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 Fuck Love, Give me Fire

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Message(#) Sujet: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:10




Feather Adahy Chilam
Fuck Love Give Me Fire.
PRÉNOM(S) ET NOM: Feather Adahy Chilam SURNOMS: Daddy, Plume, Feather, Adahy ÂGE: 21 ans NATIONALITÉ: Amérindienne/ Américaine ORIENTATION SEXUELLE: il s’en fout, n’en a rien à faire et se laisse plutôt aller au grès de ses envies... STATUT CIVIL: ~ Célibataire. EMPLOI/ÉTUDES: Père et boxeur illégale. SITUATION FINANCIÈRE: ... Précaire.AVATAR: Hugh CRÉDIT: Tumblr, K-MART, Neo

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Le Lycée, j’y ai pas mis les pieds. Après la mort de mère, on a quitter la réserve et les écoles aussi, donc. De la réserve. J’ai tenté d’y aller quelques jours, ça c’est pas très bien passé, je déteste les cours, exercer les professeurs et ne me suis jamais entendu avec les autres étudiants. Et puis j’avais mieux faire, 17 ans et soutient de famille, je suis pas rester en classe bien longtemps... Les cours, au final, ne sont qu’une suite de trucs insipides et qui me fait franchement chier.
Forcément, ça m’a donné quelques petits problèmes ensuite. Je lis pas beaucoup ni très bien, par exemple, mais qu’est-ce que ça peut faire ? C’est pas utile pour taper sur des gens, de savoir lire.


   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
« Heureux » quel drôle de mot. C’est bizarre comment les gens y attachent tellement de l’importance, à leur bonheur, comme si c’était vraiment ce qui compte. Bande d'égoïste. Heureux. Tant que Vegas va bien, le reste je m’en fous. Je devais l’être à un moment, je suppose. Je le suis quand je la tiens dans mes bras. Je le suis quand elle se tient debout sur ses petites pattes ou qu’elle me regarde avec son regard frustré de petite merde mécontente. C’est bien ma fille, oui.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Dix ans, c’est trop loin. Je sais même pas où on sera demain. À la rue peut-être, dans un putain de manoir, j’en doute. Je sais pas et honnêtement, je m’en fous. Dix ans c’est trop loin. On sera où elle sera en sécurité et heureuse. Un jour, on se posera surement. Quand elle commencera les cours, j’imagine...
Pour la répartition des groupes

Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas.
Spoiler:



PRÉNOM ET/OU PSEUDO: K-MART, Mika, Zou, Plume ÂGE: 22 ans. PAYS: Canada PRÉSENCE: écrire souvent COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? C’est la faute de Vic ! AUTRE CHOSE À AJOUTER? JE M’AIME.
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:10



One overdoes just to survive.
Chapitre 1
À son comble, la tension est toujours à son comble lorsqu’il montait sur le ring. Il était rarement le favori parce qu’il jouait trop les peaux de vache, il insultait la foule, entre autre. Mais c’est son troisième adversaire et il n’a jamais été battus encore. Pourtant la fatigue se fait sentir. Ses muscles lui faisaient mal et ses jointures étaient couvertes du sang des autres et du sien. Il était essoufflé et tout son corps lui criait de s’arrêter. La fatigue prenait le dessus dès qu’il se posait sur le petit banc rouge plastique, mais il ne s’arrêtera pas. Il attendait son tour, la foule qui criait son nom de scène et beaucoup le huent. Ils le huent pour ses coups de cochons qu'il offre à ses adversaires. The Pig. Il saignait du nez et de la lèvre. Il savait que le lendemain, il se réveillerait avec de nombreuses contusions sur le torse, les cuisses et les bras. Mais il ne s'arrêtera pas. Il soupira, la respiration accélérée qu'il tentait de calmer. Ses côtes l'élancent, ses phalanges aussi. Il n'en pouvait plus, mais il restait déterminé, son regard sombre sur la foule qui hurle toujours autant. Il est couvert de sueur et de méchanceté et il attendait son prochain adversaire. Le précédent a quitté mal en point, côtes brisées ; direction l'hôpital. The Pig se leva un moment, étira ses épaules et fait craquer ses os alors que l’homme approche, il ne porte pas la chemise des arbitres parce qu'il n'en ai pas vraiment un. Il est juste le mec qui est payé par l'organisateur du combat pour gérer les combats comme il peut et s'assurer que les règles sont respectées... Enfin que les deux seules règles sont respectées : Pas de coup sous la ceinture. Pas de mort.

Et encore, Le porc ne prend pas chance lui ; il portait une coquille sous son caleçon et un protège dents. Mais la majorité ne le font pas, et la majorité perde. Mais il avait un autre avantage, quelque part. Il a cette allure, ce joli visage qui, même couvert du sang des autres, reste beau à regarder, plaisant à l’œil... Il a l'air innocent, on se demanderait presque comment il a put envoyer son adversaire précédent à l'hôpital, si l’endroit ne sentait pas autant le sang et la sueur. Ça déstabilisait les combattants qui se retrouvait face à lui, pour la première fois, ils le sous-estimaient, en général. Sa bisexualité jouait pour beaucoup aussi, parce que tout le monde le sait. Tout le monde sait que Le porc est bi parce qu'il ne s'en ai jamais caché. Il se promenait avec un garçon ou une fille-parfois même les deux-à sa taille ou accroché à son cou dans un coin de la «chambre des combattants» et l'embrassait à pleine bouche à la fin de ses combats. Souvent, c'est la même histoire, les ennemis laissent leurs idées préconçues sur les homosexuels et leurs coutumes. Ils l'imaginaient frêle et pensait qu'il flancherait au premier coup de poings reçus. Celui-là n'est pas différent.
Il se faisait appeler Thunderstruck, comme la chanson d'Ac/Dc et on dit lorsque son poing heurtait le visage de ses antagonistes, la sensation est semblable à un foudroiement.

[color=#333399]"Prêt ?"/color]

"Autant qu'un connard sur deathrow, bitch."

The Pig poussa brusquement sur l'épaule de l'arbitre du sien, d'un coup. Il est plus calme et son esprit est loin d'être claire. Cette fois c'est sérieux et il le sait. Cette fois, s'il se fait frapper et qu'il tombe, il ne se relèvera pas avec le sourire et les 4 000 $ en poches. Il n'en a pas envie. Il ne veut pas qu'on se moque de lui et qu'on lui dise qu'il est comme tous les amérindiens et ce stéréotype qui leur colle aux fesses : alcoolique et bon à rien. L'arbitre échappe un gémissement surprit sur le coup contre son épaule. Il est musclé lui aussi, mais ce n’est pas un combattant, un culturiste peut-être... Il annonce le combat et s'éloigne. Le porc sourit, sourire en coin, celui dont on se méfie toujours parce qu'il ressemble à celui d'un psychopathe en cavale, ou des méchants dans les films hollywoodiens. Thunderstruck s'approche de lui, leurs visages sont si prêt qu'il peut sentir son souffle chaud à l'odeur métallique caresser ses lèvres et son menton.

"Alors, ma belle tu vas te faire enculé direct après ce combat ou tu vas directement chez la manucure ?"
"Ça dépend si tu m'invites chez toi, beauté."
"Je voudrais pas que mes gosses chope ta maladie, sodomite.""Il est majeur ton fils, mon cœur, et il aime bien ma maladie. En tout cas, hier soir, à l'entendre crier mon prénom, ça lui plaisait."

Il tendit les lèvres et elles manquèrent de toucher celle de l’autre, ce qui déconcentra Thunderstruck. La cloche sonna. Et le poing de Piggy siffla pour heurter sa machoire. Le craquement se fit sentir. Le poids décuplé de ce coup le frappa de plein fouet, secouant son corps et le laissant pantelant et tremblotant. La foule se tue. Même l'arbitre ne comprit pas ce qui c'était passé. Thunderstruck grogna sous l'effort et tenta d'avancer... Plume en profita, son pied frappa ses jambes, solidement et il s'écroula sur le sol, de tout son poids, de tout son long... Et Piggy le regardait, agacé. C'était même pas drôle, maintenant. Il le pensait plus solide que ça, tout de même. Thunderstruck se releva. 
Il s'avança vers lui avec cet air agressif et près à se venger. Piggy bougea alors qu'il tendait de se protéger de la volée de poings qui lui arrivèrent au visage et sur les côtes. Si bien qu’il s’écroula.

Il s'écroula. Le décompte sonna. Jusqu'à cinq. Il ne se releva pas, évidemment. Piggy eut ce fin sourire vainqueur aux lèvres. Le protège dent s'échappa de ses lèvres alors que la foule hurlait, huait aussi, criant des insultes homophobes à l'adresse du boxeur. Jamais la boxe et l'homosexualité ferait bon ménage. Il entendait les "faggot" "tapette" et "alcoolique" au travers des cris enjoués. Il souriait, le visage couvert de sueur, de sang et d'insultes. Il savait qu'on l'attendrait à la sortie du petit entrepôt reconvertis. Que sa soirée de combats n'était pas terminé et qu'avec un peu de chance, il y aurait quelques portefeuilles à prendre et vider pour gonfler sa récompense de guerrier. Ça ne lui faisait ni chaud ni froid maintenant. Depuis le temps, il avait l'habitude, maintenant. Il avait passé toute sa vie à se battre. Avec les enfants à la garderie, avec son père, avec ses frères aussi. Il n'acceptait pas d'être la victime, on l'avait élevé dans cette pensée : « ne soit pas la victime, jamais ». Et il ne l'avait jamais, ou presque jamais été.
Piggy regarda la foule d'un œil amusé et leva le doigt du milieu bien haut. Il les emmerdait tous de toute façon, tout ce qu'il voulait c'était le chèque à la sortie.
Mais à la sortie, une fois le chèque en poche, y’avait la ruelle. Et la ruelle, c’était pas sa meilleure amie non plus. Elle cachait des gens souvent, dans ses sombres recoins, après ses combats, des gens avec des sourires agressifs, des battes et des armes à feu… Et Piggy, enfin, Feather, une fois sortit du ring, leur tenait tête. Personne ne devait prendre l’argent. Ils étaient donc là, au rendez-vous dans cette ruelle qui jouait dans le dos des gens. Trois gaillards à attendrent que le vainqueur émerge de l’endroit, équipés de sourires de psychopathes et d’un désir d’agression sauvage. Souvent, il s’agissait de parieurs frustrés de s’être tromper de cheval ou de copains d’un perdants venus venger le perdant en question. Bref toute sorte de nouveaux amis.
Le premier devait bien faire 3 Km de haut, ses cheveux longs coulaient en une tresse serrée qui caressait le creux de ses reins, à la racine de son postérieur. Un grand garçon, mince et svelte, pourtant musclé et agressif avec son poing américain brillant autours de ses jointures. Le deuxième était plus petit, beaucoup plus petit et drôlement plus musclé, plus gras aussi, sans jointures de métal artificielles autours des doigts, ni d’arme sinon ses poings gros comme des pelles. Et le troisième, le troisième devait être natif aussi. Il avait la peau basanée, plus foncé que Feather qui était plutôt pâle pour un amérindien. Feather était nerveux, il sentait l’adrénaline fusée dans ses veines et l’animé d’une énergie qu’il ne pensait pas avoir suite à hem…~ sa petite soirée au bureau. Il posa simplement son sac sur le sol, les rouleaux d’argent serrés les uns sur les autres, bien au fond.

« Grouin grouin, petit cochon, approche, j’ai envie de jambon~ »
« Super original. Tu vas me sortir des blagues sur ma sexualité aussi ? »
« Ta gueule Pédé ! »
Le premier coup partit, frôla sa joue et s’écrasa sur le mur derrière lui. Feather entendit les doigts se fracasser sur la brique, le son des os brisés résonna près de son oreille et lui arracha un frisson. Mais le second coup ne se fit pas attendre, le premier grand con tenait sa main de son autre comme si sa vie entière en dépendait. Feather ne vit donc pas le coup arrivé et il le sentit frapper sa mâchoire. La douleur le foudroya un moment et il se sentit tanguer un instant. C’était difficile, il était mal en point comparativement aux deux autres …
Il avait déjà la tête qui tournait un peu et des bleus, qui l’affaiblissaient déjà. Il ferma les yeux sous le coup et crut perdre conscience, mais il ne tomba pas, le son de la première détente le ramena à la vie, reconnecta son cerveau avec une réalité de violence et de gros mots.
L’un des hommes s’écroula sur le sol, les mains accrochées à son genou détruit par la balle d’arme à feu enfoncée dans sa chaire. Feather prit un moment pour retrouver ses esprits alors que les autres garçons tournaient les yeux rapidement et brusquement vers la source du coup de feu. Le cric cric de l’arme nouvellement armée, le réservoir à balle qui tournait légèrement pour aligner la balle dans le canon. Prêt à tirer. La deuxième balle se fit entendre, sifflante elle ne toucha personne, mais fit un trou dans la voie lactée, effrayant les deux autres garçons qui se figèrent alors que Feather se laissait couler sur le sol, assit sur le bitume réchauffé par le soleil durant le jour brûlant du désert. Le garçon fin et pieds nus s'approchaient dangereusement jusqu'à se placer entre Feather et les deux enfoirés. Une voix étonnamment masculine grimpa d'entre ses lèvres, brisant un silence inconfortable et malaisant.

« Vous attendez les loups pour dégagé ou que je lui pètes l'autre genou ? »
Cette attitude n'allais pas du tout avec ce physique presque fragile. Feather en avait le souffle court, surpris et confus par ce qui se déroulait devant eux. Devant ses yeux. Peut-être qu'il c'était mit entre eux pour le faire peur et mieux retourner l'arme sur feather ensuite. Bah oui, tien, c'une possibilité, après tout. Feather tomba sur le sol, toujours sonné. Ses narines s'était remise à saigner et le coup à sa mâchoire avait réveillé les douleurs provoquées par son combat.
Les deux hommes se sauvèrent alors que le troisième peinait à se lever pour les suivre. Feather laissa son regard suivre les orteils nus, remonter les mollets légèrement galbés et les cuisses découvertes jusqu’à la naissance d’un chandail à manches longues excessivement trop long et grand pour le petit corps caché à l’intérieur. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’il frôla la peau proche de lui du bout des doigts, doucement.

«Si ton père te voyait… »
« Il me dirait d’aller me faire foutre, Dimitri. » .
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:11


Truth is that I love you to death
Chapitre 2
Un système à l’énergie solaire avait été précairement aménagé de façon plus ou moins légale pour alimenté l’une des trois roulottes stationnées près du désert, à l’écart de la ville lumineuse et pleine de pêchés. L’énergie s’emmagasinait suffisamment pour que même à une heure aussi tardive si bien que la lumière et l’écran de télévision, branché à une antenne satellite brillèrent encore. C’était suffisant. De grandes bouteilles d’eau comme celles des distributeurs renouvelées régulièrement assuraient l’apport en eau. On aurait dit un camp de rescapé de la fin du monde mais non, c’était chez eux. Chez Feather, Bob aka Machete; son père, Rory et Wayne, ces frères. Il savait qu’il serait tous au même endroit, dans la même roulotte, serrés les uns contre les autres devant la petite télé à regarder les images défilées, tenter de les endoctriner sans y arriver.
Ils ne firent aucun détour malgré le sang qui avait taché le col du chandail de feather. Dimitri le soutenait comme il pouvait, c’est-à-dire, autant que Feather le lui permettait : les doigts dans les siens. La porte en métal léger s’ouvrit et le vieux modèle de roulotte fit grincer ses gonds et jointures presque sinistrement.

«Putain, t’as pas assez d’être une erreur de la nature, faut que tu sois une erreur de la nature doublée d’une tapette, Feather ? Lâche sa connerie de main, Saloperie, on dirait un putain de mauvais film de merde. Pas de ça ici... Fuck.»

Feather roula les yeux mais lâcha tout de même la main de Dimitri au moins le temps d’enfoncer la main dans son sac, de balancer le rouleau d’argent serré sur le divan, un deuxième et un troisième sous les yeux brillants de son père et de ses deux frères. Rory et Wayne serrés l'un contre l'autre sur le lit sans draps, dégagé pour que les deux garçons puissent s'y installer sans risquer de tâché ou de salir le lit de Bob, levèrent les yeux sur Feather daignant porter leurs iris foncées sur lui. C'était bien le seul moment où ils s'entendaient à peu près, quand Feather posait de l'argent devant eut. Il en gardait une partie évidemment, pas question de les laisser tout avoir, ils auraient eut la main mise sur lui et sa vie et ça, Feather ne l'aurait pas supporté et Machete aurait eut d'avantage que les jambes paralysées. Une autre anecdote remplie d’amour dans l’histoire de la famille Chilam.
Bob prit sa part, deux des rouleaux et ne daigna même pas lever les yeux sur son fils, gardant une lueur presque effrayée derrière ses paroles pleines de venin.


«… Dégage maintenant. Prend ta petite salope et débarrasse, connard.»

Feather eut un sourire amusé, presque sadique de voir son propre père incapable de lever les yeux sur lui. Dire qu’avant quelques événements infortunés, il n’aurait pas hésité à lever la main sur lui. Il ne s’en était jamais privé avant que Feather le coince sur sa chaise roulante pour le reste de ses petits jours. Il n’avait d’ailleurs pas compris, ce jour-là comment il avait pu se retenir autant. Après tout, une arme pointée sur soit... Il avait encore besoin de lui, en fait, ça devait être ça. Intérieurement, il devait avoir besoin de son père, au moins pour le réveiller le matin… Ou pas. Peut-être juste pour se faire croire à lui-même qu’il n’était pas encore totalement pourrit jusqu’à la moelle. Après tout, il ne l’avait pas tué, non ? En tout cas pas encore. Les gros mots, cette attitude agressive, c’était juste sa façon de gérer sa peur de son enfant, son rejeton à lui et sa femme, morte. Finalement, il y avait ses deux frères, encore jeune, 17 et 19 ans. De jeunes crétins destinés à bosser derrière les grilles chaudes d’un restaurant de fastfood quelconque ou a voler des voitures pour en revendre les pièces jusqu’à ce qu’ils se fassent coincer et fassent partie des statistiques qui donnent un mauvais nom aux amérindiens. Cherokee : alcoolique et bon à rien, non ? Bien sûre que non, mais bon.
Feather eut un petit rire, presque mesquin, comme si ça l’amusait. C’était un peu le cas d’ailleurs. Il aimait savoir qu’il dominait son père et ses frères alors qu’il ne le méritait pas, finalement. Petit dictateur des roulottes. On lui obéissait, on avait peur de le mettre en colère, comme quand il était petit, quand les autres enfants de la garderie puis du primaire l’avait vu cassé le poignet d’un autre élève juste en sautant dessus. Non, mais, han, on ne se moque pas de Feather Adahy Chilam sans en payer les conséquences, on ne lui met pas le poing au visage sans y laisser quelques dents et sa dignité.

« T’en fais pas, papa. Bientôt, tu crèveras et t’auras plus besoin de personne pour attaché tes lacets. »
Dimitri aussi eut un léger sourire. Il était toujours mal à l’aise lorsque Feather et toute la petite famille se retrouvait ensemble au même endroit. La tension y était palpable et loin d’être agréable : lourde de mauvaises ondes et de remarques désagréables. Il savait que quelque part, c’était loin d’être leur place, autant à Feather qu’à lui-même et bien qu’il ne s’émouvait que peu de tant de violence au sein de la famille. Il était aussi tordu que Feather sous ces airs un peu fragile. Son corps fin se colla contre celui de Feather lorsqu’il l’attrapa par la hanche pour lui voler ses lèvres, plein de défi et de provocation, il savait pertinemment que sur le visage ridé et usé de Machete une grimace de dégoût c’était tracée, que son cœur avait raté un battement et que, au creux de son estomac, une petite boule de rage sombre c’était formé. Son fils… bisexuel, quelle honte...

« T’es jaloux, papa ? Jaloux et dégoûté de savoir que quand j’sortirai d’ici avec…ma « petite salope » j’irai prendre mon pied pendant que toi, toi, tu resteras tout seul avec le souvenir de ta « petite salope » morte pour te branler… À condition que ça lève encore entre tes cuisses. »

Bob leva les yeux sur son fils, les poings serrés et prêt à le frapper. Comment il osait parler de sa propre mère là ? La femme avait toujours été là, à la fois présente et absente, toujours au bord de la réalité sans vraiment en faire partie. Entre la vie et la souffrance, entre le plaisir et le vide. Feather osa un sourire, conscient d’avoir gagner la manche. Il savait que son père s’épandrait dans les souvenirs de sa mère, il le sentait triste et plein de larmes qu’il ne laisserait même jamais monter à ses yeux.
Il savait qu’il avait franchit une limite qu’il n’avait encore jamais oser toucher. Sa mère…

« Espèce de petit con ! »

Il relâcha Dimitri le sentant se séparer de lui, sans le voir aller chercher quelques trucs. Occupé à jeter un regard hautain presque dégradant sur son père. Il le sentit tout de fois revenir et reprendre sa main en otage, passant la main sur son visage et son cou, traçant les traits de Feather doucement, plein d’amour sans savoir qu’il caressait un faciès beaucoup trop semblable à la mère décédée. Il l’embrassa à nouveau, passionné et amoureux, bizarre et invraisemblable dans cette situation. Il n’y avait qu’eux pour s’embrasser après avoir dit à son père qu’il crèverait bientôt et qu’il se branlerait sur le cadavre de sa mère… L’ambiance étant bien remontée, il entre aperçut ses frères bouger, se crisper et se retenir de le frapper. Ça n’arriverait pas, Feather le savait, il les avait bien dressés maintenant…
Ils quittèrent donc la roulotte paternelle pour la leur.
Plus intime, la roulotte était plus vaste parce que moins remplie de souvenirs et de bric-à-brac Amérindiens. Il avait depuis longtemps renoncé à accumuler des choses qui ne lui était pas utile, l’instinct de survie peut-être… Moins de choses à trainer en cas de sortie rapide. Dimitri posa le sac dans un coin, l’ouvrant pour en tirer les choses qu’ils avaient emporté avec eux. Il posa l’argent sur le lit et Feather prit les rouleaux pour les cacher dans une poubelle avant de les recouvrir de papier d’emballage de nourriture en tout genre, un stratagème simple mais efficace, aucun voleur ne penseraient à fouiller une poubelle pleine après tout, non ? Enfin, sauf les stalkers… Mais Feather n’avait pas de stalkers. Dimitri attrapa son bras alors qu’il passait comme pour sortir et l’attira sur le lit.

« Tu saigne comme un porc, Feather, bouge pas. »
Il ronchonna, évidemment, il n’aimait pas passer pour le faible, comme si quelques litres de sang perdu étaient dangereux… Aussi il se posa sur le matelas et le lit grinça un peu. Dimitri posa les mains sur le corps de Feather et remonta le haut sombre, les doigts froids passèrent sur sa peau, lui arrachant une grimace entre la douleur et le soulagement qu’un peu de fraîcheur sur son épiderme... Il avait l’impression que toutes les cellules de son corps brûlaient de douleur et d’inconfort et la fraicheur lui apportait un soulagement certain, aussi fine soit-elle.
Dimitri se mordit les lèvres devant les bleus apparents et impressionnants sur ses côtes. Ses doigts longs et fins y passèrent avant qu’il se mette un sac de glace entre les mains de son préféré, et ne l’appuie sur ses côtes.

« Tu m’as jamais parlé de ta mère, en fait. Je sais qu’elle est morte mais autrement… Je sais pas ce qui c’est passé. »

Un silence se propagea entre eux, un sentiment d’intense malaise prit Dimitri sans qu’il ne comprenne pourquoi, comme s’il avait posé une question dangereuse. Feather serra les poings et détourna les yeux une seconde, dans un soupir. Il n’avait pas envie d’expliquer tout ça, de revenir sur son enfance, sa jeunesse et sa mère décédée. Dimitri attrapa fortement son menton pour éponger le sang sur le nez et l’arcade sourcilière de son homonyme à moitié nu. Il plissa les yeux, l’alcool piquant la peau abîmée au-dessus de son œil…

« C’était un cas, ma mère, tu sais ? Je sais pas ce qu’elle prenait où si elle avait un problème, ou si mon père l’a cogné trop fort sur la tête, mais elle était jamais vraiment présente avec nous-même quand elle était là, quoi. Je la connaissais pas vraiment… »

Il se souvenait de sa mère ; son corps long et fins, frêle. Elle avait la peau basanée malgré qu’elle soit canadienne... Il se souvenait de son accent pointu, chantant et de sa voix douce, délicate... Elle avait toujours porté ses cheveux cours depuis que Machete avait osé tirer sur sa longue tresse pour l’obliger à l’écouter. Ses lèvres pulpeuses et son regard un peu trop perçant, de braise, avait été transmit à Feather et son frère ; Rory. Wayne ayant été conçut avec un autre homme, causant ainsi sa perte…
C’était tellement stupide comme histoire. Tellement bête et ridicule, une histoire qui avait mal tournée. Elle les trompait. Elle trompait Bob avec Christ. Un homme comme un autre, un amérindien de la réserve avec des bras gros comme des cuisses et les cuisses grosses comme de petits enfants obèses. Elle trompait Christ avec Bob. Elle entrainait les deux relations comme elle pouvait, vivait chez Bob mais couchait avec Christ qu’elle avait divorcé auparavant. Elle avait un fils, même, mais ça, personne ne le savait.
Bref, il y avait eut ce soir fatidique ou ils étaient tous simplement ensemble dans la petite maison qu’ils habitaient avant, les garçons dormaient dans leur chambre. Feather partageait son lit avec Wayne et Rory dormaient seul, car c’était son tour et qu’il était le dernier à avoir reçus un coup de la part de leur père pour une histoire de petite fille. C’était le tombeur des trois petits. Chaque semaine il en embrassait une nouvelle et Wayne allait vite bavasser à son père que Rory avait une nouvelle copine, parfois même deux à la fois.
Bob commençait à avoir de forts soupçons, en fait… Il était convaincu que Lisa n’était totalement honnête. Elle revenait souvent trop tard, les yeux rougit d’avoir pleurer sur l’épaule d’un autre, les bleus récoltés moins enflés mais les paupières lourdes de fatigue… Et chaque fois, les petites les entendaient s’engueuler pour des histories de non ou de oui. La fin approchait. Et ce soir-là, le soir où Bob entra et la trouva assit à la table de la cuisine. Dans le chandail trop grand trop long pour elle d’un autre, les choses dérapèrent… Ils s’engueulèrent si fort que Feather vu le premier levé. Il était le plus vieux, le plus fort des trois petits et assit à l’entrebâillement de la porte, dans son petit pyjama de marin et son chandail tricoter par les soins de sa mère, il regardait ses parents s’engueuler, écoutait les mauvais mots sans sourciller. Il voyait sa mère gifler son père lorsqu’il la traitait de sale trainée de merde et son père attraper son poignet et le fracasser sur le comptoir. Elle pleurait, il criait et l’histoire ne s’arrêtait jamais là. Ils ne dormiraient pas ensemble ce soir, il le savait. À cet âge, tous les enfants préfèrent voir leurs parents dormir ensemble, c’est rassurant ; ça veut dire qu’ils s’aiment et qu’il n’y a pas de casse, pas de verre brisé sur la tête de papa ou de bleus sur les cuisses de maman avant que leurs lèvres se touchent sauvagement.

« JE VEUX PLUS TE VOIR, LISA, DÉGAGE, CONASSE! TU COMPRENDS ? C’EST PORTE-OUVERTE ENTRE TES CUISSES ? VA TE FAIRE FOUTRE, T’AS TELLEMENT L’AIR D’AIMER ET FAIRE METTRE DE PARTOUT DE TOUTE FAÇON! »
Les vilains mots écorchaient ses oreilles d’enfants. Il se posa sur le sol, en petite boule derrière la porte. C’était mieux, comme ça, si papa se défoulait sur un des enfants, se serait sur le premier qu’il verrait ; sur Feather. Il n’était pas protecteur la majorité du temps, personne ne s’entendait bien dans cette famille, mais à cet âge, c’était plus fort que lui. Il n’aimait pas avoir à consoler ses petits frères et lui… Lui ne pleurait plus. Il essuyait les larmes silencieuses sur ses joues lorsqu’il ne pouvait pas les retenir, mais autrement…
Il n’était pas la victime. Il avait l’habitude de prendre les coups. Bien vite, Lisa sortie de la maison, dans le froid de la réserve, près du désert et Bob pleura. Il fracassa un des verres sur le mur et retira son alliance, la lançant à son tour, Feather la vit atterrir quelque part entre le petit four et le comptoir, entre le comptoir et le réfrigérateur. Dans ce coin sombre de la cuisine mal éclairée, en tout cas. Il serra ses petits poings et resta là un moment à écouter son père pleurer avant de se lever, de quitter sa petite cachette d’espion et de se faire léger, tout léger comme une plume pour, sans faire aucun bruit, emmener la bouteille de bourdon à son père ainsi qu’un petit verre de plastique. Les verres de vitre sont trop haut pour lui, encore et puis, les grands verres, c’est pour les grandes personnes…
Sans rien dire, Bob regarda son fils, entre le dégoût, le désespoir et l’impression de se retrouver devant le fantôme de sa femme partie dans le noir de la réserve. Il passa sa grosse main qui sentait le tabac à rouler et la terre dans ses cheveux noirs d’enfant et Feather ferma les yeux. Le père prit le petit sur ses genoux, cherchant le réconfort dans son innocence. Il savait que la petite plaie sur sa joue était du à une bagarre et sa lèvre enflée à l’un de ses frères. Il était fort. Fort et différent des autres petits. Il l’avait toujours été et peut-être que c’était ce qui les reliait. Feather subissait les autres comme son père avait subit la terre entière. Feather gardait son propre verre de jus de pomme entre ses mains et ouvrit sa petite bouche.

« Maman est partie pour toujours ? »
Un petit silence prit sa place. Aucun malaise juste le poids de la compréhension accrue de cet enfant vieillit trop vite par les événements.

« Je sais pas, Feather. J’espère. »

« Moi aussi, les filles c’est nul ! »
Ils restèrent ensemble ce soir-là. Ils dormirent devant la télé, devant les émissions nulles qui passent au milieu de la nuit. Feather s’endormit rapidement et Bob eut le temps de boire toute la bouteille de bourbon avant de trouver le sommeil… Juste pour être réveillé au milieu de la nuit, du moins ce qu’il en restait.

La porte de la cuisine qui donnait sur l’extérieur s’était ouverte à grande volée et les pas frénétiques de Lisa, revenue chancelante traversèrent rapidement et bruyamment la petite salle à manger. Feather, choqué, ne fit plus un seul geste, jetant un œil à la peluche qu’il avait placé devant la porte de sa chambre pour protéger ses deux frères. Le sang coulait abondamment de la femme. Ses cuisses lacérées et son visage déformé par la douleur et les plaies ouvertes. Les mains pressées sur sa poitrine elle se laissa tomber sur le sol du salon. Bob à ses côtés, tout c’était déroulé en accéléré, tellement que le petit n’avait pas vu son père se précipité vers sa mère, sanglante.

« Bob ! Bob ! aide-moi ! Christ, il… »
Bob secoua la tête et ne répondit pas. Ses gestes étaient précis, sec et contrôlé. Il la tenait contre lui. Quelque chose avait dû se passé entre temps, mais Feather n’avait rien vu, fixant la flaque rougeâtre qui s’étendait sur le carrelage de mauvaise qualité…
Sa mère se tourna vers lui. Avançant à quatre pattes elle tenta de toucher son fils, elle tenta de monter sur le divan mais le pied de l’enfant atterrit dans son visage. Il ne voulait, il ne pouvait pas supporter de voir cette femme dans cet état tenter de l’approcher… Elle le prit pourtant dans ses bras, le serrant fort…
Son étreinte se resserrait sur lui, cherchant à le garder tout prêt, tout coller comme un dernier moment d’amour avec son enfant… Mais lui, Feather ne voulait rien entendre, il gigotait contre elle, il la frappa à plusieurs reprises et le bruit de ses gémissements et de ses pleurs couvraient les couinements apeurés de l’enfant…

« Feather ! C’est maman ! »

La scène sembla durer des heures… Feather poussait sur sa mère, tentait de se défaire de son horrible étreinte alors qu’elle le serrait de plus en plus fort, jusqu’à étouffé son petit corps… Bob, choqué et impuissant qui tentait de remettre Rory et Wayne dans la chambre, de les empêcher d’assister à la scène…
Mais les bras devinrent flasques, rapidement… Les cris cessèrent et le corps, secoués de petit soubresauts finit par se calmer, ne plus bouger et Feather se débattait encore, quelques secondes avant que son père ne réagissent finalement, tirant la petite plume de sous le cadavre inerte. Tremblant, il s’accrocha à son père encore bourré de bourbon et ne le quitta plus. Couvert d’hémoglobine, l’enfant était en état de choque. Jamais son père, ni personne n’aurait pu le calmer…
Non, vraiment, raconter tout ça à Dimitri, n’avait aucun intérêt. C’était loin d’être quelque chose à partager. Feather, prit le morceau de tissus contre son arcade pour essuyer le sang restant sur son visage.

« Son fucking amoureux et elle se sont battu. Elle l’a poignardé quand elle à vue qu’elle perdait et il lui a rendu son coup de couteau. Du coup, les deux sont morts. Super romantique, hm ? »

S,il arrivait à dormir, maintenant, la nuit, l’image de sa mère zombifier le hantait encore, souvent. Il se réveillait la nuit, certain de sentir le poids inerte et lourd du corps qui cherchait à le calmer, à lui expliquer ce qui lui était arrivé. Pourquoi c’était-elle tourné vers lui ? Elle l’avait agrippé comme s'il déciderait de sa vie ou de sa mort alors qu’il n’était qu’un enfant. Les policiers avaient tenté d’arrêter Christ, mais l’avait trouvé chez lui, mort, l’arme encore en main. Le sang sur Lisa et Feather était mélangé de celui de son amant et du sien.
Les policiers avaient tenté de convaincre Bob de voir un psychologue avec ses fils, mais il avait refusé, ils n’avaient pas les moyens et ne les aurait jamais. Ils se débrouillèrent d’eux-mêmes, essuyant les remarques depuis ce jour. Autant les plus douces et gentilles que celles des gens plus cruels.
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:11


Feeling sick and helpless, lost the compass where self is
Chapitre 3
Le soleil perçait au travers du drap qu’il avait accroché à la fenêtre pour minimiser la part de lumière au petit matin dans la roulotte. Les ecchymoses sur sa peau avait pratiquement disparut cette fois. Feather n’avait pas fait partit d’une rotation depuis quelques semaines déjà. Sa peau se remettait petit à petit des blessures du dernier combat qu’il avait subit. Il avait gagné, oui, en trichant, certes, mais il n’aurait probablement pu tenir le coup autrement. L’autre garçon faisait au moins deux à trois fois son poids et avait visiblement mangé des chatons et du lion au petit matin, son instinct de carnivores assassin prenait visiblement le dessus sur sa logique… Ou alors son cerveau ne dépassait pas la taille d’un poids. La brute ne se retenait pas, avait martelé Feather jusqu’à ce qu’il ne lui bloque les bras jusqu’aux épaules avant de le faire tomber. Secouant son corps massif lorsqu’il heurta finalement le sol. Il avait fait beaucoup d’argent ce soir-là, avait été fier de lui malgré le petit coup de triche et en avait profité pour faire l’amour jusqu’aux petites heures du matin avec son cher Dimitri.
Il l’avait rejoints comme toujours ; une fois son cher amoureux officiel, ce très cher Llyod c’était endormit. C’était toujours la même histoire, de toute façon, au petit matin, il ne s’attendait plus à trouver Dimitri entre ses draps, imaginant que le petit avait se besoin de liberté naturelle et Llyod ne souhaitait pas le brimer de peur de le perdre. Il avait adopté un rythme de vie princier et y tenait. Autant il était amoureux de feather, il n’aurait jamais pu lui apporter tout ce que Llyod lui apportait. Vêtements, carte de crédits… Moyennant parfois, un petit coup par-derrière, il se satisfaisait de le voir, d’entendre « je t’aime » et d’une relation de couple à peu près normal. Llyod se faisait… manifestement mener par le bout du nez.

Leurs deux corps chauds étaient posés l’un contre l’autre les longs cheveux de Dimitri chatouillant le torse de Feather, endormit simplement. La température monterait rapidement. Au creux du désert, l’extérieur argent de la boîte qui leur servait de chez soit, n’était d’aucun secours contre les chauds rayons du soleil. Le corps fin du blond bougea doucement sous la chaleur, transmettant ses mouvements légers au corps de Feather qui ne le sentit qu’à peine se séparer de lui, s’asseoir les yeux fermés pour faire craquer ses épaules nues. Feather bougea à son tour, levant son torse pour embrasser la racine de sa nuque, son corps nu commençait à déjà faire sa marque sur sa peau, la rendant délicieusement et légèrement moite. Ils étaient collant et collés. Dimitri soupira fortement, autant pour faire passer le coup de chaleur que pour se réveiller de sa nuit mouvementée.

« Tu pars ? »
Dimitri hocha la tête, rien de plus à dire. Sauf que les choses ne se passent jamais comme prévu après tout, non ? Feather n’en avait pas grand-chose de partager Dimitri. Il n’avait pas l’impression de le partager, en fait. Il savait qu’il était à lui et que Llyod n’était qu’un portefeuille à pattes… Et la fidelité n’avait jamais été son truc de toute façon. Les lèvres chaudes de Feather descendirent la nuque douce et fine jusqu’au dos qu’il parcourut de ses pulpeuses, cherchant visiblement à retenir le blond entre ses draps. Le bout de sa langue chatouilla la naissance de sa fesse et un petit soupir s’échappa de son doux compagnon, puis un grognement

« Mais reste~ T’es un gros con si tu me laisse, maintenant. Espèce d’enculé <3. »  
« … Ah oui, avec des mots d’amour pareil, c’est sure que j’ai envie de rester tient. T’as la trique et tu peux pas te débrouiller tout seul, avoue. Je suis quoi moi, un trou ? »  
« Non, t’es un …Un trou que j’aime remplir <3 »  
« T’es con… »  

Mais leurs lèvres se touchèrent. Comment résister, de toute façon ? Les draps rejetés, leur corps se touchèrent, petit à petit, emportés dans une spirale d’amour et de sexe qui ne s’arrêterait, jamais. Le petit lit grinça alors que Dimitri grimpait sur lui, les jambes autours de lui, redécouvrant l’habilité de ses lèvres contre sa peau, contre son cou tendu et offert sans hésitation. Les ongles dans son dos le faisaient frissonner d’envie, de plaisir alors qu’ils ondulaient l’un contre l’autre. Les doigts se posèrent où il faut, caressant les arrondit. Les lèvres habiles titillant les perles rosées sur la peau alors que les phalanges préparaient doucement l’un et l’autre. La chaleur du jour se mêler à leurs caresses couvrait leurs peaux d’une fine couche humide d’amour et de sueur… L’un contre l’autre, l’un dans l’autre ils se laissèrent allé à un moment de folie, un moment de caresses tendres et de griffures. Leurs peaux marquées des morsures de l’un et des ongles de l’autre. Un moment un peu sauvage de sexe, de plaintes poussées sans réfléchir à l’heure ni à ce qui se passait à l’extérieur de leur petit nid d’amour. Ils n’en avaient rien à foutre. Ils s’aimaient, se voulaient et s’avaient. C’était juste plus fort qu’eux. Leurs corps se mélangèrent et la sueur sur leurs peaux les fit luire doucement. Sous les rayons du soleil brûlant…

« Han ! Fea-ahn ! »
La porte s’ouvrit en fracas. Dimitri le dos arquer et le visage rougit par un spasme de plaisir. Il ne s’arrêta pourtant pas, s’empalant et ondulant avec amour, avec enthousiasme, les muscles tendus et la respiration haletante. Les bras de Feather enrouler autours de ses hanches et la voix contre ses lèvres… Il s’écoula quelques longues secondes, quelques coups de bassins secs et épuisés de plaisir… Les yeux de Feather passèrent sur la porte ouverte et le visage de son frère, de son père, figés sur la scène, les sourcils froncés… Dimitri se releva, extirpant Feather de son antre chaude sans tiède, sans réagir d’avantage sinon pour décoller les longues mèches blondes de son visage, des lèvres de Feather, de son dos humide et dégoulinant pratiquement de chaleur. Le plaisir chatouillant encore son épiderme, son entre jambe et son bas-ventre. Nu, sans aucune retenue ou pudeur, dans une petite famille, une petite colonie retirée, tout le monde avait vu tout le monde et on se connaissait tous tellement bien que l'intimité en était réduite à son minimum. Ainsi, il ne se formalisa pas de se diriger ainsi, vers la salle de bain un moment, à peine quelques secondes avant d'en sortir pour assister à la scène étrange.

« Je t'ai déjà dit que je voulais pas de ça ici, Feather... »
Un p'tit rire, sec et ironique s’échappa des lèvres du fils. Il ne pouvait pas toléré que ce faux-père autoritaire ose tenter d’asseoir sa domination sur ses relations avec son cher et tendre. Lui, la seule personne qui n’aie jamais eut assez de pouvoir sur lui pour dompter sa nature agressive et sauvage. Il ne soupira pas. Il ne sourit plus.
« Je t'ai répondus que ce que tu voulais, je m'en contre foutais. Et bah c'est encore le cas. Tu commence à me faire chier, Bob, avec tes airs de grand chef alors que t’es pas capable de te faire obéir par ton propre fils… J’en ai plein les fesses des mecs qui pensent avoir le droit de me dire qui je peux baiser dans ma maison ou pas. Vous êtes tous ridicule, ridicule et stupide et toi, toi t’as plus aucun droit sur moi. T’en a jamais eu. Si je n’étais pas là, vous seriez tous dans la rue ou mort dans un caniveau. Si je veux baiser Dimitri, je le fais. Si je veux partir avec lui, je le fais et si je veux tenir sa main, je le fais. Et ton avis, Bob, tu veux voir à quel point il me tient à cœur ?  »
Son bras s’étira, le dos se cambra. Épuisé de sa mâtiné mouvementée, l’envie de crier, de s’engueuler n’y était pas, tout simplement. Il agrippa un pantalon, l’enfila et tendit le bras et Dimitri vêtu d’un short revient s’y blottir sans demander son reste, les lèvres se touchèrent, chaudes, pleine d’envies assouvies et partagées. Ses doigts passèrent doucement sur le dos nu, frôlant la peau avec amour, ignorant le père fulminant.

Ignorant, tout simplement.
« Regarde à quel point ça me tient à cœur, ton opinion, papa… »
L’arme. Petit déclic. Feather ne voyait rien, n’y faisait pas attention, dégustant ce moment d’amour, profitant des étincelles d’affections qu’il grappillait entre les bras de son Dimitri. Il aimait le petit rire délicat et cristallin aux notes européennes que le petit échappait lorsque Feather posait les lèvres sur les endroits les plus chatouilleux de son cou.
Il ne pouvait pas savoir. Il ne sut rien. Rien avant que le grand bruit ne l’assourdisse. Rien avant que le souffle de Dimitri ne se bloque. Rien avant que ses doigts ne passent sur la marque rougit et le trou laisser par la balle de petit calibre entre les omoplates...
Confus, il releva les yeux sur son paternel. L’arme encore pointée sur le corps, les yeux rougis de larmes de colère... Ses gémissements n’avaient plus rien de mignon, rien d’agréables, rien de sensuels ou d’excitant.

« Fe- Feather ! Feather ! »
Il répétait incessamment son prénom de sa voix de plus en plus légère. Sans réaliser qu’il lui échappait pour de bon. Qu’il sombrait. Qu’il ne le tenait plus que par peu de choses... Il était si léger, tellement léger, Feather eut peur de le casser alors qu’il le serrait plus fort contre lui, se levant pour le soutenir comme il pouvait... Il doutait, il n’aurait jamais le temps d’aller jusqu’à l’hôpital, mais si au moins il pouvait atteindre la ville...
Il atteignit sa moto et l’installa contre lui, contre son dos avant de démarré. Ils n’étaient pas très loin, suffisamment pour qu’ils aient une chance, aussi mince soit-elle. Juste une chance.
Il lui chuchotait des mots d’amour alors qu’il sentait les gémissements de douleur s’échouer sur la peau de son cou et de son dos resté nu, l’étreinte unique de ses bras de plus en plus faibles autours de sa taille.

« J’en peux plus, Feather... » « T’en fais pas, on y est. On y est presque... »
Le dernier soupir fut lourd contre son dos... Pourtant, il atteignit tout de même l’hôpital. Le corps contre lui c’était grandement alourdit... Il le traina jusque dans le hall et se laissa juste tombé, à bout de souffle de ne pas avoir respirer, à bout de souffle des larmes qu’il retenait toujours...

« T’es qu’un gros con ! QU’EST-CE QUE TU FAIS, CONASSE, BOUGE ! TU VOIS PAS QU’IL VA PAS BIEN ?  »
Il perdait la carte. L’infirmière se précipita sur eux, secouée par Feather qui l’engueulait avec force... Pour au final, se penché sur Dimitri qu’il tenait toujours entre ses bras. Il était tellement léger, tellement frêle entre ses bras musclés... Tellement petit, comme une plume...

...

T’es qu’un gro con, Dimitri. Je te l’ai dis, si tu partais, tu serai qu’un gros con et t’es parti quand même. J’espère que t’es fier de toi, enfoirer. J’ai même pas le droit d’aller à ton enterrement avec les autres imbécile parce que Llyod est là. Ce petit con à jurer de me tué parce que tu m’aim plus que lui. Si tu l’avais vu ton enterrement, une vrai blague, putain. Tout le machin, des putains de fleurs le long de la route jusqu’a ton caré de tere et même de la musique. T’aurais adoré, je te jure. J’ai vu de loin, je pouvai pas m’approcher, mais j’ai vu de loin. J’aurais pas voulus voir de près d’toute façon. Ça puait trop l’hypocrisi... T’étais hypocrite qu’avec les autres. Je le sais. Et ça me fait chier. J’aurai préférer que tu m’mente, que se soit pas vrai et que tu m’aime pas. Maintenan je me suis attacher, j’t’aime et t’es mort. Tu me manque et j’aime pas ça.

Feather A. C.

[ les fautes dans la lettre qu’il a écrit sont voulues, il a pas beaucoup d’éducation le petit chat (a) ]

Feather
Dimitri
Machete
Aude
Victor



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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:11


We can live fast, fly young
Chapitre 4

Légende : ★ - en français dans le texte. Ouais, il est aux USA, donc théoriquement, Feather parle anglais. Je le tape en français parce que c’est plus simple (a).

Il ne pouvait pas resté sur place, maintenant. Il était retourné dans sa roulotte, dans sa maison mobile, dans son petit territoire à lui, avec son père et ses frères. Il ne resta pas longtemps, forcément… Il ne s’y était jamais senti chez lui, de toute façon, il n’y avait que lorsque Dimitri était avec lui qu’il s’y sentait bien… Il ne passa que quelques jours sur place. Le temps d’atteindre un trop plein d’émotion, un trop plein de colère et que la police ne vienne leur rendre visible, évidemment parce qu’il était présent et avait tout vu, on l’avait prit comme suspect, ou du moins comme témoin. Il répondit à leurs questions et fut le seul à viser son père. Rory et Wayne défendraient leur père au détriment de leurs frères à tout coup. Malgré que se soit Feather qui eut la charge de la famille depuis toutes ces années… La police était encore présente sur le territoire de la petite famille lorsqu’il enfila une paire de lunette de soleil un peu trop large qui ajoutait un côté plus sauvage à son apparence déjà rebelle. Ils tentèrent de le retenir, l’appelant avec force pour retenir son attention, mais l’autre n’en avait rien à faire. Rien du tout. L’indifférence même brillait au creux de ses iris sombres doucement ambrés sous la lumière vive…
Il n’en pouvait plus, tout simplement. Trop, c’est trop et Feather n’eut jamais la patience d’endurer une situation désagréable à ses yeux. Si cela lui déplait, il part. Tout simplement. La ville ne lui collait jamais vraiment à la peau non plus et pourtant, l’ambiance, la violence caractéristique de Las Vegas semblait être le reflet de son âme…
La nuit, principalement, entre les belles putains et les combats illégaux dans les entrepôts loués ou dans les sous sols des casinos où la mafia avait son règne établis… Séduisant, tentant et pourtant agressif et doucement inquiétant... Grisant.

Il passa quelques temps dans la rue, l’idée d’aller dans un motel effleura son esprit, mais l’envie n’y était pas. L’envie et le besoin de s’autodétruire étreignait son être entier. Son esprit s’embrouillait de peine, il avait besoin de ranimer le loup et l’instinct de survie pour ranimer sa flamme intérieure et nettoyer son esprit confus de souffrance. 
Sur son toit, il se sentait mieux, libre de boire, de noyer sa douleur physique qui noyait la douleur psychologique. Rapidement, il laissa ce sentiment d’autodestruction prendre toute la place. Il accumulait les combats illégaux, forgeant un nouveau nom, le sien tout simplement. « Iron Feather » ou « The Undertaker » parce qu’il ne laisse plus la chance à ses adversaires d’abandonner et beaucoup perdent connaissance avant la fin... Mais cette punition physique portait peu à peu fruit. Il évacuait sa colère sur les autres, respirait la douleur comme la vie et vidait son esprit du trop plein et de cette tristesse plus grande que lui... Il ne pensait pas qu’on puisse le chercher, ils l’auraient déjà trouvé de toute façon, il ne se cachait pas, après tout.

Ce qu’il préférait de son nid, c’était lorsqu’épuisé, à bout de nerfs et l’esprit vide, il rentrait, grimpait les escaliers désaffectés de l’immeuble abandonné et qu’il passait la porte, qu’il se hissait et que devant lui, sous ses pieds, il voyait la ville. La belle Vegas à genoux devant lui, d’un coup et qu’il pouvait la fixer, lui faire comprendre qu’elle ne l’aurait pas. Elle ne l’aurait jamais. S'il lui était fidèle c’était par nécessité, tout simplement. Il la quitterait, il le sentait chaque fois qu’elle le voyait comme le reflet de lui-même. Il partirait... 
Toutefois, rien n’arrive jamais comme il faudrait dans la vie de Feather, les évènements se bousculent et même ses rendez-vous avec Las Vegas sont parfois compromis.
Une bouteille suffit parfois à lui faire perdre le Nord, mais chaque fois il revient sur son toit et redécouvre la ville. Pas cette fois. Chancelant, il eut du mal à monter son escalier, il perdait pied, riait un peu de ses propres conneries et des chansons qu’il écoutait au travers du iPod qu’il avait volé visiblement à une gamine fanatique de Justin Timberlake et de Niki Minaj, deux chanteurs qui lui collait complètement à la peau... Visiblement. Il ne faisait que changer de chansons, aucune ne l'intéressait simplement. Les paroles l’amusaient, sans plus... Danser n’était pas son genre encore moins dans un escalier auquel il ne pouvait pas faire confiance... Un fin sourire restait dessiner sur ses lèvres et par orgueil, il tentait de le chasser bien qu’il soit seul... Du moins il le resta tant qu’il ne poussa pas la porte défoncée donnant sur le toit. Son toit, son territoire envahi par une inconnue...
Une blonde, grande de ce qu’il voyait. Habillé simplement, une chemise de denim trop grande, nu-pieds, car ses souliers trainaient plus loin. Retirer à la va-vite. Elle se tenait dangereusement trop près du vide... Il voyait ses épaules sursauter doucement, un peu trop sèchement à son goût. Sans remarquer d’avantage de détails, il retira ses écouteurs, faisant preuve de sa grande délicatesse naturelle...
« Conasse ! Descend de mon toit ! »
« Vas te faire foutre ! »
Le français de sa voix le choqua totalement. Son accent trahissait ses origines complètement montréalaises, ses cheveux propres, longs et soyeux mêlé aux petits fils d’or accrochés à ses oreilles trahissait sa fortune, ou tout du moins, celle de ses parents. Il ne comprit rien de ses mots haineux, mais compris qu’ils n’étaient pas doux et agréables. Il comprennait qu’elle ne le saluait pas avec des fleurs et des mots d’amour. « Fuck you » reste « fuck you » dans toutes les langues, la seule chose qui change, c’est le ton qu’on utilise avec ces mots.
Il ne pouvait pas lui répondre dans sa langue, puisse qu’il ne la parlait pas. Mais si elle lui avait répondu, elle avait forcément comprit ses propres mots...

 « Tu vas te tuer comme une conne si tu bouges pas de là ! » 
Il l’énervait, il le savait, il le voyait. Elle soupira bruyamment et se pencha pour attraper un morceau de toit détaché du reste de la structure pour la lancer à Feather. Il n’eut pas le réflexe de l’éviter, sachant qu’elle ne l’atteindrait pas, de toute façon.
« Mais c’est ce que je veux ! Espèce d’enfoiré ! Un autre mec, en plus, tu vas jouer les princes c’est ça ? Tu vas jouer les putains de prince charmant et je vais tomber amoureuse de toi et après tu vas me faire chier jusqu’à ce que j’ai envie de crever encore et que je remonte sur ce foutu toit et qu’j’me jète en bas ! Non merci ! Je te sauve du temps, babe, je me tue direct’ tant pis pour les préliminaires ! »
Feather l’observa de longues secondes, sans comprendre un traitres mots de ce qu’elle lui racontait. Sans savoir qu’elle lui avouait ses peurs, ses angoisses de sombrer pour d’autre. Trahis, son cœur avait perdu l’espoir d’un moment de paix. Feather se surpris à penser qu’une jeune fille comme elle ne devait pas se trouver là. 
Lorsqu’elle se retourna pour faire face au vide, de nouveau, il sut ce qu’il devait faire. Sans perdre une seconde, malgré l’alcool dans son peut-être (ou grâce à l’alcool dans son sang, on va pas s’mentir *PAN*) il l’agrippa et la plaqua au sol. Elle cria, évidemment. Prise par surprise par la violence de son prince, par ses gestes brusques et agressifs et sa poigne solide. Elle se débattit, grogna, l’insulta et le frappa au visage ou un bleu restait marqué contre sa pommette... Il leva la main, la menaçant et elle se figea.

« J’ai aucun problème à cogner une fille si elle me fait trop chier, compris ?! » 
Elle s’arrêta. Forcément. Son regard brilla un instant... S’embruma. L’alcool, forcément. Il sentait l’odeur des martinis sucrés et des cosmopolitains américains sur sa peau pâle... 
« Et arrête de parler français, ça m’énerve de pas comprendre ce que tu baragouines, bordel. » 
Elle resta là, figée, confuse de voir l’homme qui venait de la sauver le faire avec autant de hargne... Elle n’avait pourtant personne d’autres... Ses doigts s’agrippèrent à ses épaules, au tissu noir de son haut qui sentait la sueur, le sable et le soleil, son visage se nicha au creux de la paume de sa main libre et elle pleura. Longuement. Feather n’avait aucune idée de comment réagir. 
« Pleure pas, Connasse... »
Elle le frappa, le poussa pour mieux pleurer... Au final, Feather ne put que la laisser dormir là. Entre deux sanglots, agrippé à son haut qu’elle refusait de laisser aller... Deux êtres brisés. Bourrés et mal en point...

Feather
Dimitri
Machete
Aude
Victor



Dernière édition par Feather Adahy Chilam le Sam 31 Aoû - 1:17, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:12


Love is a sickness, can I get a witness ?
Chapitre 5

Légende : ★ - en français dans le texte. Ouais, il est aux USA, donc théoriquement, Feather parle anglais. Je le tape en français parce que c’est plus simple (a).

De petits gestes délicats. De petits mouvements furtifs. Sa main qui se pose contre sa fesse alors qu’ils dorment l’un contre l’autre suffit à le faire frémir un peu.  Un petit grognement. Il est trop tôt pour faire des frasques entre les draps. Elle le sait bien, mais bon. Que faire d’autre si tôt ? La chaleur ne le dérange pas vraiment, malgré qu’elle est éteint l’air climatisé, le brulant soleil de Las Vegas trace des arabesques dans les rideaux et sur vos peaux nues tout comme le délicat coup de vent qui passe, entrainant son lot de frisson et de chaire de poule entre l’agréable et le désagréable. Au final, Feather ne saurait dire sur ses douces sensations sur son derme l’agace ou pas, ou même, si elles sont duent à ses doigts qui effleurent et trace l’arrondit de son bassin à répétition. Comme ça chatouille, il cherche à chasser cette sensation étrange qui le tire de ses rêves agréables. Forcément, maintenant que Feather a quitté son perchoir et qu’il dort dans un véritable lit, dormir devient plus facile. Il y a encore les bruits de la ville, les lumières vives, mais que serait Las Vegas sans elles ?
Tourné sur le dos, Feather eut conscience que sa tentative pour éloigné les doigts de ses fesses ne rapprochait que d’avantage les phalanges d’un membre d’avantage sensible de son anatomie. Joueuses, les digitales s’en prirent à l’os de son bassin dans de délicats et frivoles vas et vient. Il sentait les ongles longs et manucurés s’en prendre à son pubis, sage, doux et pourtant agaçant.
Le brun grogna de nouveaux et attrapa les phalanges de la belle Aude. Cette blonde qu’il avait « sauvée » d’une mort volontaire. Elle lui en voulait toujours, certainement, mais cela ne semblait pas l’empêcher de passer presque tout son temps avec lui. Le syndrome du prince en détresse. Elle pensait être capable de le récupérer. D’en faire un homme meilleur. Elle lui avait trouver un emploi, même, quelque chose de légale, dans un garage de motos où, de ses mains, il arrivait à faire quelque de plus ou moins bien. Il détestait cet emploi. C’était cliché, le mauvais garçon qui bosse dans un garage à remmanché de vieux modèles pour un salaire moindre que ce qu’il gagnait lorsqu’il explosait illégalement des tronches dans de vieux entrepôts bourrés d’amiante. Mais bon, princesse semblait avoir prit les reines et il ne se plaignait pas outre mesure.

Ses parents l’avaient retrouvé le lendemain matin de leur petite altercation sur le toit. Endormie et toujours accroché à un Feather somnolant assit inconfortablement contre le petit muret les séparant du vide. Automatiquement, on lui avait passé les menottes, le soupçonnant d’enlèvement. Le père avait manqué le frapper, la mère tout aussi blonde qu’Aude l’avait insulté, traité de rustre et avait menacer de lui coller un procès sur le dos avant que leur fille ne le défende.
« Il m’a sauvé la vie ! » Personne ne la crut d’abord. Forcément, l’Amérindien récalcitrant, bien qu’agréable au regard, n’avait rien d’un gentillet et les insultes qu’il jetait contre ceux qui l’arrêtait n’arrangeait rien. Elle leur expliqua tout. Comment elle avait trop bu, que son petit ami l’avait laissé là, bourrée pour se taper une brunette dans les toilettes d’une boîte de nuit. Comment elle en avait eut marre et qu’elle avait décidé d’en finir et surtout comment Feather vivait là. Sans abris. Sans rien. Elle enjolivait l’histoire sans le réaliser, parce qu’au final, il avait choisit d’être là. Après tout, mais elle l’ignorait. Elle avait expliqué comment Feather l’avait « héroïquement » sauvé en n’écoutant que sa bonne foi et son bon fond, sans mentionné toutes les insultes et les mots agressifs qu’ils avaient échangés.
Il fut décidé qu’il ne l’avait donc pas violentée. Il l’avait donc sauvé.

Ils avaient raccompagné la belle dans son appartement et Feather était resté sans abris pour les quelques jours qui suivirent jusqu’à ce qu’elle ne retourne sur le toit et que Feather ne l’y retrouve. Cette fois en plein jour. Ses parents étaient rentrer au Canada, comme il l’apprit plus tard.
« Qu’est-ce que tu fais ici ? T’as envie d’te tué encore ? J’ai pas que ça à faire sauver des p’tites princesses dans ton genre. Trouve-toi un mec bien et t’auras plus d’problème. »
Elle avait répliqué en anglais, cette fois.
« J’ai pas imaginé ta connerie, en fait. Hm ? Je suis venue te remercier. Et te demander si tu voudrais venir chez moi. Ça m’énerve que de te laisser à la rue après que tu m’aies sauvé la vie, tu vois ? »
Feather avait haussé un sourcil et avait déposé son sac usé parterre, extirpant une bouteille d’eau pour en prendre une longue gorgée... Malgré elle, Aude ne put que suivre la petite gouttelette de sueur sur son cou, alors qu’il déglutit et répondit d’un ton détaché.


«Tombe pas amoureuse, princesse. J’serai pas toujours là pour te sortir d’ici.»
« Pauvre con. Y’a pas de chance, vraiment.»
Et depuis, ils ne se lâchaient plus. Elle ne lui demandait rien ; pas de loyer, puisse que ses parents payaient l’appartement, pas d’argent, rien. Feather faisait naturellement sa part, sans réfléchir. Il achetait de la nourriture avec son petit salaire de garagiste, ne se laissait pas trop trainer et peu à peu, prit goût à la vie de luxe que la présence d’Aude entrainait. Enfin, « Luxe », aux yeux de Feather, les teeshirts doux, les jeans et les shampoings étaient devenus une forme de luxe. Il se contentait de peu et lorsqu’elle l’emmenait magasiner, elle se surprenait chaque fois qu’il n’en prenne pas plus que ce qu’il avait besoin... Jamais de grandes marques, jamais, ou presque, d’excès... S’il y prenait goût, il ne s’y attachait pas plus qu’il ne le voulait.
Et au final, ils se retrouvaient là, enlacer comme des amants sous le soleil chaud et les rideaux pâles et fleuris dansant autours d’eux. Comme dans les films d’amour.

Il attrapa sa main dans un nouveau grognement en la sentant descendre un peu trop bas et pincer l’intérieur de sa cuisse.

« Tu fais chier, Plume... »
Il échappa un bref rire et tira sur son bras pour qu’elle se blottisse contre lui. Soupirant doucement et nicha son nez dans ses cheveux aux mèches de soleil.
«J’ai compris ça, tu le dis trop souvent...»
Elle rit doucement. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils étaient. Des amis qui couchent ensemble ? Un couple d’amants ? Ils ne voulaient pas le savoir. Ça leur allait parfaitement comme c’était. Sans mot, sans complication. Juste la caresse délicate des doux moments qu’ils passaient ensemble à s’échanger des insultes et à profiter des bras de l’autre. Un baume sur le cœur... Elle le repoussa quand même pour s’extirper des draps et enfiler un jean noir à taille haute puis une blouse blanche. Le tissu transparent épousait les courbes de ses seins avec sensualité. Le regard de Feather ne put que se promener sur la courbe de sa poitrine. Pourtant elle n’avait rien d’extraordinaire. Plutôt petits, et une cicatrice marquait le galbe droit. Pourtant, il ne put s’en empêcher. Sa féminité l’enchantait bizarrement. Il grogna, se tourna sur le côté, de dos, pour éviter que la vision de l’excite d’avantage... Par orgueil. Par mauvaise foi.
Aude comprit pourtant et rit vivement de son étrange rire maladroit et bruyant qui se terminait toujours par un grognement porcin.

Frivole et souriante, elle retira de nouveau son pantalon et appuyant sur les épaules de Feather, le força à faire face à son corps. À sa poitrine découverte sous le tissu transparent, à ses hanches poser sur son bassin, se mouvant peu à peu... L’attirant jusqu’à ce qu’il flanche et ne prenne possession de son corps, ameutant les voisins. Celui du dessous osa même taper contre le plafond pour leur signaler sa présence. Quelle importance ? Aucune. Ils n’en n’avaient strictement rien à faire...
Elle manqua son cours du matin. Couché contre son torse, elle mordilla l’os de sa mâchoire. À bout de souffle et satisfaite.

« Viens avec moi à Montréal rencontrer mes parents... »
« J’connais déjà tes parents... Grands. Blonds. Riches. Ils m’aiment pas trop, non plus, depuis que je t’ai poussé d’un toit... »

Elle grogna. Elle prenait ses habitudes, peu à peu. Lorsqu’elle s’agaçait, elle grognait, comme lui avait grogné avant de craquer.
« Tombe pas amoureuse, princesse, okay ? »
« Trop tard » faillit-elle répondre. Elle gifla son torse et insista du regard. Feather soupira. Elle avait quelque chose derrière la tête, forcément. Quelque chose de stupide, aussi, il pouvait le sentir à des kilomètres à la ronde quand Princesse Aude avait une idée tordue derrière la tête...
« Je veux que tu fasses comme si t’étais mon amoureux. Pour éviter les commentaires stupides de mes cousins et de mes frères et soeurs ! »
Voilà. Une idée stupide. Amusante, mais stupide. Feather n’avait rien du gendre parfait. Il ne parlait même pas français... Mais avant même d’y réfléchir, il échappa un bref rire. Elle sut qu’il viendrait...

Feather
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:12


Getting love doesn’t means it’s  acquired
Chapitre 6

Légende : ★ - en français dans le texte. Ouais, il est aux USA, donc théoriquement, Feather parle anglais. Je le tape en français parce que c’est plus simple (a).
Il ne fallut, au final, pas beaucoup de temps pour mettre en place les derniers préparatifs de départ. Ils assisteraient au mariage de la grande sœur d’Aude, aussi ils partirent en quête d’un vêtement pour Feather. Ils n’eurent même à se casser la tête plus de quelques heures... À leur grande surprise, le costume lui allait parfaitement bien pour peu qu’il fut coupé à sa taille et bien ajusté. Ils ne louèrent pas. Pas question. Aude fantasmait déjà à l’idée de pouvoir déshabiller Feather et défaire sa cravate à plusieurs reprises... À l’idée d’ouvrir le pantalon de marque de son amant et encore, tout simplement de la jalousie qu’elle lirait dans l’œil des autres filles en la voyant au bras de ce bel homme... Au regard de braise... Il suffisait qu’il retienne quelques jurons et tout se passerait au mieux. Elle en était convaincue...
Une petite coupe de cheveux et une paire de soulier plus tard et un passeport, ils étaient prêts.

Le Canada ne demandait rien de plus. 
Sinon un dernier sacrifice...

L’énervement, l’excitation se lisait dans leurs gestes et pourtant, Aude ne pouvait s’arrêter de rire. Amusé de Feather qui grognait et insultait leur valise qui ne fermait plus. Partager leur semblait la chose la plus normale et naturelle du monde puisse que Feather ne possédait pas énormément de chose et excepté quelques cadeaux de politesse, il n’avait pas l’intention de trainer plus que le nécessaire. Son instinct de survie ne se taisait jamais. Voyager léger pour partir rapidement en cas de besoin. Seuls extra ; son ordinateur portable et l’ipod qu’Aude avait osé lui offrir pour son anniversaire.
Il était nerveux, forcément. Montréal était totalement différent de Las Vegas...

La nuit avant le départ, il eut du mal à s’endormir...
La saveur d’un départ attendu et inquiétant le tenait en haleine, il dévorait les ongles de ses doigts, s’accrochait à Aude, la réveillait et suite à son insulte la relâchait pour bouder, dos à elle. Les nuits agitées n’étaient effectivement pas ce qu’il préférait. Il n’avait jamais prit l’avion, d’ailleurs, c’était peut-être ce qui le rendait aussi nerveux. 
Oh, il ne craignait pas de les voir tomber, non, forcément, ce genre de choses, Feather n’en avait strictement rien à faire, il ne pouvait rien n’y faire de toute façon. Il avait la nervosité des enfants devant une nouvelle aventure, mélange d’excitation et d’inquiétude justifiée...
Il ne trouva jamais vraiment le sommeil et lorsque les premières étoiles s’éteignaient pour laisser place aux douces lueurs du soleil, ils durent se lever et partir après un rapide petit déjeuné. De toute façon, ils pourraient toujours manger sur place, une fois à l’aéroport.

Trop épuisé, le stresse finit par quitté ses épaules au moment où il enfilait un simple teeshirt noir et un pantalon de jeans déchirés qu’il aimait particulièrement. Rien d’extravagant où de particulièrement propre, juste ce qu’il lui fallait pour être confortable. De toute façon, avec son cardigan gris, il n’avait rien à envier aux autres hommes. Tout ce qu’il portait le mettait en valeur. Aude insista pour qu’il porte de petites bottes masculines et noires et qu’il jète définitivement sa vieille paire de souliers au feu... Non, Feather n’avait plus rien de l’Amérindien sans abris qu’il avait été...
Aude eut tout le loisir de s’en rendre compte une fois à l’aéroport et malgré qu’ils aient silencieusement conclut un marché de non-jalousie, elle n’avait pas put se retenir de le tirer un peu d’avantage contre lui, de voler ses lèvres, de s’accrocher à son bras lorsqu’elle sentait les regards envieux des autres femmes sur lui. Sa main osa même se poser sur sa fesse, la camouflant des viles iris de celles qui osaient un peu trop...
Le jeune en était perturbé, elle ne se montrait jamais aussi possessive avec lui, elle l’avait pratiquement poussé dans les draps d’une de ses amie, même. Bien sure il avait accepté, un homme chanceux ne laisse jamais sa chance passée, après tout... Et puis il était un gentleman après tout, et les gentlemen remonte toujours le moral des jeunes poulettes en détresse, surtout lorsqu’elles ont les cuisses ouvertes...
Il grogna parfois et Aude boudait un peu, mais revenait toujours s’accrocher à lui...

« Enlève ta main d’mon cul si tu veux que j’donne mon putain de passeport à la dame, Aude... »
Elle grogna et sortie elle-même le passeport de sa poche pour lui donner afin de le laisser l’offrir à la dame.
Une fois dans l’avion, elle caressa même sa cuisse, toute en douceur, remontant doucement vers sa hanche, glissant lentement vers l’intérieur...
« Arrête, j’vais pas t’baiser dans l’avion, princesse, calme ton sexe, tu peux surement tenir le voyage hm ? »
Une pause, elle allait bouder, il le savait déjà. Il le sentait dans ses gestes plus brusque, plus froid et dans le pincement agressif qu’elle osa appliqué sur l’intérieur de sa cuisse.

«À chaque fois que tu diras un gros mots, j’te pincerai.»
Elle le pinça donc de nouveau lorsqu’il jura de la douleur ressentit sous ses ongles longs et manucurés et se détourna alors qu’elle en faisait de même... Il enfonça ses écouteurs dans ses oreilles. Son regard resta posé sur la fenêtre alors que son cerveau se laissait peu à peu bercé par les sons de la musique au creux de ses oreilles jusqu’à l’endormir complètement.
Il ne se réveilla que pour le repas. Mangea son plat plus ou moins comestible de bœuf et de patates pillées, posa un léger baiser sur la cicatrice au-dessus des lèvres d’Aude, cette petite marque, dernier vestige d’un bec de lapin qu’elle eut alors qu’elle était encore une toute petite fille et se rendormit peu à peu. Il se souvenait de l’halte. Des heures passées là, à discuter avec Aude et de ne pas avoir retrouvé le sommeil, une fois dans l’avion. Il se souvenait avoir acheter un dictionnaire anglais-Français d’usage pour tenter d’au moins apprendre quelques formules de politesses et de sa princesse qui se moquait de son accent et de sa façon de prononcer certain mot. Au final, il laissa Aude s’endormir sur ses genoux et prit son livre à elle, à la place.

La lecture était pour lui une tâche plus ardue que prévue et au bout de quelques pages, il prit un crayon et vandalisa le dos des couvertures jusqu’à ce que tout le papier soit remplis. Jusqu’à ce que son imagination frappe un mur... Jusqu’à ce qu’ils atterrissent.
S’installer à Montréal ne fut pas un problème du tout bien que la cohabitation avec les parents d’Aude fut quelque peu boiteuse, ils firent un effort et les laissèrent s’installer dans la même chambre. La grande, trop grande maison était déjà bondée de gens de toute sorte. Beaucoup ne parlait pas anglais du tout et Feather les regardait d’un air agacé jusqu’à ce qu’Aude vienne faire la traduction.

Ce handicape le suivit jusqu’au dit mariage. Aude revoyait des membres de sa famille, aussi elle le laissa souvent, trop souvent seul et Feather dut se choisir un nouveau prénom pour éviter d’être constamment rebaptisé. « Fézerz» c’était tout de même moins classe que « Feather »...

« Bonsoir, vous êtes le copain d’Aude c’est ça ? »
Il n’avait rien compris, mais en voyant la main tendue devant lui, il devinait qu’on tentait de faire connaissance, aussi il serrait les pattes trop douces des riches parents de sa princesse sans broncher.
« Je m’appelle... Hem... William. » ou alors Elliot, ou encore Finn... Généralement, ses mots en anglais suffisait à décourager ses interlocuteurs qui hochait la tête et l’abandonnait aussitôt. Et parfois, Aude venait à la rescousse et meublait la conversation. Dans ces cas-là, Feather pouvait bien raconter n’importe quelle connerie en anglais, elle tournait toujours ses propos en quelque chose d’adéquat pour le contexte... Elle reçut donc des compliments sur le comportement agréable et l’intelligence de Feather que l’homme prit sans broncher, content de tous les mener en bateau... C’était son nouveau passe-temps et ça l’amusait beaucoup, suffisamment pour qu’il passe au travers de l'apéritif sans assommer ni insulter qui que se soit de façon trop ouverte...

La cérémonie lui offrit une pause bien méritée. Larmoyante à souhait, il n’y comprit rien du tout, forcément et passa la plus grande partie du service à jouer à quelques jeux débiles sur son iPod. Aude se tenait toujours à côté de lui, ne le lâcha pas, s’émouvant autant que toutes les autres femmes présentes, sous-entendant des chuchotements à son oreille pour voir si il l’épouserait un jour et chaque fois, il passait à bien peu de chose de rire...
Ils restèrent pour la soirée, la fête suivant le mariage qui prit place dans la grande maison et s’endormirent l’un contre l’autre, nus, épuisés, bourrés, comblés...

Au petit matin, le soleil n’avait pas la même couleur. Les rayons orangés pourtant tellement fades auparavant, prenaient des teintes multicolores comme ils touchaient leur nid d’amour. Feather s’étira longuement comme il sentait le tiède matin caresser sa peau nonchalamment, dégustant son corps exposé de baisers brûlants pour mieux le tirer des bras de la nuit. Ce matin, les choses étaient différentes. Elles l’étaient depuis un moment, seulement il ne le savait pas. Il était bien le seul à ne pas le savoir d’ailleurs.
Il se pencha sur elle, dénudé du fin drap qu’il lui a volé au creux de la nuit. Le doux visage d’Aude à quelque chose de différents, seulement il ignore un peu ce que c’est. Feather ne saurait pas mettre un mot dessus... Il découvre son corps du regard, plus critique et certainement moins désireux d’elle, maintenant qu’il cherche l’erreur sur son corps. Dans sa tête il énumère les défauts physiques de la princesse. Il les connaît par coeur, seulement cette fois, ils sont différents. Sa main se pose sur son pubis plat, touchant la racine des petites repoussent de poils. Feather s’en fout qu’elle se rase ou pas juste là, pour lui ça n’a pas d’importance elle le ferait jouir même avec son petit mont touffu. Il la voit, belle et laide à la fois alors que ses doigts remontent sur son ventre et découvre la petite bosse, le renflement...

« Conasse ! T’es enceinte ! Vieille salope, qu’est-ce qui te prends de tomber enceinte ?! »
Elle se réveilla brusquement et gifla son amant avec violence. Feather ne lui rendit pas sa claque cette fois. Il l'attrapa par le bras brusquement, presque avec violence comme son regard de baigna d’agression. Elle ne pouvait pas, non. Ils n’étaient pas amoureux après tout, il lui avait bien dit de ne pas tomber amoureuse. Sale conne...
Elle posa la main sur sa nuque, presque autoritaire et l’embrassa sans lui laisser d’autre choix... Il ne résista même pas, malgré la plainte étouffée. Il répondait à ses lèvres entre la tendresse et l’envie de l’avorter sur le champ.

« Barres-toi si t’as envie, Plume, j’ai pas besoin de toi, mais moi je le garde. »
Croit-elle. Le regard brillant de défi, elle le provoquait et Feather, Feather ne savait pas résister à un défi, aussi stupide soit-il...

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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:12


And I don’t care if we fuck or we talk or we cry. I just miss you.
Chapitre 7
Tout semblait pourtant se passé tellement bien. Enfin, il le pensait sincèrement, sur son banc de moto avec son sac sur le dos remplis de nouveaux pyjamas et de jouets. Sa princesse l’attend, son bébé, sa gamine, elle n’a pas encore de prénom parce que le couple ne fait que s’engueuler à ce sujet et qu’aucun ne lui colle vraiment à la peau. Alors elle change constamment, en ce moment, le bébé s'appelle Tamara, mais ça ne durera pas. Aussitôt qu’il passera le pas de la porte de l’appartement et qu’il les trouvera là, Aude avec l’enfant entre ses bras, seins nus il saura qu’elle aura changé de nom.
Il y pensait tout le temps, à sa nouvelle famille, lui, le grand, le violent Feather avait trouvé le moyen de creuser son terrier. Lui qui avait tout perdu, petit à petit et rapidement à la fois, avait finalement quelque chose pour se raccroché. Non, pas qu’il fut jamais du genre à se plaindre sur son sort ni même à en parlé, mais il aimait son nid, maintenant.
Ne plus se battre pour survivre, juste son petit travail au garage pour le tenir occupé et se donner une utilité pendant qu’Aude étudie ou berce la gamine... Une vie de famille...

Ça l’obsède presque. Même que parfois, il sourit vraiment, sincèrement. Il arrivait même à croire qu’il était heureux pour de bon, dans cette ville qu’il n’aime pas, avec cette langue qu’il déteste et ses façons qu’il essaie de modifier petit à petit pour plaire à sa belle-famille de riche. Feather, avait, pour une fois, envie que tout se passe bien, de se réveiller chaque matin dans un lit assez grand pour lui, dans son appartement avec sa fille... Et lorsqu’elle pleurait, il se levait sans même grogner, échappant un gros mot protecteur pour la petite, sacrifiant son sommeil pourtant sacré pour ce petit bout d’humain.
Il aimait pratiquement les obligations, aussi... Les responsabilités que la petite représente sur ses épaules fortes et branlante à la fois, car il le sait, si pour une fois il est bien, c’est que son bonheur est fragile. Ses ailes ne sont que deux petites plumes faibles et tout peu arrivé... Il se tient droit, même. Ne combat plus...
Il a rangé ses poings même s'il ne porte toujours pas de casque sur sa belle moto un peu rétro...
Le loup qui grognait, ronronnait doucement...

Seulement, rien n’est jamais totalement parfait autours de l’homme... Feather trainait toujours cette aura autours de lui, l’ombre de la mort rodant autours de ses chevilles, prête à le faire sombrer. À lui rappeler qu’il ne possédai rien. Que ses vêtements de marques étaient achetés et souvent choisit par Aude, qu’elle était riche, l’appartement à son nom... Et que lui, lui n’était que le misérable père de sa fille qu’il s’efforçait d’aimer de son mieux, du moins de son moins pire.

Les disputes étaient fréquentes, mais elles ne se réglaient jamais de façon compliquée puisse qu’Aude n’était pas rancunière et souvent, quelques verres suffisaient pour que Feather ne tourne la page. Ils étaient si jeune et pourtant tellement prêt. Prêt à s’affronter sous le manque de sommeil, prêt à lever la petite gamine ensemble... Pourtant cette fois, quand il passa enfin la porte du logement, il n‘aurait sut s’attendre à voir Aude là, assise à l’ilot au milieu de la cuisine, Béatrice dans son siège de voyage... Quelques sacs fait prêt pour une nouvelle vie...

« Qu’est-ce que tu fous ? »
Elle releva le visage alors qu’un grain de soleil osa caresser sa peau tandis qu’il approche de la petite, extirpant de son sac un nouveau transformers. Feather avait eu ce jouet, petit, seulement il ne put jamais en profiter suffisamment...

« TOI qu’est-ce que fous ?! Feather ! Putain, c’est un jouet de garçon, tu vas pas donner des jouets de garçon à MA fille ! T’en feras pas une lesbienne, vieille merde. »
Le regard de Feather ne se releva pas, préférant le regard brillant et têtue de la petite à celui mesquin d’Aude...
La blonde insista pourtant d’une pause lourde de sens. Il prit la petite entre ses bras, la serrant tendrement alors qu’elle s’accrochait à son épaule comme si c’était leur dernier moment tendre...

« Tu t’en vas, Connasse ? Tu vas me prendre ma fille, c’est ça ? »
Aude soupira, attacha ses cheveux aussi, signe que les choses prenaient une tourune plus sérieuse, presque dramatique quand le regard humide se détourna de lui.

« Tu me trompe. Tu me trompes et tu le sais parfaitement, je le sais, je sais même avec qui »
Les sourcils se froncent et il se mit à marcher avec le petit bonheur contre lui, dans ce espèce de moment iréel où il est tendre et rustre à la fois... Son regard est dur, froid quand il soupire bruyamment agacé de ces accusations...

« Avec qui ? Parce que je savais pas que je te trompais. T’as encore trop fumé, Aude ? Je vois honnêtement pas de quoi tu parles. »
Elle se leva et prit Béatrice, la déposant dans le siège de voyage comme sa voix montait aussi, adoptant les virgule de l’agression, de l’engueulade sauvage, affirmant qu’il mentait, qu’elle savait que Feather le trompait, sautait la fille de son patron sur le capot des voitures laissées au garage... Il avait beau nier, lui expliquer, lui jurer qu’elle se trompait, il savait pertinemment qu’elle ne le croirait pas. Butée, Aude le connaissait trop pour le croire...
Elle le gifla, le provoqua du regard bien qu’elle était désormais incapable de soutenir le regard brûlant de son terrible amant...
Les poings de l’homme se serrèrent, prêt à la frapper à son tour, réagissant au quart de tour...

Il ne le fit pas... Et se fut bien la première fois qu’il ne rendit pas un coup.

Il quitta l’appartement sans d’avantage de commentaires, il savait qu’elle ne partirait pas sans au moins lui laisser la chance de tenir une dernière fois la petite qui pleurait à chaudes larmes maintenant...

Il but. Trop. Pas pour oublier, mais pour taire ses retenues, perdre le contrôle, laisser le loup hurler à sa guise. Et le loup hurla.
Entre deux bières il mit un homme au tapis lorsqu’il osa l’insulte de trop, franchissant les limites de sa tolérance. Il savait, au fond, ce qui c’était passé... Et ce qui se passerait, forcément.
Il quitta le sol du bar avant qu’on le sorte de force et c’est alors qu’il passait le seuil de la porte qu’il trouva son téléphone du bout des doigts, au fond de sa poche...
Un coup de téléphone plus tard il était là, au garage, devant une fille-de-patron en sous vêtements sous un chandail trop long...
Une invitation, forcément. Il le savait, elle aurait prit la peine de se vêtir d’avantage, sinon, de ne pas s’appuyer sur la voiture de son père aussi, de ne pas avouer, de ne pas l’enrager...
Elle ne l’aurait pas attirer à lui, embrassé et désiré, autrement...
Il n’aurait pas craqué si Aude ne l’avait pas provoqué, si Camille n’avait pas menti à Aude, si elle ne l’avait pas provoqué sans le toucher.

Il ne l’aurait pas prit contre la voiture si elle ne l’avait pas voulut aussi fort. Les doigts fins de la fille restait serrés contre les cheveux sur sa nuque comme elle gémissait son prénom au creux de son oreille, réalisant ce fantasme, cette envie de lui alors que lui, se vengeait simplement... Donnait raison à Aude seulement pour lui dire qu’elle avait tord au départ...
Tout ce qu’il faisait, il le faisait par orgueil. Il était resté pour prendre soin de la petite, pour la même raison. Quelle fierté aurait-il trouvé à partir sans apprendre la connaître ni en prendre soin ?

Il rentra plus tard que prévu, forcément. La nuit un peu tiède le porta jusque dans ses draps où il rejoignit Aude endormie, nu sur ses draps... Il ne put faire autrement que de la réveiller tendrement, posant ses lèvres contre la peau de son ventre un peu gonflé de l’accouchement même après tout ces mois passés. Elle grogna, il laissant son corps se mêlé au sien, ne rencontrant que peu de refus. Il mêla la saveur de Camille à celle de la mère de son enfant rien que pour l'orgueil de le faire... Pour le plaisir de savoir ce qu’il osait alors qu’elle serrant les cuisses autours de ses hanches, réclamant son corps, ses coups de reins, sa domination, son besoin de lui.
Il s’endormit contre son sein d’un sommeil lourd, endimanché de bière et de l’odeur rassurante de la peau douce d’Aude. Jamais il n’aurait pu savoir.

Son sommeil trop lourd, enrobé d’alcool... Il ne sut pas ce qui se passa avant que Béatrice ne se réveille, ne pleure, n’hurle sans fin.
Il sentit la chaleur le gagner, parcourir sa peau, brûlé ses poumons et réveiller sa panique. Son enfant, sa gamine, son bébé avant tout. Feather se tira du lit sans attendre. Il voyait, sentait les flammes, presque la douleur de sa peau embrasser par les flammes.

Il n’attendit pas que les choses s’aggrave. Il ne pensa même à Aude, il ne la vit pas, n’eut aucune pensée pour la femme et attrapa son sac, son argent qu’il cachait toujours, un peu par habitude, un peu par égoïsme et les objets les plus importants pour la petite. Des couches, des biberons, des vêtements, une couverture, un manteau, son transformer et sa peluche... Ces choses dont elle ne saurais se passer. Il s’oublia, forcément, n’emportant jamais que le minimum, deux pantalons, trois chandails...
Feather tendit la main au-dessus du feu, du mieux qu’il pouvait, attrapant le porte-bébé du mieux qu’il le pouvait. Il fit de son mieux oui, pour ne pas brûler vivant...  Il fut pourtant marqué, le bras, les côtes... Il prit l’enfant.
Quitta, la protégea comme il put, du mieux qu’il savait le faire, la gardant contre son torse, dans le porte bébé pour avoir les mains libres alors qu’il quittait...

Qu’aurait-il put faire d’autre, de toute façon.

La nuit avait été agité et au petit matin, c’est la police qui lui apprit la mort d’Aude, lui posa des questions... Il soupira profondément et raconta ce qu’il savait : peu de choses. Il était sorti et n’était rentré que pour dormir pour se réveillé au milieu de la fournaise ardente pour mieux quitter rapidement avec sa fille. Si il avait remplit son sac c’est parce qu’il savait qu’il n’aurait pas pu retourner dans le logement avant un moment, qu’il n’avait pas les moyens de payer de nouvelles choses à sa gamine sans l’aide d’Aude...
On lui demanda de resté en ville. Il refusa. Montréal ne l’aimait pas. Il n’avait plus rien à y faire, de toute façon. S'il n’était pas un suspect, ça ne l’intéressait plus de resté sur place. La famille d’Aude le rejèterait de toute façon et lui prendrait sa fille. Lorsqu’on lui assura que non, il sourit brièvement.
Rien ne les retenait, donc...

Il officialisa le nom de sa fille sans en parler à qui que se soit, ne serait-ce que pour enfin, elle ai des papiers légaux et qu’elle jouisse d’un système de santé auquel Feather n’avait pas totalement droit (merci les assurances privées *PAN*).
Vegas qui lui manquait, Vegas qui l’avait vu naître et grandir, son horrible terre promise comme prénom. Usdi parce qu’elle serait toujours son bébé rien qu’à lui, sa fille. Elle serait sa petite Vegas Usdi Chilam, à demi cherokee, à demi montréalaise, sa précieuse.
Il soupira quand la police sortie de sa chambre et jura quand l’infirmière changea ses pansements et demanda son congé. Si la petite allait bien, ils n’avaient plus de raison de rester sur place et bien qu’on lui refusa, il ne prit que le temps de s’habiller et de chaparder ce dont ils auraient peut-être besoin avant de reprendre sa moto. Il acheta a mangé et du lait en poudre pour la gamine qu’il ne pouvait logiquement pas nourrir par sein. Son sac s’alourdissait de plus en plus, il s’en foutait, si c’est pour elle, il porterait le monde entier sur ses épaules fortes. Feather n’a jamais eu le coeur tendre, seulement Vegas est différente, il ne pouvait pas la repousser, c’est sa fille, son orgueil aussi... Alors il enfonce un peu plus de pot pour bébé dans son sac à dos et donne un pantalon noir à un sans abris pour faire plus de place...
Il eut un peu de chance, cette fois et put s’exprimer en anglais à une caissière tranquille qui lui tendit la carte qu’il a osé lui demander. Cherchant une ville anglophone proche et loin à la fois... Ne serait-ce que pour laisser une chance à la petite de vivre et à son coeur d’oublier ce que Montréal à laissé comme marque... Toronto.

« T’as envie d’aller à Toronto, baby ? C’est bien comme ville, c’est sécuritaire, pour les petites merdes comme toi. »
Elle tend les doigts vers la carte, touche le papier sec et usé et sourit un peu, se tortillant dans les bras de son père qui n’eut d’autres choix que de sourire, rire un peu et l’embrasser sur le crâne avant de partir avec la carte.

Un cheeseburger plus tard, il enfourchait sa moto, ajustait les sangles du casque et du siège de Vegas avant de quitter.
Il s’agit d’un trajet de cinq heures jusqu’à Toronto, mais les deux vagabonds prendront plus de temps. Feather maquilla l’expédition en vacances, s’arrêtant pour que la petite puisse se dégourdir et manger aussi souvent qu’elle le souhaite. Souvent, on lui posait des questions, on le trouvait peut-être un peu trop jeune pour se balader avec un bébé et jouer dans les parcs avec elle et il répondait du tac au tac qu’il valait mieux qu’il soit jeune que vieux et incapable de profiter de belles journées avec sa fille le plus longtemps possible. On cherchait sa mère aussi et Feather éludait la question d’un haussement d’épaule, évitant les épanchements de pitié et d’affection à son égard.
Tout se passa forcément bien, c’est seulement à Toronto que les choses se compliquèrent un peu. La ville est grande et chère et vivre dans un motel, même miteux, demande un revenu constant...

Feather
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:13


The Last Gentleman
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Il l’attrapa par la gorge, serrant au possible pour assurer sa prise alors qu’il le fit tomber, échouant l’homme comme une épave au sol. Il sentit la vibration grimper le long de ses jambes... Ils n’étaient pas à Toronto depuis longtemps que déjà, au coeur du milieu, on murmurait son nouveau surnom, laissant couler des rumeurs au sujet du lutteur, sans pitié, au regard brûlant de rage et toujours accompagné d’un fin bébé ; Daddy, qu’ils le baptisèrent. Feather n’avait d’autre choix que d’emmener Vegas avec lui, il ne pouvait décemment pas la laisser seule dans le miteux motel qu’ils occupaient et comme il ne connaissait personne, il ne pouvait pas la confier à qui que se soit.
Alors il payait une prostituée pour qu’elle joue les gardiennes le temps qu’il gagne de quoi la nourrir. Il ne perdait pas ou alors que bien peu comme ils ne pouvaient pas se le permettre... Peu à peu, son regard attendrit avait reprit les accents chauds de la violence et de la survie.

Daddy se pencha au-dessus de sa victime, les gouttes de sueurs et de sang tachaient le sol et son teeshirt, tombant parfois sur le visage implorant de l’homme sous lui. Il attendait le décompte, conscient des regard sur lui, des cris enthousiasmes de la foule qui en réclamait encore plus, toujours plus, hurlant son surnom... Il comprit que le décompte ne viendrait pas. Pas tant qu’il n’oserait pas d’avantage. Il soupira sans être résigné et leva son poing dans un cri, un gémissement pathétique de sa victime.

«Ta gueule... »
Il l'assomma d’un seul coup. La cloche sonna et Feather sauta la corde sans plus de cérémonie. Ils c’étaient entendus pour 450 dollars, trois rounds et trois adversaires, sans plus. Pas pour saluer la foule qui, de toute façon, ne l’aimait pas, ni pour embraser une prostituée en maillot doré comme s'il l’avait remporté au terme de ses combats. Tout ça, il s’en foutait éperdument.

Il ne sourit pas et quand l’estrade l’insulta, il leva le glorieux et traditionnel doigt du milieu comme toute réponse.
Il compta ses gages et son salaire rapidement avant de se diriger vers les salles de bain pour mieux effacer les traces de luttes de son corps du mieux qu’il le put, rinçant son visage et ses cheveux à même le robinet, calmant l’adrénaline aux creux de ses veines, puis échangea son teeshirt de sang contre un noir, roulant les manches courtes sur ses épaules, camouflant du même coup les bleus sur son torse et ses côtés. Bien de peu de choses en vérité...

Il tourna les yeux, certain de trouver sa fille juste là entre les bras un peu grassouillets d’une prostituée dès qu,il passerait la porte du petit local malodorant.
Il l’imaginait déjà, souriant intérieurement de retrouvé Vegas heureuse et couinant à son approche... Il ressentait le besoin, d’après une nuit tellement agitée, de la tenir contre lui, presque comme pour la protéger du monde dans lequel il la plongeait peu à peu, malgré lui.
C’est pourtant dans les bras d’un inconnu qu’il la trouva. Un homme au regard dur, tatoué, basané légèrement et aussi, sinon encore plus massif que lui.

L’instinct de protection reprit le dessus et Feather l’approcha rapidement, ses muscles tendus alors qu’il récupérait brusquement Vegas en parfait état.

« T’as pas une tête à t’appeler Génita, toi, j’peux savoir ce que tu fous avec ma fille dans tes bras ? »
Les regards brûlants s’échangèrent, Feather la tenait contre son épaule et le petit bout d’humain s’accrocha à son géniteur dans un rire claire et enfantin...
Il grogne et lui rend son regard agressif comme la petite, elle, se tortille un peu entre ses bras pour voir son nouvel ami parler.

« Heureusement, ouais. Si ta petite était encore avec Gétina, elle serait en plein plan à trois. »
Daddy plisse les yeux et serre un peu les doigts sur sa gamine, soupirant un peu et alourdit le silence qui s’installa entre eux. Il n’a pas envie de se prendre la tête avec lui, il ne le connaissait pas et de toute façon, tant que sa fille allait bien, il ne l’intéressait pas d’avantage. Il était reconnaissant qu’il aie prit soin d’elle et eut la décence de ne pas l’abandonner à Génita et ses idées tordues. Il grogne et le fixe un peu comme toute réponse, car un merci simple, lui brulerait ses lèvres parfaites.
Seulement, Vegas ne ressent pas les choses de la même façon, elle danse un peu, se tourne et gémit en tournant les doigts vers l’inconnu, en souriant. Elle l’apprécie et ça ne plait pas à son père qui ne voudrait pas qu’elle marie de mauvais garçons comme lui...

« Dis bye bye, Vegas, il est tard pour les petites merdes comme toi, alors on va faire dodo dans le shitty motel... Si ils nous laissent entrer, cette fois, hn ? »
Elle rit un peu comme il pose ses lèvres sur la joue un peu dodue. Daddy attrapa la minuscule petite main pour l’agiter vers l’homme et lui dire au revoir. Elle lui fit même un petit clin d’oeil et Feather pose un dernier baiser sur sa tête avant de l’installer sur son épaule...
Il la sentit se nicher contre son cou comme il faisait les premiers pas vers la sortie, quand l’autre l'attrapa par le bras. Ils se figent alors et tourne les yeux vers lui sans s’attendre à le voir écrire un numéro sur une carte avant de la glisser au creux de sa main. Il ne comprit d’abord pas ce qui se passait avant d’y poser les yeux et d’y voir le nom de l’homme. « Victor Sawatzky »... Il fronça un peu les sourcils et le remercia maladroitement avant de prendre la route.
Il ne prit pas plus de dix minutes pour atteindre le motel, mais déjà, la pluie menaçait, les gouttelettes tombaient petit à petit, puis, durement. Lorsqu’ils arrivèrent au motel, ils trouvèrent le motel fermé, la réception au lit et les grillages du stationnement fermées...
Ils auraient habituellement campé, trouver un toit ou un endroit tranquille ou dormir, mais sous la pluie, avec un enfant affamé, les options étaient limitées... Feather se posa sur le trottoir un instant installant Vegas contre lui sous son manteau pour la protégé un minimum de la pluie.
Au bout de cinq minutes, il sentit l’eau glisser de ses cheveux à son dos et ses doigts touchés son téléphone, tapant le numéro de l’inconnu...

« Il pleut... Je peux pas la laissé sous la pluie, alors on vient chez toi. Donne-moi ton adresse. »
Il n’oserait pas demandé de l’aide et du marché sur son orgueil pour sous-entendre son besoin d’aide à un inconnu de cette façon. Son ton avait été autoritaire et sans appel pour son interlocuteur qui rit un peu avant de lui donner l’adresse en question et de raccrocher ensuite tout aussi sec. Ce soir, ils dormiraient chez Victor Sawatzky.
Cette situation aurait dû être temporaire. Une seule nuit et ensuite, ils retrouveraient le motel et leurs petites vies plus ou moins tranquille jusqu’à ce qu’ils arrivent à se prendre un peu d’avantage en main, que papa loue un appartement et que Vegas commence l’école, seulement, non.
Non, la nuit s’étira en quelques jours, puis en quelques mois. Si ils disparaissaient parfois quelques jours, ils s’y retrouvaient toujours.

Leur relation se réchauffa doucement, entre les insultes et les grognements, il y avait... La tension. Cette envie discrète et pourtant lourde. Présente. Les regards tièdes qui déshabillent le corps de l’autre et les légers contacts physiques qui donnent envie d’un peu plus. Petit à petit, il s’accroche un peu et le repousse à la fois.
Feather la sentait, cette attirance et s’en servait à son avantage, se rapprochant de Victor pour le déstabilisé, là, au milieu de l’engueulade, effleurant ses lèvres des siennes entre deux gros mots, le provoquant visiblement avant de reculer rien que pour l’enrager et pour ne pas craquer à son tour... Il ne voulait plus, ne pouvait pas avoir ce genre de sentiment pour quelqu’un et en même temps, ne souhaitait pas que Victor le déteste entièrement. Jouant d’envie, il le gardait à porter et se faisait inaccessible et désirable à la fois...

Et si il n’avait pas eut cette nouvelle, Victor n’aurait pas fait ses sacs. Feather ne l’aurait pas surprit et il n’aurait pas apprit, il n’aurait pas sut qu’il partait en rejoindre un autre, loin, en Alberta, laissant là. Ça ne lui plaisait pas du tout. Déjà, il n’avait pas le droit de rejoindre un autre homme, d’en vouloir un autre que lui, non. Hors de question, et ensuite, qu’étaient-ils censé faire ? Il piqua sa crise, forcément. Il l’insulta, lui cria dessus, l’engueula si fort qu’il crut sentir la vibration de l’air le long de son échine dorsale. Ça ne plut pas à Vic évidemment, peut-être même, que sa réaction précipita son départ.

« C’est ça, dégage. Fait comme tout le monde, espèce de petit con stupide et retardé. C’est une idée géniale, fous nous direct’ à la porte si tu préfères ! On représente quoi à tes yeux han ?! Un poids ?! Tout ce temps tu pensais qu’à aller sauter le trou de cul d’un petit con qui t’as probablement largué pour une petite salope au vagin bien humide. Pitoyable, Victor, pitoyable. Dégage, va courir après de vieux souvenirs pourris, t’as raison, ça vaut mieux pour tout le monde... »
Il lui offrit de garder l’appartement, il lui offrit d’aller se faire foutre. Il n’en voulait pas de sa charité, personne ne fait la charité à Feather pourquoi Victor lui permettrait de garder un appartement gratuitement ? Et à la fin du bail, que feraient-ils ?
Ils soupira et prit Vegas maintenant mal réveillé et sans cesser de la bercer, il quitte la pièce, laisse la porte de la chambre ouverte, berçant la gamine entre ses bras. Il le fixait, incapable de détourner son regard de lui un long moment. Le silence était lourd, encore, entre eux, il n’y avait que de lourds silences, mais cette fois, ce silence est différent, un accent peut-être, une odeur ou un sentiment dans l’air... Ou dans ce regard particulier que lui lance Victor et auquel il ne saurait répondre autrement que par un regard foncé, brouillé de colère...

« je ... hm... »
Malgré tout, son regard ne s’adoucit pas, au contraire, il s'intensifia, devient noir, foncé et agressif. Il l’envoie chier de tout son être sans ouvrir la bouche et pourtant, quand Victor passe la porte, il sent son coeur éclaté...


Feather
Dimitri
Machete
Aude
Victor


RÉSUMÉ, C'EST PAS PARFAIT ÇA, DITES DONC ?:


Dernière édition par Feather Adahy Chilam le Sam 31 Aoû - 1:23, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:20

toi et moi, c'est écrit juste là, j'espère bien que tu le vois. y'aura pas mal de fracas, mais on s'en fiche bien, de tout ça.
rebienvenue mon amour :heart:
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Maxine Fields

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statut civil : célibataire.
occupation : serveuse au madison grill & mannequin à ses heures perdues.

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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:20

Bienvenue ! :heart:

Tu as dû être vachement inspiré pour ton histoire. :mdr:
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:24

MERCI. ooh~ <3 petit con, maman. :bave: 


oui, légèrement :arrow:c'est un perso que je reprend pour la troisième fois. Du coup j'ai mis un résumé
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:27

Ah oui, je comprend, bon retour alors. :eyes2: 
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 1:56

pas sur ce forum, en fait. mais bon, merci quand même -v- vu que c'est un double compte.
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 2:33

kjqhfkjqfqs ojsdf,qsnf kjqsfd ...
je t'aime pas.

:angry: 
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 4:44

MOI NON PLUS. :fuck: 
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 5:17

j'aime tellement ta plume, ça me tue.
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 13:43

Déjà, rebienvenue ! :love: Je connaissais pas ton avatar mais il est carrément canon :bave: Sinon...

Félicitations, tu es officiellement validé(e)!
Ça, c'est de l'histoire :faint: J'en suis venue à bout ! :mdr: Mais c'est clairement plus intéressant que mes livres de philo :faint: Enfin bref. J'adore, elle est vraiment travaillée et tout :pray: Et j'ai hâte de voir votre lien avec Victor ! :heart3: 

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize The Day.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage, où tu pourras faire toutes les demandes nécessaires et créer ta fiche de liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ici.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight!
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 16:50

Aubree S. Kershaw a écrit:
j'aime tellement ta plume, ça me tue.
meurt pas trop vite D:

Milo "Cook" PayneÇa a écrit:
Déjà, rebienvenue ! :love: Je connaissais pas ton avatar mais il est carrément canon :bave: Sinon...

c'est de l'histoire :faint: J'en suis venue à bout ! :mdr: Mais c'est clairement plus intéressant que mes livres de philo :faint: Enfin bref. J'adore, elle est vraiment travaillée et tout :pray: Et j'ai hâte de voir votre lien avec Victor !
merci beaucoup (a) j'ai mis plein de temps dessus pour qu'il soit parfait~

bed t'as vu j'suis beau roh~
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 17:20

Et ben c'est réussi ! :love: 
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptySam 31 Aoû - 17:55

han le retour de feather :**: :heart3: 
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire EmptyDim 1 Sep - 1:20

oui :arrow: je l'aime ce petit con
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Message(#) Sujet: Re: Fuck Love, Give me Fire Fuck Love, Give me Fire Empty

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