~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Rebelle dans l’âme. Au lycée, c’était la plus belle, la plus connue et la plus désirée de tous. Ensorcelante, fascinante, belle et faisait tourner des têtes. Et elle en était consciente, ce qui lui procurait une grande confiance en elle. La jeune fille avait toujours été la première dans toutes les matières. Elle avait beaucoup de compétences, et ce n’est pas qu’elle ne le savait pas, mais c’est qu’elle s’en fichait pas mal. Tout ce qui comptait, c’est qu’elle pouvait avoir ce qu’elle voulait, quand elle voulait.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Dans une autre vie, un autre monde, Marie-Éloïse serait sans doute devenue une jeune femme respectée, fière, au service de la société, avocate ou docteur. Elle aurait été parfaite dans ce cas-là, mais non, ce n'était pas vraiment ce qu'elle recherchait. Bien que pour elle, elle était parfaite comme elle était : Garce manipulatrice et sans coeur. En tout cas, elle ne regrettera jamais rien.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
A quoi bon réfléchir au futur alors qu'on est beaucoup trop occupés à vivre le présent. Marie-Éloïse avait toujours essayé d'éviter ce genre de questions, tout simplement parce qu'elle n'avait pas de réponses. Le lendemain avait toujours été un mystére pour elle, car elle croit au fait que sa vie pourrait basculer dans même pas une journée.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Ambre. ÂGE:   PAYS:   PRÉSENCE: J'essayerai d'être présente le plus possible, ça dépend en fait. :) COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Root top, je crois.  PERSONNAGE INVENTÉ OU SCÉNARIO? Scénario. AUTRE CHOSE À AJOUTER? hâte d'être parmi vouuus  

We were born to die.

Come and take a walk on the wild side, let me kiss you hard in the pouring rain. You like your girls insane; choose your last words this is the last time... Cause you and I, we were born to die.

Assise au pied d’un chêne, la petite fille inhalait tout en reluquant une jolie rose qu’elle avait cueilli ; chantonnant une cantine à voix haute, essayant d’ignorer les hurlements qui provenaient de la maison : Encore une engueulade entre ses parents, mais elle commençait à s’y habituer. Marie-Éloïse naquit dans une famille fortunée. Sa mère s’était amourachée de son père, Christian Robert, un riche homme d’affaire possédant de nombreux bars et restaurants un peu partout dans le monde. Sa mère, quant à elle, détenait sa propre ligne de vêtements pour femmes. Dorlotée et chouchoutée par ses parents, la petite fille ne manquait jamais de rien. Des fois, elle n’avait même pas besoin de demander, et avait toujours un peu plus qu’elle n’en avait besoin. Seulement, l’argent ne peut pas tout acheter. Le bonheur, par exemple. Ou encore l’amour. Or, ses parents n’avaient jamais pu lui procurer ces luxes si précieux. La petite entendit son nom être crié par une voix féminine, si douce. Rapidement, elle se leva et traversa le jardin pour aller rejoindre sa mère. « Je ne laisserai pas ma fille avec toi, connard ! Pas une minute de plus ! Je veux le divorce ! » Hurla-t-elle, folle de rage. Elle prit son enfant dans ses bras et lança un dernier regard furieux à son mari avant de quitter les lieux. Christian la suivit, ébahi. « Mais… Tu es complètement folle ! » Aucune réponse. La jeune femme était déjà montée dans sa voiture. Marie-Éloïse colla son visage contre la vitre de l’automobile et fit un signe de main innocent à son père, encore abasourdi. Qui aurait cru que c’était la dernière fois qu’il allait voir sa fille pour 5 ans. Pourtant, c’est ce qui s’était passé. Sa mère était une garce dépourvue de sentiments, qui s’arrangea pour garder l’enfant et priver son père de la voir, tantôt en disant des mensonges, tantôt en disant la vérité. Et, directement après son divorce, elle partit s’installer au Canada. Marie-Éloïse lui en voulut toute sa vie, bien qu’elle était consciente du fait que son père avait trompé sa mère pas une, mais deux fois ou plus. Seulement, Marie-Éloïse avait hérité du caractère de sa mère. Ce qui fait que dès que la jeune fille devint adolescente, elles ne s’entendaient plus sur rien, et se querellait sur tout et n’importe quoi. Marie ne supportait plus sa mère et avait fini par trouver un moyen pour reprendre contact avec son père. Il lui manquait, oui, et elle n’hésitait pas à le lui montrer. Mais en réalité, ce qu’elle cherchait à avoir était tout autre chose : Ce n’était pas du tout difficile pour elle afin de laisser son père la couvrir de cadeaux et lui offrir ce que sa mère la privait. Cependant, cette dernière n’était pas dupe et était consciente de ce qui se tramait derrière son dos mais préféra ne rien dire.

Heartbreaker.

Let's capture the moment. Cause even forever aint forever I swear by the moment Cause together ain't promise forever. Let's live in the moment as long as we got each other. Die in the moment... I'm prepared to die in the moment

Un petit sourire au coin des lèvres et le regard sensuel ... Il était accro. Sans pouvoir se retenir, il plaqua ses lèvres contre les siennes et l’embrassa fougueusement. Il la tint par les hanches et souffla entre deux baisers. « Je te veux ma jolie… J’en peux plus d’attendre. » Marie-Éloïse interrompit le baiser et le poussa. Lâchant un petit rire. Un doigt frôla la joue du jeune homme, ensorcelé par cette beauté fatale et ce charme fou. James, le plus canon de tout le lycée. Elle tourna le dos pour quitter lentement les lieux, sachant qu’il allait la suivre. Tout en sortant de sa poche son téléphone portable, sur lequel elle pianota pour un moment, la belle sourit à son compagnon. Marie-Éloïse était une vraie rebelle dans l’âme. Au lycée, c’était la plus belle, la plus connue et la plus désirée de tous. Elle perfectionnait dans pratiquement tout ce qu’elle faisait. Elle était ensorcelante, fascinante, belle et elle en était parfaitement consciente. La jeune fille avait énormément confiance en elle, et aimait le faire savoir. Elle faisait tourner les têtes, que ce soit filles ou garçons. Elle avait beaucoup de compétences, et ce n’est pas qu’elle ne le savait pas, mais c’est qu’elle s’en fichait pas mal. Tout ce qui comptait, c’est qu’elle pouvait avoir ce qu’elle voulait, quand elle voulait. Et ça ne risquait pas de changer un jour ; sauf si elle le décidait elle-même. C’est une vraie je m’en foutiste. Son téléphone ne tarda pas à vibrer dans sa poche et, après avoir jeté un coup d’œil, s’arrêta et plongea son regard dans celui du jeune homme. « Au moins, il ne nous a pas trop fait chier. » Elle se mordilla la lèvre inférieure tandis que son compagnon lui caressa lentement la joue, un sourire aux lèvres, avant de l’embrasser. Ah qu’est-ce qu’elle était vilaine ! Et qu’est-ce qu’il était con. Elle trompait son ex, qu’elle venait de larguer pour être avec James. Ce qu’il ne savait pas, c’est que si elle avait trompé son ex, elle pouvait refaire la même chose avec lui.

Lost & Insecure, you found me.

But in the end, everyone ends up alone, losing her the only one who's ever known. Who I am, who I'm not, who I want to be ... No way to know. How long she will be next to me. Lost & Insecure, you found me, you found me.

Si seulement elle l’aurait voulu, si seulement elle n’avait pas ignoré ses nombreuses compétences, elle serait devenue une jeune femme respectée, fière, au service de la société, avocate ou docteur. Mais non, Marie-Éloïse refusa cette image de « miss parfaite » et préféra vivre comme bon lui semblait. Et croyez-moi, elle ne regrettera pas de si tôt. Elle est toujours aussi riche qu’avant, aussi belle qu’avant, aussi garce qu’avant et c’était presque tout ce dont elle avait besoin. Qu’on lui dise qu’elle est une salope, un « déchet de l’humanité » comme le disait si bien sa mère ou tout autre stupide chose, Marie-Eloise ne s’en souciait que peu. Elle était beaucoup trop égoiste pour donner l’attention qu’il leur fallait. Et ; après avoir largué James, avec qui elle avait eu une relation de longue durée – mais rien de sérieux, bien sûr – et ne supportant plus vivre avec sa mère sous le même toit, la belle demanda de l’argent de son père et alla s’acheter un appartement et, pour passer son temps et se procurer un peu d’argent – bien qu’elle avait largement ce dont elle avait besoin – elle commença à chanter dans un bar : Sa voix cristalline fait tourner la tête de plus d’un. Sa prochaine proie ? Un certain Mike Wheeler, qu’elle avait remarqué une ou deux fois à l’époque du lycée. Il ne résistera pas pour longtemps, elle le savait.