au passage, au pire, il y aura probablement une poubelle pour le réceptionner à l'arrivée.

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Message(#) Sujet: Re: Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass EmptyJeu 3 Mar - 20:03

Aujourd'hui, je me lançais dans une nouvelle aventure: le professorat. Pas que j'avais décidé d'aller à l'université; Même si j'avais voulu, j'avais clairement pas les notes pour ça puis j'ai 25 ans, pas que ça à faire. Encore que prof de maternels, ça doit être fun. Le job se résume à faire marrer des marmots et ça donne une bonne excuse pour jouer à la dinette... Enfin bref, c'est pas la question. Y'avait même pas de questions à la base, juste une proposition: celle d'apprendre à Sam à conduire une moto. J'avais instantanément dit oui. L'impulsivité toujours en moteur dans mes décisions. Si j'avais vu un peu plus loin que le bout de mon nez, j'aurai pu penser que j'avais jamais appris quoique ce soit à qui que ce soit. J'aurai aussi pu me mettre à réfléchir sur le fait qu'apprendre la moto, ça doit se faire de façon sécuritaire et pas comme ça, pour le fun. Sauf que je faisais tout juste pour le fun et aujourd'hui, ça ne changeait pas. C'était un challenge intéressant puis c'était ma passion, enfin une de mes nombreuses passions. Je n'avais nullement conscience qu'on pouvait surement finir à l'hôpital ou la morgue dans le processus. D'ailleurs, si je pensais à ces possibilités, je n'aurai pas fait les trois quarts des défis qu'on m'a donné. Faire de l'escalade sans cordes, du free run pour la première sur les toits, même pas première fois à vélo c'était sans casque. Ma vie tient du miracle. Tellement pas tenable que même la mort n'arrive pas à m'attraper.

Je rejoins Sam près du lac en moto. C'était pas ma custom habituelle, parce que la belle n'aimait être maniable que quand j'allais au dessus de 100 km/ heures et pour une fois, et oui ça m'arrive de penser, je me suis dit que c'était pas forcément une bonne idée pour débuter. C'était pas tellement pour l'aspect sécurité mais j'avais vraiment pas envie qu'il me l'amoche, alors que je venais juste de refaire la peinture et changer les jantes. Elle était, désormais, d'un superbe bleu électrique. Je passais clairement pas inaperçu quand je grimpais dessus. T'façon si tu as une moto, c'est que tu as légèrement ou même très envie d'avoir l'air badass. Mais aujourd'hui, c'était Vespa. Scooter beige, un peu rouillé, elle avait besoin de se refaire une beauté mais elle tenait bien la route et c'était celle que je comptais donner à Sam, vu que je pensais pas qu'il était en état de faire des courses, mais juste l'épicerie avec. Tout du moins, fallait qu'il apprenne à conduire la demoiselle avant que je la lui donne. C'est pour ça que je lui avais rien dit. Surprise, surprise ...

Je m'arrêtais devant lui et retire mon casque intégral. Le sourire aux lèvres, je vins lui taper dans le dos, comme tout bon camarade motard. Il avait l'air excité, pas dans ce sens là, pervers ... et sa question me fit marrer. Je tapais les fesses à la Vespa et décroche mon sac de sport, où j'avais diverses choses pour l'entrainer.

" Stabilité avant tout. Tu vas souvent de perdre l'équilibre, je te préviens mais la demoiselle est pas lourde donc si tu finis à terre, tu es pas doué ou alors faut te mettre au sport "

Sur mes mots très encourageant, je détournais la tête. Mon attention était déjà porté ailleurs, je regardais l'étendu de terre battu. Je tapais un peu du pieds de ma grosse botte de moto et m'accroupie devant lui, le bruit de cuir se faisant entendre à chacun de mes mouvements. J'avais aussi mis ma tenue intégrale. Je trouvais toujours que j'avais légèrement l'air gay là-dedans, je veux dire ça me moulait de partout et surtout les parties stratégiques. Enfin, j'allais pas me plaindre, j'avais des fesses de dieu là-dedans. Je passais mes doigts sur la terre qui était similaire à de la poussière. C'était pas humide et c'était une bonne chose. Je souris pour moi-même, hochant la tête avant de me redresser. Mon manège devait lui semblait étrange. Je crois pas que ce fut comme ça qu'il pensait qu'on allait commencer. Je le regardais avec sérieux, prenant une expression solennelle.

"Je suis en harmonie avec la terre. Donc je lui demande son accord, avant de lui rouler dessus. C'est pour attirer les bonnes faveurs, tu vois ? "

J'arque un de mes sourcils, croisant les bras, attendant une réponse de sa part avant d'éclater de rire. En même temps, j'aurai pu être sérieux, après de six sept verre et un joint, j'étais souvent parti dans des délires similaires. Mais comme ça, en plein de milieu de l'après-midi, j'étais sobre et tant mieux !

"J'espère que tu y as pas cru ? Tu aurais du voir ta tronche, à mourir de rire !! Je vérifiais juste si c'était pas humide et mou sinon c'est chiant pour ce que tu apprennes à être stable. Allez, approche toi, on va la démarrer. Elle est un peu chiante mais ça ira."

Je lui indique d'un mouvement de menton de venir à côté, sourire au coin des lèvres. J'ouvre mon sac et je trottine à l'autre bout pour poser un plot puis je fais pareil de l'autre côté, avant de revenir vers lui. Je le regarde avant de regarder ses mains gantés. Je les attrape, fixant le cuir dont c'est fait et passant un doigt dessus. Ça donnait vaguement l'impression que soit j'essayais de deviner les lignes de sa main ou que j'avais un fétiche pour les mains gantés. Après tout, faut pas juger les fantasmes des gens. Je lui retire ses gants, mon visage penché vers lui d'un air faussement critique. Je commençais ma leçon et il pourra clairement pas dire que je suis un prof classique.

"C'est cool ta tenue mais les gants sont trop épais. Tu vois, une moto c'est comme une femme ou un mec, je juge pas, je suis mal placé pour ça... Et donc, faut la sentir et y aller avec doigté, sinon tu perds le contrôle et la demoiselle atteint pas l'orgasme, ou plutôt le moteur cale avant même que tu commences quoique ce soit."

Je le souris avec malice, gardant ma main sur la sienne. Je fais tourner le guidon et Je la pose sur la manette, lui faisant poser que trois doigts, restant à côté de lui et passe mon autre main sur son épaule, toujours touchy feely. Enfin, y'avait une raison derrière ça, c'est que j'avais enlever la béquille de la moto et que si je le tenais pas, il tomberait sur le côté. Mais il peut y voir les raisons qu'il veut dans mon rapprochement, plaire c'était mon truc, même si ça marche pas tout le temps et c'est un doux euphémisme...

"Okay, maintenant, faut que tu tournes tranquillement dessus, mais pas trop tranquillement non plus sinon tu vas caler. Fait ton gentleman entreprenant, okay ? et après tape ton pied sur l'embrayage pour la démarrer, geste sec mais pas trop violent. Tu vas la monter, pas la détruire."


J'étais un professeur exceptionnel, la précision de mon langage allait très certainement aider mon élève à tout comprendre. J'en étais certain. Tout se passerait parfaitement bien... Ouh vive le sarcasme ...
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Message(#) Sujet: Re: Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass EmptyDim 13 Mar - 10:26

Le talus n'attend pas le nombre des années !

Cass & Sam

Le décors tel quel faisait pensé à un film italien : entre le lac, bien qu'il n'ait pas la gueule de ceux d'Italie du nord et la Vespa, commune dans ce pays d'Europe du Sud à cause de ses routes sinueuses, on s'y serait vraiment cru. Mais aucun réalisateur ou scénariste n'aurait mis les mots de Cass dans la bouche d'un de ses personnages. Justement, c'était trop réaliste, pas assez romancé et les gens n'allaient pas au cinéma pour voir ce qu'il pouvait observer dans la vraie vie ! Même si, il faut se l'avouer, un gars comme Cass ça ne court pas les rues.
En tout cas, les persos auraient été en béton ! Plutôt atypiques et singulier, c'était même saugrenu de les retrouver là comme ça : Sam essayant de déchiffrer les instructions de son mentor (parce que franchement comment comprendre « Fais ton gentleman entreprenant » ?) et Cass multipliant les métaphores sexuelles. Ok, le rouquin l'avait peut être encouragé en casant un « On dépasse pas les préliminaires quoi. » au moment ou l'autre parlait d'orgasme et de caler.
En fait il trouvait le mécanicien vraiment très drôle, même si son humour était douteux et qu'il avait l'air bizarre au premiers abords. D'ailleurs peut être que quelqu'un d'autre que Sam aurait trouvé l'idée d'associer une moto à une femme incongrue, lui non et c'était certainement parce qu'il avait appelé son ancienne voiture Beth. Ils avaient eu de longues conversations et il en était venu à la conclusion qu'il n'y avait rien de plus fidèle qu'une caisse ! Et lui la trompait avec une vespa, en fait non, il était techniquement veuf de voiture. Ça lui faisait quand même un petit quelque chose d'être assis là, à palper de ses doigts nus autre chose que le volant de Beth... Il aurait certainement moins eu l'impression de trahir sa voiture si Cass n'était pas autant porté sur le sexe. Pas que ça le gêne, il était à l'aise avec quasiment tout le monde, et avec quasiment tous les sujets de conversations aussi ! Et ça, ça ne changeait pas trop de ses conversations avec certains de ses potes.

Il finit par se jeter à l'eau, décidant d'y aller franco mais pas trop non plus, juste pour essayer. Du coup le moteur s'emballa, Cass recula, ce qui était clairement un mauvais calcul puisque ça ne prit pas : le moteur se tut et la vespa tomba sur la gauche de la façon la moins classe possible. Sam n'eut même pas le réflexe de tendre la jambe pour se retenir, il s'écrasa juste pitoyablement sur le sol... Le tableau était bien triste : sans même réagir, le jeune homme avait basculé sur le côté ! Il semblait démuni du moindre instinct de survie, ou alors les connexions entre neurones ne se faisaient pas correctement...
Sam hésita entre hilarité et honte ; quelle était la meilleure attitude à adopter alors qu'il était à la verticale, les mains encore sur le guidon ?
« Je crois que je dois être un peu plus entreprenant. J'avais peur qu'elle ait l'impression que je veuille aller trop vite, mais apparemment, elle se fait chier là. »
Il avait l'air bien con, toujours accroché à la vespa ! À un moment ou un autre il lui faudrait se relever mais à cet instant précis, il se demanda si ça n'était pas là qu'il était le mieux. Clairement, la gravité s'appliquait plus à lui qu'à d'autre, et c'était complètement injuste ! En tout cas, face contre terre, c'était l'endroit rêvé pour réfléchir sur la condition humaine et toute ces conneries philosophiques mais il se voyait mal se lancer sur le sujet alors que le but de l'exercice était de démarrer un scooter.

Le désespoir n'eut pas raison de Sam, il en fallait beaucoup plus pour le faire abandonner et il se releva de la manière la plus improbable du monde : puisqu'il était encore assis sur le siège, il tenta de faire passer sa jambe droite de l'autre côté mais pour ça, il du se dégager un peu et donc ramper en se tortillant comme un ver de terre : heureusement que le ridicule ne tue pas ! Cela dit, si ça avait été le cas, il serait déjà mort depuis tellement longtemps...
Une fois libérer de la vespa, il s'étala sur le dos et laissa échapper un rire stupide qui dévoilait tout autant son auto-dérision que son hilarité face à la scène qui venait de se jouer. Il se releva finalement et ne départit d'abord pas de son sourire joyeux, puis qui, quand il croisa le regard de son mentor, devint gêné :
« Heureusement que la terre n'est pas mouillée et que je ne porte pas de gants ! » ironisa-t-il même si en vrai ça aurait pu se finir tellement plus mal. « Par contre, je me tâte à demander la permission à la terre de lui rouler dessus. Je sais pas, j'ai l'impression qu'elle m'aime pas beaucoup, après mon manque de talent y est probablement pour quelque chose mais je pense qu'il vaut mieux que je mette toutes les chances de mon côté. »
Il redressa le scooter et s'excusa silencieusement, il se sentait pathétique mais ne pouvait effacer ce moment gênant de son passé alors il fit comme si tout allait pour le mieux et qu'il ne venait pas de se casser la gueule de la façon la moins classe du monde :
« Juste, pour bien me rendre compte de ce qu'il faut faire ou pas, ça te dit tu me fais une petite démo vite fait ? »
Il aurait peut être du commencé par là dès le début, mais bon ça ne coutait rien d'essayer si ce n'est un peu de fierté et Sam n'en avait plus depuis longtemps. Certainement que c'était ce qui lui permettait d'être aussi détendu et serein en toute circonstance. Il avait la constante impression qu'il ne pourrait pas tomber plus bas alors que dans les faits, il ne faisait que s'enfoncer plus profondément dans les méandres de son incompétence.

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[HRP : je n'ai pas la moindre idée si la situation est plausible mais je trouvais ça drôle :3]
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Message(#) Sujet: Re: Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass EmptySam 2 Avr - 1:07

Sam est sur la moto. Puis Sam est sous la moto. C'est pire que des préliminaires ratés. C'est pas un dérapage accéléré. C"était le type qui s'enferme dehors en caleçon alors qu'il revient dé récupérer des préservatifs. Je le fixe alors qu'il s'agite en asticot sous la petite vespa. Le rire vient alors me prendre. Le genre de fou rire, incontrôlable qui fait rire comme une baleine. Un rire plus fort que la raison et instinctif. J'aurai pu avoir la pulsion du geste altruiste et l'aider à se relever, mais je reste à côté, plié en deux, à me tenir les côtes. J'étais juste crampé de rire.

Je ne savais même pas que c'était de se casser la tronche sans bouger mais Sam me faisait découvrir de nouvelle forme de maladresse. Comme quoi, tout était possible dans la vie. Et ses remarques ne m'aidaient clairement pas à retrouver mon sérieux. Déjà que je le trouvais pas souvent ... Au moins, je n'avais à me sentir coupable, vu qu'il riait aussi . Dire que y'a même pas deux secondes, on se prenait pour des grands hommes à tripoter virilement la jolie vespa. Sauf que c'était une italienne avec un sacré caractère, trop de caractère pour nous gentils canadiens. En même temps, si j'avais été plus pro, je lui aurait dit qu'une vespa on s'asseoit dessus qu'après l'avoir démarré, vu que le starter est au niveau du pied... Je l'avais donc laissé faire car on sait jamais, il aurait peut-être pu découvrir une autre technique. Il aurait pu être un nouveau prodige mais non. Il aurait pu être un chef, mais vu qu'il est par terre, j'avais clairement mis le niveau trop haut. Effaçant mes larmes de rires, ayant mal aux abdos à force de rigoler, je lui donne tout de même un coup de main pour remettre la moto sur ses roues.

"Oh man ! Tu devrais clairement faire une offrande à la terre parce que tu vas finir dans le lac, si tu continues comme ça !"

Je lui tape dans le dos une fois qu'il est relevé pour l'encourager. Je ricanais un peu, légèrement moqueur. Ce n'était pas méchant, pas de quoi s'offusquer pour si peu entre mec. Il me demande alors de lui faire une démo. C'était pas une mauvaise idée. Il était peut-être du genre à apprendre par les yeux, au lieu des oreilles. C'est donc avec un sourire confiant que mes mains se posent sur le guidon de la mignonne. Je tourne bien sûr la clé dans le contact. Ce serait un oublie bien stupide. Oh c'était peut-être pour ça que la moteur avait pas pris complètement. Il avait pas assez tourner la clé. Erreur de débutant. Enfin, c'est ce qu'il était après tout. Okay, j'aurai pu remarquer aussi avant qu'il se casse la tronche. J'étais jeune prof improvisé, fallait pas s'attendre à beaucoup de ma part non plus.

"Okay, regarde moi faire. En profite pas pour mater, même si je sais qu'un prof aussi beau que moi c'est perturbant"


Je lui fais un clin d'oeil avant de reposer mes yeux sur le compteur. Je tourne le guidon tranquillement et donne un coup de pied sec sur le starter. La vespa se met à ronronner doucement. Elle était démarrée. Un sourire triomphant sur mon visage, je tape sur le siège en cuir.

"Ah ah ! Ça c'est de la démo ! Tu as capté ou faut que je recommence ? Main douce et pied ferme, c'est tout simple"


Je tourne la clé, éteignant à nouveau le moteur Encore de nombreux entrainement l'attendaient mais avec un prof aussi motivé que moi, il allait forcément réussir; Il allait surement avoir deux trois bleus au passage mais c'était le jeu.

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Message(#) Sujet: Re: Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass EmptyDim 3 Avr - 17:27

Le talus n'attend pas le nombre des années !

Cass & Sam

Ni Sam ni Cass ne se prenaient au sérieux, ils faisaient une belle paire tous les deux ! Ils riaient comme deux baleines de la chute inopinée et franchement humiliante du rouquin. Il était évident que le mécanicien était du genre à beaucoup s'amuser, il devait passer ses journées à faire des coups foireux quand il ne réparait pas des motos. Pour le coup, il enviait un peu Audrey qui devait s'éclater au garage même si elle travaillait sur les voitures avec Arni : elle faisait un truc qui lui plaisait avec des gens hyper cool.
Samuel était aussi un mec qui s'amusait d'un rien, mais dernièrement il n'avait pas trop eu l'occasion de s'amuser, ça lui faisait donc le plus grand bien d'être là. Ça illuminait sa semaine même ! Jusque là, tout c'était enchaîné très vite, et peut être que sa situation n'irait qu'en s'améliorant et que bientôt, il pourrait reprendre une vie normale ! Ça lui tardait tellement !
Heureusement que pour une fois il pouvait se détendre sans trop se poser de question, Cass ne se prenait pas la tête et ne lui mettait pas du tout la pression, bien au contraire ! Ils auraient pu se faire un concours de celui qui sortait la blague la plus salace que ça n'aurait choqué ni l'un ni l'autre. Mais plutôt que ce concours, qui les ravirait surement si l'un des deux lançait l'idée, Cass accéda à la demande de Samuel et lui montra comment démarrer une moto.

Comme si c'était aussi facile que de respirer il enchaîna les mouvements avec fluidité et efficacité, faisant ronronner de plaisir la vespa. Sam enregistra chacun des mouvements, il voulait pouvoir les reproduire à l'identique, et ça n'avait rien à voir avec du voyeurisme ! S'il avait voulu mater il ne se serait pas donné d'excuses même si, il devait bien l'avouer, la combinaison de moto était particulièrement bien faite pour ce genre d'occasion, de même qu'il reconnaissait volontiers que Cass était bien fait, et si son petit jeu l'amusait vraiment, jamais Sam n'était sortit avec un mec et il ne s'était pas posé la question de savoir si oui ou non ça lui plairait. De toute façon son instructeur était trop volage pour ça compte vraiment ! Le rouquin n'était pas prêt de le prendre au sérieux, du coup il rentrait dans son jeu sans vraiment se soucier des conséquences :
« Je te demanderai bien de refaire une démo mais ça serait pas pour comprendre comment faire ! » lança-t-il avec un sourire malicieux avant de prendre place sur la moto.
Il prit une profonde inspiration, s'insufflant du courage et ne souhaitant pas tomber à nouveau. Il avait eu l'air bête une fois, il ne voulait pas recommencer, surtout qu'il risquait de se casser quelque chose à nouveau et que ça ne le tentait pas du tout ! Ni son épaule ni ses côtes n'étaient flambant neuf...
Reproduisant les gestes de Cass, il commence par tourner la clef, puis enchaîne avec le guidon et, un peu mécaniquement peut être, donne un coup sur le starter. C'est mal assuré mais ça fonctionne : la vespa démarre. Sam a du mal à y croire, il se sent terriblement fier alors que franchement il n'a rien fait d'exceptionnel. Démarrer une vespa, quasiment tout le monde sait le faire ! Mais lui, il a l'impression d'avoir accompli un truc de malade. Comme quoi, il ne lui en fallait vraiment pas beaucoup !

Bon, maintenant il fallait la deuxième étape, c'était bien beau de démarrer mais comment faisait-on pour avancer ? D'ailleurs, ne sachant pas quoi faire du tout et ne voulant pas tenter le diable il resta immobile et il finit par éteindre le moteur, en faisant attention, il ne se considérait jamais à l'abri, et descendit.
Il imita Cass en se baissant et en prenant une poignée de terre, il fermât même les yeux avec intensité. Dans sa tête il demandait à toutes les forces naturelles existantes de le protéger : il voulait bien se retrouver dans le lac s'il fallait mais il ne voulait pas retourner à l'hôpital, il n'avait pas les moyens de se repayer des soins ! Quand il eut finit son petit rituel il se releva et s'expliqua :
« Maintenant que la vespa va bouger, mieux vaut faire attention. Déjà qu'à l'arrêt je me sens pas en sécurité... » Et puisque que Cass était très tourné sur le flirt, il se permit de rajouter d'un air narquois : « Mais je suis sur que je peux compter sur toi pour me protéger ! »
Il se mit même à rire parce que, quand il était tombé comme un malpropre il n'avait pas bougé d'un poil et s'était contenter de mourir de rire de son côté :
« Et donc, du coup, on fait commencer pour faire avancé la demoiselle ? »
Un pas après l'autre, et maintenant il était temps d'avancer encore un peu. L'après-midi risquait d'être chargé si Sam devait à chaque fois s'y prendre à plusieurs fois avant de réussir quelque chose ! Heureusement qu'ils avaient tout leur temps.


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Message(#) Sujet: Re: Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass Le talus n'attend pas le nombre des années + Cass EmptyMar 10 Mai - 1:25

La deuxième fois fut la bonne. La vespa voulu bien ronronner entre ses mains. Finalement c'était une fille facile à se laisser tripoter comme ça par un puceaude la moto sans trop ronchonner. Mais ça voulait dire que je devais avoir réussi à lui apprendre quelque. Whoa ! Je pouvais officiellement me targuer que j'étais prof. Ce serait le titre le plus intello que j'aurai jamais de toute mon existence mais surtout ça voulait dire que j'avais gagner mon pari avec mon patron; Yes, une bonne bouteille de rhum gratuite ! Je sautais d'enthousiasme, meilleur pompom girl. Il ne manquait plus que les froufrous et les couettes et je pouvais être engagé dans une équipe de cheerleader. En vrai, j'avais déjà fait du cheerleading au lycée mais bizarrement, j'étais pas autant populaire que les joueurs de football ... J'avais essayé de rentrer dans l'équipe de football mais avant et comme maintenant, j'arrivais pas à grossir. Genre je suis sexy, musclé et tout, mais j'aurai l'air bien ridicule à côté d'un bodybulder. Bien que je pense que la majorité des gens ont l'air minuscule à côté de gros beef... Bref, heu je disais quoi déjà ? Ah oui mignon Sam et la moto pas farouche.

Il devait prendre vachement au sérieux ce que lui racontait, parce qu'il répétait mes gestes de communion avec la terre, d'un air encore plus sérieux. C'est peut-être comme ça que les sectes commencent: une idée stupide que d'autres prennent au sérieux ? Mais j'eus pas le temps de prolonger ma pensée, parce que je mis à penser qu'il devait juste pas avoir envie de finir dans le lac. C'était normal, elle est putain de froid ! Et je le sais pour le nombre de fois où j'ai plongé dedans plus jeune.

Le sourire vient à mes lèvres, enfin c'est pas comme s'il les quittaient souvent. J'avais les joues super musclés grace à ça en plus. Un atout charme à rajouter encore à la liste très longue de mes qualités. Je me rapproche de lui pour continuer la leçon, alors qu'on continue de se draguer pour le fun. Je n'avais d'intention particulière à ce qu'il finisse dans mon lit, mais si le hasard le faisait tomber dans ce chemin, j'allais pas dire non. Je disais quasi jamais non car pourquoi refuser d'expérimenter la vie et ses possibilités. Je glisse ma main sur son bras, charmeur, tout en le faisant s'asseoir sur la vespa.

"Fait moi confiance, je suis très habile de mes mains. Un vrai expert du manuel .. "


Puis je pose ma main sur la sienne, sur la poignet droite de la moto. Je reste placé devant lui, lui expliquant tranquille, le visage juste un peu trop proche pour mieux le déstabiliser. Cependant, j'aimais la mécanique et la conduite et j'avais beau blaguer et séduire, les informations que je donnais été correct.

"Ça c'est pour freiner, tu en auras besoin parce que comme je t'ai dis, faut être doux. Bien qu'être brusque de temps en temps, c'est agréable aussi c'est pour ça que tu as la poignet gauche pour embrayer, c'est-à-dire passer les vitesses. C'est marqué dessus et il suffit de tourner le poignet vers l'avant pour les passer donc si tu veux conduire, faut passer la première vitesse logique"


Je rapproche un peu plus, lui indiquant un endroit au niveau de ses pieds.

"Ça c'est le gros frein. Faut que tu appuies dessus, après voir appuyer sur le frein de poignet, si tu veux t'arrêter complètement ce que tu voudrais surement faire"

J'échappe un rire malicieux, tapotant gentiment dans le dos en faisant le tour pour me mettre à côté de lui.

"Allez, on va pas y passer l'aprem"
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