AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
flt ferme ses portes...
pour tout savoir, rendez-vous ici. :eyes2: :eyes2:
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Partagez
 

 Run away, far away from me.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur
Message


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyLun 27 Jan - 23:25

Nolan & Miya -




Souplesse de mes mains. Chemins inclassables dans mes doux cheveux flottants. Lisses comme un courant d’onde pure sur mes épaules blafarde. Coulée blonde, remontée négligemment sur ma nuque. Gauche. Droite. Balade interminable au rythme de mes pas. Encore et encore. Inlassables balanciers, quand la porte  s’ouvre.

L’univers de la transpiration. L’odeur acide monte à la tête, brûle mes yeux. Une mèche de cheveux m’échappe, glisse sur ma joue. Voile léger sur mes yeux, vite éradiqué par mes doigts vifs. Bref. Je tourne. Détourne les poids, passe sur ma hanche un courant de liberté. Pas aujourd’hui. Courir sur place, voilà un beau programme. Lentement, en douceur, mes doigts effleurent les rênes de ma monture. Ecran frigide. Carré gelé, compteur de calories. Je le chevauche, l’empoigne, et démarre en douceur ma course dans le vide. Course fixe. Inlassable. Course interminable. Comme quoi.

Tu cours, à côté de moi. Tu te donnes. Ton corps s’agite, sursaute sous tes pas nerveux. Les muscles de ton dos se dessinent sur le gris du tissu. Tes cheveux se collent à ta nuque. Aucun doute, tu es là depuis longtemps. Tu sues, tu vides ton corps de son eau précieuse. Sans bouger. Là, à ta place, tu forces ton corps en vain. De quoi on a l’air ?
Je détourne mon regard, fais traîner les pieds sur le tapis. Lourde, et pourtant si légère. Mes bras se plient, accompagnent le mouvement de mes hanches. Gauche. Droite. Eternelle rengaine, finalement. Rien ne change. Jamais. Toujours la même chose. Et le rythme a beau être différent, on ne fait qu’aller à gauche et à droite.

Mes cheveux fouettent ma joue, mes lèvres entrouvertes et sèches. Pause. Eau. Tout est froid dans ma gorge, gel agréable. Je me sens fraîchir. Je me sens frissonner. Approche maladroite, ta main sur le cadran. Mon cœur bat trop vite, pas pour toi. Pour l’effort. Pourquoi j’étais là ? Pour suer avec les autres. A quoi bon ? Du bout de mes doigts moites, je passe une mèche de mes cheveux derrière mon lobe.
Tu me regardes, sourire tendre. Qu’est-ce que tu veux ? Je cours, tu ne vois pas ? Je reste sur place, sans le moindre espoir de changement. Ce tapis, c’est ma vie. Une belle allégorie. Je baisse mes yeux, fixe mon vernis écaillé. Pas un mot. Pas un sourire. Qu’est-ce que ça nous apporterait ? Si tu as besoin de moi, fais le premier pas. Après, nous retournerons courir sans but, chacun de notre côté.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyMar 28 Jan - 21:32

MIYA&NOLAN




" Run away, far away from me. "


Le sport, une partie devenue essentielle à ma vie. L'alcool c'est bien mais ça n'aide pas à entretenir un corps d'athlète. Or les filles aiment les corps d'athlètes et j'aime plaire à la gente féminine. Logique assez simple à comprendre je pense. Etant donné que courir pour dire de courir et admirer le paysage vert de la ville, ce n'est pas trop mon truc, la salle de sport est mon lieu de prédilection.

Survêtement de sport enfilé, débardeur gris, baskets aux pieds, la tenue parfaite du sportif étant opérationnelle, je m'apprêtais à partir en direction de la salle de toutes les souffrances. Affaires laissées au vestiaire, je prends place sur l'appareil visant à sculter mes abdos. De haut en bas, des allers retours, les yeux dans le vide et les écouteurs fixés aux oreilles. Je ne pense plus à rien à ce moment là, juste à ma musique et mon sport. En plus de me cultiver un physique de mannequin, celà me permettait de me défouler, de vider ces ondes négatives qui m'entourent, de cette boule de nerf qui me dévore l'estomac, cette boule de rancune que je garde au fond de moi et que je ressors au quotidien avec de l'arrogance et de la répartie blessante. 

Chassez le naturel, il revient au galot. C'est exactement la phrase qui illustre ma situation quand mes yeux se posent malencontreusement sur le fessier de la jeune femme se défoulant sous mes yeux. Elle courait, les yeux dans le vide, ses cheveux blonds au rythme de ses jambes. Son allure déterminée fixait mon regard, et me décida à changer d'appareil. J'allais entretenir mon cardio je pense, sur le tapis de course à ses cotés serait une bonne idée ! J'entame ma course,accélère la cadence, tout en lançant quelques regards furtifs à la jolie blonde. Elle a l'air complétement dans sa bulle, dans son monde, sans personne autour qui pourrait la détourner de son objectif. La sueur commence se faire sentir sur mes bras, mon coeur s'accélère, mes pas se font de plus en plus soutenus. Soudain, elle s'arrête, semblant reprendre son souffle et vide sa bouteille d'eau.

Je m'arrête alors, mes airs de grand séducteur mystérieux reprennent les dessus. J'attrape ma bouteille à mon tour, en boit quelques gorgées avant de poser ma main sur le cadran de son tapis de course, mon regard à la recherche du sien. Ces deux là mettent quelques secondes avant de se croiser, secondes que les paroles mettent aussi avant de sortir. Elle a un regard perturbant, mystérieux, froid, comme si elle était vide à l'intérieur. Elle n'a pas un semblant de considération pour moi, ce qui me change de d'habitude. Celà me change tellement que je ne sais quoi dire, ni comment l'aborder. Son regard se baisse, nouveau signe d'indifférence. Je lui lache alors " Nouvelle ici ? T'as l'air de perdre un poumon, fais attention. " Nulle mais dans le genre première approche nulle j'atteinds des sommets là je crois. Trop tard c'est dit. Plus qu'à attendre de voir sa réaction. La provocation, liée à l'humour lourd et la drague tellement pas discrète. Allez savoir comment elle va le prendre. Mes yeux restent fixés sur elle, essayant de retrouver les siens.

Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyMar 28 Jan - 23:30

Nolan & Miya -




Nouvelle.
Nouvel espoir quand mon regard se détourne. Je m'imagine que si je t'ignore, tu te vexeras. Tu partiras. Lèvres pincées. D'un geste de tête vif, je dégage mon visage de mes cheveux envahissants. Humides. Collés à ma peau, ébats brûlants. Souffle épuisé. Longue inspiration. Gauche. Droite.²

« Bonjour. »

Politesse intransigeante. Regard fuyant. Tu me le vole, une fois. Rien qu'un instant. Ton air suffisant m'agace. Pincement au cœur. Souffle douloureux. Gauche. Droite. Rythme dansant de mes poings serrés. Pourquoi tu restes là ? Ta main sur le compteur m'empêche de voir ce que je perds. Je perds ce qui me constitue. Cellule aqueuse qui perle sur mon front. D'un revers maîtrisé, glisse sur mon front le dos de ma main. Tu restes là, intransigeant. Perdre mon poumon. Perdre mon souffle. Perdre ma vie. Tu me dis des choses horribles. Comme si courir sur ce tapis allait me faire mourir. Comme si ça m'inquiétait de mourir ici.
Et puis, nouvelle, nouvelle. Agacement. Tic, tac. Nouvelle, tu n'as aucune idée de qui je suis. Tic. Mes yeux se posent sur ta main, posée là. Tac. Tu es irritant. Sourcils froncés, je ralentis. Tic tac. Tes ongles sur le tableau digital me rendent folle. Tic, tac, claquent tes ongles. Ils attirent mon attention, me déconcentrent. Tu le fais exprès, c'est évident. Pourquoi ? Ma foi. J'ai pas peur de toi. Stop. On arrête le temps. Cette fois, c'est moi qui prend le dessus.

« Je cours depuis longtemps. Merci de t'en inquiéter. »

Sourire. Sourire tendu. Sourire faux. Je grimace, plisse mes yeux, et baisse mon regard. Terminé. Je retournais courir. Du bout de mes doigts, j'ai poussé ta main du tableau. Chiffres digitaux, évolution perturbée. Je veux pas porter de poids, je veux rester là. Laisse moi. Va-t-en.

Idiote. Je ne suis qu'une pauvre idiote. Accrochée à mon tapis sans but. Course folle, interminable. Ridicule. Ca n'a aucun sens de courir sur place. Ca n'a aucun sens de refaire ma vie dans une salle de sport. Je descends du tapis, reprends ma bouteille d'eau. Dernier sourire. Serviette éponge sur les épaules. Détour derrière toi. J'attrape mon sac. Dernière gorgée humide au fond de ma gorge. Finalement, j'allais porter des poids. Avec mes jambes. Me faire les cuisses.

« Bonne fin de journée. Bon courage. »

Derniers mots. Et je te tourne le dos.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyMer 29 Jan - 15:49

MIYA&NOLAN




" Run away, far away from me. "


Elle n'avait pas l'air commode mais celà attisait ma curiosité à un point assez inimaginable. Les gens, hommes ou femmes, translucides ne m'intéressent pas. Où est l'intérêt de parler à quelqu'un alors que l'on peut comprendre tout ce qu'il pense et ressent juste en le dévisageant ? Personnellement je n'en vois pas. J'ai besoin de mystère, d'intrigue, et c'est exactement ce que reflète l'attitude de la jeune fille. Elle me répondit d'abord par un simple " Bonjour", bonjour que je pris comme un " Je te réponds par politesse mais tu ne m'intéresses absolument pas et je ne compte pas perdre une seconde de plus à répondre à ta question". Oui, je comprends tout ça dans un " bonjour". Je vais peut etre chercher trop loin mais c'est plus fort que moi, et en général, mon instinct ne me trompe pas. Je décidais donc de ne pas bouger et d'attendre sa réponse, sa vraie réponse. Elle pensait surement que j'allais comprendre son sous entendu, ce que je compris. Cependant, elle devait penser que j'allais en rester là et repartir mais sur ce point là elle se trompait cruellement.

Sa course endiablée reprit alors que mes doigts tapaient le cadence sur le cadran de son tapis. Dans la catégorie emmerdeur, je devais recevoir un titre je pense. Un titre fait sur mesure pour moi. Je comptais bien continuer ce petit jeu jusqu'à la faire réagir. Elle allait bien finir par me répondre non ? Et puis au pire, taper des doigts c'est moins fatiguant que courir, elle s'essouflera avant moi. Je voyais ses yeux fixés mes doigts, les maudissant surement, les insultant de tous les noms, moi avec. Mais je continuais, ce sourire satisfait, presque enfantin, restait figé sur mes lèvres. Soudain elle se décida à parler, entre deux respirations, respirations qui se faisaient d'ailleurs de plus en plus rapide. Elle, une habituée ? J'eus un petit rire volontaire et presque exagéré, espérant la faire réagir. J'accompagnais ça d'une réplique bien choisi par mes soins " C'est normal de s'inquièter pour vous, vous n'avez pas les mêmes capacités que nous ! " Vous, nous, les femmes et les hommes évidemment. La meilleure façon d'énerver une femme en une fraction de seconde ? Le machisme, le vrai bon machisme. Tout ça accompagné de ce sourire détestable mais qui fait apparement tout mon charme. Elle se contente malgré tout mes efforts de virer ma main du cadran, pouvant ainsi de nouveau voir ses performances chiffrés. Aucune réponse. Comment est-ce que je vais réussir à la faire réagir ? Je commence à me poser de réelles questions mais j'ai du coup de moins en moins envie d'abandonner.

Elle arrête soudain de se faire souffrir sur le tapis. Elle agit comme si je n'étais pas là, elle est impressionnante dans son role de fille inintéressée. Oui j'aimais à croire que ce n'était qu'un role, problème personnel d'ego. Je reste quelques secondes bouché bée quand je la vois s'éloigner avec un simple " Bonne journée ! " avant de la voir se diriger vers l'appareil pour soulever les poids. Je souris, la laisse s'installer, imaginant déjà comment je vais pouvoir contrecarrer ses plans. J'attrape une chaise en la rejoignant, la pose à ses pieds, m'assoit dessus et appuie mes mains sur les poids, de manière à l'empecher de lever les jambes. " T'es toujours associale comme ça ou c'est juste quand la gueule du mec te revient pas ? " Donner le baton pour se faire battre, ça permet d'avoir l'air moins idiot au moment du vent, dans le genre " je savais que tu allais me remballer. J'enchaine donc assez vite après " Moi c'est Nolan, à qui ai-je l'honneur ? " Autant être plus direct, ça la déciderait peut être à me répondre clairement.

Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyJeu 30 Jan - 13:59

Trahison by Vitalic on Grooveshark

Nolan & Miya -




Tic.
Sa remarque misogyne me fais hausser les épaules. Robotique entêtée. Pas un mot de plus quand il laisse couler son regard mielleux sur mes courbes. Ah, tu m’attends. Tu attends une réaction. Quelque chose qui me fera sortir de mes gonds. Dommage. Tu t’es jetée sur la mauvaise proie. Je ne suis pas la tendre gazelle juteuse. Plutôt le crocodile au cuir épais. Un pas en avant, deux pas en arrière. Je fuis, attrape un nouvel outil. Tu es acharné, tu me suis, poursuis ton dîner toutes dents dehors. Si tu savais. Si tu savais à quel point tu allais te casser les dents. Je souris, amusée, alors que tu t’assois face à moi. Tu sais, c’est moi qui mène la danse. Tu t’en doutes pas un instant. Pourtant, je tiens les rênes de notre rencontre. Si tu es un lion, moi, je suis la lionne.

« Tu t’adresses toujours aux gens de façon si agressive, à des moments aussi inopportuns ? »

Ma réponse se ponctue d’un sourire. Les yeux plissée, les commissures des lèvres relevées, je pose enfin mon regard sur le tien. J’allais pas te laisser croire que j’avais peur de toi. J’avais beau ne pas aimer les gens, ça m’empêchait pas de pas vouloir me laisser faire. Mais déjà tu te présentes. Lonal. Nolan. J’arriverai jamais à prononcer ton prénom. Tu deviens donc « le chiant », pour moi-même. J’abandonne mon idée d’exercice, me redresse. Penchée vers toi. Tu ne sauras jamais qui je suis. Moi-même je ne le sais pas.

« Miya. »

Fin de la partie. Enfin. Pour ma part. Je sais que tu vas me pousser hors de mes tranchées. Que tu chercheras des petits détails qui me vexent. Tu sais, je n’ai jamais réagi à quoi que ce soit. Ce n’est pas toi qui vas me faire changer d’attitude.

« Qu’est-ce que tu me veux ? »

Claquée comme ma main sur ta joue. Mon sourire disparaît, s’éteint. Terminé la lumière et la politesse. Tu ne m’atteindras pas. Parce que m’atteindre signifie être malheureux. Tu as l’air bien dans ta peau, inutile de venir de frotter au chardon de ma vie. Alors fuis, fuis très loin de moi tant qu’il en est encore temps. Ne cherche rien en moi. Je suis vide. Va-t-en.
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyJeu 30 Jan - 14:40

MIYA&NOLAN




" Run away, far away from me. "


Enfin elle lâche une réplique qui semble un minimum recherchée et unique. Enfin elle croise volontairement mon regard. Un regard fuyant, d'un bleu déconcertant. Pas ce regard attachant que s'amusent à prendre les jolies jeunes filles aux yeux bleus. Son regard est perçant, elle semble te visiter de part en part juste en un coup d'oeil. Je la fixe quelques instants alors qu'elle me demande donc si je suis toujours aussi aggressif. Moi aggressif ? Si peu. Juste déterminé et clair dans mes paroles. Ce n'est pas une véritable aggression, j'utilise plus le terme de provocation, simplement pour attirer l'attention. Mon corps luisant n'ayant pas fait effet; j'étais bien obligé d'employer la parole. " C'est dans les moments inopportuns qu'on fait les plus belles rencontres. " Phrase qui pourrait être sortie tout droit du livre intitulé " la drague pour les nuls " mais avec mon petit truc en plus, mon coté mystérieux et arrogant. Bien que je crois entre nous deux, c'est elle qui gagnait dans ces deux points.

Elle s'est même décidée à me donner son prénom. Miya. Original et joli. Des parents avec du gout, et apparement de bons gènes vu le résultat que celà à donner sur cette jeune fille, Miya donc. Je ne prends pas la peine de lui répondre que je suis enchanté, je cours surement à un vent monumental ou à un sourire narquois qui la réduirait à penser que je ne suis qu'un charmeur à deux francs cinquante. Soudain, le semblant d'air détendu qu'elle avait adopté quelques secondes auparavant disparu de son visage, laissant place à une Miya froide, encore plus glaciale qu'à mon arrivée. Elle est plus torturée que ce que je le pensais en fait, c'est flagrant, voir impressionnant. Ca doit être Bagdad dans sa tête, son coeur et tout ce qui s'en suis. Pourquoi est-elle comme ça ? Pourquoi joue-t-elle cette fille innaccesible ? Mais après tout, est-ce qu'elle joue ou qu'elle est vraiment comme ça, avec un puit sans fond à la place des émotions ? " Tu crois me faire fuir aussi facilement ? Range ton air glacial, ça va pas avec ton physique de princesse. "

Toujours aussi arrogant et direct. Je dis les choses comme elles me viennent, j'ai appris avec l'expérience que le culot marche toujours. Je n'ai pas reçu tant que claques que ça proportionnellement aux nombres de remarques que j'ai pu dire qui en auraient largement mérité une voir deux. Ma main sur ton bras le repousse légérement en arrière, mes yeux dans les tiens, pendant que je te lance, mon sourire détestable toujours pendu à mes lèvres " Aller redescends, t'as bien besoin de muscler tes cuisses ! " Allais-je récolter un sourire ou une giffle avec cette remarque ? Une marque de considération ou un gros refus de sa part ? Aucune idée mais je n'ai rien perdu à tester.

Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptyDim 9 Fév - 0:25

Trahison by Vitalic on Grooveshark

Nolan & Miya -




Les plus belles rencontes.
Je lève les yeux aux ciels. Comme si on se rencontrait à ce moment précis. Rencontre. Contre. Nous sommes contre, des aimants qui se repoussent. Des énergies opposées, simplement parce que moi, je n’ai pas d’énergie. Ancolie pâle fanée au cœur de mon visage, mon regard se perd, t’oublie, s’éloigne et disparaît. Si seulement j’étais née princesse. Quelque chose de beau, de précieux. Je suis fragile, mais pas précieuse. Alors quel intérêt ? Je passe une mèche de mes cheveux derrière la courbe de mon oreille. Tu déblatères, pose ta main sur mon bras.

Pardon ? Je frissonne, fronce mes sourcils. Agressée. Envahie dans mon espace personnel. Mes poings se serrent, mes lèvres aussi. Pas un mot ne m’échappe quand tu t’enfuis. Va-t’en je t’ai dit. Je ne veux pas de toi, et très vite, tu ne voudras plus de moi. Très vite tu me perdras dans des méandres nébuleux. Et tu en seras soulagé. Tu sais, je sais comment fonctionnent les Autres. Ceux qui ne sont pas comme moi. Tu te permets une boutade. Je hausse les épaules. Debout sur mes jambes droites je secoue la tête.

« Je vais me muscler toute seule. »

Pourtant je bouge pas. Enracinée face à ton corps imposant. C’est absurde. On n’est même pas des connaissances.  On n’est rien. Ni toi, ni moi, séparément, on veut rien dire. C’est dérangeant, d’être là, en face d’un être dont l’existence n’a pas plus d’importance que la mienne. Plus dérangeant que d’être face à quelqu’un qui vaut plus que nous, ou moins que nous. Être face à toi me rappelle douloureusement que je ne suis pas unique. Oh, je le savais déjà, j’ai admis l’idée longtemps avant de te rencontrer. Mais je la garde dans un coin de ma tête. Je n’aime pas trop m’en rappeler. Eh bien. Je reste là, face à notre médiocrité déconcertante. Je sais pas ce que j’attends. Pas toi, évidemment. Alors quoi ?  Ma tête hurle, et crache une douleur lancinante qui fait pleurer mes yeux. C’est absurde. Pars, maintenant. On n’a rien à se dire.

« Excuse-moi, je suis pas en forme. Je vais… Me contenter de trottiner. »

Fuite vaine. Je peux pas mentir. J’apprécie que tu t’adresses à moi. Que tu sois là. Que tu me regardes te tourner le dos. Regarde mes cheveux se balancer au rythme de mes pas. Gauche, droite, comme les valves de mon cœur qui s’ouvrent et se ferment. Je suis idiote. Je n’attends rien de toi, tu n’auras rien de moi. Parce que j’ai rien à t’offrir. C’est vraiment idiot.

« Tu ne coures plus ? Tu es fatigué, peut-être. »

Fuit avec moi, sur ce tapis mouvant, qui te laisse, statique, rêver de lendemains qui changent.


[color=#008697]
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. EmptySam 15 Fév - 19:02

MIYA&NOLAN




" Run away, far away from me. "



Comment pensent les femmes dans ce genre de situation ? Comment est-ce qu'elles nous voient ? Nous, jeune homme prêt à tout pour leur décrocher un sourire et quelques paroles. Sont-elles flattées ou ennuyées ? Tout dépend du contexte je me doute bien mais là, Miya, face à moi, que pense-t-elle ? Ces questions me hantent, me tournent dans la tête sans cesse et je ne partirai pas sans avoir réussi à crever cette carapce qu'elle met tant de volonté à entretenir. Elle croit se débarasser de moi avec une si petite réplique ? Elle croit être la première à m'avoir mis un vent, un rateau ? Je peux vous dire que je n'en suis pas à mon premier et que c'est justement ça qui m'excite. Une fille qui me dit de suite oui est sur de ne plus me voir 5 minutes plus tard. Une fille aggressive, froide, avec l'air torturée, est tellement plus intéressante. Son petit " Je vais me muscler toute seule" me fait plus rire qu'autre chose. Je mords ma lèvre en la voyant se lever en direction du tapis roulant. On peut faire longtemps aller retour entre ses deux machines si elle veut, ce n'est pas ça qui me dérange.Elle s'excuse de partir. Des excuses venant d'elle était carrément miraculeuses. Mais elles sont arrivées. Sa phrase résonne en moi comme un appel, elle n'assume pas d'avoir besoin de parler, elle me repousse par réflex, par habitude, mais sa façon de le dire montre tout autre chose. Là encore, je ne réponds pas. Je reste assis sur le rebord de la machine, la regardant s'éloigner de moi. Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis non ? Elle reviendra forcément, elle va me chercher, elle va se demander pourquoi je ne suis plus là à ses cotés. Sinon jamais elle ne se serait excuser, et encore mieux, elle aurait pris ses clics et ses clacs et elle serait parti. Si elle veut courir, y'a toute la place qu'il faut dehors. Pourquoi rester ici si je l'ennuie tant que ça ? C'est peut etre mon narcissisme qui me fait penser ainsi mais je suis persuadé de ce que j'avance.

Et pour cause, après quelques minutes de courses elle me demande, sans se retourner, pourquoi je ne cours plus, lançant même un petit pic sur le fait que je suis probablement fatigué. Celà me fait sourire, je le ressens comme une victoire, une nouvelle victoire dans ce challenge que je me lance perpétuellement. Ce challenge face à l'autre, pour comprendre l'autre, prévoir ses réactions, essayer de comprendre comment marche le monde qui m'entoure. " Non du tout, mais tu es plus agréable à regarder de dos à vrai dire ! " C'est elle qui en redemandait, je ne compte pas changer ma façon d'être pour autant. Mes petits pics ont l'air de l'énerver autant que de lui plaire. C'est pas nouveau, je suis typiquement le mec qu'on adore détester. Je me rapproche alors d'elle, mes pieds recommençant leur course sur ce tapis endiablé. " Je te manquais déjà ? " Effectivement, à croire que je cherche les vents, et c'est bien le cas. Je veux voir jusqu'où elle peut supporter mes petites attaques. J'ai envie de la découvrir, derrière son teint pale, froid, tout autant que ce qu'elle a à l'intérieur. Elle m'intrigue, je l'intrigue aussi, je le sens, je le vois, son regard ne ment pas. Comme si elle me dévorait du regard, mais pas dans le sens positif de la chose. Elle ne comprend pas plus ce que je fais là que ce que moi je comprends ce qu'elle est. Vu sa façon d'être, les gens ne doivent pas s'attarder sur son personnage, beaucoup trop fier pour être rabaissé à plusieurs reprises par son ton sarcastique. Mais dommage pour elle, ce n'est pas mon cas. " Tu veux te débarasser de moi ? Si je m'arrête avant toi, je pars. Si c'est toi, je te paye un verre. " Galant quand même comme pari ! Dans les deux cas, j'y perds. Enfin non, si elle s'arrête, je gagne à la connaitre, ce qui est mon but ultime, quitte à perdre un verre, je ne suis pas à ça près. Je continue donc de courir, espèrant ne pas essuyer un nouveau refus. Je m'intérese à elle, elle le voit, reste plus qu'à savoir si elle l'accepte.

 

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Run away, far away from me. Empty
Message(#) Sujet: Re: Run away, far away from me. Run away, far away from me. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Run away, far away from me.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
FEELS LIKE TONIGHT. :: ARCHIVES :: LAST KISS GOODBYE-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser