~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée? Je doute que cela vous intéresses. Mais, si vous me posez la question.. C'était loin d'être joyeux pour moi. Je passais mes journées à essayer de vaincre les voix dans ma tête lorsque j'étais en cours. Lors des repas, je mangeais seule sur un banc, loin de la cafétéria où tout le monde mangeait. Lors des pauses, j'allais fumer, encore une fois, loin des autres. Je me mettais dans un coin de la cour, un écouteur dans mon oreille, la musique à fond. La musique était la seule manière de ne pas les entendre. Pas les autres, mais celles qui étaient dans ma tête. A l'époque je cherchais à les vaincre, ce que je ne fais plus désormais. On est là et on compte bien le rester.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Le bonheur? Qui peut parler de bonheur? Je pense que le bonheur est un rêve, une chose fictive à laquelle les gens croient pour ne pas déprimer, pour ne pas tomber au fond du gouffre. Le bonheur n'existe pas. La souffrance est la seule chose réelle. Elle est bien là et ne part jamais. Mais, comme pour tout, on s'y habitue. Alors non je ne suis pas heureuse, mais ça me plait comme ça. Je n'ai pas besoin de ça pour vivre. Non, tu as besoin de nous. Oui, voilà. Je n'ai besoin de rien d'autre.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dans dix ans? Je ne me suis jamais posé la question. Clairement, je m'en fou. Où serrais-je? Dans une tombe ou dans une grande ville? Dans la rue ou dans une villa? Seule ou Mariée? Ah ça, je le sais par contre. Seule. Sincèrement, qui voudrait d'une schizophrène atteinte d'une amnésie antérograde en tant que femme? Et puis, je n'ai besoin de personne. Elles me suffisent très bien.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: FallenAngel. ÂGE: 15 ans et demi. PAYS: France. PRÉSENCE: 5/7 et 7/7 en vacances. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Je me le demande bien   .  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Autumn sort tout droit de ma petite tête. AUTRE CHOSE À AJOUTER? Nolan, j'ai l'imence honneur de t'annoncer que je suis enceinte de toi mon amour, nous allons avoir un bébé panda !      

Tu es couché sur le sol. L'herbe fraiche sous ton corps. Tu es seule, pour une fois. Tu contemples les étoiles. C'est un des rares moments où tu as du repos, où tu es maître de tes émotions et de tes gestes. Lorsque tu regardes le ciel, le soir, tes voix se taisent comme par magie. C'est devenue un rituel. A chaque fois que tu le peux, tu t'enfuis de chez toi et tu vas dans un parc, sur une plaine, ou dans le jardin de quelqu'un. Tu te couches dans l'herbe et tu admires ce beau spectacle. Ce que tu préfère, c'est les pluies d'étoiles filantes. Tu as une la chance d'en voir une dans ta vie et c'était vraiment magnifique. Depuis, tout les soirs, tu regardes le ciel, espérant en revoir une. Parfois à la fenêtre de ta chambre, parfois couché dans l'herbe. Tu entends des bruits de pas. Tu soupires doucement. Comme d'habitude, ils viennent gâcher ton moment de calme. Tu entends la voix de ta mère raisonner dans tout le parc. Elle cri ton prénom. Tu souffles et te de redresses. Elle arrive jusqu'à toi. - Silianna, non mais ça va pas? Tu sais à quel point j'ai eu peur? Elle te cri dessus. Ca ne change pas de d'habitude. "Qu'elle se la ferme celle-là." Tu souris, pensant à ta voix qui a totalement raison. Ta mère te fais un regard noir. Elle t'attrapes par le bras et t'emmènes avec elle. Vous rentrez chez vous. A chaque fois c'est la même chose. Ils t'empêchent de sortir le soir, alors que tout les jeunes de ton âge le font. Tu as 17 ans tout de même. Puis, ce n'est pas comme si tu allais en boîte, tu veux juste admirer le ciel. Mais ça, ils ne le comprennent pas. De toute façon, ils ne t'ont jamais vraiment comprise.

Tu fermes les yeux et te laisses emporté par la musique. Les gens dansent, se déhanchent. Tu danses, seule, comme toujours. Au fait, tu n'es pas vraiment seule, car elles sont là, elles sont toujours avec toi. passes tes mains sur ton cou, bougeant lentement. Tu es au milieu d'une cinquantaines de personnes qui n'ont pas l'air d'être là. Elles sont fictives pour toi. Tu sens des mains se poser sur tes hanches. "C'est lui." Bien sûr que c'est lui. Tu te retournes et poses ta tête contre son torse. Il descend ses mains sur tes fesses, mains ça ne te déranges pas. C'est rien de bien méchant au fond. Il dépose quelques baisers sur ton cou. Il prend tes mains et t'entraines ailleurs, dans un endroit plus calme, plus isolé. Tu le suis sans rien dire. Il y a vraiment beaucoup de monde à cette rave. Il t'emmènes dans une salle vide. Il fouille dans sa poche et sort une pilule de sa poche. Tu sais très bien ce que c'est. Il te tend sa main, voulant que tu la prennes. Tu soupires. Non, il est pas question que tu fasses ça. Tu sais qu'elle effet la drogue a sur toi. Elle amplifie les voix dans ta tête, les faisant devenir insupportable. Mais, tu ne peux pas refuser, car tu le décevrais. Et il te demanderait pourquoi tu n'en veux pas. Tu ne peux pas lui dire que tu es malade."On est pas malade." Ouais, tu ne peux pas lui dire quoi. Tu prend la pilule et la met dans ta bouche. Il te souris et s'approches un peu plus de toi, mettant sa tête dans ton cou. Tu en profites pour retirer la pilule et la jeter sur le sol. Tu l'écrases discrètement avec ton pied tandis que ses lèvres descendent sur ta poitrine. Vous allez le faire, depuis le temps que tu attends ça. Tu te laisses faire. Il t'embrasse passionnément. Tu te sens bien. Soudain, tu entends des cries. Il relève sa tête et te regardes surpris. Vous sortez de là et voyez plusieurs personnes courir vers la sortie, en hurlant. Vous vous demandez ce qui se passe. Tu sers sa main. Il demande à un gas ce qui se passe. Il y a le feux. Il te tires vers la sortie. Tu le suis, ne lâchant surtout pas sa main. Vous êtres emportés dehors par la foule. Vous vous retrouvez dehors. Il t'emmènes à sa voiture. Tu entres et il roule, vous éloignant de tout ce bordel. Il se gare un peu plus loin et sort. Tu sors à ton tour et souris en le voyant se coucher sur le capot. Tu te couches à ton tour et regarde le ciel. Lui doit voir tout sauf des étoiles vu ce qu'il a prit. "Peut être qu'il voit des schtroumpfs." Tu te mets à rire. Il se tourne vers toi et te regard intrigué. - Qu'est-ce qui te fais rire? Tu hausses les épaules, lui faisant comprendre que ce n'est rien.- T'es pas un peu schizophrène sur les bords? Il se met à rire à son tour."A peine ! " Tu secoues la tête et souris. - Tu m'aimerais toujours? C'est l'occasion de savoir. - Si tu étais tarée? Non ça risque pas.
Il se mit à rire à nouveau. Tu le fixas avant de regarder le ciel. Au moins c'est clair.


Tu es debout face à tes parents qui te regardent. - Il est hors de question que j'aille là-bas ! Tu cries. Mais pour qui se prennent-ils?"Ils ont qu'à y aller eux! " Tu secoues la tête, attendant leur réponse. - C'est pour ton bien chérie. Ta mère s'approches de toi et attrapes ton bras. Tu la pousses, d'un mouvement assez brusque. - Mon bien?! M'emmener dans un hôpital pour les fous, c'est pour mon bien?! Tu cries encore plus fort. Ton père te regardes, ne disant rien. Ta mère le supplia du regard de la soutenir. - Notre décision est prise, tu y vas et c'est tout. Va faire ta valise. Tu sais que tu n'auras pas le dernier mot avec eux. Tu pars dans ta chambre énerver. "C'est des connards." Ca c'est bien vrai. Vouloir m'envoyer dans un hôpital pour les tarés, non mais c'est quoi ça? Je ne suis pas folle ! Je vais très bien. Tu te baisses, attrapant la valise qui se trouvait sous ton lit. Tu la remplis de plusieurs affaires et descends les rejoindre. Tu ne leur adresse que des regards noir et aucune parole. Ils t'accompagnent jusqu'à l'hôpital où ils t'accueillent comme si tu entrais dans une école. Tu découvres ta chambre. Elle est lugubre et petite. Ils ont fouillés ta valise et t'ont privés de plusieurs de tes affaires à l'entrée. Tu t'assois sur ton lit, regardant les murs blanc de ta chambre. "C'est clair qu'ici on va devenir folles." Tu soupires. Tu ne resteras pas ici bien longtemps, ça c'est sur.

Aujourd'hui, tu sors de l'hôpital pour passer une journée avec tes parents. "Avec ces traitres."Tu t'en fou de les voir toi, ce que tu veux c'est t'enfuir et c'est bien ce que tu comptes faire. Alors qu'ils regardent la télévision, tu pars dans ta chambre, simulant un mal de ventre. Tu prends quelques affaires et sors par la fenêtre de ta chambre. Tu te mets à courir en direction de l'arrêt de bus de la ville. "Bien joué !" Arrivé à l'arrêt, tu attends le bus, espérant qu'il arrive vite. Il arrive au bout d'une quinzaine de minutes. Tu entres et payes un tiquet avant de t'asseoir. Tu soupires, soulagé. Tu pars, enfin, direction : White Oak Station. Tu sais que c'est une grande ville et que là-bas, ils ne te retrouveront pas. Tu sais également qu'il y a des tonnes de fugues dans ce pays et que la police ne métrera pas toutes leurs équipes sur ta trace, ce qui t'arranges. Au bout d'une bonne trentaines de minutes, tu y arrives enfin. Tu descends du bus et te retrouves dans une ville totalement inconnue. Ici, tu devras te débrouiller pour vivre. Les premiers jours seront assez simple, car tu as pris de l'argent. Mais après, il faudra bien que tu te débrouilles pour en avoir. Tu sais déjà ce que tu ferras. Il est pas question que tu travailles, alors tu voleras. Comme tu le faisais quand tu étais adolescente pour rire. Tu sais que tu es capable de survivre sans tes parents. "Dans tout les cas, même à l'agonie, ce serra toujours mieux que dans le trou à rats où ils nous ont foutu." Ca c'est clair. Tu préfères largement crever au bord d'une route que d'y retourner.