party for the rest of my life.

Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Un enfant? J'ai dit ça moi? Non, désolé... J'ai pas...'' J'ai attendu quelques secondes, espérant trouver la bonne solution. ''Je n'ai pas voulu te mentionner que j'avais des enfants, c'était uniquement une façon de parler, c'est tout. Je voulais uniquement savoir si oui ou non, tu aurais agis de la même façon, si Anaïs aurait été ma fille. On ne sais pas, ça aurait peut-être pu être le cas! Pas que ma soeur et moi, on ... Enfin, tu comprends. Et je ne te parle pas non plus d'effacer notre enfance. Ça, je tiens à le garder. Je crois que c'est ainsi qu'on a fini par se connaitre beaucoup mieux et à voir comment l'autre est exactement. Et puis, je sais très bien que tu as toujours eu un faible pour les conneries que je faisais, comme lorsque je te jetais de la boue au visage ou lorsque j'ai volé une paire de tes sous-vêtements.'' J'ai arrêté de parler un peu, regardant par terre une seconde avant de relever les yeux vers elle, le rouge aux joues. Oui, c'était moi qui avait fait cette connerie aussi, mais je croyais bien que ceci pourrait m'attirer d'autres ennuies. ''Non, c'est vrai, c'était pas moi ça... Je veux juste qu'on oublie ce qui c'est passé hier soir.'' Lentement, je me suis dégagé du comptoir pour me rapprocher d'Emily. ''Pas ce qui allait se passer avant le téléphone, mais ce qui est arrivé ensuite. Je DEVAIS répondre, sachant que ça pouvait être Olivia. Je veux juste que... Je veux juste que tu me pardonnes pour ma connerie, d'accord?'' Lentement, j'ai passé mes bras autour de la taille d'Emily avant de poser mes lèvres sur les siennes. ''Je te fais à déjeuner et ensuite, on fait quoi? Et pas juste toi et moi, mais avec Anaïs aussi... on remettra notre weekend tranquille la fin de semaine prochaine, d'accord?''

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Une chance pour moi, tout était correct avec elle désormais. Enfin, j'avais bon espoir que tout le soit. Elle ne répliqua rien lorsque je lui ais bien fait comprendre que je n'avais pas d'enfants. J'aurais très bien pu lui dire également que ma soeur famille, était elle pour l'instant, mais j'allais devoir impliquer le prénom d'Anaïs aussi et ça, je ne le souhaitais pas. Je savais que si jamais je prononçais ce nom, la concernée allait débarquer dans la cuisine et adieu les explications et les possible bisous ensuite. Et ça, je n'allais pas le rater, pour rien au monde. ''Oui, pourquoi pas. Les arbres, la nature, le soleil... pourquoi pas. Mais pourquoi tu dis 'courir comme elle veut?' Tu as l'impression que c'est un animal?'' J'ai regardé un moment vis à vis le salon. Ma nièce était toujours assise sur le canapé, le regard bien droit sur le téléviseur. Elle n'avait pas l'air de vouloir partir de là. ''La semaine prochaine... et pourquoi pas maintenant? Anaïs est occupée et je crois que nous avions commencé quelque chose, toi et moi, non?'' Un sourire en coin, des yeux doux et un baiser en pleins sur les lèvres d'Emily. ''Je rigolais... il n'en ai plus question. Dorénavant, je ne te touche plus. Je vais attendre que tu le veuilles vraiment, que tu finisses par dégeler quelques temps. Pas que tu étais froide, tout à l'heure, mais c'était tout comme...''

''Et puis, pas question d'un bol de céréale, je vais te préparer un truc. Je ne sais pas encore quoi, mais quelque chose. Si tu veux, tu peux aller sous la douche ou bien, on y va ensemble? Mauvaise idée... Très mauvaise idée...''Lentement, j'ai rapproché Emily de moi, passant mes deux bras autour de sa taille, avant de l'embrasser à nouveau. ''Dis-moi, on fera quoi dans les bois tout à l'heure, si Anaïs s'éloigne un peu? Tu crois qu'on pourrait continuer de discuter, rien que tout les deux?'' Tout en passant ma main dans ses cheveux à demi emmêlés, j'ai recommencé à l'embrasser au niveau du coup. Je savais bien que tout était négatif de sa part, vu ce qui était arrivé, hier soir. Par contre, je voulais lui faire comprendre qu'il y avait toujours une sorte d'espoir pour que nous puissions se retrouver un peu tout les deux, pendant quelques minutes. Pas pour s'envoyer en l'air, mais bien pour continuer à discuter, comme deux adultes consentants, rien de moins. ''Tu crois qu'il est trop tard pour le petit chalet que tu avais vu sur internet? On pourrait s'y rendre tout les trois et faire de cette fin de semaine, quelque chose d'inoubliable, tous ensemble. Anaïs adorerait ça, j'en suis certain. Et toi aussi d'ailleurs, si tu me fais toujours aussi confiance qu'avant. Tu me fais encore confiance, pas vrai?'' Nouveau baiser, mais cette fois-ci, au niveau du front. Je savais bien qu'Anaïs allait finir par s'écoeurer de rester dans le salon, qu'elle allait finir par se demander ce que nous faisions. ''Tu veux bien aller lui tenir compagnie quelques minutes? Le temps que je fasse le déjeuner? Et... une dernière chose... tu accepterais de m'épouser?'' Je tenais fermement Emily dans mes bras, ne voulant pas qu'elle disparaisse avant de m'avoir répondu. Impossible pour elle de se dégager de mon emprise.

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La belle vie?

« C'est juste que dans ton appartement, elle ne peut pas vraiment courir, sous peine de faire hurler les voisins. » ''Tu crois vraiment que tout ça me dérange? Pas le moindre du monde. Depuis le temps que j'attends ma vengeance avec ma voisine du bas, je suis même heureux qu'Anaïs puisse crier ce matin. Depuis que j'ai emménagé ici, c'est le branle bas de combat depuis tout le temps. Elle laisse ses deux morveux crier toute la journée et lorsqu'elle est tanné des entendre, c'est direction le corridor pour qu'elle puisse avoir  la paix. Et c'est qui qui doit les endurer ensuite? Hummmm? Je tiens ma vengeance et j'ai bien l'intention de ne pas laisser passer cette chance, crois-moi!'' D'accord, peut-être qu'Emily n'avait pas eut la chance d'entendre mes voisins du bas depuis qu'elle était en ma compagnie, soit près de deux mois, puisqu'elle travaillait tôt et lorsqu'elle revenait, ma voisine n'était plus présente, mais on aurait pu croire, également, que cette dernière faisait exprès pour me nuire uniquement. Peut-être lui avais-je fais quelque chose de spécial et qu'elle m'en voulait? Si c'était le cas, je ne voyais pas quoi! Pour ce qui était de la froideur qui se dégageait d'elle depuis un moment, son explication me fit perdre mon sourire. ''Tu es toujours fâchée contre moi, c'est bien ça? Tu aurais voulu quoi... que j'aille plus loin hier soir, même si toi, ça n'avait pas l'air d'aller? Et ne dis pas le contraire, tu es resté... complètement muette, je n'osais même pas te toucher, de peur de te déplaire. Parce que oui, je n'avais pas uniquement l'intention de prendre un simple bain en ta compagnie et non, il n'était pas question de plancher et de je ne sais quoi. J'ai l'intention que tout ce passe bien, que ce ne soit pas un fardeau pour toi et que tu te rappelles uniquement de cette nuit-là, comme si c'était la première. Tu vois ce que je veux dire?'' Pour ce qui était de ne plus la toucher, j'étais vraiment sérieux. Je voulais uniquement qu'elle comprenne que ce serait beaucoup mieux ainsi, que j'allais moins me sentir coupable si jamais elle refusait mes avances. Je voulais attendre le bon moment, qu'elle puisse me faire comprendre que tout était correct, qu'elle se sentait prête et qu'également, qu'elle ne reste pas de marbre, comme hier soir, dans la salle de bain. J'avais eut l'impression que j'étais entrain de la forcer à faire quelque chose, comme présentement. Lorsque je l'embrassais, elle ne retournait pas mes baisers, elle restait là, à attendre. À attendre quoi, au final? Que je finisse tout le travail, que je me mette des choses en tête et qu'ensuite, elle me dise non? C'était ça qu'elle voulait? Je ne sais pas pourquoi, mais depuis un certain temps, j'avais l'impression que si jamais on finissait par passer à l'acte, elle allait me renier ensuite. C'est pour cette raison qu'hier soir, j'étais sorti de l'eau, tout en espérant pouvoir avoir une fin de semaine avec quelqu'un d'autre dans les mêmes pièces que nous. Pour ne pas se coller, pour ne pas qu'on finisse par le faire et qu'ensuite, qu'elle mette fin à notre couple. Si c'était le cas, je ne sais pas vraiment si j'aurais l'intention de rester ami avec elle. Habituellement, je ne reste pas ami avec mes anciennes copines et encore moins avec celles avec qui j'ai passé quelques temps dans le même lit. « Ne plus me toucher ? » ''J'ai peur que tu me laisses tomber ensuite, c'est tout. J'ai toujours cru en l'amour éternel, au coup de foudre et tout le reste. J'ai juste peur que tu finisses par te lacer de moi, c'est fou, hein? Que tu finisses par te dire que je n'en vaut pas la peine. J'ai pas envie de perdre ton amitié si jamais ça ne fonctionne plus entre nous. J'ai juste... je ne sais pas trop comment te l'expliquer... si jamais il se passe un truc entre nous et qu'ensuite, ça ne fonctionne plus, je ne crois pas être dans la mesure de pouvoir continuer à te parler, sans jamais penser qu'on pourrait revenir ensemble ensuite. Me faire de fausses idées, en sommes.'' Avais-je été assez clair? Probablement que non. Non, c'était même évident. Je n'ai rien ajouté de plus lorsqu'Emily m'a mentionné qu'il n'était pas question de s'éloigner d'Anaïs, car sinon, nous pourrions la perdre. Normalement, j'aurais mentionné un petit 'c'est pas grave, elle retrouvera son chemin', mais j'ai préféré ne rien déclarer, sachant que ma petite amie n'était pas au courant de tout ce qui c'était passé au zoo avec ma soeur. J'avais préféré ne rien lui expliquer, ne rien mentionner, de peur qu'elle puisse comprendre que j'étais pour faire le même genre de conneries, si jamais nous avions des enfants. Des enfants... et pourquoi pas se marier aussi? Ma question parût l'étonner un moment. Devais-je lui dire de tout oublier, que ça aussi, c'était ridicule? « Tu ... Normalement, tu n'es pas sensé te mettre à genoux et m'offrir une bague ? » J'ai attendu quelques secondes avant de porter mon regard vers le sol, ne sachant pas trop quoi lui dire de plus. Je voulais uniquement savoir son opinion, savoir s'il y avait possibilité. Pour le reste, j'allais le faire tranquillement, chaque chose en son temps. Lorsqu'Emily comprit que j'étais sérieux sur ma demande, puisque je n'ai rien répliqué sur le coup, elle se rapprocha de mon oreille, ce qui me fit frisonner un moment, avant de me donner sa réponse. ''À genoux et t'offrir une bague... Je vais m'en souvenir et crois-moi, tu n'attendras pas aussi longtemps. Je voulais juste... enfin... ne pas avoir l'air ridicule lorsque je te ferai une vraie demande, que tu me mentionnes que tu préfères qu'on reste ainsi. J'ai jamais eut envie de me marier, mais depuis que tu es ici, avec moi, je vois les choses un peu autrement. On pourrait même, si ça te dis, reparler d'une possibilité de fonder une famille, toi et moi? Mais si c'est le cas, je crois vraiment qu'on va devoir parler avant.'' Anaïs en profita pour arriver dans la cuisine à ce moment bien précis. Enfin, au moment où j'embrassais amoureusement Emily. Elle nous regarda sans rien dire, avant de se mettre à grimacer.

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La belle vie?

''Tu veux que je la renvoie chez elle, c'est ça?'' Je n'ai pas attendu la réponse d'Emily, avant d'hocher tranquillement la tête. ''Bien, très bien. Tout ce que tu voudras.'' Je n'avais plus l'intention de me chicaner avec elle et ce, pour le restant de ma vie. J'allais baisser le ton, accepter ce qu'elle souhaitait sans broncher et ensuite, lui donner raison. À chaque fois. Peut-être qu'ainsi, elle finirait par comprendre quelque chose. Comprendre que je tenais à elle. Mettre ma soeur et ma nièce de côté, mettre ma famille en morceaux, uniquement pour garder celle que j'aimais plus près. La vie est mal faite, très mal faite. J'allais appeler Olivia après le déjeuner, mais ça, je me suis gardé de le dire. Je ne voulais pas qu'Emily commence à protester, qu'elle me mentionne qu'elle était désolée, que ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait dire et tout le tralala. Oui, je l'aimais, je devais faire des efforts également, mais je ne comprenais pas pourquoi elle, de son côté, elle ne pouvait pas en faire aussi. Elle était peut-être entrain d'en faire en ce moment, mais si c'était le cas, elle ne le montrait pas vraiment. J'avais l'impression que tout ce que je pouvais faire ou dire ou encore, les deux, allaient finir par me faire regretter de respirer. « Donc, si je suis bien, tu me prends pour l'une de ses pétasses qui si tôt qu'elles ont passé une nuit avec un mec, s'en vont et passent au suivant ? » ''J'ai pas dit... non, j'ai pas dit ça. J'ai simplement l'impression que... Laisse tomber, c'est pas important. De toute manière, je ne veux pas me chicaner avec toi, j'ai envie de parler d'autre chose. Je ne t'ai jamais pris pour ce genre de filles, sinon je ne serais pas encore avec toi. On aurait déjà passé à l'acte tout les deux et on ne se parlerait plus. Et j'ai pas l'intention que ça se produise. Enfin, pour ce qui est de ne plus se parler.'' Peut-être pas vraiment de ce que elle, elle voulait parler, puisque je me suis mis à lui parler de mariage... ce qui parût l'étonner un moment. Elle parût même déçu un moment, suite à mon reste d'explication. Et vexé aussi? Probablement. ''Tu sais, faire le tout dans les règles de l'art. J'ai pas l'intention de te faire une demande ici, devant un frigo, tu vois. Je voulais uniquement vérifier si jamais espoir qu'un jour, tu puisses me dire oui. Pour ce qui est des enfants, je crois qu'on va attendre un peu avant d'en reparler. Simple question que tu me pardonnes totalement mon immaturité et le fait que tu puisses penser que je te prend pour une fille facile. Ce qui n'est pas le cas, en passant. Loin de là même. Je voulais uniquement te dire que je souhaites que tout ce passe bien. Tu sais, beau et unique... et pas uniquement sur un coup de tête.'' Anaïs en profita pour faire son apparition dans la cuisine, ce qui fit fuir Emily. J'ai attendu quelques secondes, attendant de voir si ma belle allait revenir dans immédiatement, mais lorsque j'entendis la porte de la salle de bain, je me suis retourné vers ma nièce. ''Allez, va t'habiller. Ta mère va venir te chercher.'' Anaïs se dirigea vers la chambre d'Emily, toujours en trainant des pieds. Elle n'avait pas l'air très enthousiaste à l'idée de retourner chez elle, vu le peu de fois que je la voyais ces temps-ci. Et puis, ma soeur allait certainement m'en vouloir pendant un certain temps, mais je devais faire un choix et je ne pouvais pas, visiblement, faire plaisir à tout le monde. ''Salut, c'est moi... Je... Écoute, j'ai un petit problème, tu crois que tu pourrais venir chercher Anaïs?... Tout va bien, c'est juste que... Non, c'est pas ça, elle est correct, tout va bien. Je t'expliquerai une autre fois, c'est promis.... Merci.'' J'ai raccroché lorsqu'Anaïs est revenue vers moi, le regard vers le sol. ''Tu sais, on pourra probablement se voir durant la semaine. Tu n'auras qu'à venir me rejoindre à la boutique, je te ferai découvrir de nouvelles fleurs, ça te va?'' Anaïs se dirigea vers la cuisine et pris place autour de la table, assise sur l'une des quatre chaises. Pour ma part, je me suis rapproché de la porte de la salle de bain, avant de cogner tranquillement. ''J'ai fait ce que tu voulais, j'espère que maintenant, tout va bien aller. J'espère que... j'espère que tu es contente.''

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La belle vie?

Toujours ce genre d'impression avec elle, comme si quelque chose n'allait pas. Comme si le simple fait de respirer pouvait la contrarier. Peut-être que je me faisais des idées et si c'était le cas, je m'en voudrais pour le restant de ma vie, mais j'avais l'impression que quelque chose était entrain de nous éloigner. Le départ d'Anaïs allait probablement se faire plus vite que prévu, puisque j'avais l'intention de vérifier si c'était ceci qui était entrain de tuer notre couple, à petit feu. Depuis que ma nièce avait fait son apparition, tout allait de travers. Et tout ce que je voulais présentement, était d'avoir l'esprit tranquille pendant un certain temps
et prendre le temps de connaitre convenablement Emily. Je croyais la connaitre, mais plus que le temps passait, plus je me rendais compte que je me trompais sur toute la ligne. Elle avait probablement bien des choses à me dire également, mais pour l'instant, ce n'était pas vraiment le moment. Tu n'aurais pas du me le demander, maintenant je vais me demander quand tu le fera pour de bon ! J'ai posé mon regard vers le sol, honteux. Elle avait raison, mais j'avais eut peur qu'elle me mentionne que non, elle ne souhaitait le souhaitait plus. J'aurais eut l'air de quoi, devant sa grand-mère? Car oui, j'avais l'intention de demander la permission avant, comme les anciennes coutumes. Prendre mon temps également, choisir le meilleur endroit, mais également la meilleure journée pour faire ma demande. Emily serait probablement en rogne, mais peu importe. Si ça devait prendre quelques semaines, voir des mois, ça allait attendre, voilà tout. Anaïs arriva, Emily disparue ensuite. J'ai pris son silence pour une sorte d'accord pour appeler ma soeur, mais encore une fois, j'avais tout faux.

Après avoir parlé à ma soeur, averti ma nièce que nous pourrions nous revoir cette semaine et demander la permission à Emily de lui parler, puisque cette dernière était partie à la salle de bain, je me senti coupable. « Je n'ai jamais demandé que tu appelle ta sœur pour qu'elle vienne la chercher. Là, j'ai l'impression d'être la pire des garces, » ''Ce n'est pas vraiment l'impression que tu m'as donné, tu sais. Mais peu importe, tout va s'arranger. Je vais parler avec Oli, elle va comprendre que ça ne peut plus durer. De toute manière, j'allais justement lui en parler. Me mettre sans arrêt entre toutes sortes de règles, c'est pas commode. Et puis, ce n'est pas toi qui voulait avoir une fin de semaine tranquille? Et bien maintenant, tu vas l'avoir. Je vais attendre que ma soeur vienne chercher sa fille et ensuite, je serai dans ma chambre, j'ai du travail à faire. Tu auras l'appartement à toi toute seule pour le reste de la journée. Bonjour tranquillité.'' J'ai embrassé Emily sur le bord de la joue, avant de m'approcher de son oreille pour lui murmurer certains mots. ''Et si jamais tu veux venir me tenir compagnie, ne te gênes surtout pas. Je vais laisser ma porte ouverte. Et ne dit pas que tu es la pire des garces, ce n'est pas cas. À moins que tu es l'intention de le devenir, sous les couvertures... Si c'est le cas, dépêches-toi, je t'attends!''

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La belle vie?

« Je suis désolée, je ne voulais pas te donner cette impression négative. J'étais déçue c'est vrais, de ne pas pouvoir passer la soirée avec toi, mais je m'en serais remise. » ''C'est pas grave. Il y aura tout pleins d'autres soirées où on pourra partir dans les bois avec Anaïs. Disons uniquement que j'aurais voulu rendre service à ma soeur et que ceci... et bien c'est raté. La prochaine fois, je vais me comporter comme un oncle gentil et adorable, c'est tout. Pour le moment, je souhaiterais me comporter comme le gentil petit ami, celui que toutes les demoiselles rêveraient d'avoir, puisqu'il est charmant et tendre et drôle et adorable et gentil et mignon et telllllllllllllllement craquant.'' Un nouveau bisou au niveau du front, avant de l'encercler de mes bras. ''Laisse tomber ce que j'ai mentionné au sujet de la 'lionne en toi'. C'est pas vraiment ça que j'ai voulu mentionner, n'ai pas peur. Si tu me fais confiance, tout va bien aller. Je te le promet. Et puis, tu n'auras qu'à me laisser faire, tout va bien aller. Promis, juré... Allez, sous la douche pendant que je fais déjeuner la petite, d'accord?''

Anaïs critiqua un peu tout ce que je lui proposais, sans vraiment rien demander en retour. Par de pain, pas de céréales, pas de crêpes et encore moins des gaufres. Ma nièce a finit par déjeuner au gâteau au chocolat et glace au fraise. Pas question de la faire crier à nouveau. De toute manière, peut-être qu'ainsi, Olivia allait comprendre que me laisser sa fille pour tout un weekend, n'était pas vraiment une bonne idée. Si j'étais pour lui donner uniquement que des cochonneries, Oli allait certainement refuser de me la laisser pour quelques heures. Pour l'instant, ce n'était pas vraiment important. J'avais décidé de respecter ma promesse, au sujet d'Emily, et j'allais la tenir. Pour Anaïs, j'allais en reparler avec Olivia un peu plus tard. Je ne souhaitais pas devenir un oncle fantôme pour la petite, loin de là, mais je ne désirais pas devenir un petit copain absent non plus. Je ne voulais qu'aller au fond de mes pensées et que tout finisse par bien se dérouler ensuite. Pas question de brusquer certaines choses et de laisser le reste ruiner ma vie. Quelques minutes après avoir donné le bon petit déjeuner à Anaïs, Matthew fit son apparition. Ce dernier ne me parla presque pas, certainement en rogne contre moi, d'une certaine manière. Depuis que j'avais parlé avec Olivia, je ne lui avais pas adressé la parole. Disons uniquement que j'avais de la difficulté à le regarder dans les yeux. Après leur départ, je me suis simplement dirigé vers ma chambre à coucher et installé, sur le dos, sur mon lit, mes pensées complètement vides. LA dernière dispute avec Emily m'avait fait réaliser un truc. Même si je m'étais disputé avec bien des filles avant, à chaque fois, je mettais fin à notre relation pour ne pas continuer sur cette voie. Par contre, avec Emily, j'étais entrain de me demander sur quel sujet nous allions nous disputer, la prochaine fois. Assez comique, pas vrai? J'étais toujours aussi amoureux de ma meilleure amie, si ce n'était pas plus.

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J'avais fini par fermer les yeux quelques secondes et lorsque je m'étais aperçu que si je continuais ainsi j'allais finir par m'endormir, j'avais gardé ceux-ci ouverts tout le temps qu'Emily était absente. Je ne souhaitait pas vraiment qu'elle aille une mauvaise opinion de moi. Je venais de mettre dehors ma nièce pour passer un peu plus de temps avec ma copine et dès qu'elle serait présente, bonne nuit on se reparle plus tard? Pas question! Même si je n'avais pas vraiment dormi de la nuit, soit presque pas, je devais rester gentil et compréhensible avec ma douce. Pas question qu'elle puisse se mettre en tête des trucs que je n'avais pas envie qu'elle sous-entende. Dorénavant, j'allais peser chacun de mes mots, j'allais rester gentil et faire attention à ce que j'allais lui mentionner. J'allais prendre chaque minutes données pour bien m'exprimer, de peur de la décevoir une nouvelles fois, ce que je ne voulais pas, mais alors là, loin de là. La douche se fit silencieuse pendant quelques temps, me disant qu'Emily avait terminé. J'ai posé mes yeux sur le réveil à mes côtés. Près d'une grosse demi-heure. Avait-elle eut certains problèmes? Elle qui m'avait informé avoir besoin d'un peu d'aide l'a veille, puisqu'elle était tombée et moi, qui la forçait à rester droite et à faire ce qu'elle n'avait pas envie. De temps en temps, je me trouvais bien égoïste sur mes agissements et encore, ce n'était rien comparé à mes pensées. Comme celles que j'avais en ce moment même.

Lorsque je senti Emily se coller à moi, je me suis mis à sourire, avant de l'embrasser sur le bord de la bouche.''Salut... Je croyais que tu avais fini par te noyer. J'étais entrain de me demander si tu n'avais pas besoin d'aide et si je ne devais pas aller vérifier que tout allait bien. Mais bon, maintenant que tu es ici, je suis rassuré.'' J'ai soupiré une petite seconde avant de me tourner sur le côté, pour me mettre face à Emily. ''Samedi matin, près de 8 heure 30, complètement seuls, toi et moi. Tu veux faire quoi?''

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''Il me semble que j'avais mentionné que c'était ton weekend, non? Que j'allais faire ce que tu avais envie, pas vrai? Enfin, tout avait mal commencé, mais maintenant, j'ai vraiment envie de te faire plaisir. Que ce soit en restant ici à s'embrasser et à passer le reste de la journée ainsi ou encore, à sortir faire tout ce que tu souhaites. Si ce ne serait que de moi, ça serait n'importe quoi, tant que ça te fasses sourire et que ça te rende heureuse.'' J'avais bien une idée ou deux derrière la tête, comme celle de rappeler ma soeur et lui faire mention qu'elle me ramène Anaïs pour le reste du weekend, mais je savais qu'Emily n'allait pas apprécier. Et Olivia non plus, j'en étais presque certain. Emily est venue se blottir encore plus près de moi, ce qui me fit soupirer un moment, avant de fermer les yeux et de sourire, bien malgré moi. ''D'accord, on reste ici. Et tu es très jolie, que tu sois habillée avec ton pyjama de tout à l'heure ou ainsi... Désolé, je ne suis pas capable de mentir... Je te préfère ainsi.'' Tout en embrassant Emily à pleine bouche, je me suis rapprocher d'elle, de manière qu'il n'y est plus aucune distance entre nous. Lentement, j'ai levé ma main droite pour que cette dernière puisse se perdre dans les cheveux de mon amie. Et, soudainement, tout en tirant légèrement sur ceux-ci, pour qu'elle puisse pencher la tête vers l'arrière, j'ai commencé à l'embrasser au niveau du cou, cherchant toute parcelle de peau. ''Tu veux que je mette un peu de musique ou tout est correct ainsi?''

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« Comme tu voudra ! » ''Pas comme je voudrais, comment toi, tu préfèrerais. Je crois pas vraiment qu'on a les mêmes idées en tête présentement, je me trompe?'' Lentement, j'ai retiré ma main de ses cheveux lorsqu'elle m'avait fait mention que je lui faisais mal. Ce n'était pas voulu, je voulais uniquement approfondir mes baisers, mais peut-être avais-je été trop sec avec elle. Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas la blesser et encore moins lui faire regretter quelques rapprochement avec moi. Tranquillement, j'ai commencé à me décoller d'elle, avant de me rapprocher encore plus, espérant lui faire comprendre ce que je voulais. Je voulais également comprendre si tout était correct pour elle, si elle était consentante ou non. Sa réplique de tout à l'heure, soit de me mentionner qu'à part Peter, elle n'avait jamais eut de relation avec quelqu'un d'autre, m'avais fait peur un peu. J'avais l'impression que de lui demander quelque chose en échange, que de lui faire comprendre que je souhaitais continuer où nous avions arrêté hier soir, allait la faire partir, allait lui faire peur et qu'elle finirait probablement par partir en courant. Ou encore, me dire non, que tout allait bien, qu'elle était bien ainsi et qu'ensuite, elle regrette son choix. Pourquoi pensé à ça aussi? Ne pouvais-je pas simplement vivre le moment présent et arrêter de me mettre des choses en tête? Pourquoi est-ce que tout ceci est trop compliqué aussi? Pourquoi devoir toujours penser à l'avenir, au lieu de penser au moment présent? Lentement, j'ai pris possession à nouveau de sa bouche, avant de commencer à lui mordiller gentiment la lèvre inférieur. ''Si tu me dis non, je vais comprendre, n'ait pas peur. Je voudrais uniquement te faire oublier ce qui c'est passé, il y a des années, te montrer qu'il y a un bon côté à ce genre de chose. Si tu me fais confiance, bien entendu. Mais si tu veux, on peu attendre également. Je ne ferai jamais rien qui pourrait te déplaire et qui pourrait te faire douter de toi-même. Je t'aime trop pour ça.'' Lentement, j'ai repris ma douce torture, soit de l'embrasser dans le cou, tranquillement, avant de prendre position sur elle, l'encerclant de mes bras, par la même occasion.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Veux-tu, cette fois-ci, que je débranche le téléphone ou si je te mentionne uniquement que si jamais il se met à sonner, je ne vais pas répondre, tout est correct pour toi?'' Nouveau sourire de ma part, avant de recommencer à l'embrasser. Bon d'accord, nous avions probablement les mêmes idées en tête tout les deux et elle, elle venait de me mentionner qu'elle n'avait pas peur de moi. C'était un bon début. Par contre, je me demandais si je devais être plus direct avec elle ou tout simplement, laisser les choses aller. Je ne savais pas vraiment par où commencer. D'accord, je l'avoue, je lui avais peut-être menti hier soir également et ça, elle allait probablement s'en rendre compte par elle-même. Puisque bon... si la première fois j'étais un peu trop imprégné d'alcool pour me souvenir ce qui c'était réellement passé, tout c'était bien déroulé la deuxième, la troisième et quatrième fois aussi. Tout avait été correct, mais sans plus. Je n'avais jamais vraiment eut le courage pour mentionner un grand 'Merci, c'était génial...' puisque mes pensées avaient toujours été dirigées vers Emily, à chaque nuit passée dans les bras d'une autre. Mais pour le moment, ne penser qu'au moment présent et laisser le reste dernière nous.

J'avais ouvert la bouche pour lui redemander si tout était correct pour elle, si elle avait vraiment le goût d'essayer et si elle me faisait suffisamment confiance pour me laisser diriger, mais elle fût la plus rapide, en me mentionnant, au creux de l'oreille, qu'elle m'aimait tout autant. Tout autant que quoi? Que moi je pouvais l'aimer? Si c'est le cas, elle se trompait largement, puisque je devais l'avouer, cette fille allait finir par me rendre complètement fou. En passant, non, je ne suis pas entièrement fou, il y a possibilité qu'elle puisse me rendre encore plus malade d'elle dans les minutes qui allaient suivre. Lentement, pendant qu'elle passait ses bras autour de mon cou pour pouvoir prolonger ses baisers, j'ai commencé à la caresser du bout des doigts, reprenant le même genre de caresses qui m'avait laissé avec un goût amer, hier soir, avant de commencer à lui retirer le chandail qu'elle avait revêtu, quelques minutes auparavant. J'avais l'intention de lui mentionner que si jamais j'allais trop vite, de me le dire, que j'allais tout arrêter et de ne pas se gêner pour me mentionner si quelque chose n'allait pas, mais quelque chose me disait que si jamais je lui faisais ce genre de réplique, elle allait finir par me faire regretter de trop parler et de trop pensé. Alors, je me suis simplement dégagé quelques instants, le temps d'enlever mon T-shirt et de reprendre mes caresses et mes baisers, toujours au même endroit. Toujours collé contre Emily,

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

''Pourquoi est-ce que tu passes ton temps à rire, à chaque fois que je pose une main sur toi? Quelque chose ne va pas? Je m'y prend mal, c'est ça?'' J'avais l'impression que quelque chose n'allait pas. Si elle riait à cause des petits bécots que je déposais depuis le début dans son cou, on était très loin d'atteindre ce que j'avais en tête depuis des jours. N'empêche que personnes ne s'étaient encore plaint de ma manière de faire, donc, je ne voyais pas vraiment ce qui pouvait amuser Emily présentement. D'accord, elle n'avait probablement pas l'habitude de ce genre de choses, mais si elle continuait ainsi, soit à rigoler et à rester couchée sur le dos à sourire bêtement, je pourrais finir par mal le prendre. Enfin, pas totalement, mais uniquement à commencer à me poser de sérieuses questions. Comme ce à quoi elle pensait présentement et aussi, pourquoi elle me regardait ainsi. Mais ses derniers mots, soit 'laisse, je te fais confiance', me revenait sans cesse en tête. J'avais l'impression d'avoir le mauvais rôle dans toute cette histoire, ne sachant pas vraiment comment agir avec elle. Pour reprendre certains de mes mots, la confiance dans un couple, c'est ce qu'il y a de plus important. Si jamais la confiance de l'un est brisé, plus rien ne sert d'essayer. Lentement, j'ai passé mes doigts sur sa joue droite, avant de me mordre la lèvre inférieur. C'était un petit tique que j'avais développé, bien des années auparavant, lorsque quelque chose ne fonctionnait pas, lorsque je me posais toutes sortes de questions. ''Dit... le passé, reste le passé, pas vrai?'' J'avais l'impression d'être cruel envers elle, que si jamais elle finissait par savoir que j'avais eut plusieurs relations depuis le tout début, que j'allais finir par la perdre, ce que je ne voulais pas. ''Ne me répond pas, c'est pas grave. On verra ça plus tard.'' Soudainement, j'avais changé d'idée, me trouvant complètement ridicule. Que pouvait-elle vraiment me dire? Que ceci la dérangeait? Si oui, j'allais mal le prendre, c'est certain. Si non, si elle me mentionnait que tout était correct de son côté, que le fait que j'ai eut certaines relations avant elle ne l'offusquait pas, je me sentirais extrêmement gêné vis à vis elle. Finalement, d'un côté ou de l'autre, j'étais mal barré. Garder le silence était la base de toute chose.

Après lui avoir donné un énième baisé sur les lèvres, je me suis reculé, de manière à pouvoir me mettre sur le dos et que cette dernière puisse se retrouver sur moi. ''Tu n'as pas idée comment je me sens honteux de ce qui c'est passé hier soir. J'aurais tellement dût... enfin, être plus présent pour toi. J'espère uniquement qu'un jour ou l'autre, tu finiras vraiment par me pardonner tout ce que je t'ai fait endurer. Si jamais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas ou que tu trouves une manière que je puisse me faire pardonner, dis-le moi. Je vais m'arranger avec Olivia, je te le promet. Je... je t'aime vraiment, tu sais. Contrairement à ce que je peux laisser paraitre, de temps en temps, je suis vraiment amoureux de toi. Tu es vraiment la meilleure chose qui me soit arrivé, depuis... depuis toujours en fait. Je suis le genre de gars à croire au coup de foudre et à l'amour éternel. Et maintenant, je crois vraiment que j'ai trouvé mon bonheur. Non, pardon... pas je crois, mais j'ai vraiment trouvé celle que je cherchais. J'ai... j'ai vraiment envie de toi, tu sais... depuis des années en fait. J'ai juste eu peur qu'un jour ou l'autre, tu puisses prendre la fuite, trouvant que je m'attachais trop facilement aux gens. Est-ce que tu... Je suis là que je parle et que je parle sans cesse et je ne te laisse même pas mentionner un petit mot. Tu vois, c'est ça être égoïste. Tout ce que je voudrais, c'est réussir à te faire oublier le mal que l'autre t'a fait, te faire comprendre que le tout est plaisant et que malgré ce que tu peux penser, je ne te ferai aucun mal. Enfin, je crois que tu peux penser ce genre de choses, j'en sais strictement rien.'' Lentement, j'ai replacé quelques mèches de ses cheveux derrière ses oreilles avant de l'attirer vers moi et de l'embrasser à nouveau, laissant mes mains parcourir son dos maintenant nu, puisque tout en discutant, j'avais entrepris de commencer à la dévêtir. Le tout dans un respect total. Par contre, si elle souhaitait me faire taire, elle allait devoir me le dire puisque généralement, dans ce genre de moments, je deviens un vrai moulin à paroles et, des fois, je finis même par étaler ma vie au grand complet, cherchant certains mots qui ne peuvent pas venir tout seul. Ce que je désirais présentement? C'était tout simple. Qu'Emily puisse me faire comprendre que tout allait bien, que tout était correct de son côté, qu'elle me mentionne qu'elle m'aimait et qu'elle finisse par faire les premiers pas. Comme à chaque fois que ça arrivait, je figeais en plein milieu, ne sachant pas trop par où commencer. Toujours le même rituel qui finissait par les lasser, toujours le même genre de réplique qu'au final, tout ceci n'était que du vent. Leur mentionner un je t'aime rapide, un baisé sur le bord des lèvres et un tout va bien aller. Mais avec Emily, cette fois-ci, je n'allais pas faire semblant, puisque mes baisers étaient vrais, mes mots également et que tout allait bien aller, je pouvais le lui jurer. Et tout de suite après et les jours suivants, j'allais toujours lui mentionner que je l'aimais. Et puis, il n'y avait aucune chance pour que cette fois-ci, je me trompe de prénom. Mais encore une fois, comme à mon habitude, à chaque fois que quelque chose me gênait complètement, je finissais par dire n'importe quoi, comme présentement. ''Tu sais ce qu'on dit? Quand on voit le dégât des pigeons sur les voitures, on remercie Dieu de pas avoir mis d'ailes aux vaches...'' J'ai attendu un moment, avant de lui sourire.

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Déclarer l'amour, c'est passer de l'événement-rencontre au commencement d'une construction de vérité. La déclaration d'amour est le passage du hasard au destin, et c'est pourquoi elle est si importante. Parce que, au fond, c'est ça l'amour : une déclaration d'éternité qui doit se réaliser ou se déployer comme elle peut dans le temps. Oui, le bonheur amoureux est la preuve que le temps peut accueillir l'éternité.

La belle vie?

Si au moins je la faisais rire à cause qu'elle était chatouilleuse et uniquement ça, c'était beaucoup mieux que tout ce que j'aurais pu imaginer. Sur le coup, j'avais pensé qu'elle se moquait un peu de la situation ou encore, qu'elle s'amusait à mes dépends. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai pensé la dernière petite chose, mais c'est ainsi. Je me suis soudainement senti mal lorsqu'elle m'expliqua qu'elle allait essayer d'arrêter de rire, si ceci pouvait me vexer à la longue. J'ai uniquement hoché la tête négativement avant de la faire basculer sur moi, pour la prendre entièrement dans mes bras. Si elle riait uniquement à cause qu'elle était chatouilleuse, je trouvais le tout assez mignon. Pour tout dire, maintenant je savais son point faible, ce qui me fit sourire. Si jamais je voyais que quelque chose n'allait pas, je n'avais qu'à faire une petite pression sur le bord de son oreille, et bingo, elle allait probablement me pardonner. Penser ainsi n'était pas vraiment gentil de ma part, mais peut importe. C'était tout de même mieux de penser ceci, au lieu des pensées qui m'avaient hanté quelques secondes, juste avant. Soit si elle finirait par se rendre compte que j'avais beaucoup plus d'importance que ce que je lui avais toujours mentionné.

Capricieuse, odieuse et méchante? J'ai regardé Emily un moment, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle voulait me mentionner. Pourquoi revenir sur ce sujet maintenant? Ha oui, puisque c'était moi qui avait attiré la conversation, puisque bon, je me met, à tout les coups, à parler de n'importe quoi lorsque la gêne finit par se mêler à mes gestes et à mes paroles. Je dis n'importe quoi et, généralement, je finis également par faire n'importe quoi. Mais pas cette fois-ci, j'allais faire attention à tout ce que je pouvais faire, de peur de la faire souffrir en retour. Avec tout ce qu'elle avait vécu, je savais que cette partie allait probablement être compliqué pour elle. Disons uniquement que si je le pouvais, j'allais tout faire pour lui faire oublier sa première fois. Habituellement, on dit le contraire, c'est cette première fois que l'on ne veut pas oublier, qu'on veut se souvenir toute notre vie. Avec qui, où et les circonstances. Mais pour l'instant, j'espérais pouvoir faire tout oublier à Emily, lui promettant que tout allait bien se dérouler et que si elle me faisait confiance, tout irait encore beaucoup mieux. Le meilleur des deux mondes. Pour seule réponse de sa part, j'ai un peu paniqué.Et je sais aussi que tu ne me fera pas de mal, c'est pas pour rien qu'on appelle ça faire l'amour, non ? Emily avait bien raison, mais pour une raison inconnue, je n'avais jamais vu le tout ainsi. Disons qu'avec mes anciennes copines, je n'avais pas vraiment pu appeler l'acte ainsi. Vite fait, aucunes paroles ensuite et surtout, aucune explication lorsque je leur mentionnais que ça n'allait pas du tout, que je pensais uniquement à une autre. Mais avec Emily, je ne sais pas pourquoi, mais ceci allait être différent. Comme je lui avais fait mention, près de trois semaines avant, je l'avais toujours attendu d'une certaine façon et je ne voulais pas revenir sur mes paroles. Jamais.

J'étais tenté de demander à Emily si elle avait besoin d'aide. Disons qu'après une bonne minute et demi à chercher le bouton de mon bouton de pyjama, je ne pu m'empêcher de sourire. Était-elle aussi nerveuse que moi? Oui, quelle question idiote. Elle devait même être paniquée. Et moi qui lui avait fait mention de me laisser faire, que tout allait bien aller... Bonjour les belles paroles en l'air, encore une fois! Honteux, j'ai commencé à lui parler de n'importe quoi, soit de pigeons et de vaches. Mon amie me sourit un moment, avant de revenir vers moi pour m'embrasser tendrement, me faisant taire par la même occasion. ''Tu sais, tu peux tout simplement me dire 'la ferme', je vais comprendre.'' Soudainement, je me suis mis à rire, sans vraiment pouvoir m'arrêter. ''Vache... la ferme... Je m'excuse.'' Gêné, j'ai commencé à regarder le plafond, ne sachant pas trop quoi dire après ça et surtout, pour m'aider à arrêter de rire. Et oui, je cherchais quelque chose à mentionner, pour essayer de faire évacuer mon stress. ''Promets-moi que si jamais ça ne fonctionne pas entre nous ensuite, qu'on va continuer à se parler, d'accord? Je me vois mal continuer à vivre, ne te voyant pas près de moi.''

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