Ma vie de rêve ... ou pas
N'envie pas ma vie, personne n'aimerait avoir ma vie

Je m'appelle Alexander Mike Smith, tous mes amis me surnomment Alex, certains me surnommaient Xander mais je déteste ce surnom donc tout le monde sait qu'il faut me surnommer Alex, mais Alexander me va aussi. Je suis né à Paris, la capitale française d'une mère originaire de Lille et d'un père originaire de Londres. Ils se sont rencontrés à Calais, ils devaient prendre l'Eurostar, ma mère pour des vacances en Angleterre mon père pour retourner chez lui après des vacances en France. Mon père a eu le coup de foudre pour ma mère à côté de qui il était assit dans le train qui le ramenait en Angleterre, il a engagé la conversation et après avoir apprit qu'elle habitait à Lille l'a fait rire en disant qu'ils étaient tous les deux nés dans une ville qui commençait par un "L". Aussi étonnant que ça puisse paraître, ils ne se sont plus jamais quitté à partir de ce moment. Mon père était bilingue anglais-français et n'a pas hésité à emménager chez ma mère qui habitait à Paris pour ses études. Une fois que mon père eut créé son entreprise et que ma mère ait décidé d'écrire un livre, ils se sont mariés et un an plus tard, je venais au monde, faisant leur bonheur.

Dès mon enfance, j'ai parlé anglais et français, ce qui fait que je suis rapidement devenu bilingue anglais-français. Je n'ai jamais manqué de rien, mon père devint très riche grâce à son entreprise et ma mère laissa tomber son idée de livre et préféré s'occuper de moi en permanence, voilà pourquoi elle devint mère au foyer, ce qui ne me déplaisait pas. J'étais très gâté, j'avais tous les jouets que je voulais et j'ai eu d'innombrables animaux de compagnie, de poisson rouge au berger allemand en passant par un magnifique maine coon, un hamster et un lapin nain. Puis j'ai même eu un quarter horse, un cheval que je monte depuis que je sais monter à cheval. Actuellement seuls Princesse, ma maine coon, Fire, mon berger allemand et Jump, mon quarter horse sont encore en vie. J'ai réussis à faire rapatrier les trois à White Oak Station après que je me sois fais "virer" de la France par mon père. Je sais, vous vous demandez comment un père peut faire ça. C'est simple, j'étais gay et mon père ne voulait pas que ça se sache.

Je vais vous raconter l'histoire en détail. J'étais le fils parfait, j'avais de bonnes notes, j'étais poli et j'avais du succès avec les files. L'entreprise de mon père allait donc continuer à vivre quand j'en prendrais la direction et j'aurais un héritier ou une héritière pour qu'elle continue à vivre après moi. Sauf que, même si j'avais du succès auprès des filles, elles ne m'intéressaient pas. J'aimais les garçons et je l'ai sût l'année de mes 15 ans, mais je suis réellement tombé fou amoureux l'année de  mes 18 ans. J'ai rencontré le fils d'un ami de la fac de mon père et je suis tombé sous son charmer. Ses yeux azurs m'hypnotisaient, ses lèvres qui m'appelaient, ses cheveux dans lesquels je rêvais de passer mes doigts. Chez les Smith, les coups de foudre, c'est héréditaire. J'étais tombé amoureux et c'était réciproque. Nos parents acceptaient notre relation du moment qu'ont restaient cacher, ont étaient plutôt d'accord. Sauf qu'un soir, huit mois après la rencontre un ami de mon père journaliste lui a dit qu'il avait prit une photo de moi et de mon petit-ami et qu'il menaçait de publier la photo dans la presse. Mon père lui donna de l'argent pour acheter son silence et m'expédia dans les jours qui suivirent à White Oak Station pour que je finisse mes études de commerce sans que je puisse dire au revoir à l'homme que j'aimais. Il ne pouvait pas se permettre que la presse sache qu'il avait un fils gay, ce serait mauvais pour l'entreprise. Il paya aussi mon ex pour qu'il ne dise rien aux médias.

Depuis cette année, je n'arrive pas à l'oublier, papillonnant de filles en filles pour tenter de me persuader que je n'étais pas gay jusqu'à ce que mon père me fasse rencontrer la fille d'un de ses associés. Elle était jolie mais c'était une fille. Nos pères nous ont fiancés de force, je n'étais pas d'accord, je l'aimais pas, mais elle, elle était aux anges, m'embrassant sans retenue en me sautant dans les bras, elle, elle était folle amoureuse de moi. Je n'ai pas encore couché avec elle, lui faisant croire que je voulais me réserver pour le mariage, ce qui était faux comme j'étais plus puceau depuis pas mal de temps.

Depuis nos fiançailles, je suis officiellement le sous-directeur de l'entreprise de mon père, destiné à devenir le PDG prochainement. Le mariage est prévu pour cet été et je n'arrive toujours pas à oublier mon Adonis aux yeux bleus.