~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Elle était de ces bons élèves qui appréciait l'école pour ce qu'elle était. Ses résultats ont toujours été satisfaisant, à la hauteur de ses attentes. Elle n'a jamais essayé d'être la première. Les autres la voyait comme une élève souvent sage, qui savait ce qu'elle avait à faire, où elle allait. C'était le même ressentiment lorsqu'on parlait d'elle à ses professeurs. Pourtant l'école n'était pas ce qu'elle préférait, loin de là, mais elle se disait que c'était une étape importante, qu'une fois passée elle n'y reviendrait plus. C'était plus une barrière à franchir plutôt que de belles années en compagnie d'un tas d'autres gens, des souvenirs de classes sympa... Lorsqu'elle entra au lycée, elle se fixa le but d'une carrière dans la justice, et ne se permit aucun faux pas, pour le plus grand plaisir de ses parents. Ces derniers d'ailleurs, ne l'ont jamais vraiment poussé à être de la sorte, mais juste ce qu'il faut pour qu'elle ne prenne pas une mauvaise direction. A présent, le circuit scolaire lui paraît lointain, et c'est bien mieux comme ça.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Heureuse ? On peut dire ça comme ça. Elle pratique le métier de ses rêves, est revenue dans son pays d'enfance... Et Katia n'est pas le genre de personne qui montre son malaise, ou sa peine. Elle est une spécialiste des sentiments refoulés, des sourires qui en disent longs... Elle est restée proche de ses parents, mais sans pour autant les voir toutes les semaines, Katia a décidé de prendre un peu de distance afin de s’affirmer. Quant à ses vieux amis, tout est différents à présent. Certains sont partis vers de nouvelles frontières, d'autres continus de la croiser, de la saluer, mais le plus essentiel semble avoir changé. Victor. Elle eu envie de se rapprocher de son ancien ami, d'apprendre à le connaître de nouveau mais sans vraiment savoir pourquoi, quelque chose la bloque, l'en empêche.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans Katia n'a aucune idée de l'endroit où elle pourrait être. Faire des plans trop en avance, ce n'est pas trop son truc. Mais un appartement un peu plus grand et plus de compagnie ne lui ferait pas de mal. Elle aimerait évoluer au sein de son métier, mais elle n'a aucune idée de ce que lui préparer le futur. Voyager encore et encore, voilà un objectif, mais durant de courte durée, car elle sait que son pays lui manquera. En dix ans, un tas de choses peuvent arriver, on est jamais sûr de rien. Alors pour le moment elle préfère se dire qu'elle sera peut être toujours la même, toujours dans le mêle appartement, qu'elle n'irait peut être jamais signer un gros contrats dans les gros cabinets de New York. Pour le moment, elle n'a pas de réelles motivations pour l'avenir.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: lily ÂGE: 18 ans PAYS: France PRÉSENCE: Je dirais, active le week end, peu le mardi et jeudi à cause des grosses journées. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? par un top site, et cela va faire une semaine qu'il me fait de l'oeil    et puis ce scéna ~   PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? scénario AUTRE CHOSE À AJOUTER? il est beau ce forum    

Ma vie avait toujours été ce qu’il y avait de plus simple. Des parents attentifs, toujours à l'écoute et qui savait me comprendre, me pousser dans les moments difficiles. Une bande d'amis sympa. Et surtout l'ami à qui je tenait vraiment. Victor. Nous étions inséparables enfants. Facile, nous habitions le mêle quartier, nous étions bien souvent sur la même longueur d'onde, nous avions les mêmes idées... Nous passions tellement de temps ensemble, petite je le voyais comme le frère que j'avais toujours rêvé d'avoir, celui que mes parents avaient tenté d'avoir eux aussi. Je pense que je le voyais un peu comme le garçon qui resterait avec moi pour toujours, parce que notre amitié me semblait sans faille, sans défauts apparents. Malgré nos différences au niveau scolaire, nous étions tellement fusionnel... Si l'on mettait de côté cette partie de ma vie, enfant, je vous dirais sans hésiter qu'il ne reste plus grand chose. Tout tournait autour de lui, si bien que mes parents s'en sont inquiétés, fût un temps. Mais je leur est bien vite prouvé le contraire, en travaillant deux fois lus. Allez savoir pourquoi, le travail est devenu quelque chose d'important dans ma vie à ce moment là.

Et il y a eu ce feu. Ce feu brûlant, ardent qui a commencé par ronger les arbres à nous effrayer, nous, la bande d'amis qui traînaient dans les bois. J'ai eu peur pour lui, pour sa vie. On était tous là, entre amis, quelque jours avant la fin des vacances. J'avais décidé de profiter, de me lâcher à fond, de rire et de m'amuser. Encore aujourd'hui cette nuit, cette frayeur me hante. Quand j'y pense, j'aurais peut être pu y rester. Et après ça, la fin, Victor n'était plus le même. Une partie de moi voulais croire que c'était la faute à cet incendie, qu’il avait peut être été choqué, que du coup, ses amis n'étaient plus sa priorité. Dont moi. Et je me sentait mal, vexée même, parce que j'avais cru être une personne importante pour lui. C'était tout juste s'il m'adressait la parole, alors une autre pensée m'envahit. C'était peut être lui, sinon pourquoi s'être braqué aussi vite ? Pourquoi ne l'avait-il pas prévenu ? Sauf qu'une partie de moi refusait d'y croire, pas lui, pas Victor. Et un beau jour, il est partit. Oh bien évidement il ne me l'avais pas lui même ? C'est en débarquant chez ses parents avec des gâteaux fait maison (j'avais en tête d'essayer de renouer les liens avec mon ami) que ces derniers m'ont annoncé la nouvelle. Yukon. Il était partit à Yukon. Il y a trois mois. Et il ne m'avait rien dit. Là j'avais commencé à penser qu'il était fini, que tout ce qui avait pu exister entre nous, notre amitié sincère, il n'en restait plus rien. Une partie de moi c'était mis à le détester.

La France. Un beau pays. J'avais choisis Paris, la capitale. C'était comme une sorte de nouveau départ pour moi. J’exerçais enfin le métier dont je rêvais depuis quelques années. Au début tout me plaisait là-bas. Culture certes un peu différents, train de vie plus mouvementé, mais je me disais que ma vie d'adulte, c'était ça. Et loin de mon pays, loin de l'homme que j'essayais d'oublier un peu plus chaque jours. J'avais beau être une gentille fille, je n'arrivait pas à pardonner tout ce qui c'était passé, même après toute ses années. Ma nouvelle vie me plaisait, je fit même quelques rencontres, dont celle de l'homme que j'allais finir par côtoyer de plus en plus. Il était charmant, un vrai Français dans l'âme. Mais sans savoir vraiment pourquoi, mon pays commençait à me manquer au bout de quelques temps. Un peu de nostalgie peut-être ? En tout cas l'envie d'y retourner me trottait de plus en plus dans la tête. Je savais que je pourrais toujours y trouver un boulot, j'étais suffisamment qualifié pour. Mais cet homme me retenait ici. Et il eu ce jour, enfin, cette fameuse soirée où tout bascula pour moi. Encore aujourd'hui j'en ai honte, terriblement honte. Il me demanda si je souhaitais devenir plus qu'une simple petite amie. Et je pris peur, tout bêtement. Je lui annonça alors que j'avais besoin de temps et le lendemain, il trouva une lettre sur la table de la cuisine, j'avais fuis. Moi, moi qui avait toujours mis un point d'honneur pour garder la tête haute, pour faire rire les gens, les faire se sentir bien... Je venais d'abandonner quelqu'un qui m'aimait. Je suis revenue au Canada. J'en avais besoin, tout me manquait en réalité. En France je m'étais bercé d'illusion, pensant pouvoir y rester. En réalité non. Trop de chose ici m'appelle, on besoin de moi. Mes parents étaient plutôt content, bien évidement, je ne leur avait rien dit pour le pauvre type que j'avais lâchement abandonné. J'avais quelques objectifs à présent. Celui de retrouver celui qui avait été mon meilleur ami durant l'enfance, et connaître la vérité sur cette soirée dans les bois.