Maxence A. Olksen || Decisions

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Au lycée, Maxence avait son groupe d'amis et il n'était ni le paria ni le mec super populaire. Il a apprécié ces quelques années de quasi-insouciance où il aspirait à une vie d'adulte bien remplie et il avait encore la tête remplie de rêves. Il a beaucoup aimé déconner avec ses amis de l'époque, fumer pour la première fois, découvrir les plaisirs de l'amour, tester de nouvelles choses. Ce fut clairement une belle période à ses yeux !

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Très ! Il est difficile de discerner le bonheur lorsqu'on l'a entre les mains mais Maxence sait qu'il profite de chaque instant à fond. Il aime son boulot plus que tout, il est heureux au niveau sentimental, il a même récemment retrouvé l'un ou l'autre membre de sa famille. Oui, il est heureux et compte bien le rester.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Quelque part, nulle part, n'importe où. Après tout, qui peut voir l'avenir ? Maxence s'en fout, il veut continuer à s'amuser, à profiter et à vivre une vie comme il le souhaite. Il n'est pas du genre à vouloir une grande maison avec la clôture et le grand chien ... lui ça serait plutôt le genre qui se laisse bercer par les flots.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Cal. ÂGE: 18 ans LOCALISATION: Pays du chocolat. PRÉSENCE: 5/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Par ma Seven n'amour. AUTRE CHOSE À AJOUTER? Les pets des vaches font partie des gros dégâts causés à l'environnement : ATTAQUONS LE BOVIN .

Les silhouettes se succédaient dans le carré, se serrant mutuellement la main et s’adressant des mots qui se prétendaient sympathiques. Assis dans le canapé, un garçonnet de cinq ans observait avec une attention toute particulière ces hommes d’État régler les conflits internes. Ce n’était ni leur attitude de conquérant ni la véritable joute verbale qu’ils disputaient qui captivait l’enfant. En vérité, il s’agissait simplement de leur langue … les sons qui émanaient de leur bouche n’avaient rien de similaire à ceux qui sortaient de la sienne. Interloqué, choqué même par cette différence flagrante et impensable, Maxence penchait la tête sur la droite et fronçait les sourcils. Pourquoi ? Pourquoi ne communiquaient-ils pas de la même façon ? Du bruit dans la cuisine l’avertit de l’arrivée de son père, celui-ci déboula et s’installa à côté du fiston. Il lui fallut une fraction de seconde pour faire le lien entre l’expression d’incompréhension sur le minois du gamin et l’écran qui crachotait des paroles dans une autre langue.

- Combien de fois t’ai-je déjà dis de ne pas le perturber avec tes chaînes en anglais ? Et puis éteins-moi cette télévision, rends-nous un peu notre paix !

Sa mère n’aimait pas la technologie moderne, elle faisait partie de cette catégorie de personne que l’on regroupe sous le terme de « technophobe » et qui, en d’autres mots, nomment tous ceux qui craignent les avancées faramineuses de la technologie. Maxence tourna la tête vers sa mère, la fixant avec une lueur de frustration dans les yeux. Alors c’était tout ? L’écran s’était brutalement stoppé, coupant net tout pixel et lui offrant un magnifique noir total en guise de récompense. Dépité, le garçonnet croisa les bras sur le torse et se mit à bouder. Son père quitta la pièce, agacé par les humeurs du gosse et préférant aller rejoindre ses amis plutôt que de supporter une femme acariâtre et un gamin capricieux. La porte claqua, laissant deux êtres déstabilisés dans la maison. Sa mère s’approcha, s’installa et l’attrapa par le menton, leurs regards se croisèrent et toute candeur et douceur maternelle avait disparu des iris de sa mère :

- Quand tu seras grand, je refuse que tu sois comme ton père ! Tu seras un homme bien, mon fils. Tu feras partie de ceux qui marchent la tête haute et le torse droit, tu seras fier de qui tu es et tu me rendras fière de là où je serais … maintenant, monte dans ta chambre et va aider ta sœur à ranger vos jouets.

Chez les Olksen, il y avait toujours eu cette ambiance comme en dehors de la bulle terrestre. Deux cultures se croisaient : musulmane et chrétienne. Papa et maman ne nourrissaient pas les mêmes idéologies, pourtant le foyer fonctionnait tant bien que mal. Parfois très bien, parfois très mal. Mais une chose était sûre : Maxence ne serait ni comme son père, ni comme sa mère.

*

Le joint tourna, passant des doigts fins et délicats de Daphné à ceux abîmés et encore plus fins de Maxence. Cinq adolescents allongés dans l’herbe, une journée de printemps dans un parc public avec une odeur de sucre et de gaufres provenant du vendeur ambulant posté à l’angle de la rue. Rire pour rien, se raconter leur vie, se prendre la main et se caresser les cheveux, sécher le cours de bio en ayant forcé le prof au préalable à les marquer présent … voilà de quoi était faite leur vie de lycéens. Avoir quitté sa ville de Jérusalem qui l’avait vu naître ne l’avait affecté en rien, Maxence se retrouvait à Perth en Australie et ça lui faisait énormément plaisir. Ici, les mœurs étaient différentes. Les filles se baladaient en bikini toute la journée, habitant près de la plage, elles ne perdaient pas de temps à s’encombrer de vêtements. Les gens riaient fort, s’enlaçaient en guise de salut, racontaient leurs ébats torrides en pleine rue au vu et au su de tous sans que quiconque ne s’en offusquent. Question de mentalités.

- Attends … je ne comprends pas … ton père est chrétien et ta mère musulmane pourtant, ils sont mariés, on est d’accord ? Déjà comment c’est possible ça ? Et ta sœur aînée, Alice la canon, elle est plutôt chrétienne alors que ta sœur cadette Lys hésite encore … et puis c’est quoi ces prénoms à la con ?

Tout le monde pouffa de rire, la seule réponse de Maxence fut un haussement d’épaule évasif. Il n’en savait rien … comment ses parents s’étaient rencontrés ? Aucune idée ! Pourquoi, malgré toutes leurs différences – qui allaient bien au-delà de leur croyance respective – ils s’étaient trouvés ? Encore un mystère. Et franchement, il s’en foutait comme de la première fois où il avait vu le nom quatre inscris en rouge sur un mur blanc. Max voulait vivre sa vie à fond, regarder droit devant lui et foncer vers ce qui l’attendait, s’émerveiller de ce monde qui l’avait vomit du plus profond de ses entrailles, dans le berceau même des religions.

- J’en sais rien … En tout cas, je sais juste que je veux pas être comme eux ! Moi, dans dix ans, je serais plus ici depuis longtemps ! Je me serais barré loin, dans une grande ville sûrement … à cette heure-ci, je serais sûrement mort pété dans un bar après m’être saoulé toute la nuit … et si je pouvais avoir une belle nana avec moi, je dis pas non !

Ils rirent encore une fois, Zana glissa ses doigts dans la paume de Maxence. En cet instant, ils étaient plus forts que le monde entier ! Ils respiraient l’ambition et le désir, se consumaient peu à peu d’espoir et d’impatience. Dans quelques années, certains seraient morts et d’autres, au fond du gouffre. Les quelques rescapés lutteraient bec et ongle contre les gifles de la vie mais au bout du compte, ils auraient vécu. Ils étaient juste là, allongés tous les cinq dans la verdure trempée de rosée d’un parc public, à fumer un pétard et rien que ça, c’était pour eux vivre comme jamais ils ne vivraient plus.

*

Treize millions deux cents seize mil deux cents vingt-et-un habitant de moyenne. Et au milieu de cette foule, un gars de vingt ans qui débarque à Tokyo pour une année d’échange linguistique. Quand ses parents avaient appris qu’il serait interprète, ils avaient tiqué. Interprète ? Pour faire quoi ? Pourquoi pas avocat, médecin ou futur Bill Gates plutôt ? Mais non, Maxence avait trouvé sa vocation. Tout avait débuté de la plus commune des façons : Daphné s’était coincé la tête dans le four et dans sa lettre d’adieu à la face du Monde, elle écrivait à son bon ami Max de poursuivre ses rêves et de ne jamais rien lâcher. Alors, en mémoire de celle qui avait été sa première petite-amie, il avait décidé de prendre les choses en main. Tout seul dans sa chambre, un pétard aux lèvres en hommage à la défunte, il avait décidé qu’il poursuivrait des études d’interprète. Et quoi qu’il advienne, il le serait. Debout dans les rues de Tokyo, il observait les gens défiler et les regards se cramponner à un point imaginaire quelque part, ne cherchant nullement à en croiser un autre. Et parmi cette foule de visages, un seul capta son attention.

Elsa, dix-neuf ans et un poisson rouge appelé Nakoma à la main. Elle sortait de l’animalerie, elle était belle avec ses longs cheveux blonds et ses grands yeux bleus. Non, elle n’était pas de Tokyo ! Tout comme lui, elle venait d’ailleurs … de quelque part, de par les six continents qui constituaient les morceaux de terre flottant parmi les eaux du globe terrestre. À sa démarche, à la façon dont elle se tenait et à son petit sourire en coin, Maxence la supposait anglaise. Une jolie britannique aux yeux de biche et comme d’habitude, il fonça. Sa précieuse amie Impulsivité lui prit la main et ensemble, ils s’élancèrent à la suite de la belle demoiselle, s’efforçant de la rattraper. L’interprète l’intercepta au bout de la rue, s’interposant entre elle et le passage piéton et s’armant de son sourire qu’il savait déconcertant.

- Bonsoir mademoiselle, je viens de débarquer de l’aéroport Narita et je suis un peu perdu … vous pourriez m’indiquer cette adresse ?

À son beau sourire charmeur et à la façon dont elle posa la main sur la sienne tout en jetant un regard à l’écran de l’Iphone, Maxence savait que c’était gagné … une fois de plus, il avait laissé un coup de tête le faire foncer droit dans le mur ! Mais des murs comme celui auquel il allait se coller incessamment sous peu, il aurait bien voulu en connaître des millions …

*

- On n’aurait pas dû …

Ils explosèrent de rire tous les deux, ça n’avait aucun sens de dire ça ! Pourtant, il arrivait bien souvent à Maxence de prononcer ces mots après leurs ébats. En effet, ils ne devraient plus … il ne fonctionnait pas comme ça et elle non plus, apparemment. Tous les deux avaient besoin de vivre libre, la liberté étant leur oxygène personnel. Pourtant, il avait suffis d’une vulgaire publicité à tourner et d’un texte à traduire pour réunir deux individus qui n’avaient rien à faire ensemble, dont les chemins n’auraient dû se croiser que l’espace d’une seconde éphémère. Pourtant, de plus en plus souvent, l’interprète retrouvait les bras et les draps de Maëlys. Si au début, sans l’ombre d’un regret, il avait pu affirmer s’être rapproché de la belle demoiselle dans l’unique but de profiter de son corps divin, les choses avaient évolué. Et c’était précisément pour ça qu’ils ne devaient plus se revoir … avant que leur jeu dangereux ne les conduise droit dans le fossé.

- Je me casse …

Maxence quitta le lit, se rhabilla et quitta les lieux au plus vite. Maëlys s’en foutrait, elle ne se vexerait pas et ne s’inquiéterait pas. Elle ne se poserait même pas de questions, il en était sûr ! Parce que quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, il finissait par revenir chercher auprès d’elle ce qu’aucune autre ne pouvait lui offrir. L’interprète se maudissait de cette sournoise dépendance qui semblait coller à sa peau, c’était comme si on lui avait gravé dans le code génétique une information qu’il refusait d’accepter. Maëlys le hantait. Et le pire c’est que ce n’était pas le fantôme caché dans votre placard qui vous effraie et vous fait mouiller vos draps alors que vous n’avez que cinq ans … c’est plutôt le fantasme doux et chaleureux que vous retrouvez inlassablement dans l’attente de pouvoir le rejoindre en chair et en os. La niaiserie, l’attachement, ce n’était pas pour lui. Maxence avait aimé une fois, résultat : elle avait mis la tête dans le four quand il l’avait larguée pour une autre. L’amour c’est traître, l’amour c’est vache, l’amour c’est froid contrairement à ce qu’on dit. Ça passe et ça casse, pas l’un ou l’autre, les deux sans remords ni état d’âme. Et pourtant, on l’aime cette cassure, on en redemande la bouche en cœur parce que c’est bon et qu’on aime ça … on aime l’amour et ça, on ne peut rien faire contre.

*

De quelques nuits chaudes dans son lit, elle était passée à cette main délicate dans la sienne tandis qu’ils descendaient Russel Boulevard. De l’ombre à moitié-nue qui se faufilait hors de la chambre pour fuir le réveil, elle avait été promue au rang de corps contre lequel on se blottit et que l’on embrasse avec délicatesse lorsque nos yeux s’ouvrent. Maëlys l’avait totalement bouffé, tout comme lui l’avait accablée. Ils s’aimaient, à leur façon certes, mais ils s’aimaient. Ils n’avaient rien du couple standard qui passent sa journée à se faire des compliments et à glisser des carrés de chocolat entre les lèvres de l’autre … eux, ils étaient plus du genre à passer toute une journée ensemble, rire aux éclats et se bagarrer dans la fontaine sous le regard mauvais des passants et puis … rentrer à la maison, hurler et jeter les sacs et les nouveaux objets ou vêtements achetés le jour-même dans tous les sens. Pourquoi ? Parce qu’elle avait eu le malheur de regarder cette fille dans l’ascenseur, avec une lueur dans les yeux qui ne l’avait pas trompé, lui qui savait déceler chez Maëlys cette envie incandescente. Et puis les assiettes volaient dans la pièce parce qu’elle, elle n’était pas à lui ! Elle ne serait jamais sa chose sur laquelle il pourrait gentiment venir écrire son nom, Maëlys était insaisissable. Et puis, ils finissaient la soirée dans les bras l’un de l’autre, recroquevillé dans leur lit à attendre l’aube et un jour nouveau pour redémarrer ce cercle vicieux qui faisait d’eux le couple électrique et explosif qu’ils étaient.

- Salut, Seven !

PAF. Un bus en pleine face … Maxence vient de la rencontrer, elle est la meilleure amie de sa petite-amie Maëlys, elle est sa confidente et celle en qui Maë a le plus confiance au monde. Lui, il l’aime Maë ! Elle n’est pas comme les autres, il ne veut pas juste profiter d’elle pour ensuite passer à autre chose, sans attache ni sentiment. Il veut la rendre heureuse, profiter de la vie à fond avec elle, s’épanouir. Pourtant, Seven est là devant lui et tout ce qu’il peut entendre quand elles se mettent à rire après que l’une ait fait une plaisanterie, c’est les battements de son cœur qui se déchaînent dans sa poitrine. Parce qu’elle est là … elle est là devant lui et elle lui fait l’effet d’un euphorisant, d’un excitant et d’un paralysant à la fois. Et là, c’est la merde … là, c’est foutu. Parce qu’il l’aime. Dès l’instant où il a posé les yeux sur elle, il a su qu’il l’aimait et que ça allait le détruire. Parce qu’elle s’appelle Seven, qu’elle est belle et qu’elle est l’exact opposé de ce qu’ils sont eux, Maë et lui. Parce qu’elle est tout ce qui pourrait compléter sa vie et l’édulcorer. Parce qu’il l’aime et qu’une fois de plus, il s’est bien fait avoir.

*

Il aurait dû s’en douter, il aurait dû réaliser que le train déboulait à toute vitesse quand il a vu les phares apparaître au loin. Ce qu’ils vivaient, ça n’avait rien de saint … ce n’était pas bien. Ses parents en seraient morts de révulsion s’ils apprenaient à quel jeu Maëlys voulait qu’ils jouent tous les trois. Maxence avait halluciné, planté comme un poteau devant les deux seules femmes qu’il aimerait jamais dans la vie. Elles lui avaient littéralement tout pris parce qu’il avait été incapable de garder quoi que ce soit … Maëlys était entière, tout comme lui et ils avaient besoin de déchaîner les passions entre eux. Seven était plus posée, plus douce et bien qu’elle lui laissait la possibilité de se réserver une partie de lui-même, Maxence ne voulait pas l’aimer à moitié ! Il ne pouvait pas l’aimer à moitié, c’était comme ça. Il les avait aimée, pas à tour de rôle mais bel et bien en même temps. Elles avaient occupé ses pensées sans déborder l’une sur l’autre, sans qu’il n’y ait dans son esprit une compétition ou une préférence. Quand il tenait Maëlys entre les bras, il n’imaginait pas le corps de Seven contre son torse et quand il effleurait les phalanges de Seven en prenant un café, il ne songeait pas à Maë. Chacune représentait une partie de sa vie, une partie de lui en quelque sorte … Et Maëlys débarqua, comme toujours. Trop intelligente pour ne voir que du feu dans ce qu’il se passait, elle mit les pieds dans le plat. Un couple à trois, il ne s’était jamais prononcé sur ses croyances. Athée, catholique, musulman ? Personne ne le savait, pas même lui. Mais se lancer là-dedans, c’était cracher au visage des siens, rejeter ses origines et sa famille. Pire, c’était s’exposer à leur déni le jour où ils l’apprendraient. Sa mère en mourrait, elle qui refusait de le voir devenir un sale type comme son père, emprisonnant des gens dans une vie qu’ils ne désiraient pas … alors comme d’habitude, il céda à l’impulsion. Vol quarante-trois en direction de Londres, dernier appel.

*

Vivre sans elles, c’était moche. Moche, vide et calme. Maëlys et son exubérance lui manquaient. Seven et sa tendresse lui manquaient. Maxence avait beau se consoler ailleurs, rien ne l’intéressait plus. Remonter Russel Boulevard tout seul, une main dans la poche de son blouson en cuir et l’autre tenant sa cigarette allumée, portant celle-ci machinalement à la bouche. Les dents qui tripotent sa lèvre inférieure sous le stress et l’envie. Il veut les revoir, il veut les sentir contre lui et leur dire ce qu’il pense … parce qu’elles sont là, parce que lui aussi est là et qu’ils sont fait pour être ensemble. Oué, tous les trois. C’est le chaos dans sa tête, c’est pire que sur l’épave du Titanic, ça part dans tous les sens et cette putain de voix tout au fond de son crâne lui hurle que c’est mal. Mais Maxence s’arrête devant la porte, il frappe deux fois et quand la silhouette de Maë apparait, il l’attrape par la taille et l’attire contre lui. Il l’embrasse, fort et longtemps. Parce qu’il l’aime et qu’elle lui a manqué mai qu’il ne saura pas le lui dire alors, il lui fait ressentir. Quand la silhouette de Seven apparaît, il lâche Maëlys et se tourne vers elle, déchire les quelques centimètres qui le séparent de Seven et plaque ses lèvres sur celles de la belle jeune femme. Voilà, c’est foutu … elles l’ont eu.