~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée était parfaite! J'étais tout le temps la première de classe et j'aimais travailler pour l'école. Les leçons et les devoirs c'était mon truc. J'étais quelqu'un de solitaire. Lorsque je rentrais chez moi, je parlais à mon père de ma journée pour ensuite l'aider pour certaines tâches. Je n'étais pas du genre à sortir souvent, j'aimais mon petit chez moi et préférais y rester. J'avais quelques amis que je pouvais compter sur les doigts d'une main.. En fait je n'en avais que deux. Je les voyais parfois les weekends et traînais de temps en temps avec eux entre les cours. Je n'étais pas du genre à aller vers les autres, et on me le reprochait souvent avant. Vu que je ne vivais qu'avec mon père, j'étais habituée à me débrouiller seule dès l'entrée au lycée.  

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Je ne suis pas complètement heureuse mais j'essaie de voir le positif dans chaque situation, même si ce fut impossible pour certaines. J'ai eu une période difficile durant mon enfance, c'est pour cela que je suis venue à White Oak, pour oublier certaines choses du passé. Je cherche toujours à être parfaite et j'ai très rarement des problèmes. Aujourd'hui je vis une vie calme et paisible, et cela me va.  

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Je me vois dans une vie parfaite, avec un mari aimant, et peut-être un ou deux enfants. Je n'espère pas grand chose dans mon futur a part avoir une vie simple. Je ne cherche pas à devenir riche ou être célèbre, mais plutôt à être heureuse, de faire un métier que j'aime, dans une ville que j'aime. Je pense que White Oak est une chouette ville et que je pourrai y rester toute ma vie. Mon métier me plait et je ne voudrai pas en changer. J'ai peut-être eu un soucis dans ma vie, mais cela ne va pas m'empêcher d'avancer vers un avenir parfait.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: +Co. ÂGE: 18ans. PAYS: Belgique. PRÉSENCE: +/- 4j/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Sur un top.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Scénario. AUTRE CHOSE À AJOUTER? Hate de faire des rpppp  .

« - Comment allez-vous aujourd'hui ?
- Je vais parfaitement bien ! Le déménagement me fait du bien.
- C'est une bonne chose alors. A quand date votre dernière crise d'angoisse ?
- Il y a deux mois, quand je suis arrivée à White Oak Station. J'ai pris le taxi et le chauffeur a voulu m'aider avec mes valises et m'a touché la main en prenant un des sacs.
- Vous avez su vous calmer ? Est-ce que vous l'avez vu ?
- Difficilement, je l'ai vu dans le reflet de la voiture, mais j'y suis parvenue oui.
- C'est très bien ! Je suis fière de vous Margareth. Quand voulez-vous qu'on se revoit ? Dans un mois ?
- Oui ça me va.
- Parfait ! À dans un mois alors. »

Lorsque j'étais enfant, j'ai été adoptée par Patrick, mon père. A ce moment là j'habitais en Australie, mais j'ai été abandonnée 1 an après ma naissance sur la plage. C'est là que Patrick m'a trouvée, et après plusieurs papiers, il m'a ramenée en Amérique. Grâce à lui, j'ai vécu une enfance parfaite avec un père plus qu'aimant. Sa femme était morte avant que je ne la rencontre, il a toujours essayé d'éviter le sujet, et je n'ai jamais insisté. A l'age de 9ans, j'ai été victime d'une tentative de viol dans mon école. J'étais dans les toilettes et mon instituteur est arrivé. Je pense que je me souviendrai de la scène toute ma vie. Il me disait de ne pas parler que c'était normal et j'avais peur, très peur. Heureusement pour moi, une institutrice est entrée et a vu ce qu'il se passait. Ce professeur a été en prison et moi chez un psychologue. Ce passage de ma vie a été plus que traumatisant, et à cause de ça, j'ai peur de tous les hommes qui m'approchent et me touche. Le seul homme en qui j'ai confiance est mon père. J'ai donc vécu dans le Minnesota pendant 24ans. A l'école, j'étais une très bonne élève, je ramenais très souvent des 10/10, et mon père en était très fier. J'ai toujours été quelqu'un de solitaire, du coup je n'avais pas beaucoup d'amis, et je sortais très rarement. En fait je n'avais que deux amis, qui étaient comme moi. D'ailleurs on s'entendait à merveille, on se comprenait sans dire quoi que ce soit. Lorsqu'on sortait le week-end, on allait souvent se cultiver au cinéma ou on allait se détendre au parc avec une couverture et des livres. Je n'ai jamais eu d'amoureux ou été amoureuse, vu ce qu'il y a eu, cela ne m’intéressait pas. Je dois dire que je n'ai jamais eu de problèmes dans ma vie à part cet incident.

A la fin du lycée, j'ai décidé de continuer mes études en physique et chimie afin de devenir professeur. Je me suis dit que cela allait peut-être m'aider à m'ouvrir aux autres. J'ai donc été vers les gens et ceux-ci m'ont accepté directement. Je me suis fait plusieurs amies mais j'aimais quand même rester de temps en temps seule. J'aimais le calme quand je rentrais chez moi. Mon père travaillait tard, du coup je préparais tout pour son retour et ensuite je révisais ou je lisais. Ce que je préfère surtout, c'est regarder des anciens films à la télé, ça m'a toujours fascinée. Mes études ont duré 4 ans, et à 22ans, j'étais prête à devenir professeur. J'ai commencé à travailler dans l'école où j'allais quand j'étais petite. C'est à ce moment là que mes crises ont commencé. Le fait de retourner sur le lieu de mon agression, c'était trop pour moi. Du coup, à chaque fois que je retournais dans les toilettes, je le voyais dans le miroir, je revoyais la scène. Et dès qu'un homme s'approchait ou me touchait, je faisais des crises d'angoisse, mon cœur battait à la chamade et je ne parvenais plus à respirer. A cause de mes hallucinations, j'ai du faire un séjour en hôpital psychiatrique pendant 7 mois.

Aujourd'hui, sortie de l'hôpital, j'ai donc décidé de déménager à White Oak Station pour commencer une nouvelle vie. J'essaie de penser à mon avenir sans regarder mon passé. Je sens que je vais mieux, les hallucinations commencent à se dissiper. Je reste heureuse malgré tout, car j'ai vécu de merveilleux moments que je ne regretterai jamais. Maintenant je dois avancer, et vivre ma vie comme je le veux. J'ai trouvé un job de professeur de chimie/physique à l'université et j'espère finir par me sentir comme chez moi. Je vais tout faire pour être une femme parfaite, en pensant à mon père qui est, je l'espère, très fier de moi.