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 ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan

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Message(#) Sujet: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 29 Mar - 18:56



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

Plusieurs semaines sont passées depuis que Magdalena s’est pointée chez Jordan en pleine nuit. Elle se doutait bien qu’elle allait avoir des regrets par rapport à cette soirée, et c’est surement à cause de ce qui s’est passée durant cette soirée que son sommeil est encore bien troublé. Pas seulement cette soirée, bien sûr, mais elle occupe une bonne partie de ses pensées. C’est tout de même normal, non ? Elle s’est rendue compte qu’elle pourrait commencer à ressentir quelque chose pour Jordan, chose qui ne peut pas du tout être accepté par Magdalena, et ce dernier s’est mit à l’embrasser durant la soirée. Pourquoi ne pas accepter cette attirance qu’elle commencer à ressentir pour lui ? Et bien pour deux ou trois raisons. Une, Jordan était le petit-ami de sa sœur, Anna. Ils formaient un couple tous les deux, et c’était tout de même très sérieux entre eux. Deux, Magdalena travaille dans le bar qui appartient à Jordan. Il est donc son patron. Tout le monde sait qu’une relation entre collègues, ce n’est pas forcément une bonne idée, et encore moins lorsque l’un des deux est le patron de l’autre. Trois, elle a eu tellement de mal à lui faire confiance. Elle reste quand même persuadée que Jordan a un lien avec l’accident de voiture qu’à eu Anna. Cependant, elle ne peut pas le prouver. Pas encore du moins, parce qu’elle compte bien trouver des informations supplémentaires sur la mort de sa sœur. Les deux premières étant les plus importantes. Dans tous les cas, ce baiser qu’il lui a donné, c’est en train de foutre la merde dans sa tête. Comment il veut qu’elle se concentre sur ses études et qu’elle fasse en sorte de réussir alors qu’il l’a embrassé et qu’il n’a rien dit de plus. Il aurait tout de même pu s’excuser auprès d’elle, plutôt que de lui dire simplement que c’était ça qu’il voulait lui demander. Parce qu’il pensait sérieusement qu’elle allait lui dire « Oui, vas-y, embrassons-nous. Tu sortais avec ma sœur, mais elle est morte, donc c’est bon. » Non, il ne faut pas rêver non plus. Certes, Magdalena ne peut pas nier qu’elle a eu envie de l’embrasser aussi, mais tout de même. Ca n’arrêtait pas de trotter dans sa tête et elle n’arrivait pas à trouver une bonne explication à ce geste. Certes, Magdalena aurait pu l’appeler pour lui demander pourquoi il l’a embrassé, ou bien ils auraient pu en parler lorsqu’elle serait venue travailler au bar, mais avec sa reprise en main de ses études, elle n’est plus trop présente au bar ces derniers temps, voir plus du tout. Un de ses collègues lui a d’ailleurs demandé de ses nouvelles, parce qu’il pensait qu’elle avait démissionnée. Non, c’est simplement qu’elle est perturbée. Il faut vraiment qu’elle se change les idées parce que sinon, elle allait perdre la tête.

La question est : Comment ? Comment peut-elle se changer les idées et occuper tellement son esprit qu’elle n’a pas le temps de penser à Jordan ? Tôt ou tard, elle devra aller lui parler, aller le voir, mais elle n’arrive pas pour l’instant. Pour ce qui est de son travail au bar, elle a prit ses études comme excuse pour expliquer son absence. Du moins, c’est une part de son absence puisque c’est vrai, les études prennent une part importante dans sa vie et elle a envie de réussir son année, qui est sa dernière année avant qu’elle n’entre dans le monde du travail. Et puis, l’autre raison de son absence avait été des problèmes familiaux. Jordan a pu comprendre directement de quoi il s’agissait. Il ne peut que ce souvenir de cette date, lui aussi. Un an. Un an s’est écoulé depuis l’accident qui a tué Anna. Autant dire que Magdalena n’avait pas forcément envie de faire la fête et de s’éclater ces derniers temps. Elle était bien trop occupée de toute façon. Occupée dans ses études de photographies, et occuper à penser à Jordan. Raaah, mais pourquoi est-ce qu’il faut qu’elle pense encore à lui ? Il faut qu’il sorte de sa tête, ce n’est plus possible. Et là, l’idée du siècle pour pouvoir penser à autre chose. Aller faire les courses. Constance est absente ce soir, et bien que l’envie de se faire livrer de la nourriture est tentante, cela ne l’empêchera pas de penser à Jordan, ou bien seulement durant dix minutes, le temps qu’elle passe sa commande. Non. Elle va en profiter que le supermarché est encore ouvert pour faire des courses. Au moins, ce sera fait et elle pourra échapper à l’influence de Jordan sur ses pensées pendant au moins une heure, non ? Magdalena fit rapidement une liste de courses avant de prendre des sacs et sa voiture pour se rendre au supermarché. En arrivant, elle ne put s’empêcher de remarquer son reflet dans le miroir, et de passer une main dans ses cheveux, blonds désormais. Elle s’est dit qu’un changement ne pouvait lui faire que du bien, alors, elle s’est teinte les cheveux en blonds. Magdalena marchait dans les allées du supermarché, faisant tranquillement ses courses tout en se demandant ce qu’elle allait pouvoir manger en rentrant. Au moins, elle arrêtait de penser à Jordan pendant ce temps, donc c’était plutôt une bonne chose. Du moins, tant qu’elle ne tombe pas sur lui…
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Eli Copland

Eli Copland
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occupation : avocat (ancien militaire américain).

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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 29 Mar - 23:28

nobody said it was easy, its such a shame for us to par
Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻ Pourquoi avoir embrassé Magdalena ? Cette question te hantait jour et nuit. Tu te demandais ce qu’il t’était bien passé par la tête pour avoir fait quelque chose d’aussi irréfléchi, quelque chose d’aussi bête. Tu n’aurais jamais du boire et encore moins l’embrasser. Tu n’aurais du laisser tomber les barrières, tu aurais du être prudent, ne plus laisser tes émotions et tes pulsions s’exprimer. Ce baiser, tu en avais eu envie mais il ne le fallait pas. De toute manière, c’était ridicule tout ça. Ca allait vous amener où ? A rien. A rien parce que vous deux, c’était impossible. Elle était la sœur d’Anna et elle n’aurait probablement pas apprécié que tu fricotes avec sa petite sœur. C’était mal venu de ta part et puis tu ne pouvais pas de toute manière. Tu ne pouvais plus avoir des sentiments pour une fille parce que d’une, c’était trop tôt mais surtout parce que ta dernière histoire t’avait fait comprendre que l’amour, ça n’était vraiment pas fait pour toi. Tu n’étais pas quelqu’un de très fréquentable et tu ne souhaitais vraiment pas mettre en danger Magdalena. De toute manière, tout était réfléchi : rien ne se passerait entre vous. C’était vraiment pas possible. Tu aurais voulu lui en toucher deux mots, t’excuser de ton comportement en jetant ça sur la faute de l’alcool et tenter de la convaincre que pour toi ça ne voulait rien dire même si tu te serais menti à toi-même et également à la jeune femme. Mais tu étais un très bon menteur alors tu réussirais bien à trouver de fausses excuses en magasins. Tu avais déjà préparé ton discours, tu avais déjà pensé aux éventuelles réactions qu’elle pourrait avoir et tu avais préparé pour chacune, un speech. Tu étais très doué en la matière, à croire que tu aurais pu très bien être avocat, qui aurait été probablement un métier comportant moins de risques que celui d’agent de la CIA. Mais la jeune femme ne s’était plus rendue au travail. Elle t’avait dit que ses études lui prenaient beaucoup de temps et bien que tu savais qu’il y avait une part de vérité dans ses dires, tu te doutais que le baiser lui avait donné envie de prendre ses distances avec toi.

Tu ne tentais pas de la contacter et continuas à mener ta petite vie. Tu travaillais beaucoup ces derniers temps pour ne plus à y avoir à penser, tu tentais de consacrer qu’à ton travail quitte à oublier que tu avais une vie à coté. Tu ne voyais plus trop tes amis et menais plutôt une vie casanière. Tu n’étais plus trop rasé et ne prêtais plus trop attention à ton apparence physique bien que tu savais que ça comptait énormément dans tes deux jobs. Tu eus même le droit à une remarque de ton supérieur à la CIA qui te demandait de faire un effort sur la barbe qui commençait à te donner un ‘sale genre’ selon lui. Tu finis par l’écouter. Après tout, il ne fallait pas que tu te laisses submerger par ce genre de sentiments. Tu ne devais plus penser à l’amour, tu ne devais plus penser à Magdalena et pour ce que tu pensais ressentir pour elle. Ce matin, pour penser à autre chose tu décidais d’aller faire un jogging histoire de t’aérer les pensées. Au moins, tu ne penserais plus à rien et il était temps que tu reprennes un peu. Tu courus une heure et demie et rentrais chez toi, filant sous ta douche. Tu commençais à revoir ta barbe en la taillant histoire de ne plus faire ‘sale genre’ puis tu te coiffas également. Commençant à regarder ton frigo, tu constatais que ton laissé allé t’avait complètement fait oublier de faire les courses et tu dus te résoudre à aller au supermarché bien que tu t’en serais volontairement passé. Tu enfilais un jean, un pull et une veste, les clefs de ta voiture en main. Arrivé là-bas, tu ne trainais pas et jetais un tas d’aliments dans ton sac, sans vraiment faire attention aux prix. Tandis que tu marchais sans vraiment regarder autour de toi, tu fonças dans quelqu’un. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. » Tu redressas le visage et tomba de haut en voyant que la personne que tu venais heurter était probablement pas la personne à laquelle tu t’attendais. Tu tentais de sourire, mais sourire plus ou moins crispé. « Salut Magdalena. » Tu aurais bien commencé les banalités, mais vraiment, c’était nécessaire ? Tu te retrouvais bête. Tu passas ta main dans ta barbe gêné par cette rencontre imprévue, gêné par le fait de te retrouver en face d’elle. Tu tentais de percer cette lourde atmosphère entre vous. « T’es passé blonde ? Ca te va bien.» OK, bon, c’était peut être ridicule mais qu’est-ce que tu pouvais lui dire. Tu regardais brièvement la jeune femme, préférant regarder derrière elle ou à coté de toi, les mains dans tes poches. C’était vraiment, vraiment gênant.
✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 30 Mar - 17:49



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

C’est insupportable. Magdalena n’arrêtait plus de penser qu’au baiser que Jordan avait pu lui donner, quelques semaines plus tôt. C’était tellement surprenant et troublant qu’elle n’a pas été capable de dire quelque chose quand Jordan a retiré ses lèvres des siennes. En même temps, qu’est-ce qu’elle aurait pu lui dire ? Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il allait l’embrasser. Magdalena a toujours pensé que Jordan pouvait être quelqu’un de censé bien qu’il soit tout de même très mystérieux. Il est très sérieux, et organisé. C’est fou, il ne laisse rien transparaître ce mec. Comme lorsqu’il a perdu Anna. Personne au sein du bar ne pourrait deviner ce qu’il a pu traverser, il y a si peu de temps. Magdalena n’a pas trop montré non plus qu’elle était touchée ces derniers temps, ses collègues ne sont pas au courant pour la perte de sa sœur. Certains même ne devaient même pas être au courant qu’elle avait une sœur. Dans tous les cas, revenons au point principal : Jordan. Qu’est-ce qui a pu lui traverser l’esprit pour qu’il se mette à l’embrasser ? Ce n’est pas comme si il avait pu remarquer qu’il plaisait à Magdalena. Ce n’est pas possible. Ils sont censés être en mauvais terme, tout de même. Même si ça s’est un peu amélioré durant cette soirée, au point que Jordan ait eu envie de l’embrasser et qu’il s’est lancé. Ou alors, Jordan a pu lire dans ses pensées. Cette hypothèse est tout de même impossible, car personne ne peut lire dans les pensées des autres. Mais elle se pose tellement de questions qu’elle n’y comprend plus rien. Au final, ses questions sont plus du côté de Jordan et de pourquoi il a fait ça. Il l’a tout de même embrassé. C’est un peu comme si elle n’arrêtait pas de se le dire dans la tête, pour que ce soit plus réel. Oui, parce que de son côté, c’est tout de même plus clair. Elle s’est rendue compte qu’elle éprouvait quelque chose pour lui. Magdalena sait que ce n’est pas une bonne chose et elle avait prévu de prendre ses distances envers lui, après cette soirée chez lui. Le fait qu’il ait décidé de l’embrasser, c’est peut-être con mais c’est une bonne raison pour pouvoir encore plus prendre ses distances. Pourtant, Magdalena aurait pu prolonger ce baiser. Elle l’avait apprécié, même. Les seules fois où elle a eu Jordan au téléphone depuis cette soirée, c’était pour lui dire qu’elle devait travailler à fond sur ses études, pour pouvoir valider sa dernière année, et que du coup, elle ne pourrait pas assurer ses heures de service au bar qu’il avait prévu pour elle. Elle était consciente qu’elle n’allait pas avoir de salaire ce mois-ci, mais Magdalena s’en fichait pas mal. Elle ne souhaitait pas affronter Jordan, elle ne voulait pas que la situation soit trop embarrassante.

De toute évidence, une potentielle histoire entre eux est impossible. C’est pourtant simple comme situation. Jordan était le petit-ami de la sœur de Magdalena. Certes, Anna n’est plus de ce monde, mais tout de même. C’est une bonne raison pour ne pas se rapprocher trop de Jordan. C’est un chemin périlleux et c’est à se demander si ce n’est pas Anna qui lui joue un tour depuis là-haut. Sa sœur ainée voulait que Magdalena apprécie Jordan, car ce n’était pas vraiment le cas lorsqu’il était avec Anna. Maintenant, elle commence à se sentir attirée par Jordan. Ce qui est tout de même troublant et perturbant. Au moins, il a été plutôt cool parce qu’il n’a pas cherché à la harceler pour parler de ce baiser. Elle lui a dit qu’elle devait bosser sur ses cours, et il n’a pas cherché à la contacter. C’était plus elle qui le contactait que lui, et c’était pour lui dire qu’elle ne pourrait pas venir travailler la semaine suivante, non plus. Elle repoussait le moment où ils se croiseront et où ils devront parler du baiser. Le seul moyen pour Magdalena d’arrêter de penser à Jordan était d’aller faire ses courses. Sa colocataire n’était pas présente ce soir, et elle n’avait rien à se mettre sous la dent pour ce soir, et bien qu’elle ait pu se faire livrer quelque chose, cela lui permettait de penser à autre chose qu’à son patron. Du moins, c’était avant qu’elle ne le retrouve dans le supermarché, parce qu’il venait de lui foncer dessus. Elle ne l’a pas encore vu, mais elle a reconnue sa voix lorsqu’il s’est mis à parler. Elle pourrait reconnaître sa voix parmi tant d’autres. Bon sang, il fallait qu’elle arrête de penser ainsi. Ce n’est vraiment pas une bonne chose de se sentir autant attirée par lui. Ce n’est pas sérieux. « Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. » Quand elle croisa son regard, son cœur eut un raté. Magdalena cherchait à l’éviter depuis plusieurs semaines et voilà qu’ils se retrouvaient, dans un endroit neutre. Elle lui fit un signe de tête lorsqu’il la salua. « Salut Magdalena. » Et puis un blanc s’est installé entre eux. Jordan passa sa main dans sa barbe, pendant que Magdalena en fit de même, mais dans ses cheveux. L’ambiance était pesante, et Jordan prit la parole pour détendre un peu l’atmosphère. « T’es passé blonde ? Ca te va bien. » Elle passa de nouveau sa main dans ses cheveux, suite à cette remarque. « Merci. Oui, j’ai eu envie de changement ces derniers temps. » C’est vrai que ça fait un moment qu’ils ne se sont pas vus. Magdalena avait du mal à le regarder dans les yeux, elle fuyait son regard. « Je sais pas si ma mère t’a prévenu, pour Anna. L’affaire a été classée sans suite… » Magdalena restait tout de même persuadée que ce n’était pas un accident, et elle a surtout fait des recherches plus qu’autre chose ses derniers temps. Elle a utilisé ses cours comme alibi, si on peut le dire ainsi.
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Eli Copland

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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 30 Mar - 22:18

nobody said it was easy, its such a shame for us to par
Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻ Tu avais un don pour te mettre dans des situations inconfortables, des situations dures à gérer. C’était tout toi ça. Il avait fallu qu’en plus de ça, tu fasses le con en l’embrassant. Comme ça. Parce que tu en avais envie et tu avais envie de savoir si c’était l’alcool qui te donnait l’impression de ressentir quelque chose pour la jeune femme. Mais tu t’étais rendu compte qu’en l’embrassant, tu avais ressenti quelque chose. Tu avais beau avoir flirté avec quelques filles après ta rupture avec Anna, aucune fille que tu avais fréquentée ne t’avait plu. Elles étaient banales, sans grands intérêts, du moins tu ne leur portais pas vraiment d’intérêt. Tu n’étais pas normalement ce type à femmes mais tu avais trouvé un certain réconfort en accumulant les conquêtes. Ca n’était que de simples aventures d’un soir et après, tu passais à autres choses. Tu t’étais dit que pour l’instant, les relations sérieuses ça n’était plus pour toi. Tu te laissais encore quelques années devant toi. Puis c’était bien mieux comme ça. Pas d’attaches, pas de sentiments, juste du plaisir. C’était pas le genre de relations que t’affectionnais mais disons que c’était le mieux. Pour elles, comme pour toi. Tu ne cherchais pas plus. La mort d’Anna t’affectait plus que tu ne le laissais transparaitre. Tu savais que tout ce qui s’était passé, c’était de ta faute et que tu ne pardonnerais jamais si cela venait à arriver à une autre fille. Pour ça, tu avais trouvé la solution en  décidant de ne plus chercher à te poser avec une fille. Jusqu’à aujourd’hui, tu n’avais rencontré aucune fille avec lesquelles tu avais envie d’envisager un futur commun. Aucune fille ne t’avait tapé à l’œil, aucune fille ne t’avait donné envie d’aller plus loin avec elle qu’une simple nuit. Sauf Magdalena. Ce que tu ressentais pour elle t’effrayait. Parce que tu te disais qu’elle te plaisait vraiment et que bien que tu as toujours su garder un certain self control, avec elle tu n’étais pas sur d’y arriver. Votre relation te déroutait. Tu en oubliais presque l’un de tes principes fondamentaux qui était de ne pas laisser tomber les barrières qui protégeaient de ta vie privée et ton job à la CIA. En accueillant la jeune femme chez toi, en te confiant plus ou moins à elle et en l’embrassant, tu avais dérogé à tous tes principes. Tu n’aurais jamais du faire ça. Tu n’aurais jamais du boire non plus.  Avec ces conneries, tu t’étais foutu dans une merde pas croyable et t’en dépatouiller risquerait d’être compliqué. Bien que vous ne vous étiez plus vu depuis le fameux soir, il allait bien falloir qu’un jour, vous vous revoyiez. Elle travaillait au bar que tu gérais, elle était ton employée, alors il allait falloir un jour mettre les points sur les i et les barres sur les t.

Néanmoins pas aujourd’hui. Bien que tu avais dans l’optique de l’appeler pour que vous puissiez en parler, tu décidais qu’aujourd’hui, pour occuper ton esprit, tu irais faire du sport et quelques courses. Tu en profiterais pour acheter quelques trucs qui manquaient au bar et après ça, tu irais probablement retrouver quelques amis histoire d’être sur de ne pas trop penser à la jeune femme. Bien que tu n’étais pas fan des grandes surfaces, tu savais que tu ne pouvais pas y couper. Tu te hâtais de finir tes courses et ne faisais pas attention aux personnes qui t’entouraient. Toi, tu avais juste envie de terminer d’acheter tes trucs pour retrouver ton appartement. Tu ne mangeais pas vraiment et quand tu mangeais, tu mangeais à l’extérieur, à ton bureau. Mais ton frigo était bien de trop vide alors tu décidas de faire un effort. Alors que tu ne faisais pas attention où tu marchais, tu fonçais dans une personne. Ca n’aurait pas été drôle si il avait s’agit d’une inconnue. Il avait fallu en plus que cette personne soit Magdalena. Tu tentais vainement de trouver quoi dire et la saluas. Elle semblait tout autant gênée que toi et à vos brefs regards et vos gestes, vous ne saviez plus où vous mettre autant l’un que l’autre. Tu passais une main dans les poches de ta veste en cuir et tentais de trouver quoi dire mais c’était nul. Tu passais une main dans ta barbe et dans tes cheveux. Toi, le spécialiste des mensonges, tu ne savais pas quoi dire ? Elle t’intimidait et tu ne savais plus où te mettre, voilà tout. La jeune femme te remercia pour ton compliment et tu hochais la tête, un léger sourire crispé aux lèvres. La jeune femme vint à te parler d’Anna et tu fronçais les sourcils à ses dires. Classer sans suite…Tu savais ce que ça voulait dire. Plus d’enquêtes, il ne pourrait pas remonter à ton job. Tu te grattais la tête et regardais la jeune pour éviter d’éveiller des soupçons en ayant un regard lâche. « Non je ne savais pas.. Peut-être que ça te permettra d’avancer dans ta vie et d’accepter sa mort. » Tu la regardais, du moins tu tentais de la regarder étant donné qu’elle fuyait ton regard. Comme elle était beaucoup plus petite que toi, c’était facile d’échapper à ton regard. Tu finis par racler ta gorge et décidais d’arrêter de jouer à ce petit rôle que ça ne servait à rien. « Tu ne peux pas me fuir éternellement Magdalena comme je ne peux pas te fuir éternellement non plus. »  Tu croisais les bras contre ton torse et tentais de la regarder à nouveau, tentant de capter son regard. « Je suis désolé pour ce qui est arrivé. Je sais pas ce qui m’a pris. Tu la regardais, aucune réaction de sa part. Allait-elle continuer à te laisser dans ton monologue ou bien ? « Dis quelque chose, réagis, j’en sais rien moi.  » C’était vraiment pas gagné cette histoire.
✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 30 Mar - 23:06



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

Elle ne se fait pas d’illusions, concernant la situation. White Oak Station reste tout de même une petite ville, et il est si simple de croiser plein de monde que l’on connaît dans les rues de la ville. Certes, Magdalena était beaucoup occupée en ce moment, et ses sorties se limitaient un peu à aller suivre ses cours à l’université et bosser sur les multiples dossiers qu’elle doit rendre, si elle souhaite valider sa troisième et dernière année. C’est très important pour elle d’obtenir son diplôme. Elle se doute bien que ça ne sera pas évident d’obtenir un boulot dans la photographie, mais à force de persévérer, elle finira bien par trouver un employeur ou bien elle aura peut-être le courage de montre sa propre agence. Bon, il ne faut pas trop s’emballer tout de suite, hein. Magdalena est encore jeune et elle n’a pas spécialement le financement pour ouvrir son agence et commencer à être photographe libérale. La blonde était pas mal occupée ces derniers temps, autre par ses études, mais aussi par ses recherches sur la mort d’Anna. Elle a besoin de savoir ce qui s’est passé et elle n’est pas certaine que toute cette histoire d’accident de voiture n’a pas été provoquée. Sa sœur est une bonne conductrice et c’est un peu comme si cette histoire ne tenait pas debout. Magdalena a de la chance sur ce coup-là, parce que sa colocataire est plutôt cool et bien que les courses n’ont pas été faites de la semaine, elle ne venait pas se plaindre auprès de la blonde pour qu’elle aille les faire. Constance était d’ailleurs allée en faire un soir en semaine, une petite quantité histoire de tenir pour quelques jours. Cependant, ce soir, Magdalena avait le choix entre se faire livrer quelque chose à manger ou bien aller faire des courses rapides pour tenir une semaine, avant qu’elle y retourne avec Constance, un peu plus tard. Et une chose est sûre, elle ne s’attendait pas du tout à tomber sur Jordan dans le supermarché. Elle aurait cru qu’elle l’aurait croisé dans les rues de la ville, surtout quand elle se promène non loin du bar qu’il possède. The Old Pub. Ca lui manque d’aller travailler là-bas. Et puis, il y a tout de même une certaine proximité entre eux, et ça lui manque un peu. C’est tout de même compliqué. Elle apprécie Jordan, mais c’est son patron. Elle ne peut pas se permettre de faire un faux pas, parce qu’elle ne veut pas perdre son travail au bar. Même si ce n’est pas le métier de ses rêves, elle aime bien travailler au bar. Elle s’y plait, et si elle a l’occasion de passer du temps avec Jordan, autant en profiter, non ? Mais pour ça, il faudrait qu’ils puissent discuter un peu de ce qui s’est passé entre eux, sinon elle a encore du mal à se résoudre d’aller au travail alors que la situation serait trop embarrassante pour elle, tout comme pour lui.

Les parents de Magdalena appréciaient beaucoup Jordan. Ils trouvaient qu’il était le petit-ami parfait pour leur fille ainée, Anna. Ils apprécient aussi le fait qu’il ait accepté de faire travailler Magdalena dans son bar, pour qu’elle puisse avoir un peu d’argent. La blonde pensait donc que sa mère aurait appelé Jordan pour lui dire les dernières nouvelles sur l’enquête qui est mise en place sur la mort d’Anna. « Non je ne savais pas… Peut-être que ça te permettra d’avancer dans ta vie et d’accepter sa mort. » Elle ne put s’empêcher de faire une petite grimace lorsqu’il prononça ses derniers mots. Un an s’est passé depuis l’accident et elle a encore beaucoup de mal à l’accepter. Elle se concentrait pour ne pas l’observer, parce qu’elle pourrait craquer et ce n’est ni le lieu, ni le moment. « Je crois pas. » C’était une réponse plutôt simple et courte, qui montrait bien la complexité de la situation. C’est vraiment une situation qui est embarrassante, et Magdalena ne sait pas vraiment où se mettre. Elle ne cesse de passer ses mains dans ses cheveux, de fuir le regard de Jordan. « Tu ne peux pas me fuir éternellement Magdalena comme je ne peux pas te fuir éternellement non plus. » Il venait de lui dire qu’il tentait de la fuir, aussi. C’est peut-être bon signe, non ? Cela voulait peut-être dire qu’il tenait à elle, comme elle peut tenir à lui. Non, c’est stupide. Magdalena détournait le regard, d’un côté à un autre, sans poser son regard sur Jordan. Il était mal à l’aise, elle aussi. « Je suis désolé pour ce qui est arrivé. Je sais pas ce qui m’a pris. » Donc il regrette ? C’est bien ce qu’il était en train de lui faire comprendre là, non ? Elle ne sait pas trop ce qu’elle doit penser de ce qu’il vient de lui. Après tout, il n’a pas dit clairement qu’il avait des regrets au fait de l’avoir embrassé. Une nouvelle fois, tout est confus dans sa tête.

« Dis quelque chose, réagis, j’en sais rien moi. » Cette dernière remarque de la part de Jordan fit lever les yeux de Magdalena. Elle croisait enfin son regard, ou on peut plutôt dire qu’elle se perdait dans son regard. Ce qu’il pouvait la troubler d’autant plus, ainsi. Et pourtant, il ne le fait pas exprès. Elle s’en doute bien. « Qu’est-ce que tu veux que j’te dise ? » C’est vrai. Ce n’est pas comme si elle avait préparé un discours dans sa tête et qu’elle pouvait le lui dire. Il va falloir qu’elle dise tout ce qu’elle a sur le cœur, sans réfléchir. « Ecoute, on oublie ce qui s’est passé, ce sera plus simple. » Si seulement elle pouvait. Après, c’était surtout un moyen de le repousser et de continuer à prendre ses distances. « On a passé une bonne soirée, et on a un peu trop bu. J’sais pas, j’ai dû te rappeler Anna, et… bref. » C’est la seule excuse qu’elle peut imaginer. Elle ne pense pas du coup qu’il avait envie de l’embrasser elle, mais peut-être qu’il voyait plus Anna en elle qu’habituellement. « Pour ma part, j’suis désolée d’avoir été mal à l’aise à cause de la situation, et d’avoir abandonné mon poste. J’ai eu pas mal de dossiers à rendre en cours, et… » Oui, autant dire tout ce qu’elle a sur le cœur, ce sera plus simple. « Et… J’ai mal pris le fait que l’affaire est classée alors qu’ils ont rien trouvé. C’était pas un accident. J’en suis sûre. Ma soeur était une très bonne conductrice, et elle ne prenait aucun risque. » Elle abordait de nouveau le sujet Anna. Peut-être devait-elle dire clairement qu’elle faisait ses propres recherches, mais ce n’est peut-être pas le moment de parler de sa sœur. Un an, c’est encore trop récent.
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyMar 31 Mar - 22:37

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻ Tu préférais ne plus y penser. Ne pas te torturer de questions. De toute manière, qu’est-ce que ça changerait d’y penser ? A rien. Tu ne pourrais probablement pas arranger les choses, tu ne pourras pas changer ce qui s’était passé. Tu ne pourras pas revenir sur ce qui s’était passé lors de cette soirée de toute manière alors à quoi bon t’encombrer l’esprit avec ces questions ridicules. Néanmoins tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander pourquoi tu avais fait ça. Qu’est-ce que tu avais cherché en l’embrassant ? A avoir des réponses sur ce que tu ressentais ? Ou bien tu avais laissé l’alcool t’emparer du peu de bon sens qui te restait ? C’était pas toi ça. C’était plus toi. Jamais tu n’aurais fait un truc pareil auparavant. C’était bête et irréfléchi. Tu ne pouvais pas permettre ce genre de choses parce que tout ce que tu faisais avait de lourdes conséquences. Tu ne voulais pas que Magdalena puisse être exposée au danger. Tu ne saurais la protéger de l’entourage dangereux que tu fréquentais avec ton job à la CIA. Si ils savaient que tu avais un lien fort avec elle alors ils n’hésiteraient pas à la tuer comme ils l’avaient fait avec Anna. Ces mecs n’avaient jamais aucun scrupule. Tuer pour eux, c’était quelque chose d’anodin presque normal. Même si Magdalena était innocente et n’avait rien à faire avec des petites histoires, ils s’en contrefichaient. Tu ne préférais pas t’imaginer ce qui pourrait se passer si ces types commencent à découvrir ce que tu pouvais ressentir pour la jeune femme. Il allait falloir que tu prennes tes distances pour empêcher que tout cela se reproduise quitte à ce que tu prennes un peu de recul en quittant la ville quelques temps. Tu en aurais peut-être besoin. Cela te permettrait d’enquêter sur la mort d’Anna et surtout prendre tes distances avec Magdalena et la mettre en sécurité en la gardant loin de toi. Mais tu ne pouvais pas. Parce que tu avais le bar et t’avais beaucoup de missions par ici ces derniers temps et t’offrir des vacances était un luxe dont tu ne pouvais pas te permettre.

Il allait falloir que toi et la jeune femme parliez. Vous ne pouviez pas restés à vous fuir, à éviter à tout prix de se croiser. Si les employés venaient à découvrir sur ce qui s’était passé, ça risquerait de jaser. On pourrait même te reprocher de faire du favoritisme vis-à-vis de la jeune femme. Il fallait que ça reste entre vous deux cette histoire. De toute manière, tu comptais n’en parler à quiconque. Même pas à tes amis les plus proches, à personne. Tu avais tendance à tout garder pour toi mais cela, tu ne pouvais vraiment pas le confier. Peut-être que Magdalena s’était déjà empressée d’en parler à ses amies les plus proches pour des conseils parce que les filles avaient sans cesse besoin d’être conseillées mais toi tu ne diras rien à personne. Tu ne voulais pas que quiconque soit au courant et si l’histoire venait à s’ébruiter, cela pourrait avoir de graves conséquences pour la jeune femme et pour toi également. Tu ressentais le besoin néanmoins de parler de ce qui s’était passé et tu comptais lui faire part de ton ressenti. Bien que tu n’avais pas eu le temps et ni la force encore, tu comptais le faire très bientôt et alors que tu te promenais dans le supermarché pour faire les courses, tu tombas sur elle. Le hasard fait bien les choses comme dirait-on. La jeune femme fuit ton regard et semble aussi embarrassée que toi. On aurait dit deux ados à leur premier rendez-vous. La jeune femme ne s’exprimait pas et te laissa déblatérer sur la soirée. Aucune réaction, aucun geste. Tu fus un brin agacé de la voir ‘inerte’ face à toi et tentais de provoquer une quelconque émotion. Tu passais les mains dans ta veste en cuir et cherchais à attirer son attention quand elle vint te répondre. Tu l’écoutais attentivement et fronças les sourcils. ‘On oublie’. C’était probablement la meilleure solution mais tu n’étais pas sur d’être en mesure d’oublier le baiser échangé avec la jeune femme. Tu te contentas d’ajouter un : « Probablement » peu convaincu. Tu n’étais pas sur d’être en mesure d’oublier ça. Non, pas sur du tout. Ces dernières paroles te firent davantage froncer les sourcils lorsqu’elle te dit qu’elle t’avait probablement fait penser à Anna. « Mais non pas du tout Magdalena. Anna était Anna, toi, tu es toi. » C’était probablement confus ce que tu venais de lui dire mais c’était une manière de lui faire comprendre que si tu avais agi de la sorte, ce n’était pas parce que la jeune femme te faisait penser à sa défunte sœur qui n’était autre que ta petite-amie. Un moyen peut-être de lui dire qu’elle te plaisait ? Et mince, tu n’y avais pas pensé. « Enfin bref, tu as surement raison. Vaudrait mieux qu’on hum, qu’on oublie.» Tu n’étais pas convaincant parce que tu n’étais pas convaincu. Vous auriez beau tenter d’oublier et jouer la comédie en faisant comme si de rien n’était, ce qui s’était passé ne risquerait pas de s’effacer aussi vite de votre tête. Vous sembliez troublés autant l’un que l’autre. Tu l’écoutais et hochais la tête à ses dires avant de dire d’un ton presque indifférent : « Je comprends, ne te justifie pas. » Le bon vieux Jordan distant était de retour. Néanmoins ces dernières paroles attisèrent ta curiosité et tu fronças de nouveau les sourcils. Elle avait des doutes sur la mort de sa sœur ? Et merde. Tu étais vraiment dans un sale pétrin. « Qu’est-ce que tu veux dire par là Magdalena ? Tu veux dire que ce n’était pas un accident selon toi ?» Tu voulais savoir les doutes qu’elle avait, tout. Tu tentais de rester neutre, tu étais bon dans la comédie de toute manière. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » Il fallait que tu en saches plus pour pourvoir la semer mais surtout l’écarter de là. Parce que si elle savait la vérité, elle te dénoncerait certes mais elle se mettrait surtout dans un grand danger.

✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyJeu 2 Avr - 14:13



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

Le problème dans l’histoire, c’est que la blonde ne peut pas s’empêcher de penser au baiser que Jordan lui a donné. Encore et encore. Certes, elle avait été très surprise qu’il se soit rapproché d’elle pour l’embrasser, et elle ne savait pas vraiment comment réagir, et encore moins, quoi penser sur ce qui s’est passé entre eux. Cette pulsion lui avait tout de même traversée l’esprit lors de cette soirée où elle s’est rendue chez lui, car elle avait des soucis pour trouver le sommeil. Magdalena s’est rendue compte qu’elle était en train de ressentir quelque chose pour lui, qu’elle se sentait attirée envers lui.  Autant dire que tout se chamboule un peu trop rapidement dans sa tête. Il y a trop de choses qui se sont passées dernièrement et elle a un peu de mal à tout suivre. Elle est tellement préoccupée par ses études, qu’elle ne se rend même pas compte qu’elle est en train de rendre sa situation encore plus compliquée qu’elle ne peut l’être. D’un côté, il y a ses études. Elle doit s’y remettre sérieusement parce que la fin d’année approche à grand pas, et en un claquement de doigts, elle pourra se retrouver en train de passer ses examens de fin d’année. Elle a foirée son année, l’année dernière, et elle n’a pas été très studieuse durant le premier semestre alors il faut vraiment qu’elle se reprenne. Surtout qu’elle assiste au cours, parce que le fait qu’elle soit absente, bien qu’elle connaisse le programme, peut jouer en sa défaveur. D’un autre côté, il y a ce baiser avec Jordan qui s’est produit. Ce n’est pas la peine de le nier, elle y pense sans arrêt. Cependant, il faut vraiment qu’elle soit distante envers Jordan. Il est son patron, et en plus il était le petit-ami d’Anna. Certes, on ne risque pas de lui faire la morale, parce qu’elle avance et lui aussi à le droit d’avancer suite à la mort d’Anna, mais tout de même. Ca risquerait de ne pas être bien vu, que se soit par la famille de Magdalena, ainsi que par les collègues du bar si jamais quelque chose se passe entre eux. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle n’était pas revenue au bar après le baiser. La situation aurait été bien trop embarrassante, pour eux deux. Magdalena ne sait pas trop comment elle aurait dû se comporter envers lui. Alors elle a préférée inventer une excuse, plausible, pour ne pas se présenter au travail et pour ne pas qu’il pense qu’elle fasse un abandon de poste. Elle apprécie son travail au bar donc elle ne peut pas le quitter, ce serait tout de même dommage.

Et puis d’un autre côté, il y avait Anna. Sa sœur reste omniprésente dans ses pensées et ce ne serait pas sérieux de ressentir quelque chose pour son petit-ami. Cet accident l’a tout de même bien perturbée. Elle a perdue plus qu’une sœur, elle a perdue son pilier, son repère. Et puis, elle a du mal à s’avouer que cet accident n’était pas prémédité. Pour elle, quelqu’un voulait du mal à Anna. Mais pour le moment, il fallait qu’elle gère un autre souci. Celui de Jordan. Magdalena cherchait à le fuir et voilà qu’ils se retrouvaient tous les deux dans le supermarché, se croisant dans les allées. Forcément, Jordan s’est mit à parler du baiser et lui a dit qu’ils devraient peut-être oublier ce qui s’est passé entre eux. C’était une pulsion passagère, et Jordan devait voir Anna en Magdalena ce soir-là. Jordan ne sembla pas satisfait de ses propos, il était en train de froncer les sourcils, avant de prendre de nouveau la parole. « Mais non pas du tout Magdalena. Anna était Anna, toi, tu es toi. » Elle avait un peu de mal à comprendre ce qu’il venait de dire, et elle fronça à  son tour les sourcils. « Qu’est-ce que je suis censée comprendre ? » Oui, autant demander clairement ce qu’il voulait dire en faisant cette remarque. Est-ce que c’est positif ou négatif pour elle ? Elle sait qu’elle n’est pas Anna, elle l’a bien comprise. « Enfin bref, tu as surement raison. Vaudrait mieux qu’on hum, qu’on oublie. » C’est la meilleure des choses à faire, elle en est certaine. « Ce sera plus pratique pour nous, enfin au travail j’veux dire. » Même si ce n’était pas qu’au travail, mais c’était une façon pour elle de se persuader qu’il fallait qu’elle prenne ses distances envers lui et qu’elle ne le verrait plus qu’au travail lorsqu’elle prendrait son service au bar. Oui, parce qu’elle compte tout de même retourner travailler. Elle a tout de même besoin d’argent, et puis, même si elle aura du mal à oublier le baiser qu’il lui avait donné, Magdalena devra prendre sur elle pour ne pas que cela interfère dans sa relation professionnelle avec Jordan. Il reste tout de même son patron.

La conversation tourna de nouveau vers Anna. Magdalena lui avoua qu’elle ne pensait pas que c’était un accident si Anna a eu un accident de voiture. Elle ne pouvait pas le croire. La blonde fit part de ses doutes à Jordan, parce qu’elle sait qu’avec lui, c’est plus facile pour en parler. Il connaît la situation. « Qu’est-ce que tu veux dire par là Magdalena ? Tu veux dire que ce n’était pas un accident selon toi ? » Oui, c’était bien ce qu’elle voulait dire. « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? » La blonde croisa de nouveau le regard de Jordan. « J’sais pas trop, c’est confus dans ma tête, mais… j’sais pas y’a des trucs qui collent pas. » Magdalena passa une main dans ses cheveux, encore une fois, avant de soupirer et de reprendre la parole. « Anna, elle… Elle était très sérieuse quand elle conduisait, elle ne prenait pas son téléphone, elle ne mettait même pas le son de sa voiture fort, pour rester concentrée. Et puis, là où Anna a eu son accident, l’endroit… Elle ne passait jamais par là pour rentrer du travail. Je… j’sais plus quoi penser. » Elle passa, à présent, ses mains sur son visage. « C’est peut-être moi qui me fait  des idées, de rester persuadée qu’elle n’a pas pu avoir cet accident à cause d’une erreur de conduite. Peut-être, parce que j’arrive toujours pas à l’accepter… »
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 5 Avr - 19:12

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Non, tu n’avais pas embrassé la jeune femme parce qu’elle te faisait penser à sa défunte sœur. Cela aurait été terriblement malsain bien que votre relation entre toi et Magdalena commençait à être malsaine. Après tout, tu étais le petit-ami de sa sœur qui était décédée que Magdalena avait toujours eu pour habitude de détester. Il avait fallu qu’Anna meure pour que toi et sa jeune sœur appreniez à faire plus ample connaissance. Elle t’avait laissé le bénéfice du doute et avait du se rendre compte que tu n’étais pas aussi détestable qu’elle semblait le penser. Certes, tu avais tes défauts mais il n’en demeurait pas moins que tu pouvais faire preuve de sympathie et de compassion. Tu l’avais accueilli dans ton bar alors même que tu n’avais même pas besoin d’employée mais tu te serais senti mal de refuser un poste à la sœur de ta petite amie décédée. Tu l’avais laissée endosser le rôle de barmaid et tu devais avouer qu’elle se débrouillait plutôt bien. Les gens ne cessaient de la complimenter et te rapporter que d’éloges sur la jeune blonde. Bien que vos relations s’étaient limitées qu’à de brèves conversations purement professionnelles, il arrivait parfois qu’elle te fasse la morale sur ta façon de vivre et surtout sur le fait que tu ne laissais transparaitre aucune émotion de ta vie privée dans ta vie professionnelle. Si elle ne semblait pas faire la part des choses entre les deux mondes, toi tu étais quelqu’un qui avait toujours réussi à le faire. Tu ne voulais pas que ta vie professionnelle interfère dans ta vie privée et vice versa. C’est pour cette raison que tu restais souvent discret voire absent parce que tu ne voulais pas éveiller des soupçons sur ta personne. Certaines personnes tentaient d’en découvrir un peu plus sur toi mais tu ne te dévoilais pas facilement. Tu ne parlais jamais de ta famille, jamais de tes relations amoureuses et encore moins de toi. Tu te disais mener une vie tranquille bien qu’en réalité ta vie était tout sauf tranquille. Entre ton job à la CIA et ton poste ici, tu n’avais pas une minute à toi. Ca te permettait de ne pas penser à tes relations amoureuses bien que ces temps-ci le baiser échangé avec Magdalena te torturait l’esprit. Tu te demandais encore pourquoi tu avais fait un truc pareil. C’est vrai, ce n’était pas ton genre de faire les choses sur un coup de tête. Tu étais quelqu’un de réfléchi et bien que certaines choses pouvaient te traverser l’esprit, si tu les jugeais mauvaises, tu ne les faisais pas. Tu savais que tu n’aurais pas du embrasser Magdalena et pourtant tu l’avais embrassée. Parce que tu en avais envie mais encore une fois, tu ne pouvais pas te permettre ce luxe parce que tu savais qu’un simple baiser pouvait avoir de lourdes de conséquences. Tu aurais du prendre tes distances quand tu avais senti le truc mais étant sous l’emprise de l’alcool, tu avais laissé submergé tes émotions or tu n’aurais jamais du et ça, ça tu risquerais de le payer cher .

Bien que tu étais décidé à parler à la jeune femme de cette fameuse soirée, tu t’étais dit que tu allais passer un soir chez elle ou un soir après la journée de travail au bar, tu lui aurais demandé qu’elle t’accorde quelques minutes. Sauf tu la croisais ici, au supermarché. Pas vraiment l’endroit rêvé pour avoir ce genre de discussions mais tant pis, tu ressentais le besoin de lui en parler. Tu aurais voulu savoir ce qu’elle avait pensé de ce baiser mais tu t’étais dit qu’il valait mieux plutôt que vous fassiez comme si de rien ne s’était passé, ça vous éviterait de vous mettre encore plus mal à l’aise que vous ne l’étiez à ce moment précis. Tu tentais d’apporter de vagues explications sur la raison pour laquelle tu avais embrassé Magda mais la seule excuse que tu trouvas fut mal interprétée par la jeune femme. Tu n’avais jamais été adroit question filles et ça n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. Tu avais beau être un sacré charmeur, il allait falloir que tu revoies ta tchatche. « Je ne t’ai pas embrassé parce que tu me faisais penser à Anna, voilà ce que tu es censée comprendre.  » Lançais-tu avant de resserrer ta mâchoire et laissas ton regard se poser plus loin, cette fois-ci c’était toi qui la fuyait du regard. Tu écoutais la jeune femme parler et hochas la tête. Oui c’était probablement mieux pour vous deux si vous faisiez comme si de rien n’était, ça évitera de jeter un blanc à chaque fois que vous vous croisiez. « Sûrement. » Tu étais bref dans tes paroles, ne te semblant pas vraiment capable de disserter sur ce qui s’était passé. Après tout, il y avait quoi à dire ? Pas grand-chose. « Si c’est ce que tu veux.  » Tu venais peut-être de dire le mot de trop mais soit, tu fuirais si elle commencerait à te poser un tas de questions, comme tu avais toujours eu l’habitude de faire.  

La mort d’Anna. Le sujet que tu aurais préféré éviter. Ca te mettait toujours aussi mal à l’aise et surtout, ça te faisais penser à plein de choses notamment des souvenirs entre toi et Anna. Vos premières vacances en amoureux, vos 1 an au restaurant et le fait que tu aurais pu envisagé plus tard de construire une vie avec elle. Puis ça te pensait à ce type qui l’avait renversée volontairement parce que tu faisais partie de la CIA et que tu t’étais retrouvé impliqué dans une affaire qui avait causé la mort d’un de ces proches. Il s’était vengé et voilà où tu en étais aujourd’hui. A discuter de la mort d’Anna dans un supermarché avec Magdalena, qui n’était autre que sa petite sœur, que tu avais embrassé il y a quelques temps de ça. Tu l’écoutais te parler de la mort de la jeune femme et desserras ta mâchoire, tentant de masquer ton scepticisme. « C’est-à-dire ? » Tu voulais savoir ce qu’elle pensait de ça, tu voulais connaître jusqu’à où elle avait des soupçons. Il allait falloir que tu te montres prudent dans ta propre enquête, avec la jeune femme qui risquerait de te devancer et découvrir qui tu étais vraiment. Tu l’écoutais et la laisser parler, les bras croisés contre ton torse. Tu voulais la dissuader de continuer l’enquête car tu savais très bien comment ça pourrait finir pour elle et tu ne voulais pas la voir blesser. « D’accord. Donc pour toi, ça ne serait pas un accident ?» Tu arquais un sourcil et repris de plus belle, tentant de retranscrire les phrases farfelues de la jeune femme : « Si ce que tu me dis s’avère être vrai Magdalena, il ne vaut mieux pas que tu traines là-dedans. » Et ça l’était, sur. Si ce connard qui avait tué Anna savait que la petite sœur était à sa trousse, il n’hésiterait pas à l’éliminer. Il allait falloir que tu la protèges parce que tu ne voulais pas qu’il lui arrive le même sort qu’à sa sœur. « Fais attention Magdalena. C’est dangereux et j’aime pas trop te savoir jouer les flics.  » Tu voulais la mettre en garde, du mieux que tu pouvais.

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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 5 Avr - 20:47



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

Magdalena est quand même bien perturbée par la situation actuelle, dans laquelle elle se retrouve. Jordan, son patron et petit-ami de sa sœur décédée, l’a embrassé. Comment elle est censée réagir face à ce qu’il a fait ? Ce n’est pas comme si la situation n’était pas simple, à la base. C’est quand même bien compliqué depuis le début entre eux, bien avant que sa sœur ne décède dans un accident de voiture. Magdalena voulait tout simplement comprendre pourquoi. « Je ne t’ai pas embrassé parce que tu me faisais penser à Anna, voilà ce que tu es censée comprendre. » Il se mit à fuir son regard, ce qui la rendait encore plus nerveuse. Elle se perdait dans ses pensées, un instant. Ce baiser revient dans son esprit et elle mit deux de ses doigts sur chacun de ses tempes, se les massant en faisant des gestes circulaires, pour éviter de bouillir, par rapport à la situation. Magdalena se mit à soupirer, avant de relever la tête vers Jordan, qui fuyait encore son regard. Elle reprit la parole au bout de quelques instants, prenant une voix plus douce, plus posée, et peut-être un peu triste aussi. « J’en bien compris que je ne suis pas Anna, t’en fais pas pour ça. » On le lui fait bien comprendre. Ses parents sont d’ailleurs visés par rapport à cette remarque. Anna a été mise sur un piédestal dans la famille, et Magdalena, c’est un peu comme si c’est le vilain petit canard. Elle est bien moins proche de ses parents depuis la mort de sa sœur ainée, et c’est peut-être mieux ainsi. Du moins, c’est ce qu’elle se dit parce qu’à chaque fois qu’elle rend visite à ses parents, les conversations tournent tout le temps autour d’Anna, de combien elle peut leur manquer. Magdalena se demande même si ses parents n’auraient pas souhaité que ce soit elle qui décède au lieu de leur fille ainée. C’est triste d’en arriver là tout de même. Et puis, quand Magdalena fit comprendre à Jordan que c’était mieux pour leur travail, il ne semblait pas bien le prendre. « Si c’est ce que tu veux. » Aïe. Autant dire que cette fois-ci, c’est elle qui ne prend pas très bien cette réponse qu’il a pu lui apporter. « Ce que je veux ? » Elle ne put s’empêcher de rire, nerveusement. Magdalena cherchait ensuite le regard de Jordan. Et quand elle réussi enfin à croiser son regard avec le sien, et le soutenir, elle reprit la parole. « Jordan, réfléchis un instant. T’as vu comment on est ? T’as vu comment on se comporte ? On n’est même pas capable de se parler, sans se fuir du regard. J’ai pas envie de venir travailler, et d’être autant gênée, face à toi. » Elle a besoin de ce boulot. Elle ne peut pas faire sans, par rapport à ses études.

La mort d’Anna. Leur conversation avait ensuite tournée sur ce point. La blonde ne voulait plus trop parler du baiser que Jordan lui avait donné, parce qu’elle serait capable de lui avouer que si elle est autant troublée, c’est parce qu’elle se met à ressentir quelque chose pour lui. Ce ne serait pas sérieux. Et puis, Magdalena lui déballa tout ce qu’elle pouvait penser sur l’accident de sa sœur, et sur le fait aussi qu’elle pense que ce n’était pas un accident. Tout est confus dans sa tête. « D’accord. Donc pour toi, ça ne serait pas un accident ? » Magdalena ouvrit la bouche, s’apprêtant à parler quand Jordan prit de nouveau la parole, l’empêchant de parler. « Si ce que tu me dis s’avère être vrai Magdalena, il ne vaut mieux pas que tu traines là-dedans. » « Je suis censée faire quoi, alors ? » Elle avait haussé le ton et les autres personnes qui étaient en train de faire leurs courses se sont retournées sur eux. Elle se sentait encore plus mal à l’aise. « Jordan… L’affaire a été classée. Pour eux, c’est qu’un accident, mais c’est pas ce que je crois. » Maintenant que l’affaire est classée, ils ne feront plus rien. Elle respira un peu plus fort, pour se calmer un peu. « Fais attention Magdalena. C’est dangereux et j’aime pas trop te savoir jouer les flics. » C’est plaisant de l’entendre dire d’une façon contournée qu’il n’a pas envie qu’il lui arrive quelque chose. Enfin, c’est bien ce qu’il a dit ou est-ce qu’elle s’est imaginée qu’il était en train de lui dire ça. « Ca me tue de pas connaître la véritable raison de sa mort. J’ai le droit de savoir ce qui est arrivé. J’en ai besoin… » Elle en a besoin pour avancer, tout simplement. C’est ce qui peut lui permettre de faire un pas en avant, et d’accepter la mort de sa sœur. Magdalena tentait de se concentrer sur ses courses, regardant autour d’elle ce qu’elle pouvait mettre dans son chariot. « Anna… elle était pas seulement ma sœur. Elle était bien plus que ça. Et maintenant, je l’ai perdue et, j’me sens tellement seule, si tu savais. Pour mes parents, c’est comme si on leur avait retiré leur fille unique. Je… j’me dis qu’ils auraient surement préférés que ce soit moi, dans cette voiture, plutôt qu’Anna. Ils l’ont toujours préférée… » Sans même qu’elle ne s’en rende compte, une larme coula de son œil droit. Il fallait vraiment qu’elle se reprenne. Elle ne pouvait plus laisser ses émotions prendre le dessus. « J’avais juste besoin de sortir de chez moi, de prendre l’air. J’aurais dû rester chez moi, mais j’ai plus rien à manger chez moi. Ma colocataire n’est pas là ce soir, et j’suis incapable de m’faire à manger dans cet état. Bon sang, j’suis vraiment tombée bien bas. »
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 5 Avr - 21:56

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu ne saurais dire comment tout ça était arrivé. En y repensant, tu te disais que tu n’avais vraiment pas mesuré les conséquences que pourraient avoir ce baiser dans ta vie et dans celle de Magdalena. Il avait suffi d’un simple baiser pour mettre le chaos dans votre relation, qui n’était déjà pas toute simple. Vous ne pouviez vous voir en peinture il y a encore quelques mois de cela et vous voilà en train de vous embrasser ou plutôt te voilà en train de l’embrasser. Sur un coup de tête, une pulsion soudaine. Tu en avais eu besoin. Tu voulais voir si l’embrasser te conforterait dans l’idée que tu pouvais ressentir quelque chose pour la jeune femme ou bien savoir si il ne s’agissait juste d’une envie soudaine mais passagère. La première hypothèse s’avéra être la bonne. Tu avais beau ne plus avoir toute ta tête, ce que tu sais c’est que tu avais ressenti quelque chose. Et tu avais même eu cette envie de tout recommencer mais tu t’étais rendu compte que ça n’aurait vraiment pas été raisonnable et tu t’étais résolu à ce simple baiser. De toute manière, il valait mieux pas que vous n’alliez plus loin. La réponse de la jeune femme te sortit de tes pensées et tu fronças les sourcils de nouveau à ses dires. Magdalena avait toujours cette fâcheuse habitude de se sous-estimer. Anna, elle, avait toujours eu plus ou moins confiance en elle contrairement à Magdalena. Même au travail, elle n’était pas toujours sûre d’elle bien que tu lui affirmais qu’elle se débrouillait très bien. Et il fallait toujours qu’elle se compare à sa sœur, ce que tu trouvais ridicule. Elles étaient diamétralement opposées. Tu avais beau ne pas si bien connaître Magdalena comme tu pouvais connaître Anna, le peu que tu savais sur elle te confirmait le fait que les jeunes femmes ne se ressemblaient pas du tout. Tu rentrais tes mains dans les poches à nouveau avant d’arrêter la jeune femme en la prenant par le poignet histoire qu’elle te fasse face pour une fois et qu’elle ne puisse éviter ton regard. « Oui, tu n’es pas Anna et alors ? Ca fait quoi au juste ? Pourquoi tu as ce besoin viscéral de te comparer à elle Magdalena? » Tu voulais comprendre ce besoin de la jeune femme de toujours se comparer à sa sœur. Tu voyais bien qu’elle souffrait de quelque chose, mais de quoi au juste ? Elle était aussi méritante que sa sœur. Elle était aussi jolie que sa sœur et aussi intelligente. Tu ne comprenais pas ce besoin de toujours vouloir se comparer à elle et ça te rendait fou. Bien que tu n’avais jamais relevé la chose quand elle le faisait, aujourd’hui, tu en avais eu assez. Tu lâchas son poignet avant de continuer de marcher à ses cotés, un peu énervé par les propos de la jeune femme. Néanmoins tu te déraidis aux paroles de la jeune femme et l’écoutas tout en serrant la mâchoire de nouveau. Tu la regardas d’un air assez indifférent et prêtas de nouveau attention à vos alentours, évitant même de heurter une vieille dame de justesse. « T’as pas à être gênée Magdalena.  » Lançais-tu tout en avançant au coté de la jeune femme, ne souhaitant guère argumenter plus. Après tout, vous étiez assez grands pour faire ce que vous vouliez, et ce n’était qu’un baiser ? Mais comme on dit, derrière un baiser, se cache toujours pleins de choses.

S’en suit une conversation sur la mort d’Anna. Magdalena t’exposait le fait que pour elle, il ne s’agissait pas d’un simple accident mais bien plus. Elle avait encore peu d’éléments pour le moment et tu en étais rassuré néanmoins tu allais devoir prendre des précautions. Si elle venait mettre son nez dans ces affaires, qui sait ce qu’il pourrait lui arriver ? Tu t’en voudrais terriblement mais tu ne laisseras pas quoi que ce soit lui arriver quitte à ce que tu la suives quelques temps pour savoir qu’elle n’est pas en danger. Après tout, tout ça, c’était de ta faute non ? Tu savais que tu n’arriverais pas facilement à dissuader Magdalena d’arrêter ses petites enquêtes sachant qu’elle pouvait être très têtue mais il allait falloir qu’elle arrête ça.  C’était beaucoup trop dangereux. Mais elle ne pouvait deviner que toute cette histoire avait un lien avec la CIA. La jeune femme te demandait ce qu’elle pouvait faire et tu restas quelques secondes sans quoi dire avant que la jeune femme hausse le ton et cela te surprit. Tu desserras la mâchoire et passas ta main derrière ta nuque. « Magdalena, crois-moi. C’est mieux que tu ne creuses pas. Tu ne sais pas sur quoi tu pourrais tomber.  » Qu’est-ce que tu pouvais lui dire au juste ? Elle avait raison. Complètement raison. Tu ne pouvais pas l’en empêcher mais néanmoins tu pourrais la mener sur de fausses pistes peut-être et l’empêcher de tomber sur des indices qui pourraient être à la fois compromettants pour toi et pour elle surtout. « Je ne te laisserais pas faire ça toute seule. » C’était une manière de lui proposer ton aide. C’était la seule idée que tu avais eue. Au moins, tu pourrais contrôler son enquête et facilement la mettre sur de mauvaises pistes. Les mots de la jeune femme qui se suivent te serrèrent la gorge et tu la regardas, d’un air vraiment sincère. « Je sais que tu en as besoin. C’est juste que je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose c’est tout. » Lanças-tu avant de reporter ton regard plus loin, conscient de lui avoir presque avoué que tu ne voulais pas qu’elle se mette en danger. Ca te tuerait vraiment. Les paroles de la jeune femme te serrèrent de nouveau la gorge et tu posas une main sur son épaule, tentant de la réconforter. « Dis pas ça Magdalena. Ils t’aiment aussi,  tu le sais bien. » Tu la regardais vraiment sincèrement et retiras ta main avant de marcher toujours à ses cotés, l’écoutant de nouveau se confier à toi. Tu aurais voulu la prendre dans tes bras mais tu avais peur que ça soit étrange après que vous vous soyez embrassés alors tu gardas tes distances mais la pris de nouveau par le poignet et la tournas de nouveau près de toi. « Hé, calme toi Magdalena. » Tu essuyas la larme qui venait de couler et lui souriais, tentant de la réconforter du mieux que tu pouvais et caressas légèrement sa joue. C’est ça qui te plaisait chez elle. Ce brin de fragilité. Elle se donnait cette apparence de femme forte mais en réalité, elle était fragile et tu sentais un peu obligé de la protéger. « T’es toute seule ce soir ? Tu veux venir chez moi ?» Tu ne voulais pas la laisser seule de toute manière. Pas dans cet état. « Si tu veux, on prend ma voiture, on passe chez toi, on dépose tes courses et après on va chez moi ? » Tu la regardas de nouveau. Tu étais prêt à insister si elle refusait. « Ca m dérange vraiment pas, de toute manière j’ai rien de prévu et je veux pas te laisser seule Magdalena. Tu ne dois pas rester seule. » Et de toute manière, je ne te laisserais pas seule.

✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 5 Avr - 22:49



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

C’était plus fort qu’elle. Magdalena ne pouvait s’empêcher de se comparer à sa sœur. Il faut dire que tout le monde pouvait la mettre sur un piédestal et elle n’arrêtait pas de penser que de son côté, tout le monde pouvait préférer sa sœur à elle. C’est peut-être courant dans les familles qui ont plusieurs enfants, Magdalena n’en sait rien. En tout cas, c’est une habitude qu’elle a prise, et il faut dire qu’elle s’est accentuée quand Anna est décédée dans cet accident de voiture. Une fois de plus, la blonde venait de se comparer à Anna et elle ne s’attendait pas du tout à ce que Jordan l’a saisisse par le poignet, pour lui parler. Elle sursauta légèrement, tellement elle était surprise. « Oui, tu n’es pas Anna et alors ? Ca fait quoi au juste ? Pourquoi tu as ce besoin viscéral de te comparer à elle Magdalena ? » Si elle le savait, elle aurait pu essayer de se contrôler et de moins se comparer à Anna. « Je… je sais pas. Peut-être parce qu’elle réussissait à tout avoir, tout le temps. » Alors qu’elle, elle a bien eu du mal à obtenir ce qu’elle peut avoir maintenant. Jordan lui lâcha le poignet et la blonde croisa ses bras au niveau de sa poitrine, un peu pour se protéger. « Je l’ai toujours envié. C’est stupide d’être jalouse de sa sœur. » C’était plus fort qu’elle, c’est tout. En attendant, cela ne résout pas le fait que Magdalena se sent gênée vis-à-vis de Jordan, et de ce baiser qu’il a pu lui donner. Comment faut-elle qu’elle se comporte lorsqu’elle sera de retour au bar, pour prendre son service ? Et si elle se retrouve avec Jordan ce soir-là. Qu’est-ce qu’elle va faire ? Ils marchèrent dans les allées du supermarché, et Jordan pris de nouveau la parole, en lui faisant une remarque par rapport au travail, surement. « T’as pas à être gênée Magdalena. » Elle ne put s’empêcher de rire, nerveusement, par rapport à cette remarque. « Tu veux rire. Jordan, t’es mon patron. C’est normal que je sois gênée, parce que tu m’as embrassé. » Et puis, une question lui trotta dans la tête. Elle hésitait un instant, avant de la lui poser. Est-ce qu’elle devait lui demander ? Allez, elle se lance. « Imagine si c’était moi qui t’avais embrassé. T’aurais réagis comment ? » Magdalena s’arrêta un instant et lui fit face, pour obtenir sa réponse. Elle ne le lâchera pas si facilement. Elle veut une réponse.

Ca lui faisait du bien d’avoir pu parlé à quelqu’un des circonstances de la mort d’Anna. Il est clair qu’elle ne peut pas en parler à ses parents. Jordan est la seule personne à qui elle peut se confier sur ce point. « Magdalena, crois-moi. C’est mieux que tu ne creuses pas. Tu ne sais pas sur quoi tu pourrais tomber. » « Oui, mais… » Oui, elle est très butée et elle trouvera toujours quoi répondre. Elle s’était arrêtée mais ce n’est pas pour autant qu’elle le laissera lui en placer une. Magdalena reprit vite la parole. « Mais si jamais ce que je trouve est intéressant. Peut-être qu’on pourrait ouvrir de nouveau l’enquête, et si ça nous permet de découvrir la vérité. » A cet instant, c’est comme si on lui donnait un cadeau à Noël. Elle avait tellement envie de croire qu’elle pourrait réussir à obtenir des informations concernant le décès de sa sœur, et qu’elle pourrait connaître enfin la vérité. Ce serait une bonne chose pour elle, cela lui permettrait d’accepter la mort de sa sœur ainée. « Je ne te laisserais pas faire ça toute seule. » Elle s’arrêta de nouveau de marcher, se retrouvant face à Jordan. « T’es sérieux là ? Tu veux m’aider ? » C’est dingue comme leur relation a pu évoluer dans le bon sens. C’était pourtant tellement mal parti au départ. Quand Jordan lui confirma ses questions, Magdalena ne put s’empêcher de lui sauter au cou. Elle resta collé à lui, quelques instants, avant de se rendre compte de la situation, et de se sentir de nouveau mal à l’aise. Elle se recula alors, remettant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, avant de croiser de nouveau le regard de Jordan. « Oh, pardon. » « Je sais que tu en as besoin. C’est juste que je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose c’est tout. » Elle ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. « Qui serait le meilleur employé du bar après ça. » Elle préférait le prendre à la rigolade, mais elle appréciait qu’il s’inquiète pour elle.

Cependant, elle ne préféra rien répondre quand il mentionna que ses parents l’aimaient tout autant qu’ils aimaient Anna. Elle ne doutait fortement, mais bon. Et puis, Magdalena se mit à craquer, à péter un plomb dans le supermarché. Jordan la pris de nouveau par le poignet pour qu’elle se tourne vers lui, en lui demandant de se calmer. Elle fut d’autant plus surprise quand il passa une main sur sa larme pour l’essuyer et qu’il lui caressa la joue. « T’es toute seule ce soir ? Tu veux venir chez moi ? » Elle s’apprêtait à dire quelque chose, mais Jordan fut plus rapide. « Si tu veux, on prend ma voiture, on passe chez toi, on dépose tes courses et après on va chez moi ? » Elle hésitait beaucoup. Et si elle avait envie de l’embrasser à son tour ? Ca rendrait la situation encore plus compliquée qu’elle ne peut l’être. « Ca me dérange vraiment pas, de toute manière j’ai rien de prévu et je veux pas te laisser seule Magdalena. Tu ne dois pas rester seule. » Qu’est-ce qu’elle est censée lui répondre ? Est-ce qu’elle doit accepter ou bien refuser ? C’est tellement confus dans sa tête. Magdalena finit par hocher la tête, avant de prendre enfin la parole pour lui répondre. « Non, ça va aller, t’en fais pas. » Il fallait qu’elle soit raisonnable et qu’elle met un peu de distance entre eux deux, même si elle n’y arrivera surement pas. Au moins, ce sera une petite victoire pour ce soir. « Je voudrais pas abuser de ton appart, même s’il est plus luxueux que le mien. » Elle esquissa un léger sourire, avant de prendre de nouveau la parole. « Mais… merci quand même pour la proposition. Je vais simplement terminer mes courses et hm… me faire chauffer un plat tout prêt et me poser devant la télé surement. »
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 5 Avr - 23:34

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A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Anna était une jeune femme qui avait certes, réussi tout ce qu’elle entreprenait, elle était très jolie et tu en avais été réellement amoureux et tu ne pourrais d’ailleurs l’oublier aussi facilement mais tu n’appréciais pas de voir que Magdalena se sente obligée de se comparer à elle. Elles n’avaient pas suivies les mêmes cursus scolaires, elles n’avaient pas les mêmes ambitions, les mêmes lobbies, les mêmes goûts vestimentaires. Elles ne se ressemblaient pas tellement physiquement mais tu ne comprenais pas le fait que Magdalena se sente inférieure à sa grande sœur. Elle pouvait être certes son modèle, mais elles n’avaient pas grand-chose en commun et n’étaient donc pas vraiment comparables. A chaque fois la jeune étudiante se sentait obligée de parler de sa sœur, vanter les mérites de cette dernière et se sous-estimait par derrière. Tu pouvais comprendre que sa mort l’avait affectée mais tu ne voulais pas qu’elle rentre dans cette spirale infernale du ‘elle était ça et moi je ne suis que ça’. Non. Tu ne laisseras pas faire ça. Tu écoutas la jeune femme argumenter et fronças de nouveau les sourcils. « Mais qu’est-ce qu’elle avait de plus que toi ?» Magdalena était beaucoup plus jeune que sa sœur et elle ne devait pas comprendre que cette dernière soit plus mûre dans sa vie qu’elle. Magdalena n’avait même pas encore mis un pied dans le monde professionnel contrairement à sa sœur qui y baignait déjà depuis un petit moment. Tu voulais comprendre ce mal-être chez la jeune femme, tu voulais comprendre pourquoi elle se sentait obligée, contrainte de se comparer à sa sœur. Tu savais que tout ça ne mènerait à rien de bon dans son futur mais l’empêchera d’avancer dans sa propre vie. Tu écoutas Magdalena et croisas les bras contre ton torse tout en regardant la jeune femme.   « T’as pas à l’envier Magdalena, je t’assure. » Tu étais sérieux. Anna était superbe mais Magdalena aussi. Et plus tu la découvrais, plus elle te surprenait et plus elle te plaisait. C’était peut-être pas bien, mais ce genre de choses, on les contrôle pas. Si ça ne tenait qu’à toi, tu aurais bien voulu éviter de ressentir quelque chose pour la petite sœur de ta petite amie décédée. Et ça n’allait pas aller en s’arrangeant surtout que vous bossiez ensemble. La jeune femme vint à parler des relations que vous alliez avoir après ce fameux baiser. Tu levas les yeux au ciel et l’écoutas, en vain. « De toute manière, patron ou non, j’ai le droit d’avoir une vie en dehors de mon job. » Décrétais-tu tout en regardant les allées autour de vous et regardant à peine la jeune femme. Les filles. Fallait toujours qu’elles compliquent tout. Anna était pareille et ça, ça t’agaçais. Néanmoins, elle n’avait pas tord. Qu’est-ce que vous alliez faire au bar ? Vous ignorez ? Non. Vous sourire bêtement ? Non. Et puis vous verriez bien. Sa question te fit tourner la tête vers elle et tu restas pensif pendant un bref instant avant de rétorquer : « En l’occurrence, c’est moi qui t’aies embrassé donc la question ne se pose pas. Je l’assume. » Tu assumais de l’avoir embrassé et bien que tu savais que les conséquences risqueraient d’être lourdes derrière, tu ne le regrettais pas. Tu en avais envie, point. Ca n’allait pas plus loin. Tu n’avais pas envie de te poser mille et questions pour l’instant bien que tu savais que ça ne saurait tarder.

La jeune femme te parla de son envie d’enquêter sur la mort de sa sœur. Bien que tu étais réticent qu’elle s’engage dans cette enquête, tu avais fini par avoir une idée qui était de travailler avec elle dessus afin de la mener sur de mauvaises pistes. Tu pourrais ainsi l’éloigner de l’enquête mais surtout du danger et continuer à mener la tienne. Tu ne savais pas comment tu allais te débrouiller mais il allait falloir que tu regorges d’idées sinon elle risquerait bien vite de mettre le grappin sous des indices qui la mèneraient jusqu’à la CIA mais surtout jusqu’à toi. Tu lui auras donné toutes les raisons de te détester et elle filerait probablement jusqu’aux flics. Tu allais jouer la carte de la prudence et allais tenter de te dépatouiller de cette vilaine histoire. Tu finis par lui proposer ton aide et bien qu’elle semblait surprise que tu lui viennes en aide, tu reconfirmas ta proposition : « Oui, je veux bien t’aider. » La jeune femme te sauta au cou, chose à laquelle tu ne t’y attendais pas. Tu passais les bras autour ne sachant trop quoi faire, un peu dérouté et la jeune femme finit par briser l’étreinte, gênée, s’excusant. Tu finis par lui sourire. « T’excuses pas, c’est rien. » Ce n’était qu’une accolade amicale, non ? Non. C’était bien plus mais tu préférais te dire qu’entre vous, il n’y avait rien d’autre que de l’amitié, de la sympathie. Ca ne pourrait aller plus loin de toute manière. Tu lui fis remarquer que tu ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose et la jeune femme, pour détendre cette atmosphère parfois lourde entre vous, prit cela à la rigolade et tu esquissas un léger sourire avant d’ajouter :  « Je veux que tu sois prudente Magdalena et que tu n’entreprennes rien sans m’en avoir parlé, d’accord ? » Tu ne voulais pas qu’elle se mette en danger. Tu ne pourrais pas la sauver si elle fout dans de sales situations. Puis la jeune femme commença à perdre pieds et tu tentas de la rassurer. Tu pouvais parfois te montrer doux bien que tu avais parfois cette apparence du type froid par excellence. Tu la regardais et tentais de l’apaiser. Elle avait besoin de quelqu’un à ses cotés, quelqu’un qui la comprenne et il semblait que cette personne, c’était toi. Tu la regardais et elle refusa ta proposition. Tu t’en doutais mais tu ne comptais pas lâcher prise. Si elle était têtue, tu l’étais tout autant. « T’as pas vraiment le choix à vrai dire. Tu viens chez moi ce soir, c’est tout. Si tu veux, je te ramènerai après manger, y a pas de soucis.  » Tu ne comptais plus boire après les ravages qu’avaient eu l’alcool sur toi, ça t’avait suffi. Tu ne voulais pas déconner une nouvelle fois et rendre inconfortable votre relation. Ce baiser vous avait déjà assez perturbé en plus.   « Tu veux manger quoi ce soir ? On peut se commander un truc si tu préfères.» Tu ne lui laissais pas le choix, tu ne voulais pas la laisser seule. « Je te laisserais pas seule Magdalena. » Lui lançais-tu en la regardant. C’était comme ça, elle ne pourra pas se débarrasser de toi aussi facilement.
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 6 Avr - 0:14



Magdalena & Jordan
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Jordan voulait comprendre pourquoi elle passait son temps à se comparer à sa sœur ainée, décédée il y a un an. Elle aimerait connaître la raison qui est derrière tout ça, mais ce n’est pas souvent évident. Pour Magdalena, c’est un peu comme si Anna n’avait qu’à claquer des doigts pour obtenir tout ce qu’elle veut. Elle ne peut pas s’empêcher de dire du bien de sa sœur, et de se rabaisser directement après. « Mais qu’est-ce qu’elle avait de plus que toi ? » Il fallait qu’elle réfléchisse un instant, qu’elle se pose, qu’elle ferme les yeux et qu’elle comprenne d’où vient le problème, quel est ce stupide élément déclencheur. La blonde ne put s’empêcher de soupirer quand elle se rendit compte d’une chose. « Ce qu’elle avait ? Elle avait l’admiration de mes parents. » C’est donc là que vient le problème. Ses parents. C’est fou comme quand on arrive à comprendre tout vient le problème, on se sent un peu mieux. Certes, elles sont bien différentes toutes les deux, et elles n’avaient pas non plus le même âge, mais cela n’empêchait en rien les remarques de ses parents. « Pour eux, Anna était la fille parfaite. Elle a réussit tout ce qu’elle entreprenait, elle a fait de bonnes études pour en arriver là, et puis tu sais bien que mes parents te considèrent comme un membre de la famille. » C’est vrai qu’ils ont tout de suite bien accroché avec Jordan. C’est à croire que si Magdalena ramène un homme chez ses parents, ils ne l’apprécieront pas, simplement parce que c’est le petit-ami de la seconde fille, celle qui vivait dans l’ombre de sa grande sœur. « Ils ont eu du mal à approuver mes choix, me reprochaient sans cesse de faire comme Anna, car elle, elle réussissait tout. Comment tu veux te sentir face à ça ? T’es impuissante. » Oui, voilà. Magdalena se sentait terriblement impuissante par rapport à cette situation. Elle avait quittée la maison de ses parents à la suite de l’enterrement d’Anna et c’est surement la meilleure décision qu’elle a prise dans sa vie. Jordan ne pouvait s’empêcher de se montrer agréable envers elle. « T’as pas à l’envier Magdalena, je t’assure. » La blonde se mit à sourire, un petit sourire en coin. « Merci. » Elle aurait pu se contenter de lui dire qu’il n’avait pas besoin de lui dire ça, simplement pour la faire plaisir mais elle avait l’impression qu’il était sincère. Ce qui rendait la situation du baiser plus complexe, c’est le fait qu’ils travaillent ensemble au bar, et que Jordan en est le patron. « De toute manière, patron ou non, j’ai le droit d’avoir une vie en dehors de mon job. » Oui, c’est sûr mais tout de même. « J’ai pas envie que ça se sache au bar, et qu’on dise que j’en profite pour avoir des traitements de faveur. » Ce n’est pas du tout son style, mais bon, les gens parlent, partout. Encore plus dans un bar, alors si on venait à remarquer ce qui a pu se passer entre Jordan et elle, ce serait foutu. « En l’occurrence, c’est moi qui t’aies embrassé donc la question ne se pose pas. Je l’assume. » Elle fit simplement un signe de tête bien qu’elle soit tout de même déçue de ne pas avoir obtenue une réponse.

La blonde mourrait d’envie de savoir ce qui s’est réellement passé il y a un an, quand Anna a eu son accident de voiture. Elle était contente que Jordan propose de lui apporter son aide. Il a pu s’en rendre compte vu qu’elle a sauté à son cou. Mon dieu, ce qu’elle pouvait être bête parfois. La situation était compliquée, il l’a embrassé et là elle lui saute au cou. Il ne manquerait plus qu’elle l’embrasse en retour pour la rendre encore plus compliquée qu’elle ne l’est. Magdalena s’était d’ailleurs excusée, se sentant mal à l’aise, mais Jordan se mit à lui sourire, et la gêne disparaissait peu à peu. Tant mieux. « Je veux que tu sois prudente Magdalena et que tu n’entreprennes rien sans m’en avoir parlé, d’accord ? » En fait, c’était bien plus simple pour la blonde de prendre le tout à la rigolade. Au moins, ça permettait de détendre un peu l’atmosphère. « Là aussi tu veux être le patron ? » Il manquerait plus qu’il lui dise quoi mettre dans son chariot et ce serait le pompon. Elle esquissa alors un sourire, avant de reprendre tout de même son sérieux. « Promis. » Magdalena le préviendrait si elle découvre quelque chose. Elle ne se lancera pas dans une piste, seule. Quoi que… Ca dépendra s’il est disponible à ce moment, mais bon cette réflexion, elle préférait la garder pour elle sinon il allait lui remonter les bretelles. Jordan lui avait ensuite proposé d’aller chez lui, ce soir, puisqu’elle était seule à son appartement. Constance était sortie et elle ne savait pas si elle allait dormir dehors ou rentrer. Bien évidemment, pour ne pas rendre la situation plus délicate, Magdalena avait refusé sa proposition, lui disant qu’elle pourrait se poser devant sa télévision avec un plat préparé et ce sera bon. « T’as pas vraiment le choix à vrai dire. Tu viens chez moi ce soir, c’est tout. Si tu veux, je te ramènerai après manger, y a pas de soucis. » C’était tellement tentant. Après tout, Magdalena avait apprécié passer la soirée avec lui. Et elle avait apprécié aussi le baiser qu’il lui avait donné. Bon, l’alcool a peut-être joué un peu sur la situation mais tout de même. « C’est pas bien d’user de son pouvoir de supérieur. Il manquerait plus que tu me fasses du chantage. » La plaisanterie, c’était pour mieux gérer la situation. « Tu veux manger quoi ce soir ? On peut se commander un truc si tu préfères. Je te laisserais pas seule Magdalena. » Ce qu’il pouvait être têtu lui aussi. « Sinon, on peut aller chez moi. C’est moins loin, et puis tu n’auras pas à me ramener après. » Elle a réfléchit après. Pourquoi est-ce qu’elle lui a dit de venir chez lui ? « Bon, tu feras pas attention au bordel, hein. » Il semblait d’accord. Est-ce qu’elle est censée se réjouir ou pleurer tout de suite ? « Je dois finir les courses avant, mais on peut s’arrêter au fast-food du coin en allant chez moi ? »
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 6 Avr - 15:54

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu étais fils unique. Tu ne savais pas ce que c’était de vivre en concurrence avec quelqu’un, le fait de devoir se faire sans cesse comparer par ses parents. Tes parents t’avaient toujours chéri pour que tu sois heureux, ils avaient fait de toi leur perle rare. Ils ne tarissaient pas d’éloges sur toi à leurs amis et ne cessaient de vanter tes mérites auprès d’eux. Tu savais qu’ils étaient très fiers de toi et ne manquaient jamais de te le dire. C’était plaisant d’avoir des parents qui t’encourageaient dans tout ce que tu entreprenais. Encore aujourd’hui vous étiez proches. Néanmoins vous vous voyiez moins étant donné que tu étais pris par ton travail et tu ne voulais pas trop attirer l’attention de mauvaises personnes qui t’en voudraient sur eux. Tu avais perdu Anna, tu ne voulais en aucun cas perdre tes parents. Tu fus surpris par les paroles de Magdalena et enfin, tu compris. C’était un peu comme la vilaine graine de la famille, le petit canard. Tu ne savais trop quoi dire car tu n’avais pas ce genre de soucis. Tu ne voulais pas sortir un vieux discours pour défendre ses parents parce qu’après tout, tu pouvais comprendre la jeune femme et tu pouvais comprendre le fait que ça n’était pas évident pour elle de devoir sans cesse se faire comparer à sa sœur.   « Tu l’as aussi. Peut-être qu’ils ne te le montrent pas, mais tu l’as aussi. Anna t’admirait elle aussi tu sais. » Tu savais que la relation qui liait les deux jeunes femmes étaient très fortes. Tu savais qu’Anna avait beaucoup d’admiration pour sa petite sœur et tu savais qu’elle la poussait sans cesse dans tout ce qu’elle entreprenait. Anna était vraiment une fille formidable. Tu écoutais Magdalena et avançais, les mains dans tes poches, jetant des regards dans les allées pour voir si rien ne t’intéressait bien qu’il risquerait probablement te manquer des trucs étant donné que tu portais ton attention sur la jeune femme. « Tu es plus jeune que ta sœur, tu n’as pas terminé tes études. Mais il me semble pour l’instant que tout ce que tu as entrepris a réussi, je me trompe ?  » Elle rajoutait que tu faisais partie de la famille. Tu le savais. Tu t’étais toujours bien entendu avec ses derniers et tu savais qu’ils t’appréciaient. C’était un peu ta deuxième famille, oui. Vous alliez parfois avec son père voir des matchs de football américain et tu venais diner régulièrement. Tu rajoutas pour détendre plus ou l’atmosphère : « J’ai toujours fait bonne impression sur les parents de mes petites-amies. » Tu la regardais avec un léger sourire et l’écoutas de nouveau se confier à toi. Tu te mordillais légèrement les lèvres, ne sachant quoi lui dire pour la rassurer. Tu n’étais pans dans sa situation mais tu voulais vraiment l’aider. « Echouer n’est pas un drame. Tout le monde échoue dans la vie. Tu ne vas pas connaître une vie sans faire d’erreurs Magdalena et même Anna en a fait. Ce qui montre qu’elle n’est pas aussi infaillible comme tu sembles le penser et comme tes parents semblent penser. » Fis-tu remarquer avec un léger sourire tout en dévisageant la jeune femme. Vint la conversation sur le baiser et le fait qu’il ne valait mieux pas que tout ça s’ébruite. Tu roulas des yeux et te massas légèrement le front avant de hausser les épaules. «  C’est ça dont tu as peur ? Que ce qui s’est passé ce soir là s’ébruite ? Ou bien tu as peur d’autre chose ?» Demandais-tu en plongeant ton regard vers la jeune femme avant de rire légèrement et rajoutas : « Dans tous les cas, je ne comptais pas en parler à tout le monde. Tu sais, c’est pas trop mon genre de colporter et encore moins sur des sujets qui me concernent. » Fis-tu remarquer, avec un léger sourire tout en continuant d’avancer.

S’en suit la discussion sur la mort d’Anna. Magdalena te faire part de ses craintes que sa sœur ait été tuée volontairement. Tu savais la vérité et tu voulais la protéger de la jeune femme. Tu étais prêt à tout pour protéger le secret quitte à mentir, mener Magdalena sur de mauvaises pistes. Tu faisais ça pas que pour sauver ta peau mais surtout sauver celle de la jeune femme. Tu ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose. Tu tenais à elle, tu commençais vraiment à tenir à elle et il était hors de question qu’il lui arrive quelque chose. Magdalena semblait vouloir plaisanter mais toi ça ne te faisais pas rire et elle dut le remarquer à ta mine sérieuse. Tu croises les bras contre ton torse et tu fus à demi-rassuré parce que la connaissant, elle serait capable de faire ça derrière ton dos. Tu regardais la jeune femme et souriais légèrement à ses dires. « Je rigole pas Magdalena. » Lançais-tu d’un ton sérieux et posa de nouveau ton regard sur la jeune femme, légèrement pensif. Tu proposas à la jeune femme de passer la soirée avec toi et bien qu’elle refusait, tu insistas. Si elle était têtue, tu l’étais d’autant plus qu’elle. Tu rigolais à sa plaisanterie et posas de nouveau ton regard sur elle. « Si c’est la seule façon pour que tu acceptes, alors oui, je ferais du chantage. » La jeune femme te proposa de diner chez elle, à ta plus grande surprise. Tu hochais la tête, de toute manière tu n’avais rien prévu pour la soirée et c’était toujours plaisant de passer du temps avec elle. C’était étonnant le fait que vous vous soyez rapprochés en aussi peu de temps. « Ca me va. Bon programme.» Tu posais ton regard sur la jeune femme et jetais un œil à ton sac de courses. « Je dois juste passer chez moi. Je vais me changer et déposer mes courses si ça ne te gêne pas ? » Tu agitais ton sac pour lui montrer de quoi  il s’agissait. « On s’arrête après sur la route, ça te va ? » Et toi qui devais prendre tes distances, tu étais clairement en train de merder.
✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 6 Avr - 22:19



Magdalena & Jordan
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Quand on se retrouve dans une famille avec au moins deux enfants, on est souvent amenés à voir les parents faire des préférences entre leurs enfants. Certains le font même sans s’en rendre compte, surement. Un peu comme pour les parents de Magdalena. Elle pense que c’est peut-être leur cas, qu’ils le font sans pour autant se rendre compte, parce qu’ils ont simplement du mal à se remettre de la mort de leur fille ainée, Anna. Elle aussi, elle a beaucoup de mal à s’en remettre mais ce n’est pas pour autant qu’elle rapporte sa peine sur ses parents. Pour elle, Anna avait toute l’admiration de ses parents, alors que leur seconde fille, et bien, elle ne faisait rien de ce qu’ils pouvaient souhaiter pour elle. C’était un peu le mauvais enfant de la famille, celle qui était en train de rater sa vie, de la foutre en l’air. « Tu l’as aussi. Peut-être qu’ils ne te le montrent pas, mais tu l’as aussi. Anna t’admirait elle aussi tu sais. » « Oui, bien sûr. » Bizarrement, la blonde avait un peu de mal à le croire. « Tu sais, ils n’arrêtent pas de parler d’elle. Anna est au centre de toutes nos conversations. Ce n’est pas que ce soit dérangeant, mais… parler d’elle sans cesse ne la ramènera pas. Rien ne pourra nous la ramener. » On le saurait s’il existait un moyen de ramener les morts à la vie. Magdalena a besoin d’avancer, et elle sait que pour ça, elle a d’abord besoin d’accepter la mort de sa sœur ainée. « Je ne vois plus trop mes parents, depuis l’enterrement. Je pensais que ça allait être dur de quitter la maison, mais ce fut un soulagement. » C’est triste à dire mais elle se sent bien mieux, depuis qu’elle a son appartement. La situation était bien trop pesante chez ses parents, et elle a pris une très bonne décision en les quittant. « Tu es plus jeune que ta sœur, tu n’as pas terminé tes études. Mais il me semble pour l’instant que tout ce que tu as entrepris a réussi, je me trompe ? » « Quoi que je dise, tu trouves toujours à redire, tu sais que c’est chiant ? » Chiant, et perturbant. Elle ne préféra rien répondre lorsqu’il lui parla de la bonne impression qu’il pouvait donner aux parents de ses petites-amies. Jalouse ? Peut-être un peu. Elle se mit à penser à Anna et préféra effacer cette pensée de sa tête en se concentrant sur les courses qu’elle devait faire pour l’appartement. « Echouer n’est pas un drame. Tout le monde échoue dans la vie. Tu ne vas pas connaître une vie sans faire d’erreurs Magdalena et même Anna en a fait. Ce qui montre qu’elle n’est pas aussi infaillible comme tu sembles le penser et comme tes parents semblent penser. » « Pour moi, elle reste tout de même parfaite à mes yeux. » Et elle le sera, toujours. Le baiser fut au centre de la conversation, et Magdalena lui fit part de ses craintes, des conséquences que peuvent avoir ce baiser. « C’est ça dont tu as peur ? Que ce qui s’est passé ce soir là s’ébruite ? Ou bien tu as peur d’autre chose ? » Il fallait qu’elle se montre convaincante, qu’elle ne montre pas qu’il peut vraiment y avoir autre chose. « Je vois pas ce qui pourrait avoir d’autre, Jordan. » Elle essayait de rester le plus naturel possible. « Dans tous les cas, je ne comptais pas en parler à tout le monde. Tu sais, c’est pas trop mon genre de colporter et encore moins sur des sujets qui me concernent. » Un signe de tête pour le remercier, ce serait suffisant.

« Je rigole pas Magdalena. » « Je sais. » Oui, elle le sait. Ils ne se connaissent peut-être pas énormément mais elle sait tout de même qu’il peut se montrer très sérieux, et qu’il ne plaisante pas forcément sur certains points. « J’apprécie que tu t’inquiètes pour moi, mais ne t’en fais pas. Je serais prudente. » Elle était sincère sur le fait qu’elle apprécie qu’il s’inquiète pour elle. Au moins, cela montre qu’il tient un peu à elle. Du moins, elle l’espère. Par contre sur la partie où elle sera prudente, elle est un peu moins sincère. Si elle trouve une piste intéressante et que Jordan n’est pas disponible, elle foncera la tête baissée. Jordan lui avait ensuite proposé de venir chez lui, pour ne pas qu’elle passe la soirée toute seule et elle se doutait bien qu’il allait insister. « Si c’est la seule façon pour que tu acceptes, alors oui, je ferais du chantage. » « Tu sais que c’est pas bien d’user de sa supériorité. » Elle avait tout de même terminée par accepter sa proposition, mais elle le tourna à son avantage. Il viendrait chez elle plutôt qu’elle aille chez lui. C’est un bon compromis, non ? Elle esquissa un sourire quand il lui dit que ça lui allait, qu’il validait ce programme. « Je dois juste passer chez moi. Je vais me changer et déposer mes courses si ça ne te gêne pas ? On s’arrête après sur la route, ça te va ? » C’est une idée. Elle aussi avait ses courses à terminer. « Ou sinon. On termine nos courses, on rentre chacun chez soi et on se retrouve devant le fast-food au coin de ma rue, d’ici une heure ? » Elle aurait le temps elle aussi de rentrer chez elle, de se changer un peu, et ranger ses courses et surtout de ranger un peu l’appartement. Magdalena attendit la confirmation de Jordan avant de se dépêcher à terminer ses courses pour avoir plus de temps pour ranger ses courses et aussi un peu son appartement qu’elle occupe avec une colocataire absente, ce soir. Elle qui souhaitait prendre ses distances avec Jordan, c’est foutu. Au bout d’une vingtaine de minutes, elle était rentrée chez elle et elle avait eu le temps de mettre ses courses au frais, de tout bien ranger. Elle avait tout de même un peu peur en voyant l’état de l’appartement mais elle fit de son mieux pour ne pas arriver en retard. Il lui restait peu de temps, quand elle eu terminé le nettoyage de l’appartement, mais elle prit tout de même un peu de temps pour se changer, changer sa tenue pour être un peu plus jolie, et surtout de détacher ses cheveux. Quand elle arriva devant le fast-food, Jordan était présent. Mince, elle est en retard. « Désolée. J’ai voulu ranger un peu l’appartement quand même, avant que tu viennes. » Elle esquissa un sourire, avant de tourner la tête vers la carte qui se trouvait à l’extérieur du restaurant. « Prends tout ce dont t’as envie, je t’invite. »
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyLun 6 Avr - 23:09

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu n’avais jamais remarqué que Magdalena était traitée différemment d’Anna. Tu avais beau avoir diné de nombreuses fois chez les parents des deux jeunes femmes, tu n’y avais jamais prêté attention. Mais quand tu y repensais, c’est vrai qu’Anna et toi étiez au centre de la conversation. Vous évoquiez les différents projets que vous aviez ensemble, discutaient de votre perception de votre avenir commun et envisagiez même d’habiter ensemble si tout se passait bien. Si elle n’était pas morte, tu lui aurais probablement demandé si elle souhaitait venir s’installer avec toi. Votre histoire était intense et encore aujourd’hui, il t’arrivait de repenser aux moments passés avec elle avec un brin de nostalgie. Tu t’en voulais pour ce qu’il lui était arrivé et tu n’arriverais probablement pas à te le pardonner. C’est pourquoi tu ne pouvais pas faire ça à Magdalena. Tu ne pouvais pas tenter de vivre quelque chose avec elle parce que tu ne voulais pas qu’elle connaisse la même fin tragique que sa sœur. Tu ne voulais pas la savoir en insécurité quand tu t’absentais pour des missions et tu avais peur de ne pas lui offrir ce qu’un petit-ami lambda est censé offrir à sa copine. Tu n’étais probablement pas le petit-ami rêvé de toutes. Mais tu n’arrivais pas à mettre de la distance avec elle, tu n’arrivais pas à te faire violence bien que tu savais très bien que tu devrais. Tu écoutais la jeune femme et hochais la tête à chacun de ses mots :   « Je vois, mais tu devrais leur en parler. Peut-être que pour le moment c’est trop tôt mais accumuler de la rancune pour eux n’arrangera rien à la situation et ce serait bête d’en venir à un point de  non retour. » Tu regardais la jeune femme, soutenant son regard. Tu savais de quoi tu parlais et tu voulais prendre conscience que tu ne disais pas ça pour l’embêter mais simplement pour lui faire prendre conscience qu’agir comme elle agissait actuellement, ne résoudra probablement pas les différends avec ses parents. Puis la jeune femme te fit remarquer que ton esprit plus ou moins contradicteur était chiant et tu lâchas un rire, reportant ton attention vers elle quelques secondes. « Ouais, je sais que je suis chiant comme je sais que j’ai raison.» Tu la regardas avec un léger sourire moqueur et te retournas quelques secondes vers des gens qui haussaient le ton plus loin. Tu testas un peu Magdalena lorsque tu évoquais la relation que tu pouvais entretenir avec les beaux-parents de tes petites-amies et sa réaction te fit légèrement sourire et ce n’était pas parce qu’elle n’avait rien dit, qu’elle n’en pensait pas moins et ça, tu l’avais deviné. Puis revint le sujet sur Anna. Magdalena déclara que pour elle, sa sœur était parfaite et tu te disais ce que si elle disait ça, c’était parce qu’elles étaient probablement sœurs et qu’on a tous tendance à idolâtrer nos frères et sœurs. « Tu dis ça parce qu’Anna était ta sœur. Mais elle n’était pas pas parfaite. Comme personne sur terre à vrai dire. » Lanças-tu. C’était peut-être pas vraiment plaisant à entendre, mais c’était ce que tu pensais. Le baiser était encore au centre de la conversation et la jeune femme ne semblait guère vouloir donner son ressenti, très bien, tu en feras de même. De toute manière, tu n’étais pas doué dans ce genre de conversations. Tu posas un regard plus ou moins indifférent vers elle et haussais les épaules, décrétant d’une voix spontanée : « J’en sais rien, je te demandais juste. » Tu savais qu’il y avait autre chose, mais tu n’avoueras rien toi non plus. Tu étais borné et n’étais pas prêt à reconnaître quoi que ce soit.

Tu savais que la jeune femme était prête à tout pour découvrir ce qui s’était passé pour sa sœur et elle avait beau te promettre qu’elle n’entreprenait rien sans toi, tu te doutais que c’était du flan. Elle disait probablement cela pour ne pas que tu l’embêtes mais tu savais pertinemment que si elle découvrait quelque chose et que tu n’étais pas disponible, elle foncerait la tête dans le guidon. « Mouais. Sans vouloir t’offenser, je doute un peu de ta parole. » Avouais-tu perplexe. Il allait falloir que tu redoubles de vigilance. Super, un job de plus à coté des deux que tu avais déjà. Ca allait vraiment prendre tout ton temps et tout ton espace. Mais tu devais le faire. Tu ne devais pas laisser Magdalena faire n’importe quoi avec n’importe qui et tu ne pouvais en aucun cas la laisser trainer dans des affaires louches. La jeune femme te fit remarquer que ce n’était pas bien d’utiliser ta supériorité et tu rias légèrement, reposant ton regard vers elle. « Je sais bien. Mais ça ne m’empêchera pas de continuer à faire ça.» Tous les moyens étaient bons pour arriver à tes fins. Et tu eus gain de causes, après quelques négociations. La jeune femme proposa que chacun repartirait de son côté histoire de faire ce qu’ils avaient à faire et vous vous retrouviez plus tard devant le fast food qui n’était pas loin de chez elle. « Ca me va, on fait ça. » Tu regagnais les rayons et terminais tes courses tranquillement. Tu arrivais chez toi, rangeais tes courses et allais te prendre une douche histoire de te rafraichir. Tu enfilais une tenue décontractée mais toujours soigné et n’eus le temps de retravailler ta barbe. Après tout, c’était un rendez-vous romantique? Pas vraiment. Enfin, tu aimais être soigné quand tu sortais, c’était tout. Tu regagnas ta voiture et te rendis au fast food. Tu attendis la jeune femme tout en regardant la carte, les mains dans ta veste. La jeune femme arriva et tu te tournas vers elle. Elle était vraiment jolie que tu restas quelques secondes sans rien dire avant de reprendre tes esprits et haussais les épaules. « T’excuses pas.  » Tu lui souriais légèrement, laissant quelques secondes de silence et repris : « T’es vraiment jolie. » C’était peut-être mal placé et peut-être qu’elle serait embarrassée mais pour toi, il n’y avait rien de mal à lui faire ce genre de compliments. Tu étais sincère, c’était tout. La jeune femme te dit qu’elle allait t’inviter et tu riais légèrement tout en jetant un dernier œil vers la carte : « Ouais, j’allais te le dire. C’est moi qui t’invite et ça sert à rien de déblatérer, ça sera comme ça et pas autrement.» Tu regardais la jeune femme avec un léger sourire et finis par sortir tes mains de ta poche. Tu commençais à avoir froid et tu invitas Magdalena à entrer dans le fast food et en tout bon gentleman, tu lui ouvris la porte et la laissas entrer la première. Tu regardais autour de vous. Tu n’étais pas fan de ce genre de nourriture mais soit, t’allais faire un effort. « J’y connais rien ici. Je prendrais la même chose que toi. » Tu connaissais pas ses goûts mais disons que tu n’y connaissais rien non plus dans ce genre d’endroits alors tu ne te fatiguais pas et aller prendre la même chose qu’elle. « Tu viens souvent par ici ? » C’était bête comme question mais disons que tu étais intrigué par l’alimentation que pouvait avoir la jeune femme. Et au vu de sa superbe silhouette, tu te doutais qu’elle ne devait pas trop fréquenté ce genre de lieux.

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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyMar 7 Avr - 14:20



Magdalena & Jordan
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Magdalena n’en voulait pas à ses parents de faire des préférences entre leurs deux filles. Elle est habituée maintenant, et elle reste persuadée qu’ils ne le font pas exprès. C’est simplement douloureux pour elle, d’être comparé tout le temps à sa sœur, décédée. Et puis, ils font beaucoup plus de comparaisons maintenant qu’Anna n’est plus de ce monde. Ils parlent d’elle sans arrêt, et Magdalena est consciente que cela ne l’aide pas à accepter la mort de sa sœur. « Je vois, mais tu devrais leur en parler. Peut-être que pour le moment c’est trop tôt mais accumuler de la rancune pour eux n’arrangera rien à la situation et ce serait bête d’en venir à un point de non-retour. » Magdalena croisa de nouveau le regard de Jordan, et haussa les épaules. « J’ai essayé, mais c’est un peu comme si on parlait à un mur avec eux. C’est surement le temps qu’ils acceptent la mort d’Anna, je sais bien. Mais pour moi, c’était plus possible de vivre sous le même toit qu’eux. J’avais l’impression d’étouffer. » Ce n’est pas évident de vivre avec ses parents, encore plus lorsque la famille est en deuil. « Quand j’ai perdu ma bourse, l’année dernière, ils m’ont proposés de revenir chez eux, pour ne pas avoir trop de frais. J’ai pas pu m’y résoudre. » Elle a donc trouvé une colocataire et tout semble fonctionner pour le mieux entre eux, et tant mieux. Constance n’est pas au courant de l’existence d’une sœur et que cette dernière est décédée. Au moins, elle n’en entend plus trop parler. « Tu dis ça parce qu’Anna était ta sœur. Mais elle n’était pas parfaite. Comme personne sur terre à  vrai dire. » Il n’empêche que pour la blonde, sa sœur était l’image de la perfection. C’était son modèle et elle avait peut-être un peu tendance à trop l’idolâtrer, mais Anna restera tout de même la personne qu’elle aurait aimé devenir. « Elle réussissait quand même à tout avoir. Elle avait un travail qu’elle appréciait, et elle aurait eu la possibilité d’évoluer. Elle avait de nombreux amis, des parents qui la soutenaient dans toutes ses décisions… et puis elle t’avait toi. » Ce qui est tout de même un plus. Magdalena pouvait carrément dire que sa sœur avait une vie parfaite, bien ordonné et tout lui souriait. Magdalena se perdit dans ses pensées un instant, puis se mit à sourire au bout de quelques secondes. Elle tourna la tête vers Jordan, son sourire au bout des lèvres. « Au moins, elle était heureuse. C’est tout ce qui m’importe. » Oui, le fait de savoir que sa sœur était heureuse, et bien ça lui donne du baume au cœur. Même si Anna est morte jeune et qu’elle n’a pas pu entreprendre tout ce qu’elle souhaitait dans sa vie, au moins, elle en avait tout de même profité un maximum. C’est tout ce qui comptait pour la blonde car c’était l’essentiel. Anna était heureuse, alors elle le sera aussi, en mémoire de sa sœur décédée il y a un an.

Elle était bien décidée à mener sa propre enquête sur la mort de sa sœur. L’affaire avait été classée sans suite par le poste de police. Magdalena reste tout de même persuadée que ce n’était pas un simple accident de voiture, que quelqu’un d’autre était impliqué. Peut-être simplement une personne qui a pris la fuite suite à l’accident, parce qu’elle a eu peur. C’est tout à fait possible, aussi. En tout cas, elle était contente que Jordan propose de lui donner un coup de main pour cette enquête. Ce sera une occasion pour elle de passer du temps avec lui, bien qu’elle soit censée prendre ses distances envers lui, encore plus depuis le baiser qu’il lui a donné. Le plus touchant était que Jordan semblait un peu s’inquiéter pour elle. C’est vraiment plaisant de voir qu’il peut tenir à elle. Du moins, peut-être qu’elle se fait des idées et que tout ceci est dans sa tête. C’est possible aussi. Elle commence à éprouver quelque chose pour lui, donc bon, elle peut s’imaginer tellement de choses dans sa tête, comme quoi ses sentiments pourraient être réciproques et qu’il s’intéresse fortement à elle, aussi. « Mouais. Sans vouloir t’offenser, je doute un peu de ta parole. » Il était plutôt perplexe, mais il avait des raisons de douter de Magdalena sur ce point. Elle serait capable de foncer tête baissée si elle trouvait quelque chose sur la mort d’Anna. Elle ne voulait pas qu’il doute d’elle, sinon elle risquerait de l’avoir tout le temps sur son dos. Elle veut bien passer du temps avec lui, aucun soucis là-dessus mais pas s’il n’arrête pas de lui dire d’arrêter ses recherches sur la mort d’Anna. Elle ne l’écoutera pas, de toute évidence. Elle veut connaître la vérité et savoir ce qui s’est passé ce soir-là. Elle a besoin de savoir pourquoi sa sœur est morte. « Fais-moi confiance. » Et puis, Jordan se mit à utiliser sa supériorité contre elle, ce qui pouvait un peu l’agacer, mais au final, elle préférait plaisanter avec lui. « Je sais bien. Mais ça ne m’empêchera pas de continuer à faire ça. » « C’est pas cool. » Il lui a tout de même dit qu’il serait capable de lui faire du chantage, dans certaines situations. Elle se perdit un instant dans son regard, ses yeux verts se perdent dans les prunelles brunes de Jordan. Elle reprit ses esprits quand il lui fit de nouveau une remarque, par rapport à la proposition qu’elle lui a faite, celle de venir chez elle. « Ca me va, on fait ça. » Elle secoua la tête pour lui répondre avant de retourner dans les allées du supermarché, pour terminer de faire ses courses.

Les courses terminées, Magdalena était rentrée à l’appartement pour déposer ses courses et aussi faire un peu de rangement, car il y avait tout de même un peu de bordel vu que Constance était absence en ce moment. Il lui restait un peu de temps mais elle prit le risque d’arriver en retard, pour pouvoir se changer et se recoiffer un peu. Quand elle arriva devant le fast-food où elle devait retrouver Jordan, ce dernier était présent et l’attendait. Elle s’excusa alors pour le retard, expliquant qu’elle avait eu un peu de nettoyage à faire dans son appartement. « T’excuses pas. » La blonde lui adressa un sourire avant qu’un blanc s’installa entre eux. Pourquoi est-ce qu’elle se sentait stressée ? Ce n’est pas comme si c’était un rendez-vous entre eux. Non. C’est loin d’être le cas. « T’es vraiment jolie. » Hein, quoi ? Elle passa une de ses mains dans ses cheveux. « Merci. » Elle était un peu mal à l’aise suite à cette remarque et se sentie rougir. Magdalena voulait l’inviter, mais une fois de plus, Jordan fit des siennes. « Ouais, j’allais te le dire. C’est moi qui t’invite et ça sert à rien de déblatérer, ça sera comme ça et pas autrement. » « Ce que tu peux être chiant quand tu t’y mets. Ca va pas te tuer de te faire payer le repas, sérieux. » C’est surtout parce qu’elle ne voulait pas abuser de lui. Il lui a laissé une place dans sa chambre d’amis l’autre soir, et il était prêt à l’inviter à manger chez lui aussi. Elle peut bien lui payer un repas au fast-food, ce n’est pas ce qui va la ruiner. Ils entrèrent ensuite à l’intérieur du fast-food. « J’y connais rien ici. Je prendrais la même chose que toi. » La blonde ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. « A tes risques et périls. » Elle s’amusait de la situation. « Tu viens souvent par ici ? » C’est un peu habitué ici. La nourriture est plutôt bonne. « Assez. C’est un peu la solution de facilité quand on n’a pas envie de cuisiner avec ma colocataire. » Magdalena n’est pas très douée en cuisine donc bon. Même faire des pâtes c’est dur pour elle, elle serait capable de trop les faire cuir et de les laisser coller au fond de la casserole. « Tu m’fais confiance ? » Oui, pour la nourriture, bien sûr. Il lui a dit qu’il prendrait la même chose qu’elle, alors elle préférait tout de même s’assurer qu’il n’allait pas tirer la tronche s’il n’est pas ok avec ce qu’elle lui a pris. Magdalena lui fit signe de l’attendre à une table, le temps qu’elle passe la commande. Elle revient vers lui, au bout d’une dizaine de minutes, s’asseyant en face de lui. « Ce sera près d’ici quinze, vingt, minutes. » Autant attendre ici, ce sera plus simple. « J’ai payé à l’avance, donc… » Elle lui fit un grand sourire, fière de l’avoir eu sur ce coup.
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyJeu 9 Avr - 11:27

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu avais pris la décision de quitter tes parents très tôt. Quand tu as su que tu allais rejoindre la CIA, tu avais préféré vite prendre tes distances avec ces derniers. Ils n’avaient pas compris ton départ précipité mais tu avais prétexté vouloir reprendre le bar légué par ton oncle décédé. Tu avais inventé cette vieille excuse pour pouvoir prendre tes distances avec ces derniers et bien que le bar te servait de couverture, au tout début, tu n’avais aucunement l’envie de reprendre le bar. Gérer les comptes, servir des verres aux vieilles épaves de la ville, très peu pour toi. Or les habitués qui fréquentaient le Old Pub étaient des gars supers, des amis à ton oncle et toute la journée, ils te livraient un bon nombre de leurs vieux souvenirs tandis que toi tu les écoutais, un sourire accroché aux lèvres. Même si il restait ton job secondaire, tu l’appréciais. Tes parents ne comprenaient pas que tu aies voulu reprendre cette vieille enseigne mais t’avaient toujours soutenu comme à chaque fois que tu entreprenais quelque chose dans ta vie. C’est pourquoi tu ne pouvais comprendre ce que vivait Magdalena, c’est pourquoi tu parlais peut-être sans expérience. « Laisse leur du temps alors pour digérer tout ça. Je sais que c’est pas facile et que tu dois prendre énormément sur toi mais avec le temps ça ira mieux. »  Le temps guérissait toutes les peines bien que certaines mettaient plus de temps à guérir. Tu savais de quoi tu parlais. Tu avais perdu un bon nombre de personnes auxquelles tu tenais et bien que les premières fois, tu avais toujours du mal à t’en remettre, plus tu avançais et plus tu commençais à guérir vite. La mort d’Anna t’avait vraiment affectée dans ton travail comme dans ta vie personnelle. Mais tu avais vite repris la main sur ta vie et ne t’était pas laissé entrainé dans une spirale infernale et tu étais jeté corps et âme dans tes jobs parce qu’au moins, tu serais utile là. Même si tu étais toujours peiné par la mort de la jeune femme, il n’en demeurait pas moins que tu ne te laissais pas abattre. Tu écoutais la jeune femme tout en avançant à son rythme, les mains dans les poches. Quand elle vint à te confier que pour elle, sa sœur était ta parfaite, tu ne pus te résoudre à redire quelque chose. Néanmoins, tu écoutais ce que Magdalena te disait, comprenant son point de vue. Tu regardas quelques instants ailleurs quand elle te dit qu’Anna avait de la chance de t’avoir toi. Non. Tu ne pensais pas vraiment la même chose. « Je ne sais pas si le fait de m’avoir était une chance, mais merci du compliment.  »  Tu regardais quelques secondes la jeune femme avant un léger sourire avant de te confirmer ses dires d’un geste de tête, ne voulant en dire plus. La jeune blonde te demanda de lui faire confiance quand il s’agissait de ne pas prendre aucun risque pour les recherches qu’elle allait investiguer pour en découvrir plus sur les circonstances de la mort de sa sœur. Tu la regardais quelques secondes, d’un air suspect avant de déclarer sur un ton légèrement dubitatif : « Je vais essayer. »  Bien que tu n’en croyais pas un mot, tu allais lui laisser le bénéfice du doute.

Vous vous retrouviez au fast-food pas loin de chez la jeune photographe. Tu l’attendis quelques minutes en regardant le menu affiché et tout en regardant quelques messages reçus sur ton téléphone. Pas d’appel de la CIA, le calme plat. Tu profitais de ces quelques jours de répit pour te reposer et t’occuper du bar, faire les comptes et tout le tralala. Quand tu entendis des pas derrière toi, tu retournas et constatas qu’il s’agissait seulement de Magdalena. Avec ton job, tu étais parfois un peu parano et t’imaginais que ça pouvait être quelqu’un qui te voulait du mal. Tu complimentas la jeune femme et tu vis ses joues rosir. « Rougis pas. »  Lanças-tu sur un ton légèrement moqueur. Elle voulait t’inviter mais toi tu voulais l’inviter. Un de tes principes fondamental, ne jamais se faire inviter par une fille. Même si il ne s’agissait que d’un fast-food, tu ne voulais pas la laisser payer surtout qu’elle savait qu’elle ne roulait pas forcément sur l’or : « Je sais mais c’est comme ça. Jamais je ne laisse une fille me payer quoi que ce soit.»  Tu regardais la jeune femme d’un regard ‘tu n’as pas le choix, c’est comme ça et pas autrement’. Si elle était têtue, tu l’étais tout ou plus. Vous rentriez dans le fast-food et regardais autour de vous. Tu laissais la jeune femme prendre les commandes, ne comprenant rien au système de ce truc, ne fréquentant pas trop ce genre de lieux. Tu regardas la jeune femme d’un air méfiant aux dires de la jeune femme, les bras croisés contre ton torse et hochas la tête lorsqu’elle te confia qu’elle mangeait ici avec sa colocataire. « Très équilibré. »  Lanças-tu en l’embêtant un peu. Lorsqu’elle te demanda de lui faire confiance, tu la regardas de nouveau d’un air méfiant avant de hocher la tête : « OK, je te fais confiance. Espérons qu’on ait les mêmes goûts. »  Elle te demandant d’aller l’attendre à une table, chose que tu fis. Tu pris une table assez isolée du monde pour éviter un brouhaha infernal autour de vous. Tu attendais patiemment la jeune femme quand elle revint vers toi. Tu hochas la tête lorsqu’elle te dit qu’il y avait un peu d’attente et lorsqu’elle t’avoua qu’elle avait payé, tu ne pus te retenir de rire légèrement. « Maline. Je t’avais pourtant dit que je voulais t’inviter. »  Tu regardais ailleurs quelques instants, serrant légèrement la mâchoire avant de la regarder dans les yeux quelques instant. « Merci en tout les cas. »  Tu devais admettre qu’elle t’avait bien devancée la coquine. « C’est pas très gentil de profiter mon inexpérience dans ce genre de lieux pour prendre un coup d’avance. »  Fis-tu remarquer tout en ne lâchant pas du regard Magdalena. « Prochaine fois, ce sera moi.  »  Et elle ne pourra discuter. Tu retiras ta veste et la posas à coté de toi et posas tes mains sur la table. « Alors, tu nous as pris quoi ?  »  T’étais curieux. Bah oui, tu voulais savoir ce que tu pouvais bien manger ce soir.

✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyJeu 9 Avr - 21:53



Magdalena & Jordan
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Suite à la mort de sa sœur ainée, elle a voulu mettre de la distance avec ses parents. Ces derniers parlaient sans cesse d’Anna, et cette situation pesait un peu sur elle. Ce n’est pas évident de se retrouver dans cette situation. On a vraiment l’impression de ressentir une sorte d’étouffement, de saturation. C’était vraiment insupportable pour elle, alors elle a préférée quitter la maison de ses parents et se trouver un appartement dans le centre ville de White Oak Station, pour être un peu plus indépendante. Tout aurait été plus simple si elle avait encore une bourse d’études. Elle l’a perdue suite à la mort d’Anna, parce qu’elle n’assistait plus aux cours, l’année dernière. Elle n’a pas envie de louper son année, une deuxième fois. « Laisse leur du temps alors pour digérer tout ça. Je sais que c’est pas facile et que tu dois prendre énormément sur toi mais avec le temps ça ira mieux. » Jordan trouvait tellement les mots pour la réconforter. Il est vraiment doué dans ce domaine, c’est certain. « J’espère que tu as raison, sur ce coup-là. » Magdalena avouait un peu qu’il avait souvent raison. Elle en est consciente, et elle se doute bien qu’il est au courant lui aussi. Le temps guérit les blessures, c’est sûr. La blonde se doute bien qu’il va lui falloir beaucoup de temps pour se remettre de la mort de sa sœur. Elle comptait beaucoup pour elle et c’était un peu son pilier. C’est donc tout à fait normal qu’elle se sente seule depuis que sa sœur est morte. Elle est et elle restera la perfection pour elle. Magdalena était un peu jalouse de sa sœur, elle pensait vraiment qu’elle avait tout pour elle, tout pour avoir une vie heureuse. Anna gagnait plutôt bien sa vie, elle avait un métier qui lui plaisait et surtout, elle était en couple avec Jordan. « Je ne sais pas si le fait de m’avoir était une chance, mais merci du compliment. » Elle esquissa un sourire. Jordan n’était pas vraiment sur d’avoir été une chance pour Anna, mais Magdalena le pensait, sincèrement. Et bien, il faut croire que lui aussi prend un peu l’habitude de se sous-estimer. « Tu te trompes. Tu lui apportais beaucoup. » Oui, autant lui dire clairement ce qu’elle pense et ce qui est. « Pour elle, tu étais l’homme de sa vie. Elle se voyait passer de longues années à tes côtés, fonder une famille avec toi… enfin ce genre de chose quoi. » Elle se rendit compte après qu’elle n’aurait peut-être pas dû continuer sur cette conversation. C’était peut-être douloureux pour lui, autant que pour elle. Franchement, elle se sent complètement stupide d’avoir fait cette remarque. Une fois de plus, elle se sentait mal à l’aise. « Désolée. J’aurais pas dû. » Elle s’en voulait un peu de lui dire toutes ces choses.

Ils s’étaient donc retrouvés au fast-food pour commander un repas. Ils iraient ensuite chez elle pour pouvoir être un peu plus tranquilles. Constance n’était pas présente ce soir donc elle pourra passer du temps avec Jordan. Ce dernier lui fit un compliment, en lui disant qu’elle était très jolie. Magdalena s’est mise à rougir, et lui fit une remarque, en lui disant de ne pas rougir. « J’y peux rien. » La blonde n’est pas habituée à ce qu’un homme, qui lui plait et l’intéresse, lui fasse des compliments. Magdalena se rend compte qu’elle commence à tenir à Jordan et qu’elle peut ressentir quelques choses pour lui. En tout cas, la blonde avait prévenue son patron. Ce soir, c’est elle qui l’invitait. Bien évidemment, il avait son mot à dire. « Je sais mais c’est comme ça. Jamais je ne laisse une fille me payer quoi que ce soit. » Certes, Magdalena ne roulait pas sur l’or mais ce n’est pas une raison pour que Jordan paye le repas pour eux deux. « Laisse-moi te dire, Jordan, qu’on vit dans le vingt-et-unième siècle. Maintenant les femmes invitent les hommes au restaurant, achètent les tickets de cinéma et parfois même acceptent de faire des trucs qui ne leur plaisent pas du tout pour faire plaisir à son petit-ami. » La conversation avait ensuite tourné sur une question que Jordan venait de lui poser. Il voulait savoir si elle venait souvent ici. La blonde lui dit que c’était un peu une habitude chez elle. Quand elle n’a pas envie de faire à manger, ni sa colocataire, elles viennent ici. « Très équilibré. » Magdalena ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. Il aimait bien l’embêter un peu, et elle le comprenait. C’est à croire qu’ils apprécient de s’embêter tous les deux. Elle sait que ce n’est pas très équilibré, mais tant pis. « Je m’en fou. J’irais faire un tour à la salle de sport demain matin. » Magdalena s’est inscrite à la salle de sport, au moins cela lui permet de s’entretenir et aussi de se libérer les pensées un peu. Il fallait qu’il lui fasse confiance, et il lui répondit qu’il espérait avoir les mêmes goûts que lui. Magdalena alla passer la commande et en profita même pour payer la note. « Maline. Je t’avais pourtant dit que je voulais t’inviter. » « Je sais. » Elle était très fière du coup qu’elle venait de lui faire. Elle esquissa simplement un sourire quand il l’a remercia avant qu’il prenne de nouveau la parole. « C’est pas très gentil de profiter mon inexpérience dans ce genre de lieux pour prendre un coup d’avance. » « Je joue au même jeu que toi. » Elle soutenait le regard de Jordan, se perdant une nouvelle fois dans ses beaux yeux. Elle ne fit même pas de remarque lorsqu’il lui dit que la prochaine fois, ce sera lui qui payera l’addition. Elle était tellement perdue dans son regard, c’est fou. « Alors, tu nous as pris quoi ? » « Vu que ça se voit que t’es pas un habitué de cette nourriture, simple cheeseburger, avec un extra bacon. C’est le meilleur cheeseburger que j’ai jamais mangé. Je nous en ai pris deux pour chacun, une barquette de frites, et un pot de glace pour le dessert. » En espérant que ça lui convienne.


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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyVen 10 Avr - 22:26

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A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu ne savais pas si le temps allait finir par permettre à Magdalena de penser à autre chose, de tourner la page après le décès de sa sœur mais tu espérais sincèrement qu’elle aille mieux. Plus tu apprenais à la connaître et plus tu l’appréciais et surtout, plus tu tenais à elle. Tu te rendais compte que tu commençais à ressentir quelque chose pour la jeune femme et même si il ne le fallait probablement pas. Tu voudrais pouvoir jouer la carte de l’indifférence mais la vérité était que tu n’y arrivais pas comme tu n’arrivais pas à prendre tes distances et ce, même si il le fallait. Et le temps aura beau s’écouler, ce que tu ressentais pour elle risquait de prendre de plus en plus forme et ça, ça te faisait flipper. Tu regardais la jeune femme avec un léger sourire, passant une main rapide dans le dos de Magdalena: « Fais-moi confiance. J’ai rarement tort. »  Lançais-tu avec un léger sourire avant de retirer ta main.  Plus tu passais du temps avec elle et plus tu étais tactile. Pourtant, dieu sait que tu l’étais rarement. Même avec Anna tu ne l’avais jamais vraiment été bien que tu avais quelques attentions à son égard. Tu voulais juste réconforter Magdalena ou bien tu avais besoin de la toucher ? Probablement les deux. Tu écoutas la jeune femme et esquissais un léger sourire. Ca te faisait bizarre de vous voir aussi complices, de vous voir se confier l’un à l’autre. Il y a un an et demi de ça, aucune conversation, aucun dialogue ne pouvait tenir entre vous deux. Elle ne t’aimait pas et ne faisait pas d’effort et tu n’y mettais pas du tien pour changer la donne. Tu t’étais toujours dit que l’importance, c’était de plaire à Anna et le reste, tu t’en fichais pas mal. « C’est gentil mais j’en sais trop rien. J’étais pas non plus le petit-ami parfait. »  Non, tu ne l’étais définitivement pas. Tu avais laissé Anna sans protection et voilà ce qu’il était advenu. Ca te faisait encore du mal en y repensant. Un an avait beau s’être écoulé, la douleur était toujours présente bien que tu ne le confiais à personne. Tu écoutais la jeune photographe parler et tu eus une pointe de nostalgie en repensant à tous les projets que vous aviez en tête toi et Anna avant sa mort. La jeune femme comprit que c’était un sujet sensible et s’excusa de l’avoir abordé. Tu souris assez tristement mais tentais de ne pas trop monter tous ces souvenirs, ces bons comme ces mauvais, qui te revinrent en tête : « T’excuse pas. C’est pas grave. »  Tu n’ajoutas rien, préférant continuer à marcher devant vous.

Arrivés au fast-food, tu complimentas la jeune femme qui rougit de suite. Cette situation te fit légèrement rire et tu ne pus te retenir de tacler Magdalena de ses joues rosies. Tu passas légèrement une main sur sa joue pour rire et haussas les épaules, ajoutant d’un ton légèrement moqueur : « Ouais je vois ça. C’est mignon. » Elle n’appréciait probablement pas le terme mignon mais c’était encore là un moyen de la tacler gentiment. Tu appréciais cette complicité entre vous et tu étais vraiment heureux de la connaître davantage. Pourtant, rien n’avait été gagné entre vous et jamais tu aurais pensé que Magdalena pouvait aussi attachante mais surtout qu’elle pouvait autant te plaire. Tu écoutas la jeune femme argumenter sur le fait que tu n’appréciais pas qu’une fille puisse te payer quoi que ce soit et tu riais légèrement et tu restas quelques secondes sans rien, repensant au dernier terme employé ‘petit-ami’. Tu ne voulais pas davantage la mettre dans une situation embarrassante en la taclant sur ça. «  T’entends quoi par faire des trucs qui ne leur plaisent pas pour plaire à son petit-ami ? »  Arquais-tu un sourcil avant d’avoir quelques idées et rajoutais, histoire de ne pas jeter un blanc de nouveau entre vous : « Je m’en fiche qu’on soit au XXIème siècle. On pourrait être au XXème ou au XIXème, ce serait la même chose. Je refuse que ma petite-amie puisse me payer un resto ou je ne sais quoi. J’estime qu’elle n’a pas à le faire et que c’est à moi de le faire. Je ne suis pas sexiste mais juste que j’ai quelques principes de.. Gentleman on va dire. Et d’habitude, les filles ne s’en plaignent pas. »  Argumentais-tu avec un léger sourire. Après tout, tu avais reçu cette éducation de tes parents et tu comptais ne pas remettre tes principes de bases en cause après ce que venaient te dire Magdalena. Elle avait peut-être raison sur quelques points mais toi aussi alors tu comptais bien resté borné et qu’importe ce qu’elle te dira, tu ne changeras pas aussitôt d’avis. Tu taquinais sur les choix alimentaires de la jeune femme et sa réponse te fit sourire. Les filles. Pratiquement toutes les mêmes : « T’es inscrite à une salle de sport ? »  Comme quoi, tu apprenais de jour en jour à la connaître davantage. Magdalena décida de n’en faire qu’à sa tête en t’invitant et tu levas les yeux au ciel lorsqu’elle revint, un sourire jusqu’aux lèvres en t’avouant qu’elle avait payé, avec cet air faussement innocent. Puis vous étiez là, plongés les yeux de l’un et l’autre. Tu pouvais resté longtemps comme ça. Quelque chose se passait entre vous, c’était palpable. Mais vous refusiez de l’avouer parce que ça vous faisait probablement flipper : « Je joue à quel jeu moi ? »  Demandais-tu tout en la regardant encore et encore. Troublant. Tu préféras aborder un autre sujet en lui demandant ce qu’elle avait pris et tu hochas la tête : « Je sais pas si je vais tout tout manger, mais je vais tâcher de ne pas faire du gâchis étant donné que madame a payé.»  Tu souris légèrement avant d’ajouter : « Ca m’a l’air pas mal. Je crois qu’il vaudrait mieux que je te suive à la salle de sport demain. »  Tu n’y connaissais rien mais c’était le moment de découvrir autre chose, non ? « La prochaine fois je te cuisinerai un truc ou t’inviteras autre part. »  Proposas-tu. Après tout, tu allais pouvoir lui montrer tes talents culinaires. Une question te trotta l’esprit et tu finis par lui en parler. « Tu reviens bientôt au bar ? Tu commences à manquer. »  Fis-tu remarquer tout en la regardant de nouveau. Elle te manquait surtout à toi mais tu ne pouvais pas lui dire, non. Ce serait déplacé mais surtout, tu en étais incapable.
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptySam 11 Avr - 16:03



Magdalena & Jordan
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Magdalena se sent bien lorsqu’elle est avec lui. Elle ne sait pas trop comment il fait, mais c’est un peu comme si Jordan arrive à l’apaiser. Il se montre très attachant envers elle, et il se montre aussi très présent pour elle, dès qu’elle en a besoin. Il est l’une des rares personnes qui peut comprendre la situation dans laquelle elle se trouve actuellement. Elle apprécie vraiment qu’il se comporte ainsi envers elle. Dans sa tête, Jordan était le petit-ami de sa sœur et il était surtout la personne qui mettait une certaine distance entre les deux sœurs. Depuis un petit moment, elle apprenait à connaître une autre facette de son patron, un côté bien plus attendrissant et moins sévère. La blonde appréciait de passer du temps avec Jordan, même si le fait qu’il soit son patron et aussi le petit-ami d’Anna. Ce qui rend tout de même la situation bien compliquée quand on sait qu’elle commence à ressentir quelque chose pour lui. Magdalena aimerait bien prendre ses distances envers lui, de permettre à ses sentiments qui commencent à apparaître de faire demi-tour. Ce serait tellement plus simple pour elle, mais elle se doute bien que c’est plus facile à dire, plus facile à se mettre dans la tête mais que la situation est bien trop compliquée. C’est fou mais elle n’arrive pas à se concentrer lorsqu’elle est avec lui. Il suffit d’un instant pour qu’elle se perde dans son regard et c’est foutu, elle ne contrôle plus rien. Il allait falloir qu’elle se reprenne, parce que sinon elle ne pourrait surement pas se contrôler et elle pourrait l’embrasser s’ils passent trop de temps ensemble. Magdalena l’apprécie de plus en plus et elle commence vraiment à flipper. Il allait tout de même falloir qu’elle se contrôle lorsqu’elle est avec lui, parce qu’elle lui a tout de même proposé de passer la soirée chez elle. Bon d’accord, c’est surtout parce qu’il lui a proposé avant de venir chez lui, et vu comment ça s’est passé la dernière fois, elle préférait que ce soit chez elle. Peut-être qu’elle pourrait plus se contrôler si elle est à son appartement. Elle connaît les lieux, c’est peut-être un avantage pour elle. Magdalena allait donc passer toute la soirée avec lui, et bien que ce ne soit pas un rendez-vous galant entre eux, quand elle est passée par son appartement, elle en avait profité pour se rafraichir un peu, et surtout se coiffer un peu mieux et changer ses vêtements. Quand elle a retrouvée Jordan devant l’entrée du fast-food, il lui a fait un compliment, en lui disant qu’elle était vraiment jolie. Bien sûr, elle s’est mit à rougir, et forcément Jordan l’a remarqué et il s’amusait de la situation, tout en étant encore plus attachant envers elle.

Elle fut d’autant plus surprise quand il passa sa main sur sa joue. Est-ce qu’elle est encore en train d’halluciner ou bien il se montre vraiment attendrissant envers elle ? « Ouais je vois ça. C’est mignon. » Elle arqua un sourcil face à cette remarque, n’étant pas sûr que ce soit le bon mot à utiliser, mais tout de même. Et puis la conversation avait tournée sur le fait que Jordan ne laisserait pas une fille payer pour lui, et Magdalena lui fit remarquer que maintenant les femmes payent aussi des choses pour les hommes, et que ce n’est pas forcément que dans un sens. Bien évidemment, Jordan n’était pas d’accord avec Magdalena sur ce point, comme sur beaucoup de points en fait. « T’entends quoi par faire des trucs qui ne leur plaisent pas pour plaire à  son petit-ami ? » La blonde s’apprêtait à lui répondre mais il prit la parole avant. « Je m’en fiche qu’on soit au XXIème siècle. On pourrait être au XXème ou au XIXème, ce serait la même chose. Je refuse que ma petite-amie puisse me payer un resto ou je ne sais quoi. J’estime qu’elle n’a pas à le faire et que c’est à moi de le faire. Je ne suis pas sexiste mais juste que j’ai quelques principes de… gentleman on va dire. Et d’habitude, les filles ne s’en plaignent pas. » Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire face à cette remarque. « Tu oublies que je ne suis pas comme toutes les autres filles. » Elle aimait se dire qu’elle était différente des autres, ce qui lui plait bien. Par contre, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas répondu à sa question, d’avant, concernant ce qu’une femme peut faire pour son petit-ami, qu’elle n’aime pas. « Genre, participer à une soirée mecs devant un match de foot. Passer toute la soirée avec des mecs qui parlent de filles pendant que des abrutis courent derrière un ballon. » Ouais, elle n’est pas très foot. Il a dû s’en rendre compte dans la façon dont elle en parle. « T’es inscrite à une salle de sport ? » Magdalena ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. « C’est si surprenant ? » C’est vrai qu’il semblait tellement surpris qu’elle soit inscrite à une salle de sport. « Je sais que mon alimentation est pas très équilibrée, mais j’sais pas cuisiner. J’suis capable de faire cuire des pâtes, sans eau, c’est pour te dire. M’inscrire à la salle de sport, c’est la meilleure chose à faire pour continuer à avoir un corps de rêve. » Bien sûr, elle plaisantait sur la fin de sa remarque. Elle était loin de penser qu’elle avait un corps de rêve. « Je joue à quel jeu moi ? » « Tu l’sais très bien. »

La situation devenait tout de même gênante et heureusement, Jordan changea de sujet. « Je sais pas si je vais tout manger, mais je vais tâcher de ne pas faire du gâchis étant donné que madame à payé. » Il ne fallait pas qu’il se sent obligé, vraiment. « Ca m’a l’air pas mal. Je crois qu’il vaudrait mieux que je te suive à la salle de sport demain. » « Tu ferais de l’ombre à tous les hommes qui viennent. » Merde. Est-ce qu’elle avait fait cette remarque à voix haute ? Ses joues se mirent de nouveau à rougir. Il avait un tel effet sur elle, c’est dingue. Elle espérait tout de même qu’il ne se soit pas rendu compte de ce qu’elle avait pu dire. « La prochaine fois je te cuisinerai un truc ou t’inviteras autre part. » Magdalena posa sa main sur celle de Jordan, avant de lui répondre. « Non, franchement, te sens pas obligé. » Il fait tellement de chose pour elle. Elle ne veut pas qu’il ait pitié d’elle. La blonde retira ensuite sa main quand Jordan fit de nouveau une remarque. « Tu reviens bientôt au bar ? Tu commences à manquer. » Magdalena ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. « Ca me manque aussi. » Elle appréciait travailler au bar, et elle est contente que la situation soit moins gênante entre eux, parce que ça veut tout de même dire qu’elle pourra retourner prendre son service au Old Pub, même si elle doit travailler avec Jordan. « J’ai moins de cours, en ce moment. Tu sais, avec les examens de fin d’année qui approche. Je peux essayer de me libérer pour travailler les weekends, avec toi… enfin au bar. Je réviserais dans la semaine. »  


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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptySam 11 Avr - 19:22

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu étais toujours aussi étonné, surpris de voir la tournure qu’avait pris votre relation à toi et Magdalena. Y a pas longtemps encore, vous ne pouviez pas vous encadrés. Vous n’arriviez pas à avoir de conversations cordiales, à chaque fois l’un des deux titillait et l’autre et ça menait à des haussements de voix, des soupirs et des mots pas vraiment agréables à entendre. C’était la mort d’Anna qui vous avait rapproché. Vous aviez fini par laisse tomber les préjugés que vous aviez de l’un et de l’autre pour enfin laisser à l’un et à l’autre, l’opportunité d’apprendre à vous connaître. Jamais tu n’aurais pensé dire que Magdalena pouvait être aussi attendrissante et tu te serais encore moins imaginé qu’elle pourrait te plaire. En peu de temps, vous aviez appris à vous connaître et à réellement vous apprécier. Le fait est que maintenant, tout est compliqué entre vous depuis ce fameux baiser. Tu ne le regrettais pas mais tu savais qu’il aura toujours des conséquences dans votre relation et que les sentiments naissants à son égard ne risqueraient probablement pas de se volatiliser mais plutôt se concrétiser. Néanmoins, tu préférais ne pas y penser, ça ne servait à rien. La jeune femme te dit qu’elle n’était pas comme toutes les autres filles et tu souris légèrement à sa phrase. « C’est vrai. »  Ce n’était pas un reproche, bien au contraire. Tu n’avais jamais aimé les filles fondues dans la masse, incolores et inodores. Tu aimais les filles qui sortaient du commun, quelque chose chez elles t’avaient toujours attiré et c’est probablement pour cette raison que tu étais intrigué par Magdalena. Tu levas les yeux au ciel à ses paroles qui suivirent et eus un léger rire à la fin de sa phrase. « C’est tellement cliché ce que tu dis là. »  Fis-tu remarquer à la jeune femme.Cette image du mec accro à la télé, non. Ca n’était pas trop ton genre les soirées foots, pizza. Tu fus surpris d’apprendre que la jeune femme était inscrite à une salle de sport. Disons que tu pensais que ce n’était pas vraiment son genre. « Je pensais que tu étais plus branchée fibre artistique c’est tout. »  Lançais-tu tout en fourrant tes mains dans tes poches. Comme quoi, tu apprenais véritablement à le connaître davantage de jour en jour et ça n’était pas pour te déplaire. Sa seconde remarque te fit rire et tu ne pus te retenir de la taquiner : « Un corps de rêve tu dis ? »  Tu attendis sa réaction et rias de plus belle avant d’ajouter, tout en posant ta main sur son bras. « Je rigole, t’es très bien comme tu es. »  Les yeux plongés dans ceux de Magdalena, à vous chercher, tu ajoutas à sa phrase : « Non, j’vois pas. Tu devrais vraiment m’éclairer. »  Tu jouais les innocents même si tu savais très bien de quoi elle parlait.

Installés confortablement, vous continuez à apprendre à en connaître plus sur l’un et sur l’autre. C’était agréable de passer du temps avec elle que tu ne voyais même pas quelle heure il était. Tu étais ravi de passer une soirée avec elle même si tu savais que la soirée pouvait très vite tournée et vous risqueriez de tomber dans les bras de l’un et l’autre. Tu allais éviter l’alcool sachant que tu devais reprendre ta voiture et puis il fallait que tu évites de nouveau la ré-embrasser, merde. La phrase de Magdalena qui s’en suit te fit largement sourire tandis que tu la vis de nouveau rougir. « Les hommes à la salle de sport ne m’arrivent pas à la cheville, c’est ça ?»  Après tout, sans être prétentieux, tu savais que tu possédais quelques atouts mais loin de toi cette idée d’en jouer. Tu n’étais pas vraiment ce type d’hommes, quoi qu’un peu de temps en temps. « C’est gentil en tout cas. Je prends ça comme un compliment.»  Rajoutais-tu tout en regardant la jeune blonde toujours avec ce même sourire et ajoutas de nouveau pour la tacler gentiment : « C’est moi qui devrais rougir. »  Constatais-tu tout en arquant un sourcil légèrement, un demi-sourire accroché aux lèvres. Tu proposais à Magdalena de manger avec toi un de ces  4 mais sachant que cette fois-ci, c’est toi qui régalais. La jeune femme posa une main sur la tienne et tu fus légèrement surpris, bien que tu trouvais son contact agréable. C’est à ce moment que tu savais que tu ressentais un truc pour elle, normalement tu n’aurais rien du sentir à ce contact mais en réalité, c’était qu’il t’avait plu. « Je le fais parce que j’ai envie. »  Puis tu demandais quand est-ce que la jeune femme allait revenir. Sa présence te manquait et tu commençais à te dire que c’était à cause de toi qu’elle avait préféré évité le bar : « Sois honnête Magdalena, ce qui s’est passé entre nous a contribué au fait que tu ne venais plus trop bosser au bar ? »  Demandais-tu. Tu voulais savoir si c’était en partie de ta faute. Tu ne voulais pas la foutre dans une situation inconfortable, vraiment pas. « Parce que si c’est ça, j’ai pas du tout envie que tu te sentes fautive de quoi ce soit ou même gênée. Je tenais à te le dire. »  Tu la regardais avec un léger sourire tout en regardant Magdalena. « Enfin bref, tu sais très bien que tu peux reprendre dès que tu veux. Je comprends que tu aies un tas de trucs à faire avec tes exams de fin d’année et tout ce qui va avec.  »  Lanças-tu avec un grand sourire.
✻✻✻
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptySam 11 Avr - 23:24



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

Elle se dit qu’elle n’est pas comme les autres filles, qu’elle était un peu unique. Du moins, la blonde aimait le penser. Elle aime cette idée d’être différente des autres, de se sentir différente. Et il faut croire qu’elle arrive à se sentir différente lorsqu’elle était en contact avec Jordan. Magdalena lui avait fait une remarque sur ce point, et elle ne put s’empêcher de sourire en entendant la réponse de Jordan. « C’est vrai. » Elle ne le prenait pas comme un reproche, il ne faut pas qu’il s’inquiète. C’était peut-être son âme d’artiste qui fait qu’elle apprécie se sentir différente, elle n’en sait rien. Et puis, elle s’est mise à l’éclairer un peu sur le fait que parfois certaines petites-amies font des choses dont elles n’ont pas envie, simplement pour faire plaisir à leur moitié. L’exemple qui colle bien avec la situation, du moins pour elle, c’est de devoir supporter une soirée avec des mecs en train de se plaindre devant un match de foot. Ce n’est pas vraiment l’image de la soirée parfaite avec son petit-ami. « C’est tellement cliché ce que tu dis là. » Il a raison sur ce point, c’est cliché et elle l’assume entièrement. Elle ne s’est pas vraiment retrouvée dans cette situation, mais bon. « Je sais, mais c’est pas non plus ce qu’on préfère faire. Après, pas besoin de faire une soirée romantique et tout. Rien qu’une soirée simple, avec un repas fait maison. C’est plus agréable qu’une soirée devant un match de football, qui n’est pas très intéressant au passage. » Ouais, une soirée avec un bon diner c’est plutôt pas mal. Pas besoin de mettre des bougies pour rendre l’ambiance meilleure, rien qu’un diner pour le couple, c’est bien. Non pas qu’elle ait envie d’un repas de ce genre avec Jordan, enfin tout est un peu confus dans sa tête en ce moment. Jordan occupe bien trop ses pensées. « Je pensais que tu étais plus branchée fibre artistique c’est tout. » Magdalena esquissa un sourire face à cette remarque. « Comme quoi, j’arrive à te surprendre. » C’est plutôt un bon point qu’elle le surprenne. Elle a envie de le surprendre, que tous les deux, ils apprennent à se connaître. C’est une mauvaise idée de rester proche de lui, mais elle n’a pas envie de mettre de la distance avec lui. « Un corps de rêve tu dis ? Je rigole, t’es très bien comme tu es. » La blonde arqua un sourcil quand il plaisantait avec elle, sur le fait qu’elle n’ait pas vraiment un corps de rêve, avant de lui dire qu’elle était bien comme elle était. « En fait, tu fais tout pour que je rougisses, c’est ça ? » Elle appréciait qu’il lui fasse ce genre de compliment, c’est plaisant. En tout cas, elle ne préféra rien répondre quand il lui demanda de l’éclairer par rapport au fait qu’ils jouent, tous les deux. Elle n’a pas vraiment envie de s’étendre sur ce sujet, ça risquerait de mal tourné.

« Les hommes à la salle de sport ne m’arrivent pas à la cheville, c’est ça ? C’est gentil en tout cas. Je prends ça comme un compliment. C’est moi qui devrais rougir. » Non franchement, c’est clair que certaines personnes ne lui arrivent pas à la cheville, il est plutôt bien. Enfin, ce n’est pas comme si elle avait eu l’occasion de le voir sans t-shirt mais il est bien, et il lui plait. Elle ne peut plus le nier. Elle s’intéresse à Jordan, il ne l’a laisse pas indifférente. Magdalena avait posé sa main sur la main de Jordan, en lui disant qu’il n’avait pas à l’inviter ensuite pour un diner, parce qu’elle a payé cette fois-ci. « Je le fais parce que j’ai envie. » elle avait tout de même retiré sa main de celle de Jordan, ne voulant pas que la situation devienne trop gênante. « Ca va devenir une habitude entre nous. » De se voir pour diner ou pour passer des soirées ensembles. « Pas que ça me dérange, hein. » Au contraire, elle est contente de passer du temps avec Jordan. Elle apprend à le connaître, et il apprend à la connaître. Jordan lui demanda ensuite quand est-ce qu’elle allait revenir au bar. « Sois honnête Magdalena, ce qui s’est passé entre nous a contribué au fait que tu ne venais plus trop bosser au bar ? » Avant même qu’il ne fasse sa seconde remarque, elle hocha la tête pour lui donner une réponse positive à sa question. « Parce que si c’est ça, j’ai pas du tout envie que tu te sentes fautive de quoi que ce soit ou même gênée. Je tenais à te le dire. » « Merci. » Ca compte beaucoup pour elle, ce qu’il lui dit. Même si elle n’avoue pas, ce baiser lui a plus et elle aimerait l’embrasser en retour mais elle va se retenir. Ils viennent de s’expliquer sur le premier baiser, ce n’est pas la peine de réitérer. « Enfin bref, tu sais très bien que tu peux reprendre dès que tu veux. Je comprends que tu aies un tas de trucs à faire avec tes exams de fin d’année et tout ce qui va avec. » « Je serais heureuse de revenir travailler avec toi. » Enfin, au bar, bien sûr. Un lapsus qu’elle faisait souvent dit donc. Elle s’apprêtait à parler de nouveau quand on lui indiqua que la commande était prête. Magdalena se leva avant d’aller la chercher et de retrouver Jordan pour quitter le fast-food. Ils marchèrent dans les rues, l’un à côté de l’autre. Sa main pouvait frôler celle de Jordan, de temps en temps. C’était un contact plaisant. Au bout de quelques minutes, ils furent dans l’appartement que Magdalena occupait avec sa colocataire. Elle le laissa entrer avant de fermer la porte derrière lui. « Fais comme chez toi. Je vais nous chercher à boire. Une bière ça te va ? »


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Eli Copland

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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 12 Avr - 14:40

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Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

A kiss is a lovely trick designed by nature to stop speech when words become superfluous. ✻✻✻  Tu n’étais pas quelqu’un de très romantique, tu le reconnaissais, mais tu savais ce qu’appréciaient les filles et ce qu’elles n’appréciaient pas. Alors organiser un diner devant un match de foot, tu savais pertinemment que c’était le truc à ne pas faire. Heureusement pour elles, tu n’étais pas fan de ce sport alors loin de toi cette idée d’organiser un truc pareil. Même avec tes idées, tu n’aurais jamais l’idée de faire un truc pareil. Au lycée, tu avais fait un peu de football américain histoire de te fondre dans la masse mais tu n’avais jamais adulé ce genre de sports non plus alors tu avais abandonné après la fin de lycée. Bien que tu restais assez sportif, tu t’en tenais à la muscu et quelques joggings par ci par là. De plus, tu avais tes entrainements au sein de la CIA qui étaient tout de même intensifs. La phrase de Magdalena te fit légèrement sourire et tu haussas les épaules à ses dires. « C’est pas non plus le genre de soirées que j’affectionne particulièrement.  »  Finis-tu par faire remarquer tout en te tournant vers la jeune femme. Tu partageais le point de vue de Magdalena et était d’accord que les soirées les plus étaient de bien loin, les meilleures. Tu n’étais pas fan des artifices, partager la soirée avec la personne que tu appréciais te suffisait largement. Le reste, ce n’était qu’un décor, que superflu. Le reste, en général, tu t’en fichais. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas partagé ce genre de diners avec une fille. Tu avais certes quelques aventures après la mort d’Anna mais ça n’avait jamais duré très longtemps. Tu ne leur avais pas fait connaître ton jardin secret et tu ne t’étais jamais dévoilé à elles. Mais avec Magdalena, tu avais l’impression que vous alliez avoir une sorte de diners romantiques. Tout était si tendu entre vous ce qui t’amenait à considérer que c’était un peu comme un premier rendez-vous. Tu fus sorti de tes pensées suite aux propos tenus par la jeune femme qui te firent légèrement sourire lorsqu’elle te dit qu’elle arrivait à te surprendre. « Bien sur que tu arrives à me surprendre. C’est pas la première fois. »  Tu l’avais pensée détestable alors qu’ne réalité, elle était loin de l’être. Tu pensais qu’entre et toi et elle, ça ne collera jamais, que vous n’aviez pas d’atomes crochus pour vous attendre alors qu’en réalité, vous étiez sur la même longueur bien que peut-être trop proches. Il n’en demeurait pas moins qu’elle te surprenait véritablement. Lorsqu’elle t’avoua que tu faisais ça pour la faire rougir, tu riais légèrement et ajoutais d’un ton légèrement moqueur et léger : « Peut-être bien.  »  

S’en suit une conversation sur les types qui fréquentaient la salle de sport. Magdalena te fit un demi-compliment en avouant que tu risquais de faire de l’ombre aux autres hommes et tu ne pus te retenir de la tacler sur la situation. Tu appréciais ce ton de légèreté entre vous, vous étiez si complices. C’était peut-être pas la bonne chose, peut-être que tu devrais prendre tes distances mais tu en étais incapable. Elle t’attirait encore et encore et devoir prendre ses distances avec elle, tu en étais incapable. Vous passiez de plus en plus de temps ensemble si bien que vous finiriez surement par avoir vos petites habitudes et Magdalena fit une remarque, à laquelle tu fis un léger sourire. Tu ne disais pas non à sa présence. A vrai dire, t’étais souvent solitaire chez toi. Tu voyais quelques amis par ci par là, tu retournais ensuite à la CIA pour régler quelques affaires mais à part ça, rien de intéressant. Tu ne disais pas non à plus de présence. Et encore moins une présence aussi agréable. « Ta présence n’est pas désagréable disons.» Lançais-tu en haussant légèrement les épaules. Aucun sous-entendu, tu étais sincère. Tu appréciais vraiment de découvrir davantage la jeune femme. Tu te sentis légèrement fautif de savoir que si Magdalena fuyait le bar, c’était en partie à cause de ce baiser. Tu n’avais jamais voulu complexifier les choses entre vous. Tu avais agi sans réfléchir sans penser aux conséquences et peut-être que tu n’aurais pas du au final. Mais ce qui était fait ne pouvait être changé donc autant aller de l’avant, non ? Autant repartir sur autre chose bien que ce baiser risquait d’occuper quelques temps encore ton esprit. Mais pour l’instant, tu ne préférais ne pas y songer et tu souris lorsque la jeune te dit qu’elle serait heureuse de retravailler avec toi. Tu lui fis un léger sourire en guise de réponse bien que tu ne préférais trop t’éterniser sur ce sujet lorsqu’on vous appela pour votre commande. Magdalena alla la récupérer et tu enfilas ton manteau pendant ce temps. Marchant silencieusement à coté de l’un et de l’autre, tu sentais la main de la jeune photographe te frôler de temps à autres mais tu ne dis rien et ne retiras même pas ta main. Arrivés chez la jeune femme, tu découvris les lieux. Elle te demanda si une bière t’allait et tu te tournais vers elle : « C’est parfait pour moi, merci. »  Tu découvrais l’endroit dans lequel vivait la jeune et te permis de regarder ce qui trainait un peu partout, à la recherche de photos et autres. Tu retiras ta veste que tu déposas sur une chaise avant de venir près de Magdalena. « T’as besoin que je fasse quelque chose ?»  Etre aussi proche de la jeune femme, c’était si étrange et peut-être un poil embarrassant que tu te reculais légèrement.
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Message(#) Sujet: Re: ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan ❝ nobody said it was easy, its such a shame for us to part ❞ jordan EmptyDim 12 Avr - 15:39



Magdalena & Jordan
nobody said it was easy, its such a shame for us to part

C’est impossible pour la blonde de mettre de la distance entre Jordan et elle. Il faut bien qu’elle se rende à l’évidence, sur ce point. Elle apprécie tout de même qu’il ne se montre pas distant envers elle, non plus. C’est vrai, Magdalena souhaitait mettre de la distance entre eux deux, parce qu’elle ne savait pas trop comment se comporter après que Jordan l’ait embrassé. Peut-être que c’est tout aussi confus dans sa tête. Elle n’en sait rien. Elle n’est pas dans sa tête, après tout. Cependant, elle aime penser qu’il se retrouve dans la même situation qu’elle. Jordan est le petit-ami d’Anna, c’est ce qui rend la situation si compliquée entre eux deux, mais ce n’est pas pour autant qu’elle arrive à passer outre ce qui s’est passé entre eux, l’autre soir. Elle s’est rendu compte que Jordan pouvait vraiment lui plaire, et on peut clairement dire qu’elle a peur. Magdalena n’est pas stupide pour autant, elle sait que cette relation ne mènerait à rien. Elle est quand même contente de voir qu’il y ait une amélioration entre eux. Avant, ils passaient leur temps à se prendre la tête et à s’envoyer sur les roses dès qu’ils le pouvaient. Alors même si elle n’arrive pas à mettre une certaine distance avec Jordan, au moins, elle appréciait de passer du temps avec lui. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle lui avait proposé de diner chez elle, ce soir, vu qu’elle était seule. Enfin, c’est Jordan qui avait fait cette proposition en premier. Il a su que sa colocataire était absente et vu qu’il ne voulait pas laisser Magdalena dans un sale état, il lui a proposé de venir chez lui. Vu comment ça s’est terminé la dernière fois, Magdalena a eu un peu peur que la situation se produise de nouveau, et qu’elle ait envie de l’embrasser. Même si cette envie sera aussi présente quand ils seront chez elle, mais bon, au moins, elle aura cette impression de mieux contrôler la situation. C’est peut-être stupide de penser ça, mais bon, elle s’en fiche. C’est mieux si elle le pense ainsi. Elle ne put s’empêcher de sourire lorsqu’il lui fit une remarque sur le fait que les soirées devant un match de foot ne sont pas non plus ses soirées préférées. C’est une bonne réponse. Elle aime bien apprendre à le connaître et en savoir plus sur lui. Comme quoi, il arrivait à la surprendre, tout autant qu’elle pouvait le surprendre, apparemment. C’est plutôt bon signe de surprendre la personne qui nous intéresse, non ? « Bien sur que tu arrives à me surprendre. C’est pas la première fois. » Magdalena arqua un sourcil face à cette remarque, attendant un instant avant de prendre la parole. Elle ne voulait pas se montrer trop curieuse, mais c’était tout de même trop tentant de connaître le fond de sa pensée. « Ah oui ? C’était quand la première fois ? » Oui, ça l’intéressait de savoir ce qu’il pensait un peu d’elle et de savoir où est-ce qu’elle a pu le surprendre. Elle ne préféra rien répondre quand il confirma qu’il s’amusait peut-être à la faire rougir.

Jordan lui avait proposé que la prochaine fois qu’ils se verraient, c’est lui qui l’inviterait, et qu’il pourrait même préparer un diner pour eux deux. On pourrait presque croire que ça puisse être une invitation pour un rendez-vous galant, entre eux. Il fallait qu’elle se sorte cette idée de la tête parce que c’est bien loin d’être le cas. Même s’ils sont en train de se rapprocher tous les deux, ce n’est pas pour autant qu’il se passera quelque chose entre eux. Par rapport à Anna, c’est tout simplement impossible. Ils se cherchaient l’un l’autre, sans pour autant qu’une gêne soit de nouveau présente, et c’est tant mieux. Passer du temps ensemble allait devenir une habitude, et c’était pas pour lui déplaire. Elle espérait que ce soit la même chose du côté de Jordan, ce sera plus simple. « Ta présence n’est pas désagréable disons. » Ce n’est pas forcément les mots qu’elle aurait utilisée de son côté, mais la signification reste tout de même positive. Il n’était pas contre pour passer plus de temps avec elle. « La tienne non plus. J’arrive un peu mieux à te supporter, c’est plutôt bon signe. » Un grand sourire s’afficha sur son visage. C’est vrai qu’il y a encore quelques temps, elle ne pouvait pas le voir sans lui prendre la tête. Ca a bien changé depuis quelques mois. La commande fut prête et elle se leva pour aller la récupérer avant de quitter le restaurant en bonne compagnie pour se rendre chez elle. Magdalena invita Jordan à rentrer dans son appartement pendant qu’elle se rendit dans la cuisine pour prendre à boire, lui demandant si une bière lui convenait. « C’est parfait pour moi, merci. » Magdalena avait prit la peine de poser le sac contenant la nourriture sur la table basse avant d’aller chercher deux bières. La blonde ne s’attendait pas du tout à ce que Jordan vienne auprès d’elle. Et sa remarque la fit sursauter. « T’as besoin de que je fasse quelque chose ? » Elle était tellement surprise qu’il soit auprès d’elle qu’elle fit tomber une des bières au sol, en faisant un mauvais mouvement au moment de les poser sur le meuble de cuisine. « Tu m’as fait peur. » Magdalena se baissa alors pour ramasser les bouts de verre, tout en nettoyant un peu le sol de la cuisine, la bière sur le sol ce n’est pas très agréable et si elle ne le nettoie pas tout de suite, ça risque de coller. « Tu peux me passer l’éponge dans l’évier ? » Pendant qu’il fasse ce qu’elle lui avait demandé, elle récupéra les bouts de verre au sol, et bien évidemment, elle finit par se couper. Ce qu’elle pouvait être maladroite parfois.


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