~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
le lycée est l'une des périodes de ma vie que je me souviens le plus avec bien sûr le plus de souvenir. Loin d'être la parfaite pom-pom girl avec son footballeur petit-ami j'étais très discrète, timide et je n'avais pas une énorme bande copain. Je ne sortais pas beaucoup dans les soirées étudiantes mais, jamais je n'ai vraiment regrettée. Quelques amis, de vrais amis suffisaient à faire de moi la plus heureuse. Adolescente des plus normale, ma petite vie tranquille me suffisait grandement à cette époque. De plus j'étais assez intelligente et, je réussissais souvent mes examens alors mes parents me laissaient beaucoup de liberté. C'est surement grâce à ça que j'ai découvert le monde artistique notamment la peinture et la photographie.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
heureux est un trop grand mot pour moi, surtout depuis un certain événement récent. Personne n'est réellement heureux, car nous avons toujours un vieux démon qui revient pour vous dire que la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Chaque jour, je suis entourée de personnes géniales, j'ai un frère grandiose, une vie que je n'échangerais pour rien au monde seulement une grosse tâche s'y est installée au milieu de ce parfait tableau : le décès de mon père. Cela m'a atteint bien plus que je ne le pensais et c'est bien plus difficile que je ne le croyais.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
mon esprit est tellement envahit par d'immense rêve totalement fou que je ne serais comment répondre vraiment à cette question. C'est difficile tout de même de devoir se projeter dix ans en avant, tellement de choses peuvent se passer. Je suis une artiste, je vis au jour le jour, telle une bohème dans l'insouciance, là où la vie m'emmènera. S'il faut répondre à cette question alors je vais le faire, car idéalement dans dix ans je voudrais être une femme, une vraie, avec l'alliance au doigt et deux petites bouilles d'ange dont louys serait le parrain. Artiste épanouie, j'aurais des galeries d'art dans différentes villes canadiennes voir en internationale et mon travail de photographe serait reconnu dans le monde.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: niark niark, appel moi céa. ÂGE: dix-neuf, eh ouais. PAYS: pays du saucisson, du vin et du fromage. PRÉSENCE: ça dépendra des jours et de semaines et du mois. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? pour dire vrai, j'me souviens plus sa fait un bail je tourne autour enfaite.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? scénario de louys, que j'aime déjà. AUTRE CHOSE À AJOUTER?       .

Au cimetière de White Oak Station la tension était palpable, ils frissonnaient tous, le vent froid canadien était tombé. Amis, connaissances, voisins ils étaient tous présent sauf quelqu'un restés en Angleterre manquait à l'appel. Lui, était un grand gaillard, elle, une petite brindille facilement cassable. Main dans la main, ils marchaient le regard vide vers le dernier lieu de repos de leur père.

quelques jours plutôt ~ tout était terminé, plus jamais. Je ne croyais pas à cette citation qui dit que lorsqu'une personne s'en va s'était à ce moment-là qu'on se rendait compte combien elle comptait pour nous. Aujourd'hui je mesure l'importance de cette citation, car aujourd'hui mon père est décédé. Je n'arrive pas à m'avouer sa disparition, je ne comprend pas pourquoi il est parti si vite, pourquoi lui et pas un autre. Deux semaines pour se préparer, c'est étrange de dire que l'on va se préparer à  la mort de son père, car il a un putain de cancer. Lui qui n'a jamais rien demandé, toujours il s'est occupé de nous du meilleur qu'il pouvait, c'était un homme droit et sérieux et voilà qu'aujourd'hui un cancer lui  a retiré la vie. « louys... » d'une voix timide et tremblante, je pénétrai la chambre sombre de mon frère. Il était deux heures quarante-cinq du matin et je n'arrivais pas à fermer les yeux. J'avais besoin de quelqu'un près de moi, j'avais besoin de me rassurer. Louys, sans lui je n'en serais pas là aujourd'hui. Il était mon pilier, la base de ma vie sans qui je n'avancerais pas correctement dans la vie. Mon jeune frère compris rapidement pourquoi j'étais présente et je constatai qu'il n'avait pas fermé l'œil non plus. Doucement je me glissai auprès de lui. On partageait tellement de choses tous les deux les peines, les joies, les souffrances. « qu'est-ce qu'on va faire maintenant louys, explique moi s'il te plait, car je suis perdu. » une larme apparu et glissa le long de ma joue pale. Depuis le décès de mon père je n'avais plus aucune notion de la vie et de sourire et ce n'était pas moi du tout.

Nous étions entourés de nos proches, beaucoup de mes amis étaient présents. Au début je n'avais pas voulu qu'ils viennent mais, je savais que leurs présences serait la bienvenu. Ils étaient un vrai soutient pour moi, ils étaient peu nombreux seulement j'étais sur de leur sincérité. Je n'avais pas tellement reconnu mon frère, il était distant, silencieux et très mystérieux ce qui me déstabilisant énormément, car d'habitude il est loin d'être un secret pour moi. On approchait de plus en plus du cercueil, une rose dans la main droite, la main de mon frère dans l'autre. J'avais peur d'être confronter au visage endormit de mon père, j'aurais voulu qu'il se réveille et nous disent que tout ça n'était qu'un mauvais cauchemar comme il le faisait avant. J'aurais voulu qu'il nous prenne dans les bras, j'aurais voulu ne jamais être là.