~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
Ma vie au lycée était assez normale. J'essayais de me concentrer au maximum dans mes études même si je pouvais être facilement déconcentrée. Mes parents ne m'aidaient pas beaucoup avec mes devoirs étant donné qu'ils ne sont pas arrivés trop loin à l'école et comme je suis fille unique, j'ai pas non plus eu de frères ou de sœurs pour pouvoir m'aider. Après il y avait bien sûr les petites amourettes, mais ça c'est encore autre chose. Je suis belle et je le sais, du coup ça m'arrivait d'en profiter avec les garçons pour qu'ils m'aident à faire un exercice, et même si c'était mal vu, je m'en fichais un peu, après tout, qu'on pense ce qu'on veut de moi, y aura toujours des gens pour critiquer.

Quoi qu'il en soit, je suis bien contente que cette période soit terminée, le lycée c'est bien mais quand c'est fini c'est mieux, au moins tu sais que quand t'en sors, c'est que t'as obtenue ton dîplome et dans mon cas, bah c'est bien le cas. Voilà.

   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
Ma majorité a été l'un des événements les plus marquants de ma vie, certes, dans la vie de tout le monde quand t'as 18 ans c'est pas quelque chose qui arrive tout le temps et faut bien fêter. Mais moi, déjà ça m'a permis de gagner en indépendance mais en plus, ça marque enfin le fait que je vais commencer à entamer ma vie sans avoir papa et maman sur le dos. J'ai d'ailleurs dû déménager loin d'eux pour pouvoir commencer à vivre vraiment, au tout début ma mère m'appelait au moins dix fois par jours pour voir comment j'allais, mais aujourd'hui comme j'ai tout fait pour qu'on s'éloigne, elle appela à la limite une fois par semaine. J'adore mes parents, mais je grandis et si ils continuent à être sur mon dos, je vais jamais pouvoir faire quoi que ce soit par moi-même.

Après je dois dire que oui, je suis heureuse, même si je n'ai pas vraiment gardé de liens avec mes amis de l'époque, déjà que je n'en avais pas beaucoup, et qu'en plus, j'essaie de fuir mes parents parce que je les trouve trop collant malgré le fait que je les aimes. Je suis heureuse, mais sans vraiment avoir d'amis, voilà.

   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
Je pense que dans dix ans je vais enfin être posée avec un travail stable, bon, pour les enfants ça reste à voir. J'ai beaucoup de mal avec les gosses et je sais pas comment font les parents avec les leurs, moi dés que j'en vois un c'est limite si je suis gênée de pas pouvoir lui en coller une. Bref, on aura comprit, je n'ai en rien l'âme maternelle et même au niveau du mariage, j'ai un peu d'appréhensions. J'ai certes, pas envie de me marier mais faut aussi savoir que j'ai pas non plus envie de finir ma vie comme une vieille fille, mais de toute façon, je sais que rien qu'avec mon physique, je vais sûrement avoir pas mal d'amant avant de trouver le bon. Histoire sans lendemain, peine de cœur... je pense que je vais passer par tous ces stades avant de vraiment me poser, mais en même temps, je pense avoir du temps devant moi avant de vraiment me poser pour de vrai.

Cependant, je ne sais pas si je compte rester à White Oak, j'ai vraiment envie de découvrir de nouveaux horizons même si j'adore ma petite ville, mais ça, je pense que l'avenir nous dira ça, je n'ai pas envie de me projeter trop en avant sur ces points là.

PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Doriana.ÂGE: 17 ans. LOCALISATION: Ile de la Réunion. PRÉSENCE: 7/7. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Bazzart. AUTRE CHOSE À AJOUTER?

Mon histoire n'est pas vraiment intéressante à lire, à écouter et encore moins à raconter. Je suis un 16 juin 1993 alors que mes parents avaient déjà du mal à joindre les deux bouts. Ils ne roulaient pas sur l'or et ne roulent pas non plus aujourd'hui, mais ils étaient jeunes et amoureux et dés que ma mère a apprit qu'elle était enceinte, elle avait déjà décidé de tout faire pour pouvoir m'élever comme il le fallait. Mon père quant à lui avait senti en lui son âme paternel et avait déjà commencé à faire des heures supérieur dans son pauvre travail de pompiste et ma mère qui était aide-ménagère en faisait de même.

Ils n'avaient pas d'argent, oui, mais ils ont toujours tout fait pour que je ne manque de rien, ils sont comme ça mes parents, ils ont pas pour eux mais en ont pour moi. C'est donc ainsi que j'ai passé toute mon enfance, entre mes parents qui s'aimaient et qui ne vivaient que pour m'élever. Cependant, je n'ai jamais vraiment comprit ma mère, elle était belle – et l'est toujours d'ailleurs – et elle aurait pu trouver beaucoup mieux. Pas que j'en veuille à mon père ou quoi que ce soit, mais mis à part lui offrir son amour c'est bien tout ce qu'il a pu vraiment lui offrir, ils n'ont même pas fini de payer la maison dans laquelle j'ai grandit et sont encore loin de finir. Ce doit être pour ça qu'ils m'ont toujours penser avec mon cerveau et non avec mes seins, même si y en a pas beaucoup.

Je pense qu'aujourd'hui je suis là grâce à mes parents qui m'ont pas mal soutenue dans tout ce que j'entreprenais, quand j'ai voulu prendre des cours de piano alors que je n'y suis allée que deux fois, ils l'ont fait, quand j'ai voulu aller à la chorale, ils m'ont quand même payés les cours, même si la seule chose qui m'a vraiment servit c'est les cours de théâtre, cette fois j'y suis allée pendant six séances. Ca m'a apprit à gagner confiance en moi, pas que je n'en avais pas avant, mais ça m'a apprit à me mettre en avant et je dois avouer que c'est la meilleure chose que j'ai pu apprendre, ainsi je sais comment me mettre en avant sans avoir à me ridiculiser parce que si ça ne tenait que de ma mère, elle m'aurait simplement appris à être discrète et à éviter de me faire remarquer.

Je pense que c'est pour ça que je m'amuse à jouer de mes charmes quand je le peux, du moins quand j'estime que c'est vraiment utile. Mais disons que ça, ça a commencé à l'adolescence alors que j'étais au lycée, j'ai la chance d'avoir un corps et un visage qui plaît alors autant en profiter, mais attention, je respecte mon corps, je flirt simplement, à ne pas confondre. Donc voilà, c'est comme ça que j'ai passé mon adolescence, entre les flirts et les livres parce que même si je charmais les gars pour qu'ils m'aident à faire mes devoirs, je bossais la plupart du temps par moi-même. Mes parents m'ont apprit à ne pas me reposer sur me beauté et par conséquent, j'ai dû bosser comme tout le monde, sauf que moi mes parents ont pas pu m'aider parce qu'ils ne sont pas allés à l'école pendant très longtemps et du coup, voilà quoi.

Aujourd'hui j'ai en partie pris mon indépendance en ayant déménagé hors de la maison mais tout en restant dans ma ville natale, comme quoi même si des fois j'ai vraiment envie de quitter la ville, j'ai encore du mal à m'en détacher.