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 LZS - «Liz would be my name»

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Message(#) Sujet: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 13:28




Lawrence Zooey Snow
I felt for you like a child falls for ice cream
PRÉNOM(S) ET NOM:Snow, comme la neige. Le nom de famille de son défunt père, cette seule personne qui compte à ses yeux, elle a fait retiré le nom de sa mère, trouvant que ce dernier ne lui convenait pas. Lawrence, le prénom que son père lui a donné à sa naissance dès qu'il a vu sa petite bouille. Zooey, le prénom insupportable que sa mère lui a attribué qui a été celui qu'on lui donnait en institut. Elle s'en sert rarement.  SURNOMS: Z. L.  ÂGE: 23 ans et demi.  NATIONALITÉ: Canadienne, Law est née au Canada à Vancouver plus précisément, cependant Zooey fut internée à Boston dans le Massachusetts loin de la Californie où sa mère a déménagée.ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle, depuis ses dix-sept ans. Elle croit que le sexe de la personne importe peu et que tout ce qui importe c'est la bonne entente entre les deux. STATUT CIVIL: Célibatard. Parce qu'aimer c'est une chose beaucoup trop difficile. Elle n'a pas eux de copain ou copine officiellement depuis ses 16 ans. EMPLOI/ÉTUDES: Étudiante en littérature, elle souhaite devenir écrivaine. Elle a un petit boulot dans une librairie non loin de chez elle. Puis, elle bosse au au journal étudiant.SITUATION FINANCIÈRE: Pauvre, relativement pauvre depuis que sa mère ne subvient plus à ses besoins.  AVATAR: Astrid seksy Bergès-Frisbey, parce que sa tête colle trop bien au personnage. CRÉDIT: Tumblr

   ~ À QUOI RESSEMBLAIT TA VIE AU LYCÉE?
« Le lycée, tu veux dire l’enfer?»
Au lycée, tout débuta à Vancouver, le lycée de Vancouver où la racaille de toute seule… Lawrence était l’une des racaille, ou du moins c’était ce que les autres voyaient. Elle avait revendu un peu de dope pour avoir un peu d’argent, mais ses résultats scolaires étaient dans la moyenne. Pas des plus intelligente, mais pas des plus stupides. En cours, elle se comportait normalement. Elle n’était pas des plus participatif, mais elle voulait apprendre. Ceux qui étaient prêt à emmerder les enseignants dans les cours qu’il l’intéressait elle leur faisait comprendre qu’ils étaient mieux de se taire. Sa relation avec sa mère on n’en parlera même pas c’était une relation affreuse et sans figure paternel. En général, l’adolescence est un mauvais souvenir au cours duquel elle quitta l’école trop de fois pour terminer par étudier à Boston loin de chez elle. Elle termina cependant ses études avec une moyenne de A et B+ à la fierté de celui qui l’avait recueillit. ?


   ~ ES-TU HEUREUX PRÉSENTEMENT?
«Être heureux? C’est quoi cette merde? »
Lawrence ne pense pas que le bonheur existe de toute façon. Elle croit que c’est un vil mensonge qu’on invente pour que les enfants s’endorment la nuit sans inquiétude. La liberté de vivre à White Oak et de ne plus avoir d’attache est déjà un grand soulagement. Elle n’envoie presque plus de nouvelles au docteur O’connor. Elle a coupé les ponts avec tout le monde pour pouvoir mieux vivre cette liberté. Elle ne cherche pas à entendre parler de son passé elle cherche à l’oublier. Elle espère que personne ne la retrouve. Autant sa mère, que le docteur, malgré tout ce qu’il a pu l’aider. Et encore moins le fils du docteur qu’elle tente d’oublier. Parce que oui, elle n’en a jamais parlé de ce qui s’est passé entre elle et O’connor fils. Elle a coupé les ponts avec toute son ancienne vie. Elle se présente toujours sous le nom de Liz. L pour Law et Z pour Zooey. Il ne faut pas oublier un peu ses racines.


   ~ OÙ TE VOIS-TU DANS DIX ANS?
«Je vis un jour à la fois. Parce qu’on sait jamais quand on va crever.»
Elle n’a jamais réfléchit à ce qui arrivera demain depuis qu’elle est sortie de l’institut. Depuis qu’elle est partie sur un coup de tête. Elle aimerait écrire des livres, avoir peut-être sa librairie. Elle n’a aucune idée si elle voudrait des mômes. Probablement pas, trop peur de faire les mêmes erreurs que sa mère, trop peur d’aimer à nouveau. Vivre à White Oak, ou pas, elle ne sait pas encore.?
Pour la répartition des groupes

Ce questionnaire servira à déterminer à quel groupe vous appartiendrez. Vos réponses aux questions à développement influenceront également la décision, mais si vous croyez que le groupe choisi ne correspond pas à votre personnage, n'hésitez pas à le signaler au staff, il est possible de revoir cette décision ensemble. Pour indiquez votre réponse, il suffit de la mettre en italique ou de barrer celles qui ne correspondent pas.
Spoiler:



PRÉNOM ET/OU PSEUDO: Ekoala ÂGE: 21ans . PAYS: Canadienne, mais en stage en France pour l'été PRÉSENCE: 3/7 jusqu'à mon retour au Canada. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Facebook.  AUTRE CHOSE À AJOUTER? Nope.
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Dernière édition par Lawrence Z. Snow le Dim 28 Juil - 19:49, édité 3 fois
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 16:35


She dreamed of a paradise
When she was just a girl, she expected the world...
«C’est bien connu, les gens heureux n’ont pas d’histoires. Ils ne sont rien. Ils ne sont même pas intéressant. C’est pour ça que dans les films, il n’y a pas de gens heureux. Parce que les gens heureux ne sont pas intéressant.»

Elle marqua une courte pause. C’était comme si elle hésitait. Elle regarda à la fenêtre, la seule fenêtre qui se trouvait dans ce cabinet pourri. Celui de ce psychiatre. C’était recroquevillé sur elle-même, les jambes contre son corps que Lawrence consultait cet homme dans la trentaine. Du haut de ses seize ans, la jeune femme au corps couvert de bleu se retrouvait pour la troisième fois dans sa courte vie dans un institut psychiatrique. Cette fois-ci cependant, Lawrence ne croyait pas pouvoir s’en sortir. Les nuages dehors étaient gris. Elle aurait aimé voir la pluie tomber, puisque de sa chambre sans fenêtre elle ne voyait plus la lumière de l’extérieur. Ses rendez-vous avec le psychiatre étaient son seul échappatoire, sa seule chance de voir l’extérieur. Elle revint à elle. Elle continua ce qu’elle disait, sachant que si elle restait silencieuse une seconde de trop il mettrait fin à cette réunion :

« Les gens heureux ils font chier. J’avais des rêves. J’avais des espoirs. J’avais cru que c’était vrai. J’avais cru que j’avais enfin trouvé cette fameuse clef. Celle qui menait au bonheur. Je croyais être heureuse et sans histoire, avoir réussie à oublier ce qui s’était passé avant… Mais il m’a prouvé que c’était tout le contraire. Que je n’étais pas mieux qu’elle…Cette pauvre conne qui m’avait donné la vie. J’étais malheureuse, je répétais les mêmes erreurs et j’avais une histoire beaucoup plus sombre que je n’aurais pu le croire.»

« Et cette histoire Zooey, quand allez-vous me la raconter?»

L’intervenant venait d’utiliser son deuxième prénom, celui qui se trouvait sur la fiche. Puisque bien entendu on ne se servirait jamais de son véritable prénom pour l’inscrire ici. La honte ça aurait été que tout le monde puisse savoir qui elle était et qu’elle était ici. Après tout, la fille d’une grande journaliste de mode en institut psychiatrique ça n’aurait pas été très bien vu. Dans ce corps qu’elle détestait, on lui attribuait ce prénom qu’elle détestait tout autant. Zooey, c’était le prénom honteux que sa mère lui avait donné comme deuxième prénom. Elle préférait de loin de Lawrence que son père avait choisit. Même si ce père était partit trop tôt.

« Les histoires d’amours, vous y croyez vous Docteur O’connor?»

C’est en le regardant droit dans les yeux pour la première fois que Law avait posé cette question. C’était la première fois qu’elle brisait sa carapace et qu’elle osait regarder quelqu’un depuis son entrée ici. Elle plongea son regard blessé dans celui du docteur. Ce dernier fut fortement surpris, mais pourtant garda son calme tout en lui répondant :

« Vers quoi souhaitez-vous m’amener avec cette question Zooey?»

Le retour du regard vers l’extérieur. Comme si sur les nuages les inscriptions des paroles de Lawrence s’y trouvait. Comme si sur les nuages les souvenirs étaient projetés. Cela lui permettait de se remettre en contexte. De ne pas oublier ce qui lui arrivait. Elle était ici à cause d’une seule et unique personne et voilà qu’elle était prête après six mois de thérapie à s’ouvrir à une seule et unique personne. Le docteur O’connor, la seule personne qui pourrait avouer au monde qu’elle n’était pas folle, que tout allait bien dans sa tête. Que le seul problème était cette blessure profonde, cet amour propre qu’elle ne saurait peut-être jamais retrouver.

« Vous voyez, mon père et ma mère ils s’aimaient. Je croyais que j’avais la famille parfaite. Mais vous savez docteur, les gens heureux ne sont pas intéressant. Alors il faut bien qu’un malheur arrive pour les briser. J’avais dix ans. C’était mon anniversaire, je faisais déjà du ballet à l’époque. Et malgré les routes affreuses il avait tenu à prendre le volant pour venir voir mon spectacle… Mon premier rôle, j’étais si fière. J’en parlais depuis des mois. Le pensionnat était à deux heures de routes. Et puis, ma mère, elle, était trop occupé pour venir me voir. De toute façon je n’étais pas sa fille, je ne me suis jamais sentie comme si elle était ma mère… Elle ne m’a jamais aimé. La seule personne qui m’ai réellement aimé c’était mon père. Il n’est jamais arrivé au pensionnat. Le route était trop glissante. Sa voiture à aboutie dans camion-remorque et il est mort sur le coup. J’ai cherché sa présence dans toute la salle lors du spectacle sans jamais la trouver. C’est une semaine plus tard que ma mère à osé enfin m’appeler pour m’annoncer la nouvelle. Je suis rentrée à la maison pour les funérailles et depuis elle a décidé que j’étais responsable de la mort de mon père. C’est-là que j’ai choisis d’abandonner le ballet. À mon retour au pensionnat, je fis en sorte que mes pas soient moins bon. De toute façon je n’avais plus la motivation…Mon père était mort par ma faute et plus personne ne m’aimait. On me renvoya du pensionnat de ballet du au manque de performance. Mes notes avaient été trop bases. Ma mère m’envoya à l’école du quartier alors me disant que je ne méritais pas de bonnes études.»

« Zooey, vous sentez-vous encore responsable de la mort de votre père? Vous savez que cela n’était qu’un accident…»

« Non, c’est ma faute. Si je n’étais pas née, il n’aurait pas prit la route ce jour-là et il serait toujours vivant avec ma mère et celle-ci n’aurait personne à qui en vouloir. Vous voyez, je n’étais pas un enfant voulu. J’étais une surprise. Ma mère ne voulait pas d’enfant. Elle me l’a dit. J’ai presqu’été avorté. Pourtant, elle ne l’a pas fait, parce qu’il le lui demandé. Elle m’a gardé pour lui. Déjà avant même que je naisse, il n’y avait que lui qui m’aimait. Elle ne me voulait même pas.»

« Je crois que ce sera tout pour aujourd’hui Zooey.»

Il se leva tranquillement de son siège. Pourtant elle ne bougea pas. Elle le regarda et lui dit férocement :

«Non. Je n’ai pas finit moi. Je parles, vous êtes mon psychiatre. Vous êtes supposé m’écouter. Vous n’aurez pas cette chance deux fois docteur O’connor. Je ne m’ouvrirais plus après cette rencontre.»
Il pouvait voir dans son regard qu’elle était sérieuse. C’était sa seule chance de comprendre la jeune adolescente qu’était Zooey Snow. La seule chance de voir ce qui se tramait réellement chez cette adolescente troublée. Ce cas l’avait fasciné dès son arrivé à l’institut psychiatrique. Il s’était battu avec deux collègue de travail ainsi que le directeur pour avoir le droit de s’occuper de ce cas qui en était à son troisième hôpital psychiatrique. Ce cas dont il avait entendu parlé plusieurs fois. Il reprenait donc place dans son fauteuil :

« Poursuivez donc Zooey.»

« J’étais une enfant comme les autres, rien ne tournait mal chez moi. Mais quelques chose lui foutait la honte… Quand ses nouveaux petits amis venaient à la maison pour la première fois, elle m’envoyait chez ma grand-mère. En fait, c’était plutôt dans la maison de vieux où elle se trouvait à regarder par la fenêtre. Maintenant, je commences à comprendre pourquoi elle ne parlait pas et ne faisait que regarder par la fenêtre ma grand-mère. Le paysage est tellement plus intéressant que d’interagir avec les gens… Finalement, un jour il y en a un qu’elle trouvait assez bien. Il emménagea à la maison et elle n’eut pas le choix d’avouer que j’existait. Mais déjà, lui il n’avait rien à cirer de moi. Ce qu’il voulait c’était ma mère et son pognon. Moi je n’étais que quelques chose qui l’empêchait d’avoir ma mère à lui seule. J’avais douze ans quand j’ai vu de la cocaïne pour la première fois de ma vie. Ma mère et lui, ils étaient assis dans le salon et tout les deux se préparaient des lignes sur la table basse. J’étais rentrée plus tôt de l’école à cause d’une panne de courant. Il leva le ton sur moi. C’est elle qui l’encouragea à me faire taire par des coups. Ce fut la première fois où je me retrouvais avec des bleus. Le lendemain, maintenant, elle s’assura que la maquilleuse cache mes bleus, puisqu’on avait une photo de famille… La belle famille qu’on était…Puis, leur délire de coke augmentaient. À l’âge de treize ans, ma mère était partie en déplacement et lui il amena quelques potes à la maison. Il y en avait qui avaient à peine dix-sept ans. Deux mecs de mon lycée. Du haut de l’escalier j’étais cachée, mais je les regardaient. Lui, il me vu… C’est-là que tout un autre enfer s’est ouvert. Me faire frapper, c’était rendu commun, ils avaient réussit lui et ma mère à me domestiquer , du moins c’était le terme qu’il  utilisait lui…J’étais un chien, un animal docile qui faisait maintenant ce qu’il voulait pour éviter les coups…»

Une autre pause. Dans les nuages, les larmes de Lawrence commencèrent à couler. Elle se souvenait de ses souvenirs pénibles. De cette soirée où sa mère n’était pas là. Deux hommes inconnus, deux mecs de son lycée et ce beau-père qu’elle détestait. Des sanglots montaient tranquillement à sa gorge.

« Treize ans, ce n’est pas un âge auquel on devrait …su-su-subir des choses comme ça. On ne devrait pas…Pas avoir à… à mettre des…à se…fa-fa-faire pppp-rendre ça….»

Il comprenait. Le docteur O’connor fit ce jour-là quelques chose qu’il n’aurait pas du faire, ou du moins qui aurait été mal vu par ses collègues. Il se leva et vint prendre place aux côtés de Zooey. Il passa doucement un bras autour de l’épaule de cette dernière. Il avait comprit ce qui était arrivé. À l’âge de treize ans, Zooey, qui s’appelait en fait Lawrence, avait perdu sa virginité lors d’un viol. Il passa doucement sa main sur le dos de l’adolescente qui vint aussitôt cacher son visage dans les bras de cette figure paternel. C’était la première fois de sa vie que Zooey s’ouvrait à quelqu’un. La première fois qu’elle parlait de cette première épreuve. Une heure durant ni l’un ni l’autre ne dirent rien. Ils restèrent ainsi l’un contre l’autre. Le silence ne devenant même pas pénible. Le côté humain du docteur O’connor était ce qui lui avait permis de toucher le cœur de pierre de Zooey. Finalement, elle reprit sa place, essuya ses larmes et continua :

« Cet enfer, ça a continué jusqu’à mes quatorze ans. Cette année-là, c’est à ce moment que je me suis dites que si j’étais moche ils ne voudraient plus me toucher. J’ai cessé de manger, je me suis jointe à un réseau pro-ana, j’ai cessé de brosser mes cheveux les laissant devenir aussi dru que l’herbe sèche, j’ai commencé à m’habiller avec des vêtements trop amples pour moi. J’ai commencé à prendre de la marijuana pour oublier le mal que je vivais, pour m’échapper… Je prenais aussi du sirop pour la toux, parce que ça m’aidait à dormir. Finalement, comme je ne réussissait plus à les supporter, j’ai fais une fugue, c’est cette année-là qu’elle m’a fait internée. Mais j’ai prouvé que tout allait bien et ils me laissèrent sortir. La première fois, c’est la plus facile. Tu leur fait croire que tout va bien, même quand tout va mal. Quand je suis sortie, j’ai porté plainte à la police pour violence conjugale. Il avait frappé ma mère pendant mon internement et elle portait les bleus, tout comme moi. La police réussit à prouver cela, malgré le fait que ma mère refuse de porter plainte. Ils trouvèrent la coke et il se retrouva en prison. Ma mère le largua, avec son statut, elle ne pouvait pas se permettre d’être associée à une tel histoire. On parla de nous dans les médias comme une famille brisé, une femme qui ne se doutait de rien, qui avait subit les douleurs de cet homme qui les frappaient. Mais après, une fois qu’il fut partit, c’est elle qui me frappa.»

Une pause. Elle regarda le docteur toujours assis à ses côtés. Elle y voyait un peu son père. Un homme bien, quelqu’un qui devrait être présent pour aider tellement d’adolescents. Elle continua :

« Vous avez une cigarette?»

Étrangement, O’connor était si fasciné qu’il sortit une cigarette de sa poche et un briquet et les tendis à Zooey. Elle alluma la cigarette et ouvrit la fenêtre. Le doux goût du tabac dans ses poumons. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait plus se procurer cela. Elle tira encore et encore sur la cigarette avant de continuer :

«J’ai commencé à fumer la cigarette à douze ans. La weed à quatorze. J’ai essayé la coke à quinze en sortant de ma deuxième institut psychiatrique. J’ai seize ans et j’ai essayé : la MDMA, le speed, les champignons magiques… Mais rien ne me va réellement. Donc j’arrêtes toujours… Dites, vous avez déjà été amoureux fou docteur O’connor?»

« J’ai déjà été amoureux Zooey. Comme bien des gens de mon âge.»

« Moi aussi…»

Elle regardait pas la fenêtre. Elle ne voulait pas oublier ce premier baisé, cette première fois qui n’était pas subie, mais choisie. Le goût de ses lèvres qui était celui de la cigarette qu’ils venaient de partager. Cette première fois qui s’était passé sous un arbre, sur l’herbe fraîchement coupée de l’été, avec la rivière qui coulait juste à leur côté. Elle ne voulait pas oublier la couleur de sa chevelure, cette texture si douce, ce regard dans lequel elle s’était plongé plusieurs fois. Pourtant, en même temps elle souhaitait tant oublier tout le mal qu’il lui avait fait. Les coups qu’il lui avait porté, les marques des brûlures qu’elle portait encore.

« J’ai aimé jusqu’à en être malade. Il m’a frappé dans le ventre jusqu’à ce que je le perde… Je voulais le garder moi. Cette petite partie de lui qui grandissait en moi… C’était juste avant que j’entre ici. Je l’ai aimé. Il m’a fait mal, il m’a laissé et pourtant, je l’aime encore. Pourquoi est-ce qu’aimer ça fait aussi mal docteur? Vous savez, ici c’est la seule fenêtre que je vois. C’est ce que j’aime de nos rencontre. La fenêtre. C’est ce qui me permet de me prouver que ça tourne encore rond dans ma tête.. »

C’est à ce moment-là que O’connor décida de terminer la rencontre. Il ramena Zooey à sa chambre et demanda à ce que l’on change de sa chambre. On la plaça dans une chambre avec une fenêtre, une chambre où le minimum d’objets se trouvaient encore, parce qu’auparavant ses deux tentatives de suicides étaient ce qui l’avait mené à cette chambre sans fenêtre et ne possédant qu’un matelas, même pas un vrai lit.  Cette nouvelle chambre était d’un rose pastel, une fenêtre donnant sur l’extérieur, un matelas seulement encore. Aucun objet avec lequel elle pourrait se blesser, mais déjà l’ambiance était meilleure. Il fut encore deux mois de rencontre avec le docteur O’connor pour que Zooey obtiennent la permission de sortie. Elle fut cependant placée en famille d’accueil. La famille du docteur O’connor justement fut celle qui l’accueilli. Ce fut la première fois où elle se sentit à nouveau en confiance depuis si longtemps. Elle se donna enfin une chance de vivre. Recommencer à nouveau, c’était comme cela que le docteur O’connor appelait cela.

Zooey resta avec la famille O’connor jusqu’à sa majorité où elle décida de devenir indépendante. Elle finit par déménager en Alberta lors de sa majorité, plus précisément à White Oak. Elle avait réussit à obtenir une bourse pour y étudier en littérature. Elle n’a plus eux de nouvelles de sa mère depuis et va un peu mieux, mais par moment elle retombe dans ses vieilles habitudes…
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Dernière édition par Lawrence Z. Snow le Dim 28 Juil - 20:04, édité 3 fois
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Abigail Woods

Abigail Woods
down by the river

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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 16:44

bienvenue sur le forum. :heart2: 
astrid est si belle et j'adore l'avatar que tu as choisi. :eyes: bref, j'espère que tu vas te plaire parmi nous et bon courage pour ta fiche! le staff est là pour toi si tu as des questions ou quoi que ce soit. :heart3:
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 16:46

Bienvenue ici bgette et bonne chance pour ta fiche ! :omg2: 
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 17:21

Bienvenue mademoiselle :) Bonne chance pour ta fiche :D
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 17:56

bienvenue et courage pour ta fiche :heart:
j'aime pas astrid -out- , mais ton avatar (ouais on la voit pas :mdr: ), et la photo de la fiche sont superbes :faint:
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 19:35

roh quel choix d'avatar :**: astrid est trop jolie. :heart4:
bienvenue sur FLT, j'espère que t'y plairas :omg1: j'ai hâte de lire ta fiche, rien que pour le métier je t'aime déjà. :eyes:
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 19:49

Merci à tout le monde! Bref, j'avance rapidement, du au fait qu'internet à planté j'ai eux le temps d'écrire un histoire de ouf, désolé de la longueur j'avais trop d'inspiration pour ce personnage torturé dont l'idée me tournait en tête depuis un long moment! C'est la première fois que je joue Astrid, parce qu'avant je l'aimais pas, mais je sais pas, ce coup-ci j'ai envie de changement, de jouer un genre de personnage que j'ai jamais joué. J'ai joué des suicidaire, mais jamais un truc autant réfléchie comme personnage. Donc, j'espères que vous êtes prêt à voir le plus sombre que j'ai jamais créer... Faudra l'aider à remonter la pente.

Bref, j'ai réussit à terminer ma fiche. J'espères que ça va vous plaire! (:
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 19:54

je me charge de ta fiche rapidement :**: j'aime les persos sombres et torturés :mdr:
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 20:06

Génial Tobias! J'ai trop hâte de pouvoir me faire des liens et RP! Genre que ce personnage me tourne en tête depuis un moment. Et puis, je vais vouloir un lien au passage... Parce que Jaimie Dornan quoi... :faint:
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» EmptyDim 28 Juil - 20:40

oh mais avec plaisir pour le lien. :omg2:

Félicitations, tu es officiellement validé(e)!
comme je m'y attendais, j'aime beaucoup le personnage, son histoire est très touchante, et tu as très bien rédigé. :eyes: :heart:

Selon le questionnaire, tu te retrouves dans le groupe Seize the day.
Tu peux désormais te rendre dans la catégorie Gestion du personnage, où tu pourras faire toutes les demandes nécessaires et créer ta fiche de liens. Ensuite, tu peux aussi aller créer un ou plusieurs scénarios ici.

Bref, tout le staff te souhaite la bienvenue sur Feels Like Tonight!
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Message(#) Sujet: Re: LZS - «Liz would be my name» LZS - «Liz would be my name» Empty

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