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 (posy) parade rain.

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Message(#) Sujet: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:23




posy castle-greyjoy
who said you're allowed to rain on my parade
PRÉNOMS ET NOM: Posy, un prénom posé qui ne se prend pas la tête. Castle, un nom digne d'une princesse - ce qu'elle n'est pas. Greyjoy, un nom dur et fier, un nom déchirant et malsain. SURNOMS: Popo. Et elle le déteste, alors ne vous avisez pas de la surnommer ainsi ! ÂGE: La demoiselle est âgée de vingt-quatre ans. NATIONALITÉ: C'est une Américaine pure sang, qu'est-ce que vous croyez ? ORIENTATION SEXUELLE: Navrée mesdemoiselles, mais elle n'est attirée que par ces messieurs. STATUT CIVIL: Jusqu’à il y a quelques mois, elle était encore en couple, avec son grand amour de lycée. Comme dans un conte de fée, il était attentionné, gentleman, drôle, parfait. Ils s’aimaient, ces deux-là. Jusqu’au jour où l’argent se mit à manquer et qu’un bébé poussa dans le ventre de Posy. Là, ce fut la fin du prince charmant. EMPLOI/ÉTUDES: Officiellement, c'est l'une des coiffeuses au Red Bloom Salon. C'est peu ambitieux comme métier, certes, mais ça lui laisse du temps pour écrire ses fantasmes. Officieusement, c'est une écrivaine de romans pornographiques. Bien entendu, elle écrit sous un pseudonyme, car elle ne souhaite pas que sa famille soit au courant  de son petit secret. Elle n'a pas envie qu'on la juge à cause de ça. Elle puise ses idées et son inspiration dans les conversations banales qu’elle entend chaque jour. Elle s’inspire des personnes qu’elle croise et de son expérience d'auteure de fanfictions slash, qui date de ses années de lycée. SITUATION FINANCIÈRE: Elle ne manque de rien, mais elle doit suivre son budget à la lettre, sans quoi elle ne peut pas payer son loyer à la fin du mois. Parfois, elle doit se priver de certains petits plaisirs futils, comme l'achat d'un petit gâteau. AVATAR: Emma Stone. CRÉDIT: Tumblr.

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Au lycée, j’étais cette fille solitaire, très solitaire, dans un coin de la bibliothèque. Je n’étudiais pas, oh que non, j’étais plutôt en train d’écrire mes petites fanfictions et de répondre à mes amis virtuels. C’est mal de faire ça, hein ? Pourtant, c’était plus fort que moi. Je n’avais pas de très bonnes notes, conséquemment. J’ai échoué quelques cours importants et fatidiquement, des portes se sont fermées pour moi lorsqu’est venu le temps de réfléchir à mes choix de carrière. Voilà pourquoi je me suis retrouvée coiffeuse, un métier peu valorisant comparé à celui d’avocat par exemple. Mais je m’y suis faite. Je n’avais pas non plus beaucoup d’amis au lycée, je repoussais toute personne tentant de s’approcher de moi parce que je n’avais pas envie de faire des efforts et d’être aussi sociable que mon grand frère. Gabin a, disons, été une exception. La seule exception.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Non, pas vraiment. Mon ex m’harcèle d’appels et de textos et je suis trop stupide pour avertir quiconque de cette situation délicate. Je ne me résous pas à demander de l’aide. Mon amour et ma fierté m’empêchent de le faire. Je ne me sens pas capable de lui pardonner et pourtant, je l’aime encore. C’est tellement compliqué. Puis il y a Coraline, qui n’a jamais vu le jour, qui a été broyée par l’arbre, ce qui n’arrange pas les choses. J’ai commencé une thérapie il y a peu, ce qui vous montre à quel point je suis au bord du gouffre. Et puis, c’est sans parler de mon cancer, qui plane au-dessus de ma tête comme un vautour. J’en ai été soi-disant guérie suite à ma première crise, grâce à la chimiothérapie et quelques opérations, mais il y a toujours le risque d’une rechute. Je ne suis pas la plus chanceuse des filles, ça non.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Je préfère ne pas y penser. Dix ans, c’est long, il peut se passer des tas d’événements… Idéalement, j’aimerais avoir réussi à tourner la page. J’aimerais ne plus être déprimée en permanence, ne plus culpabiliser d’avoir tué ma petite Coraline. Et j’aimerais aussi que Gabin me foute la paix. Dans dix ans, j’ose croire qu’il sera passé à autre chose ? Je ne sais pas, il est si têtu et idiot… Je crois que je serai toujours à White Oak Station, cela dit. Malgré mes malheurs, je me plais bien, ici, et je ne me vois pas vivre ailleurs. White Oak Station, c’est ma maison.
Pour la répartition des groupes

Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas.
Spoiler:



PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Hickory Dickory. ÂGE: Vingt ans. PAYS: Québec, Canada. PRÉSENCE: 5/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Bazzart. PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Mi personnage inventé, mi scénario. Classe, je sais. :laugh:AUTRE CHOSE À AJOUTER? Ouais, le gars sur l'un des headers, il a un serpent sur la tête ? Je flippe à chaque fois que je le vois. :hide:Sinon, j'adore le design, il est trop beau. :pray:


Dernière édition par Posy Castle-Greyjoy le Mer 4 Déc - 10:12, édité 5 fois
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:23


bulletproof heart
please, won't you push me for the last time, let's scream until there's nothing left. so sick of playing, I don't want this anymore. the thought of you's no fucking fun. you want a martyr? i'll be one. because enough's enough, we're done.


la fille qui écrit. Nouvelle journée ennuyeuse passée entre les quatre murs d’un lycée qu’elle a déjà hâte de quitter. C’est la première année de lycée de la jeune Posy et elle ne se sent pas à sa place parmi cette mer d’adolescents turbulents. C’est pour cette raison qu’elle se réfugie dès qu’elle le peut à la bibliothèque, là où tout est tranquille et silencieux. Là, elle n’a pas à sourire pour se faire apprécier et accepter. De toute façon, cela fait des années qu’elle a cessé de jouer l’hypocrite pour se faire des amis. Elle s’est habituée à sa solitude. Elle aime sa solitude, c’est sa seule véritable amie. Aujourd’hui encore, elle a son ordinateur avec elle. Elle l’apporte toujours avec elle, car elle peut continuer d’écrire ses petites histoires, qu’elle publie ensuite sur Internet. Les gens croient qu’elle travaille, alors qu’en réalité, elle s’amuse avec ses personnages favoris. Elle forme des couples, elle écrit des fantasmes. Et ses lecteurs apprécient son style et ses idées. Posy est comblée. Qui a besoin d’amis quand il y a les fanfictions, n’est-ce pas ? Pourtant, aujourd’hui, Posy va se faire déranger. « Salut ! » lance quelqu’un, dans son dos. La blonde sursaute, ferme son ordinateur d’un coup sec pour ne pas être surprise à écrire des fanfictions. Ce n’est pas qu’elle a honte, seulement on s’est déjà moqué d’elle par le passé à cause de ça. Elle ne veut pas répéter l’expérience. Elle se tourne vers l’inconnu qui l’a dérangé, un garçon un peu plus âgé qu’elle. Il est beau, très beau même… « On m’a dit que tu t’appelais Castle-Greyjoy. Tu ne serais pas la sœur de Tedy, par hasard ? » Posy soupire, affiche une moue ennuyée. Ce n’est pas la première fois que la popularité de son frère a des conséquences sur sa vie, même si Tedy n’est plus au lycée depuis l’an passé. On l’a déjà abordée plus d’une fois de cette façon. Les gens croient sans doute qu’elle ressemble à Tedy, croient qu’ils ont déniché leur Tedy en version féminin, alors qu’ils se trompent sur toute la ligne. Elle ne ressemble en rien au beau brun. « Oui, » répond-elle avec un sourire poli. Le visage du garçon s’éclaire soudainement. « Oh, c’est cool ! Je suis l’un de ses amis. Gabin. » se présente-t-il. « Enchantée de faire ta connaissance, Gabin. Moi, c’est Posy, » répond-elle, toujours aussi polie. « Tu as déjà mangé ? J’allais justement rejoindre mes amis et je me demandais si tu voudrais te joindre à nous ? » L’invitation est tentante, Posy sait que c’est le moment rêvé de suivre les pas de son grand frère. Elle a la chance de faire partie des populaires, un chance qu’on lui offre sur un plateau d’argent ! Grâce à son frère, on lui offre la crème de la crème. Et pourtant… « Merci, mais non merci. Il faut vraiment que... que j’étudie. » Elle ment, elle a simplement envie de continuer à écrire sa fanfic. Gabin semble déçu. « Oh… Une autre fois, peut-être ? » « Oui. » Et c’est tout. Gabin disparaît et Posy se retrouve seule, une fois de plus. Elle sait qu’il n’y aura pas de « autre fois ». C’est toujours comme ça, c’est toujours maintenant ou jamais.

la fille qui lit. Tedy vient de partir. Il doit aller bosser, il ne peut pas rester à son chevet vingt-quatre heures sur vingt-quatre, après tout. Il lui apporté des livres cependant, afin qu’elle ne s’ennuie pas trop dans sa chambre d’hôpital. Posy lit donc, couché dans un lit froid et dur, en se préparant aux opérations qu’elle va devoir subir très bientôt. La chimiothérapie a fait ses effets et son crâne est nu. Le choc est difficile lorsqu’elle se voit dans une glace, mais elle sait qu’elle n’a pas le choix. Elle a commencé un roman de Sir Arthur Conan Doyle, qui met en vedette son personnage littéraire préféré, Sherlock Holmes. Elle dévore les aventures du célèbre détective et a mille idées qui pullulent dans son cerveau pour de nouvelles fanfictions. Malheureusement, elle n’est pas en état de trop y réfléchir, ni même d’écrire un plan. L’effort est trop grand, elle doit se reposer, c’est ce que lui a dit son médecin ce matin. Alors elle se contente de lire. Soudain, on cogne à sa porte. Posy lève le nez de son bouquin et aperçoit Gabin, un paquet dans la main. Il la regarde et lui sourit. « Qu’est-ce que tu fais là ? » lui demande-t-elle, intriguée. « Oh, tu ne sais pas tes bonnes manières ou quoi ? Un salut, ça ne coûte rien, tu sais. » « Bon, d’accord. Salut. Tu es content, maintenant ? » Gabin éclate de rire en s’avançant dans la pièce. « Tu ne viens plus au lycée depuis quelques jours et Tedy m’a tout raconté. Alors, j’ai pensé que je pourrais venir te rendre visite, voir comment tu allais. » Posy fronce les sourcils. C’est étrange. Ils ne sont pas amis, ne se sont pas parlés depuis cette fois à la bibliothèque. Et ça remonte à une bonne année, en plus. Pourquoi se soucie-t-il d’elle à ce point ? Y aurait-il des sentiments amoureux dans l’air ? Eh, merde. « Je vais bien, merci, » dit-elle peut-être trop sèchement. Gabin ne se laisse pas démonter. Peut-être son arrogance et sa confiance en soi viennent-elles de sa popularité. Il est en Terminale et fait baver la majorité des filles, Posy le sait pour l’avoir vu elle-même. « Je t’ai apporté un cadeau, » annonce-t-il joyeusement. « Vraiment ? Et en quel honneur ? » « Pour que tu ailles mieux. » « Ça ne me fera pas aller mieux, voyons. » « Et comment tu le sais, si tu ne sais même pas ce que c’est ? » Il lui tend le petit paquet. « Ouvre-le, » insiste-t-il en prenant place sur une chaise près du lit. Posy soupire et ouvre le cadeau, sans grand enthousiasme. Mais lorsqu’elle réalise ce que c’est, elle ne peut s’empêcher de crier de joie. Il s’agit d’un deerstalker, le fameux chapeau de Holmes ! C’est le cadeau parfait pour la grande fan qu’est Posy. « Un deerstalker ! Où l’as-tu trouvé ? » s’exclame-t-elle avec un sourire qui menace de lui faire le tour de la tête. Gabin ricane, amusé. Il est content de la voir si heureuse, même pour un simple chapeau. « Sur Amazon. Tedy m’a dit que tu adorais Sherlock Holmes, alors j’ai pensé que tu aimerais. » Posy se promet de remercier son grand frère de la connaître aussi bien. Elle sourit. « Merci Gabin, j’apprécie beaucoup. » « Je savais que ça te ferait plaisir, » se vante-t-il. « C’est ça, champion, » se moque-t-elle. C’est tellement agréable de se laisser aller, pour une fois. Elle laisse tomber sa garde, elle n’est pas méfiante comme à son habitude avec des étrangers. « Et si tu l’essayais ? » Posy s’exécute, amusée. Le chapeau est un peu trop grand pour elle et lui cache presque les yeux, mais ça lui va bien quand même. « T’as la classe, Posy Holmes ! » crie Gabin. « Tais-toi, on est dans un hôpital ! » l’implore-t-elle avec de grands yeux. « ...Oups. » « Ouais, oups, » réplique-t-elle en roulant les yeux. Mais elle ne lui en veut pas vraiment. En ce moment, elle est bien trop heureuse pour en vouloir à qui que ce soit. Elle a quand même reçu un deerstalker en cadeau !

la fille qui attend. Elle l’attend depuis des heures pendant que l’aiguille des secondes, imperturbable, continue son manège incessant. La blonde se mord la lèvre inférieure. Assise sur le canapé, elle fixe l’écran noir de la télévision, elle affronte seule son silence. Il lui a dit de ne pas l’attendre, qu’il avait un dîner important avec un conservateur de musée et ça, c’est important car ses toiles seront peut-être enfin achetées et affichées. Il sera enfin payé pour son art et il pourra enfin abandonner ses études juridiques qu’il n’est plus capable de supporter. Cela fait deux ans qu’il recommence les mêmes  cours et qu’il les échoue parce qu’il n’est pas intéressé. C’est son père qui insiste pour qu’il exerce un bon métier plus tard, mais il va lui montrer, lui a-t-il affirmé ce matin même, qu’il est capable de grandes choses même s’il n’a pas dans sa poche mille diplômes de ci et de ça. Il peut faire mieux que ça, il peut être un vrai artiste comme Turner, son idole. Il a confiance que le conservateur du musée acceptera ses toiles. Son instinct le lui souffle. Alors il est parti au restaurant, vêtu de beaux habits chics, rejoindre son Messie. Et Posy attend son Gabin, elle attend son retour, elle veut qu’il la prenne dans ses bras en criant qu’il sera exposé dans une grande galerie, que son nom sera sur toutes les lèvres des critiques et des fins connaisseurs d’art. Elle veut qu’il soit heureux. Soudain, la porte d’entrée s’ouvre. C’est lui, elle le sait. Elle se lève, presque tremblante, craignant la réponse. La silhouette du jeune homme apparaît dans le salon après un long moment d’angoisse. Il lui sourit en la voyant, il va la voir et la serrer contre son torse.  Elle, elle se laisse faire, elle hume son odeur si familière. Il est là, il est de retour à la maison. « Ça va ? Comment ça s’est passé ? » lui demande-t-elle. Gabin hausse les épaules. « Bien. On a parlé de mes toiles… Il ne m’a pas encore donné de réponse, cependant, car il doit en parler à ses collègues. Ça ne devrait pas prendre trop de temps. » Elle vient pour répondre que tout ira bien, quand il l’interrompt en posant un baiser délicat sur ses lèvres. Là encore, elle se laisse faire. Cela fait depuis le lycée qu’ils sont ensemble et lorsqu’ils en ont eu les moyens, ils sont venus s’installer dans cette charmante ville, au Canada. Comme Tedy, Gabin a été là pour elle durant son rétablissement, il l’a aidé à combattre la maladie et à la vaincre. « Tu m’attendais, hein, petite coquine ? » « Oui, c’est vrai. » « Y a-t-il une raison particulière ? » Il la regarde, intrigué. Elle baisse les yeux, réfléchit. Puis, elle prend une décision, elle sourit, remonte la tête. « Non, rien de spécial. Je ne voulais pas attendre demain matin pour connaître la réponse de ce conservateur, c’est tout. » « Il ne fallait pas, il est tard. » Elle vint pour protester, mais bailla précisément à ce moment-là. Gabin ricana. « Allons nous coucher, je meurs de fatigue, moi aussi. » « Je ne meurs pas de fatigue ! » « Ouais, c’est pour ça que tu as baillé, hein. » « Je l’ai fait exprès, c’était pour voir ta réaction. » « Mon œil ! » Ils continuent de gentiment se disputer pendant qu’ils se dirigent vers leur chambre. C’est ce à quoi ressemble leur quotidien et Posy ne le changerait pour rien au monde.

la fille qui parle. « Ne dis rien, assis-toi, écoute-moi et surtout, ne m’interromps pas. » « Tu me fais flipper Posy… » « Tais-toi, je t’en prie. » Gabin opine du bonnet, intrigué. Il est assis sur le canapé et Posy ne tarde pas à le rejoindre, se retenant de  toutes ses forces pour ne pas se mettre à ronger ses ongles jusqu’au sang. Ça fait quelques semaines que Gabin est allé dîner avec l’homme d’art au restaurant et toujours pas de nouvelles. C’est inquiétant, mais tant qu’il n’y a pas de réponse négative, tout va bien. Enfin, presque. Il faut dire que l’attente est insoutenable et chaque fois que le téléphone de Gabin sonne, c’est un peu la panique et l’angoisse. « Il faut que je te dise un truc vraiment important. » « D’accord, vas-y. » Il faut qu’elle se lance, il le faut. Courage, Posy. « Voilà… je suis enceinte. » Gabin ricane, comme à son habitude, c’est le ricaneur de service, le roi des ricaneurs. Mais Posy est sérieuse. « Quoi, tu… C’est vrai ? » « Tu crois que je suis capable de blaguer sur un sujet pareil ? » s’exclame-t-elle, outrée. « Non, mais euh… » Posy a envie de le griffer, de lui trouer la peau pour être aussi con dans un tel moment. Un long silence accompagne les paroles de Gabin. Et Posy attend son jugement. Le Jugement Dernier, celui qui décidera tout. Gabin se frotte les yeux, soudainement fatigué. « Ça fait longtemps que tu le sais ? » Posy se mord la lèvre. « Depuis que tu es allé à ce dîner, » avoue-t-elle. « Quoi ? Tu me l’as caché pendant tout ce temps ? Posy, merde ! » crie-t-il. « J’avais peur de ta réaction, gros naze ! » C’est à son tour de crier. D’habitude, ils s’envoient toujours des insultes, pour rigoler. L’amour vache, c’est bien, après tout. Mais là, Posy est sérieuse, elle pense tout ce qui sort de sa bouche. « C’est quoi cette connerie ? Depuis quand t’as peur de me parler ? » « Depuis que je suis enceinte ! » « Ouais, mais… Ah puis laisse tomber, ça sert à rien de te parler, tu comprends jamais rien. » Il vient pour se lever, mais Posy en a marre, elle lui agrippe l’avant-bras pour le retenir. « Où tu vas ? On n’a pas fini de parler, je te signale. » « C’est parce qu’il n’y a rien à dire. » « Et ce bébé, alors ? On en fait quoi ? C’est notre bébé, Gabin ! Notre enfant ! T’as rien à dire là-dessus ? Me prends pas pour une conne ! » Gabin soupire. Il se rassoit, plonge son visage dans ses mains et Posy comprend qu’il s’est passé quelque chose. « Mes toiles… Le gars ne les achètera pas finalement. Il voit du potentiel dans ce que je fais, mais à son avis, je ne vais pas jusqu’au bout de mes idées. C’est foutu, tu comprends, foutu. » « Mais non, c’est pas foutu. Tu peux encore réussir… » « Mais à quoi, bordel ? » hurle Gabin, tel le volcan soudainement en éruption. Les voisins protestent de l’autre côté du mur. « On va le trouver où, l'argent, pour l'élever, ce gosse ? Hein, Posy, où ? Je piétine dans mes études, j’y arrivera pas, j’y arriverai jamais, ça fait deux ans que j’essaie, mais ça marche pas ! Je déteste ma vie, j’en ai marre, tu comprends, ça ? J’ai tellement envie d’en finir, Posy, tellement envie que ça finisse ! » Posy a envie de pleurer. Ça lui arrive trop souvent, ces temps-ci. Elle a envie que Tedy soit là, qu’il apparaisse dans la pièce comme par magie et qu’il la sauve de la folie de Gabin. Car Gabin est fou, il ne se contrôle plus. Il lui fait peur avec ses phrases. « Alors, on fait quoi ? » murmure-t-elle au bout d’un long moment de silence. « J’en sais rien. »

la fille qui saigne. Lorsqu’elle ouvre les yeux, elle réalise qu’elle se trouve dans un hôpital. Elle a passé des mois dans un hôpital, adolescente, alors elle reconnaît aisément les murs blancs et nus de toute vie, l’ambiance morne et les corps rongés par la maladie. Elle croit un instant qu’elle a accouché, que ça y est, que le cauchemar commence pour de bon. Après tout, elle se souvient avoir vu du sang avant de s’évanouir. Son sang, celui de son enfant, leur sang. Elle sentait cette chose remuer en elle, comme un insecte. Puis elle a fermé les yeux et tout s’est assombri d’un coup, comme le rideau tombant qui clôt une pièce de théâtre. C’était la même chose. Posy respire longuement. Des fils reliés à une machine sonore sont attachés à ses bras. Étrange. Soudain, un homme vêtu de blanc est près d’elle, à son chevet. Une infirmière attend, non loin. Ils sont là pour elle. Ils se sont déplacés pour elle. Ou peut-être se trouve-t-elle chez les fous. N’est-ce pas là que s’est perdu Gabin ? Elle ne le sait plus, tout est flou et confus dans son esprit. « Mademoiselle, m’entendez-vous ? » Une voix étrangère. Celle de l’homme. Posy veut lui répondre, mais aucun mot ne s’échappe de ses lèvres. L’insecte en elle n’est peut-être pas mort, peut-être l’empêche-t-elle de parler pour une raison encore obscure. Posy ne sait rien. « Non, elle est encore sous le choc. » C’est l’homme qui parle à la femme. Ils sont complices, ces deux-là. Posy n’est pas contente. Elle n’a pas de complice, elle. Le jeu n’est pas égal, elle va perdre. Où est Gabin ? Où est Tedy ? Elle aussi, elle veut un complice. Puis, miracle, elle parvient à ânonner des bouts de phrases incompréhensibles. L’homme et la femme se tournent vers elle, attentifs. « Mademoiselle ? » « Oui ? » Ça y est, elle a parlé. « Où est mon complice ? » « Votre complice ? » Posy ne répond pas, elle est si fatiguée. Ce n’est pas de sa faute si son interlocuteur est trop con pour comprendre. Elle est trop intelligente pour lui. Elle n’aura pas besoin de complice, finalement. « Votre frère est en route vers l’hôpital, nous venons de l’appeler. Vous avez passé plus de vingt-quatre heures dans le coma. » Posy s’étonne. « Que s’est-il passé ? » L’infirmière prend le relai. « Vous avez eu un grave accident hier soir. Vous rentriez chez vous, probablement, et votre voiture est entrée en collision avec un arbre. » Un arbre, a-t-elle dit ? Comme c’est curieux. Elle s’est battue avec un arbre. C’est con, un arbre, ça se strip-tease juste avant la saison froide, ça éjacule et ça se gèle volontairement pendant des mois. Et Posy a foncé dans un arbre. Elle a voulu tuer une pute, la nuit passée, c’est clair. C’est une meurtrière sans merci, elle ne mérite pas de vivre. « Vous allez m’emprisonner pour ce crime, j’espère ? » demande-t-elle faiblement. L’homme et la femme se dévisagent du regard. « Vous vous en remettrez, mademoiselle, mais il y a pire. J’ai le regret de vous annoncer que votre enfant n’a pas survécu à l’accident. » Posy ne bouge pas un muscle, elle laisse l’information se rendre à son cerveau embrumé. Puis, elle comprend et elle fond en larmes. Et elle se met à hurler, et elle hurle : « Salaud ! L’arbre est un salaud, il a tué mon bébé avant que je ne le tue ! Coupez l’arbre, je veux qu’il brûle en enfer ! » Et elle s’agite, les machines se mettent à crier, elles aussi, et le personnel de l’hôpital accoure et c’est la fin du monde.

la fille qui ignore. Ce matin, lorsque Posy se réveille et qu’elle jette un coup d’œil à son portable, posé sur sa table de nuit, elle manque de s’étrangler dans sa surprise. Dix-sept appels manqués et trente-deux textos. Et tout cela vient de Gabin, elle voit son prénom s’afficher au-dessus des petits messages pixellisés. Cela fait bien des mois qu’il tente de la joindre et elle se demande bien ce qui la retient d’avertir la police qu’un maniaque l’harcèle ou de simplement changer son numéro. Elle laisse les choses aller, espérant qu’il se lasse. Elle a déménagé depuis leur séparation, elle lui a laissé leur appartement. Il est bien trop onéreux pour elle, de toute façon. Elle n’a cependant pas changé de ville, car elle souhaite rester près de Tedy. Le problème, c’est que Gabin s’évertue à garder le contact avec elle. Et Posy ne veut pas succomber. Il lui serait si facile de le rappeler ou de lui répondre. Ça lui ferait tellement plaisir. Puis elle se souvient de la lâcheté de Gabin. Il l’a abandonné lorsqu’elle avait le plus besoin de lui. Lorsqu’elle était enceinte de lui, rien de moins que ça. Selon ses derniers messages texte, Gabin a réussi à vendre quelques toiles, elles sont exposées dans une galerie publique et il l’a invitée à passer les voir quand elle voudrait. Il lui a donné l’adresse de son nouveau studio de peinture, en plus. Comme s’ils étaient encore en bons termes et qu’il peut encore s’incruster dans sa vie. Alors qu’entre lui et elle, c’est bel et bien fini. Il devrait l’avoir compris, puisqu’elle ne donne aucun signe de vie. À croire qu’il l’espionne à son insu. Ça en devient presque absurde, effrayant. Sauf qu’elle le connaît, s’il l’espionnait, il n’aurait pas supporté de rester dans l’ombre tout ce temps. Il aurait essayé de l’aborder, au moins une fois. Donc, il n’ose pas se montrer. Elle ne lui a pas annoncé que le bébé est mort. Un bébé mort à l’issue de la lutte avec l’arbre. C’était une fille. Posy l’aurait nommée Coraline. Coraline Castle-Greyjoy. Elle n’aurait pas donné à sa fille le nom d’un traître. Posy fait défiler les textos, toujours dans son lit. Tu me manques, petite blonde. / J’ai été con avec toi et je regrette. / Je me sens mal, encore. Tu ne peux pas l’élever toute seule, ce bébé. Laisse-moi t’aider. / T’es conne, réponds-moi ! / Non, excuse-moi pour le dernier message, j’étais bourré. Réponds-moi, s’il te plaît. / T’as déménagé ? T’es où, Posy ? T’es où ? Et ainsi de suite. Et, comme d’habitude, Posy supprime les textos, un par un. Elle sait que ces textos sont la preuve que son ex la harcèle et fait pression sur elle, mais elle s’en moque. Elle est masochiste, si ça se trouve. Ça doit être ça. Elle souffre et elle aime ça.


Dernière édition par Posy Castle-Greyjoy le Mer 4 Déc - 10:12, édité 10 fois
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:24

:heart3: :eyes: :cry: :hehe: :hehe2: :dance1: :love: :hide: :please: :luv: :heart2: :heart: bed hug :hug2: :pompom: :youpi2: (posy) parade rain. 2356949221 :youpi: 

bienvenue ma soeurette d'amour :heart:
bonne chance pour ta fichette :crazy: :luuv:  
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:25

Bienvenue parmi nous ! :eyes: :heart:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:27

Oh, merci pour cet accueil, vous êtes adorables. :heart:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:28

c'parce qu'on t'aime déjà ma beauté :heart: :eyes: bed

hâte de lire cette fiche hug
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:36

Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
QUÉBEC POWAAAAAAA
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 19:45

Ça s'en vient big bro'. :luuv: 
Merci David ! Ouais, vive le Québec. :hehe2:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyLun 2 Déc - 22:34

bienvenue ici. :eyes:
très bon choix d'avatar, de semi-scénario et de pseudo :heart: j'espère que tu te plairas sur FLT. :omg2: n'hésites pas si tu as une question, le staff est là pour toi, et puis bun, bon courage pour ta fiche :luv:
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Abigail Woods

Abigail Woods
down by the river

inscription : 22/01/2012
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quartier : fairmount district.
occupation : étudiante en architecture et design intérieur.

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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMar 3 Déc - 15:56

bienvenue parmi nous! :heart2: ton personnage a l'air vraiment génial, j'adore le métier et tout. puis emma. :eyes: 
bref, j'espère que tu vas te plaire sur le forum! en plus tu es québécoise aussi donc c'est cool. :omg2:

(pour le serpent, à la base on a installé cette version pour halloween donc on cherchait quelque chose qui soit un peu dans cet esprit :mdr: )
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMar 3 Déc - 20:00

Emma :flirt: :heart4: 

Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :)
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMar 3 Déc - 20:46

bienvenue parmi nous, j'adore le prénom que tu as choisi. :eyes2: 
bon courage pour la suite de ta fiche ! :heart3:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMar 3 Déc - 22:33

Bienvenue ici (a)
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMar 3 Déc - 22:40

Oh merci à vous, je sens que je vais me plaire, ici. :heart: hug 

Ellie - Oh, tu es Québécois aussi ? :omg1: Eh bien bravo, c'est réussi ! :mdr: (D'ailleurs, vos petits smileys d'Halloween sont vraiment mignons !)
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 2:28

Bienvenue parmi nous hug
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 2:29

Bienvenue parmi nous hug
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 2:39

Doublement merci. :mdr: Je suis fan de ta signature en passant. :heart: 
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Maxine Fields

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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 13:11

bienvenue futur belle-sœur :hehe: :heart:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 13:21

Oh, Cassie, il nous faudra approfondir notre lien, de ce fait. :hehe: Merci à toi. :heart: 
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Maxine Fields

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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 14:02

Avec plaisir ! :heart2:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyMer 4 Déc - 23:18

j'adhère :heart:
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Abigail Woods

Abigail Woods
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyJeu 5 Déc - 2:52

Félicitations, tu es officiellement validée!
J'aime, j'aime, j'aime. :eyes2:  Comme tu l'as dit, son histoire est assez dramatique mais pourtant ça ne fait pas trop et même si elle n'est pas forcément heureuse, Posy ne s'apitoie pas sur son sort en jouant la victime et tout. Puis la scène lorsqu'elle se réveille après son accident m'a bien faire rire, même si c'est pas drôle en même temps. :angel:  Bref, tout ça pour dire que j'ai vraiment beaucoup aimé lire ton histoire! :heart2: 

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day mais j'ai l'impression que Memories don't go irait mieux, qu'est-ce que tu en penses? :shy: 
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage, où tu pourras faire toutes les demandes nécessaires et créer ta fiche de liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ici.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight!
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyJeu 5 Déc - 3:41

Oh, merci c'est très gentil. :eyes2: :heart: Ah oui, cette scène, disons que la pauvre Posy n'était pas encore tout à fait remise de son accident, hein. :mdr: 
Yep, Memories don't go conviendrait davantage, après réflexion !
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Abigail Woods

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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyJeu 5 Déc - 4:02

De rien. :hug2: 
Parfait, je t'ajoute. :heart3:
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Message(#) Sujet: Re: (posy) parade rain. (posy) parade rain. EmptyJeu 5 Déc - 19:48

Désolée du retard mais bienvenue parmi nous et amuse-toi bien ! :omg3: Superbe fiche et choix d'avatar ! :omg2: 
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