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 art helps people, it did with me - nalà

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Message(#) Sujet: art helps people, it did with me - nalà art helps people, it did with me - nalà EmptyLun 8 Fév - 11:03

Les chiffres étaient tombés. La galerie avait augmenté son chiffre d'affaire de l'an passé de beaucoup, je ne peux vous dire exactement les chiffres, je sais juste qu'ils ont énormément augmenté. Et pour l'équipe administrative, c'est une très bonne idée. L'an dernier, ils n'auraient pas été partants pour que Nalà et Jules organisent cette soirée caritative. Et c'est au nom de l'art, n'est-ce pas ?

Nalà avait été exposé dans l'année, pour sa nouvelle série de chefs d'oeuvre sur les natifs. Jules était tombé amoureuse de cette collection. C'était la première exposition dont elle s'occupait depuis son retour sur White Oak. Elle lui avait même redonné envie de dessiner, pour elle. Ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps. Étant la seule à avoir la fibre artistique dans le service, c'est elle qui s'occupait directement de la relation client, afin de mieux remplir le cahier des charges. C'est comme ça que Nalà et Jules sont devenues amies. Elles se sont découvertes bons nombres de points communs, mais le premier était l'art. Elles se rencontraient souvent pour en discuter. Et plus les conversations s'intensifiaient, plus elles se confiaient des choses. Et quelques mois plus tôt, Nalà avait fait part de son désir de monter exposition mettant en avant de jeunes artistes, de nouveaux artiste, principalement locaux, et l'argent récolté irait dans une association qui venait en aide aux natifs. Jules avait été emballé par le projet et dès le lendemain, elle avait présenté le projet à l'équipe administrative. Cela n'avait pas été facile à négocier. Mais Jules avait réussi, et la semaine d'après, Nalà revenait à la salle d'exposition proposer son projet complet. Le deal était le suivant : la salle récupérait 10% de la recette de la soirée, Jules devenait chef de projet, et donc devenait la directrice de communication pour ce projet. Nalà devenait ainsi la commissaire de l'exposition. Et comment qu'elles acceptaient ! C'était un double travail pour Jules, car elle devait à la fois s'organiser de la communication de l'événement mais également monter le projet avec Nalà. Jules ne s'en plaint pas. Au contraire. C'était là l'occasion de prouver ce qu'elle valait réellement et qu'elle pouvait encore monter en grade. Cette exposition était du quitte ou double. Et c'est ce qui rendait l'expérience encore plus excitante.

Aujourd'hui, Jules et Nalà avaient rendez-vous la salle d'exposition afin de voir comment allait être placée chaque artiste dans les deux salles. Il fallait qu'elle se décide sur un ordre de placement, un sens de la marche, que le tout soit cohérent par rapport au thème de l'exposition, mais également à l'agencement des deux salles, aux types d'oeuvres qu'elles allaient exposer. Une exposition a l'air facile d'organisation. Mais ce qui prend normalement neuf mois doit être fait en moins de deux mois. Et à peine un quart du travail avait été fait. Chaque chose en son temps. Jules avait confiance en leur projet. Son assistante - enfin, l'assistante de la réelle directrice - lui apporta son café taille venti ainsi que les différents visuels des artistes que Nalà avait recensé. Jules la remercia, et fit passer les dernières instructions. Il fallait avoir des nouvelles de l'autorité responsable pour que la salle ait le droit de passer une musique en fond, ainsi que du maire pour l'autorisation d'affichage sur les panneau de la ville.

Jules attrapa tout ce dont elle avait besoin pour son rendez-vous et descendit dans la salle principal. Elle s'installa à même le sol parqué et éparpilla au sol les différentes fiches présentatrices des artistes afin de commencer à les classer. Il était à peine neuf heures trente du matin que Jules était déjà à son troisième café. Elle était une réelle pile, et la journée ne faisait que commencer. Elle entendit la porte s'ouvrir et leva la tête. Nalà venait d'arriver. Elle se leva, tout sourire, pour aller accueillir son amie. « Salut ma belle ! Tu veux un café ? On a énormément de chose à faire, du coup, je nous ai directement descendu les fiches, ça te va ?» Jules était excitée. Elle avait hâte que leur projet soit enfin finalisé et que le public découvre ces nouveaux artistes.
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Message(#) Sujet: Re: art helps people, it did with me - nalà art helps people, it did with me - nalà EmptyLun 29 Fév - 20:45



❝art helps people, it did with me❞
jules&nalà
Cela faisait longtemps que je n’avais pas exploité mon côté artistique. Depuis un moment, je me remettais de plus en plus en question sur mes intérêts. On sait tous que certains phénomènes arrivent souvent comme ne jamais être satisfait du résultat ou encore une baisse de motivation, mais je me disais de plus en plus que ce n’était pas un hasard. Que la vie m’envoyait des signaux pour me signifier que ça ne marchait plus et que je devais peut-être songer à autre chose. J’ai commencé à faire de moins en moins de capteurs, on aurait dit que je n’étais jamais satisfaite de ce que je faisais. Non, je n’étais pas satisfaite de moi-même. Ce n’était pas la première fois qu’une telle situation se produisait, mais la dernière fois, ça n’avait pas duré trop longtemps… Heureusement. J’espère que cette fois-ci non plus. J’aimais ce que je faisais même si je n’arrivais pas aux résultats escomptés. Fallait dire aussi que je bûchais comme une folle pour faire des œuvres amérindiennes, mais je les vendais rarement. Peut-être qu’au Canada, les gens appréciaient moins ce type d’art ? Ça me demandait beaucoup de temps et d’énergie. Je devrais peut-être penser à retourner aux études et me dégoter un vrai boulot, parce que je commençais à en avoir marre. J'avais bien peu d'argent pour me faire vivre, mais j'aimais bien exercer ma passion, alors je vivais pauvre, mais heureuse. Mais je me dis que j’y vais un jour à la fois et que nous verrons ce qui va arriver. Aujourd’hui, ça ne va pas bien, mais peut-être que demain ou dans une semaine, voire un mois, ça ira mieux. En tout cas, je l’espère.

Outre les capteurs de rêves, dans les derniers mois, j’avais exposé des œuvres amérindiennes à la galerie d’art de la ville. C’était une jeune femme, Jules Green, qui avait pris en charge l’exposition. À mon plus grand bonheur, Jules était tombée amoureuse de mon style et étant donné qu’elle avait aussi un côté artistique, nous sommes rapidement devenues amies. Avec le temps, nous sommes devenues de grandes confidentes et nous apprenions à nous connaître, donc  j’ai tout de suite pensé à elle quand j’ai eu l’idée d’organiser une exposition de charité pour les jeunes défavorisés. Elle était la personne parfaite pour m’aider là-dedans. Le projet avait été adopté à l’unanimité et je devenais maintenant commissaire du projet. Toutes les conditions m’allaient à merveille et j’étais excitée de commencer à mettre le tout sur pieds. Elle m’avait annoncé la nouvelle récemment et j’étais folle de joie depuis. Je pense que c’est le petit coup de pied au derrière pour me redonner le goût de créer. En plus, c’était pour une bonne cause et ça ferait plaisir à beaucoup de gens.

J’avais rendez-vous dans quelques minutes avec Jules à la galerie. Pour y avoir moi-même exposer mes œuvres, j’étais consciente du temps et du travail que cela demandait. Ce ne serait pas une tâche facile, mais le résultat en vaudrait la chandelle. Maintenant, elle devait organiser une exposition pour les autres et cela lui faisait plaisir. C’était un peu comme donner au suivant. J’avais déjà fait une première sélection des artistes que nous allions présenter et j’avais envoyé le tout à Jules. Cette rencontre nous permettrait aussi de discuter des sujets et de faire notre choix final. J’entre dans la salle principale et y trouve mon amie Jules assise par terre dans un tas de feuilles, cartons, ébauches d’œuvres, portfolio des participants. 9h30. Je suis pile à l’heure, souriante et en pleine forme. « Salut beauté. Du calme, il est juste neuf heures trente du matin, mon cerveau est encore embrumé. » Bien sûr, j’étais en pleine forme et réveillée depuis un bon moment déjà, mais mon cerveau n’était pas fonctionnel tant que je n’avais pas bu mon premier café. « Oui, je t’en prendrais bien un. Deux crèmes un sucre, s’il te plait. » Et en voyant à quel point elle était énervée et semblait déjà travailler depuis des heures, je la dévisage. « T’as bu combien de café, au fait ? Tu devrais ralentir un peu le rythme. » Je ris en la voyant autant énervée que moi et devant tant d’enthousiasme, même si j’ai un peu l’impression que c’est dû au nombre de cafés ingurgités. « Tu es efficace, dis donc ! Tu as vu les profils des candidats que j’ai présélectionnés ? Tu en dis quoi ? » Connaissant notre façon d’être toujours sur la même longueur d’ondes, j’avais l’impression qu’elle serait aussi satisfaite que moi.


© Pando
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