AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
flt ferme ses portes...
pour tout savoir, rendez-vous ici. :eyes2: :eyes2:
Le Deal du moment : -34%
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 ...
Voir le deal
919 €

Partagez
 

 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur
Message


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyVen 2 Jan - 15:49



Magdalena & Jordan
J'AI LE CŒUR ANESTHÉSIÉ PAR LA PEUR DE SOUFFRIR
Se tournant dans ses draps, une tête rousse était en train de soupirer. Cela faisait plusieurs heures qu’elle était dans son lit, mais elle était incapable de trouver le sommeil. Elle ne dort pas très bien, habituellement, ayant tout de même un sommeil assez léger, mais c’est sûr que depuis la mort d’Anna, elle dort encore moins bien. Au bout de quelques minutes, la rousse se leva de son lit, et cherchait des vêtements parmi la pile qui trainait sur le sol de sa nouvelle chambre. Peut-être que ses troubles du sommeil sont dû au fait qu’elle n’a pas encore réussi à s’habituer à sa chambre, dans son nouvel appartement. Mais elle reste tout de même persuadée que la mort de son ainée est bien la cause principale de ses problèmes de sommeil qu’elle rencontre ces derniers temps. Magdalena trouva alors un t-shirt qui jonchait le sol, à côté d’un jean. Elle enfila alors une veste par dessus et il ne lui manquait plus qu’à trouver ses chaussures dans tout le bordel qu’il peut y avoir dans sa chambre. De nombreux cartons se trouvaient sur le sol, Magdalena n’avait pas encore pris le temps de les déballer. Le plus important pour elle, était de retrouver son matériel de photos. D’ailleurs, en parlant de ça, avant de quitter l’appartement, Magdalena avait pris son appareil photo, pour pouvoir prendre quelques clichés dans les rues de White Oak Station. Ce serait plutôt calme, alors elle pourra en profiter pour faire plusieurs photos pendant un bon moment. C’était une bonne période pour prendre des photos d’extérieurs, la ville était décorée aux couleurs de Noël, les lumières étaient encore présentes dans les allées de la ville. On avait presque cette impression que la tempête, qui avait touchée la ville il y a quelques temps, n’avait pas fait de dégâts. Et sans savoir pourquoi, Magdalena se mit à penser à Jordan. Lorsqu’ils se sont vus, la dernière fois au bar, il avait trouvé une enveloppe destinée à la rousse, concernant son absentéisme à l’université. Il lui avait alors fait la morale, en lui faisant comprendre qu’elle ne pouvait pas abandonner ses études, et surtout qu’elle ne pouvait pas terminer comme barmaid. Elle mérite un meilleur avenir. Alors quand elle était dans les rues de White Oak Station, en train de prendre quelques clichés, elle eu une pensée pour Jordan, puisqu’elle était en train de faire ce qu’elle aimait. La rousse s’est passionnée pour la photographie depuis son plus jeune âge. Elle ne pouvait pas tout arrêter ainsi. Une fois qu’elle commençait à prendre des photos, la belle Magdalena se retrouvait dans sa petite bulle, c’est comme si elle était dans son élément. C’est un peu comme si rien ne pouvait la déconcentrer.

« Où est-ce que j’vous dépose ma p’tite dame ? » La rousse ne put laisser échapper un petit sourire en coin quand elle entendit la remarque du chauffeur de taxi. « 1878, Downtown Area, s’il vous plait. » Non, ce n’était pas l’adresse de chez elle. Elle ne rentrait pas à l’appartement. Magdalena avait donné une autre adresse au chauffeur de taxi, celle de Jordan. Ils n’habitaient pas loin, l’un de l’autre, et elle se doutait bien qu’elle n’arriverait surement pas à dormir si elle rentrait maintenant. Et puis, elle avait eu envie de voir Jordan. Peut-être parce que même si elle ne l’apprécie pas, ou plutôt qu’elle a du mal à l’apprécier, il est le seul à qui elle peut parler d’Anna, sans qu’on lui demande ce qui s’est passé. Très peu de personnes sont au courant que la rousse avait une sœur, et qu’elle l’a perdue dans un accident de voiture, il y a quelques mois. Au bout de quelques minutes, elle se retrouvait devant l’immeuble qui était occupé par Jordan. Elle monta à son étage, et sonna. Elle espérait surtout ne pas le déranger, mais elle s’en doutait un peu, vu l’heure. Lorsqu’il ouvra enfin la porte, la rousse était tout de même rassurée. Elle ne se voyait définitivement pas rentrer chez elle, et se poser dans son lit, sans pour autant réussir à trouver le sommeil. A voir la tête de Jordan, il se demandait surement ce qu’elle venait faire ici. « Tu m’as dis qu’en cas de besoin, tu serais là pour moi… » Elle avait pourtant une mine crevée, ce qui est normal puisqu’elle n’arrivait pas à dormir ces derniers temps. C’est sûr que depuis la mort d’Anna, la rousse ne dort plus beaucoup. Elle prend notamment des cachets pour réussir à  dormir, mais ce soir, il faut croire qu’ils n’ont pas fait leurs effets puisqu’elle n’arrivait pas à trouver le sommeil.  Magdalena était encore dans le couloir, s’adressant une nouvelle fois à Jordan, pour lui expliquer la raison de sa présence ici, en plein milieu de la nuit. « Je, hm… J’arrivais pas à dormir, et j’savais pas où aller. » Il peut se sentir flatté, qu’elle vienne chez lui. Après tout, lorsqu’ils ont eu une conversation devant le bar de Jordan, ce dernier a bien remarqué qu’elle n’était pas trop en forme, et il lui a dit qu’il était là si elle en ressentait le besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyVen 2 Jan - 17:03


j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir



Tu étais passé au bar aujourd’hui pour réceptionner les commandes que tu avais passées, tu t’étais assuré que tout était en place afin que tu puisses rouvrir le bar dès demain soir. Tu avais préféré durant ces périodes de fête, le garder fermer histoire que ton personnel puisse enfin prendre un peu de repos mais surtout toi. Ton visage était marqué par la fatigue. Entre ton boulot au bar et celui que tu fournissais à la CIA, tu n’avais plus le temps pour dormir un peu et profiter d’un peu de répit. Tu avais donc demander quelques congés histoire que tu puisses faire un break et fermer le bar pour un repos total. M’enfin tu avais décidé de rendre visite un peu à ta famille histoire qu’elle ne soit pas triste que tu passes les fêtes de fin d’année sans elle. Tu leur avais promis de rester seulement jusqu’à Noël et tu avais inventé une soi-disant soirée que tu ne souhaitais manquer pour rien au monde histoire de ne pas leur devoir des explications. En réalité, tu avais juste besoin de temps ces temps-ci. Noël passé après avoir retrouvé toute ta famille, tu étais vite rentré chez toi et en avait profité enfin pour passer une vraie nuit complète. Mais en réalité, tu t’étais retrouvé à enquêter sur la mort d’Anna toute la soirée, à essayer de chercher son meurtrier. Tu avais essayé de trouver où pouvait-il se cacher mais ton enquête ne mena pas à grand-chose et tu en étais toujours au même point c’est-à-dire à pratiquement rien. Tu avais beau jouer de tes contacts pour tenter de trouver quelque chose, personne ne semblait savoir de qui il s’agissait (ou bien refusait de le dire).

Tu étais rentré tard du bar. Tu avais réglé quelques papiers, fais l’inventaire, ranger quelques trucs qui trainaient et tu étais finalement rentré. N’arrivant pas vraiment à trouver le sommeil, tu commençais à faire le planning pour tes employés histoire de pouvoir leur donner dès demain. Tu te rendais compte que tu ne pensais plus trop à toi ces derniers temps. Tu pensais qu’à t’investir professionnellement quitte à te donner corps et âme mais jamais tu ne pensais à toi, de ce que tu avais vraiment envie. Mais tu avais envie de quoi au juste à part retrouver le coupable de la mort d’Anna ? Tu n’avais pas trouvé quelqu’un avec qui recommencer sérieusement une histoire, tu n’avais pas trouvé quelqu’un qui pourrait te faire oublier ta défunte petite-amie. Tu te massas les paupières et jetas un regard vers l’horloge. Génial, tu allais encore une fois pas beaucoup dormir. De toute façon, tu n’avais pas beaucoup besoin de sommeil pour être en forme. Tu étais habitué à être appelé en pleine nuit quand bien même terminer à des heures plutôt tardives entre tes 2 boulots. N’arrivant pas à dormir, tu pris une douche histoire de te rafraichir et eus juste le temps d’enfiler tes vêtements qu’on sonna à ta porte.Tu fronças les sourcils et te posas des questions. Peut-être qu’il s’agissait d’un type contre qui tu avais travaillé et que tu avais mis en tord qui venait de demander une faveur… Tu te levas et regardas par l’œilleton qui pouvait bien venir frapper chez toi à cette heure. Lorsque tu vis qu’il s’agissait de Magdalena, tu esquissas un léger sourire néanmoins un peu surpris qu’elle vienne te rendre visite à cette heure là et encore qu’elle vienne te rendre visite tout court. Tu ouvris la porte et la regardas. Tu constatais que la mine fatiguée qu’elle affichait s’aggravait de mal en pis. Sa phrase te fit sourire et tu hochas la tête. Oui, tu avais dit ça et tu le pensais réellement. Tu étais content de la voir. A vrai dire, tu avais l’impression que vos rapports s’amélioraient et tu commençais à la connaître de mieux en mieux. Tu ne la voyais plus sous le regard de la fille qui te faisait porter le chapeau de la mort de sa sœur, tu la découvrais davantage. Tu ouvris la porte afin de la laisser passer. « Rentre je t’en prie » Tu lui souriais et refermas la porte après elle. « Je te sers quelque chose ou peut-être que tu veux dormir ?» Après tout, elle était surtout là pour se reposer et étant donné la mine crevée qu’elle affichait, elle en avait surement besoin. Tu enfilas un gilet qui trainais dans le coin et invitas la jeune femme à rejoindre la salon. « T’as pas dormi depuis combien de temps ? » Lançais-tu tout en ne lâchant pas du regard. Elle semblait si crevée faut dire que ça t’inquiétais. Tu pensais à alléger son planning mais bon la connaissant, elle ne voudra probablement pas de traitement de faveur.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyVen 2 Jan - 17:45



Magdalena & Jordan
J'AI LE CŒUR ANESTHÉSIÉ PAR LA PEUR DE SOUFFRIR
Pendant qu’elle était en train d’errer dans les rues de la ville, Magdalena était en train de faire un point sur sa vie. Cette année a été plutôt difficile pour elle, et elle espère que celle qui suit, pourra lui permettre un meilleur avenir. La rousse se doutait bien que ce serait dur, mais elle espérait pouvoir réussir ses études. Il faut croire qu’elle a écoutée ce que Jordan lui avait dit, la dernière fois qu’ils ont vraiment pris le temps de parler, et de se disputer, bien sûr puisque souvent les deux allaient ensembles. Il faut bien avouer que la rousse n’avait pas été très douée, quand elle a mis dans la poubelle une lettre de son université lui rappelant qu’elle avait un énorme taux d’absentéisme ces derniers temps. Son patron pouvait tomber dessus à n’importe quel instant, et ce qui s’est passé. Il a tout de même réussi à lui ouvrir un peu les yeux, en lui faisant comprendre qu’elle ne pouvait pas se permettre de rater ses études. Certes, elle a perdue la personne la plus importante pour elle, mais ce n’est pas une raison pour faire l’une des plus grosses erreurs de sa vie en voulant arrêter ses études. Magdalena pouvait donc profiter de la période des fêtes de fin d’année pour pouvoir travailler un peu sur plusieurs projets à rendre. Elle avait tout de même beaucoup à rattraper, plusieurs mois de cours en fait. Magdalena ne se présentait peut-être plus en cours, durant cette période, mais au moins, elle avait gardé contact avec un de ses camarades de promo, qui lui envoyait assez souvent les cours, ainsi que tous les projets qui sont demandés aux étudiants avec la date butoir. Son absentéisme était le plus gros de ses problèmes, puisqu’au niveau de ses travaux, on peut clairement dire que la rousse était très douée. Ce n’est pas pour rien qu’elle veut faire carrière dans le monde de la photographie, elle s’y intéresse depuis son plus jeune âge. A vrai dire, depuis le premier jour où on lui a offert un appareil jetable, et qu’elle a pris quelques clichés. On peut dire qu’elle se rappelle exactement ce qu’elle ressentait à cet instant. Et depuis, elle ne lâche quasiment plus son appareil. Il y a des personnes qui ne quittent pas leurs téléphones, du côté de Magdalena, c’est son appareil photo qu’elle ne quitte pas. Parce qu’à tout moment elle peut tomber sur un instant mémorable, qu’elle a envie de garder pour elle, sous forme de cliché. Et puis, le fait que Jordan avait décidé de fermer le bar durant les fêtes de fin d’année, ce n’était pas plus mal. Elle a pu se concentrer d’autant plus sur certains détails pour un dossier à rendre à la rentrée.

Cependant, Magdalena était constamment épuisée. C’est un peu comme si les quelques heures, où elle arrivait à dormir, n’étaient pas réparatrices pour elle. On pouvait voir les quelques cernes présentes sous ses yeux, elle ne prenait même plus la peine de se mettre un peu de fond de teint. Elle est crevée, c’est tout. Ce n’est pas une question de drogue, il ne faut pas s’en faire. Magdalena savait qu’il était tard, et pourtant elle s’était tout de même rendue chez Jordan. La rousse ne savait pas s’il était chez lui, ou bien s’il était encore en famille. Après tout, c’est encore un peu les fêtes de fin d’année. Certains sont encore en présence de leur famille, pour profiter un maximum d’eux. Pour Magdalena, ce fut tout de même très rapide. C’était le premier Noël qui se déroulait dans la famille Everdeen depuis la mort d’Anna. Quand Jordan ouvrit la porte, elle fut tout de même rassurée. Elle ne se voyait pas rentrer chez elle, et elle ne savait pas vraiment où elle aurait pu aller s’il n’était pas chez lui, ou simplement s’il n’avait pas ouvert. Après tout, il aurait très bien pu ne pas ouvrir la porte en voyant qu’il s’agissait de l’horrible petite sœur de sa défunte petite-amie. « Rentre je t’en prie. » Jordan se décala pour la laisser entrer, et Magdalena se contenta d’hocher la tête pour pouvoir le remercier avant de rentrer dans l’appartement de Jordan, tout de même hésitante. Elle se rendit compte que c’était la première fois qu’elle venait chez lui. Cela lui faisait bizarre. « C’est sympa chez toi. » Et elle le pensait. « Je te sers quelque chose ou peut-être que tu veux dormir ? » « Je veux bien une bière, si t’en as. Sinon un verre d’eau ce sera très bien, aussi. » Oui, après tout, elle n’était pas obligé de boire de l’alcool. Elle a dit une bière, mais c’est peut-être par habitude. Un verre d’eau, c’est bien aussi. Tout sauf de la caféine qui pourrait encore plus l’empêcher de dormir, en fait.

Oui, c’est vrai que si elle est venue, c’est parce qu’elle n’arrivait pas à dormir, mais boire, c’est bien aussi. Et puis, elle finira peut-être par être tellement exténuée, qu’elle finira bien par s’endormir. Elle alla dans le salon lorsqu’il l’invita à rejoindre cette place, avant qu’il ne prenne de nouveau la parole. « T’as pas dormi depuis combien de temps ? » La rousse ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en coin. Il avait dû le remarquer. Après tout, ce n’était pas difficile à le remarquer puisqu’elle avait des cernes sous les yeux. « Hm. » Il fallait qu’elle fasse marcher son cerveau pour savoir quoi lui répondre. « Je dirais depuis une bonne semaine, au moins. Je dors, enfin si deux heures par nuit, c’est dormir. » Et puis, elle se rendait compte qu’il ne la lâchait pas du regard. C’était troublant, perturbant. Elle se sentait un peu plus mal à l’aise face à lui, et ne put s’empêcher de passer une main dans ses cheveux. Magdalena tourna alors la tête, pour reprendre un peu de ses esprits, avant d’observer un peu plus l’appartement de son patron. Du coin de l’œil, elle cru reconnaître un visage. La rousse se leva alors du canapé où elle s’était assise entre temps, et se rapprocha de la photo. « Elle est… était tellement belle sur cette photo. » Anna, bien évidemment. Elle rayonnait sur la photo qu’il avait dans cet appartement.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyVen 2 Jan - 19:20


j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir


En réalité, ton travail avait été un vrai échappatoire. Ca t’avais permis de penser à autre chose que la mort d’Anna et t’avais éviter de broyer des idées noires. Tu avais préféré noyer ta colère, ta tristesse en te donnant à fond dans ton travail et ça avait marché pendant quelques temps. Tu avais tellement à faire entre les deux jobs que tu cumulais que tu venais parfois à oublier la morte de ta petite-amie. Tu étais plongé dans une atmosphère si studieuse que tu ne pensais d’ailleurs plus trop à ton entourage, qui lui, de son coté se préoccupait de ta réaction suite à la morte d’Anna. Tu n’aimais pas parler de la mort de cette dernière et au moins au bar, personne ne te posait de questions. Tu ne savais même pas si il savait qui était Anna. Tu avais appris à ne jamais parler de ta vie privée à des gens que tu côtoyais au travail. C’était une règle de base que tu avais appris à la CIA et tu t’y tenais. On avait beau de demander si tu avais une petite-amie,  tu ne répondais jamais par l’affirmatif même quand tu l’étais (bien que tu ne l’avais plus été après Anna). Même si tu savais que dépenser toute ton énergie là-dedans n’apaiserait pas la colère et la tristesse que tu pouvais ressentir, au moins pendant que tu travaillais, tu n’y pensais plus.
Quand Magdalena tenait des mots durs à ton écart suite au manque de tristesse de la mort que tu éprouverais à la mort d’Anna, ça te touchait. Tu ne pouvais confier ton réel état d’âme mais si elle savait ce qu’avait endommagée la mort de sa sœur, elle serait plutôt surprise. Tu savais qu’au fond, elle cherchait un coupable de la mort de sa sœur et elle avait jeté toute la faute sur toi et même si elle ne se trompait pas aussi bien qu’elle pouvait penser, elle ne savait pas pour ta double vie, d’ailleurs personne. Mais il était toujours dur de l’entendre dire que tu semblais n’en avoir rien faire de ce qui s’était passé. Elle ignorait les heures pendant lesquelles tu cherchais à retrouver le tueur et les heures pendant lesquelles tu pensais à Anna, que tu regrettais sa mort. Tu pourrais très bien riposter et mal te comporter vis-à-vis de Magdalena mais pourtant tu la laissas te détester et te maudire parce que tu pensais qu’au moins, elle pourra se sentir déjà mieux. Tu l’avais même embauchée en espérant peut-être qu’un jour, vos rapports pourront être meilleurs. Si les débuts étaient fructueux entre vous (et l’étaient toujours un peu encore aujourd’hui), il n’en demeurait pas moins que vous commenciez à enterrer peu à peu l’hache de guerre et appreniez à vous connaître. Peut-être te laisserait-elle enfin le bénéfice de doute et allait enfin te laisser lui prouver que tu n’étais pas indifférent à tout ce qui se passait autour de vous notamment la mort d’Anna. Tu avais toujours que Magdalena avait beaucoup souffert de la mort de sa sœur mais à la voir aussi brisée, ça te faisait quelque chose. Tu n’étais pas indifférent à tout ce qu’elle t’avait confié durant la morale que tu lui avais faite suite à son absentéisme. Ca t’avait peiné et tu aimerais bien l’aider mais tu ne savais pas vraiment trop comment t’y prendre et tu avais peur qu’elle prenne mal le fait que tu veuilles l’aider. Elle pourrait penser que tu la traites par pitié ou penser que tu te sentes obligé sans tout de suite se dire que tu voulais simplement l’épauler. Tu pouvais comprendre la peine qu’elle ressentait car toi-même tu la sentais et peut-être qu’au fond, vous aviez besoin l’un de l’autre pour sortir de ce cercle infernal qu’était cette douleur qui gâchait votre vie.
Tu étais vaguement en train de penser à elle quand elle frappa à la porte. Surpris mais content de la voir, tu l’avais laissé entrer et ne la quittais pas des yeux. Magdalena n’avait pas grand-chose en commun avec sa sœur excepté le fait qu’elle avait ce même regard, un peu troublant. Mais à part ça. Tu passais une main sur ton menton et demanda ce que la jeune femme désirait : un verre ou bien préférait-elle se reposer. Contre toute attente, elle te demanda une bière et tu esquissas un léger sourire tout en te rendant dans la cuisine pour aller la chercher. Tu te préparas quelque chose de plus fort, un bon whisky et revins vers elle et lui tendis sa bière. « Tiens » Tu la laissas découvrir un peu ton chez toi, ton environnement. A vrai dire, la décoration, tu avais fait confiance à ta meilleure amie qui était beaucoup plus forte dans ce domaine que toi. Si ça n’avait tenu qu’à toi, tu aurais mis le strict nécessaire mais elle avait tellement insisté que tu l’avais laissé faire. Tu avoues que tu étais content de lui avoir laissé cette tâche, surtout qu’elle s’en était très bien sortie. Tu rangeais quelques trucs qui trainaient sur ta table basse avant de constater le pâle visage de la jeune femme. A ses mots tu fronçais les sourcils. . « Tu devrais dormir un peu quand même.  » Lançais-tu légèrement ironique avant de tremper tes lèvres sur ton verre. Tu ne la quittais pas des yeux lorsqu’elle vint se poster devant une photo d’Anna. Tu t’approchais de la jeune femme et regardais la photo avec un sourire. . « Elle était tellement belle tout court… »  Tu jetais un regard vers Magdalena et lui souriais de nouveau légèrement. Tu passas une main dans tes cheveux, légèrement embarrassé par ce moment et coupas le silence gênant s’installant. « Viens, je te montre ta chambre. » Tu la guidas près de la chambre d’invité et la laissa découvrir la chambre. « Si tu as oublié quelque chose, je peux te passer de quoi de dépanner. La salle de bain est juste là. » Tu indiquais la pièce qui se trouvait à gauche du lit et retournas vers la jeune rousse : « Ca te convient ?» Lui demandais-tu alors que tu lui faisais face. Cette proximité te gênait si bien que tu passais une main dans tes cheveux, un léger sourire aux lèvres. . « J’ai quelques t-shirts qui trainent par là si tu veux pour dormir. J’ai même peut-etre des trucs qui restent d’Anna.» Tu désignais l’armoire et passas une main derrière ta nuque. Tu posas un dernier regard vers la jeune femme. . « Je te laisse te poser tranquillement, je serais dans le salon.» Lançais-tu avant de quitter le salon.
.


Dernière édition par Jordan Fenwick le Ven 2 Jan - 23:50, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyVen 2 Jan - 23:36



Magdalena & Jordan
J'AI LE CŒUR ANESTHÉSIÉ PAR LA PEUR DE SOUFFRIR
Le plus dur, quand on perd une personne, c’est de devoir se murer dans le silence. Elle a perdue une des personnes les plus importantes pour elle, sa sœur ainée. Anna était un peu comme son modèle. La rousse a toujours envié ce que pouvait avoir sa sœur, et elle aurait tout fait pour lui ressembler. Pourtant, elles sont loin d’être similaires toutes les deux. A part peut-être le fait qu’elles possèdent les mêmes yeux, ceux de leur mère. Mais même au niveau capillaire, elles ne se ressemblent pas. Certes, il arrive parfois que Magdalena décide de changer de couleur de cheveux, et de virer aux blonds, mais elle revient assez vite à sa couleur naturelle, le roux. Dans tous les cas, Anna et Magdalena sont différentes, l’une de l’autre, que ce soit au niveau du physique ainsi que du caractère. C’est peut-être pour cette raison que la rousse a du mal à apprécier le petit-ami de sa sœur ainée. Elle avait vraiment du mal à comprendre ce qu’Anna pouvait lui trouver. Du moins, c’était au début, parce que dans le fond, peut-être qu’il est un peu plus sympathique qu’elle ne pouvait le penser. Ils se prenaient tout de même la tête, tous les deux. Mais depuis l’autre fois, où ils se sont retrouvés à se confier plusieurs choses devant le Old Pub, il faut croire que la vision des choses de Magdalena a un peu changée. Elle avait réussi à lui dire ce qui se passait dans sa vie actuellement, le fait que son monde était un peu en pause depuis la mort d’Anna. Après ce qui s’est passé, Magdalena pensait vraiment que sa vie était ratée, gâchée. Elle restait persuadée qu’elle perdait son temps à continuer de suivre des cours de photographie alors que la vie est tellement si courte. Pourquoi Anna avait dû mourir ? Elle était si belle, si intelligente, si jeune. Parfois, quand elle réussi à dormir un peu, il arrive que la rousse fasse des cauchemars sur cet accident de voiture. Elle essaye de comprendre ce qui s’est passé, tout en essayant de modifier un peu les choses, pour se consoler et penser qu’il a forcément dû se passer quelque chose pour qu’elle ait cet accident. Anna était connue pour être plutôt vigilante, c’est limite si elle ne conduisait pas cinq kilomètres en dessous de la limitation autorisée pour ne pas avoir d’ennui avec les policiers qui rôdaient dans la ville. Peut-être qu’au fond d’elle, lorsqu’elle cherche à modifier ses cauchemars, elle tente de se rassurer, en se disant que peut-être ce serait mieux si c’était elle, qui était décédée dans cet accident de voiture, ce jour-là. Bien sûr, elle ne l’avait dit à personne, elle ne voulait pas blesser les membres de sa famille, ils ont perdus une de leurs filles, ce n’est pas le moment de se rendre compte que leur autre fille est perdue.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, Magdalena avait pensée à Jordan quand elle arrêta de prendre des photos dans les rues de la ville. Il aurait très bien pu rien en avoir à faire d’elle. Après tout, ce n’est que la sœur d’Anna. Maintenant qu’elle est décédée, il aurait très bien pu l’effacer de sa vie, puisqu’ils n’arrivent pas à s’entendre tous les deux. Mais non… Il s’est montré adorable envers elle, l’autre soir. Il cherchait même à lui apporter son soutien et lui montrer qu’il était présent pour elle, si elle en ressentait le besoin. C’est vraiment dur pour la rousse de ne pas pouvoir parler de ce mal-être qu’elle peut ressentir depuis qu’elle a perdue Anna. Bien sûr, Magdalena continue tout de même de penser qu’il puisse être lié l’accident de voiture qui a coûté la vie à sa sœur, mais elle cherche tout de même à se rapprocher pour pouvoir soutirer des informations sur lui, sur sa vie. Le fait qu’elle soit dans son appartement était un grand pas en avant. Elle pouvait apprendre à le connaître un peu plus, ainsi. C’est peut-être aussi parce qu’elle en avait envie, et non pas parce qu’elle voulait trouver ce qu’il cachait. Lorsqu’ils se sont vus, la dernière fois, c’est un peu comme si elle avait découvert une autre facette de sa personnalité, et elle était bien plus charmante que celle qu’elle avait l’habitude de voir, lorsqu’Anna était encore présente dans leurs vies. Magdalena s’installa sur le canapé de Jordan quand ce dernier se rendit dans la cuisine pour pouvoir lui ramener une bière. Il ne tarda pas à revenir auprès d’elle, en lui tendant la dite bière. « Tiens. » Elle l’accepta avec plaisir, bien que le verre d’eau aurait été tout aussi satisfaisant. Elle esquissa alors un sourire, avant de récupérer la bière, et de lui répondre. « Merci. » Tout en portant la bière à ses lèvres, Magdalena observa l’appartement de son patron. C’était la première fois qu’elle venait ici, donc elle aime bien découvrir un peu les lieux qu’elle ne connaît pas. Elle qui est native de White Oak Station, elle connaît la ville comme sa poche alors bon, quand elle va dans un lieu qu’elle ne connaissait pas auparavant, elle aime bien observer. Il faut savoir que Magdalena est très observatrice. Une de ses qualités, bien qu’elles ne soient pas forcément très nombreuses, d’après elle, bien sûr. « Tu devrais dormir un peu quand même. » Magdalena reconnu la pointe d’ironie dans sa remarque, et ne put s’empêcher de lui répondre à son tour. « Tu dis ça parce que je ressemble à un zombie ? » Ou à une malade, comme vous souhaitez.

Et puis, se sentant un peu trop mal à l’aise lorsqu’ils croisèrent leurs regards, et que Jordan le soutenait un peu trop, Magdalena remarqua une photo de sa sœur, et ne put s’empêcher de faire une remarque sur elle, en disant qu’elle était tellement belle sur cette photo. « Elle était tellement belle tout court… » Elle ne pouvait qu’acquiescer ce qu’il venait de dire. C’était un véritable rayon de soleil dans sa vie, et c’est tellement dur sans elle à ses côtés. « C’est une de mes photos. C’est elle qui te l’a passée ? » Oui, parce qu’elle ne se souvenait pas avoir donné des photos directement à Jordan. Et puis, un silence s’était installé entre eux. Ils se regardaient, sans parler. C’était tellement troublant. Heureusement, Jordan parla assez rapidement, pour combler ce silence pesant. « Viens, je te montre ta chambre. » Elle le suivit alors dans son appartement, et entra dans une chambre, surement celle supplémentaire parce qu’elle se doute bien qu’il ne lui aurait pas laissé sa propre chambre. « Si tu as oublié quelque chose, je peux te passer de quoi te dépanner. La salle de bain est juste là. » Magdalena suivit du regard ce qu’il lui indiquait, en esquissant un sourire. « Ca te convient ? » Elle hocha alors la tête. « Oui, oui. C’est presque un hôtel quatre étoiles par rapport à mon appartement. Ma chambre est encore remplie de cartons, partout. Je me prends les pieds dedans, chaque matin. » Et lorsqu’elle lui parlait, Magdalena se rendit compte de la proximité entre eux, qui était tout de même restreinte. Elle regardait un peu partout, ne sachant pas où se mettre. « J’ai quelques t-shirts qui traient par là si tu veux pour dormir. J’ai même. J’ai juste pris mes clés et mon appareil photo, avant de quitter mon appartement. » Oui, parce qu’elle a tout le temps son appareil photo avec elle, et que c’est vital de l’avoir sur elle. « Je te laisse te poser tranquillement, je serais dans le salon. » « Merci encore, pour m’accueillir. » Oui, c’était la moindre des choses. Il quitta alors rapidement la pièce et Magdalena ouvrit l’armoire en regardant les affaires d’Anna. Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en voyant un de ses vieux t-shirts. Elle le cherchait partout, mais en fait c’était sa sœur qui lui avait emprunté. Magdalena retira alors sa veste, ainsi que son haut, avant d’enfiler le t-shirt. Quand elle l’eu sur elle, elle ne put s’empêcher de l’approcher de son visage pour le sentir. Il avait l’odeur d’Anna, c’était agréable de pouvoir sentir encore son odeur. Elle lui manquait terriblement. La rousse trouva aussi un short qu’Anna devait prendre pour dormir. Ce sera plus pratique que son pantalon en jean. Elle termina de se changer avant de retourner dans le salon, auprès de Jordan. « J’espère que je ne te dérangeais pas, en arrivant ici. Peut-être que tu dormais. »
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptySam 3 Jan - 1:00


j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir



Tu n’avais jamais été très proche de toute ta famille mais à la mort d’Anna, les liens s’étaient resserrés. Tes parents s’étaient montrés si gentils. Il n’y avait pas un jour où ta mère ne t’envoyait pas un message ou bien t’appelait pour prendre des nouvelles. Elle insistait même pour venir te voir mais tu tentais toujours de les rassurer pour ne pas les inquiéter. Ton père lui, moins démonstratif, te faisait des grands discours et t’assurait même que tu allais vite retrouver quelqu’un étant donné que tu étais vertueux, quelqu’un de gentil et tu en passes… Tu savais très bien que tu pourrais toujours compter sur eux même si tu allais bientôt franchir le cap de la trentaine, l’âge ne changeait en rien votre relation. Ils t’avaient aidé dans ta phrase de reconstruction, bien plus qu’ils ne le pensaient. Ils t’avaient plus ou moins permis d’aller de l’avant et même si encore aujourd’hui la mort d’Anna t’attristait et que tu refusais de laisser le tueur en liberté, tu commençais peu à peu à reconstruire ta vie. Tu commençais à revoir tes amis, sortir de nouveau mais tu te refusais toujours de trouver une petite-amie parce que petit d’un, tu ne trouvais pas vraiment de fille te correspondant et petit deux, tu n’avais pas envie qui leur arrive ce qui s’était passé avec Anna. Tôt ou tard, c’est ce qui leur arriverait. Ton travail à la CIA était incompatible avec l’amour car tu allais systématiquement mettre en danger la personne avec laquelle tu étais sans même que cette dernière sans doute. C’était trop dangereux. Tu ne voulais pas être encore une fois être la cause de la mort d’une de tes petites-amies, tu l’avais vécu une fois et c’était déjà une fois de trop. Tu avais toujours entendu ce long discours d’agents qui parlaient de leur expérience amoureuse qui avait tourné au cauchemar. On avait beau t’avoir prévenu, tu n’avais pas tenu compte des conseils donnés et tu étais sorti avec Anna. Bien que tu faisais toujours tout pour que vous vous affichiez le moins possible ensemble, les précautions prises n’avaient pas été suffisantes pour empêcher sa mort. Une fausse identité n’avait pas arrêté son tueur qui t’avait très vite retracé et voilà ce que ça avait donné. C’était probablement pour cela que tu refusais la mort d’Anna. Parce que tu te sentais fautif. Fautif de ne pas avoir été là pour la sauver, fautif d’être sorti avec elle et d’avoir donc mis en jeu sa vie. Tout le monde à la CIA t’avait soutenu. Tu faisais partie des types qui avaient essayé de jongler entre amour et CIA et qui avaient vite compris que les deux n’étaient pas possible suite à la perte de la personne aimée. Tu aurais pu très bien quitter ton travail, tenter de reconstruire quelque chose de nouveau avec une autre personne mais tu t’étais raccroché à ça pour pouvoir de nouveau aller de l’avant. Ca avait porté ses fruits même si aujourd’hui, tu ne restais pas sans séquelles après la morte d’Anna.

Tu t’étais lancé dans le sport également. Tu avais intensifié les heures de tes entrainements au sein de la CIA et tu faisais fréquemment des footings le matin. Quand tu n’arrivais pas trop à dormir le matin et que tu venais à te réveiller très tôt, tu enfilais une tenue de sport et allais courir dans les rues vides de White Oak. Tu aimais bien quand les rues étaient dépourvues de personnes. Tu aimais bien n’entendre que le son de ta musique qui raisonnait dans tes oreilles, tu aimais bien la fraicheur hivernale. Tu étais détendu, tu ne pensais à rien et te laissais même bercer par la musique qui raisonnait dans tout ton corps. Tu ne faisais pas ça pour te sculpter un corps  mais seulement pour te détendre. Tu t’étais rendu compte que le sport avait eu beaucoup d’effets positifs et tu étais largement plus détendu après un footing. Tu revenais après chez toi, tu prenais une douche et tu attaquais la journée de bonne humeur quand bien même tu n’étais pas quelqu’un de très expressif. Tu étais souvent plus serein après une matinée sportive.  Ca te permettait également d’évoluer au sein de ta profession si bien qu’on commençait à te donner davantage de pouvoirs et des missions avec plus de risques. Tu aimais ça le risque. Tu avais beau en avoir payé le prix, tu en redemandais. A croire qu’il clochait un truc chez toi. C’était ce qui t’avait plu dans ce métier. Le risque et le secret. Même si les deux étaient durs à porter et à garder pour soi, tu aimais vivre guidé par le tenu du secret et le goût du risque.

Tandis que tu avais eu juste le temps de dispatcher les heures de travails entre tes différents employés, Magdalena vint te rendre visite. Tu te doutais qu’elle n’avait probablement pas réussi à trouver le sommeil chez elle (tu l’avais deviné suite aux révélations qu’elle t’avaient faites au Old Pub). Tu t’attendais pas vraiment à la voir mais ce fut une agréable surprise. Plus le temps s’écoulait, plus tu commençais à la connaître. Auparavant, même si elle était la petite-sœur d’Anna, Magdalena ne t’avait jamais apprécié. Elle ne te l’avait pas vraiment dit clairement mais rien que dans la façon de te parler tu avais vite compris qu’elle ne te portait pas dans son cœur. N’étant pas quelqu’un qui courait après les autres pour se faire apprécier, tu l’avais laissé penser ce qu’elle voulait penser de toi tout en continuant de fréquenter sa sœur. Il avait fallu la mort de cette dernière, cette discussion au Old Pub pour que vous vous laissiez à l’un et l’autre la possibilité de se dévoiler. Tu ne voyais plus Magdalena comme une petite peste qui voulait à tout prix, casser la relation que tu avais entretenue avec Anna. Tu avais compris la profondeur du lien qui liaient les deux sœurs en constatant le mal être de Magdalena à la mort de sa sœur. Elle s’autodétruisait et tu refusais de la voir se laisser aller. Et sa fatigue qui ne faisait que se creuser sur son visage commençait un peu à t’inquiéter mais sa phrase te fit rire. « Tu pourrais presque jouer dans The Walking Dead sans même avoir besoin de maquillage. La taquinais-tu légèrement. Bien que pour le moment vous n’étiez pas assez proches pour que tu l’aides à se reprendre, tu comptais t’y prendre petit à petit. Tu regardais la photo que tenait Magdalena dans ses mains et un sourire mélancolique se dessinait sur tes lèvres. Les bras croisés contre ton torse, tu te rappelas de doux souvenirs avant de sortir de tes pensées suite à la question de la jeune femme. « Je l’avais trouvée dans ses affaires. C’est toi qui a prise cette photo ? Tu es vachement douée. » Tu n’avais pas dit ça pour lui faire plaisir, tu le pensais réellement. Tu ne comprenais pas comment Magdalena pouvait-elle penser à quitter ses études alors qu’elle avait un réel don pour la photographie. « Tu devrais vraiment t’accrocher à tes études parce que t’es vraiment douée Magdalena.» Tu faisais un écho à votre dernière conversation et guettais sa réaction. Tu espérais qu’elle ne le prenne pas mal, tu espérais qu’elle ait une prise de conscience et qu’elle réagisse enfin. En la faisant découvrir sa chambre, sa remarque te fit rire. Tu t’appuyais contre le cadre de la porte et regardais brièvement la jeune femme « Content que ça te convienne. Il faudrait quand même un de ces 4 que tu défasses tes cartons. Je ne voudrais pas qu’une de mes meilleures employées se retrouve en béquilles.  » Tu tentais de détendre cette atmosphère embarrassée qui ne cessait de venir et aller entre vous deux. Un coup tu étais gêné, un coup elle l’était. Faut dire que vous aviez rarement été aussi proches et c’en était troublant. « Sers toi dans l’armoire, fais comme chez toi» Tu avais probablement quelques affaires d’Anna qui trainaient et puis les tiennes aussi mais Magdalena allait probablement enfiler un truc qui appartenait à sa sœur. Suite à son remerciement, tu esquissais un sourire et refermais la porte après toi pour la laisser se changer tranquillement. Tu revins dans le salon et vidas d’une traite ton verre de whisky avant de te malaxer les paupières. Tu n’avais pas envie de dormir après tous les cafés ingurgités tout au long de la journée et qui te faisais vraiment effet ce soir. Alors que tu étais en train de ranger quelques trucs qui trainaient dans le salon, Magdalena revint avec les affaires de sa sœur sur le dos. « T’as trouvé ton bonheur alors » Lançais-tu tout en désignant les vêtements qu’elle portait puis lui fis un signe pour qu’elle s’installe, tentant de la mettre au mieux que tu pouvais, à l’aise. Lorsqu’elle te demandait si elle te gênait, tu répondis par la négative d’un geste de tête avant d’ajouter « Non t’inquiète. Je terminais des trucs pour le bar. » Tu cherchais les plannings que tu avais faits pour tes employés avant de donner celui de la jeune femme. « Si les horaires te chiffonnent, dis-le moi. T’as vraiment besoin de dormir. » Tu n’étais pas un méchant patron et loin de toi cette idée d’aimer faire souffrir ses employés alors qu’ils tombaient de fatigue. Si un de tes employés venait te demander d’alléger ses horaires pour la semaine, tu acceptais parce que tu estimais que c’était humain d’agir de cette sorte. « Je pensais pas que tu allais accepter ma proposition de passer chez moi quand tu avais envie. » Lançais-tu d’un air songeur avant de la regarder à nouveau, avec un léger sourire toujours aux lèvres, guettant à nouveau sa réaction.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptySam 3 Jan - 11:02



Magdalena & Jordan
J'AI LE CŒUR ANESTHÉSIÉ PAR LA PEUR DE SOUFFRIR
Si on devait trouver un mot pour permettre de décrire l’année qu’elle venait de passer, la rousse choisira sans hésitation le mot épouvantable. Magdalena ne se voyait pas utiliser un autre mot, puisque celui-ci est parfait pour qualifier la situation dans laquelle elle peut se trouver. La déchéance a commencée en début d’année, lorsque son téléphone avait sonné. C’est peut-être stupide, mais Magdalena se raccroche à ce jour, peut-être parce que c’est la dernière fois où elle a pu voir son ainée, Anna. Quand elle avait vu le nom s’afficher sur son téléphone, Magdalena se rappelle avoir arqué un sourcil, ne comprenant pas vraiment pourquoi Jordan pouvait la contacter. Ils ne se parlaient que très rarement, tous les deux. La plupart du temps, Anna était présente dans la pièce avec eux, se mettant entre tous les deux pour éviter qu’ils ne viennent à s’entretuer. Anna était au courant que sa jeune sœur avait beaucoup de mal à apprécier son petit-ami. Elle le trouvait trop mystérieux, distant et elle restait persuadée qu’il cachait quelque chose à Anna. Il n’était pas sincère. Et elle pensait ainsi parce qu’elle n’arrivait pas à le cerner. Quand elle avait décroché, Jordan fut rapide, en lui annonçant qu’il était avec sa mère à l’hôpital parce que sa sœur avait eu un terrible accident de voiture. Magdalena ne lui avait pas laissé le temps de dire autre chose qu’elle était en route pour l’hôpital. Lorsqu’elle a remarqué la tête du médecin en train de venir vers eux, la rousse avait les larmes aux yeux. Elle savait ce que ça signifiait et lorsqu’il a prononcé ses premiers mots, Magdalena devait se résoudre à se dire qu’elle venait de perdre sa sœur. Cette nuit fut horrible, ainsi que toutes les nuits qui ont suivis. Autant dire, clairement, que Magdalena passait plus de temps à pleurer plus qu’à faire autre chose. Elle n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’Anna se sera plus là pour elle. Elles ont toujours été très proches toutes les deux. Le lien existant entre les sœurs Everdeen, est plus important que tout autre chose. Quand Anna lui a présenté Jordan, c’est vrai qu’au début, Magdalena s’est mit en tête qu’elle n’allait pas l’aimer, puisqu’il venait de s’interposer dans leur lien, pourtant si unique. Elle avait été un peu égoïste sur le coup, parce qu’elle ne voulait pas perdre ce lien qu’elle avait avec Anna. Alors quand elle a été victime de ce terrible accident de voiture, Magdalena s’est mis en tête que ce n’était pas un accident, et forcément elle a cherché un coupable. Jordan fut le premier en haut de la liste, et c’était très facile pour elle d’en faire un bouc-émissaire. C’est pour cette raison qu’elle s’est montrée aussi peste envers lui. Elle rejetait toute la faute sur Jordan, et se mettait même en tête de prouver qu’il avait un lien avec son accident de voiture. C’était pourtant terrible d’en arriver à ce point, mais elle n’arrivait pas à faire le deuil d’Anna. Comment pouvait-elle faire son deuil alors qu’elle n’avait plus personne à qui parler, plus personne à qui se confier. Certes, Magdalena avait des amis, mais ce n’était pas pareil que lorsqu’elle pouvait être avec Anna. C’est un peu comme si sa sœur arrivait parfaitement à la comprendre, sans même qu’elle puisse prononcer un mot. Jusqu’ici, Magdalena a été incapable de se confier de nouveau à une autre personne. Dans les cauchemars qu’elle fait, la nuit, elle se voit à la place d’Anna dans sa voiture, et elle arrive tellement bien à imaginer comment aurait pu être la vie si c’était elle qui se trouvait à la place de sa sœur, pendant l’accident. Certes, sa famille aurait été triste, mais Anna serait encore en vie, et elle aurait Jordan auprès d’elle. C’est tellement triste de se dire que peut-être que ses parents auraient préférés que ce soit Magdalena plutôt qu’Anna qui disparaisse dans cet accident. Ils ne le montraient pas, et ne faisaient surement pas exprès mais beaucoup de choses ont changées depuis qu’Anna est morte. Ils ont même oublié l’anniversaire de leur seconde fille. Magdalena fut véritablement blessée quand elle s’est rendue compte que tout son entourage avait oublié son anniversaire.

Alors, ce soir, quand elle avait du mal à trouver le sommeil, Magdalena avait fait l’une des seules choses qu’elle pouvait encore réussir en ce moment, prendre des photos. C’était un besoin vital pour elle, c’était un moyen de se ressourcer. Il y a certaines personnes qui ont besoin de faire du sport pour pouvoir décompresser un peu, et bien chez la rousse, c’est la photographie. Elle l’a toujours su. Magdalena était tellement peinée par la perte de sa sœur ainée qu’elle ne s’est pas rendu compte tout de suite qu’elle était vraiment en train de gâcher ses chances de réussir ses études et de pouvoir briller ensuite dans cette carrière. Pour elle, c’était évident depuis qu’elle a tenu un appareil dans ses mains pour la première fois, elle sera photographe professionnelle. La rousse serait prête à tout pour pouvoir réussir ce qu’elle entreprend, que ce soit pour elle qu’elle le fasse, tout comme pour sa sœur. Anna a été la première à la soutenir, et lorsque Jordan s’est mit en tête de lui faire la morale sur son absentéisme, c’est un peu comme si elle avait entendu Anna lui donner des conseils. Il s’est montré présent pour elle, comme Anna aurait pu le faire si elle était encore en vie. Peut-être que finalement, il n’avait pas un si mauvais fond. C’est pourquoi, plutôt que de rentrer chez elle, de s’installer dans son lit et de ressasser ce qu’elle a fait aujourd’hui en espérant trouver le sommeil, autant aller dans un endroit où elle pourrait tout aussi bien se sentir bien ? C’est triste à dire, mais elle a l’impression que les choses s’améliorent avec Jordan. Au moins, elle sait que si elle le désire, elle pourra parler d’Anna avec lui, chose qu’elle ne peut faire avec n’importe qui d’autre. Elle aurait très bien pu aller au Old Pub, mais il était fermé durant les fêtes de fin d’année. Il devait rouvrir le lendemain, alors il avait fallu qu’elle trouve autre chose. Et puis, elle s’était souvenue des paroles de Jordan, quand il lui avait dit qu’il était là pour elle, si besoin. Et surtout qu’elle pouvait venir chez lui. Elle l’avait pris au mot en se présentant chez lui, à cette heure si tardive de la nuit. Magdalena ne put s’empêcher de sourire quand il lui fit une remarque sur son état de fatigue. « Tu pourrais presque jouer dans The Walking Dead sans même avoir besoin de maquillage. » Elle avait ensuite arqué les sourcils. « C’est la série sur les zombies, c’est ça ? » Oui, elle ne prenait pas forcément le temps de se poser devant la télévision. « Je l’a connaît pas. » Et par là, elle disait qu’elle ne la regardait pas. Alors peut-être que oui, elle pourrait faire une parfaite zombie, sans avoir besoin de maquillage, mais c’est surtout parce qu’elle est exténuée et qu’elle n’arrive pas à faire de véritables nuits récupératrices. La photo d’Anna l’interpella et Magdalena se leva du canapé, pour se rapprocher de la photo et de la prendre dans ses mains. Instinctivement, en voyant le regard de sa sœur, la rousse ne put s’empêcher de sourire. Elle demanda ensuite à Jordan si c’est Anna qui lui avait donné cette photo d’elle, puisque c’était une des siennes. Une qu’elle avait prise de sa sœur, et qu’elle aimait particulièrement. « Je l’avais trouvée dans ses affaires. C’est toi qui a prise cette photo ? Tu es vachement douée. » Lorsqu’il lui fit cette remarque, Magdalena ne put s’empêcher de rougir. Elle savait qu’elle était douée, mais de l’entendre de la bouche de quelqu’un, c’est toujours plaisant. « Merci. » A croire qu’elle n’allait pas arrêter de le remercier ce soir. Jordan était proche d’elle, ce qui était troublant, et la rousse se reculait un peu de temps en temps, ayant du mal à ne pas être mal à l’aise avec cette proximité. « Tu devrais vraiment t’accrocher à tes études parce que t’es vraiment douée Madgalena. » Elle est rousse, et il veut qu’elle ressemble à une tomate ? Il est sur la bonne voie s’il continue ainsi, à la faire rougir de la sorte. Magdalena esquissa de nouveau un sourire, avant de prendre la parole. « J’ai profité des fêtes de fin d’année pour bosser un peu sur mes études. Les partiels approchent et j’aimerais bien avoir mon semestre. » C’était une façon comme une autre de lui faire comprendre qu’elle l’avait écouté et qu’elle s’était remise à ses études. De façon plus sérieuse.

Jordan lui avait ensuite demandé de le suivre, pour lui montrer la chambre où elle pourrait dormir cette nuit, du moins, terminer sa nuit puisqu’il était tout de même assez tard, ou tôt dans la matinée. Elle était un peu comme une enfant qui s’émerveillait en observant la pièce, cette chambre d’invités. C’était tellement différent de la sienne. Elle lui fit d’ailleurs une remarque, comparant même cette chambre à une chambre d’un hôtel étoilé par rapport à la sienne, bondée de cartons. « Content que ça te convienne. Il faudrait quand même un de ces 4 que tu défasses tes cartons. Je ne voudrais pas qu’une de mes meilleures employées se retrouve en béquilles. » « Je prend pas le temps de déballer mes cartons. Après tout, ce n’est qu’une chambre. On y va pour dormir, et puis c’est tout. » Elle y passait plus de temps, puisqu’elle avait réussi à faire de sa chambre un endroit pour développer aussi ses photos, sinon elle n’irait dans cette pièce que pour se reposer. Il l’avait laissé ensuite prendre ses marques, et elle ouvrit l’armoire pour trouver quelque chose de plus confortable à se mettre pour pouvoir dormir. Il avait bon goût. Oui, elle n’avait pu s’empêcher de regarder ses vêtements à lui dans l’armoire. Il est vrai qu’il est souvent bien habillé. Il pouvait être très classe parfois. « T’as trouvé ton bonheur alors. » Il avait fait cette remarque alors qu’elle revenait dans le salon. Elle prit de nouveau place sur le canapé, à côté de Jordan, bien qu’elle laisse tout de même de l’espace entre eux. « Oui. J’ai cherché ce t-shirt pendant des mois. J’savais pas que c’était Anna qui l’avait. » Un de ses t-shirts fétiche. Il faut croire qu’Anna l’aimait beaucoup aussi puisqu’elle lui avait emprunté. Elle espérait tout de même ne pas l’avoir dérangé, et s’empara de sa bière alors qu’il lui répondit. « Non t’inquiète. Je terminais des trucs pour le bar. Si les horaires te chiffonnent, dis-le moi. T’as vraiment besoin de dormir. » Elle récupéra les horaires qu’il lui tendit. « Tu sais bien que je ne veux pas de traitement de faveur, par rapport aux autres employés. » Oui, ce n’est pas parce qu’elle est la sœur d’Anna que forcément, elle doit avoir des horaires plus souples que les autres. « Je dirais rien pour une augmentation, par contre. Et vu que je suis l’une de tes meilleures employées, ce serait raisonnable. » Elle restait tout de même sérieuse lorsqu’elle fit cette remarque. Elle attendit quelques instants, avant de reprendre la parole. « Je plaisantais. » Elle lui rendit alors les horaires qu’il avait préparés. « C’est parfait, pour les horaires. Je vérifierais mes dates de partiels, pour te les donner. » Oui, ce serait tout de même embêtant qu’elle travaille le soir alors qu’elle a un partiel le lendemain matin. Bon, ce n’est pas vraiment elle que ça dérangerait puisqu’elle se doute bien qu’elle peut concilier les deux, mais Jordan tiendra surement à lui laisser des congés pour qu’elle puisse réviser tranquillement. Elle but une gorgée de sa bière, avant de se tourner vers Jordan lorsqu’il s’adressa de nouveau à elle. « Je pensais pas que tu allais accepter ma proposition de passer chez moi quand tu avais envie. » Elle était un peu hésitante. « Hm. » Elle s’arrêta un instant, avant de reprendre. « T’es la seule personne à qui j’peux me confier, par rapport à Anna. Personne n’est au courant, à part toi. »
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyDim 11 Jan - 22:36


j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir



La douleur. La douleur était probablement le sentiment le plus difficile à surmonter. On avait beau tenter de passer outre, il était dur de combler la douleur qui nous tombait dessus. Personne ne pouvait comprendre cette douleur tant qu’il ne l’avait pas même vécu lui-même. Même si votre entourage pouvait tenter de trouver des mots justes, de trouver des mots pour que vous vous repreniez, la douleur restait là. C’était à vous de vous ressaisir et ça, personne ne pourra le faire à votre place. Tu avais réussi à te reprendre très vite suite à la mort d’Anna. Tu avais réussi à te ressaisir car tu avais pensé à ton boulot, tu avais pensé à Magdalena qui devait probablement autant souffrir que toi. Tu avais également pensé à ton job à la CIA. Tu t’étais dit que tout le monde comptait sur toi pour des missions très importantes. Tu avais décidé de ne pas broyer du noir et tu t’étais plongé corps et âme dans ton travail. Même si pendant quelques jours, tu t’étais laissé aller, tu ne parlais à personne et tu refusais de te rendre au travail, tu avais très vite repris du poil de la bête et en quelques semaines, tu t’étais rétabli. Tu t’étais fait la réflexion qu’en agissant de la sorte, tu n’aiderais pas la famille d’Anna à surmonter cette épreuve et qu’en te comportant ainsi, ça n’allait pas la ramener en vie. Tu t’étais dit néanmoins que tu allais venger sa mort et que tu allais très vite retrouver son coupable qui était toujours en fuite. Tu arrivais à faire bonne figure même si au fond, tu souffrais de l’avoir perdu. Elle te manquait c’est sur, mais tu t’étais fait à son absence. Tu tentais de ne pas trop penser à elle car  chaque fois que tu pensais, une douleur s’installa dans le creux de ton ventre et te rappelais à quel point elle te manquait véritablement. Tu ne laissais rien transparaitre mais pourtant Dieu sait qu’elle te manquait. Elle était probablement une des seules personnes qui te connaissaient le mieux, une des seules personnes qui savaient qui se cachait derrière cette carapace d’homme dur et froid. Elle t’avait percé à jour et personne n’arriverait probablement à mieux te connaître qu’elle parce que tu refuserais de te dévoiler autant car cela risquait de jouer en la défaveur de cette personne. Tu ne souhaitais plus mettre en danger quiconque alors tu comptais rester célibataire. Comme ça, personne ne s’attaquerait à ta compagne et tu aurais l’esprit plus tranquille. Tu voulais fonder une famille à l’avenir mais tes projets semblèrent tomber à l’eau. Mais tu savais que tu ne pourrais pas éternellement te priver d’amour. Tu savais que tôt ou tard, une personne captera ton cœur et tu ne pourras rien faire contre ça. Tu savais que tôt ou tard, tu développerais des sentiments pour une autre personne et que tu ne pourras pas aller à l’encontre de ce que ton cœur te dirait. Si ce n’était pas fait d’ailleurs.

Tu regardais Magdalena avec un léger sourire. Plus les jours défilèrent et plus tu reconnaissais en elle Anna. Elles avaient certes rien avoir physiquement, il n’en demeurait pas moins que coté caractère, elle avait de nombreux points communs. Tu n’avais jamais pris la peine de découvrir la jeune femme. Peut-être parce qu’elle avait toujours refusé d’apprendre à te connaître davantage. Le courant n’était jamais passé entre vous. Anna avait beau tenter de jouer les médiatrices, il n’y avait rien à faire. Magdalena refusait de te connaître et toi, tu refusais d’aller vers elle alors pendant tout ce temps, vous vous étiez détestés et vous vous calculiez à peine. Désormais tu laissais la chance à Magdalena de montrer qui elle était et toi, tu lui montrais qui tu étais toutefois tu comptais garder quelques distances. Tu ne voulais pas éveiller d’éventuels soupçons et puis tu ne voulais pas trop t’attacher à elle. C’était comme ça, tu refusais de pouvoir t’attacher de nouveau à quelqu’un. C’était triste mais c’était la seule chose à faire pour éviter le drame. Tu souriais à la jeune femme et passas une main dans tes cheveux avant de hocher la tête à sa question. « Oui, c’est ça. Une série. Elle est pas mal du tout » Tu n’étais pas un adepte de tout ce qui était zombies, apocalypse mais cette série t’avait plu et tu la suivais régulièrement. Aux vues des photos prises par la jeune femme, tu ne pus te retenir de lui faire des compliments. Sincères. Tu n’étais pas quelqu’un d’hypocrite de toute façon et si tu ne le pensais alors tu ne te serais pas gratté pour rien ne lui dire. Tu trouvais ça dommage qu’elle puisse se mettre dans une situation qui pourrait la faire échouer sachant qu’elle regorgeait beaucoup de talent et qu’un talent comme ça ne méritait pas d’être gâché. Tu espérais lui donner plus confiance en elle également et la rebooster. Les bras croisés contre ton torse, tu souriais légèrement avant de poser une main légèrement hésitante mais rassurante sur son épaule avant de l’enlever quelques secondes plus tard. « Tu l’auras ton semestre.»

Tu l’emmenas voir sa chambre et la laissas découvrir les yeux tandis que tu l’observais du cadre de la porte. Cette chambre n’avait servi à rien jusqu’à là et c’était bien une des premières fois que quelqu’un y dormait. Tu étais souvent seul chez toi. Ca ne te gênait pas après tout, tu aimais être seul. Tu détestais être trop entouré de toute manière. Tu l’écoutais et souris de nouveau à ses dires sur la chambre. « Ouais, vu comme ça.» Tu étais quelqu’un qui était plus ou moins ordonné et ta maison n’était jamais vraiment en bordel. Tu n’étais pas souvent chez toi non plus donc ça expliquait pourquoi il n’y avait jamais de trucs qui trainaient. Tu aimais entretenir également ton appartement. Tu laissas la jeune femme enfiler une tenue plus confortable et tu rejoins le salon et te posas paisiblement sur ton canapé. Tu ne ressentais même pas une once de fatigue, c’était ça qui était le plus inquiétant. A ton compteur, des fois, tu n’avais que quatre heures de sommeil et pourtant tu assurais une journée de douze heures de travail non stop sans jamais te sentir fatigué ou quoi que ce soit. L’adrénaline probablement qui te tenait. Tu vis Magdalena arriver et lui laissas un peu plus de place sur le canapé. Vous sembliez si gênés l’un comme l’autre. C’était tellement étrange de discuter avec elle. Jamais tu aurais pensé qu’elle et toi arriveriez un jour à mettre vos différends de coté. Tu la laissas regarder brièvement ses horaires et fronçant les sourcils à ses dires. « C’est pas un traitement de faveur Magdalena. J’ai toujours dit à mes employés de me dire quand quelque chose les chiffonnes. Je suis juste pas un de ces patrons tyranniques. » Lançais-tu tout en te massant légèrement le cou et en ne quittant pas des yeux la jeune femme et en souriant légèrement. La jeune femme profita de cet instant pour discuter d’une éventuelle augmentation et tu arquas un sourcil. « N’exagérons rien quand même. » Tu étais gentil mais pas trop non plus mais tu savais qu’elle plaisantait au fond. Enfin, tu lui aurais dit oui, elle n’aurait pas rechigné probablement. Tu hochais de nouveau la tête et l’observas avec un demi-sourire aux lèvres lorsqu’elle te dit qu’elle allait voir si ses horaires coïncidaient avec ses partiels. « Pas de souci, fais-moi part de ça dès que tu as des nouvelles, d’accord? » Certains moments toi et Magdalena étiez gênés et tu savais jamais trop quoi dire à part passer tes mains dans tes cheveux ou derrière ton cou. C’était embarrassant et tu brisais vite le silence qui vous séparait. « Oui n’hésite pas à venir ici si tu as besoin d’être avec quelqu’un et si tu as besoin de parler. Je saurais t’écouter. » Tu posas ta main brièvement sur la sienne avant finalement trouver ça peut-être trop déplacé et surtout très embarrassant et tu te levas aussi. T’avais bien besoin d’un verre pour te détendre, même si il était plutôt tard. « Je me sers un truc, tu veux quelque chose ?»  Tu avais vraiment besoin de quelque chose de fort, quelque chose qui t’apaiserait un peu.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyLun 12 Jan - 12:49



Magdalena & Jordan
J'AI LE CŒUR ANESTHÉSIÉ PAR LA PEUR DE SOUFFRIR
Lorsque sa sœur a eu son accident de voiture, Magdalena aurait pu rester chez ses parents, mais c’était bien trop étouffant comme situation. Elle n’arrivait plus à communiquer avec ses parents. Chaque endroit de cette maison lui rappelait trop sa sœur, alors elle préférait partir. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’a plus de relation avec ses parents. Elle va les voir, de temps en temps. Cependant, elle ne reste pas très longtemps lorsqu’elle est de retour dans la maison de ses parents, la maison où elle a grandit avec Anna. Sa relation avec ses parents se dégradait au fur et à mesure, et elle ne pouvait rien faire contre. Elle a toujours pensé que ses parents avaient une préférence pour Anna, plutôt que pour elle. Ce sentiment est présent dans ses pensées, et elle se doute bien qu’elle aura du mal à le faire sortir de sa tête. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle a voulu couper les ponts avec ses parents. Elle préfère simplement faire sa vie de son côté, et être présente pour ses parents dès que besoin. En attendant, Magdalena n’est pas vraiment douée pour réussir toute seule. La rousse n’arrivait plus à payer le loyer de son ancien appartement, et c’est pour cette raison qu’elle avait cherché une colocataire. Et puis, on peut aussi dire qu’elle a aussi perdu sa bourse d’études pour ces études de photographie. Suite à la mort d’Anna, elle a eu beaucoup de mal à être sérieuse en cours, et a fini par ne plus se présenter à ses heures de cours, d’où la lettre qu’elle avait eu de la part de l’université pour la prévenir de son taux d’absentéisme un peu trop important. Jordan lui avait un peu fait la morale sur ce point, et cette dernière avait préférée ne pas l’écouter sur le coup. Magdalena ne voulait absolument rien entendre de lui, et elle continuait de se montrer fort désagréable envers elle. Ils n’avaient pas cherchés à se connaître lorsqu’Anna était encore présente. Sa sœur lui avait tout de même demandée de se montrer sympathique envers son petit-ami mais elle n’arrivait pas à le cerner, alors elle préférait penser qu’il avait une mauvaise influence sur Anna, et que tout ceci était de sa faute. C’est peut-être stupide mais elle ne pouvait pas faire le deuil de sa défunte sœur. Alors, elle faisait ce qu’elle savait mieux faire depuis quelques temps, chercher le coupable derrière cet accident et Jordan était le mieux placé pour ce poste. Magdalena ne l’appréciait pas, il savait qu’il cachait quelque chose derrière ses airs de petit-ami parfait. Magdalena se trompait peut-être sur Jordan, et peut-être qu’il n’était en rien impliqué dans l’accident d’Anna. Elle sait que si elle finit par apprendre que c’est le cas, elle lui devrait des excuses. Mais en attendant, il fallait qu’elle se rapproche de lui, dans le but de découvrir ce qu’il cachait. Alors quand tout allait plutôt mal, elle avait demandé à Jordan si il pouvait l’embaucher dans son bar, quelques nuits par semaine ainsi que le weekend, pour pouvoir gagner un peu d’argent, et surtout pour pouvoir le cerner un peu plus.

Travailler dans le bar de Jordan, c’était une sorte de couverture pour pouvoir fouiner dans ses affaires et prouver qu’il était coupable de quelque chose dans cet accident. Mais il faut croire qu’elle s’est fait prendre à son propre jeu, puisque même si elle ne veut pas se l’avouer, elle commence à l’apprécier. Pour les personnes qui la connaissent depuis un bon nombre d’années, ils savent qu’elle a perdu sa sœur ainée, mais ce n’est pas pour autant qu’ils en parlent avec elle. Ils savent que dans ce genre de situation, on refuse d’en parler parce que c’est bien trop douloureux. Et puis, il y a aussi les personnes qui ne sont pas du tout au courant de cette histoire, qui ignorait totalement que Magdalena ait pu avoir une sœur et qu’elle est décédée il y a quelques mois. Alors au final, la rousse ne pouvait avoir une discussion sur Anna qu’avec une seule personne : Jordan. Ils apprenaient désormais à se connaître, et il n’était pas si déplaisant finalement. Jordan se montrait plutôt agréable et protecteur envers elle. Il jouait le rôle qu’Anna avait l’habitude de jouer avec sa sœur. C’était elle qui était censée la protéger, l’embêter un peu aussi et faire en sorte qu’elle ne fasse pas de conneries. Magdalena savait qu’elle avait foutu sa vie en l’air et que tout était un véritable bordel depuis qu’Anna était morte. Il faut, cependant, croire que les paroles de Jordan la dernière fois l’ont fait lui rendre compte qu’il ne fallait pas qu’elle foute en l’air ses études de photographie, et qu’elle persiste. Elle voulait avoir son semestre et elle allait tout faire pour l’obtenir. De voir ses photos qu’elle avait pu prendre de sa sœur, elle n’avait pas pu s’empêcher de sourire. Magdalena sentit une main se poser sur son épaule, puis elle fut retirée quelques instants après. « Tu l’auras ton semestre. » Elle se sentait mal à l’aise, gênée. C’était la première fois qu’il se comportait ainsi envers elle. Un geste d’affection. « Je… Merci. » Il l’avait tellement perturbée qu’elle avait eu du mal à trouver ses mots.

En tout cas, elle restait tout de même mal à l’aise pendant un certain temps, avant que Jordan ne l’emmène voir la chambre où elle pourrait dormir ce soir. Elle était venue chez lui, parce qu’elle n’arrivait pas à dormir et parce qu’elle avait ce besoin de parler. C’était peut-être bizarre à dire mais elle avait l’impression qu’elle pouvait le faire avec Jordan. Leur relation a tout de même évoluée, et ils arrivent à parler sans se hurler dessus. Elle le retrouva dans le salon, où Jordan lui donna les horaires qu’il avait prévenu pour son équipe et elle n’avait pu s’empêcher de lui faire une remarque lorsqu’il lui dit qu’il pouvait revoir ses horaires pour alléger un peu les siens, vu qu’elle semblait très épuisée. Magdalena ne voulait pas être favorisée par rapport aux autres, parce qu’elle est la sœur de sa défunte petite-amie. « C’est pas un traitement de faveur Magdalena. J’ai toujours dit à mes employés de me dire quand quelque chose les chiffonnes. Je suis juste pas un de ces patrons tyranniques. » Magdalena ne put s’empêcher d’esquisser un sourire face à cette remarque. Sourire qui grandit lorsqu’il lui fit une autre remarque par rapport à l’augmentation qu’elle a demandée, bien que ce soit pour plaisanter. Certes, elle n’aurait pas dit non si il avait accepté, mais bon. « Tu… » Cette situation la mettait mal à l’aise, plus qu’elle ne pouvait le penser. Finalement, elle ne savait pas trop si c’était une bonne idée d’être venue chez lui. Elle remarqua tout de même qu’il était en train de la regarder, attendant qu’elle termine sa remarque. Ce qu’elle fit au bout de quelques secondes, détournant son regard parce qu’il la troublait trop. « Tu n’as pas à t’en faire pour moi. Je vais bien. » La rousse appréciait qu’il se montrait ainsi pour elle, mais c’était tout de même très troublant. Leur relation a évoluée en si peu de temps. C’est comme si le mois dernier ils étaient en train de se déchirer, hurlant l’un sur l’autre, et maintenant il se montrait présent et protecteur envers elle. « Pas de souci, fais-moi part de ça dès que tu as des nouvelles, d’accord ? » Magdalena hocha la tête. « Je te les déposerais au bar, oui. » Ou elle pourrait venir chez lui, une nouvelle fois, mais elle se sentirait tout autant mal à l’aise qu’elle ne peut l’être maintenant. Un silence s’installa entre eux, et Magdalena hésitait même à se lever et lui dire qu’elle allait tenter de se coucher. C’est ce qu’elle comptait d’ailleurs faire mais Jordan brisa le silence. « Oui n’hésite pas à venir ici si tu as besoin d’être avec quelqu’un et si tu as besoin de parler. Je saurais t’écouter. » Elle esquissa alors un sourire, mais fut une nouvelle fois mal à l’aise lorsqu’il posa sa main sur la sienne. Jordan devait se rendre compte de ce qu’il avait fait puisqu’il retira sa main rapidement et se leva. « Je me sers un truc, tu veux quelque chose ? » « Je… Non merci, il me reste encore de la bière. » Il devait surement aller vers sa cuisine, pour pouvoir se servir un autre verre, et Magdalena finit par se lever du canapé à son tour, pour se rapprocher de lui. « Comment tu fais, pour passer au dessus ? » Jordan ne devait pas trop comprendre où elle voulait en venir, alors elle reprit rapidement la parole pour être un peu plus claire. « Par rapport à la mort d’Anna. Quand on te voit derrière le bar, on ne pourrait pas imaginer un seul instant que tu viens de perdre ta petite-amie. »
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyDim 25 Jan - 23:18


j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir



C’en était troublant cette relation entre toi et Magdalena. Tu ne savais même pas si vous vous détestiez, si vous commenciez enfin à mettre vos différends de coté et débutiez enfin une relation meilleure. Tu ne savais pas si elle faisait ça parce qu’elle se rendait compte que tu n’étais pas l’infini connard qu’elle pensait ou bien elle faisait ça par respect envers la mort de sa sœur. Tout ce que tu savais, c’est que tu arrivais enfin à avoir une conversation avec elle. Une conversation plus personnelle, une conversation sans cri, sans insultes. Tu avais eu pour habitude de l’entendre te faire la morale, l’entendre te faire un tas de reproches. Jamais auparavant tu n’aurais imaginé la voir chez toi, l’entendre se confier. C’était troublant ça aussi. Pourtant c’était toi qui lui avais proposé mais tu t’étais dit que, de tout évidence, elle ne viendrait jamais car elle pourrait penser que ce n’était qu’un stratagème de ta part et donc verrait d’un mauvais œil ta proposition. Pourtant, elle avait frappé à ta porte aujourd’hui et tu ne pus cachas ta surprise de la voir sur le seuil de ta porte. Tu t’étais dit que c’était peut-être le moment opportun pour nouer de meilleures relations, d’apprendre à vous connaître davantage. Après tout, vous aviez un point commun : la perte d’un être cher. Elle avait perdu sa sœur et toi, tu avais perdu la fille que tu aimais. Quand bien même sa peine devait être beaucoup plus profonde que la tienne, il n’en demeurait pas moins que tu étais aussi anéanti par cette perte. Sauf que tu étais beaucoup moins expressif qu’elle alors tu avais tendance à cacher tes émotions, tes sentiments très facilement. Tu n’aimais pas te sentir faible alors tu faisais tout pour le cacher des autres. La faiblesse te rendait vulnérable et encore plus exposé au danger. C’est pourquoi tu t’étais vite repris en main, tu avais vite tenté de remonter la pente bien que tu étais toujours aussi triste du fait de la mort d’Anna. Dans ton job, tu avais été confronté à perdre des collègues, tu avais appris à te faire le moins d’amis possible et tu avais même pris de la distance avec tes parents. Tu avais fait tout ça dans le but de protéger ton entourage d’un quelconque danger. Tu t’étais attaché le moins possible pour éviter de faire du mal. Tu avais toujours mis un point d’honneur à ne pas te trouver une petite-amie mais finalement il y avait eu Anna et voilà le résultat aujourd’hui. Tu regrettais de t’être attaché à elle, d’être tombé amoureux d’elle. Si tu avais suivi ce que tu t’étais promis de faire, tu n’en serais pas là où tu en es en ce moment et Anna serait encore en vie au moins. Mais il avait fallu que tu déroges à la règle de base, il avait fallu que tu baisses la garde. Tu te haïssais parfois d’en être tombé amoureux tellement tu te sentais fautif.

Tu te disais que tu ne referais plus la même bêtise aujourd’hui. Tu ne t’attacherais plus à aucune fille et tu ne laisserais aucune fille à s’attacher à toi. Si tu devais te montrer méchant avec une fille qui s’attacherait éventuellement à toi, tu n’hésiterais pas. Tu pourras passer alors pour un goujat dans toute la ville, tu sais qu’au moins tu auras sauvé cette personne. Malheureusement ça personne ne pourrait le comprendre. Quand on ne sait pas que tu menais une double vie dangereuse alors on ne pouvait comprendre. D’ailleurs même toi il arriverait que tu ne comprennes plus ta vie, plus ce que tu étais. C’est vrai, parfois tu te contentais de mener ta double vie sans te poser des questions. Tu allais au bar, tu remplissais les tâches que tu avais à faire et puis après deux heures plus tard, tu roulais à ton bureau dans la CIA et enquêtait sur un fichier qu’on t’avait filé. Tu ne posais pas beaucoup de questions et te contentais d’obéir aux ordres de ton patron. Tu te fichais bien la raison pour laquelle tu devais espionner un type, télécharger des données personnelles et tu te fichais bien de savoir que parfois, ton comportement était contraire à la loi. Parfois il arrivait de te dire que ta vie n’avait plus aucun sens et tu te demandais bien pourquoi tu faisais tout ça. Puis après tu te rappelais que la CIA c’était peut-être la seule chose qu’il te restait et puis tu ne pourrais pas de ton coté, avancer sur les recherches sur la mort de ta défunte petite-amie. Jamais tu ne l’oublierais. Parfois, il t’arrivait de voir en Magdalena, Anna. Elles étaient différentes mais pourtant coté caractère, elle avait quelques points communs. Parfois, en écoutant Magdalena parler, tu avais l’impression d’avoir Anna. C’était troublant. Pourtant Magdalena était différente de sa sœur. Elle était peut-être un peu plus têtue que sa sœur avec un tempérament plus fort et ne se laissait vraiment pas faire. Sa sœur était en revanche plus douce bien qu’avec un sacré caractère. Tu jetais un regard vers la jeune femme et esquissas un léger sourire, te sentant gêné vis-à-vis d’un geste qui pouvait être légèrement déplacé. Tu n’avais jamais eu de gestes pareils à son égard. Tu avais simplement posé sa main sur son épaule et même si tu l’avais fait déjà à tes employés au bar, quand tu le fis à la jeune femme, c’était étrangement gênant. Tous deux ne saviez plus quoi dire et tu préféras prendre un peu tes distances. Tu ne comprenais pas trop ce qu’il vous arrivait, ce qui se passait entre vous. Peut-être c’était parce que tout ça était tout nouveau entre vous ou bien peut-être parce que c’était plus. Quoi qu’il en soit, tu préféras faire comme si de rien n’était et retiras bien vite ta main.

Après que tu lui eus fait la visite de sa chambre et la laissa prendre ses aises, tu retourneras dans le salon et te massais les paupières pensant à la longue journée qui t’attendait demain. Tu allais encore devoir courir à gauche et à droite et pourtant, c’était ça qui te plaisait. Un métier qui te faisait bouger de gauche à droite sans te laisser une minute de répit. Au moins, pendant ce temps là, tu pensais moins à Anna, à son meurtrier et à d’autres problèmes qui alimentaient ta vie. Quand la jeune femme revint et te rejoignit sur le canapé, tu ne pus te retenir de constater sa mine fatiguée et lui en fit la remarque. Tu étais prêt à alléger son emploi de temps, chose qu’elle refusa sous prétexte qu’elle voyait ça comme un traitement de faveur. Tu l’avais vite rassurée en lui disant qu’il ne s’agissait pas d’un traitement de faveur car tu aurais fait ça à n’importe quel employé mais elle te rassura qu’elle allait bien. Tu ne la lâchais pas du regard et finis par hausser les épaules. De toute manière, elle ne lâchera pas le morceau et tu n’étais pas d’humeur à partir sur un long débat. « D’accord. Mais si ça ne va pas et que tu as besoin de repos ou je ne sais quoi, dis-le moi d’accord ?»  Et puis là, tout alla trop vite et tu ne compris pas ce qu’il arriva. Ta main s’était retrouvée sur celle de Magdalena et tu la retira aussitôt créant alors de nouveau une certaine gêne entre vous. Qu’est-ce que tu foutais au juste ? Tu n’avais pas réfléchi en posant ta main sur la sienne. Tu étais débile, voilà ce que tu étais. Tu savais très bien ce qu’il se tramait dans ta tête et il était hors de question que tu puisses développer de quelconques sentiments envers Magdalena. Tu ne pouvais tout simplement pas. Tu passas une main dans tes cheveux et te levas rapidement, rejoignant ainsi ta cuisine prétextant que tu allais chercher à boire. Là-bas, tu te tapas la main contre la tête et te demandais à toi-même ce qu’il clochait chez toi. Tandis que tu étais là à tenter de comprendre ce qui se passait, la jeune femme revint. Tu te raclas la gorge et te tournas vers elle et passas une main dans tes cheveux tout en te sortant une bière du frigo. Tu lui fis face et t’accoudas sur ton plan de travail tout en l’écoutant. Tu fronças les sourcils à sa question et lorsqu’elle la reformula, tu t’humectas les lèvres et réfléchis pendant quelques secondes. Tu demandais bien comment tu faisais pour passer outre la mort d’Anna encore aujourd’hui. Ton job à la CIA et l’envie de vengeance. Mais ça, ça tu ne pouvais pas lui dire. «Je n’ai jamais été quelqu’un d’expressif et je n’ai jamais aimé me montrer vulnérable. J’aime pas perdre mon self control alors je prends sur moi.»  Lui répondis-tu tout en ne la lâchant pas du regard. « Ca ne veut pas dire pour autant que je l’oublie. J’essaie juste de cacher ce que je ressens. J’estime que pas tout le monde a besoin de savoir ce que je ressens. Je ne suis donc pas cet éternel connard sans sentiments comme tu pourrais penser ou aurais pu penser»  Lanças-tu tout en ouvrant ta bière et la sirota aussi vite qu’elle fut ouverte. « Pourquoi cette question ? »  Demandais-tu légèrement curieux. Cette proximité commençait à se faire de plus en plus embarrassante néanmoins ce n’est pas pour autant que tu décidais de prendre tes distances. Tu jouais avec le feu Fenwick.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyLun 26 Jan - 21:35



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

Magdalena avait cette soudaine impression que la situation devenait bien trop troublante entre eux deux. Après tout, si on prend en compte la dernière fois qu’ils se sont vus, la rousse haussait encore la voix sur lui, lui faisant bien comprendre, haut et fort, que pour elle, il était le seul et unique responsable de la mort de son ainée. Si Anna a perdue la vie dans cet accident de voiture, Jordan en est le responsable et elle reste persuadée que c’est le cas, même maintenant, alors qu’elle se trouve actuellement dans son appartement parce qu’elle n’arrivait pas à trouver le sommeil. Lors de leur dernière conversation, son patron lui avait dit qu’il était là si elle en ressentait le besoin. Il faut croire que la rousse l’a prit au mot puisqu’elle se trouvait en ce moment même avec lui, assise sur son canapé en train de boire une bière et de parler tranquillement, sans que l’un d’entre eux ne soit obligé d’hausser le ton pour se faire entendre. C’était troublant. Un peu comme si elle avait fait abstraction de toutes ses disputes entre eux, pour apprendre à le connaître. Après, il faut bien avouer qu’elle est aussi un peu intimidée de se retrouver seule avec lui, et chez lui en plus. Oui, parce que c’est arrivé autrefois qu’ils se retrouvent seuls au bar tous les deux, mais la situation n’était pas aussi pesante et troublante qu’elle ne peut l’être en ce moment. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, c’est un peu comme si la rousse commençait à apprécier la présence de l’ancien petit-ami de sa défunte sœur ainée. Cette dernière lui a reprochée tellement de fois le fait qu’elle ne se montre pas cool envers Jordan. Il faut croire qu’elle a suivi le conseil d’Anna, et qu’elle cherche un peu plus à connaître Jordan, bien qu’elle a beaucoup de mal à le cerner. Magdalena est pourtant très observatrice et elle n’aime pas se prononcer sur une personne lorsqu’elle n’est pas certaine de ce qu’elle peut penser. Mais elle a trouvé Jordan bien trop discret et renfermé, ce qui ne correspondait pas du tout à sa sœur. Après, la rousse s’est peut-être trompée, parce que Jordan semblait plaire à Anna. S’il plaisait à sa sœur et qu’il la rendait heureuse après tout, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Encore maintenant, Magdalena doute un peu de sa sincérité, et espère trouver ce qu’il peut bien cacher derrière son charme. Oui, parce qu’il est tout de même très charmant. La rousse comprend pourquoi Anna a pu tomber sous son charme. Quand il lui sourit, elle se met maintenant à lui sourire, instinctivement. Et quand il ose faire un geste d’attention envers elle, la rousse se sent mal à l’aise, et elle est troublée par ce contact. Bon sang, il ne manquerait plus que ça, qu’elle éprouve des sentiments pour l’ancien petit-ami de sa sœur.

Cette pensée lui avait tout de même traversé l’esprit, et Magdalena ne put s’empêcher de secouer la tête, comme pour faire partir cette pensée de sa tête, un peu comme si elle ne voulait pas s’autoriser à ressentir quelque chose pour lui. Sur le plan sentimental, bien sûr. Après, ils peuvent apprendre à bien s’entendre et lier une très bonne relation entre un patron et son employée, aucun soucis là-dessus. Magdalena pourrait mieux gérer ce genre de relation que si elle commençait à éprouver quelque chose pour Jordan. En attendant, il continuait à se montrer doux et attentionné envers elle. C’est une facette qu’elle n’avait pas l’habitude de voir en lui, et c’est aussi une des raisons qui faisait que cette situation devenait de plus en plus troublante. Se sentait-elle attirée par lui ? Certainement. Encore plus lorsqu’il se permet de lui sourire, ou qu’il pose sa main sur la sienne. Certes, il la retire très rapidement, ce qui est normal puisque c’est tout de même un rapprochement bizarre entre eux. Mais lorsque Jordan lui offre un de ses sourires, c’est un peu comme si Magdalena se sentait défaillir. Il lui faisait de l’effet, et la rousse ne pouvait plus le nier. Cependant, il serait tout de même préférable qu’elle garde cette pensée dans un coin dans sa tête et qu’elle se remonte un peu les bretelles, toute seule, lorsqu’elle sera de retour chez elle. Quitte à mettre un peu de distance entre eux, ne gardant qu’une relation de travail entre eux deux. Jordan lui avait proposé un autre verre, à boire, mais Magdalena lui affirma qu’il lui restait encore de la bière. Il se leva et alla dans sa cuisine, avant que la rousse vienne le rejoindre quelques minutes après, lui posant une question qui pouvait être une des plus troublantes. Magdalena avait besoin de savoir comment il faisait pour gérer cette situation, comment il faisait pour passer au dessus, sans montrer à son entourage qu’il venait de perdre sa petite-amie. « Je n’ai jamais été quelqu’un d’expressif et je n’ai jamais aimé me montrer vulnérable. J’aime pas perdre mon self control alors je prends sur moi. » La rousse soutenait son regard, se perdant dans ses yeux sans même s’en rendre compte. Elle ouvrit la bouche, s’apprêtant à dire quelque chose mais Jordan fut plus rapide, et reprit la parole. « Ca ne veut pas dire pour autant que je l’oublie. J’essaie juste de cacher ce que je ressens. J’estime que pas tout le monde a besoin de savoir ce que je ressens. Je ne suis donc pas cet éternel connard sans sentiments comme tu pourrais penser ou aurais pu penser. » Aïe. Magdalena fit une légère grimace, avant qu’elle ne pose sa main sur son épaule, à son tour. « C’était sous le coup de la colère. J’suis désolée si ça a pu te blesser. » Sur le moment, peut-être que oui, elle avait voulu le blesser, parce qu’elle voulait le voir comme unique responsable de la mort d’Anna et aussi parce qu’elle ne l’appréciait pas tant que ça. Mais il faut croire que les choses sont en train de changer, puisqu’elle commence par apprendre à le connaître, et il n’est pas si mauvais qu’elle le pensait. Il lui plait, et elle ne pourra pas l’éviter indéfiniment, surtout quand on sait qu’ils travaillent tous les deux ensemble.

Magdalena avait retiré sa main aussi rapidement que Jordan quand lui avait posé sa main sur elle, quelques instants plus tôt. Elle but une gorgée de sa bière rapidement, laissant peut-être un silence s’installé entre eux. Ils étaient proches l’un de l’autre, que ce soit au niveau de la pièce où ils se retrouvaient tous les deux, et ainsi au niveau de leur conversation. C’est un peu comme s’ils arrivaient un peu mieux à se comprendre, et que le courant passait mieux entre eux. « Pourquoi cette question ? » La rousse but une nouvelle gorgée de sa bière, avant de hausser les épaules. « Comme ça. » Oui, c’était très loin d’être convaincant mais bon. Elle ne savait pas trop comment aborder la chose. Jordan est peut-être la seule personne avec qui elle peut parler d’Anna, mais ça reste tout de même très perturbant d’en parler avec lui. Il la rend mal à l’aise, inconfortable. Une nouvelle gorgée de sa bière dans la bouche, et Magdalena reprit la parole. « En fait… J’ai l’impression qu’on lit en moi comme dans un livre ouvert, et que tout le monde a l’impression qu’il s’est passé quelque chose dans ma vie, qu’on me regarde avec pitié. J’ai pas besoin de la pitié des gens, j’veux simplement passer à autre chose. Et j’voulais… enfin, j’me suis dis que peut-être que tu aurais des conseils à me donner, pour moins laisser transparaitre mes émotions. » Ils sont tellement à l’opposé tous les deux. En fait, plus elle apprenait à le connaître, plus elle comprenait pourquoi Anna l’aimait. Et il faut croire que même en parler avec lui la rendait mal à l’aise. « J’dirais pas non à un verre de whisky maintenant, par contre. » Plus fort que la bière, ce sera mieux et elle se sentira peut-être moins troublée par lui. Elle le remercia d’un sourire lorsqu’il lui tendit le verre et le but d’une traite. Grimaçant un peu avant de croiser de nouveau le regard de Jordan, ce regard si troublant. « Ah. J’aime pas le whisky. » La rousse posa le verre sur le plan de travail, avant de prendre de nouveau la parole. « J’en veux bien un autre. »
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyLun 26 Jan - 22:50




Non. Il ne fallait pas que tu commences à développer de quelconques sentiments, une quelconque attirance pour Magdalena. Elle était la sœur de ta petite-amie défunte et elle était une de tes employées. Toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas que tu commences à ressentir quelque chose pour elle. Elle risquerait également de savoir la vérité sur ta double vie et là, tu étais cuit. Elle était maline et très intelligente, elle finirait un jour pour savoir pour ton petit manège. Tu refusais le fait qu’elle puisse être au courant alors pour ça, tu allais prendre toutes les dispositions nécessaires. Tu savais très bien que c’était beaucoup mieux si vous vous contentiez de simples relations professionnelles courtoises. Pourquoi il avait fallu que vous commenciez à enfin vous apprécier ? Pourquoi il avait fallu que tu baisses la garde, ne serait-ce que quelques secondes ? D’habitude, tu étais prudent. C’est pourquoi tu avais toujours souhaité ne pas mêler ta vie privée avec ta vie professionnelle. Tu n’avais jamais discuté avec tes employés de leur vie en dehors de leur travail. Tu ne leur avais jamais parlé de toi, de ta famille, d’Anna. Tu avais toujours gardé cette part de mystère, c’était beaucoup mieux pour te préserver mais aussi les préserver. Si ils commençaient à savoir trop de choses sur toi, ça risquerait de leur porter préjudice et tout ça, encore une fois à cause de toi. Tu avais toujours mis un point d’honneur à les respecter, à bien les payer et à être à leur écoute mais jamais tu ne leur parleras trop de toi. C’était beaucoup mieux comme ça. Dans ta vie privée, tes amis se comptaient presque que sur une main. Tu n’étais pas forcément quelqu’un d’asocial mais disons que tu étais un peu comme un loup solitaire. Tu n’avais jamais eu un tas d’amis depuis que tu étais gosse. Tu n’allais pas souvent vers les gens et les gens n’allaient pas souvent vers toi. Tu n’en avais jamais souffert, ça te plaisait d’avoir que quelques amis. Encore aujourd’hui vous étiez en contacts et ils étaient encore tes seuls amis. Tu n’avais pas un carnet d’adresses affriolant mais à quoi ça te servirait quoi au juste ? En somme, tu n’avais jamais été quelqu’un qui avait le besoin d’être constamment entouré de personnes, d’amis. Tu étais très bien seul. C’est pourquoi tu ne prenais pas le temps d’en connaître un peu plus sur tes employés. Tu n’avais pas vraiment envie de les connaître en dehors de leur travail ici. Tu te contentais très bien de votre relation actuelle. Pourtant Magdalena faisait partie de tes employées et aujourd’hui tu l’avais laissée découvrir ton monde, ton chez toi. Tu l’avais laissé entrer dans ton univers et tu t’étais plus ou moins confié à elle. C’était quand même un sacré pas dans votre relation. Toi qui avais toujours été de nature discret et plutôt distant avec elle, tu l’avais aujourd’hui laissée te découvrir davantage. Et plus vous appreniez à vous découvrir et plus quelque chose se passait entre vous. Tu n’arrivais pas vraiment à mettre un mot sur ce qui se tramait entre vous mais quelque chose était sur : ça risquerait de ne pas trop te plaire et risquerait de t’apporter encore un peu plus de problèmes.

Plus le temps s’écoulait et plus tu commençais à te déraidir. Peut-être était-ce l’effet de l’alcool qui circulait dans ton sang, dans ton corps mais tu avais surtout l’impression de te laisser aller. Tu n’écoutais plus les commandes dans ton cerveau qui te disaient d’arrêter cette petite conversation et de s’en tenir au final qu’à des relations banales. Tu commençais même à lui sourire et à l’apprécier de plus en plus. Tu n’aurais jamais pensé qu’un jour, toi et elle arriveriez à discuter sans vouloir insulter l’autre sans arrêt. Tu profitais simplement du moment entre vous, tu ne te posais plus de questions. Peut-être que tu le regretterais demain, peut-être que tu faisais une belle connerie mais tu n’arriverais pas à couper court à votre conversation, à couper court à ce qui commençait à se tramer entre vous. Ca avait beau être parfois profondément intimidant, embarrassant, il n’en demeurait pas moins qu’aucun des deux ne souhaitait se retirer. Peut-être qu’elle l’attendait que tu le fasses ou peut-être qu’elle souhaitait vraiment apprendre à te connaître mais quoi qu’il en soit, tu ne comptais pas, pour ta part, aller te coucher. Même si le réveil risquerait d’être dur, tu étais habitué à ne pas beaucoup dormir. De toute manière, si tu voyais que la journée risquerait d’être bien trop compliquée, tu déléguerais le service à l’un de tes salariés et tu filerais te recoucher sachant que dans une semaine tu allais encore devoir t’absenter pour un petit weekend pour la CIA alors tu souhaiterais reprendre quand même quelques forces.  Néanmoins ce soir, tu profiterais un peu du moment passé avec la jeune femme. Pour une fois que vous arriviez à rester dans la même pièce sans avoir besoin de crier sur l’autre, c’était rare. A ta plus grande surprise, Magdalena te questionna sur le fait que tu puisses garder tes émotions pour toi. Quand tu lui répondis que tu avais un self control qui te permettait de gérer les trop pleins d’émotions, la jeune femme vint te demander conseil. Tu esquissas un léger sourire avant de hausser les épaules et passas une main dans ta nuque. « A vrai dire, je sais pas trop comment j’ai réussi à passer outre de tout ça. Je crois que c’est mon boulot ici qui m’a permis de tenir le coup. Je me suis investi à fond dedans, dans quelque chose qui me plaisait. Puis petit à petit j’ai accepté la mort d’Anna et c’est ça qui fait que j’arrive à gérer mes émotions.»  Lanças-tu légèrement pensif avant de regarder de nouveau Magdalena. A vrai dire, c’était surtout ton job à la CIA qui t’avait permis de tenir le coup mais tu n’allais tout de même pas lui en parler. « Je pense que tu devrais t’impliquer à fond dans tes études. Accroche-toi à quelque chose qui te plait. Puis tu verras que petit à petit, la peine se fera de plus en plus petite. Ta sœur n’aurait probablement pas voulu être la cause de ton échec scolaire.»  Tu en profitais pour la rebooster, elle semblait vraiment en avoir besoin. Lorsqu’elle s’excusa pour son comportement, tu souris une énième fois. « C’est pas grave, je comprends  Et si elle savait la vérité, elle risquerait probablement te détester et se détester d’avoir pu baisser la garde. Tu étais à demi-fautif dans cette histoire quand même.

Dans la cuisine, tu tentais vainement de reprendre tes esprits. Tu tentais de retrouver une quelconque raison chez toi qui te dirait d’arrêter de fricoter avec Magdalena et d’arrêter de lui parler. Pourtant quand elle revint, tu ne pus te retenir de nouveau d’esquisser un sourire. Ca en devenait presque un automatisme. Non, il ne fallait vraiment pas que tu commences à jouer ce petit jeu avec elle, ça ne mènerait à rien de toute façon à part d’apporter encore plus de problèmes que tu n’en avais déjà. Tu te servais de nouveau à boire, ayant besoin d’à la fois de désaltérer mais également de te détendre. Tu te sentais tendu par cette situation, par le fait que vous commenciez à vous rapprocher. «J’ai juste quelque chose à te dire et après j’arrête : tu t’en fiches du regard des autres. Tu t’en fiches de ce qu’ils peuvent te dire ou bien même penser de toi. Passer outre de ce que pense les gens de toi, ça t’aidera à aller de l’avant. »  Tu te tournais alors  et jetas ta bière vide à la poubelle quand la jeune femme te demanda un whisky. Tu ne rechignas pas, tu n’étais après tout pas son père ni son frère pour lui faire une quelconque morale et t’exécutas avant de lui donner le verre. Tu ne la lâchais pas du regard, tu étais comme qui dirait, absorbé par son regard. Elle te plaisait, tu ne pouvais le nier. Tu en profitas pour te servir un verre et rias à sa phrase. « Si t’aimes pas le whisky, bois autre chose. J’ai d’autres trucs si tu veux.» Tu ne comptais pas non plus la saouler mais un verre vous ferait du bien. Ca permettrait de vous détendre et de vous déraidir un peu. Elle demanda un nouveau verre de whisky alors qu’elle t’avait dit quelques secondes plus tôt qu’elle n’aimait pas ça et là, tu fus de nouveau étonné. Cette fille était vraiment surprenante. Soit, tu t’exécutas, tu n’avais pas envie de lui faire la morale non, pas ce soir. Alors que tu étais prêt à lui donner le verre et le lui tendis, tu finis par le reprendre. « Je trouve qu’on a parlé assez de choses dramatiques pour ce soir. Je te propose un jeu d’alcool : je n’ai jamais. Tu connais probablement les règles je pense. Ca va être une occasion pour disons, nous connaître et nous détendre également. Bien sur, si tu ne le sens pas et préfères aller te coucher, y a pas de souci, je comprends. Si t’es partante, alors je suis partant. »  Qu’est-ce que tu foutais, tu n’étais pas censé prendre tes distances ? Tu allais te mettre dans de beaux draps toi, ouais, t’allais te mettre dans un sacré pétrin. Tu la regardais avec un petit sourire, attendant sa réponse. «Bien sur, dès que tu sentiras que tu auras eu ta dose pour ce soir et préférera arrêter, tu me le diras et on arrêtera. »  Bah oui, tu ne voulais pas quand même qu’elle frôle le coma éthylique ou autre.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyMar 27 Jan - 12:34



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

C’est un peu comme si c’était le point de non retour. Vous savez, c’est ce moment où on se rend compte qu’on perd pied, qu’aucun retour en arrière n’est possible. Magdalena se rend compte qu’elle est peut-être en train d’éprouver des sentiments pour Jordan, et bien que cela lui fasse peur, elle reste tout de même avec lui. La rousse aurait pu prendre une décision, choisir la solution de facilité, c’est-à-dire qu’elle commence à être fatiguée et qu’elle irait bien se coucher, dans la chambre d’ami de Jordan. Et pourtant, c’est comme si Magdalena avait envie de continuer de parler avec lui, d’en apprendre un peu plus sur qui est Jordan Fenwick. Elle ne le voyait que comme son patron, et le petit-ami d’Anna, sa défunte sœur. Lorsqu’Anna était encore en vie, Magdalena n’aurait pas pris la peine de se montrer douce envers Jordan. Il était simplement l’homme qui rendait heureuse sa sœur mais qui mettait de la distance dans la relation que pouvait avoir les deux sœurs. La rousse était en train de se demander dans quel merdier elle venait de se mettre. Certes, avoir des sentiments pour une personne, ce n’est pas dramatique, mais pour Magdalena c’est le cas. Elle a cette impression que dès qu’elle s’attache à une personne, c’est prendre le risque de la perdre. Et puis merde, n’oublie pas que c’est le petit-ami d’Anna. Cette pensée n’arrêtait pas d’être présente dans sa tête. Même si Anna n’est plus là maintenant, Magdalena ne peut pas se permettre d’éprouver de quelconques sentiments pour son petit-ami. C’est un peu comme si elle avait l’impression de trahir la personne la plus importante pour elle.  Au final, elle se demande vraiment ce qu’elle est venue faire chez lui. Certes, elle n’arrivait pas à dormir, et elle avait besoin de parler, mais elle aurait pu se rendre sur la tombe de sa sœur, comme elle a parfois l’habitude de le faire. Mais non, elle n’a trouvé de mieux que de se pointer à pas d’heure chez son patron. Rien de que le fait d’être allée chez lui, allait modifier leur relation. Comment pouvaient-ils faire comme si de rien était alors qu’ils ont appris à se connaître tous les deux. Alors le fait qu’elle puisse éprouver des sentiments pour son patron, et bien, ça ne va rien aider. Et puis, franchement, il ne faut pas qu’elle se fasse des idées. Jordan lui a clairement dit que même s’il ne montrait pas ses émotions, ce n’est pas pour autant qu’il oubliait Anna. Il avait surement encore de forts sentiments pour elle, alors pourquoi est-ce qu’il en aurait pour Magdalena ? Elles sont très différentes toutes les deux. Putain, mais pourquoi tu te mets à penser ça ? Il faut qu’elle arrête de se prendre la tête, et qu’elle arrête de penser qu’elle a le droit de ressentir quelque chose pour lui, c’est interdit.

Magdalena avait besoin de ses conseils. Jordan était la seule personne avec qui la rousse pouvait parler de sa sœur. Certes, ses parents sont encore présents mais ils sont tellement tristes depuis la mort de leur fille ainée qu’ils leur arrivent parfois de mettre leur seconde fille de côté. Un peu comme l’autre fois, avant les fêtes de fin d’année où ils ont juste oubliés l’anniversaire de Magdalena. Et puis, ne parlons même pas des fêtes de noël. On ne peut pas vraiment dire que l’ambiance était présente. C’était la première année qu’ils le célébraient sans Anna, et c’était bien trop pesant. « A vrai dire, je sais pas trop comment j’ai réussi à passer outre de tout ça. Je crois que c’est mon boulot ici qui m’a permis de tenir le coup. Je me suis investi à fond dedans, dans quelque chose qui me plaisait. Puis petit à petit j’ai accepté la mort d’Anna et c’est ça qui fait que j’arrive à gérer mes émotions. » Elle ne cessait de l’observer, de soutenir son regard lorsqu’il était en train de parler. C’est comme si elle buvait ses paroles, se perdant dans ses yeux. « Je ne veux pas l’accepter… » C’était peut-être le problème, en fait. Magdalena ne pouvait pas accepter que sa sœur soit morte. Elle fut la personne la plus importante pour elle, son pilier. C’est comme si elle se sentait tellement perdue depuis qu’elle a eu cet accident de voiture. Elle esquissa alors un triste sourire, avant de baisser la tête après cette annonce. Non, elle ne voulait pas accepter la mort de sa sœur. Peut-être parce que cela voudra dire qu’il faudra qu’elle avance sans elle, et pour l’instant, elle en est incapable. « Je pense que tu devrais t’impliquer à fond dans tes études. Accroche-toi à quelque chose qui te plait. Puis tu verras que petit à petit, la peine se fera de plus en plus petite. Ta sœur n’aurait probablement pas voulu être la cause de ton échec scolaire. » La rousse releva la tête face à la remarque de Jordan. Il avait peut-être raison. Peut-être qu’Anna ne voudrait pas qu’elle rate ses études et qu’elle termine comme étant barmaid. « J’ai loupé pas mal de cours ce semestre. J’suis même pas sûre de réussir les partiels pour ce semestre. » Et elle sait bien qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. C’est elle qui n’allait pas en cours, personne ne lui forçait la main pour ne pas y aller. Elle baissa de nouveau la tête, un peu honteuse. « Si j’ai pas mon année, je peux dire au revoir à mes études. J’ai déjà plus ma bourse depuis cette année, je ne pourrais pas non plus la redoubler une seconde fois. » Elle ne voulait pas rester indéfiniment en troisième année de photographie, elle voulait obtenir son diplôme, pouvoir en faire son métier et qui sait peut-être voyager à travers plusieurs pays pour voir de nouveaux paysages ? Ce serait top, non ? « J’ai juste quelque chose à te dire et après j’arrête : tu t’en fiches du regard des autres. Tu t’en fiches de ce qu’ils peuvent te dire ou bien même penser de toi. Passer outre de ce que pensent les gens de toi, ça t’aidera à aller de l’avant. » Magdalena releva la tête, et esquissa un sourire avant de terminer sa bière. « Merci. »

Elle ne pensait pas qu’ils pourraient aussi bien s’entendre en si peu de temps, tous les deux. Leur relation semblait tellement chaotique, puisqu’ils ne cessaient pas de s’envoyer sur les roses, et hausser le ton pour montrer leur désaccord. C’est devenu une habitude entre eux, et ce soir, elle n’existait plus. Ils se parlaient calmement tous les deux, arrivant même un peu à se confier l’un à l’autre. Pour se détendre un peu plus et arrêter d’être mal à l’aise, Magdalena lui demanda un verre de whisky. Elle but d’une traite le verre avant d’avouer qu’elle n’aimait pas le whisky. Elle ne put s’empêcher de mêler son rire à celui de Jordan. C’est bien la première fois qu’elle l’entendait rire, et que ce soit par sa faute, surtout. « Si t’aimes pas le whisky, bois autre chose. J’ai d’autres trucs si tu veux. » « Etonnant, pour un patron de bar. » Oui, elle se doutait bien qu’il devait avoir plusieurs alcools chez lui, puisqu’il tient un bar. En attendant, elle lui demanda tout de même un nouveau verre de whisky, et tant pis si elle n’aimait pas. Magdalena le regarda alors pendant qu’il lui servit son verre et s’apprêtait à le prendre, mais Jordan le reprit avant, et prit la parole. « Je trouve qu’on a parlé assez de choses dramatiques pour ce soir. Je te propose un jeu d’alcool : je n’ai jamais. Tu connais probablement les règles je pense. Ca va être une occasion pour disons, nous connaître et nous détendre également. Bien sûr, si tu ne le sens pas et préfères aller te coucher, y a pas de souci, je comprends. Si t’es partante, alors je suis partant. » Lorsqu’il se mit à lui sourire, elle en fit de même. Bien sûr qu’elle connaît les règles, il ne faut pas qu’elle oublie qu’elle est étudiante et que par conséquent, elle a l’habitude d’aller à quelques soirées étudiantes. C’est courant comme jeu d’alcool dans ce genre de soirée. Mais c’était aussi le moment où elle pouvait dire qu’elle allait se coucher. C’était peut-être plus sérieux, vu la situation. Elle était tout de même joueuse. « Bien sûr, dès que tu sentiras que tu auras eu ta dose pour ce soir et préférera arrêter, tu me le diras et on arrêtera. » Un sourire se dessina sur son visage, avant qu’elle ne lui réponde. « J’suis partante. » Ce fut une simple réponse, mais c’était aussi pour confirmer ses mots. Oui, dès qu’elle voudra arrêter, elle le lui dira, qu’il ne s’inquiète pas. « Je commence. » Magdalena récupéra alors le verre de whisky qu’il lui avait servit. Hm. Par quoi elle pourrait commencer ? « Je n’ai jamais participé à un jeu d’alcool. » Trop facile, mais c’était pour commencer, bien sûr. Elle esquissa un sourire avant de lui faire un signe de tête pour qu’il commence à boire. « Bon d’accord, elle était trop simple celle-ci. Hm… Attends, j’en cherche une autre. » Oui, quelque chose qui ne soit pas aussi simple, c’est un peu comme si elle lui avait dit qu’il n’avait jamais travaillé dans un bar, elle le sait ça donc c’est moins drôle. « Je n’ai jamais… été arrêté par la police. » Magdalena planta son regard dans celui de son partenaire, attendant sa réaction par rapport à ce qu’elle venait de dire.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyMar 27 Jan - 21:40



Il fallait toujours que tu te foutes dans des situations possibles. Il fallait toujours que tu te fourres dans de sales histoires et bien sur, en sortir était d’un compliqué. Tu n’avais jamais pu te trouver dans une situation simple, non il fallait toujours que tu attires le compliqué. Depuis que t’étais gosse tu t’étais mis un bon nombre de fois dans le pétrin. Bien sur, tu arrivais à t’en sortir ouais, mais tu aurais préféré ne pas t’y trouver, ça aurait été beaucoup mieux. Il fallait que tu arrêtes ça, il fallait que tu arrêtes ta comédie avec Magdalena. A quoi tu jouais ? Qu’est-ce que tu attendais d’elle ? Tu ne pensais quand même pas qu’il pouvait éventuellement se passer quelque chose entre vous ? De toute façon, tu ne laisserais pas ça se passer. Tu ne voulais pas la mettre en danger, tu ne voulais pas qu’elle soit la prochaine cible après Anna. Si tu voulais la garder hors de ton monde dangereux, il allait falloir que tu mettes un frein dans votre nouvelle relation. Peut-être qu’après tout, c’était mieux quand elle et toi n’arriviez pas à cohabiter ensemble. Peut-être qu’il serait mieux d’en revenir à cette relation parce que comme ça à la fois tu la mettais hors de danger et puis comme ça tu éviterais de développer quelconque sentiment, quelconque attirance à son égard. Oui, voilà, il fallait prendre des distances et plus vite ce sera, moins ce sera douloureux pour l’un et pour l’autre. Il fallait que tu prennes de nouveau tes distances et que tu restes toujours distant envers tes employés. C’était mieux pour tout le monde. Tu ne voulais pas vivre quoi que ce soit avec la jeune femme parce que tu savais très bien les risques de cette relation. De toute manière, elle ne voudrait probablement pas qu’il se passe quelque chose entre vous vis-à-vis de sa défunte sœur, ce qui était normal en soi. Tu ne voyais aucune autre solution, tu ne voyais aucun moyen pour la garder en dehors de ton monde. Ce n’était pas parce que tu ne le souhaitais pas mais simplement parce que plus elle vivrait loin de toi, plus elle sera en sécurité. Tu ne serais pas capable d’éternellement la protéger et puis tu ne voudrais pas non plus l’oppresser de peur qu’il lui arrive quoi que ce soit alors tu préférais en rester là. Tu ne voulais pas plus de problèmes dans ta vie qu’il n’y en avait déjà.

Tu regardais la jeune femme et voyais bien la tristesse qui se lisait sur son visage en évoquant Anna. Elle semblait tellement affectée par cette histoire, elle semblait tellement peinée. Tu n’aurais probablement pas les mots pour la rassurer et tu ne sauras vraiment la consoler. C’était à elle de franchir le cap, c’était à elle de tourner la page et d’enfin avancer dans sa vie, tu ne pouvais pas le faire à sa place. Tu ne pouvais que l’épauler mais tu ne pouvais pas en faire plus. Peut-être qu’elle n’était pas prête, peut-être lui fallait-il encore un peu de temps. Tu le constatas lorsqu’elle t’avoua qu’elle refusait la mort de sa sœur. Tu fis une moue et haussas les épaules. Tu ne voulais pas non plus la démoraliser mais tu ne pouvais pas non plus lui mentir. Tu voulais être franc et honnête et donc l’épargner ne servira peut-être à rien si ce n’est ne pas l’aider à avancer dans sa vie sans Anna. « Il le faut. Tant que tu refuseras sa mort, tu ne pourras pas à aller de l’avant Magdalena. Si tu continues comme ça, dans vingt ans tu en seras toujours au même point et j’imagine que tu as d’autres projets que de rester éternellement derrière un comptoir. » Tu la regardais de nouveau guettant sa moindre émotion. Elle devait se douter que tu ne lui disais pas ça pour lui faire mal mais simplement pour l’aider. Tu l’écoutas attentivement, c’est fou ce qu’elle pouvait te troubler. Tu te ressaissisais de suite et tenta de faire comme si de rien n’était, tu excellais tellement en cette matière. « Ressaisis-toi. Il n’est jamais trop tard tu sais. Travaille tes partiels le plus possible et défonce toi à l’examen.  » Tu avais toujours eu l’âme d’un battant, d’un guerrier et tu voulais lui transmettre en quelques sortes cet esprit pour qu’elle puisse prendre conscience qu’elle ne devait pas abandonner trop tôt puisque rien n’était joué. Avec un bon travail et sachant qu’elle était douée en la matière, elle pouvait l’avoir et haut la main. Mais ça, tu ne voulais pas lui dire, non. Parce que d’abord, elle devait reprendre du poil de la bête et elle devra prendre en conscience de la chose toute seule, encore une fois tu ne faisais que l’aider. « Tu l’auras ton année. Mais elle ne va pas tomber du ciel, il va falloir que tu t’accroches et surtout que tu y crois. Mets toi à travailler sérieusement, il n’est pas trop tard, les dés n’ont pas encore été lancés après tout. » Fis-tu remarquer en haussant les épaules puis esquissas un sourire se voulant réconfortant. Elle semblait en détresse et toi tu venais la sauver.

L’heure était enfin à l’amusement ou bien vous en aviez fini coté dramatique. La jeune femme te demanda un verre de whisky que tu lui servis et lorsqu’elle te fit la remarque qu’elle n’aimait pas ça, tu ne pus te retenir de rire, auquel se mêla celui de la jeune femme et lui proposais quelque chose d’autre. Sa réponse te fit sourire et tu te frottas le menton. « Effectivement. Surtout pour un super patron comme moi.» Tu disais ça pour rire bien sur mais il fallait avouer que tu n’étais pas un méchant patron. Tu ne martyrisais pas tes salariés, tu ne les méprisais pas et surtout tu ne les sous-payais pas. Tu étais quelqu’un de correct et si on te rendait la pareille alors tu étais quelqu’un à l’écoute et surtout attentionné, pas un de ses connards de patrons tyranniques. Tu avais déjà dépanné tes employés qui ne pouvaient pas venir en raison d’une quelconque maladie, examen à réviser. Tu les écoutais lorsqu’ils avaient des choses à revendiquer et quand ils venaient te demander un aménagement dans leurs horaires, tu le faisais même si ça foutait un sacré dawa. Tu initias un jeu et la femme semblait partante. Tu lui souris et vous servit un verre. Elle commençait et son premier je n’ai jamais te fit légèrement rire et tu levas les yeux au ciel. « Si tu continues à faire des trucs aussi simples, tu peux être sur qu’on sera saouls dans moins d’un quart d’heure » Ce qui était le but soit, mais tu voulais également en profiter pour apprendre à la connaître. Tu la laissais en faire un nouveau et cette fois-ci, celui ci s’avéra intéressant et tu dus boire suite à ce qu’elle dit. Elle te scruta du regard et tu haussas les épaules. « J’étais môme et disons que j’avais enchainé pas mal de conneries à l’époque. » Tu n’allais pas entrer dans les détails et tu la regardas avec un sourire, tout en réfléchissant ce que tu pourrais dire. « A moi donc. » Tu te passais une main dans les cheveux, réfléchissant bien à ce que tu pourrais dire. « Je n’ai jamais été quelqu’un de très fêtard à vrai dire» Et oui, tu étais plutôt quelqu’un qui aimait la tranquillité bien que cela ne t’avait pas empêché à te rendre à nombreuses soirées.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyMar 27 Jan - 22:33



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

Qu’ils soient proches tous les deux, c’est encore un peu troublant. La rousse est habituée au fait de se prendre la tête avec lui, de l’envoyer sur les roses dès qu’il commence un peu à lui taper sur le système. Ce qui arrivait tout de même très souvent, on ne peut pas le nier. Surtout pas elle, en plus. Et puis, il faut croire qu’elle s’est lassée de devoir hausser le ton face à lui, qu’elle s’est lassée de devoir le détester. Certes, ce n’est pas non plus le grand amour entre eux, mais ils font des progrès, chacun de leur côté. Magdalena tentait de faire un effort, parce qu’elle se doutait bien que si Anna l’aimait, c’était bien parce qu’il est un homme bon. Et Jordan, et bien il devait surement avoir beaucoup de patience pour pouvoir apprendre à connaître et à apprécier Magdalena. Il ne faut tout de même pas oublier qu’elle a tout de même un sacré caractère celle-ci. Ce n’est pas étonnant qu’elle ne souhaite pas vraiment qu’on l’approche de trop près. D’une, parce qu’elle a peur de perdre les personnes auxquelles elle peut s’attacher, et de deux, parce qu’elle reste tout de même quelqu’un de plutôt solitaire en soi. Elle est un peu dans son monde à elle, et on ne peut pas nier que Jordan est en train de tout bousculer dans sa tête actuellement. La rousse ne peut pas le nier, elle commence à ressentir quelque chose pour Jordan, et il faut vraiment qu’elle prenne ses distances envers lui, parce qu’elle ne peut pas se permettre de ressentir de quelconques sentiments pour son patron. Magdalena s’est mit en tête que lorsqu’elle quittera cet appartement, elle prendra ses distances avec Jordan. Elle le reconnaît, elle a eu un moment de faiblesse. Elle se sentait seule, et elle n’arrivait pas à dormir, alors elle avait parcouru un peu la ville, à pied, pour prendre quelques clichés avant de prendre un taxi et de donner l’adresse de Jordan et de se pointer chez lui. Un simple moment de faiblesse, parce qu’elle s’est laissée aller. Magdalena avait besoin de parler de sa sœur, d’Anna. Et Jordan est la seule personne à qui elle peut le faire. Mais il va falloir qu’elle apprenne à se passer de lui, puisque de toute évidence, elle ne pourra plus être aussi proche qu’elle ne peut l’être à l’instant. Une fois qu’elle aurait franchie la porte, parce qu’elle ne veut tout de même pas gâcher cette soirée qu’ils passent tous les deux, cela peut lui permettre d’en apprendre un peu plus sur Jordan, et ce n’est pas ça qui va lui déplaire. Elle s’intéresse à lui, elle ne peut pas le nier. Maintenant qu’elle arrive à en savoir plus sur elle, elle veut en connaître encore plus. C’est un peu comme si elle est une véritable insatisfaite et qu’elle en veut plus, et encore plus à chaque phrase qu’il prononce.

C’est un peu comme si il cherchait à lui remonter le moral, à essayer de la faire avancer, par ses mots. Jordan était très réconfortant envers elle. « Il le faut. Tant que tu refuseras sa mort, tu ne pourras pas aller de l’avant Magdalena. Si tu continues comme ça, dans vingt ans tu en seras toujours au même point et j’imagine que tu as d’autres projets que de rester éternellement derrière un comptoir. » Elle aurait pu dire que son métier de barmaid lui plait, et qu’elle aime bien travailler avec lui, mais son regard risquerait de la trahir. Ce n’est pas dérangeant de travailler auprès de lui, mais il est vrai qu’elle ne se voit pas travailler dans un bar pour le restant de ces jours. Elle n’aura pas eu besoin de lui répondre, il a dû comprendre ce qu’elle pensait quand elle croisa son regard. Il avait raison, sur tous les points. Ce qui était tout de même un peu agaçant. « Ressaisis-toi. Il n’est jamais trop tard tu sais. Travaille tes partiels le plus possible et défonce toi à l’examen. » Encore une fois, Jordan a raison. Elle a peut-être été absente une bonne partie de ce premier semestre, mais ce n’est pas autant qu’elle va se planter en beauté lorsque ce sera le moment de passer ses partiels. « Tu l’auras ton année. Mais elle ne va pas tomber du ciel, il va falloir que tu t’accroches et surtout que tu y crois. Mets toi à travailler sérieusement, il n’est pas trop tard, les dés n’ont pas encore été lancés après tout. » Magdalena ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire face à cette remarque. C’est fou comme il pouvait réussir à trouver les mots qu’il fallait pour pouvoir remonter un peu le moral d’une personne. « Je vais faire tout mon possible, mais… » Oui, il y a tout de même un problème derrière ces études. La rousse marqua alors une pause un instant, prit une profonde inspiration avant de planter de nouveau son regard dans celui de Jordan, avant de reprendre la parole. « J’ai besoin d’argent. Je peux pas me permettre de faire moins d’heures au bar, parce que c’est un peu la galère niveau loyer. Enfin… J’ai pas de retard de paiement, mais les fins de mois sont justes. J’ai déjà plus ma bourse, je ne peux pas me permettre en plus d’alléger mes horaires pour pouvoir passer plus de temps dans mes révisions. » Elle ne veut pas non plus d’une augmentation. C’était une blague toute à l’heure, et elle ne pourrait pas accepter si Jordan lui proposait de l’augmenter. Ça ne serait pas juste envers les autres salariés du bar.

Et voilà qu’une des parties les plus intéressantes de la soirée commençait à prendre place. Jordan avait proposé de jouer à un jeu d’alcool, et bien évidemment, Magdalena avait dit oui. Si cela peut lui permettre de se rapprocher de lui, d’en savoir un peu plus sur lui, pourquoi pas. C’est l’idéal. Et puis, il ne faut tout de même pas qu’elle oublie que dès qu’elle aura franchi la porte de son appartement le lendemain matin, la rousse devra prendre ses distances envers son patron. Leur relation ne sera plus que professionnelle et elle ne pourra pas se permettre un simple écart. Surtout qu’elle reste persuadée que tout ceci est dans sa tête, et que c’est bien différent du côté de Jordan. « Si tu continues à faire des trucs aussi simples, tu peux être sur qu’on sera saouls dans moins d’un quart d’heure. » Magdalena ne put s’empêcher d’esquisser un sourire face à cette remarque. Il n’a pas tord sur ce point, et ce n’est pas le but d’être rapidement saouls, ce serait bien moins drôle. Elle préfère attendre tout de même un moment avant d’être saoule. Surtout que ça risquerait d’être bizarre face à son patron. Oui, parce qu’il faut qu’elle continue de se dire dans sa tête que Jordan est son patron et qu’il le restera. Il ne peut pas en être autrement. « C’est pas évident de trouver la première, attends. » La rousse avait trouvé alors quoi dire, savoir s’il avait été arrêté par la police, une fois. Magdalena le scrutait du regard, attendant sa réaction et un sourire s’afficha sur son visage quand il but une gorgée de son verre. « J’étais môme et disons que j’avais enchainé pas mal de conneries à l’époque. » Intéressant. « Du genre ? » Bien sûr qu’elle voulait en savoir plus. D’ailleurs, elle se mit à son tour à boire une gorgée de son verre de whisky. « Une ou deux fois, mais simplement pour souffler dans le ballon ou des contrôles de papiers, rien de bien palpitant. Mon casier est vierge. » Quand elle conduit, elle ne boit pas, c’est primordial. Elle hocha alors la tête quand il fit comprendre que c’était à son tour et attendit sa remarque. « Je n’ai jamais été quelqu’un de très fêtard à vrai dire. » Magdalena soupira avant de porter le verre de whisky à sa bouche, une nouvelle fois. « Les soirées étudiantes n’annoncent rien de bon. Ce n’est pas non plus rendu au stade de faire un remake de Very Bad Trip, mais parfois, les lendemains matins sont très durs. » Elle ne va pas le nier, elle aime faire la fête, elle aime aller aux soirées étudiantes. La plupart du temps, c’est ses camarades de promo qui lui proposent et elle ne dit pas non. La rousse posa son verre avant de chercher ce qu’elle allait pouvoir dire à son tour. « Je n’ai jamais… frappé quelqu’un ? » Il va boire, c’est obligé.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyMer 28 Jan - 21:03



Indéniablement, tu aimais te mettre dans des situations impossibles. Tu étais probablement attiré par ce qui pourrait t’apporter des ennuis. Le danger, le goût de l’interdit ne te faisaient pas peur. Tu aimais ça. A en croire ton métier pour commencer. C’était certes un honneur de rentrer dans la CIA mais toutefois il n’en demeurait pas moins qu’il s’agissait d’un métier dangereux. Tous les jours, tu risquais ta vie. Pour autant, c’était ce qui t’avait plu dans ce métier. Tu avais toujours apprécié le goût du risque. Néanmoins ton métier était plus ou moins incompatible avec ta vie privée. Il fallait que tu fasses des concessions comme le fait de ne presque jamais voir ta famille parce que tu étais en filature et tu étais constamment obligé de leur mentir sur ton métier. Si ils venaient à l’apprendre, tu connaitrais leur réaction : qu’est-ce que tu fous là dedans Jordan ? Au fond, toi-même tu te posais ces questions. Parfois, il t’arrivait de vouloir tout plaquer pour mener une vie beaucoup plus simple, une vie qui ne t’obligerait pas à mentir et à te cacher des autres. Mais tu tenais à ton poste et au fond, mener cette double vie ne te déplaisait pas tant que ça. Même si parfois tu avais l’impression ne plus savoir qui tu étais, ce métier te correspondait parce que la routine ne s’installait jamais. Alors certes, il était possible d’énumérer les inconvénients de travailler à la CIA mais toutefois c’était le métier qui te plaisait et correspondait le mieux. Tu appréciais ton travail au bar également. C’était un monde complètement différent et les tâches n’étaient pas vraiment la même. Tu étais plus souvent derrière à faire la paperasse et tu laissais tes employés au devant du comptoir. Tu gérais les comptes, les commandes et l’entretien du bâtiment qui étaient une sacré charge en plus de ton travail à la CIA. Il t’arrivait parfois de ne pas dormir de la nuit pour terminer les comptes mais disons que ce job était une bonne couverture. Pour l’instant, personne n’avait de soupçon sur toi et tu arrivais très bien à gérer tes deux jobs. Tu étais plutôt courageux puisqu’à la mort d’Anna, tu avais songé à tout plaquer. Que ce soit le bar comme la CIA. Tu avais songé à revenir aux sources et trouver un job du coté de ta ville natale mais la réalité t’avait vite rattrapée. Tu t’étais dit qu’après tout, tu avais tout à perdre en faisant ça. Puis tu voulais rattraper d’abord le meurtrier d’Anna avant même d’entreprendre quoi que ce soit. Mais plus les jours s’écoulaient et plus tu commençais à oublier cette idée de tout plaquer. En faisant plus ample connaissance avec Magdalena, tu te rendais compte que petit à petit, tu t’attachais inconsciemment à elle et que tu commençais peut-être même à ressentir des trucs. C’était troublant mais surtout mal. Mal parce quoi qu’il advienne, tu risquerais tôt ou tard de la faire souffrir. Pas volontairement mais disons qu’elle finirait surement un jour par tout découvrir, maligne qu’elle était et elle ne voudrait probablement pas rester avec un type en filature. De plus, tu ne souhaitais pas être une source de problèmes alors il était probablement plus judicieux de garder tes distances et faire comme si de rien n’était même si toutefois, cela risquerait d’être compliqué. Il le fallait de toute évidence.

Tu l’écoutais parler de ses études. Elle semblait un peu déboussolée et ne savait où donner de la tête. Pour toi, il semblait évident qu’elle avait toutes les capacités pour réussir son année toutefois elle manquait encore de réelles motivations, d’implication. Tu tentais de la convaincre que rien n’était joué et qu’elle avait toutes ses chances et au vu de son visage, tu compris que tes mots lui avaient redonné confiance en elle. Tu avais toujours été doué pour rassurer les gens, tu avais toujours eu les mots justes pour redonner un peu de courage aux autres. Tu n’avais pas beaucoup d’amis mais le peu que tu avais, pouvaient très bien se confier à toi. Tu étais quelqu’un d’attentif et souvent de bons conseils. « Faut pas que tu te donnes à 100% mais 200%. » Se déchirer était la clef de la réussite. Même si elle risquerait de sortir évincée après ses épreuves, elle aurait tout le temps pour se reposer. Il ne fallait pas qu’elle ait de quelconques regrets alors il fallait qu’elle donne tout ce qu’elle avait, voire plus. C’était ça qui ferait la différence. Tu ne connaissais pas vraiment le fonctionnement de ses études mais tu savais juste qu’elle était à la hauteur et qu’elle avait autant de chance de réussir que quiconque élève. Sa deuxième phase te laissa dubitatif et tu finis par de nouveau plonger ton regard dans le sien. Tu ne voulais pas qu’elle échoue à cause de ton travail ici. Après tout, ce job lui permettait justement de vivre et ne devait nullement être la cause de son échec scolaire. Tu croisais les bras contre ton torse, réfléchissant une solution. Cela lui risquerait pas de lui plaire mais bon, après tout c’était toi le patron et puis tu voulais vraiment l’aider à réussir ses études. «  Je t’ai proposé, si tu veux faire moins d’heures le temps de tes révisions, il n’y a pas de soucis. J’ai déjà avancé des salariés alors si tu veux que je t’avance un salaire, dis-le moi. Par pitié, ne vois pas ça comme un traitement de faveur. Je l’aurais fait pour n’importe quel autre employé.» T’étais comme ça. Tu étais sympa et il était hors de question de te montrer méchant tandis que tes employés étaient honnêtes envers toi. Néanmoins, si ils venaient un jour à te faire un coup de poignard dans le dos alors là tu réagirais. Mais en général, tu embauchais des types honnêtes et de confiance.

Tu regrettais quelques instants d’avoir proposé ce jeu d’alcool. Imagine vous ne teniez plus debout. Avec la fatigue, l’alcool risquerait de monter très vite et tu contrôlerais plus trop tes paroles, tes gestes. Mais bon, ça te rassurait, elle risquerait d’être pire que toi. Vous commenciez tranquillement à jouer et tu la laissas commencer. Tu lui fis une remarque sur la simplicité de son ‘je n’ai jamais’. Qui n’avait jamais participé à ce genre de jeux ? Entre potes, tout le monde y avait déjà joué. Ca terminait d’ailleurs souvent mal parce que ça dégénérait très rapidement, vers la fin. Tu rias à sa phrase de nouveau et te grattas le menton. « Ca va pour cette fois. » Tu rigolais bien sur. Un Jordan qui plaisantait, ce n’était pas commun. Tu n’avais jamais été quelqu’un avec un sens de l’humour ultra développé mais bon on va dire que l’alcool y jouait un peu. Quand elle fit un « je n’ai jamais été arrête par la police », tu fus obligé de boire. Erreur fatale de jeunesse. A cette époque, t’étais un rebelle, indiscipliné et qui n’en faisait qu’à sa tête. Résultat : les flics t’ont coffré mais heureusement tu n’eus rien de grave, qu’un rappel à l’ordre. Et disons que ça avait été un moment à la fois tellement intimidant et embarrassant que plus jamais tu recommençais. Tu te voyais mal dans l’avenir avec un casier judiciaire disons. La jeune femme fut curieuse et tu esquissas un léger sourire. « Disons que j’étais assez rebelle et à l’époque, j’enchainais conneries sur conneries. Résultat, rappel à la loi. Ca m’a bien calmé par la suite » Tu ne souhaitais pas entrer davantage dans les détails, surtout pour de si petites broutilles. Tu rias légèrement lorsqu’elle but à ton je n’ai jamais. Tu la rejoins parce qu’après tout, tu en avais fait des sacrées fêtes quand même. Bon les souvenirs étaient vagues mais de ce que tu avais entendu, tu avais bien profité. Sur sa seconde proposition, tu bus de nouveau. Oh, tu en avais frappé un sacré nombre de types. Tu n’étais pas violent mais quand un mec te prenait la tête pendant dix minutes alors que tu l’avais prévenu de se calmer, tu perdais vite ton sang-froid. Puis avec ton métier, tu avais du en frapper quelques uns. « Heureusement que je ne dois pas boire autant gouttes d’alcools que j’ai frappé de types. Sinon il me faudra plus qu’un simple verre.» Tu esquissas un léger sourire sarcastique et puis termina ton verre d’un cul sec avant de te resservir. « Je n’ai jamais eu beaucoup de relations sérieuses. Excepté celle avec Anna.» Tu baissais légèrement les yeux. Oui, tu n’avais jamais été un gros romantique et les grandes histoires d’amour avaient tendance à te faire fuir et t’ennuyer. Comme pas mal de mecs à vrai dire.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyJeu 29 Jan - 14:34



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

Elle ne pouvait plus le nier, Jordan lui plaisait. La rousse se demande tout de même dans quel pétrin elle a pu se mettre encore. Elle ne peut pas se permettre d’éprouver quelque chose pour le petit-ami de sa sœur, enfin on peut dire l’ancien petit-ami de sa sœur, car cette dernière est décédée il y a plusieurs mois maintenant. Mais pour Magdalena, Jordan doit rester le petit-ami de sa sœur, et elle ne peut pas se permettre d’éprouver le moindre sentiment amoureux pour lui. Ce serait peine perdue de toute évidence. Un peu plus tôt, la rousse lui avait demandé de conseils pour pouvoir passer outre de la mort d’Anna, et de pouvoir avancer, aller de l’avant. Jordan lui avait conseillé de se donner à fond dans ses études, qu’elle réussisse son année en cours, ainsi que les suivantes qui viendraient après. En fait, c’est plutôt un bon conseil pour pouvoir mettre de la distance entre eux aussi. Elle pourra s’éloigner de lui, arrêter de penser à lui si elle bosse un peu plus sur ses études. En même temps, elle serait capable de faire tout et n’importe quoi pour pouvoir s’empêcher de ressentir quelque chose pour son patron. De toute évidence, elle ne peut pas se permettre d’avoir de quelconques sentiments pour lui, parce qu’il est aussi son patron, en plus d’être le petit-ami de sa défunte sœur. Les relations au sein du travail, ce n’est pas vraiment très apprécier, et cela pourrait foutre encore plus un merdier pas possible dans lequel elle se retrouve actuellement. Non, il va falloir qu’elle se contente de le faire sortir de ses pensées, et de se concentrer sur ses études de photographie. Même s’il ne se rendait pas compte totalement de tout ce qui pouvait se passer dans sa tête, Jordan donne de très bons conseils. Faire passer absolument ses études avant tout le reste, elle pourra se permettre de l’oublier un peu, et de le faire sortir de ses pensées. Ce sera superbe. « Faut pas que tu te donnes à 100% mais 200%. » La rousse se mit alors à hocher la tête. Elle ferait de son mieux. Elle a profité des fêtes de fin d’année pour prendre quelques clichés et se remettre un peu dans le droit chemin. Magdalena a bien pris conscience qu’elle n’aurait pas dû sécher autant de cours, mais elle peut réussir son année. Elle a suivi les mêmes cours l’année précédente puisqu’elle a redoublée. Il suffit simplement qu’elle arrive à se concentrer que sur ses études, c’est le plus important. Puis, Magdalena lui avait avouée qu’elle ne pouvait pas forcément se permettre de diminuer ses heures au bar, parce qu’elle a tout aussi besoin d’argent pour pouvoir payer toutes ses factures. Jordan croisa alors ses bras contre son torse, avant de prendre la parole pour pouvoir lui exposer une solution. « Je t’ai proposé, si tu veux faire moins d’heures le temps de tes révisions, il n’y a pas de soucis. » La rousse hocha la tête, lui montrant clairement qu’elle n’était pas d’accord sur ce point. Elle a vraiment besoin de travailler. « J’ai déjà avancé des salariés alors si tu veux que je t’avance un salaire, dis-le moi. Par pitié, ne vois pas ça comme un traitement de faveur. Je l’aurais fait pour n’importe quel autre employé. » Est-ce qu’elle avait le choix ? Elle se doutait bien que Jordan ne lâcherait pas l’affaire. Magdalena soupira un instant, se rendant compte que son patron était tout de même tenace. « Je veux bien, merci. » Une avance sur salaire, cela pourrait lui permettre de payer des factures, en attendant les autres et elle n’aura pas à checker ses comptes tous les jours pour voir combien il lui reste sur son compte et combien elle peut dépenser cette semaine pour ces courses par exemple. « Ca me gêne de te demander ça. J’ai quitté mes parents pour pouvoir être indépendante, et j’arrive même pas à m’en sortir toute seule. » Elle a tout de même été obligée de chercher une colocataire pour pouvoir avoir moins de loyer à payer. C’est surtout parce qu’elle a eu un souci avec ses études, qu’elle n’a plus eu sa bourse. Elle se retrouve souvent dans le rouge, et ce n’est pas vraiment la chose qu’elle annonce à ses parents quand elle va les voir. Elle voulait être indépendante, mais elle a bien du mal à s’entretenir.

Les effets de l’alcool commencent peu à peu à se faire ressentir, mais ce n’est pas pour autant que la rousse allait refuser de jouer à ce petit jeu entre eux. Magdalena pouvait en apprendre un peu plus sur Jordan, et c’est ce qu’elle voulait ce soir. Que ce soit parce que la rousse a envie d’en savoir plus sur lui, mais aussi parce qu’il ne faut pas oublier qu’elle reste persuadée qu’il est lié à l’accident de sa sœur. Magdalena appréciait de plaisanter avec lui, d’être proche de lui. C’était rare entre eux, mais c’était plaisant. Quand Jordan bu par rapport à sa remarque sur le fait d’avoir été arrêté par la police, Magdalena voulait en savoir plus. Elle lui avait d’ailleurs demandé des détails et le scrutait du regard pour avoir une réponse. « Disons que j’étais assez rebelle et à l’époque, j’enchainais conneries sur conneries. Résultat, rappel à la loi. Ca m’a bien calmé par la suite. » Magdalena était tout de même très surprise. Elle ne l’imaginait pas du tout comme ça. Il a d’ailleurs pu le remarquer sur son visage après qu’elle lui avait fait cette remarque. Elle avait arqué les sourcils. « Toi, vraiment ? » Oui, elle avait un peu de mal à y croire, mais bon. « On dirait pas pourtant. Tu sembles tellement… sérieux. » Elle aurait aussi pu dire sage, mais c’était plus le mot sérieux qui était sortit de sa bouche. En tout cas, sa vision de Jordan était en train de changer, encore plus lorsqu’il se mit à boire, confirmant qu’il avait frappé quelqu’un. Enfin, qui n’a pas frappé quelqu’un dans ce monde ? Rares sont ces personnes. Et elle en fait partie. « Heureusement que je ne dois pas boire autant de gouttes d’alcools que j’ai frappé de types. Sinon il me faudra plus qu’un simple verre. » Un sourire se dessina de nouveau sur son visage, avant qu’elle ne prenne la parole. « A ce point ? » Elle se rend tout de même compte qu’elle ne le connaissait pas, et qu’elle s’est faite des idées sur lui, simplement parce qu’il lui volait sa sœur ainée. « Tu pourras peut-être m’apprendre quelques trucs. Enfin si tu veux, hein. C’est juste que, j’suis incapable d’me battre. Non pas que j’veuille frapper quelqu’un hein, mais on sait jamais. » Elle a songé un instant, à prendre des cours de self-défense mais elle ne l’a pas fait pour l’instant. Jordan en profita pour terminer son verre, avant de le remplir une nouvelle fois quand ce fut à son tour de relancer le jeu. Qu’est-ce qu’il allait bien pouvoir trouver ? « Je n’ai jamais eu beaucoup de relations sérieuses. Excepté celle avec Anna. » Oh. Elle ne s’attendait pas à ce qui se met à reparler de ça, de sa sœur. Elle avait remarqué qu’il avait baissé la tête, surement parce qu’il était mal à l’aise. Magdalena attendit donc qu’il relève la tête avant de prendre une nouvelle fois la parole. « J’suis pas très douée pour les relations sérieuses. Dès que je commence à m’attacher, je prends peur et je fais tout pour fuir. » Un peu comme elle allait le faire avec lui, en fait. Magdalena n’était pas douée pour les relations sérieuses ou bien alors elle n’a pas réussi à trouver le bon. Un silence s’installa alors, et Magdalena baissa la tête, se sentant terriblement gênée par la situation. « Je n’ai jamais menti sur mon âge. » Autant relancer le jeu, pour ne pas continuer d’être gênée, ce serait tout de même embêtant. Avant même qu’il n’ait eu le temps de boire ou de dire quelque chose, Magdalena but son verre cul sec, et le tendit à Jordan pour qu’il puisse le remplir.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyJeu 29 Jan - 19:11




Tu te disais que de toute façon, ce que tu pouvais ressentir pour elle, n'était pas réciproque, que rien ne se produira étant donné que vous risqueriez tous deux de vous mettre dans de beaux draps si cela venait à arriver. Magdalena ne pourrait probablement pas faire un truc pareil sachant que tu étais quand même l’ancien petit-ami de sa sœur décédée et elle verrait ça surement comme une trahison. De toute manière, entre vous deux c’était impossible et probablement voué à l’échec. Tu ne recherchais plus quelque chose de sérieux, pas que tu raffolais batifoler avec les filles mais disons que ce qui s’était passé dernièrement t’avait dissuadé de tenter de nouveau une relation sérieuse. Les filles, en général, cherchaient quelque chose de plus sérieux et souhaitaient en général vouloir se poser contrairement à toi qui préférais mener ta petite vie tranquillement et peut-être qu’un jour, tu songeras à te caser mais pour l’instant, c’était vraiment le cadet de tes soucis. Tu ne voulais pas non plus faire souffrir la jeune femme parce que tu n’avais probablement rien d’intéressant à lui offrir. Pas que tu étais quelqu’un d’inintéressant mais disons que la vie actuelle que tu menais risquerait de ne pas être aux goûts de ta future prétendante sachant que tu te déplaçais fréquemment et que tu avais des horaires parfois contraignants qui t’empêchaient d’avoir quelconque activités durant la journée. Tu avais toujours pensé que ton métier était incompatible avec l’amour. Encore aujourd’hui tu étais persuadé que tant que tu mèneras cette double vie, tu ne trouveras personne. Puis tu ne voulais plus trouver quelqu’un, tu ne voulais plus qu’il arrive quoi que ce soit à la personne avec laquelle tu étais. Tu te privais peut-être de quelques instants de bonheur mais disons que tu ne te sentirais pas capable d’être le petit copain de quelqu’un. Tu ne pensais et vivais que pour ton métier pour l’instant, tu n’étais pas prêt à franchir le pas. Il allait falloir encore quelques années disons quelques mois pour que tu te reconstruises complètement et ce n’était pas en trouvant une nouvelle petite-amie que tu réussiras à te reconstruire. Et puis encore moins si cette fille était Magdalena. Pas que tu doutais un seul instant que c’était une fille superbe mais tu ne voulais pas chambouler sa vie. Tu n’avais pas grand-chose à lui offrir si ce n’est que des ennuis. Elle ne serait probablement pas la plus heureuse avec toi et puis tu te refusais de penser un seul instant à ce qui pourrait éventuellement se passer entre vous. Il ne fallait pas, elle devait rester que la petite sœur d’Anna et ton employée. Si vous gardiez cette relation alors tout ira pour le mieux. Aussi bien pour elle que pour toi. Se confiant sur les fins de mois plutôt difficiles, tu proposas d’avancer son salaire. Tu n’avais pas renchéri très longtemps qu’elle accepta. Tu esquissas un sourire, content qu’elle puisse accepter ton aide. Ce n’est pas comme si tu ne pouvais pas te permettre de faire ça, tu avais disons assez d’argents sur ton compte pour lui avancer des années de salaire, mais ça, elle ne le savait probablement pas mais tu ne comptais pas le lui dire. « Pas de souci, passe au bar demain et je ferai un chèque.»  Tu pourrais très bien voir ça maintenant mais disons qu’avec l’alcool qui coulait à flot, pas sur qu’il était sage de le faire maintenant. La jeune femme se dit gênée de te demander une telle faveur et esquissas un sourire pour lui montrer que ce n’était rien, après tout, on l’avait tout connu la pénurie d’argent sur notre compte. Même si cela n’avait pas toujours été le cas et ça ne l’était d’ailleurs pas actuellement, il t’arrivait quand tu étais jeune d’avoir des soldes négatifs sur ton compte bancaire. Tu ne comptais plus le nombre de fois où le banquier te harcelait de messages pour prendre rendez-vous avec toi. Epoque désormais révolue, tout cela était bien loin derrière toi. . «Je suis déjà passé par là alors ne t’inquiète pas. Prendre son indépendance c’est toujours un peu dur les premiers mois mais ça va aller mieux. Petit à petit, tu vas apprendre à gérer tout ça.» Le temps était la solution. Plus on avançait dans âge et plus on gagnait en maturité. Magdalena n’était peut-être pas encore assez mure pour gérer ce genre de choses.

Ce moment dans lequel vous partagiez ce jeu vous permettait d’apprendre à connaître l’autre. La jeune femme fut étonnée de savoir que tu avais déjà été arrêté par un flic. Même si c’était pour un délit mineur, tu avais quand même été interpellé et emmené au commissariat mais heureusement pour des broutilles. Tu souriais à la jeune femme et haussa les épaules à ses dires. . « Et oui, moi.»  Tu aimais créer cet effet de surprise. Après tout, elle ne te connaissait pas, tu ne la connaissais pas et donc ne pouvait deviner que tu avais eu ta période de petit délinquant. Sa deuxième phrase te fit légèrement sourire et tu haussas de nouveau les épaules. . « Ne jamais se fier aux apparences. »  Tu étais bien placé pour le dire, si elle savait le quart de ce que tu étais en réalité… Elle serait probablement enfuie à toute vitesse. La jeune femme te questionna sur le nombre de types que tu avais frappé et haussa encore une fois les épaules. Tu ne les comptais plus mais en général, c’est qu’il t’avait vraiment. Tu n’aimais pas résoudre tes confits par la violence mais quand ces derniers refusaient de t’écouter ou bien tu cherchais, il te trouvait. Tu étais gentil deux secondes mais après tu t’énervais. . « Disons que quand on me cherche, on me trouve et ça arrive très souvent malheureusement pour eux.»  Tu étais souvent celui qui avait le dernier mot étant donné que tu étais assez fort là-dedans. Ca, c’était grâce à tes nombreuses heures d’entrainement dans le centre de la CIA où tu avais appris à bien plus que de te défendre. Tu étais un maitre dans cette matière. La seconde phrase de la jeune femme te surprit mais te fis plaisir. C’était inattendu mais cela te fit sourire. . « Bien sur. Quand tu veux Magdalena. C’est toujours utile d’avoir les bases et même si j’espère que tu n’en auras pas besoin, au moins tu les auras. »C’était surtout utile pour une fille avec les barges qui trainaient en ville. Tu espérais qu’elle ne tombe pas sur un mauvais gars et cette pensée te raidit et t’agaça. Comme si tu voulais protéger Magdalena du monde cruel. Lorsque ce fut ton tour, tu lanças ce qui te vint à la tête mais cela vint plomber l’ambiance. Et oui, tu n’étais pas doué parfois toi. La jeune femme se confia sur ses relations et tu esquissas un léger sourire tout en malaxant la nuque. « Je suis un peu pareil.»  Tu te frottas le front puis ce fut cette fois-ci le tour de la jeune femme et l’ambiance se détendit. Lorsque la jeune femme t’avoua qu’elle avait menti sur son âge, tu plissas les yeux. . « Pourquoi avoir menti sur ton âge ?» Demandais-tu curieux. Toi, tu n’avais jamais menti sur ton âge, ça ne t’avait jamais traversé l’esprit à vrai dire. Cette fois-ci, ce fut à ton tour et tu réfléchis à deux fois histoire d’éviter de dire des conneries. . « Je n’ai jamais aimé faire à manger.»  Tu bus une gorgée avant d’ajouter . « Mais bon, apparemment je suis bon cuisinier.»  
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyJeu 29 Jan - 21:30



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

Aussi surprenant que ça puisse paraître, Magdalena venait d’accepter l’aide de Jordan par rapport à ses problèmes financiers. Quand elle a quittée la maison de ses parents, c’était pour devenir indépendante. Elle a ressentie ce besoin de quitter le cocon familial, qui bien sûr, était en train de s’effondrer suite au décès de leur fille ainée. L’ambiance était morose et c’est tout à fait normal dans une situation comme celle-ci. Magdalena ne pouvait pas leur en vouloir mais c’est simplement qu’elle avait beaucoup de mal, et qu’elle souhaitait aller un peu de l’avant. Forcément, elle se doutait bien que ça ne serait pas évident mais au moins, elle n’entendait plus sa mère pleurer à longueur de journée. Elle pleurait assez de son côté. En tout cas, les fins de mois n’étaient pas forcément évidentes pour la rousse. Au début, lorsqu’elle s’est installée dans un studio, elle avait sa bourse d’études qui lui permettait de mettre un peu des sous de côté chaque mois. Et puis, quand le décès d’Anna est arrivé, Magdalena a foiré ses examens de fin d’année, puisqu’ils arrivaient peu de temps après. Et elle a aussi perdue sa bourse d’études avant de savoir qu’elle allait devoir redoubler sa troisième année. Ca commençait à être un peu plus dur de mettre un peu de côté, alors elle a dû envisager de changer de logement, et de trouver un colocataire pour pouvoir avoir moins à payer. Elle n’a pas à se plaindre de sa colocataire, Constance. Quand elle voit qu’elle va avoir du mal à payer son loyer, elle en parle à sa colocataire blonde et elle lui avance le loyer parfois, lorsque c’est à son tour de le payer. Elle la remboursait dès qu’elle le pouvait. En général, elle demandait à Jordan de faire un peu plus d’heures pendant une certaine période, pour pouvoir rembourser Constance dès que possible. « Pas de souci, passe au bar demain et je ferai un chèque. » Oh, dès demain ? Dans quelques heures du coup ? Et bien, c’est du rapide. « Oh, euh. D’accord. » Magdalena ne travaillait pas le lendemain, du moins, c’est ce que Jordan avait prévu. Elle passera le soir même pour pouvoir récupérer son chèque. Bien sûr, elle attendra deux ou trois jours avant d’aller à sa banque pour pouvoir l’encaisser, sinon Magdalena ressemblerait vraiment à une fille désespérée qui a vraiment besoin d’argent. « Merci. » Elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle pouvait dire d’autre, à part le remercier. Il était plutôt cool comme patron. Elle le savait avant, parce qu’il a bien voulu l’engager et il ne l’a pas encore viré donc c’est qu’au final, il arrive tout de même à la supporter, et c’est tant mieux parce que la rousse a vraiment besoin d’argent. « Je suis déjà passé par là alors ne t’inquiète pas. Prendre son indépendance c’est toujours un peu dur les premiers mois mais ça va aller mieux. Petit à petit, tu vas apprendre à gérer tout ça. » Magdalena haussa alors les épaules. Il avait peut-être raison sur ce point. Elle se doute bien que prendre son indépendance peut prendre du temps, mais tout de même. Le plus tôt serait tout de même le mieux. « J’avais pourtant de grands projets en partant de chez mes parents. » Comme la plupart des jeunes qui prennent leur indépendance en quittant le cocon familial. « Je rêvais de m’acheter un grand appartement, avec deux chambres dont une qui me servirait de chambre noire pour pouvoir entreposer mes photos, démarcher les sociétés pour leur proposer mon aide, même en continuant mes études, parce que j’suis la meilleure… » Les rêves. Tout le monde en a, et Magdalena a peut-être vu un peu trop haut, c’est même certain d’ailleurs. « A côté de ça, je vis dans un appartement en colocation, ma chambre me sert de chambre noire et aucun de mes cartons ne sont déballés, parce que j’arrive pas à bien me sentir dans les lieux. C’est peut-être pour ça que j’arrivais pas à dormir en fait, parce que j’ai encore du mal à m’y habituer. » Hm, oui, c’est surement pour cette raison.

« Ne jamais se fier aux apparences. » Magdalena était très surprise de voir que Jordan a été un petit délinquant lorsqu’il était plus jeune, et aussi qu’il a frappé beaucoup de monde. Bon d’accord, les bagarres entre mecs c’est très souvent que ça arrive mais elle le voyait tellement sérieux et sage qu’elle ne se doutait pas un seul instant qu’il pouvait être ainsi. « Je vois ça. Et qu’est-ce que tu me caches encore ? » C’est dingue. Magdalena avait l’impression qu’elle s’adressait à lui comme si c’était un ami de plusieurs années, alors qu’en fait, ils commencent tout juste à bien s’entendre tous les deux, enfin c’est surement dû à l’alcool qu’ils sont en train d’ingurgiter depuis quelques minutes maintenant. « Disons que quand on me cherche, on me trouve et ça arrive très souvent malheureusement pour eux. » Magdalena ne put s’empêcher d’esquisser un sourire avant de prendre de nouveau la parole. « J’espère que tu les a bien mis KO alors. » Elle se mit même à lui faire un clin d’œil, ce qui était quelque chose d’impensable quand on connaît leur relation à tous les deux. La rousse lui demanda alors s’il voulait bien lui donner des cours de self-défense. « Bien sûr. Quand tu veux Magdalena. C’est toujours utile d’avoir les bases et même si j’espère que tu n’en auras pas besoin, au moins tu les auras. » Elle appréciait vraiment qu’il veuille bien lui donner un coup de main. « Ce serait top. Au moins, si un client est lourd et que vous êtes occupés, j’pourrais lui refaire son portrait, et il m’embêtera plus. » Il arrive parfois que certains clients sont lourds et elle pourrait s’en occuper toute seule, plutôt que de demander l’aide du videur pour qu’il puisse faire sortir ceux qui l’emmerdent. Et puis la situation avait tourné sur les relations amoureuses. Certes, Jordan avait un peu refroidie l’ambiance mais au moins Magdalena a pu lui dire qu’elle n’était pas du tout faite pour les relations sérieuses. Dès qu’elle ressent quelque chose pour quelqu’un, elle fait tout pour fuir, c’est plus simple ainsi. « Je suis un peu pareil. » Elle ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. « Ma relation la plus sérieuse était une fausse relation. Un mec de ma promo avait une nana qui arrêtait pas de le harceler, et on s’entendait plutôt bien, alors pendant quelques mois, on a fait semblant d’être ensembles pour qu’elle le lâche. » Elle soupira alors un instant, avant de prendre la parole de nouveau. « Je sais, c’est triste. » Vraiment très triste. Et puis, Magdalena lui avait ensuite demandé, en gros, s’il avait déjà menti sur son âge. Ne le voyant pas boire, elle but tout de même, puisque c’était le cas pour elle. « Pourquoi avoir menti sur ton âge ? » Magdalena ne put s’empêcher de sourire avant de lui répondre. « Pour aller à un concert dans un bar. Une amie était fan du groupe, je sais même plus comment il s’appelait, et j’étais trop jeune pour entrer, vu qu’il fallait avoir au moins 21 ans pour consommer de l’alcool, et j’suis allée m’faire une fausse carte d’identité pour pouvoir entrer. » Et voilà, elle avouait tout. C’était donc au tour de Jordan de faire une proposition, ce qu’il ne tarda pas à faire tout en remplissant le verre de Magdalena. « Je n’ai jamais aimé faire à manger. » Elle n’a même pas eu le temps de répondre qu’il était déjà en train de boire une gorgée. Magdalena but une gorgée à son tour, avant d’esquisser un sourire en entendant son autre remarque. « Mais bon, apparemment je suis bon cuisiner. » « C’est une bonne chose au moins. J’essaye de faire à manger, mais en général on commande après pour éviter de tomber malade. » Elle n’est pas vraiment douée donc bon. A son tour. « Je n’ai jamais joué au strip poker. » Magdalena se mit à sourire, avant de boire cul sec son verre.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyDim 8 Fév - 10:47

j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir
Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

She wasnt exactly sure when it happened. Or even when it started. All she knew for sure was that right here and now, she was falling hard and she could only pray that he was feeling the same way. ✻✻✻ Tu avais toujours plus ou moins baigné dans un milieu de vie modeste. Tes parents avaient toujours eu les moyens de t’offrir ce dont tu avais besoin, tu avais pu accéder à une bonne scolarisation. Néanmoins si aujourd’hui tu vivais plutôt dans un milieu de vie aisé, tu n’en demeurais pas moins quelqu’un de simple. Tu n’avais jamais aimé les artifices, tu n’avais jamais étalé ta richesse à tout le monde. Tu n’étais pas quelqu’un qui travaillait pour gagner toujours plus d’argent et tu ne vivais pas que dans l’unique but d’être riche. Tu avais toujours préféré la simplicité et tu n’avais jamais voulu que tout le monde sache à combien s’élève ton compte bancaire. De toute manière, c’était quelque chose de personnel et jamais tu t’aviserais d’en informer quelqu’un. De toute manière, les gens ne savaient pas que tu travaillais pour la CIA et ne pouvaient se douter qu’en réalité, tu étais plus riche que tu ne le démontrais. Tu étais quelqu’un de généreux et quand il s’agissait de devoir donner, tu n’hésitais jamais. L’argent n’avait jamais été un souci ou encore un sujet tabou pour toi, tu aimais donner et tu ne demandais pas forcément recevoir en contrepartie. Cela faisait partie d’une de tes qualités parmi tes innombrables défauts. C’est pour cette raison que tu proposais ton aide financière à la jeune Magdalena. Après tout, tu voulais la voir s’en sortir, réussir ses études. Même si entre toi et elle, tout n’avait pas été tout rose, tu voulais quand même la voir gravir les échelons dans ses études. Elle le méritait avec le talent qu’elle avait. Elle restait également la petite sœur d’Anna et même si parfois les relations entre vous étaient tendues, tu souhaitais ne pas la laisser se dépatouiller tandis qu’elle n’arrivait pas à se sortir de cette situation. Elle était plutôt une très bonne employée et on ne te tarissait pas d’éloges sur ses qualités de barmaid. Tous les jours, tu en entendais des compliments. Elle était plutôt efficace et plaisait aux clients, ce qui jouait en la faveur de la popularité du bar. Elle était efficace, polie envers les clients bien que parfois elle ne l’était pas forcément avec toi. Elle semblait s’être adoucie ces derniers jours et montrait un visage moins agressif envers toi alors tu commençais peu à peu à t’ouvrir à elle si bien que tu commençais à te poser des questions sur la nature de votre relation. Tu appréciais la belle demoiselle mais tu avais l’impression que tu ressentais plus envers elle. Néanmoins tu chassais ces pensées de ta tête et fis un signe de tête suite à ces remerciements. Tu cherchas encore une fois à la rassurer sur sa prise d’indépendance et l’écouta tout en haussant les épaules. On était tous passé par cette galère après tout, toi y compris. « On est tous passé par là. On rêve trop beau et au final, on est déçu. Mais tu verras, il faut pas voir trop loin comme ça tu seras étonnée par la suite.» Tu parlais en tant que connaisseur. Toi aussi tu avais connu les mêmes galères, toi aussi tu savais ce que c’était de patauger dans la cour des grands et se retrouver perdu dans un nouvel environnement. Il fallait beaucoup de temps pour s’y habituer mais tu ne voulais pas la décourager. Tu fronçais les sourcils tout en te grattant le menton. « Tu ne te plais pas où tu es donc ?»

Vint ensuite le jeu que tu initias. L’occasion était propice pour apprendre à se connaître néanmoins tu voulais garder tes petits secrets pour toi. Tu ne voulais pas dévoiler trop de choses chez toi au risque qu’elle te suspecte de quelque chose. C’était difficile de vivre comme ça, comme quelqu’un qui devait sans cesse faire attention à ce qu’il dit au risque de se trop dévoiler et donc griller sa couverture. Mais mentir et cacher sa véritable identité étaient des éléments nécessaires pour à la fois se préserver mais également préserver son entourage. C’était triste mais c’était ça la dure réalité et c’est pourquoi de nombreuses personnes échouaient. Toi, en revanche, tu n’avais jamais défailli. La jeune femme demanda ce que tu cachas encore et tu haussais les épaules, ne souhaitant pas vraiment attirer son attention. « Pas grand-chose d’intéressant je pense. Et toi,qu'as-tu à me dire sur toi que j'ignorerais ? » Tu ne t’étendrais pas plus même si tu risquerais de piquer sa curiosité mais tu jouais toujours la carte de l’indifférence et du mystère. Ce n’est pas parce que l’alcool coulait à flot dans ton corps que tu allais commencer à déballer toute ta vie. Tu riais légèrement lorsqu’elle te demanda si tu avais mis les types à terre lorsque tu t’étais battu et te grattas légèrement l’épaule en méditant. Effectivement, tu leur avais laissé de sacrées traces et tu ajoutais avec un regard mystérieux. « Effectivement.» La bagarre n’était pas vraiment ton dada mais quand on te cherchait, on te trouvait. Alors oui, il t’arrivait parfois de te déchainer sur des sales types qui te cherchaient un peu trop à ton goût. Qui s’y frotte s’y pique comme dirait-on. Tu hochais la tête, trouvant une bonne idée d’apprendre à Magdalena de se défendre. « C’est vrai. Mais si ils insisteraient, appelle-moi. L’idée qu’un homme puisse tenter de faire du mal à la jeune femme te dégouta et t’énervas mais tu chassais vite cette idée de ta tête et te demanda qu’est-ce qu’il t’arriva. Pourquoi tu commençais à avoir des idées comme ça ? Magdalena n’était que la petite sœur d’Anna et toi, toi tu commençais à développer des sentiments pour elle, c’était vraiment n’importe quoi. Vous commenciez à parler de vos relations amoureuses et tu voyais qu’elle semblait autant perdue que toi là-dedans. Tu esquissas un sourire à ses dires et lâchas un léger rire avant de nouveau hausser les épaules. « J’avais fait quelque chose de similaire à l’époque avec ma meilleure amie.» Lanças-tu tout en remémorant de cette fille qui n’arrêtait pas de te coller. Heureusement qu’Astrid était là pour toi. Elle t’avait vraiment sauvé des griffes de cette folle. Elle t’expliqua sur la raison du mensonge sur son âge et tu ne pus te retenir d’esquisser un sourire tout en jouant avec ton verre. « Je ne te félicite pas Magdalena.» Après tout, c’était quelque chose de commun. La jeune femme lança une bombe et tu la regardas siroter son verre et tu l’accompagnas et ne pus te retenir de lui poser une question, peut-être un peu déplacée mais avec l’alcool abondant circulant dans votre sang, vous oublierez tout ça demain. « Combien de fois t’as joué ? Une simple fois ou plusieurs ? » Tu étais fatigué et tu ne réfléchissais plus trop à ce que tu dis. Tu te massas le front et ce fut à ton tour de lancer le jeu. « OK, je n’ai jamais perdu à un strip poker. Je suis très fort là-dedans» Tout ça risquerait de déraper, il fallait que tu te reprennes et maintenant.


✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyJeu 12 Fév - 15:38



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

A partir du moment où on quitte la maison de ses parents, qu’on souhaite devenir un peu plus indépendant, on fait un peu des plans sur la comète. C’était un peu ce qui s’est passé pour Magdalena lorsqu’elle a décidé de quitter le domicile de ses parents. C’est sûr, elle ne l’a pas quitté au bon moment, puisqu’elle a annoncé la bombe à ses parents, après que la famille soit rentrée à la maison, après l’enterrement d’Anna. La rousse ne pouvait pas rester plus longtemps dans la maison, dans sa maison. Certes, c’est là où elle a grandit, mais c’est aussi là qu’elle a tous ses souvenirs avec sa sœur ainée. C’était trop dur pour elle de devoir apprendre à continuer sans elle. Bien sûr, elle se doute bien que même si Anna était encore en vie, elle n’aurait pas tardé à quitter la maison, surement pour pouvoir s’installer avec Jordan, d’ailleurs. Rien que d’y penser, ça lui foutait les jetons. Elle a besoin de sa sœur, alors si elle serait partie de la maison, définitivement, la rousse ne sait pas vraiment comment elle aurait réagit. Et pourtant, Anna n’était pas présente à la maison tous les soirs. Tout comme Magdalena ne passait pas toutes ses soirées et nuits chez ses parents. Enfin bref, Magdalena venait de faire de nouvelles confidences à Jordan, en lui disant tout ce qu’elle espérait au moment où elle a décidé de quitter ses parents. Et aussi comme quoi, tout ne s’est pas aussi bien passé, du moins, pas comme elle l’espérait. C’est fou quand on pense à quel point leur relation a pu évoluer en si peu de temps. En quelques mois, en fait. Il y a encore quelques mois, Magdalena passait tout  son temps libre à lui crier dessus, à lui faire comprendre qu’elle ne l’appréciait pas du tout et qu’il était surtout responsable de la mort d’Anna. Et maintenant, ils sont tous les deux dans l’appartement de Jordan, en train de boire de l’alcool tout en se faisant des confidences sur leurs vies. « On est tous passé par là. On rêve trop beau et au final, on est déçu. Mais tu verras, il ne faut pas voir trop loin comme ça tu seras étonnée par la suite. » Il était très réconfortant en ce moment, un peu comme si il tenait à elle. Ce qui serait tout de même insensé entre eux deux. Jordan est tout de même le petit ami de sa défunte sœur. Elle même, elle se refuse de ressentir quelque chose pour lui. Il faut vraiment qu’elle pense à s’éloigner de lui dès que cette soirée sera terminée. Elle ne peut pas se permettre de se sentir attirée par le petit-ami de sa sœur, et ça même si Anna n’est plus de ce monde. Non, non. C’est interdit. « Je vais arrêter de faire des projets, ce sera plus simple comme ça. » Magdalena se rendait compte que c’est peut-être trop de changements en ce moment, et c’est peut-être tous ses changements qui font qu’elle n’arrive pas à dormir. Chose qui en entrainant une autre à fait que Magdalena se pointe chez son patron, pour qui elle ressent quelque chose, en plein milieu de la nuit. « Tu ne te plais pas où tu es donc ? » « Je ne sais pas trop. Je pense que c’est le temps de prendre mes marques. Ca ira mieux d’ici quelques semaines. » Elle l’espérait, parce qu’elle s’entendait plutôt bien avec Constance et ce serait tout de même dommage qu’elle doive déménager parce qu’elle n’arrive pas à prendre ses marques dans son nouvel appartement. « J’espère. Parce que c’est pas de tout repos de déménager. » Elle esquissa alors un sourire, après lui avoir fait cette remarque.

La soirée prenait un tournant un peu plus intéressant lorsque Jordan lui proposa de faire un jeu d’alcool. Bien évidemment, elle a acceptée. Si cela peut lui permettre de penser à autre chose qu’à son patron, et aux sentiments qu’elle peut éprouver pour lui. Et puis, peut-être qu’avec un peu d’alcool dans le sang, elle arrivera un peu plus à apprendre à connaître Jordan. Ce n’est pas parce qu’elle veut s’éloigner de lui que forcément elle ne doit pas apprendre à le connaître. Elle lui demanda d’ailleurs ce qu’il pouvait lui cacher. « Pas grand-chose d’intéressant je pense. Et toi, qu’as-tu à me dire sur toi que j’ignorerais ? » Quelque chose qu’il ne sait pas ? Et bien. C’est une très bonne question. Magdalena leva les yeux au plafond, cherchant une chose que Jordan ignore, que sa petite-amie ne lui aurait pas dit. Ce n’est pas vraiment évident de trouver quoi dire dans ces moments-là. « Et bien… Je déteste les petits pois. » Elle ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. Un grand sourire au bout des lèvres. C’était sortit tout seul, elle ne voyait vraiment pas ce qu’elle pouvait lui dire, ce qu’elle pouvait lui répondre. Grace à ce jeu, elle avait appris que Jordan s’était battu, plusieurs fois. Elle ne s’en doutait pas vraiment, bien que ce soit un homme. Tous les hommes se battent maintenant. Mais bon, Jordan ne semblait pas être cette personne, il est tout de même très sérieux lorsqu’il est présent au bar. Enfin après, quand on y réfléchit, il est quand même patron d’un bar, donc forcément quand une embrouille commence, il doit être là en cas de problème, non ? « C’est vrai. Mais s’ils insisteraient, appelle-moi. » « Ou tu pourrais m’apprendre à me défendre, et je ne serais pas une demoiselle en détresse. » Elle appréciait le fait de se débrouiller seule. Heureusement, la conversation tourna sur leurs anciennes relations amoureuses. Du moins, heureusement, c’était avant, parce qu’il faut bien avouer que de dire que sa seule relation sérieuse fut une fausse relation, c’est un peu triste quand même. Elle ne connaît peut-être pas ce qu’est le véritable amour, mais elle y croit. Elle n’a peut-être pas eu la chance de ressentir ces sentiments aussi forts, mais elle sait que quand elle les ressentira pour quelqu’un, elle le saura. « J’avais fait quelque chose de similaire à l’époque avec ma meilleure amie. » « Au moins, tu as eu une relation sérieuse. » Elle n’aura pas vraiment eu cette chance. « Anna était dingue de toi, elle n’arrêtait pas de parler de Jordan par ci, Jordan par là. Ca se voyait dans vos regards, qu’il y avait quelque chose. » Oui, voilà. Parler d’Anna pourra peut-être l’aider à oublier ce qu’elle peut ressentir pour lui. Il faut qu’elle pense à sa sœur, elle arrivera à penser à autre chose qu’à Jordan, comme ça. Et puis, pour changer un peu la conversation, Magdalena avoua, en buvant son verre, qu’elle avait déjà fait un strip poker. Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire lorsqu’elle remarqua qu’il se mit à boire à son tour. « Combien de fois t’as joué ? Une simple fois ou plusieurs ? » « Plusieurs fois, c’est comme le beer pong, c’est courant dans les soirées étudiantes. » « OK, je n’ai jamais perdu à un strip poker. Je suis très fort là-dedans. » « J’me débrouille plutôt bien. » Un grand sourire s’afficha sur son visage, avant qu’elle ne reprenne la parole. « Attention, sinon j’pourrais te demander de faire une partie avec moi. » Le pire, c’est qu’elle ne serait vraiment capable, surtout quand on sait qu’ils sont tout de même en train de boire depuis un bon moment maintenant. Ca monte très vite à la tête. « Je n’ai jamais… compris la fin de Lost. » C’était plus pour changer de conversation qu’autre chose.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyMar 24 Mar - 20:07

j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir
Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

She wasnt exactly sure when it happened. Or even when it started. All she knew for sure was that right here and now, she was falling hard and she could only pray that he was feeling the same way. ✻✻✻ Tu faisais probablement une bêtise. Une bêtise que tu risquerais de regretter, une bêtise qui risquerait de chambouler encore plus ta vie. Ce n’était pas comme si tu avais eu assez de chamboulements cette année. Ce n’est pas comme si tu avais d’autres problèmes à gérer, d’autres problèmes à régler. Tu t’étais dit que cette année, tu te concentrais dans ton boulot et que tu allais remettre de l’ordre dans ta vie. Pas plus, pas moins. Tu n’avais pas envie de te prendre la tête avec d’autres futilités, tu n’avais pas envie de te prendre la tête pour l’amour. L’amour, toi, tu n’y croyais plus. Après Anna, tu t’étais dit que c’était fini. Les relations sérieuses, les diners en amoureux, les weekends, tout ça, ça partirait aux oubliettes. Tu n’avais jamais été quelqu’un qui croit en l’amour et avec ta récente histoire qui s’était terminée plutôt dramatiquement, tout te laissait penser que ça n’était pas fait pour toi. Alors tu t’étais résout à la chose mais il y avait Magdalena. Magdalena, qui n’était autre que la petite sœur de ta défunte petite amie. Elle commençait à t’attirer encore et encore. Tu avais beau tenter de mettre des barrières, à adopter ce caractère distinct, y avait rien à faire, tu étais encore et encore attiré par elle. Ca en devenait ridicule tout , non ? Elle te rirait probablement au nez si tu lui faisais part de tes pensées ou prendrait la fuite. Tu étais persuadé que ce n’était pas réciproque et puis de toute manière, tu ne pouvais pas. Ce n’était probablement pas la meilleure chose qui pourrait lui arriver. Tu risquerais de la faire souffrir, tu risquerais de la mettre en danger et ça, il n’en était pas question. Alors, tu oublieras ce que tu pourrais ressentir pour la jeune femme et tu feras comme si de rien n’était, de toute manière c’en était devenu une habitude pour toi, presque même un jeu. Tu écoutes la jeune femme et esquisses un sourire à ses dires tandis que tu t’appuies contre le mur. « Faut pas non plus baisser les bras Magdalena. » Tu savais ce que c’était la déception aussi bien professionnelle que celle qui pouvait intervenir dans la vie privée. Tu te grattas la barbe et écoutes la jeune femme et remarques presque une point d’amertume dans ses paroles. Magdalena avait beau tenter de se donner cette image de femme forte, elle n’en demeurait pas moins fragile.  Tu souris de plus belle à ses dires, constatant que c’était un plaisir de discuter avec la jeune femme sans devoir en arriver aux mains. Tu n’en pouvais plus de devoir sans arrêt te disputer avec elle. C’était apaisant d’avoir une discussion simple avec elle. « N’hésite pas si un jour t’as besoin de déplacer un meuble lourd. Je sais très bien que les filles n’ont pas vraiment de force dans les bras.» Tu tentes de détendre l’atmosphère mais surtout de sortir de faire sourire davantage la jeune femme car tu savais que ces derniers temps elle n’avait pas trop le moral avec la mort de sa sœur. Si toi tu arrivais à faire avec, elle non.

Vous étiez là, à vous questionner sur l’un et l’autre. Tu en profitais pour soutirer des informations que tu ne savais pas sur elle et elle faisait de même. Même si l’alcool commençait à te monter à la tête, tu n’étais pas le genre de types à tout déballer sur sa vie. Tu devais garder ton secret, tu devais la garder loin de la vérité afin de la préserver et surtout de la maintenir en sécurité. C’était bien mieux pour elle ainsi que pour toi. L’information qu’elle dévoila sur elle te fit rire. A vrai dire, tu n’avais rien dit sur toi, pourquoi ferait-elle le contraire ? C’était donnant donnant. Elle attendait peut-être quelque chose de plus croustillant mais tu n’avais rien à lui mettre sous la dent. « Et à part ça ? » Lançais-tu en sirotant ton verre tout en ne la lâchant pas du regard.  Toi tu voulais en savoir plus sur elle mais tu ne voulais pas qu’elle en sache plus sur toi. C’était peut-être égoïste mais disons que tu n’aimais pas te dévoiler à n’importe qui. La jeune femme semblait absolument vouloir apprendre à se défendre et tu t’étais proposé. Vous risqueriez de passer encore plus de temps ensemble et vous vous rapprocheriez encore…N’avais pas tu fait une bêtise en lui proposant ton aide ? Et puis non. Après tout, tu estimais que tous tes employés devaient apprendre à se défendre et tu voulais que la jeune femme sache réagir si un type venait l’accoster et commençait à devenir bien de trop entreprenant. Etant donné la société dans laquelle vous viviez, on n’était jamais à l’abri de ce genre de choses. La jeune femme souligna que tu avais eu au moins une relation sérieuse et tu haussais les épaules avec un sourire léger. « Tu connaitras ça Magdalena. » Tu avais envie de lui dire aussi que l’amour, ce n’était pas vraiment ce qu’elle pensait et qu’elle souffrirait bien plus qu’elle ne serait heureuse mais tu n’allais pas tout gâcher. Tu voulais la laisser tenter l’expérience d’abord et après, après elle comprendra que c’était pas aussi bon d’être amoureux. Surtout quand ça se terminait comme ton histoire avec Anna. Sa dernière phrase te rendit perplexe et tu te pinçais les lèvres. Tu ne savais pas pourquoi elle te disait : essayait-elle de se convaincre de quelque chose. Arrête d’être parano Jordan. Tu finis par décréter d’un ton plus sérieux : « Je sais. » Pas plus, pas moins. Puis vous veniez à parler de strip poker et tu savais qu’en temps normal, c’était-à-dire quand tu ne t’étais pas vidé un certain nombre de verres de whisky, tu ne dirais pas ça.  Tu ris légèrement aux phrases de la jeune femme. « Pas de problème, mais tu risquerais de perdre. » Lançais-tu d’une voix presque inaudible avec un grand sourire. Elle changea de conversations et vint aborder un autre sujet. Tu te grattais les cheveux et arquais un sourcil avant de vider ton verre d’une traite. « Je n’ai jamais suivi cette série.» Avouais-tu avant de vider ton verre d’une traite et de te resservir. « Le réveil demande risque d’être dur. Fis-tu remarquer avant de nouveau regarder la jeune femme, étant ton tour de relancer le jeu. « Je n’ai jamais regardé un Walt Disney de ma vie je crois bien Honte à moi, je sais.»  Même si tu te faisais vieux, tu savais que tout le monde avait au moins regardé une fois le dessin animé mais pas toi. Tu n’avais jamais été intéressé par ces trucs. « Je peux te demander un truc Magdalena ?» Et voilà, voilà, tu ferais probablement une connerie. Fallait que tu rattrapes le truc et vite. « Non, oublie. C’est ridicule. T’étais ridicule surtout.


✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyMar 24 Mar - 22:35



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

A partir de l’instant où elle s’est pointée devant la porte d’entrée de Jordan, elle a su que ce n’était pas une bonne idée. Et pourtant, elle a frappé à sa porte, espérant qu’il soit là et qu’ils puissent passer un peu de temps ensembles, tous les deux. Elle doit être un peu suicidaire, parce que ce n’est pas comme si l’entente était excellente entre Jordan, son patron, et elle. Et pour cause, Magdalena reste persuadée que Jordan est derrière cette histoire d’accident dont a été victime sa sœur ainée, Anna. Elle ne peut pas le prouver, mais c’est une sorte de pressentiment qu’elle peut avoir. Elle ne porte pas vraiment dans son cœur, et c’était pire lorsqu’il sortait avec Anna. Magdalena a toujours été très proche de son ainée, et de voir que quelqu’un a de l’importance dans sa vie, elle a l’impression qu’on lui retirait sa sœur. Il fallait trouver un coupable dans toute cette histoire et Jordan en a fait un très bon. C’était facile pour elle de s’attaquer au petit-ami. C’était un peu comme une évidence : Jordan était la personne qui se mettait entre Anna et elle. Alors forcément, elle n’allait pas l’apprécier, encore moins lorsqu’on l’a appelé en pleine nuit pour lui annoncer que sa sœur ainée avait eu un accident de voiture et qu’on lui apprenne ensuite qu’elle n’a pas survécue. Mais ce soir, tout était différent. Magdalena avait encore du mal à trouver le sommeil, tout simplement parce qu’elle a du mal à se remettre de la mort de sa sœur. Et puis, elle s’est dit que c’était peut-être la même chose du côté de Jordan. Elle avait besoin de parler d’Anna, et il est le seul avec qui elle peut ouvertement en parler. Peu de personnes dans son entourage ne sont au courant pour sa sœur, et même ceux qui connaissaient Anna et qui savent qu’elle est décédée, ils n’osent pas forcément aborder la conversation avec Magdalena, de peur de la blesser ou de se faire rembarrer. Elle s’est donc pointée chez Jordan, et ce n’était surement pas la meilleure idée qu’elle ait pu avoir. Ce n’est pas comme si elle commence à ressentir quelque chose pour l’ancien petit-ami de sa sœur, qui est son patron, par la même occasion. Rien que ses deux termes pour définir Jordan montrent bien que Magdalena n’a pas le droit d’éprouver quelque chose pour lui. Ce ne serait pas sérieux, et surtout pas très recommandé. Il faut qu’elle se sorte cette idée de la tête, et surtout qu’elle arrête de se rapprocher de lui. Mais ce soir, c’est plus fort qu’elle. Elle est troublée dans son sommeil, et peut-être que de parler de ce qui ne va pas forcément dans sa vie, va pouvoir l’aider. Jordan est le mieux placé pour lui parler, ces derniers temps. Et puis, au moins, ils ne se prennent plus la tête. Du moins, plus pour l’instant. Peut-être que d’ici une dizaine de minutes, ils recommenceront à se rembarrer l’un l’autre. C’est devenu une habitude entre eux. « Faut pas non plus baisser les bras Magdalena. » « Ouais, je sais, mais c’est pas évident. » Elle est tellement perdue dans sa tête que forcément, elle n’est peut-être plus autant performante qu’elle pouvait l’être auparavant. « Je dois me reprendre en main, c’est tout. » Elle n’a pas d’autres choix. Et qui sait, peut-être que lorsqu’elle sera un peu mieux dans sa tête, elle se sentira un peu mieux dans le nouvel appartement qu’elle occupe. C’est tout une chaine de choses qui vont pouvoir s’améliorer lorsqu’elle ira mieux. « N’hésite pas si un jour t’as besoin de déplacer un meuble lourd. Je sais très bien que les filles n’ont pas forcément de force dans les bras. » Magdalena ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque. « Oh, ne t’en fais pas pour ça. Ma colocataire a dû prendre tous les numéros des déménageurs, donc on a le choix. » Mais, pourquoi est-ce qu’elle venait de dire ça ? Elle n’est vraiment pas bien dans sa tête ! Elle n’a pas envie que Jordan pense qu’elle est ce genre de fille.

Et puis, la soirée a prit une tournure très intéressante. Ils ont décidés d’apprendre à se connaître un peu plus, par le biais d’un jeu d’alcool. Elle enchainait peut-être les verres mais elle s’en fichait pas mal. Si ça peut lui permettre de cerner un peu plus Jordan et d’en savoir plus sur lui, elle ne dirait pas non. Il faut simplement espérer qu’elle se souvienne de cette soirée, le lendemain. C’est tout. Bien évidemment, il lui arrivait de sortir des conneries, comme le fait qu’elle n’aime pas les petits pois, et elle ne put s’empêcher de mêler son rire à celui de Jordan. Ce qu’il pouvait être charmant lorsqu’il se mettait à rire. C’est rare qu’elle le voie ainsi. « Et à part ça ? » La rousse se mit à réfléchir. Qu’est-ce qu’elle pouvait lui dire de plus ? Quelque chose que les autres ne sont pas forcément au courant. « Mon seul animal de compagnie a été un poisson rouge. Il a tenu… une nuit. » Elle ne put s’empêcher de sourire face à cette remarque, repensant à cette anecdote. « Le lendemain matin, il était sur le sol de ma chambre. J’avais un poisson suicidaire. » Comme quoi, peut-être que c’est normal que peu de monde peuvent la supporter. Elle doit être chiante en faite, comme nana. Elle ne préféra rien répondre lorsqu’ils se mirent à parler des relations amoureuses, ce n’est pas prévu dans sa vie de toute façon. Pas pour tout de suite, et encore moins avec lui. Du moins, c’était ce qu’il fallait qu’elle se met en tête. C’était bien plus intéressant de parler de strip-poker. Ce n’était peut-être pas le moment de le défier. Elle a tout de même bu plusieurs verres d’alcool et ce n’est pas vraiment bon parce qu’elle risquerait de perdre contre lui. « Pas de problème, mais tu risquerais de perdre. » « Surement, mais il faudra qu’on essaye pour pouvoir voir. » Elle le défiait du regard, avant d’esquisser un sourire. Ce n’est vraiment pas bon de le regarder ainsi, surtout qu’il soutient son regard en plus. Ce qu’il peut être troublant lorsqu’il la regarde ainsi. Bon sang. C’était trop troublant que Magdalena dévia son regard vers son verre, esquissant tout de même un sourire lorsqu’il lui dit que le réveil demain risque d’être dur. Oh, que oui. « Je n’ai jamais regardé un Walt Disney de ma vie je crois bien. Honte à moi, je sais. » Sans surprise, Magdalena se mit à boire. « J’espère qu’il ne faut pas boire de verre par dessins animés vu parce que sinon, c’est foutu pour moi ce soir. » On peut dire qu’elle est fanatique des Walt Disney. Elle adore, et elle connaît pas mal de chansons par cœur. Bon, elle ne va pas se mettre à chanter devant lui, sinon il va fuir en courant. Et puis, pendant qu’elle se servait un autre verre, Jordan prit de nouveau la parole. « Je peux te demander un truc Madgalena ? » Dès qu’il prononçait son nom, c’est comme si cela lui faisais des frissons. « Non, oublie. C’est ridicule. » Il agissait bizarrement tout d’un coup. « Si, vas-y. Qu’est-ce que tu voulais me demander ? » Elle essayait tout de même de rester neutre, alors qu’elle mourrait d’envie de savoir ce qu’il voulait lui dire.
Revenir en haut Aller en bas
Eli Copland

Eli Copland
~ i'm running through my lies

inscription : 21/10/2014
messages : 371
points : 38
pseudo : .lollipops (maïlig)
avatar : boyd holbrook
autres comptes : rhys norwood, becker talward
crédit : © Morrigan sur bazzart (avatar) + texte de santosh kalwar, quote me everyday (signature)
âge : vingt-sept ans.
statut civil : célibataire
occupation : avocat (ancien militaire américain).

jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyDim 29 Mar - 0:15

j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir
Magdalena Everdeen & Jordan Fenwick

She wasnt exactly sure when it happened. Or even when it started. All she knew for sure was that right here and now, she was falling hard and she could only pray that he was feeling the same way. ✻✻✻ Si Anna vous auriez vu, toi et Magdalena, arriver, sans se brailler dessus, sans se jeter des regards noirs, à discuter l’un avec l’autre, elle n’en aurait pas cru ses oreilles. Entre toi et la jeune femme, l’entente n’avait jamais été beau fixe. Vous ne vous appréciez guère l’époque, du moins la jeune femme ne t’appréciait vraiment pas. Elle n’avait jamais fait l’effort d’apprendre à te connaître et t’avais tout de suite détesté, peut-être parce que tu lui volais sa sœur et que par conséquent, elle passait moins de temps avec elle et cela la rendait jalouse ou tu n’en sais trop rien.  A l’époque, tu t’en fichais complètement, tu vivais ton histoire avec Anna et la rancœur qu’éprouvait la petite sœur de ta défunte petite amie ne te faisait ni chaud ni froid. Tu n’avais jamais été quelqu’un qui attache de l’importance à la famille de ta conjointe. Tu savais que les parents d’Anna t’appréciaient contrairement à Magdalena qui semblait ne pas partager le même point de vue élogieux qu’avaient ses parents à ton égard. Tu ne fis jamais d’efforts pour lui démontrer qu’elle se trompait sur ton compte. Même, il t’arrivait parfois de lui donner raison de ne pas t’apprécier. Aujourd’hui, la rancœur entre vous semblait être passée. Tu sentais que quelque chose se tramait entre vous. Du moins, tu savais que tu commençais à ne plus voir la jeune femme comme la simple petite sœur d’Anna, comme tu avais toujours eu l’habitude de la voir. Tu commençais à découvrir la vraie Magdalena et pas cette image de petite peste capricieuse et hautaine. Tu découvrais une femme plus ou moins meurtrie et qui n’arrivait pas à tourner la page de l’histoire de sa sœur décédée. Tu voudrais l’aider mais tu ne savais pas trop comment t’y prendre. Tu avais peur que ce soit déplacé et tu n’avais pas qu’entre toi et elle s’instaure une complicité. Pourquoi ? Parce que c’était la petite sœur d’Anna et que tu ne pouvais lui faire ça. C’était mal. Elle était ton employée et il était hors de question que tu fricotes avec elle. Ca mènerait où tout ça ? Rien de bon. Tu n’étais d’une, pas près de te jeter dans une nouvelle relation et de deux, tu n’étais pas vraiment l’homme qu’il lui fallait. Tu passerais ton tour. Tu repris tes esprits et lançais un regard à la jeune femme tout en haussant les épaules. Tu aurais voulu la réconforter par un geste qui se voudrait amical mais tu préféras te contenter d’un sourire. Tu ne voulais pas jeter une sale ambiance et complexifier davantage la situation alors tu garderais tes petites attentions. « Accroche toi à ce que tu aimes. » Tu savais de quoi tu parlais. Tu avais vécu la chose il y a quelques mois et ce qui t’avais permis de tenir la pente, c’était ton boulot à la CIA. Toutes les missions entreprises dans les 4 coins du monde te permirent de penser à autre chose et petit à petit, tu commençais à te reconstruire. C’était un long chemin périlleux mais Magdalena tiendrait le coup, elle était forte. Sa réflexion sur les déménageurs te fit lâcher un sourire tandis que tu croisas les bras contre ton torse et tu pus ajouter d’un ton moqueur : « Ah oui, je vois. »

Vous commenciez à découvrir des choses sur l’un et l’autre. Vous n’en étiez plus aux discussions banales, aux discussions se limitant à l’ordre professionnel. Tu commenças à découvrir une nouvelle facette de la jeune femme qui te donnait envie de la découvrir davantage. C’était peut-être mal tout ça, mais tu n’arrivais pas à la quitter des yeux et tu ne pouvais te résoudre à aller simplement te coucher ou à trouver une excuse pour lui échapper. Avec l’alcool qui circulait dans ton sang, tes sentiments, tes ressentis et tes émotions étaient décuplées mais tu tentais vainement de garder un certain self control sauf que tu savais que tôt ou tard, tu ne risquerais de ne plus garder ce contrôle sur toi que tu t’efforçais de garder.  Elle te plaisait et tu ne pouvais pas le nier. C’était presque évident, trop évident. Il fallait mieux qu’elle ne se doute pas de la chose, elle te rirait probablement au nez. C’était ridicule, oui, vraiment ridicule. Tu fis sorti de tes pensées lorsqu’elle relata l’histoire de son poisson rouge. Tu esquissas un grand sourire, songeant à la scène, sirotant ton verre. « Faut croire. Depuis tu n’as plus voulu tenter l’expérience ?» Il vaudrait peut-être mieux que vous vous en teniez à l’histoire des poissons comme ça tu seras sûr qu’entre vous, rien ne se passera. Vous iriez chacun de votre coté et demain, tu reprendras bien vite tes distances. Mais non à cause de cette histoire de strip poker. Tu ne pouvais t’empêcher de surenchérir, t’empêcher d’avoir le dernier mot et toujours le premier à lancer les défis. « Mais quand tu veux. » Tu aurais été bien capable de lancer le jeu maintenant si elle te le proposait. Tu n’avais plus tout à fait toute ta tête mais surtout toute ta conscience sinon il y a bien longtemps que tu aurais remis des barrières entre vous. Tu tentas vainement de relancer le jeu sur une discussion qui vous pousserait moins ‘au vice’ mais malheureusement, ça risquerait de ne pas empêcher ce qu’il allait se produire dans pas longtemps. « J’ai jamais réussi à en regarder un. J’ai jamais été fan de ce genre d’histoires. » Tu trouvais toujours une parade pour éviter que vous vous tourniez clairement autour. Sur un coup tête, tu étais prêt à lâcher une bombe, mais tu repris assez vite tes esprits pour rattraper la bourde mais la jeune femme te demandait ce que tu souhaitais lui demander. Tu fis un signe de laisser tomber. C’était bête et fallait que tu oublies. « Faudrait probablement mieux qu’on aille se coucher. » Tu vidais d’une traite ton verre avant de t’en servir un autre. La jeune femme ne devait pas comprendre ce changement brutal de comportement. Tu serrais la mâchoire et ton verre par la même occasion que tu vidas d’une traite avant d,  sur un coup de tête, faire ce que tu avais envie de faire depuis le début de la soirée. L’embrasser. Un baiser alcoolisé, certes, mais tendre, tout en étant intense. Tu faisais ce que tu souhaitais faire depuis qu’elle te faisait face, depuis que tu te rendais compte qu’elle commençait à te plaire. Elle ne te repoussa même pas, probablement surprise. Tu finis par néanmoins te rendre compte de ce que tu faisais et te retiras. « J’voulais simplement te demander ça tout à l’heure» Ce que tu voulais désigner par ‘ça’, c’était si ça la dérangeait que tu l’embrasses ou non. Mais tu t’étais permis de le faire. Tu regrettais bien vite ton geste même si tu avais apprécié de l’embrasser et même si ça t’avait fait ressentir quelque chose. Tu ne pouvais pas faire ça et encore moins avec la petite sœur d’Anna. « J’crois vraiment qu’il faudrait mieux qu’on aille se coucher. » Lanças-tu tout en te levant. Merde, merde. Dans quel pétrin tu t’étais mis Jordan ?
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 EmptyDim 29 Mar - 17:59



Magdalena & Jordan
j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir

Elle se doute bien que le lendemain matin, quand elle se réveillera dans la chambre d’amis de Jordan, elle regrettera d’être venue chez lui la veille au soir. Non pas par rapport à Jordan directement, mais plus par rapport à elle, et par rapport à ce qu’elle a pu se rendre compte durant la soirée passée avec lui. Ils ont appris à se connaître un peu mieux, laissant un peu plus loin, les aprioris qu’ils pouvaient avoir l’un sur l’autre. La rousse ne le porte pas dans son cœur, et elle ne le cachait pas vraiment d’ailleurs. Et puis, allez savoir pourquoi mais ce soir, c’est chez Jordan qu’elle s’est rendue. Peut-être parce qu’elle l’a pris au mot lorsqu’il lui a dit qu’il serait présent si elle ressentait ce besoin de parler. Et bien, c’était le cas pour ce soir. On ne peut pas dire qu’il a foutu en l’air sa soirée, comme elle aurait pu lui dire auparavant. Non, c’est bien loin de ça d’ailleurs, parce que là, on peut clairement dire qu’il se montre adorable envers elle, cherchant à la motiver pour ses études et surtout lui redonner confiance en elle. Elle a eu besoin de savoir comment il avait pu faire, pour surmonter la perte de sa petite-amie, parce qu’elle, elle n’arrive pas à passer au dessus de la perte de sa sœur. Anna lui manque terriblement, et elle n’arrive pas à s’en remettre. Peut-être qu’en s’investissant d’autant plus dans ses études, cela lui permettrait d’avancer. Du moins, c’était un peu le conseil que pouvait lui donner Jordan. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, elle allait lui faire confiance sur ce point, et l’écouter. Elle a été pas mal absente depuis ce début d’année en septembre, et ses résultats en pâtissent tout de même un peu. Certes, elle reste brillante et elle repique son année donc forcément, elle connaît les cours, mais elle ne se donne pas à fond. Il allait falloir qu’elle se remotive à bosser sérieusement ses cours, et qu’elle obtienne son année. C’est sa dernière année et après elle pourra se lancer sur le monde du travail. Elle se doute bien que ça ne sera pas évident de trouver un travail directement dans le monde de la photographie, du moins pas tant qu’elle n’aura pas fait ses preuves, mais il faut qu’elle reste positive. En tout cas, ils se laissaient aller aux confidences tous les deux, du moins, plus la rousse que Jordan, mais bon, elle s’en fichait pas mal. C’était plaisant de voir qu’il aimait en savoir plus sur elle. Elle reste pourtant la petite sœur d’Anna. Magdalena ne put s’empêcher de sourire après lui avoir raconté la terrible histoire de son poisson rouge, le seul animal de compagnie qu’elle aura eu et qui aura duré une nuit. Elle soupçonne fortement son poisson d’avoir été suicidaire. « Faut croire. Depuis tu n’as plus voulu tenter l’expérience ? » Acheter un nouveau poisson et prendre le risque que celui-ci saute aussi au dessus de l’aquarium et qu’elle se lève le matin et manque de l’écraser ? Non, merci. « T’es fou. C’est trop traumatisant. » Elle était plus jeune, mais tout de même.

Le jeu d’alcool pris un peu plus d’importance dans leur conversation et de nombreux verres ont été bus durant cette soirée. C’était tout de même un peu plus calme au moment où le strip-poker a été évoqué. C’est un peu comme si ils se cherchaient tous les deux, et ceci n’annonçait rien de bon. Au fur et à mesure de leur discussion, Magdalena s’est rendu compte que Jordan lui plaisait. Elle aurait dû partir à ce moment-là, pour ne pas éviter de succomber à la tentation. Sachant en plus qu’elle risque de se prendre un vent monumental. Jordan est amoureux de sa sœur, et même si cette dernière est décédée il y a plusieurs mois, c’est tout de même déroutant. Magdalena ne se doute pas un seul instant que son esprit tant perturbé par Jordan, et bien que la situation est un peu la même du côté du jeune homme et qu’elle le perturbe autant qu’il peut la perturber. « Mais quand tu veux. » « Peut-être pas ce soir, parce que ce sera trop simple avec la quantité d’alcool qu’on a pu boire, mais un soir, sobre, aucun problème, tu peux compter sur moi. » Mais pourquoi est-ce qu’elle disait ça ? Elle est censée être distante envers lui après cette soirée, et arrêtez de le laisser entrer dans sa tête, et qu’il hante ses pensées. Elle était sérieuse là ? Elle lui proposait vraiment de faire une partie de strip-poker lorsqu’ils seront sobres ? Ca risque très fortement de mal tourner. Mais allez savoir pourquoi, elle s’en fichait pas mal pour l’instant. « J’ai jamais réussi à en regarder un. J’ai jamais été fan de ce genre d’histoires. » Elle était presque triste d’apprendre qu’il ne regardait pas les Walt Disney. C’est pourtant tellement culte. « C’est souvent la même chose. Les héros gagnent et le méchant se fait avoir en beauté. Après, t’es un mec, c’est normal que tu sois moins attiré pour les regarder. » Forcément, ça a bercé son enfance à elle donc oui, elle adore en regarder. Elle pourrait passer tout son weekend sous un plaid, avec un thé bien chaud en regardant des disneys.

Et puis, sans qu’elle puisse comprendre vraiment pourquoi, Jordan s’était renfermé tout d’un coup. Il lui avait posé la question s’il pouvait lui demander quelque chose, avant de lui dire d’oublier. Et quand elle lui a demandé de lui dire ce qu’il voulait, il se renfermait. « Faudrait probablement mieux qu’on aille se coucher. » Elle ne voulait pas. Qu’est-ce qu’il voulait lui demander, bon sang ? Elle n’eut même pas le temps de réitérer la question que Jordan se leva, vida son verre avant de se resservir pour vider quelques secondes après son autre verre. Il pouvait surement lire l’incompréhension sur le visage de Magdalena, parce qu’elle ne comprenait vraiment plus rien. Et quand elle ouvrit la bouche pour se mettre à parler, et lui demander des explications sur son changement soudain de situation, Jordan se mit à l’embrasser. Hein ? Mais pourquoi est-ce qu’il était en train de l’embrasser ? Tout était confus dans sa tête, tellement confus qu’elle ne réagit même pas lorsqu’il était en train de l’embrasser. Bon, peut-être que l’alcool n’aidait pas à la faire réagir mais tout de même. Elle était tellement surprise, et elle ne sait pas trop si c’était dans le bon sens ou pas. Elle y réfléchira surement mieux à tête reposée. Jordan stoppa le baiser quelques instants après, bien qu’il fut tout de même à la fois tendre et intense. Non, mais elle a apprécié le baiser, mais elle est sous le choc, c’est tout. Elle ne trouvait même pas de mots à dire. Elle restait muette. « J’voulais simplement te demander ça tout à l’heure. » Demander quoi ? Il voulait lui demander l’autorisation pour l’embrasser ? C’est à ne plus rien comprendre. Encore une fois, aucuns mots ne sortirent de sa bouche. « J’crois vraiment qu’il faudrait mieux qu’on aille se coucher. » Tout en continuant de le regarder droit dans les yeux, Magdalena hocha la tête positivement. Non franchement, elle était bloquée là. Et au moment où elle reprit la parole, c’était simplement pour souhaiter une bonne nuit à Jordan. Elle a eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, repensant à ce qui venait de se passer. Elle n’a pas dû dormir longtemps, mais elle voulait tout de même partir de chez Jordan avant de le croiser. Elle lui laissa tout de même un mot avant de quitter son appartement. « Merci encore de m’avoir hébergé pour la nuit. » Simple, et court, comme à son habitude.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty
Message(#) Sujet: Re: jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
jordan ► j’ai le cœur anesthésié par la peur de souffrir, #1878
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FEELS LIKE TONIGHT. :: ARCHIVES :: LAST KISS GOODBYE :: RPS TERMINÉS-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser