Purple
"Je vais te donner le choix que je n'ai jamais eu."

Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de passionnant à raconter sur ma vie.

La seule chose qui mérite d’être noté, c’est mon adoption. Ma mère, ma vraie mère, c’est retrouvée enceinte à quinze ans. Incapable d’élever un chiard à cet âge-là, et sans le soutien de mes grands-parents, elle n’a pas eu d’autres choix que de me laisser dans une autre famille. Un couple sans enfant, et sans capacité d’en avoir. Elle m’a nommé Connor. Eux, ont préféré Wyatt. Elle s’y est pliée, mais leur a demandé de garder son choix comme deuxième prénom. Ils ont longuement discuté, durant la grossesse, et se sont entendu pour des visites régulières de ma génitrice. Mes parents adoptifs ont toujours eu de bonnes valeurs encrées et ils sont loin d’être idiot. Je suppose qu’ils s’attendaient à ce que, plus vieux, je souhaite prendre contact avec ma génitrice. Alors ils ont pris les devants. Ils l’ont intégré à notre petite famille, à notre cocon de bien-être. J’ai donc grandi avec trois parents formidables, et si mes relations avec ma génitrice ont parfois été un peu tendu à cause de sa naïveté chronique, nos liens ne se sont jamais vraiment ternis.

J’ai été élevé par des parents aimants, qui m’ont éduqué selon des préceptes simples et de bonnes valeurs. Malheureusement pour eux, toutes ne sont pas entré dans ma petite caboche. J'ai même eu le droit à une petite soeur, une autre adoptée du nom de Lily. White Oak Station est une belle ville pour grandir, mais ses jeunes habitants y sont aussi idiots qu’ailleurs. L’effet de groupe a quelque chose de mauvais. Et là où, gamin, j’étais brimé pour un physique peu attrayant et un surpoids évidents, j’ai retourné ça contre eux à l’adolescence. De victime je suis passé à bourreau, n’ayant presque aucun scrupule à faire subir les pires crasses possibles à ceux dont j’aurais pu faire parti. Les adultes me prenaient pour un bon gars, pourtant. Comme un élève attentif, ou un enfant joyeux et poli. Mais au lycée, j’étais ce type qui enfonçais la tête des autres dans les chiottes pour nourrir son ego démesuré. Puis… Je ne sais pas. Un jour, je ne me suis pas attaqué au bon gars. C’était un gosse métissé, timide. Il bégayait à chaque fois que quelqu’un essayait de lui parler. Jacob, qu’il s’appelait. Le martyr parfait. Je l’ai faits chier pendant des mois, celui-là. Le seul truc auquel je n’avais pas pensé, c’était qu’il finirait par se rebeller. J’en ai eu d'autres, des souffre-douleur qui ont essayé de se battre pour leur fierté. Mais généralement, il suffisait de gueuler un peu plus fort pour calmer leur ardeur.

Lui, il faisait du Krav Maga.

Je me suis faits littéralement dépouillé. Jamais reçut une branlée aussi douloureuse de ma vie. Et une fois notre bagarre de lycéen finit, mon ego en miettes et un peu de mon sang sur le trottoir, il m’a tendu la main. On a commencé à discuter. Ou plutôt, il m'a forcé à discuter. On a fini par se lier d’amitié, avec le temps. Jacob a calmé mon tempérament égoïste avec force de patience et d’ouverture d’esprit. Son influence m’a apaisé, en quelque sorte. Je suis redevenu ce petit gars un peu trop sérieux pour la cause, mais qui possède un bon fond solidement encré. Et puis, les années passants, j’ai fini par tomber amoureux de lui. J’ignore réellement si c’est à cause de notre vécu commun ou tout simplement à cause de son charme qui a fini par me sauter au visage, mais j’en pinçais sérieusement pour lui. Je l’ai très mal vécu, à l’époque. Je le vis toujours très mal, en fait. Je ne lui ai jamais parlé de ça et, quand il m’a annoncé son départ aux États-Unis, je n’ai même pas essayé de le retenir. Trop lâche pour oser parler, je me suis renfermé dans mon petit train-train quotidien, ma vie pathos et beaucoup trop calme pour attiser ne serait-ce qu’une petite flamme en moi. J’ai terminé mes études, j’ai trouvé du boulot à l’hôpital. Quelques années plus tard, j’ai même fini par reprendre mes études en parallèle, pour devenir infirmier. J’ai couché à droite à gauche. Avec beaucoup de filles no-name, et quelques mecs dont je ne me souviens même pas du nom. J’ai fini par m’avouer que, malgré toutes mes tentatives, les filles commençaient à ne plus me divertir.

Et puis j’ai haussé des épaules. J’ai gardé le silence, et j’ai repris le cours de ma vie. Après tout, quoi ? C’est sans doute une passade.

Félicitations, tu es officiellement validé !
aaaah j'aime déjà beaucoup ce wyatt , j'ai aimé ta fiche en tout cas

Selon le questionnaire, tu te retrouves soit dans le groupe Seize the Day soit Memories don't go, je trouve que le second correspondrait mieux, tu as une préférence ?
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

   Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight !