Ce matin je me suis levé tôt, avec une vague de motivation qui m'a submergée et là je suis en train de décorer un chapiteau pour la fête de White Oak. Je suis une garçon exemplaire n'est-ce pas ?
Je baille à m'en déchirer la mâchoire. A côté de moi se trouve deux autres mecs en train de faire la même chose que moi. L'un semble plutôt motivé à finir au plus vite, alors que l'autre semble distrait par quelque chose.
C'est d'un chiant cette décoration, je vous jure. J'ai emmené Faint avec moi mais je ne l'ai pas attachée, elle gambade partout et s'amuse à déchirer les guirlandes en crépon posées par terre. Punaise, si déjà je ne suis pas super efficace pour la décoration, il ne faudrait pas en plus que ma petite chienne la réduise en miettes.

Faint ça suffit, arrêtes ça ! Je donne un léger coup de pied dans le vide pour la faire s'arrêter mais elle ne semble pas vouloir m'écouter. Quelle tête de mule, pire que son maître.
Faint !, criais-je de nouveau. Elle s'arrête de mâchouiller et me regarde en baissant les oreilles. Elle est à croquer quand elle fait ça. Je ne pensais pas pouvoir m'attacher autant à cette petite bestiole.

Le mec à côté de moi se met à rigoler tout seul, je me retourne et le voit avec des guirlandes autour de la tête, en train d'imiter un hippie. Voilà une bonne alternative pour éviter de finir les préparatifs. J'enroule à mon tour du papier coloré autour de tête et rajoute des plumes. Un vrai gamin. Je rigole et commence à danser comme un idiot en tapant sur ma bouche pour faire un bruit d'indien.