Là où tout commence
C'est un beau jour de printemps que ma mère mit au monde la plus belle des petites filles ; moi. Je suis née le 10 mai 1993 à 18h06 à la maternité Port Royal du 14ème arrondissement de Paris. Ma mère a vécu le plus beau jour de sa vie, seule. Mon géniteur était en voyage d'affaire je ne sais trop où et n'avait pas pu assister à la naissance de sa fille, mais pour tout vous dire, je pense qu'il avait plutôt fuit le plus loin possible pour ne pas être présent lors de l'accouchement. Il ne voulait pas d'enfant. Il ne me voulait pas. J'ignore, encore aujourd'hui, comment ma mère s'est débrouillée pour le faire changer d'avis, mais à vrai dire, je m'en moque pas mal. Je ne le considère pas comme mon père. Biologiquement parlant il l'est, mais aux yeux du monde entier il n'est rien. Comme ils n'étaient pas mariés et qu'il a catégoriquement refusé de me reconnaître, j'ai hérité du nom de famille de ma mère et la seule chose que je possède de cet homme, ce sont ses gênes quasi inexistants.

Avoir une soeur, c'est bien. En avoir deux, c'est mieux
Je n'ai aucun souvenir des trois premières années de mon existence. Tout ce que je pourrais vous raconter ne serait que les paroles que des proches, notamment ma maman, m'ont rapporté. Du peu que je sais, l'homme censé jouer le rôle de mon père ne s'est, pour ne pas dire jamais, très peu occupé de moi. En dehors de ça, j'ai eu une enfance tranquille et heureuse. Je ne manquais jamais de rien. Il faut croire que pour masquer son absence, le vieux m'offrait tout ce que je désirais. Comme ci des jouets pouvaient combler l'absence d'un père. J'étais une petite fille calme, posée et discrète. Je passais la plupart de mon temps à jouer à la chasse aux papillons dans le jardin de notre grande maison -chose rare quand on vit à la capitale- et au combat de lutte dans la boue avec notre gros berger allemand, Mozart. Il incarnait parfaitement bien le chien adorable, mais un peu bécasson et toujours le premier à faire des bêtises.
Mais le plus important se passe en 1996 lorsque notre, soit disant, jolie petite famille s'est agrandi. Je suis devenue grande sœur de deux monstrueuses diablesses. Elles ont changé énormément de choses dans ma vie. Elles ont petit à petit, comblé ce manque, cette petite solitude. Et en dehors du fait qu'elles m'en faisaient voir des vertes et des pas mûres, nous avons grandi les unes très proches des autres, confidentes. Évidemment, je n'avais pas la complicité qu'elles pouvaient avoir toutes les deux. Mais c'est ça qui fait le charme du mystère des jumelles.

Par définition, l'adolescent c'est l'être bouleversé, déboussolé par excellence.
Platonique. Voilà le mot qui, je pense, résumerais le mieux ma période d'adolescente. Durant toute ma scolarisation au collège, j'étais considérée comme la petite intello et l'antisociale de la classe. Si vous souhaitez une bonne comparaison, je peux vous proposer, et sans hésitation, Hermione Granger dans Harry Potter. J'étais là miss je sais tout. Enfin bref. Tout ça pour dire que j'étais seulement entourée de deux ami(e)s, geek, qui, aussi fous que moi, avaient également le dictionnaire Le Petit Larousse en livre posé sur la table de nuit. Avec du recul, je me demande bien comment j'ai pu atterrir aussi bas. C'est seulement au lycée que les choses se sont un chouïa améliorées. J'étudiais dans une école prestigieuse et la plupart des élèves se faisaient la guerre pour la première place du classement. Moi ? Je ne portais pas le moindre intérêt à ces enfantillages. Tout ce que je souhaitais, c'était suivre les cours le plus studieusement possible et obtenir mon bac avec la mention très bien. Finir première ou dernière du classement de la classe c'était sans importance. En revanche, le résultat final après trois ans d'acharnement, ça, ça en avait. J'étais donc considéré comme une rabat-joie et les mots qui sortaient le plus souvent de leur bouche pour me décrire était "imbu d'elle-même", "prétentieuse", "crâneuse" et j'en passe. Mais en dehors de ma passion dévorante pour les livres et les études, je vouais un amour indéniable à la musique et au chant. Je possédais depuis quelques mois déjà un compte YouTube où je postais mes covers que j'accompagnais soit à la basse, soit au piano et je commençais tout doucement à me faire une petite place dans le clan très fermé des youtubeurs. Mais c'est en décembre 2009 que le véritable tournant eu lieu. Pendant les vacances de Noël, je pris la grande décision de participer aux auditions d'une célèbre émission de chant, dans l'unique espoir de m'amuser de partager avec des millions de téléspectateurs ma passion. Je fus, à ma plus grande surprise, retenue par les membres du jury. Mon aventure prit fin, après des mois de travail vocal, lors de la finale. Nous étions trois à nous tenir côte à côté, à espérer entendre notre nom, à rêver d'une carrière dans la musique. Mais au plus grand dam de mes partenaires, c'est le mien qui fut prononcé. Je ne crois pas avoir compris tout de suite que j'avais gagné. On ne réalise pas tellement ces choses-là.
A partir de ce jour, ma petite vie de lycéenne modèle prit fin. Adieu le lycée, bonjour les plateaux télé, les studios d'enregistrement et les salles de concert.

L'avantage d'être connu de ceux qui ne vous connaissent pas
Être célèbre à 16 ans, c'est un peu comme être jeté dans la fosse des lions avec un simple couteau pour s'en sortir. C'est tout aussi flippant. En l'espace de quelques jours, j'étais devenu l’idole des jeunes de mon âge. Mon histoire qui, jusqu'à présent n'avait rien d'intéressante se retrouvait écrite dans des tonnes et des tonnes de journaux. Je devenais un exemple, un modèle pour les jeunes filles les plus timides. Mais tout n'était pas que rose. J'avais peut-être des fans, mais les rageurs sont partout et l'erreur à ne pas faire lorsque tu débutes, c'est lire ce qu'on pense de toi sur les réseaux sociaux. Les insultes, les critiques et les reproches faisaient partis de ma nouvelle vie d'artiste. Je les ai sûrement prit trop à cœur au début. Avec le temps, on finit par les ignorer et se dire que ceux qui critiquent sont tout simplement jaloux et n'en valent pas la peine.
Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, la célébrité n'a rien de reposant. J'ai commencé à devoir jongler entre les cours -à domicile- avec ma mère en tant que professeur, ce qui, croyez-moi, n'est pas conseillé du tout, l'écrit de mes chansons, les enregistrements et les interviews. Je vivais une sorte de rêve éveillé.
Pendant deux ans, ma vie était qu'euphorie. J’enchaînais les concerts de ma tournée. Je ne vivais plus que pour mes fans et ma musique, au plus grand dam de ma mère, mais pour le plus grand bonheur de mes producteurs. Je n'accordais plus la moindre importances aux choses et aux personnes qui m’entouraient. J'étais prise dans une spirale infernale, jusqu'au jour où je l'ai rencontré.

le véritable amour est destructeur
Il aura fallu d'une rencontre, une seule, pour que ma vie bascule de nouveau. Et pas spécialement en bien, cette fois-ci. Hugo qu'il s'appelait. Un beau brun ténébreux, rencontré par hasard lors d'une soirée des anciens élèves de notre lycée. Au départ, je ne souhaitais pas m'y rendre. Je savais ce qui allait se passer. Soit j'allais être paparazzité, soit on allait me regarder de travers toute la soirée. Au final, j'aurais eu le droit aux deux. J'étais sur le point de craquer lorsque accidentellement son verre de jus fruit a eu l'heureux plaisir de rentrer en contact avec ma robe. Comme ci ma soirée n'était pas assez horrible comme ça. Et pourtant. Après s'être excusé une bonne dizaine de fois, m'avoir proposé de me payer le pressing, etc, il a fallut qu'il sorte cette petite phrase, celle qui a tout changé. Il ignorait qui j'étais. A ses yeux, j'étais qu'une parfaite inconnue.
Nous nous sommes revue après cette soirée et les choses se sont faites naturellement. J'avais la certitude qu'il m'aimait moi, Helena Szczepaniak, et non pas la Helena devenue célèbre grâce à une émission télé. Vous ne pouvez pas savoir le bien fou que cela peut faire. Malheureusement, il est parfois difficile de concilier sa vie privée avec tout le reste. Grâce à lui, je rattrapais le temps perdu et je gouttais à la folie de l'adolescence. Je passais la plupart de mes soirées en boites de nuits, je buvais, je fumais, je m'amusais. L'influence qu'il avait sur moi était totale. J'arrivais en retard à tous mes rendez-vous professionnel, voir même à mes concerts. Et il y a eu la fois de trop. Celle qui m'a tout fait perdre.

je pourrais être morte dans une seconde.
Je me souviens de rien. Presque rien. Je suis rentrée sur scène, un sourire crispé sur les lèvres. Tout ce que j'entendais n'était qu'un brouhaha sourd et tout tournait autour de moi. Et après ? Le néant.
J'ai repris connaissance vingt-quatre heures plus tard, sur un lit d'hôpital. Ma mère se trouvait à côté de moi, les yeux rougis par les larmes qu'elle avait sans doute du verser pendant tout ce temps. Je ne comprenais pas pourquoi j'étais là, pourquoi tant de tristesse. C'est seulement après une multitude d'examens que j'appris. On m'avait drogué. Il m'avait drogué. Celui que je pensais être l'homme de ma vie, était qu'en fait qu'un parfait connard. J'ignore quel plaisir il a pu éprouver à se comporter de la sorte avec moi. Quel était son but ? M'empêcher de monter sur scène ? Plonger ma carrière ? Je ne sais pas. A vrai dire, je ne veux pas savoir. Et les nouvelles ne s'arrêtèrent pas là, ce serait trop facile sinon. Je portais son enfant, un enfant que je ne désirais pas. Mon monde s'effondrait.
Une fois remise sur pied, j'ai demandé à me faire avorter. Il était hors de question que je garde cette chose à l'intérieur de mon corps. Pourtant quand le jour J arriva, prise d'une grande panique, j'ai tout laissé tomber. J'étais tout bonnement incapable d'ôter la vie à ce petit être qui n'avait rien demandé. Certains diront que c'est absurde, que ce n'était même pas encore un bébé formé et encore moins un être humain, mais je m'en fiche. Je venais de perdre ma carrière à cause de mauvaises rumeurs, il était hors de question que je perde une partie de moi. Malheureusement, se fut bien plus compliqué que prévu. Je vivais mal sa trahison. Mes hormones me faisaient péter des plombs. Je me bourrais le crâne avec toutes les idioties que je pouvais lire à mon sujet sur le net. Je survivais uniquement à cause ou grâce à la princesse qui grandissait en moi. Mais je savais ce qui me restait à faire après sa naissance. Tout ce que je souhaitais, c'était mourir. Et c'est bien ce qui a failli se passer. Une boite de médicaments et le tour était joué. Lily-Rose n'avait alors que deux mois.

l'amour d'une mère est plus profond que l'océan.
Pour quelle mère immonde serais-je passé si j'étais allé au bout de mon acte ? Comment mes proches lui auraient-ils annoncés la nouvelle lorsqu'elle aurait été en âge de comprendre ? Je mentirais en disant que je me suis posée toutes ces questions lorsque son regard a croisé le mien, en revanche, je peux affirmer qu'elle m'a sauvé. Je ne saurais expliqué ce qui s'est passé, ni comment le déclic à pu se faire, mais il était maintenant évident qu'avaler ces cachets, allait être la plus grosse connerie de ma vie. J'ai laissé tomber la boite. Je suis tombée à côté et j'ai pleuré. Pendant des minutes, voir peut-être même des heures. Je lui ai demandé pardon. Je lui ai dit pour la première fois que je l'aimais. Je l'ai serré contre moi. Je l'ai embrassé. J'ai fait ce que toute bonne mère aurais dû faire depuis le début.

Aujourd'hui, je vais mieux. Mon passé est derrière moi. Je rêve d'une nouvelle vie, loin de tout ce que j'ai pu connaître jusqu'à présent. J'ai appris des choses que je n'aurais pas dû. C'est pour ça que j'ai décidé de prendre mon envole pour WOS. Quelqu'un m'attend dans cette ville et je me dois de la retrouver.

Mihaly Osl a écrit:

rebienvenue

Abigail Woods a écrit:

rebienvenue toi
j'ai hâte de découvrir ce nouveau perso, bon courage pour ta fiche!

Cassie Wilhelmsson a écrit:

j'aime j'aime d'ailleurs j'ai super hâte de lire ta fiche ma biche , en attendant j'approuve tes choix, ton titre et tout le reste , juno est trop marrante je trouve, j'adore sa bouille
rebienvenue à la maison , si tu as des questions n'hésites pas

Nolan Harkness a écrit:

Je pense que je n'écrirais jamais en entier ton pseudo mais rebienvenue à la maison

Bon courage pour ta fiche

Charlotte Salinger a écrit:

mon dieu juno et ce pseudo qui déchire
rebienvenue ici, petit panda hâte d'en savoir plus sur ce futur personnage.

Azel Novak a écrit:

ohhh toi
très bon choix d'avatar & de scénario, et j'adore ton pseudo  j'ai hâte de lire la fiche de ce troisième personnage    bonne rédaction poupette  et puis rebienvenue  

Juliet McDuff a écrit:

Je t'aime ma soeur  
Bon courage pour ta fiche er rebienvenuuuuue! 

Nahuel Fergusson a écrit:

rebienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche !

N. Jamie Reid a écrit:

Bienvenue avec ce nouveau personnage *w*

Mia V. Maddox a écrit:

"Je peux vivre sans toi mais je ne le veux pas" et dire que maintenant Meredith n'a plus le choix 
Rebienvenue avec en effet ce magnifique personnage 

C'est toujours compliqué ces histoires de cœur

Aimée Nolin a écrit:

bienvenue parmi nous !
bonne chance pour la suiiite !

Sloan Camden a écrit:

rebienvenue ma belle

Thybault J. Oman a écrit:

trop mignonne ton avatar. bienvenue ici.

Keith Hilson a écrit:

"Nana pour les intimes", j'ai ri.
rebienvenue jolie blonde.

Scar Winsloo a écrit:

Bienvenue ici

Félicitations, tu es officiellement validé(e) !
oh ton histoire est vraiment belle. au niveau de l'écrit, parce que tu écris toujours aussi bien, mais aussi au niveau du contenu. elle est super touchante j'ai hâte de voir comment elle va évoluer, helena. et dès que j'ai un peu plus de temps à accorder au rpg, j'espère qu'on pourra se trouver un lien avec ce personnage là

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Memories don't go. (Je crois que tu es la première depuis la création du forum qui a autant de réponses pour ce groupe )
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage pour faire les diverses demandes, tu peux aussi recenser ton personnage, ou bien rechercher des liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ou des bandes. 50 points t'ont été ajoutés pour ta validation, tu retrouveras d'ailleurs plus d'informations sur le système de points à cet endroit. Enfin, pour faciliter ton intégration, n'hésites pas à participer à la loterie des rps.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight !