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 #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès

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Message(#) Sujet: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptySam 4 Juil - 14:11

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
journée banale à traîner dans la ville, inutile. comme tout ce qu'il fait, les passe temps de keenan n'ont pas le moindre but, la moindre utilité. bras ballants, il se promène, il parcourt ruelles et avenues, sans véritable objectif. c'est à cela que se résume sa vie, des balades. il s'est toujours promené dans la vie, plutôt que de banalement la vivre comme tout le monde. il en fait bien moins que les autres, mais il en apprend bien plus. en observant, en écoutant. c'est une vaste plaisanterie, pour lui; sans doute est-ce la raison pour laquelle il n'a peur de rien, et surtout pas de mourir. il a l'innocence d'un enfant, ou peut-être l'aveuglement volontaire d'un coupable. après des heures passées dans white oak station, il rentre enfin. pas qu'il ait quoi que ce soit de bon à faire chez lui, mais c'est l'heure. celle de s'allonger et de rêver un peu grâce aux pilules magiques. c'est depuis maintenant longtemps la seule façon pour lui de rêver.
« qu'est-ce que tu fais là ? » agnès. derrière les fourneaux, elle s'active, comme chez elle. elle l'est, il veut bien tout partager avec elle. il ne sait pas pourquoi, mais il l'aime beaucoup. il s'est très vite attaché à elle, sans doute car il voit clair dans son jeu, et qu'au fond elle l'est, attachante. « question idiote, tu m'aimes à la folie et tu ne pouvais te passer de moi plus longtemps », se répond-t-il en approchant. il plaque un léger baiser sur la joue de la belle et regarde par dessus son épaule ce qu'elle lui prépare. puis il disparaît sans rien ajouter, songeant seulement qu'il a de la chance de l'avoir. et peut-être a-t-elle elle aussi de la chance de l'avoir, lui qui veille jalousement sur elle. tel un père, ou plutôt un frère, protecteur et prêt à tout. il ne laissera jamais personne lui faire impunément du mal, sans doute est-il le seul à le pouvoir. et même, lorsqu'il s'emporte à son égard, il s'en veut, il s'excuse, il ne supporte pas de la blesser.
il effleure les touches du piano en passant, et parvient à sa chambre. il soulève le matelas; rien. son pouls accélère tandis que ses pupilles se contractent sous l'effet de la colère. elle y a encore touché, ça le rend dingue. « agnès putain je t'aime mais je vais te tuer, tu l'as mis où ? » hurle-t-il presque en déboulant dans la cuisine. il retourne tout ce qui se trouve sur le plan de travail, ouvre les armoires, les tiroirs. il pète les plombs. c'est le moment que choisi son perroquet pour l'ouvrir. « TA GUEULE ! » illumination, il fonce sur la cage de l'oiseau, l'ouvre et retourne tout ce qui s'y trouve. rien. il revient donc à agnès et l'attrape par les épaules, sans doute un peu trop fort. « putain dis-moi où t'as mis ma came... »
electric bird.
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Agnès F. Gauthier

Agnès F. Gauthier
BRAISE MOI

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pseudo : BIG JET PLANE (lyds)
avatar : holland roden.
autres comptes : babygunalma
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statut civil : saturn boy in the sky.
occupation : law student, stupid lovers in the night.

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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyDim 5 Juil - 21:14


we're the lifers here till the bitter end

keegnès

agnès, y'a anaë qui est pas rentrée, abigail sûrement chez une amie, et thybault ? thybault, il faut même plus y penser. votre dernière entrevue a été désastreuse, alors, petite poupée, tu préfères oublier comment ça a foiré. te dire faut pas y penser, et, tu sais que si tu te retrouves seule chez toi, tu vas y penser. parce que ton cerveau, il a tendance a tourner à l'envers, il sait tout et pense trop vite. c'est ça, être légèrement décalée, un peu surdouée. c'est avoir ce cerveau qui pense et s'emmêle, jusqu'aux larmes.
agnès, alors que tu t'apprêtes à pousser la porte de ton appartement, tu rebrousses chemin et pars en direction de chez keenan. chez lui au moins, t'y penseras pas.
une fois arrivée devant son appartement, tu croises une petite vieille, qui te dévisage. elle te reconnaît sûrement pas, ou peut-être que si, en fait, qu'elle se rappelle de toi, portant ton ami, un peu ivre, la dernière fois. t'imagines toutes les possibilités, pensant même qu'elle est atteinte d'alzheimer, mais, alors que le cheminement de tes pensées s'enroule et divague, tu te retrouves devant la porte, clé en main. t'attends un peu, essayant de percevoir un peu de bruit, mais rien. alors, cette clé, elle déverrouille la porte et tu l'ouvres.
vide.
l'appart est vide. tu soupires et poses ton sac sur le canapé, retirant tes chaussures et les envoyant valser. oui, poupée, tu prends tes aises. chez keenan, c'est un peu comme chez toi ; c'est ta maison, ton cocon. parce que, son propriétaire, dans le fond, c'est un peu comme ton tout. c'est ton frère, ton père. cette présence que t'as recherché dans tellement d'hommes, mais que t'as jamais réussi à trouver, sauf en lui. en ce camé aux idées loufoques, ce musicien, cet ange, un peu déchu. celui qui a lu en toi. au début, c'était étrange entre vous, et puis, sans t'en rendre compte, gauthier, tu t'es attachée plus que tu ne l'aurais voulu. et te voilà, maintenant.
mais agnès, si lui te protège, tu peux pas t'empêcher de faire de même. alors, résolue, tu vas dans sa chambre, et ça pue. ça pue la clope, et un peu la beuh. ça pue toutes ces merdes qui le rendent parfois un peu tordu, un peu malsain. retenant ta respiration, tu passes ta main sous le matelas, et trouves ce qui arrive à le faire planer. un, deux sachets. tu fouilles un peu encore dans sa chambre, mais rien. alors, vite tu déguerpis de son antre, cachant ça dans ton sac, avec les serviettes et tampons. ton ventre gargouille ; agnès, t'es un peu affamée.
lui aussi, quand il rentrera, il aura sûrement faim. t'as beau être fourbe avec lui, si tu fais ça, c'est parce que dans le fond, tu l'aimes. tu attrapes un tablier et l'enfile, avant de rattacher tes cheveux en un chignon vite fait. puis, petite ménagère improvisée en cuisinière, tu cherches dans les placards, de quoi cuisiner. il y a quelques boîtes de conserves, des pâtes, de la salade, et des restes. tu attrapes les pâtes et le salade. un repas équilibré ce soir, ça ne fera de mal à personne. à peine mets tu aux fourneaux que la porte s'ouvre à nouveau. « qu'est-ce que tu fais là ? » tu te tournes vers lui, un sourire aux lèvres. pas besoin de répondre, keenan, il se réponds tout seul, par une phrase qui te fait lever les yeux aux ciel. « question idiote, tu m'aimes à la folie et tu ne pouvais te passer de moi plus longtemps » « c'est surtout que je doutais que tu manges ce soir, alors super anya est là ! » il plaque un baiser sur ta joue, et tu souris, contré sur ta salade.
ouais, au fond, keenan, c'est un gros con, mais tu l'adores.
il regarde un peu ce que tu prépares, sûrement curieux, sûrement la faim au ventre, et puis, sans rien dire, il disparaît, se dirigeant vers la chambre. ton cœur bat un peu plus vite mais tu dis rien, coupant tomates et tout les autres ingrédients.
tu l'imagines déjà chercher sous le matelas, et désastre. rien. ça y est, il s'énerve. « agnès putain je t'aime mais je vais te tuer, tu l'as mis où ? » tu réponds rien, impassible. tu te mords juste la joue, sachant qu'il va péter son plomb. et c'est ce qui arrive : il déboule et renverse tout. à chaque meubles renversés, tu sursautes, essayant de te calmer.
keenan n'est plus keenan, il est fureur.
et puis ce perroquet qui piaile, ça fait qu'augmenter sa fureur. « TA GUEULE ! » il hurle, et t'as presque peur.
presque.
c'est pas la première fois que tu le fais, ce coup. et comme à chaque fois, il revient vers toi. « putain dis-moi où t'as mis ma came... » tes épaules, ils les agrippent un peu trop fort, et tu lâches le couteau, empoignant à la place une fourchette. moins dangereux, mais tout aussi efficace. tu te retournes vers lui, pour lui faire face.
mais t'es rien face à sa colère. « calme toi, ou c'est la fourchette qui va te calmer. » t'essaies d'être menaçante, ton regard est dur mais ta voix tremble, et la fourchette avec. mais tu peux pas t'empêcher d'être si maternelle avec lui, alors tu lâches, presque dans un murmure. « c'est pour toi que j'fais ça, keenan. juste pour toi. »
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyMer 8 Juil - 14:56

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
sa présence lui fait plaisir, lui fait du bien. s'il pouvait, il resterait clean ce soir, rien que pour profiter comme il faut de son agnès. mais il ne peut pas, il est trop accro pour ça. il est drogué, le mot n'est même pas suffisamment puissant pour décrire son état. drogué, c'est devenu banal comme terme, c'est commun. son état n'a rien de banal ni de commun, sa dépendance n'est pas une chose simple à prendre à la légère. il a les neurones grillés, et tout son corps en réclame encore. il lui faut sa came, il en a tellement besoin... alors keenan se dirige vers sa chambre, effleure le piano du bout des doigts, et disparaît au milieu des fringues empilés, dans l'atmosphère moite à l'odeur prononcée de cigarette. cigarette, et pas que, évidemment. la clope, c'est pas comme la came. il s'en passe sans problème, c'est plutôt un passe temps. un essai. c'est pas un besoin.
il soulève le matelas. il le retourne même, et le balance au sol en constatant qu'elle n'est plus là. il regarde ailleurs, au cas où il l'aurait rangée ailleurs, mais il sait au fond de lui que ce n'est pas le cas. c'est pas son genre, il n'a qu'une seule planque et ne change jamais la drogue de place. il est un peu maniaque, du moins en ce qui concerne la came car il suffit de voir l'état de son appart pour se rendre compte qu'il ne l'est pas du rangement. il empire l'insalubrité des lieux en retournant ses meubles sur son passage lorsqu'il vient s'en prendre à agnès. elle lui a piqué sa drogue, encore. au moins, ce n'est pas pour la consommer, c'est le point positif de l'histoire. si elle était tout aussi droguée que lui, il serait tellement déçu. tellement mauvais avec elle. il n'aime pas ses semblables, il n'aime pas les drogués.
agnès lâche le couteau qu'elle a à la main, mais se saisit d'une fourchette. il veut éclater de rire, c'est ridicule, mais le regard de la demoiselle l'en dissuade. elle a l'air si apeurée, et c'est le foutu camé qu'il est qui lui fait peur. c'est pas comme si c'était la première fois qu'il lui faisait une crise pareille... bien sûr que ce n'est pas la première fois, elle l'a vu dans des états bien pires, elle l'a vu bourré, défoncé. elle l'a vu blessé, déprimé. ce n'est pas la première fois qu'il lui crie dessus, et surement pas la dernière. il l'adore, mais keenan ne serait pas keenan s'il ne pétait pas les plombs de temps à autre. souvent, à vrai dire.
« c'est pour toi que j'fais ça, keenan. juste pour toi. » elle le protège, elle le materne presque. ça le change, lui qui n'a pas eu de mère à proprement parler. sa mère, elle sortait rarement avec lui. elle se souvenait occasionnellement de son existence. elle l'aimait, et il l'aimait, mais ils n'avaient jamais eu une véritable relation mère-fils. ils avaient été des sortes de connaissances, des colocataires plutôt qu'une famille. ouais, la famille de keenan, c'est agnès.
« j'te ferais jamais de mal agnès, du calme. » il lui retire la fourchette des mains, il a pas trop envie de se faire crever un œil ou déchiqueter un bras. oh, elle ne l'aurait jamais fait, mais les accidents arrivent. se faire défigurer à la fourchette par accident, non merci. il lâche donc la jolie rousse et recule d'un pas, comme pour montrer sa bonne foi. il soupire, prend appui sur le plan de travail et s'y hisse sans la quitter du regard. « tu m'aides pas, chérie. tu veux bien faire, mais ça m'aide pas. ça me rend dingue... » vraiment ? comme si elle n'avait pas remarqué... alors qu'il pose ses avant bras sur ses genoux et plante son regard clair dans celui de son amie, il sourit. un sourire sans doute un peu dément, mais un vrai sourire, sincère. il n'aime pas lui faire peur, il n'aime pas lui crier dessus, et encore moins la brusquer. il déteste son comportement. il déteste quand il lui donne des raisons de le détester, mais il continue tout de même à le faire. il ne peut pas s'en empêcher, le drogué, le camé. « dis moi où elle est. » c'est un ordre, il ne s'en cache pas, mais un ordre doux. il lui faut cette drogue, cette putain de came qui lui bouffe la santé.
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Agnès F. Gauthier

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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptySam 11 Juil - 22:34


we're the lifers here till the bitter end

keegnès

cette confrontation, ce combat, tu l'attendais, agnès. en même temps, tu l'as un peu cherché. tu sais combien il en a besoin, de ce crack, de cette coke, malsaine et destructrice, et c'est pas la première fois qu'il pète les plombs.
pourtant c'est pas par amusement, que tu le fais. si tu t'en foutais, de keenan, si tu le voulais pas, tu le ferais pas. tu supporterais pas ces sautes d'humeurs, ces attitudes d'adolescents en manque et tout ce qu'il est. mais, poupée, tu t'es tellement attachée, tellement entiché à lui, que maintenant, tu veux qu'il vive mieux. mieux que toi, mieux que tout ça. keenan mérite pas cette vie. il méritait pas ce passé, ces quelques bribes qu'il t'a raconté, quand il était trop défoncé, ou même parfois trop lucide, au point de s'en arracher le crâne. ces souvenirs qu'il te raconte, quand parfois, c'est toi qui est pas bien, au bord du trou, pauvre gosse désespérée, et qu'il te rassure, à coups de moments heureux, et de sourires.
dans le fond, agnès, tu vaux pas mieux que lui, mais c'est dans le malheur que vous vous êtes vus. et maintenant, vous vivez dans le cœur de l'un et de l'autre. et cette drogue, cette coke, dont il est fou, complètement malade, t'aimerais l'éradiquer de son corps. si fort, que toi, tu pourrais les avaler, ces sachets entier, pour qu'il comprenne.
mais non. gauthier, tu tiens une fourchette en main, pour le menacer, faussement. il sait que jamais tu le frapperas avec. mais c'est pas rassurant quand même.
c'est pas rassurant, son regard dément. alors que le vrai regard de keenan, c'est plutôt celui d'un père, parfois trop protecteur, d'un frère, un peu déconneur, d'une âme-sœur.
pas celui là. alors, peut-être convaincu, ses yeux se radoucissent, et il attrape la fourchette, cette stupide épée, te la retirant des mains. tu te laisses faire. jamais tu doutes de lui, jamais. « j'te ferais jamais de mal agnès, du calme. » « je sais. »
et c'est vrai. keenan, il t'a jamais fait mal. et toi, avec cette fourchette, tu lui voulais pas de mal. tu voulais qu'il comprenne. seulement qu'il ouvre les yeux. mais la bataille est loin d'être finie, tu le sens. il recule, lâchant tes épaules comprimées, comme pour montrer que tout va bien. il s'assoit sur le plan de travail, te lâchant pas du regard, yeux dans les yeux, cœur dans le cœur.
tout va bien.
tout va bien.
le monde se dit ça pour se rassurer. mais de ton cerveau, tu sais ce qu'il va se passer après. et, comme dans un cauchemar continu, comme une impression de déjà-vu, de ses lèvres, au caldwell, les mots en sortent.  « tu m'aides pas, chérie. tu veux bien faire, mais ça m'aide pas. ça me rend dingue... » tu baisses les yeux, la rage aux lèvres. un soupir s'échappe de ta bouche.
ça te fends le cœur, et te met à la fois dans une rage incommensurable. pourquoi la vie est-elle si terrible ? pourquoi, tout ça doit-il tomber sur lui ? sur l'homme de ta triste vie. t'as envie de baisser les bras, fatiguée.
ouais, t'es fatiguée, agnès. mais jamais tu ne cesseras de lutter contre ça. quitte à ce que keenan, il te déteste.
quitte à ce que le monde entier te déteste, tu t'arrêteras pas. « dis moi où elle est. » tu te passes une main sur le visage.
lui donner ou résister ? ça te bouffe. sans quitter ton tablier, tu te diriges finalement vers l'endroit où se trouve le saint graal. t'hésite encore, tu vacilles. tu te tournes vers lui, avant de lancer. « promets moi de pas en abuser ce soir. » tu ne lâches pas son regard.
non agnès, tu le lâcheras pas, keenan.
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyDim 9 Aoû - 18:07

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
c'est fou ce que lui fait cette merde. il devient dingue, il pète les plombs, et il s'explose les cordes vocales à brailler comme un taré. il fait peur, sans doute, mais il en a rien à faire, tout à son oeuvre de destruction de son propre appartement. il a même envie de tordre le cou à son con de perroquet, mais il se reprend à temps. il est en manque, pas pris de folie meurtrière -même si pour le coup, c'est un peu pareil.
agnès lui brise le cœur, elle le retourne totalement. d'un coup, keenan s'en veut terriblement de l'avoir secouée comme une cocotier. il sait qu'elle ne veut que son bien, mais il s'emporte à chaque fois. il sait pas faire autrement, il sait pas être calme et parler plutôt que gueuler. il aime presque ça, gueuler. sauf sur agnès. elle est tout pour lui, ça le rend dingue de lui faire des coups pareils. ça le rend dingue qu'elle lui fasse ça, aussi, mais c'est pour le protéger, parce qu'elle tient à lui. il sait pas comment faire ça, keen, il sait pas être doux, gentil et attentionné. il sait pas montrer qu'il aime les gens, il est trop... lui.
« promets moi de pas en abuser ce soir. » leurs regards toujours plongés l'un dans l'autre, keenan réfléchit. il n'hésite pas, évidemment il fera tout ce qu'elle veut, en particulier si cela lui permet de récupérer sa came, mais il est préoccupé. il pourrait essayer de ne pas en prendre, juste ce soir, pour elle. il pourrait... mais il ne le fera pas, ses muscles bandés et sa mâchoire douloureusement serrée témoignent de la tension qui règne en lui. sans doute commencera-t-il bientôt à trembler de frustration et de manque. il cède donc, dépité:
« je te le promets. » il est fatigué de tout cela, fatigué de sa propre dépendance, même si elle lui fait du bien. c'est la vie qu'il a choisie, il aurait pu demeurer dans ce centre de désintoxication et s'en sortir, mais il n'en avait pas envie. peut-être n'en avait-il pas le courage. il a cette tendance auto-destructrice bien caractéristique des caldwell, la même qui a tué sa chère mère. il a ce besoin de se foutre en l'air, il sait pas pourquoi. c'est peut-être bien héréditaire ce genre de connerie, comme une maladie. manquait plus que ça, une foutue maladie psychologique qui le rendrait encore plus con qu'il ne l'est déjà.
« donne-la moi agnès, promis je prends que ce qu'il me faut puis je fais tout ce que tu veux. j'suis désolé... » supplie-t-il presque, à bout. il sert les poings, les ongles enfoncés dans sa chair pour se contenir, ne pas exploser. il sait qu'il lui fait du mal, peut-être plus qu'il ne s'en fait à lui-même, mais il a pas l’habitude qu'on tienne autant à lui. il peut rien faire de plus que promettre encore et toujours de faire gaffe. faire gaffe, c'est con à dire dans ces circonstances, mais c'est tout ce qui lui vient.
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptySam 15 Aoû - 16:13


we're the lifers here till the bitter end

keegnès

keenan, sous l'emprise des drogues, il est effrayant. quelqu'un qui ne le connaît pas, quelqu'un qui n'est pas de ta trampe, il partirait en courant. pourtant, agnès, t'es là pour lui. t'as pas peur, t'es pas sereine. et tu sais, y'a bien des raisons, d'avoir peur, de prendre la fuite, loin, de courir à en perdre le souffle. mais c'est indéniable, agnès : t'aimes trop keenan pour reculer, pour faire marche arrière. t'aimes trop keenan alors tu veux le guérir, le soigner. panser ses blessures : le sevrer.
alors pour ça, faut que tu le fâches, que tu le mettes au pied du mur, que tu le punisses comme un gosse. que tu lui montres que ce monde de poudre blanche n'est pas pour lui, et que c'est une erreur, toute cette drogue à la con. vraiment. mais tu sais pertinemment, gauthier, que c'est plus fort que lui, qu'il gueule chaque fois plus fort, et que ça suffit jamais. qu'il en faut toujours plus.
et c'est jamais faute d'avoir essayé. alors tu supportes et t'encaisses, tu le calmes, tu souris. tu tentes des promesses. comme ce soir, encore. promets moi. et évidemment, comme toujours, keen, il recommence aussi, c'est la routine habituelle. « je te le promets. » il promets parce qu'il tremble, parce que son corps en redemande. keen, il est de ceux qui prennent des trucs pour tenir le coup, mais tu sais -tu espères tellement, qu'au fond, il en a pas envie. qu'il était pas comme ça avant. c'est pour ça, que lui, tu l'estimes. tu crois en lui. dès le début, t'as vu en lui ce qu'en tellement t'as voulu voir. une lueur dans le regard, indescriptible. cachée.
mais là, t'as le cœur soulevé par sa sauvagerie, t'es en vrac. cette vision, elle te renverse. tu doutes, t'es même plus stable. gauthier, tu veux pas le voir mal une seconde de plus souffrir ainsi. « donne-la moi agnès, promis je prends que ce qu'il me faut puis je fais tout ce que tu veux. j'suis désolé... »
c'est presque une supplication. de quoi t'abattre, dans un dernier regard. alors tu cèdes, impuissante. tu plantes tes yeux dans les siens, comme une reproche, avant de les baisser et de lâcher, encore ce soir, battue. « t'as gagné, caldwell. » tu lèves les mains, comme pour mettre fin au combat. puis tu refermes les poings, avant de te décaler et d'aller chercher cette foutue cam, planquée au fond de ton sac. tu mets quelques minutes, et dans un silence pesant, lourd, tu sors enfin les sachets volés. tu les emprisonnes dans ta poigne, le regardant longuement, lui, puis cette merde, dans ta main.
tu pourrais l'avaler, pour mettre fin à ce désastre.
la brûler.
la jeter.
mais à la place, tu lui tends, le regard accusateur, comme pour le faire culpabiliser. « tu m'as promis, rappelle toi. » et, gauthier, tu reviens finalement vers lui, le regardant faire, la crève au cœur et la mort à l'âme.

Citation :
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptySam 15 Aoû - 18:27

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
à sa manière maladroite et un peu enfantine, agnès le sauve. elle l'empêche de déconner de trop, même si elle ne peut totalement le contrôler. elle fait de son mieux, avec ce qu'elle a. ça lui rappelle un peu sa mère, à keenan, une femme vaguement désespérée, qui fait ce qu'elle peut, s'arrange de ce qu'elle a. sa mère, il ne l'a jamais explicitement remerciée, peut-être est-ce la raison pour laquelle il répète tant à la rouquine à quel point il tient à elle. si c'est le cas, c'est un geste totalement inconscient, mais en y songeant c'est des plus logique. il a tenu à sa mère plus qu'à n'importe qui, et elle est partie sans le savoir. agnès, elle le saura. agnès, de toutes manières, elle ne partira pas avant lui. il y veille, il y veillera toujours.
« t'as gagné, caldwell. » alors pourquoi n'en tire-t-il aucune fierté ? pas la moindre, rien. c'est même tout le contraire, il est dépité. elle le change, agnès, elle le rend soucieux et attentif. d'ordinaire, il ne se préoccupe pas autant des autres et de leurs sentiments, il ne tente ni de les comprendre, ni de les contenter. agnès il veut lui faire plaisir, la rassurer, lui montrer que les sentiments -exclusivement amicaux, voire fraternels- qu'il a à son égard signifient quelque chose pour lui.
« je tiens mes promesses. en tout cas j'fais des efforts pour ça », répond-t-il, un peu trop froidement, lorsqu'elle lui rappelle sa promesse. s'il est un peu mauvais, c'est parce qu'il déteste la décevoir. il s'en veut plus qu'il ne lui en veut. et il n'aime pas qu'elle le regarde ainsi, qu'elle le laisse faire tout en arborant cet air accusateur.
il lui suffit d'ouvrir un sachet de poudre pour se sentir planer un peu. mais c'est pas encore assez, alors il en prend -peu, comme promis. il fait son truc sous le regard désapprobateur de la belle, cessant très vite d'être incommodé par sa présence et ses yeux qui le fusillent. il en vient même à soupirer d'aise tandis que ses muscles se détendent et que ses pupilles se dilatent. il range ensuite la drogue et son attirail, prend les sachets et va les planquer sous son matelas. il ne sait pas pourquoi il persiste à les cacher au même endroit, peut-être espère-t-il inconsciemment qu'un jour le chantage d'agnès fonctionnera.
« allez princesse, viens là... » keenan l'attire contre lui et dépose ses lèvres sur le sommet de son crâne. il la serre un peu fort, mais pas non plus de quoi lui faire mal. il espère qu'elle lui pardonne, et si ce n'est pas le cas il ne veut pas le savoir. son regard se pose sur le plan de travail où traîne le repas qu'elle a commencé à préparer, et ses lèvres s'étirent en un sourire un peu drogué, mais sincère.
« soirée télé ou t'as prévu quelque chose ? » pour eux, ou pour elle toute seule. il n'aime pas cette idée, la voir partir sur une dispute. il préfère de loin la perspective de passer la soirée devant un film, ou bien à discuter. pourquoi pas les deux...
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n'iiiimporte quoi, c'est parfait mon bébé :han: :han2:
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Agnès F. Gauthier

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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyDim 23 Aoû - 0:18


we're the lifers here till the bitter end

keegnès

la bataille est finie, pour toi poupée, c'est game over.
try again. essaie encore. encore et encore. mais jusqu'à quand ? combien de temps ça va durer, cette guerre incessante ? jusqu'à ce qu'il en ai marre, qu'il te vire de ce chez toi qui ne l'est pas ? ou que finalement, il arrête ? t'as de l'espoir, chaque fois plus, mais tu sais bien que c'est dur.
finalement, tu la lui tends, vaincue. tu la lui tends, cette came qui pose tant de problèmes dans votre amitié, votre fraternité qui va aux delà des lois, et bien encore. de ce lien qui même toi, tu ne sais pas décrire. cette attraction.
pour la décrire, t'utiliserais le mot indescriptible. keenan n'est ni amour, ni famille. il est là. plus que ton père, avec qui tu as coupé les ponts depuis longtemps, il est là, plus que tout ceux qui se disent amis, pour te faire plaisir. malgré ses défauts, agaçants pour les gens lambdas, si caractéristiques à tes yeux, son attitude presque d'enfant, malgré vos engueulades et vos coups de têtes, c'est plus fort que tout, agnès, pour rien au monde tu regrettes ça.
pas même quand finalement il te lâche, à la fois déçu et glacial. « je tiens mes promesses. en tout cas j'fais des efforts pour ça » tes yeux se radoucissent. c'est vrai, keen ne mens pas. il tente, malgré la tentation, malgré le supplice que lui inflige son propre corps, de te faire plaisir, de tenir ses dires parfois tremblants, qu'il doit parfois à regret concéder.
il ouvre le sachet sous son nez, et tu assistes au spectacle, avec un air coupable et plein de tristesse. pas de pitié, non. juste une immense défaite. il prends le nécessaire, juste de quoi se satisfaire, de quoi le voir planer, se sentir mieux. de quoi le calmer. et ça marche. ton keen, il paraît plus détendu, plus serein. tu décroises les bras, tandis que ce frère, cet amour de substitution, il va ranger son poison, son remède sous le matelat au même endroit qu'hier, et il y a plus longtemps encore.
même si il sait que ce sera la même dans quelques jours. « allez princesse, viens là... » caldwell viens vers toi et te prends dans ses grands bras forts et puissants. il t'embrasse le front, ça te fait sourire, et tu te laisses faire, tu le pardonnes encore. de toute façon, jamais tu n'es bien restée longtemps en colère contre lui. c'est sûrement pas fait pour vous, les séparations. tu te calles contre lui, plus apaisée qu'il y a quelques minutes déjà. « soirée télé où t'as prévu quelque chose ? » qu'il t'interroge, poupée, les yeux sur le début de repas entâmé. tu te décolles un peu de keenan, avant de répondre. « soirée télé avec super repas en prime, ça te branche ? » tu attrapes un autre tablier, et le lances à ton ami, un air amusé sur le visage. « enfile ça et viens m'aider à terminer ça, surtout que tu dois être sexy en tablier. »
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyMer 26 Aoû - 13:17

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
sa drogue inhalée, caldwell planque le tout à sa place habituelle. c'est inutile, il pourrait tout aussi bien la laisser traîner en évidence sur la table basse du salon puisqu'agnès recommencera bientôt ce petit jeu. jeu dangereux, jeu des plus sérieux, qu'elle finira par gagner ou dont elle souffrira un jour. l'idée révulse keenan, il craint de lui faire du mal un jour, à bout, tremblant, rendu fou par le manque. il ne veut pas, il ne peut pas, et il ferait n'importe quoi pour éviter cela. mais tout peut arriver, il ne se connait que trop bien.
« soirée télé avec super repas en prime, ça te branche ? » il n'y a pas à réfléchir, tant qu'il est avec la princesse gauthier tout lui convient. il se fout du lieu, de ce qui les entoure, des problèmes, de la drogue et encore plus de ce qu'ils font, la compagnie d'agnès vaut toutes les distractions du monde. il l'aime trop, c'est dangereux pour lui, c'est dangereux pour elle. mais c'est aussi et surtout un danger pour ceux qui l'entourent. ceux qui la blessent, ceux qui la touchent. à tous, keenan est capable de leur régler leur compte en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. il ferait n'importe quoi pour elle,
« tout ce qui peut te faire plaisir. » il lui doit bien cela. il attrape donc le tablier qu'elle lui lance au vol, presque surpris de remarquer qu'il en a deux, mais puisque c'est en partie chez agnès c'est plutôt logique. disons plutôt qu'il a si peu l’habitude de cuisiner qu'il sait à peine où se trouvent les ustensiles, alors posséder un tablier -deux- est étonnant. il mange n'importe quoi, c'est désolant. si agnès ne faisait pas attention à lui, il serait déjà mort d'une crise cardiaque. cholestérol oblige.
« je suis sexy dans n'importe quoi, tout me va, je suis magnifique. » il n'a pas la grosse tête, ni les chevilles qui enflent. il n'a pas une confiance excessive en lui, et encore moins un égocentrisme étouffant. keenan, c'est jute un rigolo. un peu débile, parfois, il se fait rire tout seul. il s'amuse d'un rien. c'est toujours mieux que de constamment broyer du noir. il est comme ça, sa propre connerie l'amuse, et celle des autres encore plus. il prend les choses du bon côté, puisque les vraies bonnes choses sont si rares. il allume la radio et se dandine en coupant des tomates.
smile, mikky ekko. keenan arrête ce qu'il est en train de faire lorsque la chanson démarre, et il n'a qu'une envie: danser. il ne sait pas si c'est l'effet que la drogue lui fait ce soir, ou simplement celui de cette chanson. il s'en fout. son regard se pose sur agnès. smile, the worst is yet to come, we'll be lucky if we ever see the sun.
« tu danses ? » il ne lui laisse pas vraiment le choix, lui prenant le couteau des mains pour le déposer sur le plan de travail et l'attirant dans le salon. il aime ces moments-là, lorsqu'il est un peu ailleurs mais pas suffisamment que pour en oublier tout le reste. lorsqu'il se sent bien, et que la présence d'agnès ne fait qu'améliorer les choses. lorsqu'il lui prend de danser en tablier au milieu de son salon.
electric bird.
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Agnès F. Gauthier

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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyVen 28 Aoû - 15:32


we're the lifers here till the bitter end

keegnès

une fois la guerre finie, une fois la came inhalée et rangée, le calme revient dans le petit appartement en plein cœur de siloam. même si tu sais que ça recommencera, même si tu sens que tout est possible, tu profites de ces moments de bonheur, que tu sais parfois si éphémères. la preuve avec ton paternel, dont tu n'as plus de nouvelles. tout ce que tu pensais éternel est parti lamentablement en fumée, à cause d'un putain de secret. alors poupée, tu profites de sa présence, à keen, même si t'as foi, même si tu crois en lui. mais on sait jamais.
alors, gauthier, après votre étreinte, t'organises le programme de la soirée. ce sera plateau télé fait maison, accompagné d'un film au hasard auquel vous pourrez parler durant toute la soirée, avant que tu retrouves ton lit. tu le proposes, l'impose un peu quand même. et heureusement il acquiesce. « tout ce qui peut te faire plaisir. » il attrape au vol le second tablier que t'as planqué dans ses affaires, au cas où. t'es un peu maman poule avec keenan, malgré que tu sois la cadette de huit année, tu le surprotèges, t'occupes sans demander de lui. tu lui fais à manger, range parfois son bordel, retrouves ses affaires. faut croire que tu connais même plus la maison que lui à caldwell. et secrètement ça t'amuse, te fait sourire.
mais ce qui provoque ton rire, maintenant, c'est comment il fait l'idiot, enfilant le vêtement. « je suis sexy dans n'importe quoi, tout me va, je suis magnifique. » tu roules des yeux, amusée de sa bêtise. c'est aussi ce que t'aimes chez keen. parce que malgré ses merdes, son attitude insolente et clairement anti-conformiste qui te pousse à lui crier dessus, t'aimes comment il éclaire tes journées, de ses blagues ou ses remarques futiles. il voit le verre à moitié plein, malgré tout. alors tu continues sur la même voie, lui donnant un coup de coude sympathique, ratant ta tomate. « c'est vrai que t'es sexy en tablier, caldwell. tu devrais être chef cuisto. quoi que... je t'aurais plus que pour moi. reste comme ça en fait. » que tu lui avoues.
tu l'aimes, keenan. et tu lui dis clairement. sans mensonges ni cachoteries.
soudain, la radio se met à tourner, pour faire retentir dans la petite cuisine smile. les paroles sont douces et jolies, et rythment ton coup de couteau. mais ton chef cuisto préféré, lui, s'est arrêté. il te regarde, tu souris. « tu danses ? » pas de réponses attendues, c'est lui qui choisit. il dépose ton couteau pour arrêter sa danse, et t'attrape avec douceur pour t’amener à la pièce principale. tu te laisses faire, les paroles résonnant dans ta tête. t'avoue, légère. « j'adore cette chanson. »
ça parle de bonheur, de sourire. tu te colles à lui et attrapes sa main pour l'emmener dans la danse.
et agnès, vous tournez, virevoltez sans penser à rien d'autre qu'à ça. qu'à vivre maintenant.
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyMar 1 Sep - 14:46

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
« c'est vrai que t'es sexy en tablier, caldwell. tu devrais être chef cuisto. quoi que... je t'aurais plus que pour moi. reste comme ça en fait », fait-elle alors qu'il attache son tablier, sourire aux lèvres. il se met au boulot en songeant à ce qu'elle vient de dire. comme il est, mais si possible sans la drogue. c'est le genre d'association impossible, s'il arrête la drogue il changera de vie, il ne pourra plus supporter ce train de vie sans ça et il le sait très bien. sa vie n'est pas facile contrairement à ce qu'il veut bien laisser croire.
« encore faudrait-il que j'apprenne à cuisiner ne serait-ce que des pâtes », sourit-il, bien qu'il soit presque à ce point pathétique en cuisine. il sait cuir un œuf et des pâtes, mais c'est à peu près tout. ça lui suffit amplement, d'où son alimentation déplorable. la vie qu'il mène est de toutes manières des plus lamentable, affligeante, navrante, minable. il le sait parfaitement, mais c'est simple, et rien de mieux à ses yeux que la simplicité. du moment qu'il n'est pas malheureux, ça lui convient très bien.
lorsqu'une chanson qui lui parle et qui bouge un peu démarre à l'antenne, keenan décide de faire danser agnès. il est poussé par il ne sait trop quoi, mais c'est toujours agréable de danser. surtout avec elle.
« j'adore cette chanson. » lui aussi. il ne le dira pas, parce qu'il est caldwell et que ce genre de paroles ne lui parlent que trop. il est caldwell, son truc c'est d'ignorer les problèmes, pas de s'y confronter par la musique. il n'aime pas avouer que call me loser, call me thief lui va comme un gant, ni que le pire est à venir.
« moi qui pensais t'entendre avouer que tu adores ma compagnie, mon bel appartement, ma coiffure, mon resplendissant sourire, le son de mon rire, mon style vestimentaire... le début était prometteur, tu me fais de faux espoirs. » avec l'humour, keenan parvient toujours à détourner l'attention du sujet principal. il fait ça constamment, mais surtout lorsque ses émotions le mettent mal à l'aise. à force de le voir à l'oeuvre, agnès a sans doute compris le piège.
« tu sais, j'ai jamais voulu ça... 'fin, au début je voulais pas. j'étais flic. » voilà qu'il est drogué-nostalgique, un peu comme les bourrés-déprimés. il ne sait pas s'il lui a déjà expliqué comment il a commencé à se droguer, sans doute que non. il n'en parle à personne, jamais. c'est déjà rare qu'on le sache drogué, alors...
electric bird.


sorry c'est nul :crazy2:  :facepalm:
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyVen 11 Sep - 22:47


we're the lifers here till the bitter end

keegnès

les coups de couteaux qui rythment votre silence fraternel, loin d'être maintenant conflictuel. un silence que keenan semble apprécier, un silence alors qu'il enfile son joli tablier. tu lui lances une hypothèse culinaire, un rêve qui ne lui appartient pas, une blague que tu finis pas une démonstration d'amour. « encore faudrait-il que j'apprenne à cuisiner ne serait-ce que des pâtes » gauthier, un sourire amusé sur tes lèvres, tu t'amuses de l’incompétence de cuisine de keen. tu sais très bien qu'il ne vit que de nourritures en boîtes et de produits pas chers, et tu sais que sans toi, il n'en serait peut-être pas là. il serait dans un état que tu préfères même pas imaginer.
et ça, tu l'ignores pas, agnès. au contraire, tu préfère le savoir. même si ça fait mal, même si ça t'effraie, dans un sens, tu te dis que t'es ancré dans la vie de quelqu'un. au risque de finir sur le carreau, blessée, peut-être délaissée, tu te dis que t'auras été utile. plus que la fille à papa, plus que la garce hypocrite, y'aura eu la petite sœur, la cuisinière du camé, l'adorable. y'aura eu la véritable agnès, celle qui a baissé les armes et montré son cœur. et ses instants là, ils valent plus que tout l'or du monde.
la musique retentit de la petite radio, cette musique qui semble entraîner caldwell, vouloir le réveiller. il t'attrape et te fait bouger, et à ses côtés, poupée, tu te laisses assurément porter. au milieu de deux pas, tu lui avoues que c'est une chanson que tu apprécies, et sans doute, qu'après ce soir, tu aimerais encore davantage. et tu le vois qui hésite, qui souris.
tu vois ses plaies dans la lumière de la petite cuisine. tu les vois mais tu restes muette, tandis qu'il choisit l'option de facilité. la légèreté. « moi qui pensais t'entendre avouer que tu adores ma compagnie, mon bel appartement, ma coiffure, mon resplendissant sourire, le son de mon rire, mon style vestimentaire... le début était prometteur, tu me fais de faux espoirs. »
encore, tu roules des yeux, avec un rire léger qui s'échappe malicieusement de ta bouche. t'as beau comprendre son manège, son carnaval spectaculaire, tu ne l'enfonces pas, ne l'oblige pas. même si au fond ça te fait de la peine, agnès, tu peux rien dire ; tu fais exactement pareil. « pauvre chou ! » que tu lui lâches avec les gros yeux. « mais tu sais que j'ai même pas besoin de te le dire, tu le sais déjà tout ça, non ? » tu poses une main dans ses cheveux, les secouant d'un geste maternel.
t'as le regard d'une sœur, fière de son frère malgré tout. celui d'une mère, celui qui ne trompe pas, celui qui ne ment pas. et alors que tu t'attends à une nouvelle blague, une boutade pour tout esquiver, encore, keenan il lâche, les yeux un peu dans la brume. cette brume qui délie les langues, trop souvent. cette brume qui peut rendre triste.
« tu sais, j'ai jamais voulu ça... 'fin, au début je voulais pas. j'étais flic. »
tu clignes des yeux, un sourire pâle, sans être forcé. flic ? est-ce qu'agnès, tu vois keenan caldwell en flic ? pas du tout. pourtant, tu le crois. il est incapable de te mentir, encore moins sur ça. « flic ? ça devait pas être sympa tout les jours. » tu secoues la tête, la penche timidement sur le côté. « tu veux me raconter ? »
faut pas le forcer. qu'il fasse comme son cœur le lui dit... ou comme la came le lui force.
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Message(#) Sujet: Re: #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès #1800 › we're the lifers here till the bitter end ◇ agnès EmptyDim 20 Sep - 17:04

we're the lifers here till the bitter end
agnès & keenan


 
soudain décidé à danser et faire danser agnès, caldwell l'invite (si on veut) dans le salon et bouge doucement sur la musique. c'est l'effet que la drogue lui fait ce soir, certes, mais il aurait parfaitement été capable de la faire danser au milieu de son appartement sans raison particulière. et même sans musique. c'est ça, keegnès. il ne fait ce genre de chose avec personne d'autre, pas même liv dont il est pourtant proche. ses moments de folie, aussi bien positive que négative et destructrice, il ne les laisse découvrir que par agnès. il lui dit les choses sans pour autant ouvrir la bouche. elle seule peut affirmer le connaître, bien qu'il demeure d'insondables parts d'ombre.
« mais tu sais que j'ai même pas besoin de te le dire, tu le sais déjà tout ça, non ? » elle sait. elle sait qu'il joue la carte de la légèreté pour ne pas avouer tout ce qu'il ressent, pour que ses blessures et ses parts d'ombre demeurent cachées. avec elle, ce n'est jamais aussi subtil qu'avec les autres. elle le connait trop bien que pour se laisser duper. mais elle ne dit rien, comme un accord tacite entre eux. « j'aime l'entendre », réplique-t-il, à peine chiant bien sûr, comme d’habitude. il n'est pas imbu de lui-même et s'entendre complimenter ne l'a jamais fait se sentir important ou quoi que ce soit, pourtant, lorsque ça vient de sa agnès, il ne peut qu'être heureux.
bientôt, le brun annonce non seulement sans détour mais surtout sans préméditation aucune, avoir été flic. ça lui vient comme ça, il annonce même n'avoir jamais souhaité ce genre de vie. sans doute s'en doutait-elle déjà, qui aspire à devenir un camé dérangé ? ça lui convient, aujourd'hui, ça lui plait presque, mais il ne s'était pas destiné à une existence similaire à celle de sa génitrice.
« flic ? ça devait pas être sympa tout les jours. » il aimait bien, keenan. ça donnait une sorte de sens à sa vie. certes, celle qu'il mène aujourd'hui a également un sens, mais très différent. diamétralement opposé. « tu veux me raconter ? » ajoute-t-elle et, à vrai dire, il ne sait pas du tout. afin de ne pas répondre de suite, il continue de bouger doucement sur la musique, entraînant agnès dans le mouvement. ce n'est plus smile, mais il s'en fiche. puis il se laisse tomber sur le canapé derrière lui, attirant la rouquine dans sa chute. ce qui, une autre fois, l'aurait fait éclater de rire, ne produit en lui pas la moindre réaction. il s'assied au bord du sofa, le regard dans le vague.
« maman est morte quand j'avais dix-sept ans, du coup il me fallait un boulot » annonce-t-il comme si de rien n'était, bien que son regard soit vide et triste. il ne sait pas trop ce qu'il ressent à l'évocation de sa mère. « j'aimais bien flic. je voulais être utile, tu vois. » cette volonté semble révolue, car elle ne transparaît pas beaucoup dans son actuel train de vie. son métier, si on peut appeler cela ainsi, n'a rien avoir avec celui qu'il a longtemps exercé à jasper. « j'ai infiltré un genre de cartel et me voilà», annonce-t-il comme si le lien entre les deux était évident. il ne dit pas qu'il s'est tiré du centre de désintoxication en agressant deux gardiens. il n'explique pas le pourquoi du comment il est ici. il n'explique rien du tout.
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