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 tobias&aubree « fight at work »

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Message(#) Sujet: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptyDim 31 Mar - 19:01



fight at work
Il n'y a presque personne dans le bar. C'est rare de toute façon le mardi qu'il y ait du monde. Je lave le comptoir désert, jetant un coup d'oeil en direction d'abord des gens assis aux tables qui discutent. Généralement, la semaine c'est surtout ça que l'on a. Des clients qui viennent en paires ou en trios qui discutent et qui s'esclaffent de blagues qui ne sont même pas drôles. Mon regard se tourne vers Tobias qui lave des verres qu'il replace ensuite. Je souris gentiment, au moins je ne suis pas toute seule à s'emmerder dans ce trou perdu. Les week-ends, c'est pas si mal, au moins il y a des gens, mais la semaine, c'est horrible. Je soupire de découragement et je jette ma lavette dans le lavabo derrière moi. Mon sourire s'efface parce que ses paroles me reviennent en tête, et je me répète que je suis une véritable conne de lui avoir dit la vérité sur moi. Bravo Aubree, une vraie championne.

Je quitte le devant du bar, je vais dans le backstore, si on peut appeler ça ainsi. Je sors mon sac et fouine à la recherche de ma quête et je trouve bientôt le petit truc vert que je recherchais, et la petite pipe en verre toute pleine de couleurs. Je la bourre et je sors derrière le pub et je prends ma taffe, je soupire de soulagement. Je suis frustrée, non, furieuse contre Tobias. Je suis venue ici parce que je voulais changer d'air, pour qu'on oublie ce que j'étais. Je ne suis pas une dealeuse de drogues, je suis la petite barmaid blonde de l'Old Pub. Je ferme les yeux de déception, et je crois entendre la porte s'ouvrir et se refermer. Je cache mon butin même si je sais que je n'ai rien à cacher mais il n'y a personne. Je rentre et je range mes affaires. Je sais très bien que l'odeur que je dégage va me trahir et je m'asperge de parfum. Je retourne à l'avant, au bar, et je vois Tobias. Il n'y a quasiment personne à l'intérieur, pourtant ce n'est pas l'heure de la fermeture.

Je me tourne vers lui, l'air sérieuse et un peu déçue de son attitude de plus tôt. Il va savoir de quoi je parle, il n'est tout de même pas stupide. J'ai un trémolo dans la voix, ça me frustre. Je ne suis pas du genre faible et les gens faibles me dégoûtent, même. Je fronce les sourcils en parlant. « Tu me prends vraiment pour une dealeuse? » Je te demande de tenir ça secret et toi tu penses que j'ai des contacts en ville ? Tu me prends pour quoi au juste ? » Je retourne au backstore sans rien dire et je ne l'écoute même pas répondre, je m'en fiche en fait.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptyDim 31 Mar - 21:25


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Tu laves machinalement des verres, que tu reposes, une fois secs, à leur emplacement habituel. Tu t'ennuies et même la présence de la belle Aubree ne suffit pas à te changer les idées. Elle n'a pas décroché un mot depuis quelques minutes et tu te dis que tu as peut-être fait une erreur en lui demandant à fumer. Tu ne voulais pas la blesser, mais ça fait longtemps que tu n'as pas fumé et un peu d'herbes ne serait pas de refus. Seulement, tu ne savais pas où en trouver et comme un con, t'as pensé que la blonde pourrait t'en procurer. T'as pas vraiment réfléchi, tu lui as demandé, comme ça, innocemment presque. Elle ne t'as rien répondu et depuis, elle lave le comptoir avec un certain intérêt.

Tu jettes un rapide coup d’œil dans la salle, mais personne ne semble avoir besoin de toi. Pourtant, tu n'as pas envie de rester planté là, alors tu vas causer avec le peu de clients présents. Tu dis salut les gars, eh non le patron est pas là, ouais la forme, c'est un peu vide mais on va dire que ça nous laisse le temps de souffler, ouais le patron c'est octroyé un jour de congé, bon aller j'y retourne, salut les gars et puis tu vas te chercher une bière dans l'arrière boutique. Tu la décapsules et tu la bois presque d'une traite. T'es tracassé, ça t'arrives pas souvent mais là tu l'es. Tu penses à Aubree, t'hésites à la rejoindre puis tu te dis que non merde, si elle veut pas parler c'est son problème. Tu tergiverses un peu, tu penses qu'en fait t'as peut-être pas été sympa, que ça serait à toi d'aller la voir. Oh et puis, t'es pathétique comme ça. Tu bois une dernière gorgée pour finir ta boisson, tu la jettes dans la poubelle et tu as de la chance, elle ne tombe pas à côté. Tu tapotes nerveusement les doigts contre le meuble, au même moment la porte du bar s'ouvre, tu te redresses, enfin va y avoir un tant soit peu d'action. En fait non, ce sont juste des gamins du lycée, tu sers au deux premiers une limonade et un coca-cola pour le troisième et ils vont tous se caler tout au fond, à l'abri des oreilles indiscrètes. Tu souris, ils font les malins, ils se croient tous grands comme ça, à aller au pub, mais en fait tu étais pareil. C'est ça qui te fais marrer.

Aubree est de retour et elle ouvre la bouche. Enfin elle te reparle, alors tu souris pour l'encourager. Puis en fait, elle est pas tellement de bonne humeur, alors tu ravales ton sourire et ta salive par la même occasion. Tu te sens mal, mais tu lui réponds quand même, peut-être pas aussi gentiment que tu l'aurais souhaité.
« Nan mais c'est bon, tu vas pas en faire un plat. Je t'ai juste demandé si t'avais à fumer, t'as pas à fumer tant pis, j'irais en trouver ailleurs. »
T'es même pas sûr qu'elle t'as écouté, elle est déjà repartie. T'es con Tobias, t'es con. Va la retrouver et dis lui que t'es désolé.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptyMar 2 Avr - 16:16



fight at work
Je suis dans la salle des employés, en arrière. C'est ridicule de voir à quel point je suis fâchée pour de l'herbe. J'avais simplement à lui donner un foutu numéro et il n'y aurait jamais eu d'accrochage comme il vient d'y en avoir un. J'aurais préféré ne rien entendre de ce qu'il m'a dit avant que je parte en arrière, mais finalement les choses ne se sont pas déroulées comme je le souhaitais. Je sais qu'au fond il ne voulait probablement pas me blesser, seulement que je cesse d'être fâchée pour une histoire stupide. Apparemment, je dois être trop sensible, puisque ses paroles n'ont pas eues le même effet sur moi. J'ai envie de frapper, de me défouler, même de pleurer. Fumer de l'herbe n'a pas eu énormément d'effet, puisque les sentiments prennent le dessus en ce moment. Pour la détente on repassera.

Je regarde l'heure sur l'horloge accrochée au mur et je constate qu'il est encore tôt. Je me demande comment je vais survivre à ma soirée qui s'annonce longue et pénible et je regarde mon sac qui trône sur la table. Revirement total de situation. Je pourrais être gentille avec Tobias, après tout il le mérite bien... Je ferme les yeux et je soupire, puis je m'approche de mon sac pour y prendre mon téléphone, un bout de papier et un crayon. Je recherche dans mes contacts le fameux numéro et je note le nom. Je vais ensuite fouiller dans l'armoire de la salle des employés pour trouver un petit sac refermable ou je transvide un peu de mon propre stock, histoire de lui en donner et de partager un peu. Seulement, j'aimerais qu'il s'excuse. C'est pas demander la lune, qu'il s'excuse. J'enfouis tous mes trucs dans le tablier que j'attache autour de la mini-robe que je porte que j'appellerais plutôt un t-shirt long - mais que voulez-vous, apparemment les pourboires sont meilleurs quand les filles sont à moitié nues - puis je retourne à l'avant, jetant un regard indifférent à Tobias.

Je vais m'occuper des clients, riant d'une blague nulle, jouant les blondes stupides comme toujours. J'imagine que c'est pour cette raison qu'un des gamins que Tobias a probablement servi plus tôt tente de me convaincre de lui vendre une bière. Je négocie plusieurs minutes avant de lui faire comprendre qu'il n'aura pas d'alcool ici, et il s'éclipse après m'avoir bien entendu et insulté à de multiples reprises. Je retourne derrière le comptoir en soupirant, m'appuyant contre le mur. « Quand je vois des petits cons comme eux, je m'ennuie presque des pervers du weekend. » Je regarde autour et la salle est vraiment déserte. Mis-à-part les deux ou trois clients habituels, le bar est désert. Ce qui est frustrant, c'est qu'ils vont rester jusqu'à la fermeture, donc on est obligatoirement coincés ici pour longtemps encore. Mon regard se tourne vers Tobias qui s'occupe comme il peut en rangeant des verres, encore, toujours. Je pense au butin dans mon tablier et j'hésite à le faire, parce que je pourrais me retrouver grandement dans la merde. Je me mords les lèvres et je m'approche de lui en vitesse. Je le plaque littéralement contre le mur et je sors avec le plus de subtilité possible le petit sac et le numéro. Je le regarde profondément dans les yeux et m'approche de son visage. « Tu dis que tu connais Aubree, c'est tout. Tu donnes le numéro à personne sinon t'es mort. » Je m'approche tellement de son oreille que je la touche presque. Après coup, c'est un peu gênant, surtout quand un des clients me fixe avec intérêt, ou plutôt curiosité. Je pince les lèvres et entortille une mèche de cheveux avant de me diriger vers la salle des employés, chercher mon stock pour me détendre un peu. J'ai vraiment eu l'air stupide, c'était franchement pas l'idée du siècle. Il doit me prendre pour la reine des cinglées en ce moment, avec la façon dont j'ai agi. Le pire, c'est que je suis prête à approuver. Je me mords la lèvres et repousse mes cheveux vers l'arrière. « Bordel de merde » Pas très gracieux mais c'est tout ce qui sort de ma bouche avant que je décide de rentrer à l'intérieur, m'asseyant sur une chaise en frappant du poing sur la table.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptySam 6 Avr - 18:41


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Aubree finit par revenir et tu souris, t'avais peur qu'elle ne revienne pas. Elle lance ce que tu penses aussi, au sujet des gamins pré-pubères qui pensent être plus intelligents qu'une fille de vingt-deux ans et tu souris à nouveau. En parlant des pervers, tu dis :
« Ouais au moins eux, il suffit juste de les surveiller pour qu'ils te touchent pas les seins, à part ça ils font pas vraiment chier. »
Tu grimaces à tes paroles, parce que ça ne te fait guère plaisir d'imaginer des vieux dégueulasses peloter la jolie blonde, mais bon tu sais qu'elle sait se défendre et au pire, tu n'es jamais bien loin quand c'est elle qui se charge de les servir.

Tu te remets à laver des verres, inlassablement. Il t'en reste encore une bonne vingtaine et c'est toi qui es de corvée, aujourd'hui. Des fois, t'aurais envie d'aller faire balader ton patron parce que quand même, ça intéresse qui de savoir si les verres ont été relavé ou non ? Puisque oui, tu ne te contentes pas de nettoyer des verres sales dans lesquels les clients ont bu. Non. Là, t'es en train de savonner des verres propres et la maniaquerie du cher Robert te tape sur le système. Au moment où t'allais te retourner pour demander à la barmaid ce qu'elle en pense et si tu ne devais pas tout simplement arrêter ta tâche et dire au patron que oui, tu avais passé les verres à l'épreuve de l'éponge pour la troisième fois de la journée, Aubree te saute presque au cou et te coince contre le mur à côté. Elle a le visage tout près du tien et tu en viens à te demander si ce ne serait pas là une tentative romantico-passionnelle, puis tu te rends compte que non, quand elle te file en douce un petit sachet plastique ainsi qu'un bout de papier. Tu ne mets pas longtemps à deviner ce que c'est, tu es étonné qu'elle ait fini par accepter et même un peu déçu. T'es déçu parce qu'en fait, t'aurais bien aimé que ça soit réellement une tentative romantico-passionnelle. T'es contradictoire, comme gars, t'as l'herbe et le dealeur que tu voulais, mais tu n'es toujours pas content. Tu as bien compris que tu as blessé Aubree, mais pourtant, elle vient quand même vers toi pour te donner ce que tu demandais. Elle est trop généreuse alors que toi, t'es con. Tu t'en veux pour ça. Ça t'énerve, d'être aussi con. Ça t'énerve tellement que tu as une réaction complètement opposée à celle que tu aurais dû avoir en pareille situation. Tu aurais dû bafouiller merci, c'est super sympa et désolé pour tout à l'heure, tu lui aurais fait un bisou sur la joue et l'affaire était bouclée. Mais non, bien sûr, tu t'es senti obligé de tout faire foirer.

Tu l'as d'abord repoussée, pas trop méchamment pourtant, de toutes façons elle s'en allait. Mais elle a quand même dû sentir que tu la rejetais. Après t'as craché :
« Tu pourrais te t'nir correctement, j'ai pas envie qu'on croie qu'y a un truc entre nous. »
Une pancarte MENSONGE ! serait affichée sur ton front qu'on ne ferait pas la différence, tellement tu n'es pas crédible. Aubree aussi l'a sûrement remarqué. Tu l'espères, en fait. Puis t'as continué, toujours aussi méchant, toujours aussi con :
« Puis j'en veux pas de ça, j'tiens à ma vie tu vois. Puis ça sert à rien de refuser pour me le filer dix minutes après, t'avais qu'à dire oui dès le début au lieu d'aller faire la gueule dans ton coin. »
T'aimerais te foutre des gifles, tellement tu es débile. Mais ça t'énerve, de ressentir ces sentiments avec lesquels tu ne pensais pas avoir affaire d'ici quelques années, ça t'énerve de lui avoir posé cette question fatidique tout à l'heure, ça t'énerve de culpabiliser quand tu couches avec une fille rencontrée aux détours de tes virées avec Sterling, ça t'énerves d'être si vulnérable devant Aubree, tout ça t'énerve alors tu t'énerves sur elle et t'énerver t'énerves encore plus.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptySam 6 Avr - 19:32



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Alors que moi je m'en vais, super gênée, je le sens me repousser, et surprise, il me crie littéralement dessus, parce que Tobias ne veut pas que je me rapproche de lui, trop risqué à son goût, parce que des gens pourraient voir tout ça, et il ne veut pas que tout le monde croit qu'il y ait une histoire entre nous. Ouch. Ça fait mal d'entendre ce genre de truc. C'est se faire dire officiellement qu'il faut tout oublier ce qui me trotte dans la tête, même si j'oserais jamais lui parler de ça. Puis la, il me dit qu'il tient à sa vie, que j'avais qu'a tout lui donner tout à l'heure. Qu'est-ce que je suis stupide parfois, mais lui, on dirait qu'il bat tous les records. Je le dévisage, exaspérée, furieuse, et cachant une certaine tristesse. « C'que tu peux être con, Tobias, j'en reviens pas. » C'est là que je disparais dans la salle des employés.

Je suis toujours assise sur ma chaise, furieuse de ma bêtise. Je savais que je n'aurais pas dû trop m'approcher de lui, je savais que j'aurais dû l'ignorer. J'aurais dû faire comme d'habitude, rester la barmaid blonde stupide qui fait ses trucs. Tout ne se serait jamais produit si je ne lui avais jamais parlé de moi, aussi. Je soupire, m'enfouis le visage entre les bras. Je ne devrais pas le laisser gagner, ce serait trop facile, et il ne le mérite pas. J'hésite avant de finalement me lever, et je retourne à l'avant, regardant les clients perplexes qui regardent. Tobias fait je ne sais quoi et me tourne le dos. Je lui frappe durement l'épaule, pour qu'il se retourne, puis c'est mon tour de l'engueuler. « Je ne sais pas pourquoi t'es furieux contre moi. J'ai rien fait de mal, j'essayais seulement de me protéger. Et je ne voulais pas faire de rapprochement, c'était stupide et je voulais seulement que les gens n'entendent pas. Alors arrête de m'accuser de tout, OK? » Je le regarde furieusement avant de me remettre à laver des verres avec lui, mes tâches étant terminées.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptySam 6 Avr - 21:27


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Aubree te fais redescendre sur terre. C'que tu peux être con, Tobias, j'en reviens pas. Tu le savais, que tu étais con, mais sortie de sa bouche, ça te fais un tout autre effet. Un bon coup de poing en pleine face. En même temps, tu le méritais, vraiment. Tu ne peux même pas lui en vouloir, parce que c'est ta faute, si elle t'as dit ça. Puis, n'est-ce pas ce que tu voulais ? Qu'elle t'en veuille et soit en colère contre toi, pour que tu n'aies pas à tant culpabiliser d'être si mauvais, pour qu'elle t'oublies et que ce soit plus facile pour toi de l'oublier ? Si, c'est ce que tu voulais. Mais ça fait mal. Et en fin de compte, tu culpabilises davantage encore. Bien fait pour toi.

Tu essuies à nouveau les verres, machinalement, même ceux qui sont secs. T'es tout perturbé, t'as l'esprit qui se situe à cent kilomètres de là, là où tu voudrais être à l'instant même. Pour te cacher de celle que tu fais souffrir, te cacher de celle que tu apprécies un peu plus ce que tu n'aurais envie. Un client est accoudé au comptoir, il veut payer, mais toi tu ne le vois pas. Alors il toussote, mais tu ne réagis toujours pas. Il finit par lancer Eh vieux ! super fort et tu sursautes, tu lâches le verre qui vient se cogner contre les parois de l'évier. Et un de cassé, un. Tu nettoieras les petits bouts de verre plus tard. Tu encaisses les pièces du gars, sans même vérifier si le compte est bon et tu retournes à tes éclats de verre, sans faire attention à ce que te dis l'habitué du Pub. C'était quelque chose comme la laisses pas partir, va t'excuser, mais dans tous les cas tu n'as pas besoin et surtout pas envie qu'un looser qui n'a même pas de femme avec qui passer sa soirée te donne des conseils sur comment parler à une fille. Puis, tu t'es mis dans cette situation tout seul, tu en ressortiras tout seul. Enfin, avec Aubree, tu l'espères. Ou pas. Tu ne sais même pas ce que tu as envie. Tu te contredis dans tes propres pensées, tu t'emmêles les méninges. Une partie de toi aimerait être vidée de ses émotions, oublier la jeune femme pour de bon et rester le Tobias tombeur de nana dont les relations ne durent jamais bien plus d'une semaine et l'autre a envie d'aller serrer la blonde dans ses bras, lui dire que t'es désolé et que plus jamais tu ne lui reparleras de la sorte, que tu as juste été très con et par pitié, parle-moi, souris-moi.

Tu hésites entre ces deux envies, pas très longtemps cependant parce qu'Aubree est de retour. Cette fois-ci, tu ne prends même pas la peine de sourire, parce que tu sais qu'elle ne revient pas pour te dire des choses gentilles et puis, son coup de poing dans l'épaule indique clairement qu'un sourire serait malvenu et plutôt perçu comme une moquerie. C'est pas comme si tu avais réellement envie de sourire, de toute façon. Tu te retournes et tu regardes son doux visage tiré par la colère. Tu t'en veux, encore et toujours. Eh oui, il fallait réfléchir à deux fois, avant de jouer au con. Elle commence à parler et tu serres la mâchoire, parce que tu sais que ce qu'elle va dire ne te feras pas plaisir. En effet, ça te fais mal, une nouvelle fois. Parce qu'elle a raison Aubree, tu l'accuses de tout, alors qu'elle n'a rien fait. T'es vraiment le premier des imbéciles mon gars. Tu la regardes, perplexe, peiné, énervé. Mais tu ne réponds rien, parce que tu ne vois pas ce que tu pourrais dire. Tu pourrais répliquer qu'elle est vraiment égoïste, de faire tout ça pour se protéger, mais tu ne le penses pas et tu ne veux plus dire quelque chose qui ne serait pas sincère. Tu pourrais t'excuser, par contre, mais ça ferait bien trop bizarre de passer du stade con et méchant à celui de mec adorable. Alors tu ne t'excuses pas, pas encore. La barmaid t'aide à laver les verres et toi, tu ne sais pas quoi faire de tes mains. Tu ne veux plus nettoyer les bouts de verre cassé, parce qu'Aubree est au-dessus de l'évier et que tu ne veux pas la déranger, alors c'est à toi d'aller dans la salle des employés. Tu t'assois sur une chaise et tu souffles, tu te relèves, tu te passes la tête sous l'eau du robinet et puis tu sors dehors. Malgré votre altercation, tu as gardé le petit sachet d'herbe. Alors pour aller au bout de ta connerie, tu l'ouvres et tu te roules un joint.

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptyMar 9 Avr - 5:35



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Il serre les dents pendant que je parle et je ne sais pas si c'est un bon signe, parce que peut-être qu'il réfléchi à de nouvelles conneries à me répondre, mais non, Tobias ne dit rien, il se contente d'attendre planté derrière le comptoir et il semble chercher quoi faire. Il essuie quelques verres mais il s'éclipse bientôt pour lui aussi aller s'en rouler un. Tient donc, finalement, il ne se plaint pas du cadeau que je lui ai fait! Je suis partagée entre le lui faire remarquer lorsqu'il va revenir ou bien me taire et être gentille, parce que je ne veux pas enflammer l'Old Pub, pas maintenant alors qu'il y a encore des clients. Je ne lui ai pas encore crié dessus, à Tobias. J'ai été plutôt sympathique, même quand il m'a prise pour une dealeuse et que je l'ai mal pris. Je ne lui ai pas gueulé dessus comme s'il était un monstre, je lui ai seulement fait comprendre que je n'était pas une vendeuse. Ça ne changera pas aujourd'hui, je ne compte pas lui crier dessus maintenant, même si l'envie est très forte sur le moment. Surtout parce qu'il me dit qu'il n'a pas besoin de ma drogue et qu'ensuite il s'en va dans la salle des employés et que je me doute très bien qu'il se roule un joint. D'ailleurs, dès qu'il revient, l'odeur qu'il dégage me le confirme. Je le regarde en roulant des yeux, rangeant un des gros verres à bière dans une armoire. « Je vois que tu t'es fait plaisir. » Je lui fais un petit sourire sarcastique avant de me diriger vers un client qui me fait signe du regard et je demande à celui-ci et à son compagnon ce qu'ils veulent.

Pas très original, ils demandent deux grands verres de Rickard's Red. Je soupire avant de me diriger vers le comptoir. En temps normal, j'aurais demandé à Tobias de préparer les verres pour moi, mais comme nous sommes en guerre, pas question de lui adresser la parole. Je vais faire les choses moi-même et après avoir versé la bière en fût par moi-même, je vais déposer les commandes aux clients et je ramasse mon pourboire (plutôt médiocre) avec discrétion. Je passe les autres tables et prends quelques verres vides et des plus jeunes commandent des shooters, six plus précisément. Je leur demande s'ils sont vraiment certains de leur coup, et les deux jeunes - probablement deux mecs qui tentent de se prouver quelque chose - me disent qu'ils sont sûrs qu'ils sont capables de gérer la situation. Je soupire et me dirige vers le bar pour préparer la commande, puis retourne à la table pour me faire payer. Au moins eux, ils sont généreux sur le pourboire. Ils me proposent de me joindre à eux, je refuse l'invitation et arrivée au bar, j'ai presque un haut-le-cœur tellement je trouve l'idée dégueulasse. Je nettoie des verres, encore et toujours, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire. « Je préfère encore rester vierge toute ma vie que de baiser des débiles pareils. » Je marmonne pour moi-même sans me soucier de la présence de mon collègue à côté de moi alors que je range un verre, puis je lève les yeux en prenant conscience que je ne suis pas toute seule derrière le comptoir. Au moins personne n'est assis derrière moi, mais je suis définitivement humiliée et j'espère que les mots sortis de ma bouche n'ont pas été entendus. Je regarde Tobias et lui lance un regard noir. « T'as intérêt à ne rien avoir entendu, et si t'as entendu quoi que ce soit, j'espère que t'as la mémoire courte. » Je l'accroche de l'épaule et me dirige vers la salle des employés, claquant la porte bruyamment.

Je m'assois à nouveau sur une chaise et je soupire, parce que rien ne va ce soir et que j'ai vraiment hâte d'être chez moi et de souffler un peu. Je sens que je vais bien dormir, franchement, après la soirée pourrie que j'ai là. Je me prends la tête dans les mains et je ferme les yeux, parce que je me demande pourquoi j'ai dis un truc pareil, surtout devant Tobias, surtout devant n'importe qui, en fait. J'aurais dû me fermer la gueule et simplement penser dans ma tête, comme les gens normaux font. Je prends une grande respiration, pour me détendre, parce que je me sens vachement nerveuse tout à coup. Puis je finis par me relever et je retourne derrière le bar, où mon collègue est. Il est beau Tobias. J'étais vraiment contente quand c'est lui qui m'a accueillie la première fois, et pas une vieille toute ridée comme lorsque j'ai commencé à Toronto. J'ai envie de m'excuser, mais j'ai pas vraiment de raison de le faire, parce que je veux seulement qu'il ne dise pas ce qu'il a peut-être entendu. Je me contente d'avancer et d'attendre derrière le bar, parce qu'il n'y a vraiment plus grand chose à faire maintenant. Je décide de m'appuyer contre le comptoir, puis je laisse tomber parce que : 1. l'avantage des robes ultra-courtes aux décolletés plongeants est que les pourboires sont super-généreux. 2. le désavantage des robes ultra-courtes aux décolletés plongeants est que ça ne laisse aucune place à l'imagination . Alors, je préfère avoir l'air encore l'air un peu habillée donc je reste debout, même si c'est long et ennuyeux.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptyMer 10 Avr - 16:38


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Tu apprécies chaque bouffée de ton pétard, parce que tu sais qu'à ton retour dans le Pub, ça ne sera pas vraiment la joie. Tu en inspires une grande, le bout du joint rougit, grésille et quand tes poumons sont saturés, tu l'écartes de tes lèvres et souffles, tout doucement. La tête te tourne, tu profites du moment. Tu penses à la jeune femme, qui continue de nettoyer des verres dans le bar et tu te décides finalement à rentrer, après avoir terminé de fumer ce qui est à l'origine de votre dispute. Tu te dis que peut-être, l'herbe disparue, votre colère à tous les deux sera consumée, elle aussi.

Tu pousses la porte presque timidement, Aubree est toujours là, les mains dans l'évier, en train d'essuyer de la vaisselle. Elle est belle, vraiment. Son visage surtout, chez elle tu ne fais pas trop attention au reste de son corps, non pas parce qu'il est laid, bien au contraire, mais parce que ce n'est pas ça qui t'intéresses. Tu ne la vois pas comme une conquête d'un soir, comme une relation de quelques jours, en fait, tu n'as pas envie de la draguer, de la séduire. T'as juste cette foutue boule dans la gorge à chaque fois que ton regard se pose sur elle, ou le sien sur toi. T'as simplement le cœur qui bat, sans vraiment savoir pourquoi. Mais là, t'as jeté en l'air le peu de complicité que vous aviez, parce que t'avais envie de fumer un peu. Pour la centième, tu es con, Tobias. Tu t'avances de quelques pas, tu comptes reprendre ton boulot sans rien dire. C'était sans compter la remarque de la jeune femme, quand tu passes à côté d'elle. Tu ne sais pas si c'est l'effet de l'herbe, ou si tu t'es raisonné, mais tu décides de ne pas relever, de ne pas t'énerver. Tandis qu'elle prend la commande de deux clients, tu t'occupes de ramasser tous les petits bouts de verres éparpillés dans le bac derrière le comptoir. Tu pressens que tu vas te couper la peau, tu pressens bien. Au quarante-sixième éclat, tu t'entailles le bout du doigt. Aouch, tu lâches entre tes dents. Tu ouvres aussitôt le robinet et laisses couler quelques temps de l'eau, afin d'arrêter l’hémorragie. Ça ne marche pas tellement alors, tu le fermes et enroules ta blessure d'un bout de chiffon. Tu finis de tout récupérer en t'appliquant pour ne pas te faire mal à nouveau et tu jettes le verre en mille morceaux dans la poubelle, juste à côté. Tu t'autorises alors une petite pause, parce que tu estimes que tu l'as méritée. Enfin, ton doigt l'a mérité, toi personnellement pas vraiment. Mais passons sur ce détail. Tu t'accoudes au bar et tu attends, tu attends les clients. Personne ne vient, les portes de l'Old Pub restent tristement fermées.

Aubree revient de la table où elle a apporté les deux boissons commandées, entame à nouveau son opération de nettoyage des verres. Vous n'en aurez définitivement jamais fini. Tu espères secrètement que ton patron passe une journée pourrie. La jeune femme murmure alors un truc, certainement pas pour que tu l'entendes, mais tu l'entends quand même. Tes yeux s’agrandissent et, avant que la blonde se tourne vers toi, ils ont retrouvés leur taille initiale. Elle dit quelque chose, cette fois bien à ton intention et tu hoches la tête machinalement. Tu ne sais pas si la barmaid est honteuse de cette confession ou si c'est parce qu'elle est toujours en colère contre toi, mais elle s'échappe une énième fois dans la salle des employés et toi, tu restes immobile, toujours contre le comptoir. Tu te prends la tête entre les mains, parce que la culpabilité que t'avais ressenti en apprenant l'âge de Jack resurgit à présent. Tu te fous complètement de savoir que la jeune femme est encore vierge, il n'y a aucune obligation sur l'âge à laquelle perdre sa virginité et libre à elle d'avoir vingt-et-un ans et d'être toujours pure. Mais voilà, elle n'a que vingt-et-un ans. Elle est encore plus jeune que Jack. Tu soupires, tu ôtes tes mains de ton visage et tu repenses à la réflexion que tu t'étais faites, en voyant la fille aux cheveux colorés, l'autre soir à l'Aurora. Tu en étais venu à la conclusion que la culpabilité - qui était en fait plutôt une gêne - d'avoir couché avec une fille plus jeune ne venait pas tant du fait de son âge, comme tu l'avais d'abord pensé, que parce que sa jeunesse te rappelait que toi, tu étais vieux. Que tu as vingt-huit ans, toujours pas de petite amie, peut-être jamais de femme. Ça, ça te fait flipper, encore et toujours.

Tu reprends tes esprits, au moment au Aubree fait à nouveau son entrée dans le bar. Premièrement, tu n'as pas couché avec elle. Puis deuxièmement, tu décides de faire abstraction du fait qu'elle est jeune, que tu es vieux et que tu mourras certainement seul avec pour toute compagnie un gros chien de berger. Elle s'accoude au comptoir, pas très loin de toi. Elle se redresse, tu la regardes, dans les yeux. Elle a des si beaux yeux. Tu fais quelques pas sur le côté, tu souris, faiblement, mais d'un vrai sourire sincère. Tu ouvres la bouche et tu te mets à parler calmement, d'une voix qui se veut rassurante.
« J'ai une plutôt bonne mémoire, malheureusement. Mais tu sais, il n'y a rien de mal dans ce que tu as dis. Je vois pas pourquoi t'as honte de ça. »
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptyMer 10 Avr - 19:23



fight at work
Pendant que je suis plantée devant le comptoir, Tobias me regarde ou plutôt, son regard croise le mien. Je ne suis pas vraiment douée pour la subtilité faut croire. Je me sens stupide, et lorsqu'il s'approche de moi j'ai l'impression de retrouver le barman qui m'a accueillie le premier soir. Il me sourit et j'ai l'espoir que cette fois-ci il n'y aura pas de dispute entre nous deux. Je souris aussi faiblement, et lorsqu'il se met à parler, je suis plutôt heureuse. Je ne sais pas quel âge a Tobias, mais ce qu'il me dit me console un peu, parce que j'avais peur d'entendre encore des idioties et ça, j'en ai assez entendu lors de mes mois de fugue. « Qu'est-ce qui te fait dire que j'en ai honte? Le problème, c'est pas ça. Le problème, c'est que la dernière fois que j'ai annoncé ça à un gars, il ne me croyait même pas au début. Puis ensuite il l'a dit à ses copains et c'était le pari "qui va se taper Aubree en premier". » Je le regarde et je soupire, parce que je n'ai pas vraiment super envie de discuter de ça, surtout de ces histoires-là. J'ai traîné avec ces types-là pendant longtemps seulement pour le fric et j'ai supporté toutes leurs conneries. Je ravale ma salive et je vais chercher un tabouret devant le comptoir. J'imagine qu'on ne se retrouvera pas avec une foule dans les quinze prochaines minutes, alors où est le problème? Je regarde Tobias et j'essaie d'avoir l'air indifférente même si je ne le suis pas et que ça me dérange vraiment de lui raconter ma vie comme ça. Je me mordille l'intérieur de la joue et je croise les jambes, posant mes mains sur le comptoir. « Tu ne vas pas le dire, n'est-ce pas? » Mon regard s'assombrit, parce que j'ai peur qu'il ne le fasse pour se venger de moi tout à l'heure. Parce que pour une raison inconnue et pour son propre plaisir, il pourrait bien rejeter tout ça sur ma faute. Je soupire et je baisse les yeux, regardant mes mains et mes ongles manucurés. Avant, je ne faisais pas ce genre de trucs, mais apparemment, ça aussi c'est plus payant. Je regarde Tobias et je l'analyse, parce que j'ai jamais compris comment un barman pouvait faire beaucoup de pourboire dans un bar comme l'Old Pub. Après tout, il n'y a pas énormément de filles qui viennent ici. Je regarde l'heure et me dis que peut-être on va finir par sortir d'ici, puis je regarde à nouveau mon très-sexy-mais-je-ne-le-lui-dirai-jamais collègue.

Je me relève, me retrouvant (presque) à sa hauteur avec les talons hauts, et après avoir réfléchi plus d'une fois à ma question, je le regarde dans les yeux et me plante devant lui. « Comment vous faites, vous, les gars? Je veux dire, pour le pourboire. J'ai jamais vu un barman se forcer pour acquérir son argent, on dirait que vous faites seulement préparer des boissons, laver des verres et les ranger puis c'est réglé. C'est quoi votre secret? » Je le dévisage, super sérieusement, puis je hausse les épaules, allant vérifier si tout est en règle. Je regarde les deux idiots complètement bourrés qui s'en vont, ceux-là même qui m'ont invité à me joindre à eux. J'attends qu'ils soient bel et bien partis pour aller ramasser leurs verres et je dépose le tout près de l'évier. Je retourne sur le plancher et commence à laver les tables désertées, il ne reste que deux tables occupées et j'ai vachement hâte que les vieux ivrognes disparaissent. Mon souhait finit par être exaucé, puisque la première table se vide bientôt et aussitôt que je m'attaque à porter les verres à laver, les derniers hommes sont partis. Je m'empresse donc de débarrasser la table et de la laver elle aussi, et autant j'étais désespérée il y a quelques minutes, autant maintenant j'ai envie de sauter de joie. Je retourne derrière le comptoir, et Tobias semble avoir terminé de laver les verres que je viens d'apporter. Je siffle, amusée. « Ouah, t'avais hâte de partir on dirait. » Je souris et me dirige vers la salle des employés, attrapant un sac que j'ai mis dans un casier pour ensuite me diriger vers la salle de bain. Je me change en vitesse, troquant ma robe courte et décolletée pour un jeans et un t-shirt. Je dis aussi adieu aux talons hauts, heureuse de retrouver des chaussures normales. Je retourne ensuite derrière le comptoir et je regarde l'heure. Il est quand même trois heures du matin. Pourtant, j'ai tout de même envie de proposer à Tobias d'aller fumer un peu tous les deux. Après tout, ça pourrait être drôle.

Je le regarde et je repousse mes cheveux vers l'arrière, avant de me mordre la lèvre inférieure. « Dis, t'as pas envie de fumer un peu? » Je croise les bras, je suis presque certaine qu'il va refuser. J'essaie quand même. « On pourrait rouler un joint, sinon j'ai ma pipe en verre. » Je m'assois à nouveau sur un tabouret près du comptoir, et j'observe Tobias en anticipant une réponse négative. « Ou bien, chez moi j'ai une pipe à eau. Et beaucoup plus d'herbe que là. Mais si tu veux pas, passe une bonne nuit. » Je me redresse et me dirige vers la porte de la salle des employés. J'espère qu'il va accepter, même si c'est ridicule de l'inviter à fumer. Je prends mon temps pour rapatrier toutes les choses que j'ai emmené au travail, attendant en même temps de voir si Tobias va me répondre.
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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptySam 13 Avr - 13:25


figt at work. ≡


Aubree te souris, alors tu souris un peu plus, tu es content qu'elle ne soit pas rancunière. Ou peut-être qu'elle l'est, mais elle ne le montre pas, en tout cas. Tu la remercies mentalement. C'est inutile, mais tu espères au moins qu'elle sentira que tu n'es pas hostile. La jeune blonde te dis qu'en fait, sa réaction n'est pas dû au fait qu'elle ait honte d'être toujours vierge. Tu te sens bête, soudain, tu as peur qu'elle pense que pour toi, c'est quelque chose de honteux et que c'est pour ça que tu as fait cette remarque. Mais heureusement, elle n'a pas l'air de penser ça. Quand elle a finit de parler, tu sers la mâchoire et les poings, ça te met en colère. Si les gars en question s'étaient trouvés devant toi, tu les aurais encastrés contre un mur. Tu ne comprends pas que des imbéciles pareils puissent exister.
« Non mais, ils sont maboules ces mecs-là. J'ose espérer que tu n'imaginais quand même pas que j'étais aussi con qu'eux ? »
Au moment où tu prononces ta question, tu te rends compte de son absurdité. Bien sûr qu'elle pensait certainement que tu étais au même niveau que les garçons avec qui elle traînait, ton comportement d'il y a quelques minutes en est la preuve. Tant pis, tu ne te justifies pas et tu ajoutes avec un sourire :
« Non, je ne le dirais pas, ne t'en fais pas. »
Tu es sincère, en disant ça. T'as envie que la barmaid puisse te faire confiance, alors tu te promets de ne jamais le répéter, même si au fond, tu penses que ce n'est pas grand chose. À croire ce qu'elle disait, pour certains, n'avoir encore jamais couché à vingt-et-un ans était aussi improbable que de ne pas aimer les pâtes, c'est donc important que tu n'ébruites pas ce petit secret, de peur que d'autres garçons aussi débiles traînent dans le coin.

Il ne reste plus grand monde dans le Pub, à peine deux tables. Tu essuies machinalement le comptoir, en attendant que les derniers clients partent afin de pouvoir passer un coup de balai par terre. Quand les deux imbéciles de tout à l'heure se lèvent, Aubree les imitent. Mais avant d'aller débarrasser leur table, elle se poste devant toi et, le plus sérieusement du monde, te demandes comment tu fais pour récolter autant de pourboire, sans lever le petit doigt. Tu ris franchement, gentiment, avant de lui répondre, le regard malicieux :
« Si je te le dis, ça ne sera plus un secret ! Ha ha. Plus sérieusement, les clients n'attendent rien de nous, les garçons. C'est bien plus simple. Vous, les filles, ils veulent que vous soyez grandes, belles, fines, avec le plus de seins et de fesses possibles. La plupart des mecs qui vont au bar ne s'y rendent pas simplement pour se désaltérer, ils y ont vont pour décompresser après une journée de boulots, pour se taper des barres de rire avec leur amis, avant de retourner chez eux, avec leur femme. Alors tu comprendras que s'ils se font servir par une baleine super laide, ça va plus les frustrer qu'autre chose - ils ont là même à la maison, tu vois ? Ils viennent pas au bar pour se prendre la tête et, voir des moches, ça prend la tête. Alors ouais, ils sont super exigeants, c'est dégueulasse mais c'est comme ça. Nous les mecs, ont a juste besoin d'être bien sapés, d'être sympa et de les faire marrer et c'est dans la poche ! »
Tu te rends compte de la longueur de ton monologue, alors tu soupires en rigolant. La fatigue ne te réussis pas vraiment. Alors que les clients partent peu à peu, Aubree s'empressent de débarrasser les tables, toi de nettoyer rapidement le sol ainsi que les verres, sales cette fois-ci. En quinze minutes à peine, l'Old Pub est vide de monde et propre comme un sou neuf. Robert ne pourra définitivement rien vous dire de mal. C'est déjà ça de gagné. La jeune femme sifflote et te félicite pour ta rapidité, tu hausses les épaules.
« J'adore ce bar, vraiment, sinon je n'y travaillerais plus depuis longtemps... mais au bout de la quinzième heure de la journée, je commence à saturer de l'ambiance "bon p'tit bar à l'ancienne". »
T'as envie d'inspirer une grande goulée d'air fraîche et de retourner au monde moderne. Parce que, ce qu'il y a de génial dans ce Pub est aussi ce qu'il y a de moins bien : l'ambiance. On se croirait vraiment comme au temps d'avant, du moins selon les plus vieux de vos clients. Ça a quelque chose de nostalgique pour eux et toi, ça te changes du quotidien mondialisé, t'as l'impression d'échapper un peu à la globalisation mondiale, quand t'es ici. Il te sembles que dans cet espace, tout le monde est plus naturel, plus gentil, moins superficiel qu'ailleurs. C'est un endroit rassurant, chaleureux, ou l'homme le plus seul et le moins aimé pourrait trouver du réconfort. Mais à force, c'est oppressant. Les murs de bois sombre et la faible luminosité dû à l'éclairage aux bougies te prennent la tête et tu ressens un besoin d'espace, de clarté, d'air.

Aubree est revenue de la salle des employés, elle s'est changée. Tu la préfères comme ça, en jean/t-shirt, ça lui correspond plus. Tu lui souris, tu te risques même à la complimenter.
« J'aime mieux quand t'es habillée comme ça. »
Après coup, tu te demandes si c'est vraiment un compliment, tu espères qu'elle le prendra comme ça, en tout cas. Tu souris à nouveau, pour confirmer que ce n'était pas méchant, que ça ne voulait pas dire que, quand elle est en jupe et talons, ça ne lui va pas. La blonde te propose ensuite quelque chose qui t'étonnes, que tu hésites même à refuser. Ça serait insensé de le faire, surtout venant de ta part ; elle ne te croirait pas. Tu restes quand même perplexe, tu te demandes s'il n'y aurait pas un piège, si ce ne serait pas une sorte de test. Mais quand tu la vois qui s'en va vers la salle des employés, tu comprends que c'était réellement une proposition, alors tu la rattrapes en trois enjambées et tu lui attrapes délicatement le bras. Elle se retourne et tu la regardes dans les yeux, à nouveau.
« Ça sera avec plaisir. Chez toi, chez moi, dehors. Ça m'est égal. »
...du moment que je suis avec toi, t'aurais aimé dire. Mais tu ne l'as pas fait. Tu ne le feras certainement jamais. Tu laisses ta main glisser le long de son bras, tu lui souris, un sourire doux et ravageur et avec regret presque, tu lâches le bout de ses doigts. Tu t'empares de ton sac et tu sors de la salle.

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Message(#) Sujet: Re: tobias&aubree « fight at work » tobias&aubree « fight at work » EmptySam 13 Avr - 18:10

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