~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
A une vie de lycéenne pas comme les autres ! Je n’ai ni bonne élève, ni mauvaise, j’avais des notes relativement corrects, sans vraiment me forcer. Je pouvais louper une semaine de cours et revenir sans la moindre difficulté pour suivre. C’était plutôt un avantage, je n’avais pas cet inconvénient de venir au lycée. Mes parents ne m’y forçaient à vrai dire, ils n’en avaient rien à faire.  Je vivais pratiquement seul, enfin la majeure partie de mon temps j’étais chez mon meilleur ami ou en dehors de chez moi. Au lycée, j’étais perçu comme une fille à suivre pour les bons plans, à sale caractère. Du caractère peut être, mais pas si mauvais, je n’aime simplement pas qu’on marche sur les pieds et encore moins sur mon terrain, ce n’est pas un crime.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
La vie d'aujourd'hui je la vie pleinement, sans vraiment de limite. Peut-être même un peu trop. C'est à moi d'en juger. Je ne regrette absolument rien de mon passé ce qui me permet de vivre mon présent sereinement. Je n'ai gardé aucun contact avec mes parents, ils n'ont jamais été là, maintenant il est trop tard pour eux, de jouer leurs rôles. Pour ceux, qui est des amis, il y a encore quelques semaines, j'avais encore quelqu'un à mes côtés. Mais j'ai fuit sur un coup de tête, une pulsion, allez savoir, je ne sais pas encore ce qui m'a traversé l'esprit.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Je ne sais déjà pas où je serais dans 3 minutes alors dans 10 ans … Sérieusement, je me vois mal avec des enfants. Les pleurs, les cris, c’est moi qui le fait en général, enfin les cris pas les pleurs, ça m’arrive rarement. Changeait les couches dégueulasses encore moins. Non je serais plus ici. Allez savoir ! Je serais peut-être arrivé à la fin de ma vie ou je serai marié à un riche milliardaire à l’autre bout de la planète. Non cette dernière option n’est pas envisageable, je préfère encore me farcir un babouin. Je suis assez indépendante alors me marié.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: didi. ÂGE: 25 ans. PAYS: France. PRÉSENCE: 5/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? je ne m'en souviens plus :/.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? inventé. AUTRE CHOSE À AJOUTER? nop .

N’attendez pas de chute à cette histoire, il n’y en a pas.

Maelyss était descendu comme tous les matins, arborant un pyjama Disney, car à cette époque, ce qu'elle préférait comme toutes petites filles, c'était les dessins animés de princesse, vous voyez le style Cendrillon, Blanche neige ou encore Mulan. D'ailleurs, durant un temps c'était vraiment son dessin animé préférait, cette jeune fille à moitié princesse, à moitié guerrière, une héroïne dans les yeux d'une petite fille. C'était le matin de noël, Maelyss était une petite fille excitait de pouvoir enfin découvrir ces cadeaux, de voir ce que le père noël pouvait bien lui avoir apporté. Elle croyait fortement à la magie de noël, cette effervescence autour de cette date. Les décorations de noël qui brillait de mille feux dans le grand salon, illuminant les murs et les objets de la pièce les plus couteux. Car pour une fois, elle pouvait faire abstraction de la richesse que ces parents avaient la fierté de montrer. Elle avait elle-même l'impression qu'elle faisait partie des meubles, d'être cet objet qu'on présente bien et qu'on sort pour les grandes occasions. Elle voyait rarement ces parents qui étaient le plus souvent de sortie qu'à la maison, voyage d'affaire à travers le monde, réception... tout était prétexte à ne passer du temps avec elle. Mais les jours de fête étaient différents, c'était les seuls jours où elle pouvait profiter de la présence de ces parents. Jouir de ces moments, comme n'importe quelle petite fille, qu'elle enviait secrètement au détour d'une cour d'école. Une femme fit son entrée dans la grande pièce du séjour où se trouvait Maelyss. Cette dernière la connaissait bien, parce que la plupart du temps, c'est elle qui s'occupait de Maelyss, quand elle aperçut son visage triste, la petite fille savait déjà que ce qu'elle allait entendre, n'allait pas lui plaire. Elle n'était pas à côté de la vérité. La nourrisse avec un visage grave s'approcha d'elle, pour finalement prendre place à ces côtés, dans un silence pesant. Maelyss soupira, car au fond elle le savait, elle savait que c'était trop beau pour y croire réellement. Elle regarda ces cadeaux empilaient devant elle, gros, petit, mais ce n'est pas ce qu'elle voulait. Elle voulait pour une fois, faire comme tout le monde. Ses yeux se remplissaient déjà de larmes, regardant sa nourrisse, résigné. D'un ton à peine audible, elle s'aventura à poser la question. « Ils ne viendront pas, c'est ça ? » Pour toute réponse la femme secoua doucement la tête, le coeur lourd, resserrant déjà Maelyss dans ses bras.

On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur.

Maelyss se prépare pour une fête organisée ... elle ne sait même pas. Une connaissance à son lycée, bref elle n'attache pas vraiment d'importance au visage qui se trouve autour d'elle. Elle était invitée, elle fait acte de présence parce que c'est bien évidemment une fête et que la majeure partie du temps, elle est invitée. Elle ne sait pas vraiment pourquoi les gens l'invité d'ailleurs, peut être à cause de ces parents qui étaient bien placés dans le monde mondain. Ou peut être parce qu'elle avait toujours les bons plans pour faire la fête, jeu idiot, alcool, drogue, cigarette, elle fournissait. Ou peut être que c'était les deux ! En tout cas, elle ne consommait pas la plupart de ces substances à part, peut être l'alcool et la cigarette. Et puis c'était plus facile d'avoir une couverture quand on vous donnait le bon dieu sans confession, quand vous étiez une gosse de riche. La couverture parfaite. Et bien cette soirée, n'était pas si différente de celle des autres, on lui avait commandé ce qu'il fallait pour une fête à se retourner la tête, une fête réussie pour certain. Cela dépend de quel côté où on se place. Elle avançait parmi les gens, se faisant bousculé ou elle-même bouscule les autres d'un coup d'épaule, frayant un chemin sans un but précis. Son regard attirait par la lumière qui jouait dans la pièce sombre. Elle s'intéressait à peu de choses, les gens ne l'intéressaient pas, les cours encore moins pourtant elle arrivait à s'en sortir, les relations continues n'étaient pas son truc, préférant les relations d'un soir, elle n'avait pas besoin de s'attacher, partant du principe que les blessures seraient plus faciles à guérir. Blessée par la vie, peut -être ? En tout cas, ce côté-là était résolu pour elle. Maelyss ne serait pas expliqué pourquoi à cet instant son regard se détacha de cette attention qu'elle avait soigneusement entretenu pour se concentrer sur un regard qui l'a fixé depuis un moment déjà. Elle ne serait pas dire ce qui l'attire chez ce garçon. L'attention qu'il lui apporta, son regard sombre, ou encore cette expression qu'il affichait. En tout cas, elle savait déjà que c'était une mauvaise idée de lui avoir accordé son attention, qui la déstabilise.

Et pour ta question tout à l’heure, la réponse est non... J’t’aime pas, j’t’ai jamais aimé... Regarde moi... J’ai une tête à t’aimer ?

« Mael tu ne peux pas faire ça ! » Sa voix avait tranché le silence que c'était installé depuis un temps entre eux. « Je ne peux pas quoi ! C'est trop tard, il est trop tard pour faire marche arrière et tu le sais ... Rien ne peut changer la situation » Maelyss était résigné, elle savait ce qu'elle avait à faire, elle devait le faire, pourtant face à lui, elle perdait le peu de courage qu'elle avait encore il y a encore quelques secondes. Elle se souvient encore de leur rencontre, de cette fête, qui avait fait basculer sa vie, elle qui s'était juré de ne jamais s'attacher à quelqu'un, elle qui s'était promis que ce garçon ne s'approcherait pas d'elle parce que d'un regard il avait fait chavirer ce coeur qu'elle avait soigneusement mis en sourdine. Il avait pris beaucoup trop d'importance pour elle, elle ne pouvait pas imaginer un seul instant passé un moment sans lui. Leur complicité était trop grande, ils avaient besoin l'un de l'autre. Rien ne c'était passé entre eux à part de l'amitié et peut-être un peu plus, mais aucun des deux voulaient l'admettre. « Si il y a forcément un moyen et tu le sais ! » « Tu n'as pas l'air de comprendre, je n'ai pas le choix. Rien ne me retient ici ! » C'était peut-être la parole de trop, l'élément déclencheur, l'électrochoc, car son ami s'avança vers elle avec une certaine rage dans le regard, avant de prendre sa tête brune entre ses mains et de l'embrassait avec fougue. Ce baiser qu'elle s'était efforcé d'effacer de son imagination à chaque fois qu'il posait son regard sur elle. La distance qu'elle avait soigneusement nourrit durant le temps n'hésitait plus. Dans un premier temps, elle ne pouvait que répondre à ce qu'elle avait attendu depuis des années. Pour finalement, se rétractait, concentrant ces forces pour l'éloigner d'elle. Elle voulait son regard déroutait apparaître dans son regard et elle savait déjà que la suite des événements allaient être un supplice, mais elle n'avait pas le choix, surtout si elle voulait partir. Etre libre de faire ce qu'elle avait en tête. « Ne t'avise pas de recommencer, sinon tu pourras dire adieu à ta tête d'ange » « Arrête de jouer ce jeu avec moi, tu ne sais pas jouer. Tu sais ce qu'il se passe depuis des années entre nous. » Oui elle le savait c'était d'ailleurs ça le problème. Elle savait qu'il méritait mieux qu'elle et surtout elle n'était pas faite pour ça. Elle n'avait pas tout vécu, pas profiter un maximum que lui offrait la vie. Elle n'était pas faite pour l'amour. « Je ne t'aime pas ... tu comprends. Tu n'es rien pour moi, à part un boulet qui me suit depuis cette fête. Je me suis montré amicale avec toi jusqu'à présent, je me suis servi de toi, mais c'est terminé, retourne avec ces nombreuses filles qui demandent que ton attention, un misérable regard de ta part. Ne compte plus sur moi, pour te servir excuse. Je n'existe plus, oublie moi ! » Les mots étaient de plus en plus tranchants dans sa bouche. Maelyss se surprenait à être aussi convaincante, elle aurait aimé les ravaler, mais elle ne pouvait pas. Tout ce qu'elle voyait, c'était le visage de son ami se décomposait à chaque instant, assimilant chacune de ces paroles. Il la croyait donc, il la connaissait si mal, pour ne pas se rendre compte qu'elle cherchait juste à s'éloigner. Le coeur en berne, Maelyss évita son regard en se retournant, sa valise en main. Prenant le chemin, du moins elle espérait de l'oubli.

On tente de jouer avec la vie pour se faire croire qu’on la maîtrise. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d’autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent jamais rien, mais qui signent le chèque à la fin du moi. Et on les déteste, parce qu’ils donnent tant et si peu. Tant pour qu’on puisse se foutre en l’air, et si peu de ce qui compte vraiment. Et on finit par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s’estompent. On va en boîte plus qu’on ne va en cours, on a plus de maisons qu’on a de vrais amis, et deux cents numéros dans notre répertoire qu’on n’appelle jamais. Et on n’a pas le droit de s’en plaindre, parce qu’il paraît qu’on a tout pour être heureux. Et on crève, dans nos appartements trop grands, des moulures à la place du ciel, repus, bourrés de coke et d’antidépresseurs, et le sourire aux lèvres.

Un autre parcours, une autre vie... Pourtant, le passé est encore très présent et lourd. C'est ce que Maelyss ressent à chaque instant. La culpabilité est tenace, elle s'en rend compte de jour en jour. Elle a parcouru de la route, fait de petits boulots pour vivre, avant de se fixer dans une petite ville. Devenir propriétaire d'une boîte. Pourtant, elle ne se sent pas bien quand, elle ressent se manque qui la tiraille chaque jours. Bien sûr, sa présence lui manquait. C'était le seul qui l'avait toujours soutenu, présente pour elle. Pourtant, bien trop fier, elle préférait partir. Son regard se posa sur l'horizon, qui se déployait devant elle. Elle commençait à partir en vrille ... et rien ne présageait quelque chose de bon.